La nation belge: journal quotidien d'union nationale

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03 November 1918
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s.n. 1918, 03 November. La nation belge: journal quotidien d'union nationale. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fn10p0xk0h/
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FONDATEUR FERNAND NEURAY I—— M JOURNAL QUOTIDIEN D'UNION NATIONALE Rédaction et Administration : 28, Rue d^ Quatre-î>eptemi3re (iJlace ne njpera; t-ARIS (2e). Téléphoné CE >TRA. <53-04 TARIF DES ABONNEMENTS UN MOIS TROIS iront France 2 fr. 50 7 fr. SO Angleterre.... 2 sh. 6 7 sh. 6 Autres pays ... 3 fr. OO 9 fr. OQ Publicité aux Bureaux da Journal La politique de la Belgique r 1 Une note ministérielle... La Nation Eelge a annoncé que M. Paul Hymans, ministre des Affaires étrangères, était arrivé vendredi à Paris, invité à assister aux délibérations du comité supérieur de guerre- Un de nos amis prétend avoir trouvé, dans le compartiment de chemin de fer Ait l'honorable ministre a fait le voyage du Havre à Paris, une note manuscrite, tout entière de la main de M. Hymans, contenant des instructions à l'adresse des agents de notre département des Affaires étrangères en relation avec les gouvernements alliés. Nous nous sommes décidé, non sans hésitation, à publier cette note telle qu'elle est arrivée dans nos bureaux, sans y changer ur, iota. Si elle n'est pas de M. Hymans, elle pourrait être de lui. Bien plus, il y a lieu de souhaiter qu'elle soit de son esprit et de sa main. Le lecteur iuaera... Ne pas parler des sacrifices de la Belgique ; de ses services non plus. Nos Alliés en parleront certainement eux-mêmes. Leur reconnaissance est une plante qui n'a pas besoin d'êtée arrosée. Quoi qu'il en soit, ce n'eet pas à nous de tenir ni de manœuvrer l'arrosoir. Il faut concilier, avec la dignité et la fermeté qui s'imposent à une nation lihre, fière, vaillante, et qui n'a hésité devant aucun sacrifice, la discrétion qui est comme la parure des individus et des peuples sûrs de leur valeur et de leur droit. Nous ne sommes ni des vassaux, ni des mendiants, ni des créanciers impatients. Réparations, garanties, sécurités : ce programme, ce mot d'ordre de 1917 est plus actuel que jamais. Le moment est venu de le traduire en articles cilaii-s et précis. Il faut prévoir <jue nos intérêts [jeiiveflt se ueuitei1, dans plu.; d un 1(0 maine, aux intérêts, également légitimes, de nos grands Alliés. Pour résoudre à notre avantage les problèmes nombreux et complexes quitte manqueront pas de se ('oser, il importe en premier lieu de les étudier à fond, de façon à pouvoir distinguer l'essentiel de l'accessoire, le principal du secondaire, en vue de résister sur tel point, de céder sur tel autre, de manœuvrer en un mot a,vec autant de tact et d'intelligence que de courage et de fermeté.Des instructions, à la fois générales et précises, seront d'ailleurs données à tous les agents du gouvernement belge. Pénétrez-vous bien de l'idée que ni la géogTaphie ni le statut de l'Europe nouvelle ne peuvent être fixés en dehors de nous. L'intérêt de ia Belgique se confond avec l'intérêt de l'Europe. Etant donné notre position géographique et les grandes lois de l'histoire, qui viennent de se vérifier avec un, éclat si terrible, rien d'Européen n'est, ne peut être étranger à la Belgique. On ne déplacera pas une borne frontière, dans, le Centre ou dans l'Est de l'Europe ; on n'accordera pas une concession de chemin de fer dans le plus lointain orient sans que la sécurité et la paix «le la Belgique en soient fortifiées, ou menacées.Voilà des siècles que l'Europe cherche 3a solution du problème beige, qui n'est rien autre qu.e le problème d'une nécessaire et forte barrière entre la mer du Nord et le Rhin. C'est parce qu'elle a voulu le .résoudre sans nous et en dehors de nous, en 1815 et en 18.30, que la barrière s'est montrée si fragile. Insistons bien là-des-sus. Plus la Belgique sera forte, plus de chances aura l'Europe d'être tranquille. Au Nord et à l'Est, nos frontières attendent des rectifications commandées par jn sentiment, la nature, la raison, l'intérêt de l'Europe. Attachez-vous à rendre sensible à nos Alliés cette vérité essen-ti elle. Quel malheur pour la France, par exemple, si elle couvrait de son drapeau les intrigues des deux ou trois douzaines d'agités qui se démènent .pour annexer à la République l'Alsace beige, ce beau et fidèle Grand-Duché de Luxembourg qui fut arraché de force, en 1839, à notre Patrie au berceau, par le succès d'une manœuvre prussienne ! N'oubliez pas non plus que la Belgique doit transformer et exporter pour vivre. C'est son caractère spécifique. Plus qu'aucun pays du monde, elle a besoin de matières premières et de débouchés. Elle a perdu, depuis la guerre, tous ses clients. Si appauvrie qu'elle soit, elle ne désire pas, bien au contraire, se refaire une clientèle en Allemagne. Il faut qu'elle vive cependant. Pour retrouver l'équivalent de ce formidable déficit, aile a besoin des Alliés, qui ont pareillement besoin d'elfe .comme fournisseur et comme client. Hâtivement bâclé ou insuffisamment étudié, un seul traité de commerce peut condamner à la ruine telle ou telle industrie belge qui faisait notre force c-t notre prospérité. N'oubliez jamais que la Belgique, depuis le 4 août 1914, a cessé d'être neutre. Que votre attitude et votre langage soient dignes, en toutes circonstances, de l'émancipation nationale. Le pays ne nous pardonnerait pas un renoncement et une humilité indignes de ses souffrances et de sa gloire. Réfléchissez, étudiez, instruisez-vous. Consultez, dans le domaine économique, commercial, industriel, les Belges connus pour leur compétence spéciale. Ce n'est pas parce qu'on est fonctionnaire qu'on sait tout. Le moment approche où l'Etat, comprenant enfin la nature du monde moderne, bornera sou activité et L'ENNEMI S EST REPLIE SUR LE CANAL DE TERNEUZEN » ........ ■ Le désastre autrichien ; plus de 80.000 prisonniers, 1.600 canons ; une armée italienne marche sur Trente Prise de Valenciennes. - Les Franco-Américains progressent vers Stenay La débâcle autrichienne (Officiel). — Rome, 2 novembre. A l'Est de la Brentâ, 4a poursuite continue. Sur le plateau d'Asiago, l'adlver-eaire résiste à. outrance pour permettre la retraite de ses masses, mais les troupes de la sixième armée ont passé l'Assa de vive force entre Rotzo et Roana, ont conquis au cours d'une âpre lutte le mont Co-mone et le mont Misser et avancent dans la valdée de Nq?. La quatrième armée a occupé lies hauteurs au Nord de la conque de Fonzaso et a poussé des colonnes dans le val Sugana. L'ancienne frontière a été passée dans la soirée d'hier. Des groupes alpins de la douzième armée, après avoir passé le Piave, par des moyens de fortune, aux environs de Dus-cho, se déploient dans la zone entre Foutre et San Giustina. Des trouipes de la huitième armée qui, dans la journée d'hier, ont gagné des combats importants au pas de San Doldo et dans la conque de Fa-dalto, remontent la vallée de Cordevolo et, ayant déipassé Ponto Noilo Aljpi, marchent vers Longarone. Dans la plaine, les divisions de cavalerie sous les ordres >de S. E. le comte de Turin, après avoir surmonté la résistance obstinée de l'ennemi à Castel d'Aviano, à Roveredo in , Piano, à San-Martino et à San Quimina, ont occupé Pordenove et dépassé La Cellina et le Meduna. Le ré* giment de Savoie Car aie ri a 3° s'est parti-tunereuum ' aistnigue' par «ctse brillante. Plus au Sud, la 10" et la 3" armées ont repris leur marche et avancent vers l'Est. Par leur bravoure et leur élan, la 23» di- ; vision tout entière, le régiment d.e marine et le 2Ge détachement d'assaut qui appartiennent à la 8° arrgée, ont mérité l'honneur d'être cités. Les aviateurs italiens et alliés qui ont la maîtrise absolue de l'air ont continué leurs actions de guerre sans trêve. Un dirigeable a bombardé pendant la nuit des garés dans le vall Sugana. Il est impossible d'évaluer le nombre des . canons qui ont été abandonnes sur les lignes désormais éloignées de la bataille et le long des routes. Jusqu'à présent, plus de : 1,600 ont été comptés. Ncnis avons dénombré plus de 80,000 prisonniers.Le nombre de nps soldais libérés de captivité s'élève déjà d plusieurs milliers. LE KOI D'ITALIE A BELLUNE. — LA MARCHE SUR L'ISONZO ET SUR TRENTE Rome, 2 novembre. Le roi d'Italie a fait son entrée à Ber-lu.ne acclamé par la population. Trois armées ennefnies sont en- pleine déroute. La fameuse armée autrichienne de l'Isonzo est entièrement tournée. Au delà de Beilune, les colonnes avancent dans la haute valléei de la Piave ayant comme objectif de couper tout le Câdore. Le long du val Sugana, des troupes opèrent e)n direction de Levico ayant comme objectif Trente. Vers cette dernière ville ept dirigée aussi l'armée du val La-garina.NAVIRES DE L'ENTENTE ATTENDUS A TRIESTE Bâle, le 2 novembre. — On mande de Vienne que, étant donné la situation difficile de la ville de Trieste par le reflux des troupes venant des champs de bataille de Vénétie, le Comité de salut public a envoyé jeudi à Venise un torpilleur mis à sa dieposition par le Conseil national sud-slave et commandé par le lieutenant de frégate Vicetio, pour demander au commandant en chef des forces navales de l'Entente, réunies dans ce port, de faire occuper la ville de Trieste par l'équipage de ces flottes en vue du maintien de l'ordre et de la tranquillité. Suivant les journaux, on attend pour aujourd'hui l'arrivée à Trieste de navires de l'Entente, le Comité de Salut public ayant reçu du commandant des forces navales alliées à Venise une réponse affirmative à sa demande d'envoyer des bâtiments à la rencontre du torpilleur « Trestain » jusqu'à Caorle. son ambition à faire converger les forces individuelles, qu'il a eu le tort de vouloir organiser et régenter lui-même, vers des buts nationaux, c'est-à-dire utiles à la collectivité. A force de se mêler d'affaires qui ne le regardent pas, l'Etat a négligé de s'occuper de ses devoirs naturels et essentiels...De votre intelligence et de voire zèle vont dépendre le relèvement et le salut du pays. L'opinion publique serait impitoyable, sachez-le bien, pour vous, pour moi, pour tous les Belges qui, chargés dans cet instant critique (lu redoutable honneur de représenter et de défendre la Patrie auprès des nations alliées, auraient manqué une occasion, une seule, de l'augmenter, de 1'enricthir, de la fortifier. Pour copie conforme : F. N. V V W V V V y v V 1 ■ «■ i Communiqué belge du 2 novembr^ : L'attaque menée dans les journée d u 31 octobre et du 1" novembre par la 2» armée britannique et l'armée franco-américaine du C.A.F. a porté ses fruits, dans [a journée du 2 novembre. Pressé par l'armée belge et la gkuch e die l'armée française, l'ennemi s'est re-x plié précipitamment vers Gand e tie can al de Terneuzen. s En fin de journée les troupes befee e t française ont atteint Eecloo, Waerschoot, e le canal de la Lieve et Seeverghem. Slles s'étaient approchées à 4 kilomètres envi, ron des lisières de Cand. L'Escaut étfit b ordé sur tout le front en amont de Seever-ghem.s Pendant ces trois journées de combats, les formations d'aviation alliées ont rivalisé d'audace et gardé la maîtrise ir.bso lue de l'air, bombardant et mitraillant les . troupes, les convois en retraite ainsi que I es carrefours et voies de communications, t les arrières du front attaquant les palrou illes qui essayaient de leur barrer la route et descendant de nombreux appareils »nn émis. En particulier l'aviation britanni-, que a obtenu des résultats tout à fait rem arquables. Du Communiqué américain : „ Au caurs de sopérations des deux der niers jours au Sud de la Lys, nos troupes combattant scus le commandement du Ro i des Belges, ont effectué une avance d'en-p viron 10 milles, atteignant la rive Ouest de l'Escaut et faisant plusieurs centaines de prisonniers. s Après la conquête d'Audenarde. - Les boches assassinent les civils délivrés. - La chute de Valenciennes. Sur les routes du Bcrina£e. ■ ■ -. ■;< z* e e ' (De nçtre envoyé spécial au front) Front des Filandres, 2 novembre. Les opérations d'hier matin, vigoureusement continuées dans l'après-midi et aujourd'hui même, ont eu pouï résulta' /de u.-uaruibH'r a Allemands le iriangue ct>m-prjs entre la Lys et l'Escaut, sauif son) extrême pointe à proximité immédiate de Gand. La ville d'Audejiarde qui &e trouve sur la rive gauche de l'Escaut, est virtuellement à nous, bien que pour éviter de faire bombarder la ville, pas un seul de nos soldats n'y ait pénétré. Les Boches cherchent au cours de leur retraite à assassiner — il n'y a pas d'autre mot — le plus de civils qu'ils peuvent, en bombardant au moyen d'obus toxiques les localités que nous les forçons à abandonner par la manœuvre. Aveilghem et les villages voisine ont particulièrement souffert de ce procédé ba/rbare ; l'artillerie allemande, en position sur les coaxtre-pen-tes de Mont de l'Enclus, a gazé ou brûlé nombre de nos compatriotes. Aucune excuse d'ordre militaire ne peut justifier le crime de ces bandits. A peu près en même temps qu'Aude-narde était entourée, la ville de Deynze tombait entre nos mains. Immédiatement après la chute de cette locailité, les Allemands retranchés derrière le canal de Deynze à Eecloo, pris en écharpe en même temps que de front, lâchaient pied. Dans toute cette région reconquise, le Boche a dû fuir en désordre ; il a abandonné un nombreux matériel. Parmi les capturés que nous avons faites se trouvent quatre ambulances automobiles, qui étaient bourrées de butin : matelas, linge, cuivre, objets d'art, tableaux, etc. ~ Des divisions américaines ont pris part p" à la bataille aux cOtés d'unités françai- _ —CS. _2£licr, rroni- cen'iraitee fV^n extrêmement brillantes. Dans la soirée d'hier, lée Allemands, obligés de eéûer du terrain, ont mis le feu à une ligne de mai-. sons et de hameaux longue de plusieurs " kilomètres, apparemment dans le but de distinguer, à la lueur de ces incendies, les mouvements des troupes alliées durant ta nuit. r Au Sud de Valenciennes, toujours sur l'Escaut, les troupes britanniques ont me-• né une très vigoureuse attaque, en vue de 1S faire, tomber cette ville et de s'assurer le passage du fleuve et la possibilité d'avan-3 cer à l'Est de cette importante localité, f- Les Allemands avaient massé au Sud de 1- Valenciennes une artillerie extrêmement nombreuse ; les troupes canadiennes qui é ont enfoncé les lignes ennemies à cet endroit ont e\ï à traverser la plus fonmi-® dable concentration -no leux qu'elles areiit jamais vue. ?- La place fortifiée est encercwe aux e trois quarts ; sa chute n'est plus qu'une it question d'heures. La route vers le bon-!- nage est désormais ouverte .aux troupes e de Sir Douglas Haig ; Roisin n'est plus S- qu'à quelques kilomètres de nos postes 1. avancés. En même temps, la pression dés )- troupes belges, françaises, américaines et i- britanniques s'accentue dans le Nord, en-)- tre Garvd et Audenarde : Une nouvelle et it importante partie du territoire belge n'est li plus loin de la délivrance. La cession ie la flotte autrichienne Pour susciter un antagonisme ilalo-serbe ? i L'Autriche-Hongrie n'existe plus. Politi-cpiament. fille s'est éparpillée en une poussière d'Etats encore mal définis, aux limites imprécises, mais qui tous réclament l'autonomie et répudient le régime ancien. Militairement, la Double Monarchie s'est effondrée entre le Piave et le Tagliamcnto. Vingt-trois de ses divisions, raconte une dépêche de Vienne à l'agence allemande Press Telegraiph, ont déserté en masse sur le front d'Italie Dans leur retraite devant les troupes victorieuses du général Diaz, les régiments des diverses nationalités se battirent même\ entre eux 1 Le gouvernement qui a déchaîné la guerre, semble n'avoir pas voulu disparaître sans tout faire pour eimpêcdier le rétablissement de la paix. Un de ses derniers actes a été de céder toutq la flotte de l'Empire Danubien aux Yougo-Slaves autonomes. Le calcul machiavélique saute aux y.e|ux : le cadeau, le legs plutôt, doit éveiller les justes 'craintes de l'Italie, empêcher la libération de l'Adriatique, — un des buts dei gueTre de nos alliés — et susciter une rivalité entre la Yougo-Slavie et le rovaume italien. Il est à souhaiter que les Yougo-Slaves aient la sagesse de ne pas réveiller une querellci que des accords ont apaisée déjà Si, nouvelles venues à la politique, leurs leaders se laissaien talleir à des rêves mégalomanes, il faut espérer que les Senbbs, leurs aînés dans l'indépendance leur feront entendre les conseils de la sagesse. Des accords formels ont été conclus filtre l'Italie et les Yougo-Slaves. Ils doivent être respectés. L'effet 'sarait désastreux si pour le premier usage de leur liberté, les populations seirbo-croates se retournaient contre leurs libérateurs. L'Europe'le tolérerait-elle ? PERCY. P, S. — Dans la nuit du 31 octobre au m irons mi mis htîmsss La Franoe serait bien naïve d'assister au partage des dépouilles de la Prusse sans recevoir une compensation légitime. Il ne s'agit dans ma pensée d'aucune annexion territoriale européenne, mais d'une mesure d'ordre et d'une garantie. La France reprend son bien avec l'Alsace et la Lorraine. Quant à la province frau-duleicsemeni dénommée Prusse Rhénane depuis 1814, date où elle nous fut ravie, elle doit être constituée en un Etat autonome dont la protection viilitaire contre les ambitions allemandes sera, pour la sécurité du monde occidental tout entier, Angleterre, Belgique et Amérique, confiée à l'honneur et à l'armée de la France. Comte de Fels. ■ 11 ' mvu — LESALLimDSCOmSLICLSRGËBSLG L\< Echo belge », d'Amsterdam, annonce que M. Corman, Vicaire) à Notre-Dame de Veirviers, a été arrêté et emprisonné à Na-mur. L'on ignore la raison invoquée par l'ennemi pour justifier cette détection. 1er novemhre, deux offlcicirs de la marine italienne ont réussi à pénétrer dans le port de Pola. Us y ! ont torpillé et coulé le grand cuirassé de 20,000 tonnes, « Viri-bus Unitis », navire-amiral de la flotte austro-hongToise. Ce torpillage est antérieur à l'acte de cession de la flotte autrir ohienne aux Yougoslaves. — P La prise de Valenciennes Après-midi. La bataille d'hier, au sud de Valenciennes,' a été particulièrement acharnée et a continué jusqu'à ce matin. Sur un front de bataille de six milles, un très grand nombre d'ennemis a été tué, de nombreuses contre-attaques repoussées et nous avons fait 'quatre mille ^prisonniers. Le dix-septième corps, sous le commandement du général Fer^usson et le vingt, deuxième sous les ordres du général Gect-ley, ont enlevé les hauteurs au sud-est de Valenciennes et, ce matin, poussant en avant, se sont emparées du village de Pré-seau.Plus au nord, les trouves canadiennes commandées var le qânéral Hourrie, après un dur combat aux lisières de Yalen,tiennes, ont réussi à traverser la ville ijui est entièrement en notre vouloir. Soir. ■ Au cours de la journée des combats acharnés de caractère local se sont pou?- • suivis sur le front de bataille au sud et a l'est de Valenciennes. Nos troupes ont fait de notables progrès au nord-est de Marescihes ainsi qu'à l'est et au nord de Preseau, s'emparant du 1: a-meau de Saint-Hubert et de_s fermes envi-( ronnantes. A Vest de Valenciennes nous tenons le t village de Marly et nos détachements avan- • cés ont pénétré dans Saint-Saulve. Ml \ £+. CPS . '-VÇ CLV&X-P QW-~ - deux chars d'assaut que l'ennemi avait i employés Hier dans ses vaines contre.atta- - ques et avonœ fait plusieurs centaines de s prisonniers. WVWt ■ r La libération de l'Argonne COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Sur le front de l'Aisne, les Allemands n'ont tenté aucune réaction au cours de la nuit, sauf par leur artillerie. Nos troupes sont partout au contact de l'ennemi. L'attaque a repris ce matin. Le chiffre des prisonniers actuellement dénombrés atteint quatorze cents. Rien à signales ailleurs. 23 heures. Les vigoureuses attaques menées hier et ce matin par la 4® armée sur le front de l'Aisne, conjuguées avec l'effort victorieux des Américains entre l'Argonne et la Meuse, ont contraint l'ememi à battre en retraite à travers la forêt d'Aroonne. Nos troupes, bousculant les arrière-gardes ennemies, qui, par une résistance acharnée, tentaient d'enrayer notre avance, ont réalisé de sérieux progrès sur l'ensemble du front d'attaque. A gauche, nous avons conquis Semuy et porté nos lignes jusgu'à la rive sud du ca. nal des Ardennes que nous bordons sur 2 kilomètres de Semuy <i NeuvUle-ct.Day. Plus au sud, nous avons atteint les afcords des Alleux, de Quatre-Champs et de la Croix-aux-Bois, après avoir enlevé les bois de Vandy et le village de Ballay en dépit de la résistance de l'ennemi qui a été particulièrement violente sur le plateau des Alleux et au défilé de la Croix-aux-Bois A droite, Longwé et Primat sont tombes entre nos mains. Au nord de cette dernière localité, nos troupes, poussant au delà du Ghêne-Paté continuent, malgré lobstacle sérieux de la forêt d'Argonne, ù poursui. vre vigoureusement l'ennemi qui ;e replia en abandonnant un matériel considérable. COMMUNIQUES AMERICAINS Après-midi. Ce malin, à l'est de la Meuse, la première armée américaine a continué son attaque. Les opérations se poursuivent d'une façon satisfaisante. Soir. Une série d'habiles coups de mains exécutés en Woëvre par des troupes de la 2" armée nous a valu la capture de 2 officiers et de 63 hommes. Aujourd'hui, la première armée a poursuivi son avance victorieuse surmontant toute résistance. Au nombre des localités les phis importantes tombées entre nos mains figurent : Champigneulle, Beffu-et-Mort-Homme, Yerpel, Sivry.lès Buzancy, Tliénorgues, Briquenay, Buzancy, Villers devant Dun et Cléry-le-Petit. Malgré le mauvais temps nos aviateurs, volant à très faible altitude, ont accompli d'importantes missions au<lessus de la vallée de ia Meuse et le long de tout le front d'attaque. Le nombre des prisonniers s'est élevé à plus de 4,000 hommes et 192 officiers parmi lesquels quatre commandants de bataillon avec leur état-major. L'ennemi a été contraint d'abandonner de grandes quantités de matériel de toute sorte. D'apTès un décompte officiel, 63 canons de moyen et petit calibre et des centaines de mitrailleuses ont été pris. Un bataillon d'artillerie bavaroise a été fait prisonnier avec tout son personnel, ses éauipages et son matériel complet. Libération de Belgrade L'armée serbe sur le Danube Salonique. 2 novembre. On annonce officielleiïient que Belgrade est libérée. Les troupes serbes v ont fait une entrée triomphale. Les dernières forces austro-allemandes repassent le? Danube en désordre. [Lire en Dernière Heure le communiqué dei l'armée d'Orient, qui enregistre la libération de la capitale serbe.1 -m» ■ ■ VI/WW mmt " ■ VirVWW ■—1 Hommage royal aux héros beiges et alliés iService. parliculier de la Nation Belg§I Front belge, 2 novembre. Le Jour des morts a été célébré par des cérémonies impressionnantes dans leur simplicité sur le front belge et dans les nombreux cimetières militaires de la région de VYser. La reine Elisabeth a eu une attention qui touchera bien des cœurs. Elle a fait déposer aujourd'hui des chrysantèmes sur les tombes de tous les soldats belges et alliés morts depuis 1914 sur le front de bataille, de VYser. — ~■■■ - -IVWW 111^ "La Belgique Nouvelle" Nous aivons signalé l'accueil extrême ment flatteur fait par la grande presse à la « Belgique nouvelle » (1). Aux confrères qqe nous awns riéjA r^ïier^és 1n,,r* sympathie nous devons joindre aujourd'hui l'Intransigeant, l'Action française, les Annales politiques et littéraires, la Chronique, la Démocvratie nouvelle, la Croix, l'Italie de Rome et la Liberté du Sud-Ouest de Bordeaux. T.es appréciations élogieuses de journalistes beiges comme Gérard Harry, Roland] De Marès et nos confrères de la Chronique sont particulièrement intéressantes, ve-. nant de journalistes belges mêlés à notre vie nationale. Nul n'attendait qu'ils adopu. tassent toutes les idées exposées dans la' Belgique nouvelle, mais il est réconfortant de les voir s'accorder sur les principaux points de la doctrine nationale que le directeur de la Nation belge y développe. Voilà qui est d'excellent augure pour l'a*» venir. (1) La Belgique nouvelle. A travers quatre années de guerre 1914-1918, par Fernand Neu-ray. Deux volumes in-8° de 342 pages. Prix : 8 francs. Envoi franco sur demande adressée aux bureaux de la « Nation belge » contre mandat-poste de 8 fr. 50 (7 francs pour les militaires.) WWW— mm: — m L'abondance extraordinaire des matières nous oblige à ajourner la suite de la publication de l'arrêté-loi relatif à la réparation des dommages de guerre. —1 1 VWWl ■ ■« Les dernières batailles Dimanche. 2 h. du inatiQ. Après un intermède relatif et d'une d'Urée restreinte, la bataille s'est raillumée le 31 octobre sur tout le front de La Hollande à la Meuse, et ces trois jours de combats d'une violence sans précédent, ont' donné aux Alliés de superbes résultats. Le groupe d'armées des Flandres, dont tous les éléments combattent magnifiquement pour la libération de notre Belgique, a achevé de refouler l'ennemi sur la. ligue de l'Escaut. La libération d'Eecloo a été annoncée, par des aviateurs belges qui, survolant la ville, ont vu nos compatriotes délivrés pavoiser les maisons de drapeaux belges. La moitié de la Flandre Orientale est libérée ; Les avant-gardes beiges sont aux lisières de Gand et sur le canal de Ter-' neuzen depuis cette ville jusqu'à Sas-de--Gand.L'ennemi a fait sauter-tous les ponts de l'Escaut de Gand à Tournai, mais en amont de Tournai, les armées Birdwood et Horne ont jeté leurs éléments avancés sur la ri-ve droite du fleuve. Il apparaît déijà que l'ennemi ne tiendra pas longtemps sur cette ligne, tournée d'ailleurs par les Britanniques, depuis la prise de Valenciennes qui leur ouvre les routes du Borinage. Le communiqué allemand s'exprime ainsi, au sujet de nos opérations dans les Flandres : Sur le front de la Lys, la situation est sanS changement. Au. sud de Deynze, nous nous sommes dé»-robés à de nouvelles attaques ennemies en nous repliant derrière l'Escaut ; ces mouvements se sont opérés pendant la nuit à l'insu dî' l'ennemi. Après avoir dirigé un feu intensa contre les lignes évacuées, l'ennemi a suivi et se trouvait au soir à l'est de Deynze et à l'ouest de l'Escaut, en contact de combat avec nos avant-postes. Fortes attaques des Anglais au sud de Valenciennes. Il est évident que, par la vaillance dea troupes belges, des armées françaises, britanniques et américaines, un désastre ©e prépaire pour les armées allemandes. Elles n'ont désormais qu'un seid moyen d'y! ^h«4>Der : la signature rapide d'un armis-' PREMIERE annee — 2*5 Le Numérô : 1© Centimes. dimanche 3 novembre ms - . ... * —-—— rv. 1 g ■ — 13

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