La Métropole

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s.n. 1914, 02 July. La Métropole. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27qt72/
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LA MÉTROPOLE 21e Anné< No 182 Edition E AJBO IVISTEHMOHl NT9 Oc ftfi , ••• •••*•••••• &•!&** Sis moi* *••••••«••••• fr» 8 — Trois mois. ••«•«»•••*•• & 460 On a'abonni A tous les bureau do poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pouf U HOLLaNDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 è 16 pages Rédaction : Téléphone 617 pages LE NUMERI 5 CENTIMES A nnonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 8 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin icL » 2 00 Réclames la ligne» » I 50 La Ville id. » 3 00 Faits divers corps id. » S 00 Emissions Prix & convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, «'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. CheaDside E. C. Jeudi 2 juillet 1914 Le droit de timbre sur !es action! D'après l'article 4 de la loi sur les im tôts financiers, le droit de timbre sur la notions, parte bénéficiaires et obligation! porteur, ainsi que sur les effets pu blics, a été fixée à 1 p. c. D'un autre côté aux ternies de l'art. 40 de la même loi aucu.ie émission, ou mise en souscription ido titres étrangers, ne peut être annoncée .publiée ou effectuée en Belgique si le droi de timbre n'a pas été acquitté ou s'il n'« $>a, été fourni une caution pour la garan tie du paiement du droit sur les titre émis ou souscrits en Belgique. On sou tient que cette législation écarte, du mar ï&o financier de la Belgique, des affaira importantes qui prennent une autre voie Cependant, on n'a guèr cité à ce propos $ue >us le sachions, que des emprunt! des chemins de fer russes. On oublie que ô'il est parfois utile que nos capitaux ..'expatrient, c'est à la condition que ce; pL; .ionien ts soie- fructueux pour les inté .êt3 de l'industrie et du commerce belges, On perd ue vue, également, les risque* que parfois, ils courent, et La difficulté qu'ont eu certaina emprunte importants, même des emprunte d'Etat, à se classer. Si on voulait faire le compte def fonds placés par la Belgique dans les seules sociétés anonymes russes et en lais-s ait de.côté les intérêts pris dans les importantes commandites de la Pologne, on pourrait chiffrer à deux ou trois cents millions ce cie l'épargne belge a perdu dans l'Empire du Tsar, bien qu'un granc nombre de ces placements puissent de ,venir fructueux dans l'avenir de faire de« Conjectures à cet égard. Il n'est donc pas toujours exact quelles [participations, prises dans les affaires 'étrangères, so t de nature à enrichir notre pays. Il importe d'apporter, en cette matière, de la mesure, de la discrétion et de la p'iidence. Il importe de discerner les avantages que les entrepreneurs belges et le commerce peuvent en retirer. Question que L'on perd trop souvent de vue. Il est d'autre part, du plus haut intérêt, pour uno petite nation, comme la nôtre, dont l'activité est intense de retenir 'des fonds suffisants pour les besoins et du Trésor public et des établissements industriels. Dans des études parues dans la Revue économiqu internationale , M. Max Gérard, ingénieur, attaché au Crédit fjénéral liégeois, bien placé pour l'étude de la question, s'est préoccupé de bette ..Ituation. Il a préconisé le relèvement du taux de l'intérêt: moyens qu'il n'est pas toujours facile de réaliser, par la raison qu'" dépend du loyer de l'argent et de la concurrence que se font, entre eux, les placements des capitaux, en Be'gique et à l'étranger. La question se pose en des termes absolument différents on Fiance et en Belgique. On est mal venu à vouloir établir une comparaison entre les deu : pays. Les disponibilités de la France sonf très larges, et les capitaux de co pays peuvent éinigrer à l'étranger, itout en vivifiant les industries regnico-1 s. Récemment, le grand emprunt français comme d'ailleurs toutes les opérations du même genre, notamment du Crédit foncier de France, a été aisément & largemen'" couvert. Si la,Belgique recherche pour les besoins du Trésor public des capitaux à l'étranger, n'est-ce point, en grande partie parce qu'ils s'offrent que ceux de noore pays font défaut ou ne o p oposent pas, préférant les risques des placements, plus rémunérateurs peut-être, ma' pl :s dangereux parfois. C'est jee qu'on oublie lorsqu'on se borne à met tre en relief l'absence de participations fcie nos marchés financiers à certains emprunte étrangers. On a écrit à ce sujet u combien serait instructif le calcul des bénéfices qu : l'emprunt russe (il s'agit no d'un emprunt d'Etat, mais d'un em-P'unt de chemins de fer), aurait pu fair< réaliser par les organismes intéressés à im< opéiation de l'espèce. Le montant de .fecs bénéfices qui nous ont à tous passé 8 . ■ le nez, doit s'établir à plusieurs cen-taii-es de milliers de francs. » Ai'ais ce qu'on ne dit pas, ce sont les bénéfices que les commerçante et les industriels auraient retirés de l'opération. Ces1' ce qui est essentiel. Lorsqu'on nom demande nos ingénieurs,nos hommes d'acte o^..; et nos disponibilités n'est-ce pas le noi.iS que les commandes passent, dans la proportion de nos participations, aux établissements industriels de notre pays Ainsi procède avec raison l'Empire d'Al lemagne. Il est également d'un intérêt national que, si le concours des capitaux étrang rs peut être un appoint utile pour certaines nos grandes entreprises, nous; demeuri ,.s les maîtres de celles qui cor tribuent à assure le développement de cot prospérité et que nous ne les laissions pi-. entre des mains étrangères. Est-ce que le droit de timbre, établi par la nouvelle législation fiscale est exagéré ? Dépa^se-t-il le taux admis dans les pay.-; voisins. C'est la question vitale car, I droit dont il s'agit ne saurait être prohibitif qu'à la condition d'éliminer, i ar lui seul, des opérations sur d'autres places de conditions fiscales plus favo-îcubles II ne faut pas perdre de vue que le nombre des marchés financiers, sur lesquels des émissions importantes sont appelées à réussir est limité et qu'il faut envisager la mesure des disponibilités des places. Il se comprend également qu'une émission soit restreinte à certains marchés, sans qu'il faille voir dans ce fait T'-ffet d'un impôt ou d'une législation fiscale. Les commissions et les frais d'opérations de ce genre sont de nos jours élevés à raison de l'application du principe de 'a division des risques et de la formation des Syndicats de banque et d'établissements de crédit, qui prennent ferme l'opération et se chargent de l'introduire ensuite. Un organe de La presse écrivait ce qui suit il y a quelque; temps: « Le maiché belge n peut conserver la place d: premier rang qu'il occupe, au point de vuj transactions boursières, que s'il conserve la clientèle étrangère qu'i1 c'e^t créée, eo cett-- clientèle, il ne la conservera qi.o s'il continue à offrir tous les titres de premier ordre qui sont présentés sur les grands marchés voisins au même prix que sur ccs marchés; cela, il ne pourra le faire que si le timbre est raison- Jl u_ Nous sommes d'accord avec lui m nous croyons qu'il se trompe lorsqu'il garde l'application du timbre belge go me supplémentaire et devant frapper S valeurs introduites au marché de Lond et supportant déjà le fardeau du timl anglais. Il suffit de répartir les ém sions par tranches simultanées et non si m- cessives. les Lorsqu'il a déposé son projet de 1 ns M. Levie, ministre des finances, à ce u- époque, avait fixe le taux du droit dû s té, '<» titre non. à un mais à 2 p. c. Or, ai, disait dans l'exposé des motifs du pro on de loi présenté à la Chambre des rep £e, jntants le 11 juin 1913 (page 13): « )it taux du droit dû sur le trtreest fixé L'a 2 p. c. Il est égal à celui qui est per m- c, : France et e~* Italie sur les titres étrt l'es gers, il est inférieur à celui dont la p. >u- - art des titres sont frappés en Allemag w> (r, marks p. c.) » es En France, le droit de 3 p. c. a < ie. abaissé à 2 p. c. et est appliqué aux fon >s, d'Etal belge. T en résulte que le régin Lts actuellement établi en Belgique, est pl ie, favorable que celui auquel les titi -ix étrangers sont soumis dans ce pays, ^es àroit est en Angleterre de 1 p. c. Po :é- envisager la question dans toute son a îs. pleur, il faudrait mettre en valeur * es diverses taxes de transmission et de c té mlation qui sono consacrées par les r is, tions, où e trouvent les grands marcl r financiers. es II n'est pas douteux, dans les cc es dirions que je viens d'indiquer, que is* valeurs étrangères ne vont pas de pré n- rence à Londres, à Paris ou à Berlin, )n raison de l'obstacle qui serait créé à le ts r «lacement par l'impôt du timbre In \ p. c. établi en Belgique. Certes, on peut désirer que M. Van le- Vyvere, ministre des finances, entre da es la voie de la réduction de cette taxe, im il ne faut pas apporter, à l'appui de cel es thèse, une argumentation qui vient es tomber au premier examen des faite. Il est naturel que la fortune mobiliè t'e supporte sa part légitime d'impôl et a'ors que le poids principal des i: er positions repose sur la fortune immol es l'ière dont les revenus sont loin de i vêtir la même importance. Cari. i L'Actualité ' >—s>©<®--< LU j'r Autriche et Serbie e- a près l'&ttenti ^ ( Comme il fallait s'y attendre, gouvernement a ustro-hongrois, se; jgLfX £a pression de l'opinion publiqi vit i u ue publier une note officieuse à ! quelle certains journaux ne tarderont pas sa se doute de trouver une allure de menace ts l'adresse de la Serbie. Cette note, rédig il très probablement par le comte Berohtc in ou tout au nidins sous son inspiration, n'< [€ cependant pas conçue dans un ton commit toire ; elle se borne à donner des indicatio x sur la politique que le gouvernement austi r' hongi'ois compte suivre à l'avenir à l'éga des agitateurs et de l'agitation panslavisl i- dans les provinces austro-hongroises. Elle € i- prime en outre l'espoir que dans les pa u étrangers on comprendra cette politique ,1 qu'on n'y fera pas obstacle. a L'attentat commis à Sarajevo, dit note, indique par toutes ses circonstanc ' qu'il s'agit dans cette affaire d'une i t' fluence étrangère. La. population de la Bc nie est loyale et elle l'a prouvé également u ces moments tragiques. Il n'y a donc auou raison pour changer de politique à l'égard t- la Bosnie-Hei-zégovine. Il est manif este _ ( pendant que l'attitude un "peu trop bie , veillante du gouvernement austro-lion gr< n'a pas été comprise à certains endroits q ,s ne montrent pas l'intelligence nécessaire po lia mentalité européenne et cette attitude vt été interprétée comme un signe de faibles îs et d'impuissance. La direction de la poli it que austro-hongroise prend acte de ce ma i- que de compréhension et se sentant d'acco v avec l'Europe civilisée, elle constate que v patience est à bout. Les jours et les semain I qui vont suivre doivent montrer si parto 'S on se rend compte des devoirs que ce orii 5C odieux impose aux gouvernements étrange à l'égard de spéculations et d'agitations in dentistes contre la monarchie austro-hc îs groise. La politique du gouvernemenit de i- monarchie dépendra de la façon dont 1 -, pays étrangers qui viennent surtout en lig r ie compte s'acquitteront de ce devoir aucune intimidation ne pourra l'empêcher P" prendre les mesures qui lui paraîtront r oessaires pour la protection de son territoire Cette note assez énergique, il est vrai, x été adressée aux journaux autrichiens, clii gés de défendre lia politique du comte Bert 1 told. On ne saurait prévoir maintenant de quel accueil cette note trouvera dans presse et dans l'opinion publique serbe, ne faut pas se dissimuler que depuis les d< lT niers succès de l'armée serbe dans l/s gu< res balkaniques, les sujets du foi Pierre sentent un peu au-dessus de ces obligatio le .nternationales. 11 n'efet pas dit que la 9i s- excitation du sentiment national on Serl n'amènera pas des incidents regrettables. Lr Pour le moment, dans tous les cas, le i Pierre, le prince-héritier Alexandre et gouvernement serbe ont montré qu'ils rendent compte de ce qu'il y a de particul 1 ' rement tragique dans l'assassinat c!o l'arc] duc-héritier et de sa femme. Les publicatio r- des organes officieux et les télégrammes îs condoléances venus de Belgrade à Vieni d- sont d'une correction parfaite. Du côté < ie gouvernement et du souverain serbes, ri s. n'a été dit ni fait qui pourrait envenini la situation. Cvest une justice à rendre a m hommes responsables de la politique- sent . Seulement il y a l'opinion publique et les a-; 1_ tateui-s non responsables qui exerceront ti )t probablement une action des plus fâcheué ik sur le gouvernement et sur le souverain po }e les amener à Vin transige;!:; .e la plus absol i- et la plus blessante pour l'Autriche. Il s'aj is de savoir si ces agitateurs finiront par av< le dessus. Dans ce cas, la situation pourr; devenir très mauvaise. Ce qui impression 1 plus particulièrement à Vienne, c'est que a capitale de la Serbie a été toujours con ^ dérée dans ces derniers temps comme le ce it tre de toutes les intrigues panslavistes da i- les Balkans. On n'a pas oublié, à Vienne q le ministre de Russie à Belgrade, M. de Haï jj wig, a été un des principaux artisans l'agitation anti-autrichienne dans les Balka et certes les souvenirs die la lutte ddplon a tique entre la Serbie et l'Autriche au su.i u des côtes de l'Adriatique incorporées aujoi ie d'hui dans l'Albanie, ne sont pas de natu i1 à disposer le comte Berclitold très favorab i- ment à l'égard de la Serbie. >s On doit donc dire que l'assassinat de l'-f ■ chiduo-héritier et de sa femme à la sui d'un complot ourdi à Belgrade a amené da ^ les relations serbo-autrichiennes une tensi dangereuse. Cette tension s'est manifest r d'ailleurs dans un incident que l'on rems quera beaucoup. Les négociatew* autrdflhie ys qui étaient partis il-y a peu de temps seule re_ jnent po'ur Belgrade où les_ pourparlers _ r< latifs aux chemins de fer orientaux devaier . être repm sont rentrés brusquement '€S V'ienne et les négociations ont été ajournée "os à une date indéterminée. Comme nous avor >re eu l'occasion de l'expliquer, les chemins d is- fer orientaux ont une importance particulièr ic- pour l'Autriche. Par ces voies terrées eîU doit atteindie- le Sud-Est de l'Europe et ell ne tolérera pas que la Serbie liui barre 1 m ' route en nationalisant les voies ferrées e question sur le territoire serbe. u.r L'ajournement des négociations est don il un indice très peu favorable des rapports en jet tre les deux pays. — J. Joerg. ré- r. a ai» < — : Échos t LA VILLE us es Programme de la journée Le cours ur Polyglot-Club. — A 8 heures trois uuarts, a Synelicat du commerce et de l'industrie, réunio de la section d'allemand. es Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivante*. Lr- ^ M. Helleputte à Anvers '^s M. le ministre des Travaux publics et d l'Agriculture, accompagné de Mine Helk n- patte, répondant à une invitation de M. Jai .es Oe Ve>s, boui'gmestre, a fait hier à Anver Fé- une visite d'ordre strictement privé. à, Après avoir visité l'hôtel de ville, M. e ur jime Helleputte se sont rendus à bord d transatlantique t Lapland », de la lied Sta Line, accompagnés de MM. le gouverneur d , la province et Mme la baronne van de Werv de et de Schilde, le bourgmestre d'Anvers e .Mme De Vos, Corty. pi-ésident de la Cliam >18 bre de Commerce el'Anvers, l'échevin d" te Commerce et Mme Albrecht, ainsi que d à M. Verstraete, directeur au ministère de Travaux publics. re Le directeur de la Red Star Line et Mm Edouard Strasser, ainsi que M. G. Strasser ' attendaient les invités à bord du « Lap Tî" land », dont les installations furent visitée )1_ et fort admirées; après la visite un déjeune 'e- intime réunit les invités au salon de pre mière. Vers deux heures, les diverses personna — lités prirent place à bord de l'ancienne mail 1' a Emeraude », mise gracieusement à leu ( disposition par M. le ministre Segers, et fi rent la traditionnelle excairsion sur l'Escaut L' « Emeraude » poussa jusqu'au Doel et ren tra à Anvers vers cinq heures et demie. M. et Mme Helleputte sont rentrés à Bru x elles à six heures, enchantés de leur tro court séjour dans un port dont le minisitr des Travaux publics est, on le sait, un de ^ plus fervents admirateurs. k Un nouveau bureau des postes us Le développement d'Anvers se fait à pa ie, de géants et l'administration des pertes n La- se fait pas fauté de suivre l'élan donné. C'es ns ainsi qu'elle vient d'établir une nouvelle suc a cursaie à l'avenue Charlotte, dont la direc et tion a été confiée à M. Wens. -i/i Le nouveau bureau comprend égalemen «t une section de la Caisse d'épargne. a- ^ Anvers et Rotterdam en juin pj Le port d'Anvers a reçu au cours du moi iGS de juin éceyulé la visite de 556 navires, d'un x- jauge totale de 1 million 148,238 tonnes yS contre 596 navires, jaugeant ensemble 1 mil et lion 212,201 tonnes au cours du mois de j_uù 1913.* Cela fait une diminution de 40 navire et de 36,963 tonnes. ^ Depuis le 1 janvier de cette année, il es n_ entré au port d'Anvers 3,516 navires, jan )S. géant 7 millions 55,970 tonnes au total, tan 3n dis que pendant la même période de l'année ie 1913 il entra 3,512 navires d'une jauge d je 6 millions 991,947 tonnes. Le « solde bénéfi ,e_ ci aire », si l'on peut dire, du premier tri n_ mestre de 1914 est de 4 navires et de 64,02^ >is tonnes. uj En 1913, l'augmentation sur le premier se Lir mestre de l'année 1912 était de 50 navire a et de 139,062 tonnes. se II est feyrt possible que la grève des méoa ti_ niciens de marine, en Angleterre, ait influen n. cé dlé-favorablement le tonnage à l'entrée i rd Anvers. sa Depuis le premier janvier 1914, le nombr< es des navires à l'entrée, an port de Rotterdam ut -e chiffre pa.r 5,352 unités, d'un tonnage d< lie 6 millions 532,222 tonnes, soit une augmen ins tation de 55 navires et de 143,301 tonnes, é- n- Toujours Ferrer ^ On aa.it que la Libre (?) pensée internatio es maie a élevé à Bruxelles, aveo la complicité 'lt~ de l'édilité ele la capitale, placée sous la coupi , tles socialistes, un monument au libei-tair. . Ferrer, son « martyr » le plus remarquable e" Or, plus les circonstances dans lesquelle cet anarchiste a été condamné par la justio a de son pays se précisent, mieux appert 1 f' caractère scandaleux d'une semblable glori ■V fication. Ce sentiment est actuellement si vi ja on Espagne, qu'un comité, appuyé sur ui y! véritable mouvement d'oipinion, poursuit li disparition d'un monument, qui constitue m *r~ véi-itable défi au sens commun. 'L'~ Comme il fallait s'y attendre, cependant se ce mouvement excite l'ire de nos bons anti I1: cléricaux, prêts à toutes les bese>gnes pourvi j~ qu'elles aient pour objet la dégradation d 111 tout oe qui oonstitue la noblesse morale d< l'homme. , ? L' < Etoile Belge » s'est déjà mobihsee ea faveur du primaire gonflé d'orgueil et di haine dont un homme nu symbolise le man T que absolu de scrupules.- Le « Journal dn 1.', Liège » l'imite. ^ « Le monument Ferrer, eorit-il ayant et< l'objet d'une souscription internationale, ap ]C partient à toutes les nations. La Belgiqm î1' en ayant la garde ne saurait permettre qu'or ;r. le démolisse. Elle manquerait à la confiano er que l'on a mise en elle, mais oe n'est là qu ur petit côté de la question. » ,•' « Donc, remarque le « XXe Siècle », qui v1" conque songera seulement^ à toucher au mo es nument Ferrer aura affaire à 1' « Etoile i et au < Journal de Liège », feuilles conserva 131 trices, remparts de l'ordre, organes du gran parti de la liberté et de la propriété. C'e ' plus drôle que la drôlerie de ce pauvre Sga nareUe. Si tous les conservateurs étaient d< ÎJ' cette espèce et de cette trempe, l'ordre et 1: i propriété seraient bien garelés, évidemment.; Ajoutons du reste que sur ce point le lio; j* i^ens anversois a déjà fait justice de la glon fication scandaleuse d'un anarchiste. m Malgré tous les efforts des révolutionnai n.( res de notre ville, le Conseil échevinal a tou i jours refusé de donnw Te nom de Ferrer . n' une rue d'Anvers. Et il ne paraît pas que ce qui se passe ei a7 ce moment en Espagne doive 1* faire change et d'avis! ir- Au Cercle médical L'assemblée générale du Cercle médioa .r- d'Anvers et faubourgs (Union professionnelle te reconnue) se tiendra le jeudi 2 juillet pro ns chain, à 8 h. 1/2 précises, au t Paon Royal » m Place de la Gare, 25. ée Son ordre du jour comprend les objets sui r- vants : 1. Procès-verbal ; 2. Allocution prési us dentielle ; 8. Réception des nouveaux mem !- bres ; 4. Incidents antérieurs. LiquicLatior >_ Oixlres du jour; 5. Règlement d'ordre inte t lieur. Dispositions très importantes prope à sées par le Conseil général ; 6. Election d e secrétaire général. Canelidat du Conseil : D s Daman ; 7. Election éventuelle _ du secr^ c taire-adjoint. Candidat du Conseil: Dr Jac e quet; 8. Congrès de Bouillon. Conclusion e des rapports. Exposé par M. le Dr Daman e 9. Désignation des délégués du Cercle a a» Congrès ; 10. Divers. n Le Conseil général est convaincu que tou les membres se pénétreront de l'importanc c de l'ordre du jour et se feront un devoir d'as - sister à la réunion. La démission de M. Possemiers M. Auguste Possemiers, secrétaire conimu nal, a enve>yé exfficiellement sa démission a Conseil communal dî An vers. Le Collège : pris connaissance de cette décision, qui ser communiquée au Conseil à la plus prochain séance. Le successeur de M. Possemiers sera pre bablement désigné dans les premiers jours d mois d'août. Gare aux accidents Lorsqu'on se dispose à repaver une rue les entrepreneurs du travail font amene ! d'avance sur place lés matériaux qui leu 1 sont nécessaires. Rien de mieux, si l'enconi brement occasionné par ces tas de sable e de pavés rangés tout le long des trottoirs n dure que le temps strictement nécessaire, c qui est rare malheureusement. Mais ces obstacles accumulés ainsi, ces bar 2 ricades, ces murailles de pavés, ces monti " cules de terre sont une tentation trop fort 1 pour les gamins du voisinage, qui en fon 8 aussitôt 1e terrain de leurs ébats. Ils ont tô , fait de rendre impraticable l'étroit couloi ménagé entre les maisons et les tas de pier 1 res; ceux-ci leur servant d'observatoires, d [ forteresses autour desquelles se livrent de l assauts furieux, qui finissent par des effon ~ drements et des chutes. On l'a pu constate à maintes reprises déjà, et on peut le ceynsta " ter encore dans les rues du Sud que l'on re l pave en ce moment. Un jenir ou l'autre, de 5 enfants, victimes de leur imprudence, reste ron-t écrasés sous quelque éboulement de pa a vés. ? Et la prudence commanderait donc de pla » cer en ces endroits un agent de police, charg " de exwrtenir un peu l'exubérance dangereux s de toute cette marmaille. r BRUXELLES —;oi— 1 A l'Union des Associations internationales La commission de cette Union vient de s . réunir à Bruxelles. Elle a décidé de teni son prochain congrès en 1915 à San-Fran : cisoo et a arrêté les termes d'une pétition ; s envoyer à la Oonférene>e de la Paix. Les correspondances pour le Chili. La voie des Andes est provisoirement sup primée pour l'expédition des correspondance 5 à destination du Chili. ? Jusqu'à nouvel avis, U.- correspondance t seront expédiées par la voie.de mer. INTÉRIEUR -)o(- 5 La réunion de l'Episcopat. L'assemblée annuelle des évoques de Bel . gique aura lieu cette année à Gand. La santé de l'évêque de Gand. Mgr Stillemans, évêque de Gand, a étx : opéré, maixli matin, d'un abcès à l'oreille - par les ele>cteurs Destella, Eemans et Marin . L'opération a fort bien réussi. L'état du vé » nérable prélat est absolument satisfaisant La réunion des gauches. . Les gauches libérales de la Chambre et di \ Sénat se sont réunies hier, en assemblée pié ni ère, sous la présidence de M. Hanrez. D ui . communiqué à la presse à l'issue de la réu-: nion, nous extrayons ces lignes : Les gauches ont examiné la situation créé< . par les dernières élections. L'assemblée constate qu'il résulte des chif i fres du scrutin de 1914 combinés avec ceu> de 1912 que la majorité parlementaire catho » lique gui ost de 12 voix, ne représente pa i t la majorité des suffrages. L'assemblée estime unanimement que 1î . situation nouvelle rend d'autant plus légi time et nekressaire la re^'sion constitution nelle, conformément aux déclarations an té rieures des gauches libérales et une adapta tion plus exacte et plus loyale du systèmi ; proportionnaliste de manière à assnrer la re présenrtation réelle et sincère du pays et afii que l'expression de la volonté nttionale ni puisse être contestée. L'assemblée reconnaît la néce^té impo rieuse de maintenir l'r* tan et la personna lité morale du parti _ libéral. T1 y aura liei de soumettre la politique financière du Gou - vemement au contrôle le plus attentif et l< t plus sévère. 1 Plusieurs membres ont émis l'avis que de 1 mesures efficaces, de nature h améliorer lu i situation de la petite bourgeoisie et des em T>loyés devraient être prises sans retard. C« i voeu a été adnvis à l'unanimité. ; La Vie mîlltalra ; —lot- A la plaine des manœuvres. — On sait qu< 1 pendant les manœuvres, les anciennes canti ; nières de jadis sont remplacées par des mar ' chauds et des marchandes qu'aux haltes le soldats et même les eyfficiers sont heureux d< trouver là pour pouvoir se mettre quelqu; ohe)se sous la dent ou se désaltérer. Il en est de même à plaine des manœuvre* à Wilryck au moment du repos. Malheureusement, depuis quelque temps k police se montre fort traeassière à l'égard d< ces gagne-petits. Elle_ leur interdit totale nient l'accès de la plaine et par là elle caus< I surtout préjudice au soldat qui n'a pas tou jours dans l'intervalle de6 brefs repos li temps ou le courage ele oouirir jusqu'à la li . sière de oe elésert de sable. Ne pourrait-on laisser approcher les mar cliands au moment du repos? La télégraphie optique. —Çepuis quelq<u< temps déjà on a mis en pratique un code du télégraphie optique pour l'infanterie. Ces-fort bien, mais c'est d'une transmission Ion gue et fastidieuse. Ne pourrait-on compléter ce code par o qu'en sténographie on appelle des signes ar bitraiires? C'est-à-dire par des signes bref: qid auraient la valeur d'une phrase ou cl< plusieurs mots ? Pair exemple : Cessez le feu Battez en retraite, etc. D'une façon générale on aurait pu joindr< 1 à ce code des abréviations du genre de celle; 1 que Le commerce emploie pour les câbles e télégrammes d'affaires. Zwendelaer n'est plus sergent. Le Conseil de discipline a rayé des cadre de la garde civique le garde Zwendeker, ré - ceonmo»* **roum sergent. Lia pepfise des danses s ' Tous ceux qui, à Anvers, s'intéressent au: intérêts supérieurs de notre port — et quel s sont ceux que cette grave question pourrai e laisser indifférents P — auront appris ave - une vive satisfaction la nouvelle de l'accor» intervenu entre le Gouvernement et la Vill au sujet des conditions qui présideront . l'exploitation de l'extension au Nord de no . installations maritimes. j Cet accord peut être qualifié par un ^ seule phrase : IL EST LE RESULTAT Dl * CONCESSIONS RECIPROQUES. e La Ville reprend immédiatement les nou v elles darses Nos 2 et 3 et le tronçon di ~ bassin-canal y afférent, mais elle s'engage ; en payer comptant le prix, soit 14 million 380,000 francs. La Ville annexe immédiatement 203 hec tares 031.85 du territoire d'Eeckeren et d \ Merxem compris entre l'enceinte déclassée e le second détournement de l'enceinte, anne xion votée par le Parlement. Elle annexer; t aussi 2912 hectares entourant les nouvelle î installations maritimes dès qu'une loi aux; 2 autorisé cette opération. Mais elle payer; ceux de ces terrains déjà expropriés par 1 gouvernement un prix supérieur au pn: " d'adhat, conformément à F exposé des motif ^ du projet de loi portant extension de no t installations maritimes. : Cette annexion est considérable et suf r fisante mais n'est pas exagérée. Elle laiss ^ subsister Oorderen, Wilmarsdonck et Lillo p qui ne seront que partiellement englobés ai ' territoire de la Villle, et ne fait disparaîtra r qu'Austruweel. Le bassin-canal sera immédiatement creusé , mais lia Ville le reprendra et en payera 1 . prix coûtant de construction, non en entier - après son achèvement complet, mais par por tions, au fur et à mesure que celles-ci seron ~ disponibles. - L'Etat interviendra pour la moitié dans 1< ? ;:ix de l'écluse du Kruisschans, mais celle-c î.e formera pas un tout « ne-varietur » et h . Ville prendra à sa charge, dans sa totalité 1:3 dragages de cet ouvrage d'art. La Ville payera le prix des terrains ex propriés par le Gouvernement, utilisés pou le creusement des bassins, et une bande la . raie de 150 mètres nécessaire à leur ex • ploitation, mais une bande de seconde lign< de 250 mètres servant à l'établissement d< dépôts de marchandises, de magasins, d'en , trepôts, restera propriété indivise entre l'Eta et la Ville, celle-ci l'exploitant de compte i demi, moyennant 15 pour cent de frais d'ex ploitation. Comme le <.it justement le « Matin », dan; " un premier mouvement qu'on peut espérer ne pas lui voir abandonner, « cette conventioi semble ménager équitablement les intérêt! en cause, ceux de l'Etat et ceux de 1< . Ville ». Quant à nous, nous nous rallions volontieri à cette appréciation, nous croyons qu'elle sert ratifiée par l'opinion publique, et nou: croyons être son interprète en englobant dam un même éloge, le ministre des travaux pu LMcs, le bourgmestre et le collège échevina d'Anvers, MM. Franck et Roy ers, députés - Zanen et Bouquart, ingénieurs des Ponts e" Chaussées, De Winter, ingénieur de la Ville Gyselynck, directeur des propriétés commu - nales, et De Strijcker, président de la Com mission des expropriations de l'Etat, qui oni ' contribué à obtenir cet excellent résultat. Devant l'heureuse matérialité de celui-c , nous nous abstiendrons de rechercher dan; q ielle mesure certaine interpellation tapa geuse et la polémique qu'elle a provoquée 1 certaines lenteurs, un certain manque de confiance, ont pu retarder la solution équitable qui vient d'intervenir. Mais il nous fau. protester énergiquemeni contre une conclusion injuste et parfaite ment injustifiée qu'un organe libéral fia mand tire des négociations qui viennent d"a boutir si heureusement. , Le Gouvernement, ose-1-il écrire, a don< bien abandonné toute idée d'un port d'Etat oi ! d'une administration privée du port. Le principe que la ville d'Anvers doit rester maî tresse de tout le port de l'Escaut se trouve confirmée ici avec éclat, et tout danger cl'ur ^ ort concurrent sur la rive gauche peut être consieléré en même temps comme écarté. Nous ferons observer à notre confrère qu'AUCUN ACTE du Gouvernement, ni officiel, ni officieux, ne permet à quiconque de supposer, et encore moins d'affirmer que le gouvernement ait jamais eu l'idée de placei le port d'Anvers sous l'administration de l'Etat. Cette « main-mise » du gouvernement suj le port eîst une pure fable, une véritable calomnie, inventée par des politiciens libéraui aux abois pour les besoins de leur boutique électorale, en vue d'exciter la population anversoise contre les chefs d'un parti qui n'r jamais eu en vue que la grandeur d'un porl dont la prospérité est si intimement liée è colle du commerce et de l'industrie nationaux.Nous lui ferons remarquer aussi que h nouvelle convention LAISSE ENTIERE h question de l'administration autonome du port, dont la réalisation est aussi possible ei aussi désirable hier qu'aujourd'hui, et qu'elle ne retardera nullement les progrès d'une idée qui rencontre de jour en jour plus de sympathies dans le monde maritime. Nous nous permettrons aussi de lui faire observer que le gouvernement n'a jamais me-. aoé Anvers de la création d'un port concur-rffit, que la question de la rive gauche n's pas le moindre rapport aveo la reprise def darses, du bassin-canal et de l'éciluse di Kruisschans, qu'elle implique de graves pro blêmes dans lesquels, non seulement Anvers - mais la Flandre orientale se trouvent intéressées, et que la solution de <ïe problème dé- ' pendra dans une large mesure de la sagesse et du sens politique des représentants de , notre cité. ! A bon entendeur, salut I Quercus. BELGIQUE ET AUTRICHE Le roi Albert, qui avait entrepris une ex ■ cursion de deux jours, n'a été informé que ! lundi de l'attentat commis sur l'archiau< d'Autriche et sa femme. Sa Majesté a été profe>ndémcnt affectée d( la mort du prince héritier d'Autriche et de la duchesse. Des modifications ont été apportées dan les dispositions de son séjour en Suisse. L Roi se rendra à Vienne pour assister aux fu nérailies. La Cour de Belgique prendra probablemen ! U rl^vll-TT tw11.t miltl va uulmi Conseil provincial d'Ânvei i Hier matin a eu lieu, avec le cérémon traditionnel, l'ouverture de la session or naire du Conseil provincial. c La séance est ouverte à 10 h. et quart, s En l'absence de M. le baron Gillès de Pe t ohy, doyen d'âge de l'assemblée, c'est . _ Van der Cruyssen qui monte au fauteuil p: ï sidentiel. Une délégation de conseillers int: duit dans la salle M. le gouverneur et 3 membres de la Députation, tous en uniforn 1 L'honorable baron van de Werve pre 5 place à son fauteuil et prononcée, en flamar le discours d'ouverture j DISCOURS DU GOUVERNEUR Les canaux anversois 1 En parcourant, d'un ooup d'œil rapie i dit-il, les quelques mois qui se sont écou » depuis la session ordinaire du Conseil prov; cial, deux dates surgissent à mon regar . celles du 20 juillet 1913 et du 21 mai dernii ! La première de ces journées vit Anvers i ^ lébrer, sous les auspices de La Clianibre Commerce, le 50e anniversaire de l'affina chissement de l'Escaut. 1 Ce grand fait historique fut commémoi 5 selon lia coutume et les traditions natiemal i avec tout le faste et toute la solennité do i les Belges ont à cœur d'entourer chacune 3 leurs fêtes, publiques ou privées. La seconde journée, — toute _ récente, ' fut marquée d'un événement qui, bien qu ' ait gardé un caractère non-officiel, n'en c 5 vait pas moins émouvoir tous les cœurs a versois: c'est la visite que le roi et la rei " de Danemark, accompagnés de nos bien ain; ï Souverains, firent à notre port. , La population, — sentant que des acci i mations bruyantes auraient enlevé^ à^ cel ^ visite, le cachet intime qu'elle tenait à ex server, — fut d'une grande discrétion da les manifestations de son enthousiasme, to ' le long du parcours royal, et ce n'est qu' 3 moment du départ de nos augustes hôt > qu'elle donna libre essor à sa vive reconna - sance, laissant ceux-ci sous l'impression pi b fonde que le loyalisme des Anversois res toujours à la hauteur de leur patriotisn ? l>e ces deux dates se dégage un très ha • enseignement. C'est que nous devons diriger notre atte 1 tion plus fréquemment encore et d'une n j nière plus perspicace, vers nos installatic maritimes qui sont l'une des sources prin - pales de la prospérité belge. : Lorsque, cédantj, à cette impulsion-là, j'e . visage l'avenir de notre port — tel que no . le fait entrevoir l'actuelle conception du Gc 5 vernement, dans sa forme complète et défi] ' tive, — je ne puis m'empêcher d'adresser J plus pressant appel à toutes les bonnes \ " lontés, dans un ardent désir de les voir -• grouper, afin de faciliter la solution pre i Nante de toutes les questions qui s'y rappe - tent et qui nécessitent un travail en coc mun ; je ne puis m'empêcher de convier ; l'union tous les bons citoyens, soucieux d besoins économiques de la Ville d'Anvers, la Province et du Pays. 1 Cet appel de l'honorable gouverneur c ' souligné d'immenses applaudissements. 1 * * * Entrant ensuite dans le fond du sujet qu ' se propose de traiter, M. le baron van - Werve constate aveo regret que divers pi 1 duits de l'industrie mosane se dirigent v« > un port rival du nôtre ; que les facilités d'à - ces vers Rotterdam se multiplient sans cess [ h cause de l'immense réseau de voies navig Mes qui y aboutit. Comparé aux ports co ! ourrents, celui d'Anvers ne sera complet q s'il est relié d'une manière moderne et pr 1 çressive, par terre et par ean, à tous les b? " sins industriels du pays et aux contrées vx • sines. Nos voies navigables sont-elles à la ha teur du progrès et des besoins moderne C'est la question que l'honorable gouverne . -onmet au Conseil. Il expose d'abord le réseau de canaux q intéresse la province. Ils sont an nombre < huit, prolongeant en quelque sorte le po ' -l'Anvers jusqu'aux centres industriels bel<z nt même des pays voisins. Tout le long d rives, l'industrie peut être amenée à s'ét . blir. Or, l'honorable gouverneur constate av . regret que le long de nos canaux, l'industî n'a pas pris le même développement qu'a leurs, notamment le long du canal die Br ' xelles ou de Gancî-Terneuzen. Ce diévelopp ment ne se rencontre, dans la province q" ; ^ans la zone sise entre Anvers et Merxen : -lepuis la mise à grande section de cette pa ■ Me du canal. Seul le canal de Willebroeck ^t<é mis à grande section. L'étude a laquelle s'est livré l'honorai gouverneur est très documentée et d'une pT i "ision technique remarquable. Passant < r-A-vnie nos canaux, il montre que de fae< générale, ils sont de dimensions insuffisante; Il prouve ensmite qu'en dehors de l'élarg -nment et de l'armrofondisseme.nt des _voi 1 'ean, des modifications radicales doive "tire apportées à l'éclnsacre et à la consl.ru t;on des berges pour diminuer la durée d •vrajets. Actuellement le vovaçre par can -l'Anvers à Liège demande 24 éclusages, iui représente 10 jours. L'emploi de la v -aur ou des moteurs à essence ne peut rem dier h la situation, l'administration éta obligée, pour la conservation des berges. < imiter à cent mètres par minute, la vîtes ■Vs bateaux qui r» peuvent donc dépasser marche normale d'homme. L'auteur rappelle combien la question pr occupe l'Etat depuis des années, mais fore ment la rénovation de notre réseau de voi d'eau demandera du temps! Devons-nous, < attendant, nous borner à la simple expect 1 tive? Un fait nouveau nous ferait répond, négativement, si nous n'étions déjà convai eus. Le 3 Juin dernier, un sondage au cha , bon nage limbourgeois ele Winterslag a périr de remonter du charbon. Cet- événement no fixe définitivement sur l'avenir du bass charbonnier du Nord de La Belgique et n'a torise plus aucun soepticisme. U trace ain l'obligation pour les pouvoirs publics de pe ' mettre aux nouveaux charbonnages d'écoul Leurs produits vers Anvers comme vers l'i térieur du pays. La. Commission spéciale des canaux br bançons, présidée par le gouverneur du Br bant, a anouti, dans un ordre d'idées ide tique, à des résultats des plus intéressan au point de vue pratique et technique, i sujet du nouveau canal de Hasselt-Bruxeik Oe projet donna lieu à un malentendu. On voyait l'abandon du canal Hasselt-Anve comme voie de transport de premier ordr Depuis les choses ont été mises au point. L deux_oanaux, on s'en est rendu compte, compléteront fort utilement, _ en raison t l'importance du trafic auquel ils devront se vir. Le nouveau canal brabançon, d'aut part, donnera au port d'Anvers des oomm nications plus directes avec les villes de vallée du Démer. L'honorable gouverneur estime que la Pr vince ferait œuvre salutaire et pratique < s'intéressant à l'amélioration des c*n"ux q ' sillonnent son territoire. Le temps est lo où pour tout l'on_ s'en remettait à l'Eta L'orateur cite plusieurs exemples où en cM matière l'initiative de provinces et de vill et même l'initiative privée eurent les j*1 heureux résultats. L'honorable gouverneur conclut en en g géant le Conseil à constituer une commissie spéciale, qui aurait une double^ mission. 1 Brabant demandera à la Province et à Villle d'An ver» leur intervention pour création du nouveau canal. La commission 'Q élaborerait d'abord un projet de réponse à ^ la demande du 13 i*bant? en tenant compté des intérêts de la province d'Anvers; ell# étudierait ensuite le programme de l'amélio-• j ration rationnelle des voies navigables du r4» jj_ seau anversois ; celui-ci serait envisagé sodi " dans son ensemble, soit séparément, de manière à faire choix, d'aexxxrd aveo le Gouver# ,jl_ noment, du mode le plus pratique pour afe* yj teindre le but proposé. La combinaison adoptée pour les canaux brabançons ne pourrait-elle peut-être pas jgg nous servir d'exemple? On y a mis à l'étude, [e non seulement les possibilités techniques,mais n(j aussi les voies et moyens pour aboutir rapL-^ dement. Parmi ceux-ci, l'idée dominante eaé ' la participation collective de l'Etat, des provinces et des communes intéressées. Pourquoi, ce qui est possible pourrie réseau brabanejon, là où tout est à faire, n« le serait-il pas, à plus forte raison, pour 1» transformation de nos canaux qui, eux sont le dotés d'une clientèle éprouvée et où l'oa trouve'un fret que nous savons ne devoir ja-n_ mais manquer, ni à l'aller, ni au retour? d - La progression exvnstante des péages est le ^ meilleur indice et constitue une base sérieusé permettant d'escompter fave>rablement les c]e chances de réussite de l'organisme à créer. ,n_ « Messieurs,dit M. le gouverneur en terminant, je crois avoir accompli ma tâche. La vôtre commence. Je ne doute pas, le pro^ >s' blême étant posé, que vous ayez à exeur de n| le résoudre. L'œuvre est vaste; aussi l'inté^ rôt spécial qui s'en dégage, tant_ pour la ville d'Anvers que pour notre province et pour le pays, récliame-t-il impérieusement votre 'j] active coopération. Je suis persuadé que "^ous o_ ne la refuserez pas ». n_ Le remarquagle discours de M. le baron ne van de Werve est chaleureusement applaudi, ég M. Van Regemorter exprime à M. le gouverneur la profonde satisfaction qu'il a éprou-a_ vée en écoutant son discours, discours qui te vient d'autant plus à son heure au moment ,n_ où l'accord vient de se conclure entre TEtat ns et la Ville au sujet des extensions maritimes. ul M. Van Regemorter rend hommage à tom jU ceux qui ont contribué à la solution de cetts question vitale, aux ministres Helleputte et isl Van de Vyvere, à l'édilité anversoise et sur-.c_ tout à l'honorable gouverneur qui pendant te des mois se consacra avec une inlassable ao-,e_ tivité à faciliter les négociations pour les amener enfin à bon port. Ces paroles sont vivement applaudies. n_ Le Conseil procède ensuite à la constitua a. tion de son bureau. v nf? M. Van Hal est réélu président à la cjuart unanimité. Quant au vénérable doyen d âge, M. le baron Gillès de Pélichy, c'est par ao-n_ clamations qu'il est réélu vice-président. IJb* us trois secrétaires, MM. Van Olmen, De C'ock u_ et Zecli, sont renommés également. Les quesr ,i_ teuTs, M. Van de Poel (droite) et Van Re-le gemorter (gauche) sont réélus par acclama*-o_ tions. <5^ M. Van Hal succède à M. Van der Cruys-(S_ sen au fauteuil de la présidence. r_ La fixation de l'ordre du jour donne Heu n_ à un court échange de vues. Le Conseil r;xe n à vendredi sa prochaine réunion. _0n proches deca à la nomination de la Commission spé-je ciale préconisée par M. le gouverneur, puis à la composition des commissions ordinaires. st I>a séance est levée à midi et demi. ILe drame é de Sarajevo ie W c-» \ , s- )°< Les obsèques des victimes n.~ Vienne, 30 juin. — Suivant la «Wiener '' .Ulgemeine Zeitung », les dispositions pour ,r les obsèques sont déjà prises. Les obsèques • seront célébrées à Vienne vendredi, puis l'in-iu humation aura lieu samedi à Artstett. ? Dans les cercles informés on dit que les princes étrangers n'assisteront pas aux obsV _ ques. Pourtant la « Neue Freie Presse » croit savoir que le prince de Connaught, le dut ;C d'Aoste, le grand duc Constantinovitch y as-:"l sis feraient. On croit savoir que si les obsèques ont lieu dans trois jours c'est pour permettre à l'Em-e" jreur de retourner le plus tôt possible à 10 ïschl, pour se remettre des fortes émotions 11 ' de ces jours derniers. r" Spalato, le 1er. — A 8 heures du soir le a dreadnought « Viribus Unitis » entouré de i cuirassés et de torpilleurs et ayant à bord les ? dépouilles mortelles de l'archiduc François-f Ferdinand et de la duchesse de Hohenberg vn est passé tout auprès du port de Spalato au s milieu de sonneries de cloches. Toutes les au-s" torités, le clergé et une foule considérable ss " tenaient sur les quais et ont rendu les hon« neurs au cortège funèbre qui passait. Cette r_ scène à la venue du crépuscule était profon-^ dément saisissante. Vienne. 1er juillet. — Le ex>rps de l'archir -.p duc et celui de son épouse arriveront à Vien-^ ne jeudi oir à 10 heures. Ils seront immédia-ï tement transportés à la chapelle de la Hof-burg à la lueur de torches comme il fut fait ]r pour l'impératrice Elisabeth. Vendredi le pur blic sera autorisé à défiler devant la chapelle. ]P Les obsèques auront lieu vendredi à 4 heures et les corps seront dirigés pendant la nuit é_ sur Artstatten où l'archiduc défunt possédait é- un château. Ce château flanqué do sept tours p«s et «surmonté d'une gigantesque coupole est m entouré d'un immense parc. En 1910 l'archi-a- duc fit instruire la chapelle du château qui re sert de caveau à la famille et où déjà un a- enfant est inhumé. r- Vienne, 1er juillet. — L'empereur Guilâsw* is me arrivera vendredi à midi. Il restera à is Vienne pendant quelques heures seulement, in i- Le nouvel archiduc.héritier si r- L'installation du nouvel héritier aura lie* *r probablement aussitôt après les obsèques, n- Le nouvel archiduc-héritier, qui est lieutenant-colonel, avancera rapidement jusqu'à? a- grade de général et recevra une haute chargé a- dans l'armée. n- Pauvres enfants! ts m Les enfants de l'archiduc défunt ne ce»» sent de sangloter depuis qu'on leur a appr» \ la mort de leurs parents. rs Us arriveront à Vienne jeudi et seront rs-e. cueillis par leur grand'mère, l'archiduchesse ss Marie-Thérèse. *e Vienne, 30 juin. — L'Empereur et l'Impé-[o ratrice d'Allemagne ont adressé à La prinoess* r- Sophie de Hohenberg, l'enfant le plus âgé ds re l'archiduc François-Ferdinand, le télégraar' u- me suivant: la « Nous ne pouvons guère trouver de paroles pour vous exprimer à vous, enfant, com-o- me nos cœurs saignent en songeant à vota* »n douleur indicible. Il n'y a pas encore 15 jours ni que nous avons vécu chez vous un temps ti in heureux aveo vos parents et maintenant vous t. savoir dans ce chagrin immense. Dieu vous aide et vous donne la force de supporter ps ?s La tendresse de vos parents survit à M js tombe ». Signés : Guillaume, Victoria, a- Vienne, 1er juillet. — Les archiduchesse* ►n Marie-Thérèse et Marie-Annonciade sont par-je tiee oe matin pour Chlumets pour cherchsi la les enfants de feu l'archiduc-héritier #t W

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