La semaine gantoise: journal littéraire, artistique, scientifique, commercial et mondain

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s.n. 1914, 03 April. La semaine gantoise: journal littéraire, artistique, scientifique, commercial et mondain. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/348gf0nx8w/
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LA SEMAINE GANTOISE Abonnement : 3 fr. par an —*— On s'abonne à tous les bureaux de poste et aux facteurs en tournée. JOURNAL NEUTRE D»IN?ÉRÊT GÉNÉRAL , (. Les artteles insérés n'engagent ne leurs auteurs Abonnement : 3 fr. par an a#c Les annonces sont reçues au bureau du journal. Les copies et les textes d'annonces doivent parvenir au plus tard le mardi au bureau du journal. REDACTION ET ADMIÏISTRATION E. TABOUREAU, éditeur, Rue de laCaverne, 120, GAND Affilié à L'Union de la presse périodique belge Il sera rendu compte de tous les ouvrages dont 2 exemplaires auront été envoyés à la rédaction. III Prime de la valeur de l'abonnement à « La Semaine Gantoise » Prime offerte gratuitement à toute personne qui prendra un abonnement d'un an au prix de 3 fr à « La Semaine Gantoise >, journal hebdomadaire de famille, instructif et récréatif Aucune prime n'est aussi éminemment utile dans les familles. Elle con- ' siste en un beau volume (relié en percaline rouge du plus bel effet) Il comporte près de 1000 pages de texte, illustrées de nombreuses vignettes. Ce livre intéressant traite de Médecine, d'Hygiène et de Pharmacie domestiques. C'est un ouvrage à la portée de tout le monde et il est considéré comme indispensable dans tous les ménages. Il enseigne ce qu'il faut éviter pour ' conserver la santé, ce qu'il faut faire pour soulager les maladies chroniques; J les moyens de remédier aux accidents les plus communs et il indique les ' propriétés des remèdes usuels les plus efficaces. J Ce livre entièrement refondu, considérablement augmenté, est illustré de ' nombreuses gravures. 11 jouit d'une réputation universelle; d'ailleurs il en est ' à sa 28e édition. ! Le nombre d'exemplaires disponibles étant limité, la direction du journal ' prie les souscripteurs de remplir au plus tôt le bulletin publié à la 4° page et de l'adresser immédiatement avec le prix de l'abonnement au journal, 1 à l'éiiteur, rue de la Caverne, 120, ou la prime leur sera remise. ■■■■■■■■ 2J THÉÂTRE PATHÉ Réduction de 50 % à toutes les places accordée aux lecteurs de LA SEMAINE GANTOISE sur présentation de ce coupon n° 2, valable du 3 avril au jeudi soir Ô avril. Dimanches et fêtes exceptés. * MUSIQUE * —*— Un joli morceau de musique pour piano sera remis à tout nouvel abonné à LA SEMAINE GANTOISE. Cette page d'album est très bien éditée et sa couverture est charmante et des plus suggestive.TTTTVTTYT1 M SEMAINE GANTOISE —— Mignonne, voici l'avril ! Depuis quel-jours jours, un sang tout neuf circule dans nos veines. Un soleil adolescent, aux ardeurs naissantes et d'autant plus impétueuses, chauffe les pavés de nos rues, fait éclater les bourgeons aux arbres de nos squares, et donne à nos jouvenceaux et jouvencelles un teint de lis et de roses. Les vieillards cacochymes, les convalescents: blêmes ont quitté leurs chambres moroses et hasardent quelques pas sur le trottoir. Tout le monde respire largement, à pleins poumons, un air tout nfeuf. Tout le monde a vingt ans... La foire bat son plein. Orchestres fit orchestrions font rage ; l'odeur particulière des fritures, si suave aux narines des fçosses ingénus, se répand aux alen tours de la plaine St-Pierre en effluves tentateurs. Dans les carrousels, ouverts ou fermés, les rondes plus ou moins "infernales", les batailles aux confettis pas. sionnent une jeunesse ivre de mouvement et débordante de joie et de rires. On s'empiffre consciencieusement de gaufres et de beignets. Les bons forains se frottent les mains : la foire de Gand 1.914 sera marquée, sans doute, d'un caillou blanc... Au milieu des baraques circulent, solennels, engoncés dans leur costume neuf, et néanmoins ravis et farauds, les " premiers communiants". Flanqués de leurs parents aux mains ballantes et parés de> leurs atours des dimanches, ils ont con science de l'importance de leur rôle se cial. Depuis dimanche, ils vivent oomnio dans un songe ; tous leurs désirs sont réa -liséa à l'instant même. Pour un peu, ils s'attendraient à voir transformer en châ teau somptueux la modeste demeure de leurs parents... Us sont bien las, cependant, le soir, et leur estomac surentraîné se révolte ton tre lu travail inusité qu'on lui impose. 1 Mais hast! demain, comme hier, ce sera dimanche, on pourra se lever quand on ; voudra, on pourra encore mettre son beau, costume, et papa et maman seront > gentils, pleins de pr^venamwa, ei. on ira encore à la foire avec tante Maria et non-kel Fons qui régalent, et on mangera îs des gaufres et du nougat tant qu'on voudra...Toute oette joie, cette allégresse pria-tanière viennent d'être souillées par un , crime atroee, sauvage, tellement barbaru ( qu'on se demande : " Suis-je bien en , Belgique, dans un pays civilisé, aus mœurs en somme douces et patriarcales?" Une vieille femme, un petit enfant, être sans défense et que leur âge même devait faire respecter, ont été saignés, déchiquetés par un être ivre de sang et de carnage. Et pourquoi? pour une question d'argent où, certainement, oes deux créatures innocentes n'avaient rien à voir... Si quelque chose peut atténuer en nous l'impression causée par cette boucherie abominable, c'est le fait que l'assassin n'est pas un Belge. C'est, 3 comme on sait, un étranger, un (Serpe, , un homme venu de ces régions encore 3 proches de la barbarie ancestralo. 3 Avez-vous remarqué, à ce propos, que les grands crimes, les attentats particulièrement horribles, ont été commis, à i Gand comme en d'autres endroits de , Belgique, par des étrangers? C'est un 3 .Russe qui, il y a quelques années, tua à 3 coups de revolver le commissaire De Smet et l'agent Gyssels. C'est encore un étran-f ger qui vient d'ensanglanter un quartier paisible de notre vieille cité. De pareilles scènes paraissent presque anodines, peut-être, dans le pays qui as-s sista au drame du Eonak ; chez nous, elles sont très rares, heureusement, et pro-s voquent une réprobation indignée et uni-s verselle. Nous aimons, nous estimons les étrangers qui viennent travailler chez nous paisiblement, honnêtement ; les au- * très... n'en faut pas. i s . En cheminant... —*— i- Gand, 31 mars. ' Suivez-vous 'l'affaire Rochette? Non! G'est-à-dire que, comme tout le mon-h de, vous vous êtes, au début, intéressé, 6 aux travaux de la commission d'enquê-1 te; et puis, comme c'était toujours la même chose, et que d'ailleurs, dès le 0 premier jour, à vos yeux, la lumière était faite, vous n'avez plus accordé à s Jaurès et à sa troupe qu'une attention plutôt distraite. Vous attendez mainte nant sans impatience que l'afjaire vienne devant 'le Parlement, ce qui donnera lieu, selon toute vraisemblance, à quelques beaux débats. Qu'est-ce, en somme, que ce fameux scandale Rochette ? Un ministre ayant intérêt à ce qu'un financier* léreux ne soit pas immédiatement jugf va trouver le président du conseil, une bonne poire, qu'il persuade d'inurtenir auprès du procureur général aux fins d'obtenir une remise de la cause. Le président du conseil "prie' f— l'heureux euphémisme ! — le pr cureur général de déférer au "désir' Au ministre, grand protecteur de l homme de finance. Le procureur général — qui sait ce que "prière" et "d:sir" signifient dans la bouche d'un président du conseil, et qui, étant marié et ayant charge d'âmes, tient à coriserver son gagne-pain — s'incline : la remise est accordée. Et le petit tour est joui. Voilà, en trois mots, le scandale sur lequel délibère la commission que préside l'illustre M. Jaurès. Ces choses-là se voient tous les jours, me direz-vous, en France et même ailleurs, e,t ailleurs alitant qu'en France. Sans d'hite, sans doute. Et tenez, il ne faut pas aller bien loin. Regardez autour de vous; tendez l'oreille ...mais ne soyons pas indiscret.Seulement quand ces "choses-là" se passent en France, elles prennent des proportions inusitées: l'opinion publique y est sens dessus dessous. Ailleurs on étouffe on on *i-onio xL-lÂteïuffer da pareils scandales; en France, on exige que la vérité édate ; on cloue les coupables au pilori. Et c'est ce qui fait que les gens simples et les primaires, qui ne jugent des choses que sur l'apparence, croient que la France est le pays le plus pourri du monde entier. MARNIX. Echos de partout Leg aneiens élèves du cours de musique de chambre, professé naguère à notre Conservatoire par M. Paul Lebrun, actuellement directeur <Io l'Ecole de musique de Louvain avaient organisé une manifestation intime en l'honneur de leur ancien maître qui dirigea cette classe die façon si brillante. Cette petite fête eut lieu mardi dernier. Mil© H. Slingenieyer, monitrice du cours, en une allocution charmante', témoigna de la gratitude profonde que tous les anciens élèves ressentent pour leur mai'ctrei qui fut en m.ême temps pour eux un ami sinicère et dévoué. Au nom de tous elle lui- remit une belle toile tout . ensoleillée, due au pin-cieau de notre jeune concitoyen M. Gustave! Desmet. M. Lebrun, vivement ému, remercia avflo effusion ses anciens disciples, qui assistaient nombreux à cette réunion. Ce fut une cérémonie d'une touchante simplicité. *** M. Massin, le directeur du Grand Théâtre de /Liège, vient d'être nommé directeur du Théâtre Royal d'Ostende. *** La Société des maiîitres-gaziers vient, à son tour, de s'affilier à ce groupement, déjà puissant, de sociétés patronales de l'industrie du bâtiment. Par ce fait, cette espèce de fédération locale réunit actuellement six associations, savoir : les entrepreneurs généraux, les maîtres-tailleurs de pierre, les maîtres-plafonneurs, les négociants fournisseurs dlu bâtiment, les maîtres-zingueurs et les derniers venus, 'les maîitres-gaziers. Constituée il y a trente-trois ans, on 1881, la Chambre syndicale ne se composait, au début, que d'entrepreneurs généraux, mais dans le«, derniers temps, par suite die l'émission d'idées plus larges, qu© dei nouveaux membres avaient défendues, on se rendit compte, que, pour pouvoir créer un organisme pratique et vraiment utile, il était de toute nécessité d/admettre d'autres groupements patronaux de l'industrie du bâtiment. Elle accepta donc successivement l'affiiiation de touteg. les associations mentionnées plus haut, et parvint ainsi à former un groupement, qui, pair 1? ' |j . nombre déjà respectable de ses membres, a su réaliser différents changements utiles tandis que, par ses multiples assemblées, procurant ainsi aux membres l'occasion de se rencontrer et de se connaître, el'le a amélioré leurs rapports mutuels.*** Tous les journaux ont parlé, ces jours derniers, du théâtre du château de Lae-ken, que le Roi fait restaurer et aménager.En y donnant des spectacles, les Souverains reprennent une tradition fort en honneur jadis dans les cours européennes et chez les grands seigneurs. Il existe encore en Belgique un théâtre de château qui fut célèbre au siècle dernier : celui de Chimay. Le prince Joseph de Chimay, le père de l'ancien ministre des affaires étrangères, occupait, il y a une soixantaine d'années, une place brillante dans la vie de Paris ; son fastueux hôtel du quai Mala-quais — occupé aujourd'hui par l'Ecole des Beaux-Arts — était le rendez-vous de nombreux artistes ; Auber, notamment, était un assidu de ses fêtes et de ses réceptions. Et fréquemment, en été, ce monde brillant était convié à des représentations au château de Chimay. La fille du prince Joseph, la princesse Valentine, qui avait épousé le prince de Beauffremont, l'un des plus beaux officiers de la Cour impériale, qui devint plus tard princesse Bibesco et qui vit encore à Bucarest, avait une voix superbe et chantait avec un réel talent ; son frère Joseph — celui qui fut ministre — tenait dans l'orchestre l'emploi de second violon. Et cet orchestre, quand il n'était pas dirigé par Auber lui-même, l'était par le maître de chapelle du prince, un musicien de talent: B. C. Fauconnier, ri a TThiuiin, auteur <te plusieurs ouvrages dont un, " la Pagode , avait été représenté à l'Opéra-Comique de Paris en 1859 et à la Monnaie en 1862. Le théâtre du château de Chimay connut ainsi une période éclatante ; son public était recruté parmi lia plus haute noblesse de France, dans le monda de la " fête impériale ". 11 existe toujours; mais il est silencieux. Il y a une vingtaine d'années pourtant y furent encore données quel-ques_ représentations, dit 1' " Eventail ", à qui nous empruntons ces lignes. *** Notre concitoyen M. De Prêter a remporté au Théâtre de Pau, comme chef d'orchestre, les plus grands succès et durant toute la saison, les journaux n'ont pas tari d'éloges sur son compte. "Parsifal" à Gand... On en parle. L'Opéra flamand, d'Anvers, se chargerait de transporter le Saint-Graal chez nous vers Pâques. *** La direction du Théâtre Minard a traité avec M. Charles Baret pour une nouvelle série de représentations qui seront. données la saison prochaine. *** Les membres de la " Gymnastische Volksmaatschappij" et leur famille sont invités au grand concert que le comité organise pour le dimanche 5 avril, et qui aura lieu dans la salle de la société royale ''Guillaume Tell". Le conoert commencera à 7 heures. *** Le troisième concert d'abonnement, du Conservatoire royal de notre ville, est fixé ai\ samedi 4 avril et sera consacré aux œuvres de Robert Schumann (1810-1856). Il aura lieu avec le concours de Mme Thèkla Bruckwilder, cantatrice, et de M André De Vaere, pianiste. Glabriel'ie Lange, l'excellente artiste die l'Eldorado, de Paris, est morte dimanche, après une longue et douloureuse maladie, à l'âge de cinquante-trois ans. Après avoir créé au café-concert un genre tout à fait personnel, elle s'était fait très apprécier au cinématographe, dans l'emploi de duègne comique, .aux côtés di© Prince. Gabrielle Lange a paru sur l'écran dans "Les Surprises diu divorce", "Le Contrôleur des Wagons-Lits", "Le Bon Juge", "Le Fils à papa", etc. *** Une grosse révolution se prépare dans l'industrie cinématographique. Le film "en couleurs" remplacerait ni plus ni moins le film noir — et, selon toutes apparences, entraînerait la disparition complète ou à peu près de «on grand1 frère. Deux ingén i eurs-cb i m ist as auraient trouvé le moyen de prendre la nature dans tous ses aspects, au point de vue de la couleur et de la nuance. L'invention serait telle que la diffusion • de® films en couleurs pourrait être aussi aisée, aussi considérable que celle du film noir. Une société s'est formée pour l'exploitation! de cette invention dont conséquences pourraient être énormes. *** Mistral, le chantre de "Mireille", est mort la semaine passée ! Il était âgé d'e 84 ans. Il s'est éteint doucement dans sa maison de Maillane, après une vie heureuse passée à chanter la Provence et la beauté. Il fut un des ïnataurateurs du Félibnge, et ce fut lui qui découvrit ce mot mystérieux de félibre qui devait désigner les défenseurs de la langue d'Oc. Il publia successivement: "Mireille" (1859); "Calendal" (1867); composa la "Côupo Santo", qui est en quelque sorte l'hymne solennel du Félibrige, écrivit les "Iles d'Or" (1875), publia le "Trésor du Félibrige", formidable dictionnaire de tous les dialectes d/Oc, traivail que l'Institut couronna; donna encore en 1884: "Neste" ; en 1890, une tragédie: "La Reine Jeanne"; enfin, en 1897, l'un de ses plus purs chefs-d'œuvre: "Le Poème du Rhône". En 1906, il donne un récit de sa vie et de son action-: "Mes Origines, Mémoires et Récits". Enfin, l'an- dernier, il avait publié les "Olivades", qu'il fit précéder du quatrain suivant : Le temps qui devient froid et la mer qui déferle, Tout me dit que l'hiver est arrivé pour moi ; Et qu'il faut, sans retard, amassant mes olives; En oti'rir l'huile vierge à l'hôtel du bon Dieu. La petite bourgeoisie et les ligues sociales a'acHeteois —*— » La notion de solidarité, la pratique réelle de la solidarité, deux choses — une idée et la traduction de cette idée en acte — qu'on nous assure constituer une innovation dans notre moderne société. Le mot de solidarité à vrai dire est récent, mais la notion qu'il implique est ancienne. La solidarité — le prince Kxopotkine l'a démontré dans un ouvage fameux — est aussi vieille que l'humanité elle-même. Seulement •la solidarité n'a jamais été aussi largement pratiquée peut-être que de nos jours. Les organismes et les associations qui ont pour but de répandre les bienfaits de l'entr'aide ne cesssent de se multiplier: les Ligues sociales d'acheteurs qui se forment un peu partout sont parmi les plus intéressants d'entre eux. Ces ligues — il en existé une dans notre ville dont le siège se trouve, 15, rue longue du Marais (1) — poursuivent une double fin : 1° Développer chez les acheteurs le sentiment de leurs responsabilités sociales. 2° Aider les fournisseurs à rechercher et à réaliser les améliorations désirables dans l'organisation du travail. Les petits commerçants — et même les grands — comprendront de suite l'intérêt qu'ils ont à soutenir ces ligues et à s'en faire membres. Dernièrement, une couturière d'une grande ville — de Liège, croyons-nous — se voyait contrainte de déposer son bilan alors qu'elle avait encore plus de 40,000 francs de notes dans la plus ri-jche clientèle ! Bien des commerçants peuvent se trouver dans le même cas. Quantité de gens — - soit négligence, soit mauvais vouloir, soit imprévoyan-pe — oublient de payer leurs notes, ou, tout au moins, les payent avec des retards énormes, d'où toutes sortes de conséquences graves pour les commer-èanta.Les commerçants, en effet, doivent payer leur personnel, leurs employés, leurs ouvriers et ouvrières ; ils doivent payer leurs propres fournisseurs qui, eux, n'attendent jamais. Si leurs clients ne règlent pas leurs achats en temps voulu, avec quoi paieront-ils ? Ils les paieront avec leur propre argent. " Nous sommes obligés aujourd'hui de déposer des valeurs chez des banquiers, pour avoir un compte ouvert qui nous permette de payer nos (1) La cotisation des membres adhérents est d'un franc minimum ; avec abonnement au " Bulletin trimestriel " 5 fr. 13. - 18° Année. Journal hebdomadaire paraissant le vedredi. - 5 CENTIMES Vendredi 3 Avril 1914

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This item is a publication of the title La semaine gantoise: journal littéraire, artistique, scientifique, commercial et mondain belonging to the category Gent, published in Gand from 1910 to 1914.

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