La tribune congolaise et La gazette west-africaine

2392 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 26 March. La tribune congolaise et La gazette west-africaine. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/513tt4gn50/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Jeudi 26 Mars 1914 le Numéro : iO centimes (ttranger : 15 centimes; 13ine Année K* 5 LA TRIBUNE CONGOLAISE ET LA GAZETTE WEST-AFRICAINE. j- jl e bdorrx ad an r*e Directeur : JEAN PAUWELS [j VILLA SYLVI A, Avenue: des Cottages i VI E U X-DI E U-lez-A î\J V E RS Les manuscrits ou articles non publiés sont détruits. La plus grande discrétion est assurée à nos colaborateurs ou correspondants. Tous droits réserves. ABONNEMENTS Belgique ............ „ fr. 5.— Uni'on postale ( Payables en un mandat-poste international de . . fr. 7.50 PAYABLES PAR ANTICIPATION Nos Correspondances Lettre du District de l'Equateur Troubles dans la région d'itoko. — l'affaire Hon- nay. — La situation sanitaire. — Les résultats.— (D'un de nos correspondants) Les indigènes de la région d'itoko nous donnent du fil à retordre. Journellement des troubles y surgissent. La grande chefferie Paku et celle de Me-kili sont en grande effervescence et cette situation n'est pas sans causer quelques appréhensions pour l'avenir. Inutile de dire que la rentrée de l'impôt est nulle dans ces conditions. Mais ce qui e&t plus grave c'est que l'autorité territoriale n'a pas de troupes à sa disposition lui permettant de rétablir l'ordre et le calme et les indigènes révoltés, au courant de ce fait, en abusent naturellement et deviennent de plus eni plus entreprenants et audacieux. On assure que ce sont les indigènes des villages Ekuku et Isake qui sont les plus exaltés et qui ne cessent de harceler les chefferies voisines restées en bonnes relations avec Bôula-Matari. Outre le manque de force publique,aucun magistrat ne S3 trouve à proximité de la région troublée et il en résulte que les coupables sont assurés de l'impunité. D'ailleurs, leur arrestation présente toujours les plus grandes difficultés car s'ils se savent poursuivis, ils se refugient immédiatement dans la forêt équatoriale où il est quasi impossible de les prendre. Les quelques fonctionnaires et agents en service dans la région d'itoko sont littéralement sur les dents et il leur faut faire preuve d'une grande énergie morale et de beaucoup de sangfroid pour continuer à assurer leur service dans de telles conditions. En effet, et alors que leur propre sécurité n'est pas assurée, ils doivent s'occuper de la perception de l'impôt et du recensement des populations. Ces deux services, à eux seuls, absorbent toute l'activité d'un bon chef de poste qui peut s'en tirer si bien entendu tout se passe normalement. Mais il n'en est malheureusement pas ainsi dans beaucoup de districts du Haut-Congo où non seulement la rentrée de l'impôt ■crée des palabres à n'en plus finir, mais encore où les luttes intestines sont choses communes. Le gouvernement pourra remédier à cette situation s'il s décide à faire détacher dans chaque secteur un détachement respectable de la force publique, commandé par un sous-officier débrouillart et que les déplacements n'effraient pas. De plus, le nombre des magistrats devrait être augmenté de façon à ce que les affaires judiciaires soient menées plus rapidement. Les longs retards apportés dans les plus petites enquêtes judiciaires sont fort préjudiciables au bon fonctionnement des services territoriaux. D'autre part, les inculpés, surtout lorsqu'il s'agit d'Européens, sont immobilisés pendant une période très longuel et il en résulte que le service territorial ne peut être plus être assuré dans des conditions favorables. Il y a là un mal au sujet duquel on ne peut assez attirer l'attention de l'administration centrale à qui il appartient de prendre des mesures urgentes pour remédier à cet état de choses nuisibles à la colonie. * * * L'affaire du camarade Honnay a eu son épilogue devant la cour d'appel de Borna. Cette haute juridiction a rendu un arrêt mieux en rapport avec les faits. Ceux qui sont au courant de cette affaire n'ont pas bien compris la sévérité montrée par les juges de première instance. Tous ici, nous déplorons le mouvement de colère d'Honnay qui lui a fait commettre un acte relevant du code pénal mais nous ne lui m continuons pas moins toute notre estime et notre sympathie.. * * * La situation sanitaire du district peut être considérée comme satisfaisante. Sauf le récent décès du regretté fiermonprez, il faut remonter à près de 2 ans, exactement à juin 1912, pour trouver un autre victime du climat, feu l'agent militaire Gillet. Les accès d'hématurie et de fièvre malarienne n'ont pas dépassé la moyenne. Il aurait cependant été constaté ,d'après ce qu'on affirme, que les progrès de la maladie du sommeil n'ont pu qu'imparfaitement être enrayés. Assez bien d'indigènes et d'Européens ont été infectés et ont dû être mis en observation à Léopoldville. L'état général des fonctionnaires et agents du district est) bon quoique tout le monde ici soit surmené et ce surmenage joint à la prolongation de terme obligatoire de six mois,conformément aux instrus-tions du gouvernement, n'est pas fait pour encourager. Le terme de 2 1/2 ans, même de trois ans, n'est pas excessif mais à condition que le travail soit judicieusement distribué et que l'effort à produire ne dépasse une juste mesure. * * * Voici quelques fonctionnaires du district avec leur lieu de résidence: à Coquilhatville, M. le commissaire général Borms continue à se consacrer, avec son activité bien connue, à. l'examen de toutes les questions importantes concernant le vaste territoire qu'il administre depuis bientôt 6 ans je crois. Sa grande expérience des choses d'Afrique, lui donne l'autorité et le prestige indispensables pour exercer au Congo un commandement important; M. Ghewy, admistrateur territorial de Ire classe ff. d'adjoint supérieur; M. Vuagniaux, administrateur territorial de Ire classe ff. de contrôleur de l'administration et de la comptabilité du district et ses adjoints MM. Van der Leenen, commis-chef, et Derouck, commis de 2 classe; M. Jacques, commis de 2e classe ff. d'agent de transports, Baeck, sous-commissaire de police et M. le docteur Pulieri, médecin chef de service. Le commandant de la compagnie de la force publique est assuré par M. le capitaine commandant Gamerra et ses adjoints MM. Guyon, agent militaire Vercheval, armurier. L'important territoire de Boende est dirigé par M. le chef de zone Jespersen, qui va entamer sa quatorzième année de service au district de l'Equateur. Résident également à Boende : M. Verhaeghe, oom-mis-chef et M. le docteur Van Kelecom, médecin de Ire classe. La force publique est commandée par M. le capitaine commandant Drôs et les adjoints MM. Cartasegna, lieutenant, Dignef, sous-lieutenant et Staelens, 1er sous-officier. A Bokatola résident: MM. Debatty, administrateur territorial de 2e classe ; M. Loix, agent territorial de Ire classe et M. Paucheum, 1er sous-officier, chef de détachement. A Jolombo, M. Jeanneret, agent territorial de Ire classe. A Bikoro, M. Cre-rner, agent territorial de Ire classe. A Waka, M. Mabille, agent territorial de Ire classe. A Inkaka, M. Misson, agent territorial de Ire classe. A Bianga, M. Conradt, agent territorial de Ire classe. A. Ba-kote, M. Ris, agent territorial de Ire classe. A Itoko, M. Visé, agent territorial de Ire classe. A Madombe, M. Latour, agent territorial de Ire classe. A Lusan-gania, M. Rouffart, commis-chef. A Boloko, MM. Delgof, commis-chef et De Doncker, 1er sous-officier. A Monkoto, M. Van Goidsenhoven, commis-chef. A Moma, M. Schaeys, commis de Ire classe et Canon, commis de 2e classe. A Jokolo, M. Suys, commis de 2e classe. Lettre de Banzyville Décès de M. Sporck. (D'un de nos correspondants) Banzyville, le 30 décembre 1913. Banzyville a été en deuil, le 29 décembre. Il s'agissait en effet de rendre les derniers honneurs à notre regretté administrateur territorial M. Sporck Joseph, enlevé prématurément à l'affection des siens par une implacable maladie. Dès le matin, une longue théorie d'indigènes se dirigeaient vers le poste vêtus de leurs plus beaux habits et plusieurs d'entre eux portaient fièrement les médailles de chefs reconnus. Ils arrivaient silencieusement et demandaient à voix basse de quelle maladie était mort le chef du territoire. Les anciens soldats, les élèves de la mission des R. P. Capucins, de nombreux indigènes du Congo Français avaient tenu aussi de venir témoigner leurs sympathies dans le grand deuil qui nous frappait. Dans l'après-midi, les officiers, fonctionnaires et commerçants de Mobaye, poste français situé en face de Banzyville, ainsi' qu'un délégation de la Cie des tirailleurs sénégalais, tinrent à manifester par leur présence, toute la sympathie qu'avait su inspirer notre regretté camarade. C'est qu'en effet M. Sporck était très dévoué, et apprécié dans toute la région. Quoique depuis peu de temps à Banzyville, il avait su s'attirer l'estime et la confiance de tous par son zèle, son amabilité et le vif désir de remplir avec dignité la mission que le gouvernement lui avait confiée. Il s'était mis résolument à la tâche et les résultats déjà obtenus étaient une garantie certaine de l'avenir, qui lui était réservé. Malheureusement une maladie tropicale, toujours si terrible en Afrique, ne lui permit pas d'exécuter le beau programme qu'il s'était tracé et malgré les soins dévoués qui lui furent prodigués par MM. les docteurs Dreneaux du Congo français et Bonstein, directeur du lazaret de Yako-ma, il s'éteignit doucement dans la nuit du 28 au 29 décembre entre les bras de M. le docteur Bonstein et de M. Cools, collecteur de l'impôt, qui s'était grandement dévoués pendant la maladie du défunt. Dès 4 heures du soir, les abords de la maison mortuaire étaient noirs de monde. Le détachement de la Force Publique de Banzyville en grande tenue rendit les honneurs et assura le service d'ordre. Les Révérends Pères Capucins donnèrent l'absoute et au moment de la levée du corps, M. Foccroulle, receveur des impôts, prononça quelques paroles émues au nom des parents, amis et connaissances du défunt. Un commerçant français, M. Vialle, dit également un dernier adieu à notre ami au nom de nos voisins de la rive droite. A 3 heures le cortège se mettait tristement en marche du côté du petit cimetière ; le cercueil était recouvert du drapeau belge et de nombreuses couronnes étaient portées par des miliciens. A l'arrivée au champ de repos, après les dernières prières dites par le R. P. supérieur de la mission des R. P. C., M. le commandant supérieur Heer, en voyage d'inspection à Banzyville retraça en termes éloquents, la carrière si courte mais si bien remplie de notre regretté camarede, lui dit un dernier adieu au nom du Gouvernement du Congo Belge et remercia les nombreux assistants de la sympathie témoignée en cette triste circonstance. En quittant le cimetière ou plusieurs des nôtres reposent déjà, nous songions tristement à la grande douleur qu'éprouveront les parents et amis de notre pauvre Sporck en apprenant cette triste nouvelle. Frappé à 23 ans, en pleine jeunesse et en pleine santé! Leur seule consolation sera de penser qu'il a rempli courageusement son devoir et qu'il laisse parmi nous, qui l'avons vu à l'œuvre, le souvenir d'un bon camarade et d'un fonctionnaire dévoué. Mai-Mai. Il estinterdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer la source. Nos Informations Les partants du 2 avril. — S'embarqueront égale ment le 2 avril, à bord de 1'«Albertville», dont le dé part,, ainsi qu'on le sait, a lieu à 6 heures du matin Pour le ministère des Colonies (2e liste) : MM. 1 docteur Giannuzzi,médecin de le classe (2e départ) Grimard, administrateur territorial de Ire classe (3< départ) ; Nilsson, poseur de voies (3e départ) ; Gry solle, percepteur des postes de 2e classe (2e départ) Verelst, géomètre du cadastre de 2e classe (4e dé part) ; Sandt, vérificateur des Impôts de 2e classi (3e départ); Jacquet, vérificateur des Impôts de 2i classe, (3e départ) ; et Henri, commis-chef du servi ce des Impôts (2e départ). Pour la Cie du Kasai : MM. Jules Ganty, directeu (5e départ), Elie George, gérant de Ire classe (3i départ) ; Octave George, Eugène Varin et Josepl Moerenhout, tous trois adjoints de 2e classe et pre mier départ. Pour la Forestière et minière: MM. E. A. Lejeune agent de Ire classe, (4e départ) ; J. M. Hoffman agent de Ire classe, (lr départ) et P. L. Aerts, agen de 2e classe (4e départ). Pour la Cie du Chemin de fer: MM. Pierre Vander plasse, chef de service (2e départ); Louis Francotte commis (2e départ) et Jean Looze, tourneur. Pour la S. A. B. : MM. Antoine Cornelis, ffs. ( sous agent principal (2e départ) ; Jean Dederick agent commercial (3e départ) ; Joseph De Laet, méca nicien-monteur-ajusteur ; Alphonse De Vriendt, iden et Fernand Laloux, agent commercial adjoint Pour la Cie Commerciale et agricole d'alimentatioi du Bas-Congo (A. B. C.) : M. Amand Le Roye agent. Pour la Commerciale et Financière Africaine : M Victor Douix. Pour la firme J. Van de Kerckhove, à N' Giri, M. Ernest-Gustave Hedborg. Départ de M. de Souza. — M. de Souza, chef d'à telier, s'embarquera le 1er avril à Lisbonne, en des tination de Borna. Pour le Katanga. — S'embarqueront le 31 mars à destination du Katanga,par Anvers via Cape-Town MM. Cooreman et Delsa, commissaires de police tous deux accompagnés de leur femme. S'embarqueront le 4 avril à Southampton en desti nation de Cape-Town et du Katanga : MM. Segaert commissaire de police, (5e départ) qui sera accom pagné de sa femme et M. Lemort, 1er sous-officier (2e départ). Prochain départ du Ct Woeste. — Nous apprenon: que M. Woeste, capitaine commandant au 2e régi ment des Guides, fils du Ministre d'Etat, retourner; au Congo le 23 avril prochain en qualité de capitaine commandant de la Force publique. Le commandani Woeste a déjà accompli un séjour en Afrique alors qu'il était jeune lieutenant dans l'armée métropoli taine. La baisse du Congo. — Notre correspondant d< Kinchasa nous écrit qu'à la fin de février il n'j avait plus guère d'eau dans le fleuve. Le niveav était inférieur à celui des plus basses eaux d'aoûl 1908 à 1913, aussi tous les bateaux étaient-ils er retard. Le premier bateau au pétrole. ■— De notre corres pondant de Kinchasa : L'«Amblève», le premier ba teau marchant au pétrole, et qui appartient à la Ci tas, e-st parti pour son premier voyage à Stanley-ville.Mort de M. Gaston Gilles. •— M. Gaston Gilles parti dernièrement pour la firme Vandekerckove, es1 mort à bord du «Chôlet», à Brazzaville. Mort de M. Gaston Van Calster. — Le 22 janviei 1914, est décédé à Lodja (Congo), M. Gaston Van Calster. Mort de M. Gaents. — On nous prie d'annoncei la mort de M. Gaents J. L. E., commis de Ire classe à la Compagnie des Chemins de fer du Congo supé rieur aux Grands Lacs Africains, qui se succombé des suites d'hématilrie à Stanleyville, le 24 févriei 1914. Mort de la petite Olga Delhaise. — M. Charles Del haise, adjoint supérieur, et sa femme, née Marie-Louise Arnould, viennent d'avoir la profonde douleui de perdre leur fillette chérie, Olga, née à Monveda le 29 décembre 1912 et enlevée à leur tendre affection à Upoto (Congo belge), le 6 février 1914, à la suite d'une courte maladie. Le transfert du corps au cimetière de Huy aura lieu ultérieurement. Nous présentons à M. et à Mme Charles Delhaise-Arnould ainsi qu'à leur famille nos plus sincères condoléances pour la perte cruelle qu'ils viennent de faire. Les Démissions. — Par ordonnance du Gouverneui Général, la démission du grade et des fonctions qu'ils occupent à la colonie offerte par MM. Mohi-mont E.A.H.,géomètre du cadastre de 3e cl., Halkin, P. R .L., géomètre du cadastre de 2e classe, Grévisse J. A., conducteur de travaux au service des mines, Mailliet A. géomètre du cadastre de 2e classe et Fir-ketà H. C. M. L. I., géomètre du cadastre de 2e classe, est acceptée. Les nominations. — Par arrêtê royal du 19 février 1914, les nominations suivantes ont eu lieu dans le personnel supérieur des districts : Commissaires de district de lière classe: MM. Renard, J. J. R. M. Landeghem, A. J. et Acerbi L. — Commissaire de district de 2ième classe : MM. Benaets, H. A. Bareau L. J., De Koninck, L. J. M. et Gelders, F. L. C. V. — Adjoints supérieurs : MM. Knauer, C. Muller, E. C. M. H. G., Van Ermingen, E. L. H. Ghewy, H. F. J., Engels, A. L. R. et Brochard, A. T. — Administrateurs territoriaux principaux : MM. Van Meldert, A. J. T., Bastin, J. E. et Kadlee E. F de Henricourt de Grunne, F. G. H., Milis A. B. Bayens, L. et Heenen, G. R. J. Par arrêté royal en date dn 25 février 1914, est nommé administrateur territorial de Ire classe, M. Cimpincio C, administrateur territorial de 2e classe. U prendra dans la hiérarchie de son nouveau grade à la date du 1er janvier 1914. Les cultures vivrières. — Voici le texte d'une circulaire de, M. le gouverneur général Fuchs, concernant les cultures vivrières : J'ai l'honneur d'attirer à nouveau toute votre attention sur la question des cultures vivrières. Le gouvernement s'étonne de ce que le coût d'entretien des soldats ne cesse d'augmenter malgré l'extension des cultures vivrières et des dépenses supplémentaires qu'occassionne à l'Etat leur entretien. Cette anomalie est due à ce que le produit de ces cultures est laisé aux soldats et constitue ainsi un supplément de nourriture et à ce que l'on- continue par routine à leur payer ou à leur distribuer l'indemnité journalière ou la ration. Ces errements doivent être modifiés. Le produit des cultures vivrières doit venir en décharge des frais d'entretien des effectifs. J'attire l'attention de tous les commandants d'unités et de détachements sur cette question et fais appel à leur concours attentif suivant les moyens plus ou moins grands dont chacun dispose. Je rappelle que les officiers doivent faire état non seulement de leurs connaissances militaires mais aussi de leur valeur d'administrateur. De la corrélation de ces deux facteurs, et le ministre des colonies me prie de vous le faire savoir, dépend leur avancement.U sera dressé trimestriellement une situation comptable qui aura toute mon attention personnelle et où les commandants de troupes pourront développer, d'une façon succinte, l'économie obtenu dans le coût d'entretien de leur unité, les travaux en général de leur camp en utilisant le plus possible les ressources du pays et en faisant preuve de réelle initiative. Un programme de réorganisation est à l'étude. Le gouvernement central enverra sous peu des instructions spéciales à ce sujet; il prescrira notamment la tenue d'un tableau comparatif des résultats individuellement et nominativement obtenus. Les désignations de Monsieur le Vice-Gouverneur Généra! du Katanga. — En date du 23 janvier 1914: Est mis à la disposition de Monsieur le Commissaire de district du Haut-Luapula : M. Janssens, P. J., commis-chef. En date du 26 janvier 1914 : Est mis à la dispositon de Monsieur le Directeur de l'Agriculture : M. Rainieri, B., chef de culture de 2e classe. En date du 28 janvier 1914 : Est mis à la disposition de Monsieur le Commissaire de district du Tanganika-Moëro, pour remplir à titre privisoire les fonctions de contrôleur du Service administratif : M. Grasset, F., agent d'administration de Ire classe. En date du 30 janvier 1914 : MM. Frix, C., commis de Ire classe du service administratif. Kerk-hofs, V. L., commis de Ire classe du service administratif, mis à la disposition de M. le commissaire de district dû Haut-Luapula, sont commissionnés en qualité de sous-commissaire de police. M. Stroobants, E. M. L., administrateur territorial de Ire classe, est désigné en qualité de collecteur de l'impôt indigène pour le territoire de la Lubumbashi. M. Jobart, A. J. F., administrateur territorial de Ire classe est désigné en qualité de collecteur de l'impôt indigène pour le territoire de Kimbundji. Voie d'acheminement et taxes des colis postaux pour le Katanga. — En vue de mettre le public en garde contre des méprises, faisons connaître les avantages et les désavantages que présentent les deux modes d'expédition de colis postaux de la Belgique pour le Katanga et notamment pour Elisabeth-ville.Colis expédis par la voie de Borna : 1) Taxe de dépôt en Belgique pour les colis de tous les poids fr. 2.50 2) Longueur du trajet: 5 à 7 mois. 3) Taxe territoriale pour la traversée du Congo saus le district du Haut-Luapula fr. 5.— 4). Taxe de transport par porteur, de 10 cent, par 10 kilom. et par kilogr. 5). taxe de chemin de fer à raison de 0.25 fr. par 50 kilom. avec maximum de 1.50 fr. Colis expédiés par la voie de Beira : 1) Taxe de dépôt en Belgique: 1 kilogr. 6.10 fr; 3 kilogr. : 8.65 fr. ; 5 kilogr. : 11.40 fr. 2) Longueur du trajet: 7 à 8 semaines. 3) Pas de taxe territoriale. 4) Taxe de transport par porteur de 10 cent, par 10 kilom. et par kilogr. 5). Même taxe par chemin de fer que par Borna. Exemples (par la voie de Borna) : Colis à destination d'Elisabethville : Un colis de 1 k. paye 2.50 fr. en Belgique Payable au Katanga: 5 fr. taxe territoriale, fr. 1.60 de transport par porteur (distance Mokabe-Ka-sari-Elv. 160 km.) 1 fr. (taxe de chemin de fer, fr. 0.25 par 50 km., distance Kambove-Elisabethvil-le 160 km.), soit: fr. 10.10. Un colis de 3 k. paie 2.50 fr. en Belgique Payable au Katanga : 5 fr. taxe territoriale, fr. 4.80 taxe de portage, 1 fr. taxe de chemin de fer; ou : fr. 16.50. Un kolis de 5 k. paye fr. 2.50 en Belgique Payable au Katanga : 5 fr. taxe territoriale, 8 fr. taxe de portage, 1 fr. chemin de fer, ou: fr. 16.50. Exemples (par la voie de Beira) : Colis à destination d'Elisabethville : Un colis de 1 k. paie 6.10 fr. en Belgique

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La tribune congolaise et La gazette west-africaine belonging to the category Koloniale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods