La semaine: feuille d'annonces et revue des cantons de Stavelot et de Vielsalm

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21 March 1914
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s.n. 1914, 21 March. La semaine: feuille d'annonces et revue des cantons de Stavelot et de Vielsalm. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4sx48/
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par Clara-Louise BURNHAM traduit de l'anglais par Paul D'YBARDENS Droits fle reproduction et de traduction réservés — Otte sorte de gens ! s'écria Ray faisant explosion. Quelle sorte de personne croyez-vous que ce soit ? Vous avez vu ses nièces hier soir. M. Exton passait probablement à ce moment des nouvelles politiques aux nouvelles ù la main, car il sourit à la feuille ouverte devant lui. — Non, je n'en ai vu qu'une. C'est une belle fille. Je regrette qu'elle ne soit pas mieux née et qu'ainsi elie n'ait pas qualité pour occuper dans la société une plus haute f lace. Elle a tous les dons extérieurs. — Elle est apte à remplir n'importe quelle phee dans la société, et il en est de même de sa sœur, déclara Ray profondément irrité. — Mon cher ami, observa sa grand'mère avec un air de pitié, lu es très jeune. — .le suppose que je le suis, s'écria Ray dont la colère grandissait, mais, jeune comme je le suis. je... Il était sur le point de déclarer, ni plus, ni moins, son amour pour Margery et sa résolution de ne pas entendre un mot de blâme à son adresse ou à celle de ses proches ; mais au moment critique il rencontra le calme regard de deux yeux gris et profonds qui lui apparurent derrière le haut journal et s'arrêta tout d'un coup. NUMÉRO OAUrni Ol RHADO 1l 3lme ANNÉI f —~~ A36NNEMENT5: payables par anticipation an, fr. 3,50 6 mois, 2,00 3 mois, ,, 1,25 ANN6NGE5 10 cent, la ligne ou son espace On traite à forfait LA SEMAINE eaafeg mssbsi maamum w MMM mmm pEUIbbE D'ANNONCES ReOue cles Pontons de ôtaoelot, Oielsalm, Houîîûli; J § Il sera rendu compte de t< ouvrage dont deux excmplaii U seront envoyés à la rédactioi Aucunesuite n'estdonnéea É lettres anonymes. Pour ioute annonce répéi< sauf arrangement préalable, est sculcmcntadressé unn" ji ■.h ^. i e la première inscrti( Les annonces insérées jusqi révocation ne sont supprime que sur demande écrite. Les ordres d'annonces à f< fait, sauf avis contraire, se i nouvellent d'eux-mêmes à l'e ———;—-— — y —— f "îfMÏÏSSS?65 U Editeur-Propriétaire : HRVELRMGE-GlLuftRD, rue du Vinave, à Stavelot J H STHVELOT, elles l'Editeur T,,,, "es posle. meuts doivent être x'aices aux bureaux des postes. îoui, excepte id jjuliliuuc Un Drame Politiqe à PARIS —X— Un drame effroyable vient de se dérouler dans le monde politique parisien. Lundi, à 5 heures du soir, Mme Caillaux, femme du ministre des finances, a frappe de cinq coups de revolver, M. Calmette, directeur du « Figaro ». M. Calmette est mort vers minuit. La genèse du drame Le « Figaro » avait épousé avec ardeur 11 cause du cabinet Barthou. Quand M. Louis Rarlhou tomba du pouvoir sous les coups de M. Caillaux, c'est contre lui que fut dirigée 1s campagne du « Figaro ». _ Ce fut d'abord — pour ne citer que les principaux éléments de cette campagne — i'atl'aire Rochette. En toutes lettres, M. Calmette accusait M. Caillaux d'avoir fait marcher i\l. Monis, alors garde des sceaux, et de s'être servi de lui pour imposer à un procureur-général et à un président de chambre une mesure dont le résultat immédiat devait être d'assurer au « banquier » Rochette le bénéfice de la prescription. Puis, et nous touchons ici au drame, ce fui la publication, dans le « Figaro » du vendredi 15 mars, d'une lettre écrite par M. Caillaux, le 5 juillet 1901, à une époque où il était ministre des finances dans le cabinet Waldeck-Rousseau, lettre signee « Ton Jo », dans laquelle M. Caillaux se flattait d'avoir écrase l'impôt sur le revenu, tout en ayant l'air de le défendre. Cette lettre servait étrangement la polémique de lM. Calmette en ce qu'elle révélai! le double jeu du ministre. Et la révélalior pouvait paraître d'autant plus opportune que précisément M. Caillaux venait de se vanter d'être resté fidèle à la ligne de conduite qu'il s'était tracée depuis 1901 ! A qui celte lettre était elle adressée ? M Calmette n'a jamais écrit une ligne qui pûl faire soupçonner quel était son destinataire, Ce fut M. Caillaux lui-même qui se chargea daDS une certaine mesure, d'éclairer cette question en disant, dans un communiqué « Cette lettre était adressée à une amie. » Nous n'en savons pas plus. Cette lettre, dit-on, faisait partie du dos sier d'une procédure en divorce, que M. Cail-laux avait racheté pour une centaine de mille francs... Mais certaines lettres furent photo graphiées, et c'est ainsi qu'elles parvinrent au « Figaro ». La tragédie Que Mme Caillaux ait prémédité son forfait, voilà qui ne peut faire l'ombre d'un doute et résulte à toute évidence des circonstance: mêmes qui l'ont précédé. Elle s'était rendue au « Figaro » lundi, veri S heures, alors que M. Calmette n'y était pa: encore arrivé. Elle déclara qu'elle l'attendrait. Et, en effet elle alla s'asseoir dans le salon d'attente. Pen dant une longue heure, elle y demeura, al tendant avec impatience. Elle avait dit à l'huissier : — Dès que M. Calmette saura qui je suis il me recevra. Et il n'avait pas insisté davanlage, par une discrétion compréhensible. Pourtant, lorsque M. Calmette fut entre dans la maison, l'huissier alla trouver Mme Caillaux et lui dit : — Si vous voulez que je vous annonce à M Calmette, il faudra, madame, que vous il» remettiez votre carte. Il ajouta : — Sous enveloppe, si vous voulez. Alors, elle sortit de son manchon une en veloppe à l'en tête de la Chambre des dépu [j 0 tés, et qui renfermait sa carte. L'huissier alla remettre à M. Calmette et justement il trouva le directeur du « Figaro » qui sortait du couloir, son chapeau sur la tête, allant à un rendez-vous urgent. Il ouvrit l'enveloppe, vit le nom de Mme Caillaux, et rouler aussitôt décida de la recevoir. Elle entra dans le couloir, accompagnée llaux, par un huissier. Plusieurs rédacteurs la vi->pé de rent, fort calme, debout à côté de M. Calmet-direc- te, qui ouvrit la porte et s'effaça pour laisser passer la visiteuse. Le re'cit de l'attentat C'est au « Figaro » que nous, empruntons ce récit : Il a le mérite d'être fait par des eur la témoins oculaires, premiers témoins du dra-Louis me. ps de ]\1. Calmette prenait congé d'un ami quand gée la on lui remit la carte de Mme Caillaux. Il éprouva quelque stupeur, mais se borna à e les celte courte réflexion : ne^ —Je ne puis refuser de recevoir une fem- • Cal- me> mar- Et M. Calmette donna ordre qu'on intro-et de duisît la visiteuse. u'ocu- « Mme Caillaux, raconte le « Figaro », s'a-imbre vançait au même moment, très calme, les deux Jevait mains plongées dans un manchon. M. Cal le bé- mette s'etlaça pour la laisser passer, et referma la porte de son cabinet derrière lui. ce fut \u même moment cinq détonations éclalè-tndre- ,.ent. Des rédacteurs se précipitaient et trou-llaux, vaient devant M. Calmette, deboul, très il mi- pâle, appuyé à un fauteuil, Mme Caillaux Ideck- armée d'on revolver qu'ils lui arrachaient des ns la- mains. écrase Tandis que Mme Caillaux gagnait le vesli ûr de bule de la rédaction, en proférant des paroles de vengeance incompréhensibles pour ceux polé- d'entre nous qui survenaient à ce moment, — 'vêlait car |e bruit des détonations n'avait pas été lation perçu aux étages supérieurs de l'hôtel, — le H'tune blessé était étendu dans un fauteuil et rece-de se vait de ses collaborateurs les premiers soins, i con- cependant que les medecins étaient mandés par téléphone et que de la Pharmacie INorma-e ? M. le arrivaient les secours nécessaires. îi put iNotre directeur avait conservé toute sa Uaire. lucidité, tout son sang-froid. Tandis qu'on le ai'gea, déshabillait pour panser la seule blessure cette qu'on aperçût à ce moment — une trace de îque : 5a||e qUj rayait le milieu de la poitrine d'un trait sanglant—il murmura (et cette parole le dépeindra tout entier aux yeux de ceux qui u dos- |e connaissent) : « Je vous prie de m'excu-■ Cail- ser... » mille On avait étendu le blessé sur un divan, et )hoto- à ce moment s'était révélée l'existence d'une :nt au blessure plus grave. Une seconde balle avait perforé le côté gauche. A hauteur du point où le projectile avait pénétré, la ceinture trouée du caleçon portait une large tache de Q £or sang. douté M. Calmette avait subi avec un admirable lances ca'me ^a^gue des premiers pansements. Il murmurai! : « Je ne suis pas très bien. » i vers " ava^ accepté quelques gouttes d'un cor-dial, et semblait sommeiller. » ut pas L'arrestation de Mme Caillaux i effet, Cependant la nouvelle s'était rapidement • * e"' propagée. Des amis, des médecins prévenus a, al- par téléphone, accoururent et dans la confusion qui emplit tout l'hôtel du « Figaro », on remarqua avec stupeur la seule femme qui 3 suis, ff,t présente et qui fut aussitôt reconnue : Mme Caillaux, qui semblait au bout d'une r une demi heure ne pas comprendre elle-même que les quatre agents envoyés du poste de la entré rue Drouot ne l'eussent point arrêtée encore ! Mme L'un deux à qui cette nonchalance était reprochée, répondit : « .Nous n'avons pas le e à M. revolver ! » is me On l'alla prendre sur la cheminée du cabinet de M. Calmette, où il avait été déposé. Il contenait encore une balle. On remit l'arme aux agents qui firent signe alors à Mme Caille en- laux de les suivre. déPu Le directeur du « Figaro » >tte et transporte' à Neuilly, v garo » ^ a tête, meurt a minuit. ux e[ Tandis que les agents se décidaient à en mener Mme Caillaux au poste de la rue Mon 33"née mai'fre, M. Calmette avait été transporl la" vi- d'urgence à la maison de santé de Neuill; almet- Les docteurs Hartmann el Reymond e|ui l'ai laisser compagnaient le firent immédiatement insla 1er dans une des chambres du rez-de-chaussét Devant l'aggravation des symptômes, U docteurs Hartmann et Reymond, qu'avaiei unions rejoints le docteur Cunéo, décidaient d'intei ar des venir. .Mais l'élat de M. Calmette était dése< lu dra- peré. La mort suivait bienlôt. Les chirurgiens ont aussilôt rédigé le pri quand cès-verbal suivant qui fut communiqué à I ux. Il presse : jrna à « Au moment de l'arrivée de M. Calmetl à la maison de santé, l'état de schock était ti i fem- que toute tentative opératoire sembla imposs ble. A la suite d'injection intra-veineuse d intro- sérum..., etc., le pouls se renonta un pe sans que cependant le malade eût complète », s'a- ment repris connaissance. s deux » A minuil 15, profilant de celle très li . Cal gère amélioration, on décida de tenter un et re- intervention. Mais, en raison de son extrèm •e lui. faiblesse, M. Calmette a succombé au débi éclaté- même de l'opération ». "Viès Un remaniement ministériel aillaux rours (ju conseil de cabinet qui s'e! ;nl des tenu mardi après-midi, M. Doumergue a dor né lecture à ses collègues de la lettre de d( vesli- mission que, dans la matinée, M. Caillau paro- |uj avait fait parvenir. Dans celte lettre, tre ireeux brève, M. Caillaux se borne à déclarer que 'n^' — malgré les sollicitations dont il a élé l'objet ,as ^té plusieurs reprises, il ne peut que persévère ' dans la résolution qu'il a prise de se démeltr - ''Çce- (je ses fonctions. soins, lp consej| a ppis acte de celte démission f uandés a pi otédé au choix du remplaçant de M. Cai l0rma- laux. M. René Renoull. ministre de l'intérieur, ule sa accepté le poitefeuille des linances. M. Malv> u on le minisire du co nmerce, est nommé miuislr essure l'intérieur. ac®,^e M. Raoul Peret, sous-secrétaire d'Etat a i cl un ministère de l'intérieur, est nommé ministr parole (ju commerce. ux qui l'excu- Violents incidents à la Chambre ^an et Des incidents sensationnels se sont produil d'une marc^ so'r à 'a Chambre des députés. .. M. Barthou a mis en accusation, en produi * sant un document du 22 mars 1911, MM îinlure ^on*s H1" ®^a^ a'ors président du Conseil, ( che de ^ai"aux» à propos de l'a flaire Rochette. C document corrobore les allirmalions du «Figî îirable 10 M ^ue nous raPPor^ons p'us l)au^* menls Après une vive discussion, la Chambre décidé, à l'unanimité, de proroger les pouvoii de la Commission d'enquête sur l'afl'air " COr" Rochelle. M. Monis a également démissionné de se llaUX fonctions de ministre de la marine. lement Labori défenseur de Mme Caillau evenus a con- M" Labori a accepté la lâche de défendi ;aro », Mme Caillaux. Il a eu, à la prison, une entri me qui vue avec sa cliente. Celle-ci est née en.187' le : Elle épousa d'abord M. Léo Claretie, pui: d'une après divorce, M. Caillaux, en 1911. -même M. Gaston Calmette était né à Paris en lS,'i! e de la L'Alcool est le grand ennemi du peu pli icorc ! La chicorée des Trappistes Vincart est so ; était grand ami. pas le 1IR9 env0lCgratuitement nié- i . IIM Flfr1 1 HV1 thode pour guérir ulcères 1 cabl- y ITCI a BB k 1 (TB La variqueux, plaies des énosé jambes, eczémas, toutes maladies de la peau et du I * cuir chevelu, maladies nerveuses :épilepsie, neuras- 1 arme thénie, maladies de l'estomac, des poumons, rhuma- p fa:|_ tismes, troubles du retour d'âge, hémorroïdes, cons-tipation, diabète, albumine. — Ecrire à M. l'abbé Lanrfit. curé d'Rrvauville (I.oirfitï. France. Affranchir à 0.25. „ CHRONIQUE de Stavelot et environ Le cortège carnavalesque. I em- Voici le programme du cortège qui sorti lont- demain dimanche à Stavelot : porté A 2 heures, formation à la gare. uilly. A 2 h. 54, arrivée de son Excellence. R l'ac- ception par Stavelot Attractions. Salve de i istal- coups de canon. ssée. Ordre du Cortège : i. Cavalier : Jockey retour des cour ses,M. 1 aient g. La Moisson, Société royale L'Emulatio ' " S. Les deux Petits Cofjs wallons. eses- ^ j^es Réclames, groupe de jeunes filles. 5. Princesse Persane et sa suite, idem. P™* 6. Société Les Echos des Grottes, de Remoi a champs. 7. Les Joueurs d'Oryucs, groupes de jeun. ? i l gens. II . 8. Les Jeunes Hollandaises, groupe de jei l0SS1" nés filles. e 9. La Garde-civique Stavelotaine, Socié . f.eu Les Djonnes Wallons. ilete- -70. Pierrots et Picrrctles, Sociétés d'ORPin .. et La Bourgeoise. ii. Le Stavelot Mulmedij, char, une ^ i e Qiar du Commerce. reme , ùbut itineraire : Rue Neuve, Henri Massange, Avenue Fe dinand Nicolav, Place Prume. rue deSpa, ri | Haute, PI ace du Marché, Place du Vinav rue Haut Rivage, Place du Rivage, rue c s'est Châtelet. Place du Marché, où aura lieu don- première représentation de la revue. dé- l,a distribution des primes et prix est fixe llaux à 0 heures sur la Place du Marché. que^ au cinéma des familles, ijet à Le cinéma des familles annonce pour d ,yrer main dimanche soir, à H 1/4 heures, un pr ettre gramme exceptionnel. Relevons-y : Le Bosst d'après le grand roman de cape et d'épée e ^n et Paul FeSval. un film populaire à succès imme; Cail- se ; Patience et longueur de temps, une com die désopilante, et d'autres numéros de haï ur, a intérêt. alvy, C'est plus qu'il n'en faut pour que la sal lislre du Cercle Ouvrier ne soit, cette fois encor trop petite. at au (Conseil communal, iislre Lf, Conseil communal de Stavelot se réun ra mardi prochain, "M courant, à 8 heures c .g soir. Conseil de milice. r'u''s Le Conseil de milice delà levée de 191 ■ . siégera, pour le canton de Stavelot, le merci1 ''l'" di ter avril, à '2 heures, salle de milic .'l rue du Travail, à Verviers. '(-e Distinction. Figa- M. Alphonse Ilavlange, agent de l'ordi judiciaire au Congo, vient de recevoir l'étoi tre a de service. voirs Nos sincères félicitations. Ilaire Etat»citfil de Stavelot, _ du 11 au 18 Mars 1914: ' ses Naissance. — 24. Adrienne Jeanne Josepl: ne Clémentine ,fille de Loxhet Joseph et ( laux Buehe Clémentine Julienne Henriette Josépl: ■ndre ne- Place Pl'ume- nlrp. Publications de mariage. — 12. Serva lS74 Hubert Joseph, journalier, et Gaspar Mar nuis Catherine Joséphine, sans profession, à Mei ' —13. Syne Hubert Joseph, cultivateur, d micilié à Mont le Ban, et Lejeune Sléphani ' . ' sans profession, domiciliée à Challes. — I ul Legros Eernand, employé, et Dalleur Célin son sans profession, à Stavelot. Décès. — 16. Uoiriny Joseph, 47 ar mé. facteur des postes, époux de Durochez Eli :èrcs Pauline Zoé, rue de Spa. itdu Le Rallyeséycliste de Spa. ima- On se souvient de l'éclatant succès qu'o ■abbé 'e Rallve-Cvclisti: de Spa de l'an demie o.«5. Plus de 17 mille cyclistes furent, avec leu - ^ ^ ^ 1 bécanes, le 28 septembre 1913, dans l'hospi- ' talière cité des « Bobelins ». 3nS Mais succès oblige. Cette année, la Ville de Spa a voulu faire mieux encore. Il faut que toute la Belgique ue" cycliste soit ù Spa les deux jours de Pâques, ■ortira Jj pour arriver à ce résultat, le nombre de primes a élé augmenté et le rallye a élé corsé d'un festival cycliste qui viendra donner l'en-e. Ré- irain qui convient à celte fête si populaire du de 21 sport de la bicyclette. La formule du rallye reste la même que l'an dernier. 3000 francs de primes en espèces M. D. dont une prime individuelle dé 1000 francs. ivTioN. seront tirés au sort entre tous les cyclistes indistinctement qui viendront se faire inscrire >s, ù Spa, accompagnés de leurs vélos pourvus de leurs plaques, le dimanche 12 avril, entre ■mou- . ^ heures et 15 heures. Outre ces primes en espèces faisant un total eunes de 3000 frs.. des lots nombreux et très importants tels que, notamment, objets d'art de , jeu. valeur et bycyclette F. N., enrichiront cette vaste tombola absolument graluile ouverte à ociété 'ous 'es détenteurs de vélos. Enfin, huit primes supplémentaires : une rphée de 100 francs, une deoO francs, une de 20 francs, une de 10 francs el quatre de èi francs seront tirées spécialement le dimanche. 12 avril vers !6 heures entre tous les cyclistes inscrits. Ces primes devront être retirées le > Fer- même jour avant 19 heures. a ,.ue Les gagnants de ces primes supplémcntai-n'ave res pariieiperont encore, bien entendu, au ti-i ' rage de la prime de 1000 francs el des autres eu la primes d'un import global de 2000 francs. Ce tirage aura lieu le lundi 15 avril à 9 1/2 l fixée heures du matin. Examen d'arpenteur. es> Le Gouverneur de la province de Liège porte à la connaissance des intéressés que la ' | Commission instituée pour l'examen des per-r> Pr0~ sonnes qui désirent obtenir le diplôme d'ar-.»«»• penteur se réunira le vendredi 10 avril 1914, 'ee e à neuf heures du malin, à l'Université de :men: uége. coh"le: Les demandes, dûment affranchies, doivent au êlre adressées à M. le Gouverneur de la profil vince pour le 1er avril au plus tard, et indiquer les noms et prénoms du candidat, sa profes-îcore, sjQn^ SQn (]omjcj|e; |e ijeu et |a date de sa naissance, ainsi que son adresse précise. 3 " . Les déclarations de succession. res du Sojs le régime de l'ancienne loi, les déclarations de successions tardives n'entraînaient aucune pénalité, lorsque le montant de la sue-':e• cession n'élail frappé d'aucune imposition. 11 1914 y avait bien une amende par semaine de re-ercre- lard, mais elle n'était due qu'après somma-îilice, (jon ou averiissement du receveur. Alorsdonc, au reçu de l'avertissement, les bénéficiaires de )n. successions s'élevant à moins de 054 francs or(jre d'actitnet, les héritiers en ligne directe, et , en étoile général, tous ceux qui étaient exempts de droits, s'en allaient se mettre en règle avec l'administration. Aujourd'hui, quiconque fait un héritage, de si minime importance soit-il, est tenu d'en faire la déclaration au bureau du receveur d s séphi- successions. Toute déclaration tardive e t et de taxée d'une amende de 5 trancs par semaine séphi- et par héritier, sans qu'il y ait eut avertissement ou sommation, même si la succession ^rvalv es' négative, plus : même si elle met à char-Marie S® de l'héritier une dette au lieu d'un actif, Mei/.. l'acceptation eût-elle été faite sous bénéfice •, do- d'inventaire. Seule, la renonciation pure et hanie, simple exonère de l'amende. Héritiers, atlen-14, lion donc ! Noyée dans un tonneau. ■ ans On écrit de Verviers : Une septuagénaire, l' Usa 'a veuve Marie Pirenne, vivant seule à Thimis-ter, s'est suicidée en se précipitant, la tête en avanl, da'ns un grand tonneau dans lequel se Pa# déversaient les eaux de gouttières. On se ^u'ob- perd en conjectures sur les mobiles qui ont irnier. pu déterminer la vieille femme à se donner la leurs mort. .f 'euilletosi du journal La Semaine, de Stavelot PORTE A PORTE — Mère, il est naturel que cela ennuie Ray de vous voir ne faire aucun cas de son juge- — ment. H connait ces jeunes filles et vous ne les connaissez pas. — C'est certain qu'il les connaît mieux que moi, convint madame Exton, ne voulant pas u avoir l'air de s'apercevoir qu'elle s'était heur-, • tée à un sentiment profond. j 1 Puis immédiatement elle ramena la conversion sur elle-même avec son égoisme de malade. Elle se tourna de nouveau vers son petit-fils, qui bravement cherchait à maîtriser son agitation. — Je me suis prise de goût pour mademoi selle Standish, dit-elle. En fait, j'ai envie de l'engager comme demoiselle de compagnie. Je n'ai jamais vu jusqu'ici quelqu'un e|ue j'aie désiré avoir auprès de moi en cette qualité. nt Croyez-vous que cette idée lui plairait ? z- — Je ne crois pas qu'elle lui plairait, répon-er dit Ray avec aulant de calme qu'il le put ; et vous-même seriez fâchée si la chose se faisait, o- — Ah ! je serais curieuse de savoir pour-iù quoi je n'aimerais pas cela. Expliquez-moi la e- raison. — Pour plusieurs raisons. Par exemple, dit ne Ray, d'un air indifférent, supposez que l'on-as cle John devienne amoureux d'elle. té — Quelle idée absurde, fit madame Exton te d'un ton un peu aigre. Avez vous une objection sensée à me faire. Ile Devenant soudain ironique : cle — Ai-je touché là un sujet brûlant ? Jugez-vous votre oncle d'après vous-même? Ëtes-re vous vraiment en admiration devant mademoiselle Kate Standish ou bien prenez-vous ay seulement la defense générale de toute la lie famille de mademoiselle Eaton ? — Je pense que c'est suffisant, ma mère, ni observa son fils avec un Ion décidé qu'il em-u- ployait rarenent chez lui. Ray n'est pas plus à occupé de mademoiselle Slandish que je ne le lis suis. Il y a quelque chose de répugnant à ne faire d'elle le sujet de notre discussiera. J'es-lui père que vous ne pensez pas sérieusement à Sta votre nouveau caprice ; si oui, la meilleure façon el'en finir est de faire visite à celte jeune I Ray fille el de décider avec elle. Quant à Mlle uge- Eaton, je crois que vou soubliez quelle haute e les opinion Irène avait d'elle. Et même il m'est venu à l'idée plusieurs fois depuis qu'elle est à que Boston que vous pourriez bien aller chez pas elle à la campagne l'été prochain — C'est un eur- endroit où vous seriez bien au calme. — Oh, John, je n'en sais rien, répondit sa con- mère d'un air pensif ; cependant e:ela pourrait i de être. Venez, Ray, cemtinua-Uelle en souriant d'un air amusé, chassez ces nuages de voire élit- front. Je vois que. sans le vouloir, je n'ai pas son apprécié cette famille remarquable à sa juste valeur ; mais j'aurai mal à la tête si nous con-moi- linuons à discuter. Passons dans la salle à ie de manger. j'aie XV111 ilité. kate accepte un conseil pon- t ; et C'était un dimanche, Kate était sortie de sait, l'église el relouindt chez elie ; elle marchait tour- d'un pas raoide, ayant plaisir à sentir l'air Di la froid lui fouetter le visage, quand elle entendit quelqu'un marcher précipitamment derrière •, dit elle. Elle ne douta pas que ce ne fût Ray l'on- Ingalls. Il avait pris l'habitude de la reconduire le dimanche, et, en ces occasions, elle xton était très aimable avec lui pour le récompen-bjec- ser de l'obéissance qu'il montrait en s'abste-nant d'aucune des manifestations qu'il aurait aimé à prodiguer à Margery. Elle souriait îgez- quand son cavalier, essoufflé, arriva à côté Otes- d'elle ; elle leva la tête ; mais ce fut John lade- Exton qui la salua en rencontrant son regard, vous Elle rougit en lui disant bonjour. le la —Je croyais que c'était M. Ingalls, dit-elle. Nous faisons quelquefois le chemin ensem-™ère, ble. em- —Il fait bon marcher, et comme je dési-plus rais vous voir, j'ai pris la liberté de supplan-ne le ter Ray el de le renvoyer avec ma mère. Vous nt à savez que le senlimenl du devoir est une belle J'es- chose pour la jeunesse. ml à Kat •. sourit. leure —Ceci doit êlre un devoir très doux, ré eune i pondit-elle, esseyanl de ne pas être trop con- e tente d'entendre auprès d'elle celte voix si e douce. .1 —Vous êles une bonne marcheuse, made-à moiselle Standish, si vous faites ce chemin z chaque dimanche. n — Oui, j'aime beaucoup la marche et un des signes de mon caractère, c'est une hor-a reur profonde pour les omnibus. Comme mes il leçons sont un peu dans toutes les directions, il j'ai l'occasion de faire beaucoup d'exercice, e — Vous avez là un grand avantage sur les is jeunes filles qui n'ont que les courses dans les e magasins ou les visites pour combattre leur i- vie sédentaire. à — Je crois que je ne serais pas fâchée de renoncer à cet avantage. — Vous voulez dire que vous n'aimez pas le professorat ? Kate se mordit les lèvres. — J'ai parlé un peu trop vite, comme il semble que j'en ai la spécialité avec vous, le monsieur Exton. Je crois que je devrais vous it demander de m'éviter, continua t-elle avec ir un petit rire. Il semble que vous éveilliez en i- moi l'esprit de contradiction. ■e — Est-ce un esprit de conlradiclion contre iy moi '? Si cela est, je suis bien aise de le réveil-î- 1er pour le combattre. le — Non, pas contre vous ; mais contre les i- choses, répondit Kate vaguement. Je n'aurais 3- voulu pour rien au monde que Margery enten-it dit ma sotte réflexion. Je crois vraiment que it quand je suis dans de bonnes dispositions, je té suis parfaitement contente. in — Eh bien, décidément, ce n'est pas gentil 1. d'avoir l'air de dire que vous êtes toujours dans de mauvaises dispositions quand vous e. êtes avec moi. n- Le visage de Kate se colora. — Je l'ai prouvé, certainement, une fois. ;i- — Est-ce que vous ne vous êtes pas encore n pardonné cela ? J'en avais peur, et c'est pour-iis quoi je désirais vous voir aujourd'hui, le — Ainsi, bien que vous ayez pardonné, vous n'avez pas oublié? dit la jeune fille vivement.c- —Je n'ai pas ia faculté d'oublier. Ma mère, si réserves que vous avez faites sur elle, médite de vous adresser une requête, e,- — Qu'esl-ce que c'est ? je ferai n'imporle in quoi pour elle, répondit Kate avec vivacité. — Voilà ce dont j'ai peur, observa dèlibè-in rément Exton. Il m'avait semblé découvrir en r- vous un p.'u des nobles sentiments de Don îs Quichotte, et je n'étais pas bien sûr jusqu'où s, cela pouvait vous mener. e. — Réellement ! s'écria Kate. Je ne suis pas es folle lout le temps, je vous assure, monsieur es Exton. Je suis certaine que vous n'êtes pas un ir bon juge de caractères. — Alors vous promettez de ne pas vous le rendre aux vœux de ma mère, simplement parce qu'elle vous fera des amabilités et que as vous vous sentez des torts envers elle. — Je ne veux pas promettre. Au contraire, je ne pense pas que madame Exton me deman- il de quelque chose que je ne doive pas lui ac-s, corder. us — Sa demande vous surprendra beaucoup, ec J'espère encore la dissuader de vous la faire ; .■n mais ma mère a beaucoup souffert, mademoiselle Standish : elle a toujours été très gâtée, re el, en somme, elle est habituée à ce qu'on il- cède à toutes ses fantaisies. J'ai peur qu'elle n'insiste beaucoup, el j'espère que vous ne... es Je ne sais pas comment vous dire cela. Enfin, lis ce que je vous demande, c'est de lui répondre n- exactement comme si vous n'aviez pas parlé ue d'elle un peu légèrement. Voulez-vous ? je — Je n'aime pas à faire des promesses. — Cela veut-il dire que vous n'en faites lil jamais ? irs — Oh ! naturellement, une jeune fille ne us fait pas toujours e:equi lui plaît, répondit-elle en souriant. — Est-ce pour cela que vous avez refusé l'invitation de madame Langdon pour vendre- ire di soir > La danse n'a t elle aucun charme ir- pour vous ? —■ Oh ! comment avez-vous su cela ? dit îé, Kate d'un pelit air coupable. Par madame ,'e- Sevrance, naturellement, répemdant à sa propre question. J'espère que ma sœur n'en sau-re, ra rien. Je confesse que je ne lui ai pas parlé les de l'invitation.

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This item is a publication of the title La semaine: feuille d'annonces et revue des cantons de Stavelot et de Vielsalm belonging to the category Advertentiebladen, published in Stavelot from 1883 to 1944.

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