La Métropole

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06 January 1914
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LA METROPOLE 21e Année No 6 g;d.itioii 33 ABOKrPfEÏIVEBNTS Un «n fc. » - SU mol» £• f 7 Trois mois. «»••••*•*•• On t'abonne à tous le9 bureaux de poste et aux facteurs ETRANGER, le port en sus: Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence au: bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMER 5 CENTIME Journal quotidien du matin Tous les jour ds 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anver Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 ! Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO S CENTIMES ■ . . i ■ i i. » ■... - .. I.I i ii i . i i .n- uriisa Annonces j la petite Chronique sportive la ligne ligne . . . . fr. 0 SO fr.3 00 Annonces financ.Id. » I 00 Faits diver» fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : i:3. Cheaoside E. C. Mardi > —< 6 janvier 1914 Liait faim )o(- Une abonnée de oe journal noue écrivit, l'été dernier, pour nous demander si, par hasard, au cours de nos lectures ou de nos recherches, nous n'avions pas rencontré un remède pour faire disparaître « les yeux cernés ». . , Cette question inattendue nous a jete dans un abîme de réflexions, de songeries, de pensées. Les yeux cernés ! Quel beau sujet de méditation pour un penseur, ou simplement pour un médecin. J'ai, sur les rayons de ma bibliothèque, beaucoup de livres, dont une douzaine au moins pouvaient, à ce qu'il me semblait, m'apporter quelque lumière sur ce difficile problème où il entre de la science positive et de la psychologie^ de l'anatomie et de la poésie. Je les ai interrogés avec conscience, les uns après les autres, et je n'ai rien trouvé, pas une phrase, pas un mot qui put se rapporter à ce sujet. Les yeux oernés, que la science néglige, existent hélas ! Il suffit d'évoquer les personnages que célébrèrent les grands artistes pour voir se fixer sur vous ces yeux-là. La cc Joconde », dont les regards nous poursuivent comme une énigme inexpli quée, a le cerne, et que d'autres parmi lee chefs-d'œuvres. Mais vous n'avez besoin ni de livre, ni d'imagination. Regardez autour de vous. Ils sont là, ouverte, devant vous. Vous même... Mais voyez donc. Dans cette cire vivante, changeante, malléable, en modification^ perpétuelle, qu'on nomme la figure humaine, où toutes les impressions marquent, où toutes noe fluctuations interne aboutissent exactement comme le flot sur la grève, où l'âme Invisible vient battre visiblement, accu so-nt sa vivacité ou son inortie, son calme ou ses tempêtes, le cerne n'est qu'un tout petit phénomène, à peine un geste de fatigue, peut-être. Vous avez veillé trop tard. Vous aveî passé une nuit triste. Une idée sombre a oouvert un instant de son nuage la sérénité habituelle de vos pensées. Le cerne apparaît. Ce n'est pas l'arc-en-ciel après 1? pluie. Non, c'est presque le contraire Le cerne c'est presque comme un peu de buée spirituelle. Le cerne touche à ce mystère des yeux qui a tant excité l'imagination de3 poètes et dont le dernier mot e3t encore à dire. « Les âmes, écrit fort bien Pierre Loti, se révèlent à une autre âme surtout par l'expression des yeux ». Le oerne c'est comme /n rien de douleur cristallisée, arrêtée au bord des paupières, et qui n'a pu s'écrouler en larmes, on ne *ait comment ni pourquoi. fq nos demeures, quand nous avons verrous,lao59^. fermé.'ee vfolets- le£ la petite lueur pr1^,êïr®fjan?"lllea' a les airs et les feiteS, de '^reJ 'r.ave" qui trahit la présence humaine.6 fiez-vous de vos paupières. Les mieux cic ses ferment si mal I Comme dans le cadr lumineux d'une fenêtre ouverte, la nuit dans l'ombre, tout s'y dessine. Le passan est capable de suivre le jeu de vos émo fcions, le geste de votre â' e et jusqu'au} allures de votre pensée, je dis capable, cai il est nécessaire pour réussir clans cett< science difficile, d'être un peu savant très attentif et surtout d'avoir la curiosi té passionnée des âmes et cette dernièr< qualité ne court pas les rues. Les yeux cernés ! Mais ils sont innom brables ! En septembre dernier, dans une \..le que je connais beaucoup, je suis all( me promener un dimanche. Justement, i y avait foule, dans les rues pavoisées poui une fête. J'ai rencontré maints visages connus. Volontairement j'ai négligé le« beaux habits, les bijoux, les dentelles, les fanfreluches et tout ce luxe somptueux auquel on attache tant ue prix, trop de prix, dans nos villes de province. Je n'ai voulu retenir que la vision des âmes, ju gées d'après ce qui transparaît d'elles sui les visages, au bord des yeux ou des lèvres. Cette contemplation méditative ne rapporte pas toujours à l'observateur que des joies ou des enchantements. S'il faut juger de la somme de bonheur répandue sur la terre par la quantité de joie qu'irradient les yeux humains, le total ne confond pas l'imagination. A côté de moi quelqu'un qui connaît sa ville à fond répondait aux questions que je lui posais, de loin en loin, pour me documenter, tan dis que les utres regardaient défiler un cortège antique et s'amusaient des recon stitutions plus ou moins habiles des choses du passé, je regardais passer les âmes, et celles-ci m'intéressaient plus que celles-là. L'habitude d'observer et de réussir à observer, qui s'acquiert dans une longue fréquentation de l'homme est, à mon sens, une des plus hautes satisfactions du médecin. C'est une sorte de joie secrète et égoïste, dont la valeur pratique vous semble discutable. En êtes-vous bien sûr? Ah, sans doute, il y a, pour nous, un plaisir à savoir,-à connaître, à juger, que nous ne pouvons partager avec personne. Maintes observations ne peuvent pas sortir de notre esprit, dépasser n->s lèvres Mais des centaines de petits faits, des milliers d'instantanés humains que nous enregistrons dans notre mémoire, que nous comparons entre eux, que nous associons, de diverses manières, que nous classons, selon tel ou tel ordre, serviront plus tard à nous diriger dans la connaissance de ceux qui viendront vers nous; ils nous créeront, à notre insu, cette science longue et difficile de l'expérience que ni les maîtres, ni les livres n'apprennent et que l'on apprend de la vie seulement. Et ne oroyez pas qu'une telle connaissance soit inutile au praticien. Drs kmss, diront quelques-uns en souriant ! On ne va pas montrer son âme au médecin. Quelle ingénuité! Quelle adorable ignorance de soi-même I Que de fois j'ai vu s'asseoir, proche de moi, dans mon cabinet de consultation, tel ou tel malade. ?ui me disait: « Docteur, je souffre du oie », ou bien encore: «Je ne digère plus » ou telle autre formule consacrée comme « C'est pour mes nerfs ». Et puis quand ©ous avions bien vu, interrogé, examiné, un indice fourni par celui qui était d vant nous, une question négligemment p< sée par nous, et la vérité apparaissa entre ces nuages. On était venu nous coi sulter pour telle souffrance corporelle, ■ au fond c'était l'âme surtout qui sou frait. Aujourd'hui que les années se soi ajoutées les unes aux autres, ce problèn de la souffrance envisagée par ses deu faces, la face humaine et l'autre, qui ; pose quotidiennement devant moi ne n déconcerte plus comme autrefois. Je sai j 'ai vu, j'ai senti, et il y a des heures, d< jours où, quand une porte s'ouvre, pou sée par un inconnu, il me semble qu' m apporte son âme entre ses mains, tai je vois clair dans sa personnalité. Je n sens récompensé alors de cez intermin bles années passées à apprendre, à ét dier, à peiner, à vieillir, sur l'ingrate m tière qu'est l'homme souffrant, et je bén la passionnante curiosité qui m'a mei à oet art médical qui m'approche si pr des âmes et me donne cette joie triompha de leur faire du bien. Et le oerne des yeux? J'oubliais. J'y c viens. Ne serait-ce pas, comme tant d'à très, un phénomène en quelque sorte pli spirituel que matériel? Nos préoccup tions, nos chagrins, no3 peines, les mo vcments mystérieux de notre cœur, ne r tentissent-ils pas là, lointainement, t bord des paupières comme le mouveme: de l'Océan qui ourle d'écume l'anse pï due de la plage la plus lointaine 1 II n peut-être manqué, à tant d'yeux cera<! qu'un peu de paix, de calme, ou do bo heur pour jeter des regards clairs, he reux ou même triomphants. Dr Pol Demade. L'Ji dualité )o(— Le partage de la Turquie g: Il n'y a rien de si curieux à < server en ce moment que l'attiti ^sOfJL des grands journaux parisiens au ; jet de la question orientale. Tandis que c Radical », l'organe officieux, pour no i dire officiel, de M. Doumergue, tait la leç à la Grèce et malmène passablement le ; Constantin; le c Temps », qui prétend ! aussi parler au nom du Quai d'Orsay, a l'i de faire comprendre que le levier de la j litique française en Orient, c'est piéci: ment cette Grèce si vilainement attaqu par la feuille radicale du ministre des aff; res étrangères. L'impression produite p cette divergence d'opinion entre les de journaux et sans doute aussi entre M. De mergue et ses bureaux ne produit pas u impression des plus favorable et il faut bi arriver à un dérivatif. Le correspondant a Temps » à St-Pétersbourg s'est chargé le fournir en accusant tout simplement Triplice de vouloir préparer dès à présent paitage de la Turquie. Nous avons reprodi dans notre numéro d hier la dt'pêche du c< respondant en question. 11 suffit de la li pour se convaincre du but de la tendan les affirmations qu'elle contient. Il faudrait cependant s'entendre sur d férents points. Tout d'abord, il est hors doute que la mission militaire allemanc contre laquelle les journaux français ont pi testé avec la presse russe, a paru à S 1 innvS^FÊ et à Paris, non pas comme i ; traire oommJb^ J» Turquie,. mais au co t quo la Turquievraiment mespt -pour la défense de . gouvernement russe a demandé ncttême . qu en cas de guerre entre la Turquie et v , puissance voisine — cette puissance vois; ne peut etre que la Russie elle-mêm© — i mission militaire allemande fut rappelée. ' a donc certainement cru voir dans la p : sence des officiers allemands dans l'arn turque un élément de supériorité de ce' armée sur l'armée russe qui attaquerait évt tuellcment la Turquie. La défense des Di daneiles ne pouvait pas être oonfiée non pi aux officiers allemands d'après les orgar officieux russes, et ces organes, lorsqu'ils sont rend compte qu'ils avaient trop c vertement parlé des prétentions russes, c démenti quo les revendications formulées ç eux mêmes aient été présentées à Consta tinopie. Ce démenti, d'ailleurs, ne prou absolument rien contre les tendances de politique russe et il ne peut en aucune i çon détruire 1 impression que le gouverr ment^ de St-Pétersbourg a protesté cont la présence de la mission militaire alleman précisément parce que cette mission gêm ses plans de conquête. Comment dès lo peut-on prétendre que cette même missi puisse préparer le partage du territoire tu qu'elle défendait si efficacement aupa: vant? Il est fort possible que dans les capital de la Triple Entente qui ont suivi une p litique différente de celle de l'Angleterre l'égard de la Turquie et qui ont fait ve trop ouvertement les arrière-pensées de co quête, on soit un peu vexé de l'impressi< produite à Constantinople par ces révélatio et que l'on veuille la détruire en accusa ia Triplice des mêmes desseins. Mais il fa croire que l'on s'y prend un peu tard, c la nomination d'Enver Bey au poste de n mstre de la guerre est certainement u preuve que l'influence de la Triplice et pl spécialement de l'Allemagne à Constantin p!e est loin d'avoir souffert des dernièr attaques de la diplomatie de la Triple E tente. Le nouveau ministre de la guerre q ne nous est certainement pas sympathiqu et qui a sur la conscience, comme on le sai !e meurtre do Nazim Pacna, représentera i ministère de la guerre les mêmes idées qi Mahmoud Chefket Pacha, qui, lui aussi, éta un grand partisan et un jrrand admiratei de la stratégie allemande. Enver Bey ou pl tôt Enver Pacha a été longtemps attael militaire turc à Berlin, ©t il n'a quitté l'ar bassade ottomane que pour se jeter dans courant révolutionnaire qui a renversé A dul-Hamid et assuré l'avènement du comi jeune-turc. Il est même revenu uq des h ros de la révolution dont les revues illu trées allemandes ont reproduit avec empre sèment le portrait en mentionnant son ai cienne qualité d'attaché militaire à Berlii A vrai dire, ce ne sont pas de ces luttes d plomatiques elles-mêmes à Constantinop qui ont^ toujours existé et qui sont l'éTe ment même de la diplomatie que dépond 1 situation internationale européenne. Ce sor plutôt ces fâcheuses polémiques et ces can pagnes que l'on ressent dans les pays qu'elle visent comme l'expression d'une malveillai r'e systématique et que l'on considère générf lement avec raison oomme mensongères pou 'a plupart du temps qui empoisonnent les r< lations entre les nations. La presse chauvine dans tous les pays n peut échapper au reproche d'envenimer 1 situation internationale, mais ce qui est phi ajrave. c'est que des journaux qui ont la ré mutation de journaux sérieux et autorisés s aissent aller h ces excitations, au grand dé .riment de la détente si nécessaire pourtan ï tous lee points de vue. — J. Joerg* Échos f LA VILLE x ^ )o( \e Programme de la journée t ÎS FETES ET CONFERENCES n Corolo dramatiquo a te Masque », - A 9 k 1 rea, à l'Hôtel Wagner, conférence de M. J. Co it bet : « Corneille ». te j_ COURS l" Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, l- Syndicat du commerce et de l'Industrie, cou: ig rue Neuve, réunion de la sectton d'espagnol. i Société d'Astronomie d'Anvers. — A 8 heures Je demie, a l'Institut supérieur de commerce, cor >s flamand par M. L Rombaut. j q Club Afrloaln. — Corolo d'Etudes coloniales. A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur commerce, cours de langue portugaise par M. 2 A. Georlette et de géologie par M. V. Brien. j- Algemeen Ncderlandsch Verbond. — A 8 1/2 h< ^ res à l'Athénée Royal, première leçon de M. I Van der Essen : « Les communes au moyen-âge Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes l- 2. EXP08ITI0N8 ,U 8a!la Wynen, place de Meir. — De 10 à 0 heur ^ exposition Aloïs Boudry (ouverte Jusqu'au 15 Ji r- vier). 'a 3, Hier a été béni en l'église St-Augustin a. notre ville le mariage de Mlle Elisabe u_ Ryokmans, fill* do M. Alphonse Ryokmai sénateur, avec M. Marcel Mativa, de Bi xeitOes. Les deux moyenm - On continue à commenter vivement en v le les récents incidents du Conseil oomn nal. Après la presse quotidienne, la presse h< domadaire s'en occuçe. Elle est unanime juger oomme il convient les agissements certains membres de la majorité et précon des moyens propres à prévenir le retour 0 pareilles scènes, indignes de ceux qui < • mandat de diriger une grande cité. v Voici ce que dit notamment un jour) l(j hebdomadaire rédigé par des libéraux s< . vent spirituels: .J « On a songé au moyen d'éviter le ret< de ces scènas scandaleuses et de rendre < ' ^ fin un peu de dignité au Conseil oommui ™; d'Anvera. u- » On a parlé de rappels à l'ordre, do . primandes, etc., etc. s Tout cela n'aurait aucun effet. Et si v< ,x_ voulez connaître un bon moyen, nous alk s vous l'indiquer: quo l'on décide simp "• ment de ne point payer de jeton de pré&efî ~ au conseiller qui aura dit une grossièreté x qui aura interrompu un de ses confrères Voici un second moyen, plus suggestif t " core, proposé par le même organe libéral: a Quoi qu'il en soit, des mesures s'im] ? sent pour empêcher le retour de faits au ,u regrettables. Tel est l'avis de la presse te "j® entière, sans distinction d'opinion. Pnrmi < • mesures, il en est une surtout qui deman -, à être introduite au plus tôt; il faut chr 1 ger l'heure des séances. » Dans toutes les grandes villes de Bel e que, les réunions du Conseil ont lieu l'apr ce midi. Les maintenir le soir, c'est s'expof ■ c à de nouveaux mécomptes. » Il est, en effet, démontré que l'état d' prit d'une assemblée dont la plupart d e' membres sont amenés de par leur métier faire un abus constant de boissons de tou-espèces, ne saurait, après 8 heures du so 111 se maintenir en équilibre. Je crois bien q n3 c'est plutôt là la cause de tout le mal qu'en y regardant d'un peu près, le Collé re ne serait pas loin d'approuver ma manière nt voîr* * nc Nous nQ voyons pas très bien ce ^ue ne îK>l?on8 do toutes espèces ont à voir a\ la J??aUj~aTT** M. Van Kuyck, les trava 3n P ,1 ^ Strauss, le commerce de M. i ré- Ies "n»?0®8 de M- Cools, la médeci de MM. Desgum, Terwagne et D0 Gueld la a corporation » de MM. De Vos Strouni. ,r_ Cela n'empêche pas quo le fait seul qu' " toi « conseil » puisse être mis en avant d« ^ une feuille libérable est bien symptômatique. se • u. Les bienfaits de la laïcisation d'apt nt un socialiste ^ La « Croix de Saône-et-Loire » rappoi ve le fait suivant dont l'intérêt n'échappera ja personne dans les circonstances actuelles : « Le citoyen socialiste Forest, au Cons e_ général do 1904, fut de3 23 qui votèrent l'< rJ pulsion des sœurs do l'asile de Mâoon. ^ » Et voici qu'il écrit dans le « Sociâliî ^ de Saône-et-Loire » que maintenant on rs a brutalise » — et ce mot est de lui — vieillards. Il le prouve avec des noms et c rc faits. ^ » Un pauvre vieux de 75 ans se plaint t oore des blessures qu'il reçut le 80 mai. 1 autre « qui ne pouvait plus supporter d'êt ' le souffre-douleurs de ces brutes » — je c ^ toujours — vient d'essayer de se suicider. 1 • autre s'est jeté dans le puits chez son g€ n_ dre, un jour de sortie ; on lui refusait i " pain, on lui avait infligé trois mois de oc signe pour avoir voulu se plaindre au dir< ^ teur. . » Le citoyen Forest ajout-e qu'il y a d faits enoore « plus édifiants et beaucoup pl scandaleux ». ~ Qu'en pense 1© oitoven Terwagne, le cl] lls de file de nos lalcisateurs ? ps Dans la Presse n- Notre vaillant confrère catholique c ni Hainaut » vient d'entrer dans sa 50e a e, née. Il a reçu à ce propos de tous ses an t, des félicitations auxquelles nous nous p* iu mettons de joindre cordialement les nôtr< îe Mais ce qu'il convient de souligner, c'est q it c-efi adveisaires eux-mêmes ont tenu à rend ir hommage aux qualités de droiture et i j- loyauté qui sont l'honneur du journalisr lé et qu'il n'a cessé de manifester. M. Fulgen i- Masson, dont le « Hainaut » combat sa le trêve ni merci les idées depuis plus de tren i>; ans, vient de lui consacrer sous sa signatur é dans son journal, «r La Province », les lign ê- suivantes qui méritent d'être reproduites : 3- a Nous ne parlerons pas seulement de s- nrobité professionnelle, mais de la conceptif i- élevée qu'on y a toujours eue de cet- apo }. tolat glorieux et ingrat qu'est le journali i- me; de l'esprit politique qui a inspiré cei e qui tour à tour ont dirigé le « Hainaut i- les directions droites et loyales qu'on a to a iours si{ v prendre h travers les vicissitud t de la politique. i- » Ajoutez à oela une vigueur d'attaqi s qui entraîne, une.verve joveuse qui eaptiv i- et amuse, une ténacité que rien ne rebute, i - vous aurez une idée de la puissance que ao r exercer le journaliste ainsi doté, alors qu: h peine on le voit paraître hors des qyati murs de son cabinet de travail, souvent seu e témoins de ses peines et de ses efforts. fi > Nos dissentiments profonds avec M. De: s guin, nos querellas fréquentes et souver - très vives ne pouvaient nous empêcher d b rendre au journaliste distingué l'hommag - qu'il mérita. » t « Il est évidemment des gens qui ne eon prendront pw, remarque le « Hainaut », ] sonnet qui a illustré le poète Arvers est do venu cél.bre surtout parce que oeil© à qu il s'adressait a ne comprendrait pas ». Pour notre part, nous nous plaisons à ren dire hommage a l'adversaire qui, sans rien abdiquer de ses idées, sait reconnaître le vra mérite. Un centenaire Le monsieur élégant qui fumera aujour d'hui, mollement assis dans un confortabh rocking-chair, un Havane blond comme un< fille du Nord, et le pâle voyou qui extrain vers la même heure la dernière fumée d'ui mégot trouvé sur le trottoir n'y songeron J". pas probablement.... L'ouvrier qui les habille d'une main presto et leur donne le cachet, le bon ton sédulsan l'acheteur, n'y pensera pas davantage. Et cependant, c'est au début de cette an au née que le cigare fêtera le centenaire de s s sortie des pays méridionaux et son appari ot tion chez les peuples du Nord. rs Jusque-là l'herbe à Nicot n'avait été re connue bonne par nos aïeux qu'à remplir d< — bonnes grosses pipes ou à consteller, soui le forme de poudre à priser, les jabots de fin< F dentelle. Les « rouleaux de feuilles à ta bac », un peu tenus à l'écart au début l ^ cause de leur exotisme, connurent bientôt li ». grande vogue. Comment eût-il pu en être autrement? Rê veurs par essence, les septentrionaux de vaient goûter mieux que les turbulents hom mes du Midi les délices du a far niente ». tan 231 dis que la fumée bleue s'envole en spirales." in" Le centenaire se porte bien. Félicitons-li et fumons un de ses descendants à sa santé de th Au Jardin zoologique LS' M. le Dr Fernand Meunier, le savant con u" servateur du Musée d'histoiro naturelle d la Société royale de zoologie d'Anvers, vien de faire mettre sous presse le 5e tome du ca talogue à la composition duquel il so consa il- cre avec un grand zèle et qui constituer; lu_ un répertoire complet de richesses scientifi ques trop peu connues. »b- Voici le sommaire de ce tome qui paraîbr: à dans quelques jours: (je Groupes biologiques de vertébrés de la fau ;se ne belge; Mollusques de la faune belge; Ani de maux inférieurs marins et des eaux douces infc Arachnides de la faune belge; Lépidoptère Je la faune belge, variétés et aberrations ia] Coléoptères de Belgique (suite) ; Chenille m_ soufflées de lépidoptères de la faune belge Hyménoptères de la faune paléarctique ; Col lUr lection de cécidies (Galles) ; Groupes biolc jn- giques d'insectes-; Paléontologie belge, huns iaj ruckien, dévonien et argile de Boom (o!i gocène inférieur) ; Trilobites des terrains au r^_ trichiens et des terrains allemands ; Fossile caractéristiques des terrains allemands ; Foî IUS siles caractéristiques des terrains primaire ins secondaire et tertiaire français; Collectio: ;e. bactériologiquej Glossaire de quelques nom [Ce populaires d'animaux de la faune belge (sup ou plément aux tomes I à IV). m- La mode nouvelle On a porté des lézards, des coccinelles, de ^ hannetons et un tas d'autres créatures qu ss? n'avaient point été destinées à jouer un pa reil rôle dans la coquetterie des civilisés, les "t3 quels au surplus se suspendent des anneau. de aux oreilles, comme les simples sauvages n~ dont ils se moquent.... On a également porté de minuscules toi F1" tueSj incrustées de diamants et de pierre précieuses, et qui, avouons-le, ne semolaien er aucunement flattéa- de leur involontaire ad mission dans les salons élégants. 3S" Voici maintenant qu'on s'empare du me ^ deste escargot, pour en faire un objet d luxe. On ne lui prend quo sa forme, enten ^ dons-nous bien! Assurément, et nous le sa ir' vous depuis longtemps, l'escargot est sympa u? thique, mais il est affecté de la fâchous manie de baver sur tout ce qu'il rencontre Que d'escargots en ce monde, d'ailleurs, qu e no respectent ni l'honneur, ni la vertu I En or, en argent, en simple métal, l'es cargot est aujourd'hui le porto-bonheur san £ égal. Nous ne saurions expliquer commen cet animai clairvoyant, qui a des yeux ai n~ bout des cornes, est parvenu soudain à ui .e tel degré de gloire et de notoriété, mais, 1 fait certain, c'est qu'on commence à le ren contrer do divers côtés, piqué sur le cha un Peau do nos mondaines, ou brillant à lou ng corsage. Combien de temps durera cet excès d'hon neur? Bien fin qui pourrait lo dire. Il y t . des modes qui durent des siècles, c'est-à-din *s une année entière, et d'autres qui dispa raissent en quelques semaines. . Pourtant, l'escargot a des chances de Ion ^ gue vie. S'il vient lentement, il ne s'en v; pas plus vite! eil ii ;iiMi n ira m i CONGO y 66 Deux ouvrages du R. P. Vermeesch. es Le R. P. Vorme^soli, le vaillant mission naire jésuite, récemment rentré du Congo !îî_ compte publier prochainement deux ouvu-age. quo lui ont inspirés son enquête dans Li re Colonie. L'un tout obiectif signalera ce qu'i t* a constaté; l'autre indiquera les remèdes qui d'après lui s'imposent en vue de civiliser com n_ plètement nos possessions africaines, lu A la mémoire du capitaine Cassart. Le service funèbre célébré hier matin en l'é eg glise de la rue Le Corrège, à Bruxelles. £u< us moins une cérémonie religieuse qu'un noan mage rendu à la mémoire du capitaine Flo ef rent Cassart, mort à quarante-quatire ans, 1< 26 ootobre dernier, à Kinshassa, où il s'étail rendu porn* le compte d'une société commerciale.Le i om de Cassart est parmi ceux de nas compatriotes qui s'illustrèrent sur le sol afri 'î- cain. Un monument qui sera érigé à Liège, oi 118 naquit Cassart, évoquera la part brillante r_ qu'il prit à la création de notre colonie. I portait la médaille de 1a Campagne Arabe an Je cours de laquelle il se fit remarquer par sa re belle vaillance. Cassart était populaire dans le le monde «africain» où il occupait une place ie marquée. Aussi y avait-ill foule, hier matin "c dans le temple du square Marguerite. 1R Remarqué parmi les assistants : MM. Rente lvin, ministre des Colonies ; Arnold, secrétaire e. général du ministère des Colonies; les géné-bp raux baron Waliis, Donny et Ou veiner, et parmi le groupe des survivants de la campagne la arabe : le général Desoamps ; les colonels Dae-•n nen, Gillain, Chaltin, Jacques ; les comman-s- dants Rom et Lothaine ; le docteur Dupont ; s- Edouard Hinck; Rue; Van Riél. x Et dans la foule nous avons enootre reconnu », MM. Mahieu, directeur au ministère des Co-i- îonies ; le docteur Dreypond ; le major Mi-îs chaux ; Verdiclct, Michel, Hall et, Sandira-rt. le coinmandant Bastien, Georges LemarineJ le le major CLarinvaH, le docteur Mélis, etc. e A l'issue de la cérémonie, les assistants ont *t déflié devant le frère du capitaine Cassart, it auquel ils ont exprimé leurs regrets émus... à ; ta itîétropoU J est servie e gratuitement pendant 8 jours sur demande ■ J Le laïcisateur sifflé Nous avons promis de ne pas abandonner 1< citoyen Terwagne dans la critique que nom - avons commencée de ses exercices laïcisa s teurs. Tout nous porte en effet à continuer ï ■ on montrer le caractère odieusement sectaire 1 Oui, le oitoyen Terwagne a réussi à fain 1 voter son vœu. Il a trouvé, au Conseil com ' mimai d'Anvers, une majorité d'anciens caba . retiens, de tenanciers de salle de danse, d< ■ tailleurs de pieiTe et d'ex-bombardons, la mê me qui fait la" loi à un Collège disqualifié e ■ qui fut imposée à Ua seconde ville de Bel 1 gique, au grand port mondial', par le déplora ble cartel de 1911. Mais il est caractéristique que oe vote ré j vélateur et sans doute prometteur de nou ; velles abdications et de reculades plus désas i treuses enoore n'ait trouvé aucun défenseu: - dans la presse libérale. Et cela montre biei i queft acoueil dédaigneux lui a fait la popala 1 tion d'Anvers, non celle qui, dans les sous comités de section, s'occupe à faire de U a politique », c'est-à-dire de s'efforcer d* " caser ses amis dans les fromages les plus avan . tagjeux, mais celle qui travaille ot qui voi' avec stupeur l'administration d'une grandi > cité livrée aux caprices sectaires des clubs. I Car c'est réellement un caprice sectaiit qui a amené le vote par le Conseil communa d'Anvers, d'un vœu proposant de chasser L& religieuses des hôpitaux. L'échevin de l'in j struction publique lui-même a reconnu qu'il : t avait, dans le maintien des sœurs, une ques . tion d'équité et de justice, et, en oe qui con - cerne particulièrement Anvers, que la popula i tion, oonsidérée dans son ensemble, c'est-à " dire en y comprenant même les incroyants aimait les anges de bonté qui se dévouen 1 depuis des temps immémoriaux au chevet de malades. Mais oe qui ajoute le sentiment de l'odieu: ; à la motion proposée par le citoyen Ter s wagne et votée par la majorité de contrebande ; du Conseil communal d'Anvers, c'est qu 3 cette proposition, sous couleur de laïcité, con ' stitue, dans son essence, une mesure dirigé contre les pauvres, qui si on devait la mettr " à exécution seraient privés d'une aide à la . quelle les riches, grâce aux instituts privé _ où les religieuses continueraient de toute fa s çon leur ministère d'obscur dévoûment et d' - patiente abnégation, pourraient toujour > avoir recours. 1 Et ici, il nous faut revenir encore, qu'on "L s veuille ou non, sur l'incident qui a motiv ies incidents scandaleux de lunui dernier, çi l'espèce sur la éponse si nette et si ooncluan to que M. Bongers a faite à la question insi dieuse de la majorité oartelliste. ? Les feuilles libérales, qui nous paraissen manquer singulièrement de courage dans tou _ be cette affaire, se récrieront sans doute e i se réfugieront derrière nous ne savons quel , sentiments de « modération » et de « délica tesse », dont, en d'autres circonstances, elle " se montrent bien peu prodigues ! ' Mais il ferait beau voir, vraiment, que le sectaires viennent nous attaquer dans ce qu nous avons de plus cher, le respect de no _ croyances, et surtout le respect des croyan ^ ces des plus pauvres d'entre nous; et que - lorsque nous voulons leur répondre, et mon - trer à la population comment ceux qui nou " attaquent en agissent pour leur propre oomp 3 te, ils aillfent se retrancher à l'abri de bar : rières qu'ils ont été les tout premiers à ren verser l On ne nous empêchera donc pas de répété s que le citoyen Terwagne, le fougueux laïcisa t teur de l'autre jour, a envoyé sa femme dan i un institut hospitalier religieux, et d'invite 1 la population anversoise â tirer de co fai 1 toutes les conclusions qu'il comporte. Nou nous réservons d'examiner plus tard les «ex " cuses » que le citoyen-député a invoquées pou expliquer im acte si peu en rapport avec se - principes. Mais quelle que soit la valeur de ce i considérations, le fait est là, brutal. > Il ne manque pas à Anvers, d'hôpitaux où avec l'approbation du citoyen Terwagne, le hospices civils ont organisé des services laï t cisés.C'e t là que les pauvres gens quo prêtent représenter au Conseil communal et à l<a Cliam bre le citoyen Terwagne, doivent envoyer leu: ■ femme, leur fils, leur frère ou leur mère, qu préféreraient peut-être jouir de L'atmosphère de calme, de silence et de paix qui règne dani les salles illuminées par la sereine biancheu: des cornettes. Mais lorsque le citoyen Terwagne se voi , dans la nécessité d'envoyer un malade che: i dan.; un institut hospitalier, c'est à la cli nique religieuse, dirigée par un prêtre, et oi ' règne avec un oaractère éminenb cette atmo sphère de calme ot de paix, où règne oettx organisation parfaite apanage des religieuses et reoonnue non seulement par les incroyants mais môme par les croyants d'autres religions protestants et israélitee, que le citoyen Ter ! wagno s'adresse! Eh bien, le citoyen Terwagne invoquera . toutes les excuses du monde, il se débrouille ! ra oomme il pourra et comme il voudra, i - ne supprimera pas oe fait, et il n'empêchere pas les Anversois d'en tirer les conclusion; logiques. Ce n'est pas dans une ville où l'on sait que deux et deux font quatre que le plus habik politicien du monde, voire le plus rageur e1 le plus grossier, fera prendre à personne de* vessies pour des lanternes et empêchera toute une population, justement et légitimement indignée, de le siffler quand il mérite de l'être I L. G. LES HEROS BELGES A l'initiative de M. Segers, ministre de la marine, des postes, téléphones et télégraphes, et à l'intervention du ministre des affaires étrangères, le Roi vient do conférer 'a déooration de chevalier de l'ordre de la Couronne fr M. Kreibohra, capitaine du steamer « Kroonland », d© la Red Star Line. On connaît la belle conduite du capitain€ d0 l'équipage de ce navire lors de la catastrophe du t Volturno ». En transmettant à l armement la déooration qui vient d'é-choir à si juste titre au capitaine Kreibohra, lo ministre de la marine lui a réitéré ses vi-ve& félicitations pour le oourage et le dévouement dont l'etat-major et l'équipage du « Kroonland » ont fait preuve dans cette circonstance.Le ministre espère pouvoir, à bref délai, faire parvenir aux autres marins belges qui se sont distingués lors de ce sauvetage, les récompenses qu'il n'a pas manqué de proposer en leur faveur. Bravo, Monsieur U ministre! L'industrie des Couvents )o( PREMIER PRIX D'EXACTITUDE.... Divers confrères et nous-mêmes avons si-. gnailé le livre qui vient de paraître: « L'Industrie et le Commerce des Congrégations en Belgique », par M. Louis Bossaert. Dans la préfiaoe, l'auteur dit pouvoir affir-i mer sans crainte, que, « dans ses grandes lignes, son exposé est resté l'expression exacte • de la vérité ». On a vu déjà par certaines rec- > tifications parues, combien l'affirmation est ■ audacieuse f M. Bossaert assure que les « se-; crets des couvents sont bien gardés ». Veut-. il s'excuser par anticipation de donner des chiffres approximatifs ».... Il lui est arrivé, ajoute-tr-il, de demander des renseignements à un homme paraissant (sic) très au courant de l'industrie des oouvents. Voici sa réponse: Je vous engage à renoncer à votre enquête. • D'abord parce que les difficultés que vous ' rencontrerez sont pour ainsi dire uisurmon-i tables ; puis, parce que tout couvent dont vous . parlerez « vous démentira ». Les démentis, en effet, ne se sont pa3 fait attendre, et plusieurs sont cinglants. Nous en ^ avons déjà donné nous-mêmes — et qui n'ont ; pas été contestés, pour oe qui concerne plu-' sieurs couvents d'Anvers. La « Gazette de ' Liège » en a fait de même pour la région mo- > sane. Et voici que le « Bien Public» s'occupe à son tour de la question. Notre confrère > a profité de son passage à Deynze pour y faire I une petite enquête sur l'Ecole professiexnnelle , et l'Ouvroir des Sœurs Maricolies, cités éga'ie-5 ment dans le livre de M. Bossaert comme entreprise de couvent. ' L'auteur nous saura gré de lui donner des ■ éléments qu'il n'aura su se procurer, en vue - de sa seconde édition... Voici donc oe qu'il résulte des déclaration f . des élèves et parents, corroborés par oeiîee faites à l'établissement même. i Pour oe qui regarde l'Ecole professionnelle [ couture: Les vêtements à réparer et l'étoffe 5 des pièces à confectionner sont apportés pai les élèves et restent leur propriété. Les élèves : suivant oe cours professionnel ont la faculté - de suivre « gratuitement » un cours d'anglais î d'allemand, de français et de dactylographie 1 Voici comment marche l'Ouvroir: y sont _ admises les jeunes filles ayant achevé toute; leurs classes primaires, soit de 12 à 13 ans 5 jusqu'à 22 ou 23 ans. Aoraire: de 7 à 9 h. 3( 3 travail; récréation de 9 h. 80 à 10 h. ; de 1( " à 11 h. 30 travail'. Idem de 1 à 4 h. et d< s 4,30 à 7 h., après le goûter et la récréation - Voilà pour l'été. s L'hiver, les élèves n'arrivent qu'à 7 h. 3( s du matin, et quittent l'établissement à 4 h 3 E'r.es travaillent dono l'été 10 heures et demie ot l'hiver 7 heures, à l'Ouvroir de Deynze; e1 ; les élèves peuvent, en cette dernière saison 2 si elles veulent, emporter du travail poui 1 s'occuper chez elles pendant la soirée. Le prix donné par les établissements com - merciaux, pour lesquels les enfants travail-'ent, est égal à celui des travailleuses poui l compte personnel, de la ville. Il leur est remis « intégralement », à moins de supposer que " 'es dits établissements commerciaux paienl pMis la main-d'œuvre congréganisto que U 3 main-d'œuvre laïque 1 Les parents et les élève* - ajoutent qu'il N'EST RIEN RETENU, n 5 pour 1a surveillance, ni pour le chauffage, n: même pour la coupe des pièces à confection 5 ner, faite gratuitement par la surveillante. Les enfants débutent par un minimum cle ; fr. 0.20 par jour, et, suivant des augmenta 5 tions en rapport avec les progrès réalisés, le sailcire va jusqu'à 2 fr. 50 par jour'. j Voici la moyenne des salaires actuels: Do 13 à 14 ans : de fr. 0.50 à 1 fr. par joui* 3 de 14 à 16 ans : de 1 à 2 fr. par joui*. A par . tir de 16 ans: de 2 fr. à 2 fr. 50 par jour TOUTES FOURNITURES (fil et coton; . PAYEES. Si M. Bexssart veut faire le déplacement nous sommes certains que la révérende supé r rieure, la Sœur Marie-Berthe, lui faci'literï ■ une documentation complète ét scrupuleuse > ment exacte. : Mais voilà, M. Bossaert ne publiera pro-t bablement pas ces chiffres. Us ne sont pas - élans la note de son ouvrage. Voilà une des écoles indirectement calera " niées. La presse libérale en chœur fait éche au livre de M. Bossaert, et, dans un long ar ' tic/le bibliographique, un journal sectaire bru 5 xeldois, écrivait il y a six jours : , t Aux ouvrières, surveillantes, contre-; maîtres gratuits fournis par le personne*! dt couvent, s'ajoutent les ouvriers, demi-ou-I vriers, apprentis et élèves trftvailHant dm pour des salaires dérisoires, sans aucune fixité. " pour des gratifications insignifiantes, or " gratis pro-deo. 1 » Sans leurs écoles, les couvents ne pour-i raient fournir la main-d'œuvre à leurs rabri-; ques. On prend les enfants à l'école gar- • dienne, puis à l'école professionnelle et h l'atelier. L'école les prépare, à partir de l'âge . de trois ans, à !a soumission absolue, à la ré-' signât ion ; elle tes dirige invinciblement vers les seuls métiers que leur réservent les ateliers ' du courent. 1 » Dans beaucoup d'éexales, après la première - communion, le travail commence, au détri-? ment de l'instruction. Dans ces conditions, à 14 ans, les enfants savent à peine lire et écrire; ils restent sous la tutelle du oouvent, qui leur paiera les salaires qui lui oonviendront, sans règle ni contrôle, et qui plus est, ' sans protestation!... » Quand la « Dernière Heure » aura besoin ■ d'un rédacteur, qu'elle fasse appel K M.Bos-i sa^rt. Il a l'écriture de la maison. La taxe sur les cinémas -i )o( Mesures transitoires En co qui concerne l'exécution de la loi du 3 septembre dernier, établissant une taxe sur les spectacles cinématographiques, M. le ministre des finances vient de décider, par mesure transitoire, que les assujettis pourront jusqu'à la fin du mois de janvier 1914 continuer à utiliser les carnets à souche qui ne seraient pas entièrement réguliers ou tio-kots (genre Meurioe, etc.), à la oondition qu'ils soient revêtus au préalable du visa du contrôleur des contributions. Ajoutons qu'aux termes des instructions réglant l'application de la loi précitée, les exploitants de cinémas qui fourniront la preuve qu'ils ne peuvent encaisser journellement qu'une somme donnant ouverture à un droit inférieur au minimum, payé anticipa-tivement et fixé 'par jour de spectacle, seront provisoirement dispensés de la tenue du registre prescrit par la loi pour justifier le montant des recettes servant de base à la perception de la taxe. En outre, les entrepreneurs de cinémas exploités dans des cafés, hôtels, restaurante, théâtres, salles de danse ou de concert, pourront, s'ils le_ jugent plus commode, se dispenser de faire usage de carnets à souches et employer une caisse enregistreuse, à la oondition que celle-ci indique a tout moment le montant total des recettes et qu'il soit délivré un ticket numéroté pour toute somme encaissée. " La cléricalisation " des Ponts et Chaussées L'absurde légende mille foi6 infirmée des statistiques probantes, de la cléricalisation de la magistrature ne suffit plus aux ow ganes de l'opposition. Sans doute le Palais de justice est-il trop accessible au public pour qu'il soit possibl# enoore de faire avaler les sornettes antiolé* ricales à d'autres qu'à des nigauds et des b£* nêts. Quoi qu'il en soit, les journaux en qu&< te de... révélations piquantes sur les actefl du gouvernement délaissent le département de Themis pour se rabattre sur le ministère des travaux publics et plus particulièrement sur l'administration des ponts et chaussée», Ils s'y prennent d'ailleurs aussi mal et aveo la même mauvaise foi que lorsqu'il s'agissaii de a flétrir » le c favoritisme » pratiqué pal? le ministère de la justice. Le seul exemple des pirouettes de la « Gazette de Charleroi » suffit à le montrer. Dans son numéro du 17 décembre, cette feuille disait « qu'un des buts poursuivis par le ministre de l'agriculture et des travaux publics était de cléricaliser le service des ponts et chaussées ». La presse catholique eut i ôt fait ele prouver l'inexactitude voulue des assertions de là « Gazette de Charleroi ». Celle-ci ne s'émutj nullement du démenti qui lui était infligé| elle l'enregistra même et poussa la désinvolture jusqu'à déclarer « que l'intention prêtée à M. le ministre était superflue, pule» qu'il y a belle lurette que l'administration visée EST GANGRENEE DE CLERICALISME jusqu'à la moelle des os i. _ Glissons sur cette image hardie qui dot# d'une carcasse un service publio et arrêtons-nous plutôt à la hardiesse avec laquelle 1^ a Gazette de Charleroi » juge des conviction* des amis politiques qu'elle c reconnaît » avoîf aux ponts et chaussées: Si parfois il se produit dans le rang quelques soubresauts timides, si d'aucuns semblent vouloir faire %des mamours à Mme L#/« bleue et quelquefois même à la Marianne. c'est le plus souvent parce qu'ils convoitent d'autres petits fromages, dont les catholiques ne sont pas les dispensateurs. C'est très flatteur, il faut le reconnaître, pour les libéraux en service aux ponts et ; chaussées. Et il y en a inexmtestablement ; nous n'en i voulons pour preuve que le soin mis par U , presse d'opposition à ne pas dévoiler le# , moyens employés par le ministre pour clérica-liser l'administration sous ses ordres, à ne rien préciser. Et pour cause 1 i Les ponts et chaussées sont si peu c gan* grenés de cléricalisme », qu'il faut par exemple, chercher à la loupe les catholiques dan* l'administration centrale. La « Gazette de Charleroi », à même, dit-elle, de se rensei-. gner à source certaine, ferait œuvre utile et n'encombrerait pas ses oolonnes en publiant la liste des fonctionnaires cléricaux do l'administration centrale des ponts et chaue-, sées. Elle pourrait par la même occasion oon-, fondre (!) M. Helleputte et stigmatiser une bonne rois le favoritisme chonté en usage chez le gouvernement en apprenant au pua blic si M. Lagasse de Locht. directeur général pensionné des ponts et cnaussée3 et bon ' catholique, a été remplacé par un plus « clérical » que lui. Nous nous étonnons encore de voir le a Gazette de Charleroi » s'équiper pour e>etc te donquichottesque aventure. Elle dont les patrons portent le triangle doit cependant savoir que le contraire de ot qu'elle écrit est vrai. Serait-elle candide ou Candide à ce point P Naïve à l'extrême ou ennemie de la vérit4 autant que feu le bon seigneur de Ferney lui-même ? La statistipe mondiale " )o(— L'Office do statistique universelle d'An-verSj auquel préside avec une compétenot particulièrement remarquable M. Frédéric i'eters, nous apporte dans son bulletin du 1 25 novembre dernier quelques chiffres intéressants, puisés à des sources officielles, et qui donnent des vues suggestives sur la situation économique de l'univers. Les travaux do M. Peters embrassent lee données du monde entier, l'Europe, l'Asie, l'Afrique, l'Amérique et l'Océanie; le distingué secrétaire de la chambre de commerce d'Anvers s'occupe spécialement des dettes publiques, de la population des chemins de fer, cfos marines marchandes et du commerce universel. Nous y relevons les intéressantes récapitulations suivantes: La dette publique de l'univers s'élevait à fin 1912 à la somme rondelette de 214 milliards 800 millions environs; élans cette somme. l'Eurone arrive bonne première avec 100 milliards 127 millions ; l'Asie, qui arrive en second lieu, en a à peine 19 milh'ardsr^Il v a un siècle environ — en 1820 — le montant global de la dette publique universelle s'élevait à 36 milliards. On a fait du chemin depuis ! * * * Le monde comptait à la fin de 1912,1 mil- _ liard 700 millions d'âmes, et pour-,a!' & ' ~ aux rêveries des économistes, distiri^' autres, de prendre leur plein vol, noui norems ces chiffres au oomplot. \ Ainsi, l'Asie oomptait 922 millions 795,11ÙN âmes; l'Europe, 484 millions 193,097, soit la "S moitié l'Afrique eu compte 128 millions 907,139; l'Amérique, 187 millions 857,9121 l'Océanie, 57 millions 785,900* Depuis 1910, la population de l'univert s'est accrue d'environ 140 millions d'hommes. Il y a encore de beaux jour» pour la race humaine, comme on le voit. * * # Les chemins de fer étendent leurs mailles d'acier sur im réseau de plus d'un milliard de kilomètres : l'Amérique nous bat de quelques bonnes longueurs ; elle possède 554,523 kilomètres de voies ferrée», alors que l'Europe n'en compte que 357,168. L'Airi-que et l'Océanie vont de pair, l'une aveo 38,882 km. et l'autre avec 38,980 km. L'Asie compte 90,688 km. Malgré leur supériorité numérieme, les voiliers, daîis les marines marchandes, sont fortement distaneîés par les vapeurs au point de vue du tonnage. La marine marchande mondiale compte, en effet, 55,802 voiliers, jaugeant 7 millions 009,903 tonnes, et 47,41o vapeurs, avec 29 millions 031,930 tonnes. * * * Les chiffres du commerce universel sont suggestifs entre tous : les échanges mondiaux s'élèvent à la somme fantastique de 203 milliards 314 millions 788.694 fr., dont 105 milliards 048 millions 539,568 fr. pour les importations, et 98 milliards z66 millions 249,126 pour les exportations. Mis en regard des chiffres de l'année 1911, les chiffres de 1912 donnent un accroissement de lfl milliards 604 millions 95,928 fr. en faveur de 1912. Il n'y a donc pas lieu de désespérer, généralement parlant. Si des orises économiques -■e font jour par ici, elles sont compensées par là dans une large mesure et d'une façon qui, tout en n'étant pas perceptible dans le détail, permet d'envisager avec une esonfiance sereins l'avenir de l'industrie et da commère*. Pedro,

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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