La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 19 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wq12/
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LA MÉTRO POLE IONE PENNY | J.IT. CINQ CENTIMES ISSrîlfDK : VIJF CENT DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux,: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sk. 24me ANNEE JEUDI 19 AVRIL 1917 No. 109 If A GRANDE GUERRE I Nouvelle avance française Hostilités germano-américaines Pas de paix séparée Nos alliés français ne s'en sont pas te-L à leur avance générale sur le front Soissons-Reims au cours de laquelle ils enfoncèrent la première et la deuxième ligne ennemie; mais reprenant l'offensive, après s'être fermement établis suites' positions conquises, ils ont étendu leurs progrès à l'est de Reims et attaqué les lignes allemandes entre Prunay et la rollte de St-Hilaire à St-Soupplet.Malgré de violentes rafales de pluie et de neige les hommes se lancèrent à l'assaut avec L élan irrésistible et prirent d'assaut sur un front d'environ seize kilomètres toute la première position allemande. Au sud de Moronvillers, les troupes poussant au delà de cette position, conquirent brillamment sur une étendue de onze kilomètres une ligne de hauteurs solidement organisées du mont Cornillet jusqu'à l'est de Vaudevincourt. Plus à l'est les Français capturèrent le village d'Auberive et le saillant puissamment organisé sur une étendue* de trois kilomètres autour du village. Le nombre de prisonniers capturés sur cette partie du front dépasse 2.500. Des contre-attaques anémiés près de. la ferme d'Heurtebise :t une autre dans le secteur de Courcy, iccupé par les Russes, échouèrent. Suivant les renseignements obtenus >ar l'état-major français l'ennemi avait :oncentré, en vue de l'attaque, dix-neuf livisions (190.000 baïonnettes) et des' or-Ires formels avaient été donnés de tenir . tout prix. D'après les déclarations des prison-iers les pertes ennemies furent très for-îs. Comme lé nombre des prisonniers ris entre Soissons et Reims atteint 1.000, le nombre total des prisonniers ris en deux jours s'élève à 13.500. Sur le front britannique des progrès ut été faits dans la direction du bois Avrincourt et divers autres points tan-s que Lens continue à être encerclé. A l'est comme au sud d'Arras les pro-ès continuent de même; les patrouil-s ont poussé leurs reconnaissances le ng de la voie ferrée de Douai, sur la te nord de la Scarpe jusqu'à la sta->n de Rœulx, tandis que la capture de ferme de Tombois, à l'est de Lempi-, met la ligne britannique au sud de 11ers et Guistain. La nouvelle ligne ligne britannique en-: Lens et St-Quentin peut être suivie r la carte par une ligne qui traverse route de Béthune à 500 mètres de ns, de là à l'est des faubourgs de St-îrre et de Jeanne d'Arc, par le bois Riaumont, à travers la Souchez, à st de la cité Memicourt, en face du :é ouest de l'abattoir, par le Petites à travers la route d'Arras à Lens, environ 400 mètres au sud de la Coûte, de là à environ 1.600 mètres de imicourt, en face du côté ouest d'Ar-x-en-Gohelle et Gavrelle vers la Scar-à 800 mètres de Fampoux. Contient au sud de la Scarpe la ligne con-irne Monchy à l'est,tourne vers le côté :st de Guémappe et de là vers Van-irt et- Héninal, à cheval sur le fossé idenburg. De là la ligne continue is la direction du sud-est vers la fer-de Tombois, de là à Le Vergnier et s à Guécourt et Sayet et jusqu'au bois Savy. A l'est de cette ligne élastique flottante l'ennemi continue à se re-icher et à ravager dans l'espoir de voir trouver un repos avant d'être ris par le flot de l'avance britannique. .'Allemagne a virtuellement commen-les hostilités en essayant de faire )iller un contre-torpilleur américain, mais la tentative ne réussit pas, la torpille passant à une trentaine de mètres du contre-torpilleur. Dans le Sénat américain le sénateur •f Sherman a déposé une résolution d'après laquelle les Etats-Unis ne feront pas de paix séparée avec l'Allemagne ou ses Alliés. Une autre résolution fut déposée tendant à faire nommer des commissaires pour la Grande-Bretagne, la France," l'Italie et la Russie pour organiser la coopération internationale. Les deux résolutions ont été renvoyées devant le comité des relations étrangères. a—e La Hollande et les déportations Bernés ou complices? Le grand journal d'Amsterdam Alge-meen Handelsblad (17 mars 1917, édition du soir) a publié, sous le titre : " Les déportations en Belgique un article dans lequel sont mis en lumière les réticences et les atermoiements du gouvernement de Berlin, en ce qui concerne l'interprétation des engagements pris jadis par le gouverneur allemand d'Anvers, général von Huene. Le général, avec l'approbation du gouverneur général von der Goltz, avait promis formellement, au nom de l'Allemagne, que les Belges ayant fui en Hollande ne seraient jamais inquiétés. On sait que von Huene lui-même ne tint aucun compte de ses propres engagements et qu'il présida, en toute sérénité, à l'enlèvement des Belges. Voici l'article de l'Algemeen Handelsblad : Lors de la discussion de son budget, le ministre des Affaires étrangères put annoncer la bonne nouvelle de la prochaine rentrée en Belgique des déportés d'Anvers qui, lors du grand exode, étaient venus en Hollande. Depuis on n'a plus entendu parler de cette affaire. Nous nous sommes informés et avons appris : 1) que des déportés étaient rentrés en Belgique; 2) que, jusqu'à présent, aucun déporté n'était rentré en Hollande. Sur ,1e premier point on est dans l'incertitude en ce qui concerne le nombre des rentrés. Y en a-t-il beaucoup" ou peu? On n'en sait rien. Ce point, on peut le croire, aura toute l'attention de notre chargé d'affaires à Bruxelles, M. Van Vollenhoven. On devra sous peu nous donner des explications à ce sujet, sinon on finirait par avoir l'impression que le gouvernement allemand nous a bernés. En ce qui concerne le second point, il est étrange que jusqu'à ce jour aucun déporté ne soit revenu en Hollande. Le- gouvernement allemand a motivé ses déportations en arguant du chômage. Il s'est déclaré disposé à renoncer aux déportations si notre gouvernement consentait à prendre à sa charge les déportés .libérés, chômeurs réels. Notre gouvernement y a consenti. On aurait logiquement dû conclure de là que tous les déportés allaient être renvoyés en Hollande, puisque tous ont été déportés prétendûment pour cause de chômage. Est-ce que tous les déportés ont subitement trouvé de la besogne? Les affaires m'archent-elles tout à coup si bien en Belgique? Ou bien... C'est un cas très étrange ! On avait cru notre ministre en pourparlers avec les Allemands pour la rentrée de tous les déportés, y compris ceux qui n'étaient pas d'Anve/s. C'était une erreur. Il négociait le retour de ceux qui, tout en n'étant pas d'Anvers, étaient venus en Hollande en passant par Anvers. Tous ceux que étaient arrivés chez nous par un autre chemin et qui sont rentrés en Belgique, confiants dans la parole du gouverneur d'Anvers, ne tombent donc pas sous l'application des mesures de clémence. Il est certain, cependant, que tous les Belges qui se trouvaient ici ne sont rentrés que parce qu'ils ont eu confiance dans les promesses du gouverneur von Huene. Si on continue à s'en tenir au retour des déportés de l'agglomération d'Anvers, ce n'est ni satisfaisant ni juste. Entre temps, les pourparlers continuent entre Berlin et La Haye et il n'est pas impossible qu'on finisse par obtenir grâce (employons le mot) pour tous les déportés qui, jadis, s'étaient réfugiés en Hollande. France et Belgique Hommage à nos artilleurs Des groupes d'artillerie lourde belge ont été récemment appelés à soutenir l'action de troupes françaises et se sont vaillamment acquittés de leur tâche. Témoignage vient de leur être rendu par le général commandant une armée française qui a oité à l'ordre du jour de cette armée les deux majors belges qui commandaient les groupes d'artillerie, dans les termes suivants : Major Theisman Nicolas et major Lahi-re Charles : Ont collaboré avec le plus grand dévouement à la préparation des attaques en installant leurs batteries dans une position très avancée fréquemment battue par le feu ennemi, et en dirigeant avec la plus grande compétence la préparation et l'exécution du tir. Le général français a de plus cité à l'ordre du jour : Le capitaine-commandant Fias Edgard, adjoint à l'état-major d'une brigade d'artillerie lourde belge : . A contribué dans une large mesure, par sa grande activité, à l'installation rapide des batteries belges et à leur mise en œuvre dans des délais très réduits. Les militaires de l'artillerie lourde belge : Brunin Adolphe, adjudant; Nopens Antoine, maréchal des logis; Auerbach Vladimir, canonnier : Se sont signalés par leur dévouement et leur courage dans le service de leur batterie qui avait été poussée très près des premières lignes, dans un vallon constamment bat-I tu par le tir de l'ennemi. Ces citations éloquentes à l'ordre du jour d'une armée française, venant s'ajouter à celles qui ont été décernées antérieurement par les armées britanniques et russes à des unités belges, prouvent avec quelle vaillance celles-ci ont à cœur d'accomplir leur périlleux devoir, quand l'honneur leur échoit de collaborer. aux propres opérations de leurs alliés. Elles témoignent aussi du degré de puissance auquel un labeur opiniâtre de plus de deux années a su porter l'armée belge. o O" ■ Toujours les mêmes Le gouvernement russe, dans son communiqué d'hier, dit que suivant les déclarations d'un officier autrichien déserteur, le Chancelier allemand a envoyé un certain nombre de socialistes allemands à Stockholm pour négocier avec les socialistes russes en vue d'une paix séparée. D'après cet'officier les social-démocrates allemands travaillent avec vigeur avec le gouvernement, se considérant des Allemands avant toute autre chose. — Daily Telegraph du 16 avril 1917. Les déserteurs allemands La désertion sur la frontière hollandaise prend des proportions fantastiques. D'après le Tijd d'Amsterdam, on a enregistré au cours de la semaine du 1er au 8 avril, à Eindhoven, les noms de 173 (cent soixante-treize) déserteurs allemands qui ont passé en Hollande. Et le mouvement ne s'arrête pas. Près de Rolduc, un officier allemand originaire de Friedrichshafen, (lac de Constance) traversa volontairement la frontière. A un soldat-commis qu'il avait rencontré et qui à sa demande, lui indiqua le chemin il remit, en guise de récompense-souvenir, son browning et sa cartouchière ! —■ • • Le trafic postal anglo-hollandais •D'après le Tijd d'Amsterdam (10 avril), M. De Meester, directeur de la compagnie " Zeeland ", négocierait en ce moment avec le gouvernement hollandais aiî sujet de la reprise du, service de cette compagnie entre la Hollande et l'Angleterre. " On doit avoir reçu, de la part du gouvernement allemand, des assurances plus rassurantes qu'au début et du côté anglais on serait disposé, pour autant que la' situation militaire le permet, de tenir compte des intérêts de la compagnie " (sic). Il n'est toutefois question que du transport des courriers et non des voyageurs. LES TRAITRES SERONT PUNK L'ARRETE-LOI DU 8 AVRIL 1917 Le Moniteur belge du 13 avril publie un Hrrêté-loi en date du 8 avril complétant et modifiant les articles du Code pénal relatifs aux crimes contre la sûreté extérieure de l'Etat. Cet arrêté important, dont on lira le texte plus loin, est précédé d'un Rapport au Roi d'un haut intérêt et dont voici le texte. On y verra notamment que, pour la première fois, croyons-nous, la haine légitime de l'Allemagne parjure et criminelle reçoit la consécration officielle. * LE RAPPORT AU ROI Sire, L'indomptable patriotisme des Belges ne fait que se révéler chaque jour davantage à l'épreuve des souffrances de la guerre. Au même titre que la vaillance de nos soldats, la fermeté de nos populations soumises à une occupation cruelle et prolongée demeurera pour le monde un sujet d'admiration et pour la Nation un juste motif de fierté.' Attentifs à ne laisser porter aucune atteinte à un prestige aussi chèrement acheté, nous croyons qu'il convient d'armer le pouvoir judiciaire des sanctions nécessaires à l'égard des individus, — si rares soient-Lis, — qui auraient perdu le sens du devoir national au point de prêter un concours actif aux desseins et aux manoeuvres de nos ennemis. Dans ses dispositions relatives aux crimes et aux délits contré la sûreté extérieure de l'Etat, le Code pénal punit celui qui aura secondé le progrès des armes de l'ennemi, en ébranlant la fidélité des officiers, soldats, matelots ou autres citoyens envers le Roi et l'Etat. Mais 'e texte de l'article 115 ne rencontre pas la félonie de ceux qui, sans seconder a proprement parler le progrès des armes de l'ennemi, auraient servi un plan perfidement combiné par celui-ci contre l'unité et les institutions du Royaume. Apportant dans ses méthodes d'occupation le même mépris du Droit international que celui dont il a donné et donne la preuve dans ses méthodes de guerre, le gouvernement allemand ne cesse de méconnaître en Belgique l'obligation qu'il avait acceptée par l'Acte Général de la Conférence de La Haye, de respecter en territoire envahi la législation qui y était en vigueur. Sous les plus insidieux prétextes, il y usurpe de plus en plus les droits du pouvoir légal. Le premier acte de la comédie de sollicitude et de protection qu'il a imaginée pour abuser la population flamande, fut mis en scène à Gand, lors de la création d'une université nouvelle. Le second acte s'est joué à Berlin. Le Chancelier de l'Empire y a reçu, le 3 mars, une délégation d'un soi-disant " Conseil des Flandres ", devant lequel il a renouvelé les assurances qui étaient déjà tombées des lèvres du gouverneur général à l'inauguration de l'université. Il est allé jusqu'à prétendre que l'Empire allemand comblerait les vœux des deux parties du pays en leur donnant, durant l'occupation, une administration séparée et qu'il ne cesserait d'encourager, même après la paix, le libre développement de la nationalité flamande ! L'effet de ces promesses a été la promulgation d'une ordonnance du gouverneur général, divisant la Belgique en deux régions d'après la frontière linguistique, l'une flamande, l'autre wallonne, chacune d'elles dotée d'une administration distincte. En présence de ces usurpations flagrantes des pouvoirs qui lui appartiennent, le gouvernement tient à répéter que la souveraineté nationale seule a qualité pour résoudre les questions intérieures, sans aucune immixtion de l'étranger. Durant les trois années qu'il passa au pouvoir avant la guerre, le gouvernement, en union avec le Parlement, prit une série de lois et de mesure» ayant pour but d'assurer progressivement à la langue flamande toute la place qui lui revient dans la vie nationale. Conformément au vœu des Flamands, il avait déclaré que, selon lui, il était du devoir des Chambres de régler, au cours de 1914-1915, .la question de l'enseignement supérieur flamand, dont le Parlement était déjà saisi. En résumé, l'un des points essentiels du programme gouvernemental était de satisfaire les aspirations légitimes des Flamands; nul ne pouvait en ignorer, à raison des déclarations et des actes du pouvoir. Aux yeux du gouvernement actuel, qui s'est constitué uniquement pour 'a poursuite de la guerre et la préparation de la paix, la splendide attitude des patriotes de langue flamande rend ce devoir plus impérieux et plus sacré que jamais. Le but que poursuit l'ennemi, tous les Belges le connaissent. L'Allemagne n'a pas réussi à les soumettre ni à déraciner de leurs cœurs- la passion d'indépendance qui leur fait surmonter toutes les persécutions. Elle a dû reconnaître, par la bouche même de son chancelier, " qu'elle ne songe pas à annexer leur pays ". Mais cette renonciation apparente cache une mànœuvre politique. L'Allemagne cherche toujours à briser la résistance que la Belgique lui oppose et elle s'y prend maintenant d'une manière détournée; elle essaie de désunir les Belges, de désagréger le faisceau de leur unité nationale; elle s'efforce de cultiver chez eux des germes de séparation d'après la différence de langage, afin de préparer une terrain favorable à sa pénétration politique et à sa mainmise économique.Il ne faut pas que la poignée de mauvais citoyens qui se sont faits les complices de l'ennemi puissent compter sur l'impunité. Par égarement ou par ambition, ils conspirent contre l'unité nationale fondée par un long passé de gloire, de prospérité et de souffrance communes, et devenue plus vivante encore sous la menace de mort de la guerre actuelle. Audacieusement, ils s'intitulent le "Conseil des Flandres " et osent publier un programme politique au nom du peuple flamand. Et déjà, — malgré l'oppression et le silence auxquels, l'ennemi condamne notre population — ils se voient hautement désavoués et flétris par les vrajs patriotes, par tous ceux qui sont l'honneur et la personnification de la pensée flamande. Ceux-ci, au milieu de leur épreuves, restent inébranlablement dévoués à leur Patrie. Un sentiment amer leur remplit le cœur : la haine de cette Allemagne qui opprime leur terre et bâillonne les protestations d'un peuple écrasé par sa force brutale. Avant que les déportations n'eussent réduit à la servitude des milliers d'entre eux, alors pleins de vigueur, ou qu'ils ne fussent revenus épuisés et mourants, dans leurs foyers, ils considéraient déjà l'Allemand comme l'ennemi national. Quelle horreur cet en- -nemi ne doit-il pas leur inspirer aujourd'hui?Pour les traîtres, qui n'ont pas craint de mettre leur main dans celle de l'oppresseur de leur patrie, ni de projeter une ombre aussi douloureuse sur la fière attitude de leurs concitoyens, l'heure de 'l'expiation sonnera, lorsque sonnera polir les autres l'heure de la délivrance. La patrie libérée leur demandera compte alors de leur conduite, et la protection allemande, dont ils se prévalent aujourd'hui, ne les préservera pas du sort qui les attend. C'est pourquoi, dès que la Belgique sera délivrée, ils seront révoqués de toutes les fonctions que le gouvernement leur aurait conférées. Ils auront de plus h répondre de leurs actes devant les juridictions nationales. Le projet d'arrêté-loi que nous avons l'honneur de soumettre au Roi atteindra leur félonie, de même qu'il atteindra la faute de tous ceux qui, par actes, paroles, écrits, se rendent coupables de faits de lèse-patriotisme en favorisant volontairement la politique ou les desseins de l'ennemi ou qui tentent d'ébranler la fidélité des citoyens envers le Roi et l'Etat. De même il frappera ceux qui se constitueraient méchamment les dénonciateurs de leurs concitoyens. Nous avons l'honneur d'être, Sire, de Votre Majesté, Les très respectueux et fidèles serviteurs. (Suivent les signatures de tous les ministres).Sainte-Adresse, le 4 avril 1917. (Voir suite, 3e page, 3e colonne).

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