La tribune congolaise et La gazette west-africaine

1584 0
08 January 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 08 January. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17tc6k/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi 8 Janvier 1914 ie Numéro : 10 centimes (tiranger : 15 centimes) 12me Année 46 LA TRIVBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFRICAINE. IEï£@lDc±o:rn.a,cisii:re Directeur : JEAN PAUWELS VILLA SYLVIA, Avenue: des Cottages VI EUX-DIEU-lez-AN VERS Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droit» réserves. A.BO]NrZSTE^EElSrTS Belgique .......... tr. 5.— Union postale ' Pnyab,es en un mandat-poste international de . » fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION Le jour de l'an au Palais de Bruxelles Le Roi prononce un important discours sur la question coloniale Le Roi a reçu jeudi matin au palais les délégations de la Chambre et du Sénat. M. Schollaert étant en deuil par suite de la mort récente de sa sœur, c'est M. Nerinckx, vice-président de la Chambre, qui prononça le discours d'usage. Le Roi, remerciant, a prononcé un important discours dans lequel il a fait allusion à la question coloniale et que nous reproduisons ci-après : « jVl3ssiers, » .J'ai tenu à vous entretenir aujourd'hui tout spécialement des intérêts de notre colonie. » Qu'il me soit permis de vous rappeler tout d'abord, que ce fut le Parlement lui-mime qui exprima le désir de reprendre le Congo ; il agissait ainsi en pleine indépendance, pénétré de ses responsabilités, revendiquant en quelque sorte un droit. L'annexion s'est faite et l'opinion publique a été heureuse d'y applaudir. Ayons la certitude, Messieurs, que la génération future, qui oublie cependant beaucoup, marquera l'année 1908 en lettres d'or dans les annuales du pays. » Par un r ouvel acte de souveraineté, la Belgique donna une charte à sa colonie. Cette charte fut ce qu'elle pouvait être, les lois portant toujours l'empreinte des événements qui les font naître. « A la base de notre politique en Afrique, le législateur avait inscrit trois grands principes : non-intervention de la métropole dans les affaires financières de la colonie; séparations entre les fonctions administratives et judiciaires, et indépendance absolue de la magistrature ; enfin centralisation de l'action administrative entre les mains du ministre, parlementairement responsable. » Pendant cinq ans, le département colonial et les autorités locales ont appliqué loyalement et dans l'esprit où elle fut- conçue la loi du 18 octobre 1908. » Aujourd'hui, d'accord avec mon gou\ ornement, j'ai pour pouvoir de dire à la Chambre, à la lumière de l'expérience faite, que des modifications à la charte s'imposent dans l'intérêt supérieur de la colonie. Mon ministre aura l'honneur de soumettre en temps et lieu à vos délibérations un projet de loi qui s'inspirera de la pratique des réalités. » Comme je l'ai déclaré à différentes reprises, il est indispensable de constituer sur place, à l'exemple de tous les pays colonisateurs, un gouvernement qui reçoive formellement du législateur métropolitain un pouvoir vraiment effectif. La tutelle intensive que la métropole fait actuellement peser sur l'administration locale ne peut perdurer. Partout sur la terre d'Afrique, une autorité autonome et responsable doit être à même de s'affirmer, sous la direction et le contrôle de la souveraineté métropolitaine. » En reprenant le Congo, nous avons assumé des obligations auxquelles nous ne pouvons faillir; le pays jugera s'il ne doit pas à la colonie en toute équité, certaines compensations en matière de finances ; si d'autre part il n'agira pas sagement, dans l'intérêt même de sa souveraineté, en accordant, tout au moins, l'appui de son crédit, à une œuvre grandiose, que ses enfants ont fondée dans le sacrifice. CEuvre grandiose, oui, Messieurs ; moi qui ai parcouru notre colonie, j'atteste non sans fierté, qu'elle est digne de notre sollicitude et de notre orgueil. Je m'incline, pénétré de respect, devant le mémoire de tous ceux qui avec une héroïque vaillance, avec une foi ardente, une foi qui ennoblit, ont fait- d'une contrée barbare et impénétrable, un pays tout large ouvert au progrès qu'administre une nation éclairée, où la charité humaine et l'apostolat religieux ont fait rayonner l'aurore de la civilisation. » C'est ainsi, Messieurs, que la Belgique paisible et laborieuse, jalouse autant de son honneur que de sa prospérité, a montré et montrera de plus en plus, qu'elle mérite bien de l'humanité et qu'elle est digne du respect des puissants du monde. Notre devoir à nous est d'élever notre idéal à la hauteur des tâches qui restent à accomplir au Congo. » La Chambre, qui a déjà donné tant de témoignages de confiance à la couronne, ne manquera pas, j'en ai la conviction, de porter toute son attention sur le grave problème que je crois devoir signaler à son examen. .Je l'en remercie dès aujourd'hui. » Quant à moi, je le répète, j'ai une confiance ferme dans l'avenir de l'Afrique équatoriale. a II y a là un pays doté de ressources inépuissa-bles, un territoire immense, admirablement arrosé par de no nbreux et importants cours d'eau, ouvert à toutes les initiatives et toutes les énergies. Notre industrie et notre commerce qui se sont si brillamment affirmés à Gand sont capables d'organiser et de mener à bien l'exploitation de nos richesses coloniales. » Mais notre préoccupation doit - tre d'intéress' r de plus en plus à notre colonie, l'élite de nos concitoyens dans toutes les directions, dans l'administration comme dans les entreprises privées. » L'œuvre coloniale est une œuvre de volonté, de réflexion et de désintéressement, qui réclame à ses débuts surtout les dévouements et les sacrifices.» Nos Correspondances Lettre de Borna L'arrivée du gouverneur général (nouveaux détails). — Rétablissement du gouverneur général. — Un ordre gouvernemental. — Une grande première. — Départ du vice-gouverneur général. (De notre correspondant particulier) Borna, le 12 décembre. Dès le matin, le 26 novembre, la ville de Boma avait pris son air (le fête ; toutes les habitations et les bâtiments publics étaient pavoisés, d'énormes drapeaux tricolores et congolais flottaient aux façades, le quai ne formait qu'un immense rideau d'oriflammes et de banières, aux mille couleurs. Chaque mât était recouvert de palmes qui faisaient le meilleur effet. Le pont principal formait un réel dôme où se détachait les pavillons de toutes les nations. Grâce au brillant soleil, le cadre est féerique, grandiose et imposant. Aussitôt que l'«Anversville» eut dépassé Fetich Rock» et qu'il fut par conséquent en vue de Borna, le fort Schinkakasa le salua par une salve de 21 coup . de canon ; le signal fut en même temps donné à Boma et tandis que les soldats en grande tenue avec étendard et musique prenaient position, quai du Com morce, face au vapeur, les policemen se rangeaient sur le pont et quelques instants après on voyait se grouper, le corps consulaire, la. magistrature, le clergé, les fonctionnaires et agents de toutes les directions, les derniers en tenue blanche avec casque officiel. Enfin l'«Anversville» accoste; un ronflement de moteur, des ordres brefs, c'est le vice-gouverneur général Henry accompagné de Mlle Henry, qui arrivaient en auto. Cependant l'enthousiasme avait été coupé; on avait annoncé de B.mana que M le gouverneur général était malade et que M. le vice-gouverneur général Malfeyt seul descendrait à terre. L'ambulance de la Croix-Rouge arrivant au quai confirmait les dires. A peine ]'«Anvei\sville» amarré, le 1 ice-gouverreur général et 3111e Henry franchirent la passerelle et revinrent peu do temps après, accompagnés du vice-gouverneur général Malfeyt. Réception plutôt morne par suite de la triste nouvelle ; le vice-gouverneur général Malfeyt salua la foulei pendant que la musique de la force publique jouait l'hymne national belge, il passa ensuite devant le front des troupes accompagné du vice-gouverreur général Henry, s'inclina devant l'étendard royal et s'en retourna au pavillon gouvernemental, tandis que la foule des fonctionnaires se dirigeait vers l'«An-versville», afin de s'enquérir de l'illustre malade. Le? troupes aussitôt prirent la route de leurs camps respectifs.Dans l'après-midi, en civière portée à l'épaule par des infirmiers, on conduisit M. îe gouverneur générai à son palais. Il était accompagné simplement du docteur Zerbini et du chef de station M. Muller. Voilà comment la rentrée du gouverneur général, qui promettait d'être triomphale, a été fort peu démonstrative. * *■ * Grâce aux soins dévoués du corps médical et surtout à ceux du docteur Zerbini, le gou/erneur général a repris ses fonctions avec cette ardeur juvenile que l'on connaît bien. Il est en ce moment complète^ ment rétabli ; sa vive intelligence et son érudition en matières coloniales feront résoudre pratiquement les nombreuses questions que soulève i application de. réformes introduites dans notre colonie. M. Félix Fuchs part ce jour pour Léopoldville et Kinchasa. ■* * * M. le gouverneur général a fait publier l'ordre suivant : J'ai l'honneur de vous prier : a) d'exiger de chacun qu'il assume intégralement les charges de sa fonction sous peine d'être remplacé et renvoyé en Europe pour inaptitude au service colonial ; b) Me faire des propositions en vue de l'établissement d'un nouveau tableau de service qui comportera huit lie ures de travail par jour. A elle seule cette mesure doit nous permettre, si le rendement du personnel est réel,de supprimer un certain nombre d'agents dans les directions du gouvernement local. * * * «L'Aventurier» d'Alfred Capus par les artistes-amateurs du Photo-Club de Boma. La soirée dramatique si impatiemment attendue par le public Bomatracien a été donnée à la date fixée, c'est-à-dire le 29 novembre dernier. Disons tout de suite que la fortune à souri aux audacieux qui ont osé s'essayer à l'œuvre maîtresse de Capus. Malheureusement la pluie se mit à tomber, dès le lever du rideau, couvrant de son bruit assourdissant les premières répliqués. Malgré ce début malheureux — à peine la drache nationale avait-elle cessé — les spectateurs se laissèrent prendre au charme de cette comédie et au talent de ses interprètes. Il est vrai qu'un travail prodigeux avait été effectué par nos artistes. Tout devais donc contribuer à satisfaire le public le plus difficile. Une salle décorée avec goût, une pièce où l'intérêt scénique ne se relâche pas un instant; où l'esprit le plus fin alterne merveilleusement avec l'émotion la plus poignante, une interprétation, supérieure de beaucoup, à ce qu'attendaient les plus optimistes, donnée dans des décors dignes de la pièce, et enfin, le but de charité vers lequel tendaient tous ces efforts artistiques, tels sont les principaux éléments de cette belle victoire. Jamais on n'avait vu une affluence aussi nombreu-et aussi sélecte. Aux premiers rangs du parterre avaient pris place M. le vice-gouverneur général Hera-y, Madame et Mademoiselle Henry ; le vice-gouverneur général. Malfeyt; le commissaire général et Vme Deuster, ainsi que les membres du corps consulaire, au grand complet, les membres de la magistrature, du clergé et de l'aimée; bref, salle comble à laquelle les élégantes toilettes de nos charmantes Bomatraciennes donniieit un éclat tout Jarliculier. L'interprétation très homogène fut excellente en tous points. Mme Desomme-Dasscnville tut exquise de grâce et gentille d'émotion dans son personnage de Géneviève ; Mme Boucher, naturelle et sobrement dramatique, dans le rôle de Marthe et Mme Isaye, tès amusante en jeune fille d'après-demain. M. Doutrewe a joué l'aventurier, Etienne Ran-son avec grande maîtrise et simj licité ; il fut très admiré à la fin du 2e et du 3e acte. M. Thiebaut a typé, avec beaucoup de bonhomie une figure de bourgeois et industriel vieilli. Citons aussi, M. Fétu, sobrement dramatique dans le rôle de Jacques Gue-roy ; M. Lotar, parfait homme politique, discuteur emballé et arriviste; M. Boucher, qui campa un baron très «gentlemen farmer» et fit beaucoup rire. Les autres: M. Van Dest, excellent préfet; Collard, discret ; Domange, Bats et Debay, complétaient excellemment ce puissant ensemble. * * * On nous annonce pour le samedi ?7 décembre, une seconde représentation de «L'Aventurier», à la demande générale * * * M. le vice-gouverneur général Henry, ainsi que Madame et Mademoiselle Henry ont quitté la colonie par le steamer «Anversville», le 12 décembre 1913. Les honneurs militaires ont été rendus au départ par la compagnie du Bas-Congo. Une foule compacte, parmi laque!v on distinguait les chefs de seivice du gouvernement local, ainsi que les autorités religieuses et militaires, a salué notre distingué vice-gouverneur général. L'enthousiasme indescriptible qui animait nos AfH cains groupés sur le quai du Commerce, s'adressait non seulement à l'homme de bien et de cœur qui nous quitte, momentanément, nous le souhaitons ardemment, mais encore à sa compagne dévouée et à sa gracieuse fille, qui ont su par leur affabilité et leur simplicité d'allures conquérir la sympathie de tous les Bomatraciens. Rappelons que «L'Anversville» a également eu l'honneur de nous ramener en Afrique M. le gouverneur général Fuchs et M. le vice-gouverneur général Malfeyt. L'heureux navire a donc eu durant un même voyage, comme passagers, le triumvirat du Congo belge -fait unique dans les annales de la compagnie maritime.Nous formons les vœux les plus ardents et les plu i sincères pour que notre vice-gouverneur général et les siens débarquent dans la Mère-Patrie après une heureuse traversée ! ! Lettre de Basoko Mort de Mme Engh. (D'un de nos correspondants) Basoko, le 6 novembre. Jeudi 6 novembre, à 2 heures de relevé, est décédée à Basoko, Mme Engh, femme de notre distingué et sympathique commissaire de district. Cette triste nouvelle a jeté la consternation et la stupéfaction parmi la population entière. En effet, Mme Engh, était aimée et considérée pai tous et sa mort' aussi rapide qu'imprévue a étonné tout le monde. Mme Engh n'était pas à son premier séjour parmi nous, car de retour au Congo il y a environ huit mois, elle y avait passé antérieurement plusieurs années déjà. Il y a quelque temps, alors qu'en compagnie de son mari elle se trouvait dans la région des Moban-gos, à Yahila, elle avait été assez gravement atteinte du terrible mal qui vient de nous l'enlever après une -ourte maladie de trois jouis. L'enterrement a eu lieu le 7 novembre, à 5 1/2 heures du soir. Toute la population blanche de Basoko et des environs avait tenu à assister à cette émouvante cérémonie et à exprimer encore leur profond attachement à la compagne de leur commissaire de district, et dire à la malheureuse femme un suprême adieu. Tous les indigènes de la région, travailleurs et autres y participaient également. Les prières liturgiques ont été dites par les révérends missionnaires de Yalemba (Baptist Mission), qui sont arrivés la nuit à Basoko, accompagnés de leurs vaillantes épouses. Les troupes sans armes, ainsi que les travailleurs de la colonie formaient la haie devant l'habitation du commissaire. Après une courte allocution, prononcée par M. Van Goidsenhoven, médecin en chef, résidant à Barumbu, le corps a été descendu dans la tombe. Le cercueil était recouvert des couleurs danoises, nationalité de la regretté défunte. district lui-même, qui, accompagné des missionnaires Le deuil était conduit par M. le commissaire de de Yalemba avait tenu, malgré sa vive douleur, à suivre les restes de sa malheureuse compagne jusqu'à sa dernière demeure. De nombreuses couronnes avaient été apportées de partout. Les agents du ministère des colonies, les maisons commerciales et les missionnaires catholiques de Basoko, s'étaient tous donné rendez-vous, et après la cérémonie se sont retirés lentement au cœur un souvenir durable de la regretté Mme Engh. mesditfemtSo Il estinterdit de reproduire nos correspondances^ moinsd'en indiquer la source. Nos Informations Les partants de ce jour. — Parmi les partants de ce jour, signalons M. Sesti, chef de section principal qui retourne au Congo pour la sixième fois. Il partit pour la première fois en 1900 au service de la Compagnie des Chemins de fer du Congo supérieur aux Grands Lacs Africains. Au cours d'un deuxième séjour, il fut chargé de procéder aux études du tracé d'une route reliant Mahagi et Redjaf. Son 3e et 4e termes de service furent accomplis à nouveau pour la Compagnie des Grands Lacs. En dernier lieu, il assuma la direction de l'Exploitation des Chemins de fer vicinaux du Mayombé. M. Sesti est un ingénieur de mérite qui a acquis une grande expérience dans la direction des travaux au Congo. Technicien habile, il a rendu les meilleurs services dans les diverses situations qu'il occupées dans les Colonies. Outre l'Etoile de Service en or, M. Sesti a été nommé Cheva lier de l'Ordre Royal du Lion. M. le lieutenant d'artillerie Dutrieux (2e départ) qui va reprendre ses fonctions d'hydrographe de Ire classe au service hydrographique du Haut-Congo où il a rendu antérieurement les meilleurs services. M. Di Nucci, lieutenant de la Force publique (4e départ) ancien officier de complément de l'Armée italienne. Depuis 1903, cet excellent officier a servi au district de l'Ubangi, où il a en dernier lieu, exercé les fonctions de chef de section d'imisa. L'intésessé est porteur de la Médaile d'Or de l'Ordre royal du Lion. M. Grassit, agent d'adminStration de Ire classe (4e départ) qui se rend dans la zone du Tanganika-Moëro par la voie de Boma. M. Grasset a séjourné durant 7 années dans la zone du Kivu et 2 1/2 ans environ dans le Bas-Congo. Les excellents services qu'il a rendus au cours de sa déjà-longue carrière afri caine lui ont valu l'octroi de la médaille d'Or de l'Ordre royal du Lion. Il a également été créé Chevalier de l'Ordre de Frédéric de Mecklembourg en récompense de services rendus au duc de Mecklembourg lors d'une exploration qu'il fit dans le territoire de la Colonie. M. Grasset sera accompagné de sa jeune femme. M. Piton, pharmacien (2e départ), qui a durant un premier terme de service dirigé les postes d'observation de Se.nio et de Bili au district de l'Uélé. M. Rieus, agent d'administration de 3e classe (3e -départ) ancien agent de district de Stanleyville, où il a servi près de 8 ans. M. le sous-lieutenant de l'armée métropolitaine Hollants, sous-lieutenant de la Force publique (2e départ), qui retourna au Katanga par la voie de Boma. M. Hollants a été, durant son dernier séjour attaché successivement à la Force publique de Elisabeth ville et de Kongolo. M. Courcelles, agent militaire (4e départ). Après avoir accompli un terme de service au district de l'Uélé, il fut désigné pour le district du Kasai où il a effectué deux nouveaux termes de service. A exercé notamment; les fonctions de chef de poste de Kinda-Kanda. M. Courcelles est un des bons agents du dis trict du Kasai et les succès qu'il a rendus lui ont valu l'octroi de la Médaille d'Or de l'Ordre royal du Lion. M. Vannuffel, agent territorial de Ire classe (3e départ) qui est accompagné de sa femme. Ancien chef de poste de Walikale et en dernier lieu chef du bureau de perception et agent collecteur à Wandi (zone du Maniemba) il a apporté dans l'accomplissement de ses devoirs une grande activité et beaucoup de zèle. M. Noverraz, agnt territorial de Ire classe (4e départ), au service de la colonie depuis 1903. Au cours de son dernier terme de service a géré les magasins de Buta, et a ensuite exercé les fonctions de chef de poste de transit d'Agondia. M. Noverraz est décoré de la médaille, de l'Ordre royal du Lion. M. Collignon, agent territorial de Ire classe (2e départ), qui est accompagné de sa femme. A exercé, avec succès les fonctions de chef de poste d'Ingende au district de l'Equateur. M. le docteur Borchers, médecin de Ire classe (2e départ), qui, après avoir effectué un stage de quelque temps à Boma a été désigné pour diriger le lazaret de ICasindi (district de Stanleyville). Le docteur Borchers est très aimé de ses malades pour lesquels il se dévoue entièrement. M. le chevalier de Meulenaer, adjoint supérieur de Ire classe (5e départ), qui retourne cette fois-ci en qualité de commissaire de district de Ire classe, pour reprendre le commandement du district du Lomami (Katanga). Rappelons que depuis 1898, M. de Meulenaer, est en service au district de l'Uélé et qu'il y a exercé successivement les fonctions de chef de secteur, chef de zone, adjoint supérieur et ff. de commissaire de district. Les services exceptionnels qu'il a rendus au district de l'Uélé, en font un fonctionnaire d'élite. Le nouveau et important commandement qu'il va exercer au Katanga sera pour lui l'occasion de donner des

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La tribune congolaise et La gazette west-africaine belonging to the category Koloniale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods