La Métropole

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s.n. 1914, 01 August. La Métropole. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nk8c/
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LA MÉTROPOLE 121e Année ' No 212 abonnements le numéro Journal quotidien du matin le numéro Urae. UptfflCr^'u,:,?ortl,,^'ïo' S" Î5j.' ************ "»«■' s™ ' Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin H » 2 00 n> i £■ Réclames la Ugne, » I 50 La Ville ld. » 5 00 trou mou gr ToiIS lp«î înitr«t 59,ruedes Peignes, Anvers !e dimanche Faits divers corps ld. » 8 00 Emissions Prli & convenir On rabonn* i toos les bureaux de poste et lu facteur». ^ J ^ ' 4/ Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- ETRANGER. le port en sus: d3 4 à 10 Administration: » 3519 de 10à 16 vers- ® bru>ŒÎLLES 8, ^place des Martyrs. PÏÏLJÏ. o^u0Z^<j8mPtoïreac* 9UI COTIMES pages Rédaction : Téléohone 617 I Pa9es CENTIMES £ Eondbes : Samedi 1er août 1914 DU CALME, DE LA DIGNITÉ ! événements de la politique extérieure restent graves. La journée d'hier, rommencée dans l'espoir apporté par [annonce que Vienne et St-Pétersbourg paient recommencé de «causer», s'est terminée par une avalanche de mauvaises nouvelles: la Russie continuait sa mobilisation, l'Empereur d'Allemagne avait décrété l'état de guerre, la France se préparait à suivra cet exemple, l'Angleterre prenait les précautions les plus graves; sa flotte croisait, tous feux éteints, dans la mer du Nord, les phares étaient occultés, le port de Douvres était fermé au trafic maritime, déjà des navires allemands retournaient à Anvers. £tde tous les côtés le sol de l'Europe se hérissait de canons et de baïonnettes. Cependant, répétons-le, tout espoir de p3ix n'est pas perdu. Toutes les grandes puissances prennent les précautions qui simpôsent. Elles ne veulent pas être pri-ses au dépourvu. Mais cela ne veut, pas dire qu'elles n'examinent pas les moyens propres à revenir à un état de choses normal. Elles causeront les armes à la main, toilà tout, mais elles causeront quand nifrne, et rien n'indique encore que la voix du canon doive remplacer bientôt c*!le des diplomates. La situation actuelle, cette situation de paix armée portée à son paroxysme qui est («lie des puissances européennes, exerce évidemment une déplorable influence sur la vie économique internationale. Les vivres constituant un appoint ^portant en cas de conflit, et l'argent tant, comme chacun sait, le nerf de la guerre, il e3t naturel que les transactions commerciales soient perturbées et que^ les burses se ferment. Il faut considérer cela, provisoirement, comme un mal nécessaire, et se tirer d'affaire le mieux pos-lible. , C'est ce que le haut commerce et la banque ont très bien compris. Nos commerçants, nos banquiers, sans distinction de ration alités ou d'opinions, ont donné, nous le savons,, dans ces difficiles conjonctures, un admirable exemple de solidarité professionnelle. Devant le danger commun, ils ont oublie leurs soucis personnels, pour faciliter dans une très hrge mesure, à ceux , de leurs collègues que des événements qu'on ne pouvait prévoir il y a huit jours à peine avaient mis dans une situation injuste, la liquidation de leur position. Cela s'est fait très simplement, très rapidement, très calmement aussi, avec une loyauté qui mérite d'etre /apportée à cette place. C'était hier le 31 juillet, jour d échéance. Personne ne dira le nombre de renouvellements qui ont été conclus sans phrases, d'une façon quasi-tacite, le nombre de fois où le créditeur a dit au débiteur de bonne foL frapp • par 'a crise imprévu; «N'en parlons plus. Remettons cela i d<'s jours meilleurs 1» Et cela est très beau. Dans le petit public, malheureusement, il n'en a pas été de même. Les esprits y sont très surexcites, et il le sont parce-qu'il s'est formé chez nous un veritable parti d'alarmistes composé principalement d'étrangers qui cherchent à exploiter commercialement, à leur profit P^r" sonne 1. la crise dont tout le monde, hors tux-mêmes, pâtit. C'est à cette cause qu'il faut attribuer I en/» sur la Banque Nationale qui s est produit hier dans plusieurs villes de la [Belgique, à Bruxelles, à Anvers, a Liège, à ia Louvière, etc. Dans toutes ces villes, des milliers de personne»? se sont precipi-j tees sur les guichets de la banque pour y i obtenir fie l'argent monnayé. Pourquoi ? Aucun homme sensé ne peut le comprendre. La Banque Nationale a obtenu le privilège d'émettre pour une certaine^ somme des coupures de 20, 50, 100, 500 et 100C francs, à la condition qu'elle possède dans ses coffres une contre-partie suffisante de ces papiers. . Cette contre-partie, elle la possédé, soit en rn^tal -monnayé, soit en lingots. Il s'ensuit, ou n'y comprenons plus rien, la guerre éclatant ou n éclatant pas qu'un billet de Vingt francs vaut et vaudra trrtjours vingt francs, puisque sa contre-partie se trouve dans les coiire-delà Banque Nationale, qui sont a 1 abri le la bombe et dont le contenu serait d'ailleurs immédiatement transporte en tas de danger à Anvers, réduit national. Et si la Banque émet du papier, c est tout simplement pour éviter l'usure -qui lui coûte cher ! - de l'argent mon-nayé qui circule, et qu'elle remplace a bon escient par du papier, qui ne coûte "a quoi aboutira donc le run des timorés sur les guichets de la Banque? A îor-cer la Banque à monnayer des lingots d'or. Elle a déjà lancé pour vingt millions d'or sur le marché, et elle est prête à renouveler cette opération autant de fois qu'il sera nécessaire. lies braves gens qui passent donc de longues heures à la porte des banques et s'encombrent d'écus dont ils n ont que faire, sont donc bien naïfs. Mais les requins qui les incitent a cette panique ne le sont pas, eux. Profitant de la crise qu'ils ont créée eux-memes, ils se présentent aux bons gogos et ceux-ci, désespérant de pénétrer dans le temple e la monnaie, échangent bénévolement des billets qui valent vingt francs contre dix sept, quinze et même douze francs, ne songeant pas que, quand la crise sera passée, (que ce soit aujourd nui ou l€ mois prochain), lesdits requins juron* fait, sans travailler, d'immenses beneii- Le malheur, c'est que cette panique s'étend. Hier déjà à Anvers, dans des magasins, des restaurants, des cafés> 011 refusait en payement les billets de banque, ce qui crée évidemment au commerce des difficultés dont il se passerait fort bien ! . LL II y a deux moyens de conjurer cette sotte crise. Le premier, et le meilleur, c'est que chacun s'efforce d'éclairer son voisin sur le rôle de la monnaie de papier. Le second, c'est que la Banque Nationale rassure le public, non pas seulement par des communiqués, mais aussi par des actes, H faut qu'elle multiplie les échanges. qu'elle munisse largement de numéraire tous les agents du trésor, les perceptions postales, les guichets des gares. On évitera de cette façon des faits déplorables tels que ceux qui se sont passés hier à la gare du Nord de Bruxelles où les employés, refusant les billets à l'échange ont favorisé le scandaleux commerce des requins de la panique. Si ces mesures sont prises, en quarante-huit heures le calme sera revenu, les billets reparaîtront et les écus reviendront tout naturellement aux guichets de la Banque Nationale. Mais qu'on se hâte, car la foule affolée ne raisonne pas ! De toute façon, le devoir de tous les Belges qui savent est plus impérieux que jamais. Quels que soient les événements de l'extérieur, sûrs comme ils le sont que nous sommes bien défendus, ils donneront plus que jamais l'exemple du calme, de la dignité,'et contribueront ainsi à la cause de la paix. Le pays a accueilli avec une sérénité magnifique les graves mesures que la situation européenne a imposées au gouvernement.Il serait déplorable que, par un affolement irréfléchi, il gâtât l'excellente impression que cette attitude a produit à l'étranger. Quercus. L'A Autualité Encore un jour u'est sans doute avec un certain M- étonnement que les lecteurs de journaux ouvrant le matin leur feuille prtiierée, n'y trouvent pas encore la nouvelle de l'ultimatum russe à l'Autriche-Hongrie. Mais c'est un fait que jusqu'à présent, tout au moins jusqu'au moment où nous écrivons ces lignes cet ultimatum ne s'est pas encore produit. On gagne donc encore un jour pour las efforts en faveur de la paix et incontestablement ce gain est énorme. Certes nous ne voulons pas faire preuve ici d'un optimisme exagéré et que rien ne motiverait du reste, mais d'un autre côté il faut reconnaître que la panique qui s'est produite un peu partout au moment de la première alerte était vraiment insensée et qu'elle dépassait dans ses effets de beaucoup tout ce qui pouvait se justifier dans cette matière. Il y a un fait incontestablement acquis : c.est que toutes les puissances veulent la paix et l'Allemagne en tout premier lieu. Les journaux français le constatent aujourd'hui avec une visible satisfaction. Voici par exemple ce qu'écrit le « Petit Parisien », dont M. Pichon l'ancien ministre des affaires étrangères est directeur : « 11 est un autre élément qui aatori.se à ne pas désespérer. L'Allemagne si elle s'est enfermée dans un mutisme incompréhensible n'a pas encore fait à cette heure un geste belliqueux : elle n'a pas dit un mot irréparable. Elle a pris des précautions comme toutes les nations mais e^le a laissé passer le temps et le temps écoulé a pu servir ses adversaires. Aurait-elle permis à la Triple-Entente d'organiser son action si elle avait vraiment caressé l'idée 'une bataille universelle ? On avouera que ce jugement de l'attitude rie l'Allemagne est absolument correct; et ne pêche pas par une prévention excessive contre l'empire voisin. Or c'est là un fait djgne rie remarque en ce moment critique. Si le? journaux parisiens et surtout les journaux populaires à fort tirage s'avisent de montrer lans les intentions pacifiques de l'Allemagne ainsi une confiance vraiment surprenante !a situation internationale s'éolaircira bien plus facilement que dans le cas contraire. Il faut noter en effet que la réciproque si l'on peut ainsi dire est également vraie ; car on a noté avec une vive satisfaction en Allemagne le fait que la France n'a pas encore procédé à l'appel de réservistes qui semblait s'imposer cependant en pareille circonstance. Sans doute cette manière de juger dans le? deux pays les intentions du voisin ne constitue pas un élément décisif de la situation mais il en est un facteur important. La ciel de la situation se trouve à St-Pétersbourp et le jour ou le gouvernement russe dira une parole de paix la situation se trouvera changée du tout au tout. Les efforts fait par su E. Grey pour amener M. Sassonof a dire cette parole déeisive n'ont certainement pa^ échoué. Si l'Allemagne ne s'est pas associee Temblée à la proposition du chef du Foreign Office c'est probablement par ce qu'elle a voulu préserver son alliée aux prises avec la Serbie d'une situation un peu humiliante en ^'opposant à la convocation d'une conférence inter n a ti onal e. Cette conférence risquait d'ailleurs d'augmenter le danger au lieu de l'écarter. Il est clair en effet que l'Autriche-Hon-'rrie n'aurait pas voulu venir devant cette conférence défendre sa politique et développer ses intentions vis-à-vis de la Serbie. Aucune puissance soucieuse de sa_ dignité n au-nait consenti à pareille proposition. Il vaut donc mieux comme l'a dit J'Allemagne que les négociations soient conduites de cabinet a "abinet. L'accord peut être obtenu également de cette façon et cela sans risque de compromettre de nouveau une paix si péniblement rétablie. „ Peut être convientwl d'ailleurs d'avoir une olus o-rando confiance dans le gouvernement russelCelle qu'on lui a témoignée jusqu à présent n'était pas excessive. Cependant il convient de se rappeler malgré tout ce qui a pu se passer depuis que le gouvernement russe à l'occasion des démonstrations populaires r affirmé sa volonté de maintenir a ces manifestations un caractère nettement patriotique mais nullement hostile à l'égard de l'Autriche. Un manifeste officiel a dit à ce propos que le gouvernement du tsar ne veut pas de manifestation contre une nation avec laquelle il vit en paix et avec laquelle il veut entretenir des relations pacifiques également à l'avenir. L'organe du chancelier allemand a noté cette manifestation pacifique du gouvernement russe avec une visible satisfaction et il l'a commentée dans un sens très favorable.En résumé donc la situation -— tout au moins au moment ou nous écrivons • se présente comme menaçante sans que 1 on puisse dire cependant que le danger de complications graves soit imminent. Peut etre les progrès rapides des troupes autrichiennes en Serbie auront-ils pour effet de termmei rapidement le conflit qui a causé tous ces graves soucis à l'Europe. Dans oe cas on ne pourrait que souhaiter que la Serbie, après avoir donné des preuves suffisantes de son courage comprenne qu'il lui sera impossible de résister plus longtemps et qu'elle se déclare prête à accepter les_ obligations que 1« note austro-hongrois© lui imposait. J. Jo erg#. Mobilisation de l'armée belg La Éjendarmerie nous prie de publier l'on dre suivant : La mobilisation de l'année est décrété PREMIER JOUR DE LA MOBILISATION Samedi, 1er août. Les militaires en petite permission, e congé limité et en congé illimité, y compr. les miliciens dispensés du service en temps d paix, sont rappelés sous les armes. Sans ar tendre la réception de leur ordre de rappe ils se rendront immédiatement par la voie I plus rapide et la plus directe, dans les d< pôts, corps ou forts où sont conservés loua armes et leurs effets. Seront arrêtés par la gendarmerie, ceu qui n'auraient pas rejoint demain au pli tard avant douze heures. Aucun prétext d'ignorance ne sera admis. Les hommes rappelés sont prévenus qu'I ne recevront pas de nourriture avant leu arrivée au dépôt ou au corps et qu'ils do vent se munir de quelques vivres. Les chevaux de selle et les chevaux d trait, ainsi que les voitures à réquisitionna pour le service de l'armée, doivent"etrë fou: nis aux commissions de remonte au jour, l'heure et à l'endroit désignés aux affioh< placardées dans chaque commune. Les agents du Gouvernement, des provii ces et des communes sont tenus de prêt* leur oonoours aux commandants de distric aux commandants de canton ainsi qu'au bourgmestres, pour la prompte et bonne ex-cution des mesures concernant la mobilis tion de l'aimée. Seront punis conformément aux lois, 1< fonctionnaires ou agents qui apport eraiea des entraves ou des retards à l'exécution c ces mesures. Le 31 juillet 1914. Le commandant du district de gendarmeri< Gillard Échos LA VILLE Programme de la journée EXPOSITIONS Ecoles des Aumôniers du Travail. — De 10 à et de 3 à 6 heures, exposition des travaux et d« sins des élèves (ouverte jusqu'au 9 août). COURS: Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. Les opérations militaires autrichiet nés Au point de vue purement militaire c nous nous plaçons, il est aisé de comprend] la place des opérations prévues par l'éta major autrichien. L'armée austro-hongroise met en ligne j corps d'armée, mais il est plus que probab qu'elle n'en emploiera qu'une partie, tout a moins au début des opérations. Si nos lecteurs voulent bien consulter carte du théâtre de la guerre que nous avoi donnée hier en première page, ils verrai comme nous que les opérations militaires soi faciles à prévoir. Ce sera l'invasion de . Serbie par le Danube et par la Bosnie, att: ques concentriques sur la Morava, de Kr guievatz à Nisch. Mais le pays est de pli en plus montagneux à mesure qu'on mon" vers le Sud et la défense serbe a beau jeu à disputer, si tant qu'elle no passe pas à l'o fensive avec cette ardeur qui a caractérii las soldats serbes dans la double guerre ba kanique de 1912-1913, guerre longue, meu trière, glorieuse où elle a étonné le mond Sans nul doute, l'Autriche est bien pli puissante et dispose de moyens d'actions s périeurs à tous les points do vue. C'est pou quoi on ne peut envisager, sans indignatio: que cet abus de la force entraîne, sans cor bat, la capitulation do la Serbie. Il est i: discutable que celle-ci avait fait preuve c clairvoyance politique en acceptant la pre que totalité des dures exigences de l'Auti che, et l'on peut dire qu'une armée qui a é victorieuse, s'honorait en déclinant une iutt inégale et incertaine, qui peut entrain1 d'effroyables conséquences pour toutet l'E [•ope. On ne peut acouser de pusillanimité 1 vainqueurs de Koumanovo et de la Bréga nitza. Et si, malgré tout, les hostilités coc tinuent, et que le conflit reste localisé, « qui est problématique, le dernier mot n'e pas dit et peut-être la Serbie étonnera-t-el encore l'Europe! A bas la guerre Nous avons reproduit hier matin les jud cieuses réflexions du « XXe Siècle » à pr pos du meeting socialiste de meroredi et fo mulant l'espoir que, dans les présentes ci constances, le gouvernement n'autorisera pli des manifestations de ce genre. Ajoutons, pour notre part, que ce n'e pas en désorganisant l'ordre intérieur qu'ç arrivera jamais à assurer l'ordre internati nal. Crier : A bas la guerre! c'est fort bie: Mais quand la guerre-menace, il v a miei quo ces cris intempestifs pour l'empêche c'est de se préparer à la faire. C'est ce qu fort bien oompris le gouvernement belse _ le public dont l'esprit, à part quelques i sensés, est admirable. Il n'y a pas d'hésit tion possible, en ce moment où l'Eurooo e un volcan en ébullition. Nous devons parer toute éventualité pour _ sauvegarder la ne tralité de notre territoire. Refuser d'envisager la possibilité d'ui guerre européenne, négliger tout ce qui pen préserver notre pays des ravages qu'il peu en résulter pour nous, oe n'est point les 6\ ter, c'est les préparer au contraire et no préserver des maux mille fods plus terrible Certes, c'est un beau rêve que celui de paix universelle, mais pour le moment, c'e rien moins qu'un rêve. Les manifestations violentes contre guerre ne riment à rien en cette heure gra1 et les pacifistes paradoxaux serai en tvraimei trop naïfs s'ils s'imaginaient qu'il suffit < crier : « A bas la guerre ! » pour faire avo Ur les conflits entre les peuple» I Notre devoir VIS-A-VIS DES REQUISITION B Les commissions de remonte procéder à leurs locations et réquisitions. Il est de notre devoir de leur facilite la tâche en leur livrant de bonnes mor tures, de bons chevaux de trait, de bor e nés voitures, de ne pas/céler les défaul : que présenteraient les bêtes ou objets n quisitionnés. Les membres du clergé, dan la partie rurale du pays peuvent faire ce sujet d'utiles et patriotiques recon 1 mandations. ç LES S E CJIE T AIR E S-COM MU N AV. [ Nous avons vu parfois, aux manœu a vres, nos troupes fort mal logées de pa la négligence des sécrétaires-communau " de village. Il ne faut pas que cela se r( s présente si nos troupes doivent aller e cantonnement. x Nos secrétaires communaux doivent in: 5 médiatement procéder à un relevé exac e des ressources disponibles de leur localit au point de vue logement et vivres, d s manière que si des troupes arrivent elle r n'aient pas à perdre de temps. ~ nENSEI(1 NEMFjNTS M111TA1RE' e La presse tout entière devra, AU MC ,r MENT DE LA MOBILISATION garde une réserve extrême sur les déplacement à des troupes, sur leur direction, leur in s portance numérique, leur compositio ou leurs stationnements. i- Il serait désirable que nos nationau ,r ne divulguent pas, au premier venu, \t t, renseignements de cette nature dont i. x pourraient avoir connaissance. t- >—« © ®>-< — * Sommes-nous à l'abri iîe l'invasion' - —)o(— Dans l'état actuel de nos forces militaire serioiisr-nous à l'abri de 1 invasion? . Nous pouvons répondre carrément : Oui. Que les timorés et ceux qui, dtans la su] - putation de nos chanoes ne songent qu'à ocai parer les effectifs se rassurent. Do quoi s'agit-il pour l'armée belge, daa le oas d'un conflit franco-allemand ? Tout simplement d'enlever, à celui des be ligérants qui aurait des velléités de trave ser notre pays pour atteindre son adversau en flanc, l'avantage de cette opération. La question est là et n'est que là. Or, on imagine bien quu% l'envahisse! n'emploierait pour oette opération qu'une fa ble partie de ses forces, puisque, en front, aurait à faire face à son adversaire. Les foi-ces envahissantes fussent-elles, lr pothèse peu probable, un effectif équivalei à notre armée de campagne, il nous suffira de retarder d'un jour sa marche en avai pour lui faire pordre l'avantage de sa tea '2 tative. En effet, à ce moment, celui des deux bc ligérants qui n'aurait pas violé notre neutre lit>é, aurait pris- les mesures voulues pour a cueillir notre envahisseur au sortir de noti pa-ys- . . n, , , L'envahisseur aurait ainsi, d une part, d •_ . ant lui son adversaire et l'armée belge à se flanc. Si l'on ajoute que les forteresses de Lies ù et de Narnur serviraient d'appui et de piv< e à notre armée, on reconnaîtra^ que la situ t- tion de l'envahisseur ne serait guère bri lante. . .6 Comme les belligérants éventuels connai ie sent parfaitement ce qui les attend, on avou u ra a u'ils seraient mal inspirés en tentai l'aventure. a Celle-ci est grosso de difficultés et ce s ts rait un mauvais calcul pour l'envaliisseï it que d'ajouter, en fait, les forces de l'arm< it belgo à oell^ de son adversaire. a Voilà pourquoi la mobilisation < de nos fo i- oes est un sûr garant de l'inviolabilité, c i- notre sol. ,s * * * >e Le raisonnement ci-dessus s'applique exa< [e tement à l'hypothèse de la traversée do u f_ tre pays par le Sud de la province de Lié* •yQ et la province de Luxembourg. 1- Mais on a. dans oes derniers temps, env r. sago la possibilité d'une invasion par le ce: tre de la Belgique. 1S Encore uno fois, les difficultés d'invasac i- non seulement restent les mêmes, mais i r. compliquent. De part et d'autre, que l'env i. hisseur vienne du Sud ou de l'Est, il cor il menoe par se buter à une ligne d'eau: d'ui i. part la Meuse à l'Est, après avoir, sai [e doute, rencontré une certaine résistance c s- côté hollandais; d'autre part, la ligne d'es i_ Sambre-Mons-Condé au Sud. ■je Après avoir franchi ces obstacles consul * râbles, l'envahisseur so buterait au formid* lr ble bouchon que l'armée belge lui opposera i. clans une situation unique. 36 En effet, l'armée belge se trouverait alo-]_ dans le triangle stratégique Anvers-Liésr Narnur, places sous les oanons desquell >G l'ennemi ne pourrait passer sans danger, < 5t le oonçoit. [,e La portée extrême des canons de Nann par exemple et celle des canons de Wav: Saiute-Oathea-ine réduit considérablement couloir libre de projectiles. Et avant ou de rière ce oouloir se trouverait notre armée. Comme o-n le voit, nous avons raison d'êt rassurés. i_ * * * > Cet article était à peine^ terminé que l'a r- rivée de la flotte anglaise à l'embouchure c r- l'Escaut venait nous rappeler, houreusemen is que l'Angleterre est Iti qui veille... >t > Avis aux anciens militaires i. Beaucoup d'anciens sous-officiers et solda ;x qui ne sont plus rappelaibles, mais qui dés r, relit s'enrôler, nous deniandent à qui ils de a vent s'adresser. Nous leur conseillons de rendre à l'état-major de leur ancien irég ment. C'est là, en effet, que se trouve Ie-i ï_ ancienne matricule et où les formalités poi leur enrôlement seront les plus faciles. à : BRUXELLES it -M- 1- is Les facteurs surnuméraires s. L'Association générale des facteurs surn la mérnires et candidats facteurs des postes ( st Belgique, reconnue par arrêté ministériel t 4 mars 1912, et groupant à ce jour plus < La 3700 adhérents, tiendra son quatrième co •c grès national le 16 août prochain, en la sal ît du Théâtre Varia, 78, rue de la Couronne, Le Bruxelles. r- Diverses questions professionnelles y serai discuté au.-. La guerre austro-serbe j i L'an belge sst loiisée s wt ~ -L'Empereur d*Allemagne décrète Pétat de guerre. - La Hollande i rappelle ses réserves. - La flotte anglaise à Flessingue. - Le caïme impressionnant de la France. ~ Jaurès assassiné Ce n'est pas Sa guerre S S On discute les armes à 8e main S : — : L'araée russe L'armée française L'arase allemand INFANTERIE INFANTERIE HAUT COMMANDEMENT 208 régiments d'infanterie ; CAVALERIE et inspections de landwehr. K 232 régiments de tirailleurs; > INFANTERIE S " 6 bataillons de cosaques à pied du Kou- régime,ts de cavalerie. 2j? r6„imOTlts d'infanterie; CAVALERIE ARTILLERIE lS balaillons de chasseurs. 122 régiments de cavalerie. régiments d'artillerie de campagne. , . CAVALERI , ARTILLERIE (Nousne connaissons pas le nombre des no rég.ments de cavalerie à escadrons.. 70 brigades (régiments) d'artillerie mon- régiments de forteresse). ARTILLERIE tée. ... HFNÏF 100 régiments d'artillerie de campagne; 24 groupes à cheval ; 24 régiments d artiileri à pied. 42 groupes d art,Mené lourde. 8 régiments (soit 2-, bataillons). ) GENIE ^ T Hfcmfc > 70 ba ta i Lions du génie ; TROUPES DE COMMUNICATION ^ bataillons de pionniers. \] compagnies t mfneurV de forteresse. 7 compagnies d'aéronautique et d'avia- TIt0UPi:S DE COMMUNICATIONS TROUPES DE COMMUNICATIONS 1 ' TRAIN 8 bata!l|ons ^ chemins ê* 16 compagnies d'aérostierc ; bradions de télégraphistes ; 7 compagnies de I. b. K ; 20 escadrons. g compagnies de téléphonistes de forte- y. i compagnie d'automobilistes; re«.-- 13 sections de télégraphie de forteresse ; TROUPES COLONIALES baïailions d'aérostiers; 6 sections d'aérostiers du géme ; trnilva„t dans le navs S bataillons d'aviateurs ; « 11 C;I°Amib'erS' 12 régilnenfs d'infanterie ; > bataillon d'automobilistes, j TRAIN ^ régiments d'artillerie ; TRAIN rI i 25 bataillons ; s compagnies d'ouvriers ; bataillons. -c 45 brigades de douaniers. i compagmedartificiers^^^^^ ^ ^ • ,IIM11,ri «La fflftlisatsoii \ est décrété? i- - BRUXELLES JEUDI 7 HEURES DU SOI! e Le gouvernement a décrété n la mobilisation. ;e Bruxelles, 9 heures, ►t i- Le Gouvernement a décidé de passer irr 1- médiatement de l'état de paix armée à I mise sur pied de guerre. 5- Les classes sont rappelées depuis 1901. >■ Déjà cette nuit des trains spéciaux en for it mation dans la gare d'Etterbeeck partiron avec les troupes sous les armes vers les place ?- fortes de Namur et de Liège et vers la fron i.r tière française. »e Le caime dans la population de Bruxelles abstraction faite de la panique financière, es r- absolu. !e Dans la troupe règne le plus grand enthou si asm e. LE ROI ET LE CHEF D'ETAT-MAJOR )- ;c Le Roi a reçu hier matin le général Sellier . de Moranville, chef d'état-major, avec leqiu 1_ il a longuement conféré au sujet de notr 1_ situation militaire et de la façon dont a ét opéré le rappel des trais classes 1910, 1911 e " 1912. i- UN CONSEIL DES MINISTRES i- Le A dix heures et demie, un conseil de cab: is net s'est tenu au Palais sous la présidence d u Roi. Le chef de l'état-major et tous les minn-•u très y assistaient. La situation internationale et nationale 5- été longuement examinée, i- En conclusion, on a décidé^ pour l'instan it tout au moins, de ne lias décréter la mobilisa tion, ni l'Allemagne ni la France n'a.vant pa •s une semblable mesure, et par conséquent d ?- ne pas convoquer les Chambres qui devraien ?s confirmer la mobilisation et voter les crédit n indispensables. . En ce qui concerne les alarmes tout à fai ir injustifiées d'une partie de la population, i •e gouvernement a estimé que la presse avai le un devoir patriotique à accomplir en rappe r- lant tout le mondo au oalme et en insistan sur ce fait que rien, dans la situation pr< •e sente, ne justifie l'affolement qui s'est man festé sur certains points. ORDRE CONFIDENTIEL AUX DOUANIERS ^ Bruxelles, 31 juillet. — On nous annonc qu'ordre a été donné aux douaniers de 1 _ frontière d'ouvrir le pli confidentiel. PLUS DE TELEPHONE! Les communications téléphoniques enti ^ Anvers d'une part, l'Allemagne, la Holland i- et la France de l'autre, sont interrompue i- depuis 2 heures. Les employés allemands ont répondu qu'i i-- avaient reçu ordre de ne plus fournir de coir lT munications. ir CE FAIT SEMBLE INDIQUER QUE L. MOBILISATION GENERALE EST DI " CRETEE EGALEMENT EN FRANCE. Les communications télégraphiques cont nuent, mais les dépêches sont censurées l'arrivée. Pour les étudiants militaires î- le Comme suite aux mesures récemment pr u 9es et qui peuvent ooncerner les étudiant le militaires, le Gouvernement a décidé que 1( i- sessions d'examens des universités de Gan le et de Liège et des jurys centraux se proloi à goraient sans interruption jusqu'en octobre Des démarches ont été faites auprès d< it universités libres de Louvain et Bruxelk pour obtenir: la môme résultat. La orÉilisation allemande L'Etat de guerre est i déclaré par l'Empereur Berlin, 31 juillet 2 heures de l'après-midi 5 L'Empereur conformément à i l'article 68 de la Constitution de ' l'Empire, Bavière exclusivement, a décrété l'état de guerre Pour la Bavière une ordonnance j semblable est prise Une autre dépêche que nous recevons pres-^ qu'en même temps'dit: s Berlin, 31 juillet. — Par suite de la mobilisation constante de la Russie, l'Empereur a . proclamé l'état de guerre. t L'Empereur a quitté aujourd'hui Potsdam pour se fixer à Berlin. UNE CONFIRMATION Arlon, 31 juillet, 4 heures de relevée. — Dépêche de la a Métropole ». — De Luxem-i bourg on annonce officiellement' la mobilisa-s tion générale en Allemagne. Les trains de i Luxembourg pour Metz sont supprimés. Le-^ communications téléphoniques particulières avec Metz et Trêves sont supprimées. LES CONSEQUENCES DU DECRET Berlin, 31 juillet. — L'état de menace de 1 guerre concerne les mesures militaires à la frontière et pour la protection des chemins de fer, la restriction de l'exploitation des 1 services postal, télégraphique et des chemins de fer au profit des besoins militaires. D'au-très conséquences en sont la déclaration de " l'état de guerre qui équivaut à l'état de siège s en Prusse avec défense de publier des nou-e velles sur les mouvements des troupes et sur 1 les moyens de défense. s Cet état de guerre comporte en soi-même l'état do guerre ou l'état de siège, c'est-à-dire qu'il signifie plus qu'état de guerre lui-'r même. 1 Paris, 31 juillet. — Les Allemands oont-i-" nuent le rassemblement de leurs coirps-fron-1 tière et l'armement de leurs places fortes. Ils ont établi un service de reconnaissance et de patrouilles très actif sur la frontière qui, très vraisemblablement par erreur, a été vio-léo sur un point par une patrouille. Nancy, 31 juillet. — Des renseignements parvenus ici il résulte que de très importants mouvements do troupes allemandes de cou-n verturo qui viennent occuper leurs emplacements, continuent à se produire en Allemagne. Un certain nombre de réservistes ont été rappelés dans les pays annexés et dans la vallee du Rhin. Il a été prooédé dans g las mômes zones à des réquisitions indivi-e duelles pour les besoins de ces troupes. La s surveillance exercée par les Allemands _ sur les voies de communication est très stricte. s Les autorités militaires ont pris des mesures - pour interdire aux habitants des pays annexés de gagner la France. Berlin, 31 juillet. — Le « Lokal Anzeiger » ^ annonce que les services de la maison impé-1- riale ainsi que les écuries de Willielmhohe sont dissous jusqu'à nouvel ordre. Potsdam, 31 juillet. — Le kronprinz a été désigné ooanme chef de la le division de la à garde. LES EXPORTATIONS INTERDITES Berlin, 31 juillet. — Le Conseil fédéral a i- approuvé aujourd'hui la publication de_ trois s ordonnances impériales concernant l'inter-s diction de l'exportation de la paille, des d fourrages, des animaux, des véhicules à mo-i- teur, des roues et des parties de véhicules à ». moteur? des huiles minérales^ brutes, du gou-s dron minéral et des huiles qui en proviennent, s Les ordonnances entrent immédiatement en vigueun La fiotte anglaise devînt F.essiiigue LA MER DU NORD EST BIEN GARDEF Flessingue, 31 juillet, 4 heures. (Servie* de la t Métropole »). — Des pilotes de moi arrivés ici disent que pendant ia nuit ils ont rencontré une flottille de vaisseaux de guerre anglais composée de croiseurs et naviguant à petite vitesse, tous feux éteints, devant Ostonde, dans la direction du Nord-Est. Ce matin, à l'aube, cette flottille s'est em-bosséo sur le banc du Schouwe,^ surveillant apparemment les bouches de l'Escaut. Deux navires do guerre hollandais sont arrivés en rade de Flessingue. Des pilotes arrivés hier à Anvers confirment que l'escadre anglaise a été vue dans la nuit de jeudi à vendredi au large de Hoek van Holland. Le trafic d'Anvers vers les ports russes est suspendu. D'autre part, on mande* d Ostende^ qu* l'équipage d'un vapeur-pétrolier, rentré au port, rapporte que la flotte anglais® de la mer du Nord croie» devant Flessingue ©t Os-tendie.Do notre correspondant de Bruges, le 31, par télégraphe: Sept navires de guerre battant pa-villoi anglais ont été aperçus cet après-midi évo 1 uant au large de Zeebrugge, dans la mer dv Nord. OES NAVIRES ALLEMANDS RETOURNENT A ANVERS Deux navires de commerce allemands, qui étaient partis hier matin d'Anvers, sont revenus en notre port. Ce sont le steamer allemand « Schild-turm », de la Hansa Linie, allant à Rangoon, parti d'Anvers hier matin à 5 heures et demie et qui, arrivé à Flessingue, a reçu or-dro de son armement de revenir à Anvers. C'est ensuitë le steamer allemand « Kan-delfels », arrivé de Kurrachee, qui avait déchargé à Anvers une partie do sa cargaison et qui devait terminer son déchargement à Flessingue. Il est revenu hier midi dans nos bassins. Le vapeur « Benavon » a reçu ordre de prendre du charbon, immédiatement après avoir déchargé sa cargaison, et de partir pour Middlesbra. Le « Schidturm » qui avait reçu ordre de rentrer à Anvers est aile d'amarrer au n. 101 (deuxième darse). Le « Solfels » parti de Hambourg pour An-rers a reçu contre-ordre et est retourné à Hambourg. Le « Werdenfels », de Rangoon à Anvers, ira d'abord à Hambourg. L' « Erika » qui est prêt à partir attend des ordres. Le « Wart-burg » et 1' a Uberfols » déchargeront et iront s'amarrer au n. 102. Le « Mosaba » remplira ses soutes et partira immédiatement pour l'Angleterre. Le « Hanau » qui est déchargé et qui devait partir hier, entrera dans les bassins. On* mande de Flessingue que les cutters hollandais ne laissent plus monter de pilotes de mer à bord des navires. La Hollande mobilise aussi Amsterdam, 31 juillet (3 heures de relevée). — La Reine a signé l'ordre de la mobilisation de l'armée hollandaise. Tous les miliciens doivent être sous les armes avec toute la rapidité possible. * * * D'autre part, nous recevons la nouvelle suivante: La Haye, 31 juillet. — La Reine a signe à 1 heure le décret ordonnant d'urgence la mobilisation générale. LA MOBILISATION INEVITABLE Amsterdam, 31 juillet.— Le «Handelsblad» apprend quo les cercles gouvernementaux sont convaincus que la mobilisation de l'armée néerlandaise est inévitable.

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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