La Métropole

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04 October 1914
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S centimes 21e Année No 277 LA METROPOLE rue des Peig nes, 59 ANVERS EDITION DU MATIN rue des Peignes, 59 ANVERS 5 centimes le lire Dimanche 4 octobre 1014 LA GUERRE j L'attaque contre Anvers Les Allemands repoussés et battus LA BATAILLE DE L'AISNE LA SITUATION Le siège li'Anvers Attaques repoussées L'asfiilÉ amie! Anvers, 3 octobre. — 11 heures 30 soir. -Peux attaques do i'adversaire ont été r< pouvsséêves avec portes sérieuses pour lui. Demain dimanche, l'avant^garde des fcroi pes anglaises sera sur le front. SDR LE FRONT Les Allemands repoussés et batîtrs Vigoureuse attaque belge (De notre envoyé spécial.) La journée se termine pour nous de ] façon La plus heureuse. Dès une heure de l'après-midi, le comba tournait franchement à notre avantage et lx Allemands furent vigoureusement repousse bien au-delà de ln Nèthe à l'Est de Duffel. il en l'ut do même sur le secteur compr: Mitre Boom et Puers. Lierre est occupé pa nos troupes. Nos nutrailleuses ont fauché les lignes er nenties avec intensité leur faisant subir de pertes qui se chiffrent par des centaine d'hommes. La région de Waelhem est inondée. L pont du chemin de fer à Duffel, ainsi que 1 pont du village sur la Nètho ont été détruit par nos pontonniers. I/e feu de l'artillerie allemande ne tir plus — vers 5 heures de l'après-midi — qu de rares coups, alors que toute nos pièce donnent, en plein sur les forces allemand* gui reculent toujours. C'est ' un suocès certain. Chi le doit à l vaHilajjee et à l'intrépidité de notre arme qui a démontré une fois do^ plus aujourd'hi ce que l'on peut attendre d'elle dans les cû constances critiques. Quand je repasse par Contich, de non breux habitants sont déjà rentrés et se réir ita.lle.nt chez eux. Excellente journée qui fait bien augure de l'issue de la bataille engagée et qui s terminera sans aucun doute par l'épuisemen des forces de l'adversaire. leeui des A (emantis en Russie Anvers, 3 octobre. — Communiqué do l'at taché militaire de Russie. Comme suite aux batailles près de Simn et de Agoostovo où s'est particulièremen distinguée la colonne qui opérait le mouve meut tournant, les Allemands sur toute 1 ligne des gouvernements de Souwalky et d Lonya se retirent précipitamment. Les sections qui tentaient d'attaquer^1 forteresse d'Ozo Vedo sont surtout pressée de battre en retraite. Le bombardement n'a pas donné de ré&ul tat ,1e* oasamates bé+onnées n'ont pas mêm été détruites. Dans la Pologne méridionale K alise h et d Petrolcow où so trouvaient les Allemands de puis le commencement de la guerre se son mis à concentrer des forces considérables ve nues d*u front de l'ouest. Ici ont déjà commencé des combats d'avant garde et le brifêant combat de cavalerie qu eu- lieu par l'attaque d'une division de cava lerie à Andreevo et KieHzi où cette diyisioi fonça dans une colonne d'infanterie d l'avant-garde allemande qui prenait l'offen Eiv Oett-o colonne fut coupée en deux et mise ei fuit • nous laissant tous les trains militaires En général, on s'aperçoit que les mouve monts do troupes allemandes se produisen an Russie avec beaucoup de peine et que le; Alterna»1 ' --"inent exclusivement pour lêuri mou m -ie troupes les routes pavées su: lesquelles leur artillerie se meut plus facile ment. Le dossier des responsabilités C'est sur un ordre formel, subit, d'Allemagne, que les"R>R. PP. Bénédictins de Louvair furen envoyés, non prisonniers, mais proté Kés, à l'abbaye allemande do leur ordre de Maria Loocli, qu'Attila avait en estime. Oeî faits prouvent que les sauvetages, comme les destructions, sont la suite d'ordres précis et son pas la fantaisie d'un9 soldatesque ou du QRsard, La tourde la catbâdrale Les Anversois ont. remarqué qu'hier après-midi on a hissé sur plusieurs tours et clochers d'Anvers, notamment sur la cathédrale et sur la tour de Saint-Jacques, à côté du drapeau national, un drapeau blanc et rouge à couleurs disposées transversalement. Ce drapeau est pi'évu par la Conférence de La Haye sur le droit des gens. ^ . TJ indique que le3 monuments sur lesquels il flotte ne servent à aucun but militaire. En ce qui conoerne la cathédrale, la présence de ce drapeau était d'autant plus nécessaire qu'un journal catholique de Rotterdam, le germanophile «Maasbode» avait imprimé le 10 septembre que des mitrailleuses et des appareils de télégraphie sans fil auraient été placés dans la tour de la cathédrale d'Anvers. Son correspondant regrettait vive-mei . qu'un des plus beaux monuments du mond.- fut exposé ainsi à un bombardement. Cette nouvelle avait été immédiatement démentie par les journaux hollandais eux-mêmes.Le «Tijd» par exemple, a écrit: «D est regrettable qu'un journal catholique >- s* soit fait l'écho d'une nouvelle aussi peu fondée. J'ai fait moi-même une enquête à ce i- sujet et io puis affirmer avec la certitude la ptlus absolue que ni mitrailleuses ni apparedls do télégraphie sans fil n'ont été placés dans la tour de La cathédrale. Il n'y a pas un mot ce vre dans toute oette histoire.» Ajoutons que le commandant des troupes allemandes qui assiègent Anvers a fait aux ambassadeurs des Etats-Unis et de l'Espagne à Bruxellles, pour que le gouvernement belge en prenne connaissance, la communication suivante : «Pour autant que les amfccxiîée militaires belges engageront à ne pas se-servir de constructions monumentales^ et en particulier de clochers, à des fins militaires, les troupes assiégeantes sont disposées à épargner ces monu-a méats pendant le bombardement, pour autant qu'il est faisable par l'effet explosif considé-t rable des bombes modernes.» Le dit gouvernement vend du reste la peau de l'ours avant qu'il ne soit abattu, puisqu'il n'est nullement certain à cette heure qu An-ver- soit bombardé. j. «I» laaocag-»- VILLE raVERS iAïisllaiiMi e Ai ^ Le lieutenant général, commandant de la s Position Fortifiée d'Anvers, prie le Bourg. mestre de faire connaître l'avis suivant: •x Les personnes désirant quitter la Position ; Fortifiée d'Anvers peuvent le faire libre-1 ment. Il est bien entendu que pendant toute la durée des opérations du siège, aucune autorisation de rentrer dans la position ne sera - accordée. Le Lieutenant Général Commandant, DEGUISE e Anvers, le 3 octobre 1914. ' Le Bourgmestre, J. DE VOS Laléïisë ~ d'Anvers )0( Un article du "Times,, Le com>iu-1 Reptngton, coililaborateur militaire d-u « Times », consacre son article spécial à la défense d'Anvers. Nous y relevons ' ces passages intéressants : « .Noui comptons, avec confiance, sur l'intrépidité de nos aMiéa Belges et nous sommes persuade» que même si leurs coupoles arinée> et tes ie-uads canons de leurs forts sont ré-3 ùuite en pièces par l'artillerie lourde allemande, la garnison défenara les in ter valiez pouce par pouce, avec la baillie, la baïonnette .'obus et la mine,jusqu'à ce que les secours arrivèrent. o La garnison s'est retirée dans la pre-' miore ligne <l'ouvrages permanents, et sur ( cette iigne toute la jeunesse et l'eutrcplcjité bérigés luttent comme des démons jusqu'au ♦éernier homme pour venger ceux qui sont tombés ©t sauvegarder l'Etat. De nôtre côté rien n'a été négliaé et rien ne sera négligé 1 pour secourir la place fortifiée. » Plus loin le cohociei Repington ajoute : « Cest la mort des Pays-ôas comme Etat :n dépendant, que poursuit l'Alilemagne et si ■\nvers était pris et le vol honteux des Aliéna nds confirmé les Hollandais seront écrasés sous la botte Prussien e. » N^tre empire uni compte 400 mi.ïldons d'âmes et nos vaillants alliés 200 misions : pius eeitfe guerre dur# mieux cela vaut pour nous parea que de jour eu jour nous devenons plus foi^s et que dé jour en jouir la puissance prussienne dônimue. Dette année nous avons un m illien d'hommes, l'an prochain nous en aurons deux millions et mi 1916 nous en aurons treis, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'ennemi accepte nos conditions. » Nous ne serons pas assez sots de conclure une paix qui n9 fera qu'aggraver les armements du passé et qui rendrait la Prusse capable d'agir phis tard dans des conditions p'us favorables à ses armes. » L'Angleterre, la France, la Rirsie et la Belgique Me furent jamais aussi unies dans cette môme idée : l'Allemagne doit être rendu^ impuissante à nous ^aire éu mal. » Les ccmmnaiqnés officiels français LA SITUATION DES ALLIES Attaques allemandes repoussées Légère progression à l'aile droite Défaite allemande en Galicie Paris, 8 octobre. — Communiqué de 15 heures. — -t». notre aile gauche, l'action violante engagée depuis hier continue en particulier, dans la rég.on de Roy e, où nous avons repoussé toutes les attaques, bien que 6ui cette partie, le front de l'ennemi ait été renforcé par de nouveaux prélèvements opérés sur le centre de sa ligne. Au centre, rien à signaler de Reims à l'Argonne. Dans l'Argonne, le I8ine corps allemand (armée du Kronprinz) qui avait essayé d® se glisser par le bois de la Grurie, a été refoule au nord de la route de Varennes-La-Harazée à Vienno-la-Ville. En Woovro et 6ur les hauts de la Meuse, notre progression est toujours lente, mais continue. Les Aïlomands bombardent Le front Sud-Est de la place d'Anvers, sans avoir pu obtenar encore des effets considérables sur Les ouvrages.Ils ont prononcé pîus'eurs attaques d infanterie qui ont été repoussées. L'armée allemande forte de quatre corps d'armée, est é ablie entre la frontière 4e la Prusse orientale et le Niemen. Elle a eu son aile gauche rejetée sur Mariampol et Suwalkî. Au centre, la ville d'Augustovo a été prise par les Russes.. A l'aile droite allemande, la lutte comti-une autour d'Ossovetz (entre Lyck et Bielos-tok)»■ En Galicie, les arrière-gardes autrichiennes reculent en désordre au-dela de la Vieillie.Des oo.lonnes serbes et monténégrines avancent sur Sarajevo. Démenti Le bruit a circulé hier en ville que le gouvernement a quitté Anvers hier. Ce bruit est faux. Le Roi, la Reine, tous les membres du gouvernement à l'exception de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, actueliiemen t en route pour la Belgique, se trouvent en ce moment à Anvers. La Famille Royale et le gouvernement prendront évidemment les décisions que les ntérêts supérieurs du pavs exigent, mais, seulement au moment voulu. Et ce moment est Loin d'être arrivé! Un liête de marque et une forte parole M. Winston Churchill, l'éminent ministre , anglais de La marine, l'homme qui a tant contribué à maintenir et à développer la puissance de 1a flotte de guerre britannique, est < arrivé hier à Anvers accompagné d'un bril- : lant état-major d'officiers. M. Winston Churchill a eu de longues entrevues avec sir Francis Viilliers, ambassa-desseuir britannique en Belgique, avec le commandant de la position fortifiée d'Anvers et les membres du gouvernentent. On nous rapporte que M. Winston Churchill aurait dit: Les Alliés tiennent Anvecs. Ils le garderont I Le Kursaahrefuge Londres, 2 octobre. — Miss Maunder, . acoompa,gné d'un petit groupe de femmes, est partie pour Ostiende afin de préparer au Kursaal une asile pour les réfugiés belges. Le but de ce projot est d'empêcher la nécessité pour les réfugiés de quitter ( leur patrie. Des lits et de l'argent sont j demandés. .(Reuter'i Tel. Oo.) ( Les devoirs des civil Une dépêche de Wl. Bsrryer Par dépêche du 30 septembre, parvenue 1er octobre au bourgmestre d'Anvers, le go verneur de la province a prié les bourgm< très de faire afficher lia circulaire ci-dessoi qui lui a été adressée par ie ministre de lJi tôrieur : Monsieur le gouverneur, Confirmant ma circulaire du 4 août 1914 mes instructions postérieures, j'ai l'bonne communales les principes suivau s dont ed( de vous prier de rappeler aux adr.iinistratioi ne doivent en aucun oas se départir : A. — RAPPORT ENTRE LES AUT0R1TI CIVILES ET L'AUTORITE MILITAI F BELGE. Les autorités civiles et les personnes étra gères à l'armée ne peuvent s'immiscer aucune manière dans les opérations miiitaii par la voie de conseils, de discussion ou protestations. Les observations qu'elles croiraient av< à formuler devront être adressées au min. tre de l'intérieur. B. — RAPPORTS ENTRE LES AUTOF TES CIVILES ET L'AUTORITE iVilL TAIRE ENNEMIE. I. — Réquisitions de vivres, etc. Les habitants ne peuvent se refuser à d réquisitions de vivres, fourrages, etc. ; nu ces réquisitions doivent être en rapport av les ressources d© la localité. Les autorités communales serviront auta. que possible d'intermédiaire pour ces réqi sitions et s'efforceront de Les répartir équit blement. Rien ne peut être réquisitionné sans qu'i reçu en soit donné ou le prix payé bomptar Au reste, l'occupant a l'obligation d'ass rer la vie des populations des territoires qu occupe. II. — Travaux militaires. Les autorités militaires étrangères ne pe vent forcer les habitants à partioiper a-opérations militaires, à creuser des tra ohées, à fabriquer des armes ou des mua tions, à aider à leur transport, ou à coopér d'une manière quelconque à la guerre dirig contre leur pays. (Convention de La Haye 1907, signée par l'empire allemand.) III. — Renseignements sur l'armée bel? L'année ennemie n'a pas le droit de fore les autorités ou les habitants à donner d renseignements sur l'armée belge, sur la pr sence de troupes belges sur le territoire de commune ou des communes voisines, sur s manœuvres, positions et opérations ni s 1Jexistence ou l'état des travaux d'art. (Ce vention de La Haye de 1907 signée par l'en pire allemand.) Il e6t interdit aux autorités et habitai] ie donner aucune information rie ce genre. Toute contravention est sévèrement pun par le code pénal belge. De plus elle expose lo contrevenant à rigueur des autorités étrangères, les rensi gnemertts donnés pouvant êt*-e aisément i contradiction avec les opérations poursuivi simuiltanéraet par 1 'armée belr \ C. — DEVOIRS DES POPULATIONS CIVILES. Enfin, il est encore rappelé que les liai tants n appai-tenant pas à l'armée doive abstenir soigneusement de tout acte d'hc tilité contre Les troupes étrangères. Les instructions qui précèdent sont co formes au principe que l'empire allemand ;oujours dédlaré reconnaître. Tous les bons 'citoyens sont invités à s'' inspirer et à en réclamer le respect av caLme et fermeté. Ils se* renseigneront po les cas non prévus auprès des autorités cos munales. Le minstre de l'intérieur, PAUL BERRYER. Pour la prise d'un drapsa Gabriel D., dont deux frères sont volontaires, l'un grenadier, l'autre lignard 6.- De vrienden van den Hert-Waereghem 7.'. fr. 12.Î " Ligue du Souvenir, On nous écrit : J'applaudis de tout ccei i votre initiative de former une « Ligue c souvenir •. Je vous prie de m'inscrire dès à préseï jomme mtsnibre. C'est surtout à ceux q a'ont pas Bouifert de la guerre et qui — te es Anvereois — n'en souffriront probabi lient pas, que doivent s'adresser les effor ie la Ligue. Craignons que pour des raisons d'if.itéré purement matériels — et peu patriotiques -es commerçants d'Anvers, qui n'auront co 3 u des hoireurs de la guerre que le bruit c pielques bombes, ne puissent pas se souv lir ; craignons que ceux-là oublient et pa lonneut à nos ennemis les tortures infligé 1 des frères Belges ; craignons que ceux--emonoeait à La guerre économique sous 1e pr iexte que « les affaires vont avont tout » rai gnons les esprits mercantiles qui vous d ;ent (je l'ai personnellement entendu), 0 vo m parlez à votre aise, vous qui n'êtes pi lans les affaires, mais que deviendra noti x>m.merce, si nous ne tj-aitons pïus avec 1 Allemands ? » ; craignons la lente infiilitr. >ion des Allemands après la guerre sous xmvert d'un pardon trop généreux ; 1 oyons pas < poires » une deuxième fois. Reçu pour la Ligue du souvenir VI Soulié 6.- VI. Arnold 3.- VI. Chenu 10.- VI. H alleux 2.- )ons divers, timbres, etc. 8.5 «OSJOOSCC-CB- L-a "Métropole,, en Scandinavi Les personnes qui désireraient envoy« m Scandinavie « La MétropoiG », contenar e rapport des atrocités traduit en langi lanoise ueuvent s'en orocurer à nos guichet s La 1er du Kcrd et la t prochaine grande bataille s- 6, —)0( — E Qu'est ce que la Mer du Nord ? ^ — Les bancs de sable. — ur * L'empire des mers La mer du Nord est éminemment dési-pour servir de théâtre pour une ba-:E caille navale, dit une autorité anglaise M. Erskine Cbilders, qui, au point de vue n- stratégique et historique est considéré à mi juste titre comme une autorité indiscuta-** oie. Quand on considère la mer du Nord, •. dit-il, au point de vue stratégique, l'at-tention s'arrête tout de suite sur Un endroit dans le Grand Belt, qui sépare le Seeland de l'île voisine Fyen, située à j1 l'Ouest. Sur une carte à grande échelle on peut voir, un peu au Nord de la partie la plus étroite du Belt, entre l'île Omo er le Nord de Langeland, le «Wraakbank» qui rend impossible au:, navires de grand lls tuant d'eau, le passage du détroit, puis-60 que il n'y a, sur une largeur d'environ at 9 kilomètres, qu'une prcf°n^eur 22 u. pieds d'eau. Des deux rives du Belt des-cend un courant qui forme deux chenaux navigables, larges l'un de 800 mètres en-in vire - et l'autre de 1500. En temps de paix la navigation est ren-P* due possible par le phare d'Omo, un des plus beaux du monde entier, et plusieurs autres phares situés dans les environs. ^ A huit railles au Nord, là où le Bek ls s'élargit, se trouve un passage étroit, lar-n- ge d'un mille environ, entre Sprogô et les li- récifs de Halskov, appelé les Ô3t-Renden; er plus difficile, et rarement emprunté par é? les navires. ^ Ce détroit, avec ses quatre issues difficiles, constitue le seul passage naturel ^ entre les deux mers méridionales, que des gp navires de guerre puissent emprunter. Les deux autres passages vers la partie Ta septentrionale de la Baltique, le Sud et e- le petit Belt, qui ressemble À un fleuve, it sont trop peu profonds — çà et là 23 n_ piedô — et pour les puissances en guerre n* il est impossible, en vue d'opérations militaires, de faire usage du Grand Belt ou d'autres passages, sans violer la neutra-lité du Danemark. Mais l'Allemagne ne verrait là aucune la entrave! Elle dispose dans le canal Elbe-si- Kiel, achevé récemment d'une clef arti-1r ficielle pour s'ouvrir le terrain d'opéra-es tions. Du reste si elle veut attaquer elle peut ouvrir le Fehmern Belt, et se procurer un accès au Grand Belt par le Sud, qui, grâce aux mines et aux sous-marins, . serait extrêmement dangereux pour une flotte ennemie. La mer Baltique est donc à proprement parler un grand port de refuge pour les n_ Allemands et un terrain d'attaque contre a les Russes. Il faut à peine faire ressortir que l'ef-m fort principal de l'Anglclrerre doit être de couper d'une façon ou d'une autre, le xr canal de Kiel, véritable artère de la n" flotte. Revenons à la mer du Nord. C'est une petite mer, quand on considère que la tactique maritime moderne, repose sur la télégraphie sans fil, les torpilleurs filant - 30 nœuds, les hydroplanes faisant 50 nœuds et de cuirassés qui filent 20 nœuds. De l'<(Humber» à Heligoland la mer du :vîord mesure 275 milles marins, 365 de la Tyne à la Skaw, 305 d'Aberdeen à la Naz< t 200 des îles Shetland à Bergen, le pas-|jj >age le plus large dans le Nord. [j Les passages entre les Shetland, les île? Orkney et l'Ecosse, ont peu de signification au point de vue maritime. Ainsi h Skagerrak mesure soixante milles à s?. ~ plus grande largeur Nord-Ouest et la passe de Douvres en mesure vingt- à se »- plus grande largeur Sud-Ouest. Si l'une des flottes essaye d'éviter um bataille, alors que toutes deux ont un< vitesse égale, la flotte qui fuit pourra difficilement réussir à éviter la bataille un< nouvelle fois par temps clair si elle ne va f point chercher un refuge. La mer du Nord est en général peu profonde. Plus de la moitié certainement — u surtout au Sud — mesure moins de qua u rante brasses et la grande partie de cett< surface, on particulier au Sud et à l'Est u mesure moins de vingt brasses. A l'Est et i- à l'Ouest de la ligne droite, tirée entre js Wash et Texel, l'eau est profonde d'à -- peine dix-sept brasses, et à l'intérieur di système complexe d'une vingtaine de rou-t tes destinées au trafic en temps de paix. ^ s'étendent, le long de la côte ot sur de grandes distances, de3 bancs longs et dan-!e gereux, limitant ainsi le front de combat ?_ et augmentant en proportion le danger r- des mines sous-marines. C'est probable-ment près d'un do ces bancs sur la coie ^ d'Aldboroug Rif, que l'<(Amphion» fut détruit par une de ces terribles armes. ^ De ces environs dans la direction du j" Sud, le long de l'embouchure de la Tami-^ 3e jusqu'aux Goochvins, la côte anglaise ■e est protégée par ces bancs dangereux, •s tandis que sur le littoral belge, français i- et. hollandais, il y a un véritable labi-!e rynthe do ba-ncs de sable qui entravent 'a e naviga-;on jusqu'à trente milles du bateau-phare «Noordhinder.» Sans l'aide d'un cordon étendu de bateaux-phares internationaux, placés tout autour du «sac» au Sud, jusqu'au détroit de Dou- , vres, et c!e là, clans la direction du Nord jusque Texel, et à l'Est jusqu'à l'Elbe, la navigation, surtout par temps*bru- | meux, est dangereuse et les éventualités, _ par temps de guerre, incalculables. Car les bancs de sable, à l'exception 1 _ d'une courte interruption sur la côte occi-_ dentale hollandaise, s'étendent de Texel, 5 autour d'Héligoland, à mi-chemin jusqu'au cap Skagen ot forment un vérita-" ble muf de sable, auquel viennent encore s'ajouter les îles Walden en Frise méridionale et orientale. Une grande partie des passes, pour la plupart étroites et dangereuses, coupent ce mur. Il n'y en a pi que deux cependant qui soient intéres-u santés : à savoir les deux passages hollan-,r dais vers le Zuiderzee, près de Texel et ,t Terschelling, et quatre embouchures de ^ e fleuves allemands: l-'Ems, le Jade, le, >. _\Veser et l'Elbe : ces trois dernières n'enj n".i"T,niw»i.'afflaa forment réellement, au point de vue de la j navigation, qu'un seul, avec une embou- 1 chure large de 20 milles. Derrière se trouvent Hambourg et Brème, deux des plus grandes villes mondiales, et Wilhelmsha- s fen, le dépôt de la marine allemande. C'est là une position défensive très forte pour la flotte et pour le trafic commercial, avec comme base HéligolancI, qui J est protégé par les forts et peut être con- ( sidéré comme une sentinelle avancée. A j une distance de quinze milles s'étendent J des bancs de sable, entre lesquels courent 1 trois chenaux .qui peuvent être facilement t fermés par des mines. Ces passes séparent s la flotte ennemie de son objectif : Wil-helmshafen. Les autres ports sont situés J à grande distance : Bremerhafen, à envi- j ron 25 milles de la mer, Brème à 60 mil- , les, l'entrée du Canal, à 35 et Hambourg à 70 milles. i Quoiqu'une flotte allemande, puisse se 1 déplacer dans le canal de Kiel, elle ne ' peut se mouvoir entre Wilhelmshafen et 1 l'Elbe, sans prendre la mer et sans combattre sous la protection d'Héligoland ( avec une flotte ennemie qui se trouve- j rait là. Si l'Allemagne refuse un combat déci- < sif en pleine mer avec sa flotte de haute 1 mer, ce qui semble assez probable, l'Aile- 1 magne aurait plus de liberté d'agir dans l'Elbe ou dans la Baltique, que si elle était embouteillée dans Wilhelmshafen. Un autre point qui mérite l'attention, ( c'est que toute la surface des bas-fonds,' < constitue une base d'opération pour les ; contre-torpilleurs et sou.-,-marins, qui nous feront sans doute assister encore à des prouesses d'habileté maritime. Une troisième supposition c'est que l'An- ; gleterre fasse débarquer une force militaire sur la côte de Hanovre ; cela équivaudrait à la suprématie définitive des j mers. 1 Mais, à ce poimt de vue rien ne peut ] être entrepris avant que la flotte allemande de haute mer ne soit défaite ou ; enfermée dans un port, sans aucune chan- J ce de pouvoir s'en échapper. ] Où l'Ailemagne excelle 1 Il est une branche de l'art de la guerre . où l'armée allemande excelle. C'est son j système d'espionnage. Il n'était pas une bourgade française qui n'eût son informateur payé, attendant à son poste pour montrer aux envahisseurs le meilleur chemin conduisant à , la prochaine localité, pour indiquer un < gué, révéler la cachette où l'on trouverait < 'es recettes de l'octroi... Souvent tout 1c- 1 rôle de ces espions s'est borné à signaler à un officier l'endroit où son fourrier trou- J verait le poulet le plus tendre du bourg pour son déjeuner. Et pour ces services bien minimes, l'étàt-major allemand a 1 risqué la vie de milliers de ses compatrio- 1 tes. Mais bien que des centaines aient été fusillés, il en reste encore des légions. L'autre jour, sur la route détrempée ' conduisant à Chàlons, j'ai vu, dit un cor- J respcudant du Daily Mail, un petit grou- ' pe caractéristique. Deux gendarmes à j bicyclebie, carabines et revolvers chargés, , s'avançaient derrière deux hommes en- < chaînés l'un à l'autre par les poignets, et 1 patoaugeant dans les flaques d'eau. L'un portait une blouse de toile bleue : c'est S leur travestissement favori; il est facile 1 de se le procurer et s'accommode de toutes sortes d'alibis. L'autre portait l'uniforme ( français, mais sans ceinturon. Sa tête a , dû le trahir : c'était le type de l'ïïolstei- c nols blond. i Quand l'armée allemande bat en retrai- i te, il est probable que les officiers dét-a- 5 chent quelques hommes qui savent bien le français (il y a tant d'Allemands auxquels les maisons françaises ont impru- 1 demment donné un emploi que ce choix : doit être aisé) et ils les laissent en arriè- ] re, revêtus de vêtements civils, pour at- < tendre l'arrivée des Français. Ensuite 1 ces espions doivenit rapporter des rensei- t gnements aux troupes allemandes. Et ces 1 deux-là étaient vraisemblablement des 1 soldats allemands qui avaient été chargés J de cette mission dangereuse. «Dans la seule ville de Reims, on au- ( rait découvert 600 espions.» L'industrie , du Champagne employait naturellement c un grand nombre d'Allemands, ©t près- 1 lue tous les espions arrêtés avaient vécu 1 lans la région. 1 Les Allemands recourent à de très ingénieux stratagèmes pour contrôler le tir ^ de leur artillerie. L'un d'eux, décrit par c un officier de chasseurs à cheval, consiste s à envoyer des patrouilles de uhlans, qui s s'avancent jusqu'à être en contact immé- 1 Jiat avec les position o ennemies. Alors ils ( grimpent dans les clochers des églises, en c arrosent la charpente de pétrole et y met- J t>ent le feu. Le clocher brûle lentement de (a mut en bas, comme une gigantesque tor-îhe qui sert de point de repère aux artilleurs. f Une autre méthode consiste à avoir des '■ îspiens déguisés en bergers, C|ui se dépla- J,' îent avec leurs troupeaux de moutons à 'arrière des lignes françaises. Ces espions ^ iécouvrent les positions cachées des bat- ->eries françaises,, qui sont ordinairement d >ous le couvert d'un bois. Alors ils con- ( iuisent leurs moutons juste en arrière de d ;ettc position. Un aéroplane allemand } irrive, voit le troupeau, alors qu'il n'au- L :ait pu apercevoir les canons cachés, et jeut ainsi, par clc signaux, indiquer aux jatberies allemandes le point à atteindre. a Un grand nombre de bergers-espions d mj été fusillés. Leur persistance à choisir p in pâturage toujours sur les derrières d l'une même batterie avait éveillé les soup- ^ ?ons. j, r s L'aide canadienne = —. n f, La province de Qirêbfic donne ê 125,00 D francs ? ' a o Ottawa, 8 octobre. — La province de Que- n >ec a contribué pour 6,000 livres sterling n 125.000 f*!»***} h l'juasistanoe belge. XReuter's Tel. Cy.) 3e que sont les cosaques On en parle beaucoup en ce moment. Qua ont-ils exactement? Le nom de Kozak's leur a été donné par ?s Polonais à cause de l'étonnante agilité .vec laquelle ils pénétraient dans les lieux es plus difficiles. aKoza» veut dire chèrre u polonais. Il y avait deux grands clans dé siozak's: ceux de l'Ukraine et ceux du Don. /histoire des cosaques d'Ukraine est la plia noienne et la plus importante. Leur existence date du commencement du quatorzième ièole, quand les proscrits, les coureurs d'ar ■entures et les vagabonds de toute La Polo-fne prirent l'habitude de se réfugier dans W ud-est du palatinat de Podolie et dans l'Ukraine (bassins du Dnieper, Dniestr et Sluez, ailes de Kiew, Bar, Czerka.sy, Yampol, 3raokw, Human et Lubny). Petit à petit, ls fondèrent une colonie militaire considérable, autonome, gouvernée par un alietman» âvant du produit d'agressions années dan# es pays limitrophes. Le roi do Pologne, Sigismond 1er, voulant aire cesser ces brigandages d'un côté, et de 'autre désirant utiliser leurs qualités militaires et .assagir cet élément turbulent, ao-XHxla aux Kosak's quelques privilèges et k« îhargea en échange de la surveillance de 'Ukraine, située à l'extrême limite de sea xx3session6, oontre les invasions assez fré-juentes de Tatares ou de Turcs. Mais le# «saques, incorrigibles, se trouvaient en état >ermane.nt de rébellion, sous des hetmaus 5omme Podkowa, Nalevaïko ou le grand B0I1-lan Chmielnicki, fils d'un gentilhomme, qui •assembla une armée de 200,000 hommes et int longtemps tête aux armées polonaises. \u début du dix-huitième siècle, l'influence *usse ayant grandi, les cosaques se soumirent 1 1a Russie. Le plus célèbre de leurs hetmanp ut alors le fameux Mazeppa, qui a joué un •ôle pendant l'invasion de la Pologne et de la Russie par les armées du roi de Suède, Char-es XII. Le hetman trahit la cause russo-jolonaise pour se mettre au service de C'har-es XII, dont, il escomptait la victoire, car 1 caressait l'idée de devenir roi d'Ukraine. Hais Charles XII, ayant été bat lu en 1709 1 Poltawa, Mazeppa s'enfuit en Turquie et ,'y empoisonna. Enfin, après une der:> ère •é vol te contre la Russie en 1775, les nrivi-èges des cosaques furent abolis par l'impératrice Catherine II, et, assimilés en grand* >artie aux Russe", aujourd'hui les cosaqnee l'Ukraine, ou Petite-Russie, er^rartiennent l l'histoire. Leur iciiome est très uoux, nu-russèj mi-x>lonais; 11s possèdent leur littérature, leurs ournaux ; leurs troupes theâtraies ion t. ré-juaerement des toumeee clans l'empire, ouant leurs pteces nauonaiet, en mangue >eute-russieiin-e. Dans la Uaiicie onenuue, ,-onquise recemment par les troupes russes, 1 y a environ un miïLon d Usici aniiens. Les Ixosak s d'Ukraine eta^ent purs ôlaves, >aiulJi que les Kosak s actuels, qui avancent rem nous avec la grande-année russe, tout en ïtant et'origine russe, sont piui^o ivirgli^es Iva-.moutis que ùiaves, et cela à iorce de xwitact perpetuel avec 1 arace tartare, a qui ls ont conquis leurs terres. Leurs poimueu «9 saillantes, leurs yeux obliques et leur nez >resentent, à cet égard, un caquet ethnique irréfutable. Les colonies militaires de Kozak's du Don La plus importante), d'Ouiai, d'Orembourg, l'Astrakhan, de 'lerck, de ivouban et ue Jaghestan ont, été fondées des mêmes éléments que les Kozak's d Ukraine, mais de >rovenance russe exclusivement et un siècle >lus tard que ceux d'Ukraine. J^eur langue itait toujours la langue russe, mais, eumt noms cultives que les Ukrainiens, ils n'ont >resque pas d'histoire. Depuis un siècle, eurs régiments stationnent de tous 1-es ôtes de l'empire, formant meane un régi-nent de la garde, nommé «atamanski®, à Rétrograde ; ils prennent part à toutes les juerres et sèment la terteur par la rigueur ie leuns procédés. Les Kozak's ont conservé leurs privilège* à vils et leur organisation militaire spéciale: >t tandis que chaque sujet russe est enregistre uivant son origine sociale comme: paysan, >ourgeois, citadin on nobie, on lit dans leur ivret d'identité: origine: kôzak. Ainsi iJa ont tous égaux, n'ayant pas de castes. Ils forment la cavalerie la plus égère qui ixiste dans les armées modernes, d'une ra-ndiité de manœuvre déconcertante et d'une kgiliîé sans comparaison ; 011 ne les emploie amais pour enarger en unités compactes, omino la cavalerie reguuere, mais umque-acnt pour les reconnaissanc.es et pour har-eler con t in u elle me n t l'ennemi, à qui il est mpossible de s'en débarrasser, les Kozak'e .tant insaisissables, apparaissant ou dispa-aissant avec une vitesse qui ne peut pas être égalée. Les trois quarts des recrues de Lf avalei'ie réguhére ne savent point monter à heval, tandis que chaque Kozak arrive au egunent avec son propre cheval, qu'il monte éjà depi-is trois ans, duraut son instruction -reparatoire, avec sa selle et son liarnaclie-neut, et c'est le fait principal de leur supo-iorité de cavaliei1. Leurs chevaux sont de race tartare, vivant resqus toujours en plein air, p.-tits, laids, .'une sobriété et d'une résistance inouïes, elles et harnachés d'une façon spéciale, lais» amt l'estomac Libre, ce qui leur permet de sa .001 mr do l'herbe tix>uvée en route et de ontinuer à porter leur cavalier; ils sont apables d'abattre jusqu'à 100 kilomètres pai >ur ot continuer de marcher, alors que les emi-sang de nos cavaliers ne peuvent plu? vancer. Pour trotter à l'a cosaque, on quitte le and de la selle, ou so penche en avant, de-out sur les genoux, en s'appuyant sur de* triers solides, réunis par nne sous-ventrière, >rmant un plancher mouvant; deux coussin a n peau noire composent la salle, maintenue vec un surfaix, qui les comprime i u fond dti iègo. Leur armement se compose d'un sabre, 'une lance ou d'une carabine. La tnagaïka» le fouet court) no quitte jamais la mail 'un Kozak, car c'est la seule cavalerie qui, o tout temps, a ignoré l'usage des éperons; y a seulement six ans que l'empereur a ncordé à leurs officiers la faveur de porter « éperons. Leur service commence à dix-neuf ans et, près trois ans d'instruction préparatoire ans leur pays, ils partent, montés et équi-és, pour faire quatre ans de servioe actif ans un do leurs régiments stationné le plus >uvent dans l'ouest de l'empire, ensuite ik ynt cinq ans dans un régiment de deuxième an dans leur pays, puis trois ans dans un Sgiment de troisième ban (convoqués troi» u quatre fois par an pour les pe'.riodes d'in-"ruotion), et, au bout de quinze ans de ser-ice, passent dans la réserve pour cinq ana acore. Chaque clan de Kozak's a son chof, catalan», nommé par l'empereur. Les Kozak'i >rment 300 escadrons (sotnias), pouvant tre portés à 900. et 20 batteries à cheval, ouvant être douolées; en temps de paix il a 35,000 cosaques de service actif, mai» stuellement l'empereur dispose do 400,000 »aques, ceux de Sibérie, d'Oussouri, d'A« tour et de Transbaïkalie non oompris, comte éléments stationnés en Russie asiatique. Baron DE LOUBITCH, ancien capitaine de dragons ru6&e«.

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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