L'amical: organe du cercle L'amicale et des étudiants catholiques montois

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15 January 1914
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s.n. 1914, 15 January. L'amical: organe du cercle L'amicale et des étudiants catholiques montois. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sb3ws8jz1w/
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L'AMICAL L'UNION FAIT LA FORCE ! Organe des Étudiants Catholiques Montois L'UNION FAIT LA FORCE ! ABONNEMENTS : PATRONAUX : 5 Francs BOURGEOIS : 2 Francs ETUDIANTS : I Franc 50 Le Numéro : 10 Centimes Rédaction et Administration: MONS Rue de Nimy, 12 MONS II sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire nous parviendra Les articles n'engagent que fa responsabilité de leurs auteurs Les écrits anonymes sont jetés au panier Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus 2e Année. - N° 5. Paraît le 1er et le 15 de chaque mois 15 Janvier 1914. Restons Jeunes C'est l'époque pendant laquelle on formule des souhaits et des vœux, pendant laquelle on se propose de mieux faire que précédemment. Souhaitsetré-solutions, souvent, trop vite oubliés. Néanmoins, je me risque à formuler un vœu qui intéresse la plupart de nos lecteurs : celui de rester jeune. Je vois déjà un sourire sceptique errer sur vos lèvres. N'est-on pas jeune quand on a vingt ans ? Oui, on est jeune par l'âge, mais combien veulent vieillir leur caractère. Ce qui distingue la jeunesse, c'est l'enthousiasme, le dévouement à toutes les grandes causes, je parlais dernièrement de Cyrano. Et pourquoi ne jouerions-nous pas aussi notre petit Cyrano ? J'ai lu pendant les dernières vacances, quelques jeunes romanciers. Je ne les relirai pas, car leur œuvre est trop souvent empreinte de tristesse. Ils aiment l'élégie, les lamentations, les sanglots, les drames poignants. Pourquoi ne pas chanter l'hymne du rire, l'hymne de Pailleron : Au rire, pareil à l'aurore, Au rire, éclatant et divin... Rapide et clair comme le feu, Retentissant et plein de charmes, À u rire qui fait croire à Dieu, Dont nous feraient douter les larmes. « Mieux est de ris que de larmes es-crire, pour ce que rire est le propre de l'homme » a dit un ancien. Il a eu raison. 11 est beau d'être jeune, de montrer à tous la joie de vivre, au lieu de se donner des airs de vieillards et de désabusés avant d'avoir vécu. Vous me direz peut-être que la vie n'est pas si gaie ? Est-ce une raison pour être triste à vingt ans ? A l'aube de la vie, il convient de chanter la fraîcheur et les allègres joies du matin. Soyons de bonne humeur, soyons gais. J'estime que la joie est une jolie fleur qui croît volontiers en terre catholique. St-François-de-Sales, que Pie IX adonné pour patron aux journalistes ne di-sait-il pas déjà que les saints tristes sont de tristes saints ? * * * . L'Etudiant a toujours passé par incarner la jeunesse débordante de joie, enthousiaste pour toutes les grandes causes. Hélas ! l'étudiant montois, il faut bien le dire est profondément bourgeois. Dans aucune ville universitaire la vie estudiantine n'est aussi peu développée. Il y a bien des sociétés, mais elles sont peu actives. Lorsque l'étudiant a conquis ses diplômes, il s'en va sans jamais désirer revoir l'Ecole et la ville, parce qu'il n'en emporte aucun bon souvenir. N'avez-vous pas remarqué le nombre restreint des jeunes ingénieurs qui ont assisté aux fêtes du soixante quinzenaire de l'Ecole ? A quoi l'attribuer sinon à la conséquence du peu de développement de la vie estudiantine chez nous. C'est cette tâche que nous nous sommes imposés, en fondant \'Amical et en encourageant la formation des réunions.Nous l'avons déjà dit et nous ne cesserons de le répéter, la vie estudiantine est double. Elle comprend une vie studieuse et une vie joyeuse, l'une complétant nécessairement l'autre. Chaque chose en son temps. Et si c'est pour quelques heures que vous craignez perdre, que vous vous abstenez d'assister à nos réunions, vous en perdrez bien plus inutilement. Les profanes ne nous croiront pas, mais pourtant cela est : la vie joyeuse que l'on désigne le plus souvent sous le nom de vie estudiantine, est bien délaissée. Vivre la vie estudiantine, est-ce parcourir la ville par bandes de cinq ou six, en chantant, en dansant, en n'oubliant aucun café ? Est-ce éteindre les réverbères, briser les sonnettes des bons bourgeois, etc...? Non et c'est là l'erreur. Vivre la vie estudiantine, c'est assister à ces réunions où l'on coudoie les étudiants de toutes les années d'étude, à ces réunions où l'on apprend à se connaître, où l'on se fait des amitiés sûres et pour la vie. C'est là qu'on va oublier pendant quelques heures, les soucis de la vie studieuse. Et c'est pour cela que nous avons fondé « La Vulcania », c'est pour essayer de faire renaître la vie estudiantine à Mons. Nous avons dénommé notre cercle « Cabaret artistique estudiantin ». Que ceux qui n'ont pas encore assisté à nos réunions, y viennent. Ils entendront de la bonne et saine musique, des interprétations qui dérident des transformations artistiques pleines d'humour, tout en dégustant tranquillement un verre de bonne bière. D'un bout à l'autre de la soirée, la plus franche cordialité rapproche les camarades : Car nous restons, Les gais Wallons. Certains de nos amis ne viennent pas sous prétexte que nous voulons faire un cercle politique. Nons formons une réunion d'étudiants catholiques, c'est entendu. Mais de là à faire de la politique il y a loin. Les sociétés estudiantines ne sont pas des jeunes gardes. Que l'étudiant s'occupe des problèmes que tout citoyen doit connaître, c'est très bien. Mais il y a des associations spéciales pour l'étude de ces questions. Venez donc sans crainte à nos réunions pour vous délasser, venez y faire une conférence sur un sujet intéressant, chantez-nous quelque chose à l'occasion, soyez gais et pleins d'entrain à nos réunions. Et lorsque plus tard, la vie industrielle ou commerciale vous aura pris dans l'engrenage, vous aimerez penser à ce bon temps pendant lequel vous étiez étudiant, vous aimerez à revenir parmi vos successeurs, « pour faire une cure de jeunesse, pour prendre les eaux de Jouvence » G. Verspeyen, conférenciant en Décembre 1906, à la société générale des étudiants de l'Université de LouVain, disait en parlant delà Jeunesse : « Salut à ce printemps délicieux qui n'a derrière lui ni regrets ni remords, où s'épanouit la joie de vivre et où la sève bourgeonne et déborde, où l'espérance, comme une bonne fée, nous envoie ses sourires et nous ouvre ses bras. » Que ces belles paroles puissent s'appliquer à vous, mes amis. C'est le souhait que je formule au commencement de l'année nouvelle. Marc-EMILE. La Loi du Travail Nécessité de la Loi du Travail. Sa nature. — Ses conséquences. Essaie de faire ton devoir, et tu sauras ce que tu vaux ! [Qoethe] (suite) Pour ceux que ne pourrait convaincre cette digression métaphysique, la nature a des leçons d'une profondeur sublime ; elle est brutale en ses vérités, infaillible dans ses enseignements, et en les inéditant l'homme s'élève à leur niveau. Par ses lois immuables, elle enseigne la justice ; elle est bienfaisante même quand elle anéantit, et c'est en elle seule qu'on trouve la vérité. Les sages prononceront toujours avec respect le mot nature parce que dans l'har* monie universelle qui la régit et dont elle est, pour ainsi dire, la représentation tangible, ils trouvent l'explication et le sens de tout ce que les spéculations métaphysiques sont impuissantes à lui révéler. Est-il tableau plus évocateur que la leçon des berceaux ? Est-il leçon plus instructive et plus profitable ? Penchée sur le point de Malines qui abrite son cher trésor, la jeune mère est là, attentire et le cœur en arrêt, soucieuse, image vivante de la tendresse prévenante et de l'amour. Elle sait que son enfant a besoin d'elle, qu'il ne peut se suffire à lui-même, que rien ne lui vient que par la peine, et cette peine qu'il ne peut se créer encore, elle jaillit malgré lui, et s'exprime éioqueminent par des plainies, de» vagissements et des larmes qui traduisent clairement ses désirs et manifestent ses nécessités. Mais voici que ses paupières s'entrouvrent, et sous la guipure de satin rose qui frisonne au ciel de sa bercelonnette, ses petits bras potefés battent l'air dans un geste d'indéfinissable impuissance, que seul l'instinct maternel devine et peut interpréter. Bientôt, pourtant, ses petites lèvres avides se sont collées sur la source de vie, sur ce sein nourricier dont la coupe tiède et satinée emplit ses menottes frémissantes, et c'est dans un sourire qu'il boit le lait de sa mère. Voilà l'homme dans tout son néant et dans toute son impuissance, le voilà à son entrée dans la vie végétative. Je veux le voir maintenant aux prises avec les contingences de la vie réelle, lorsque le sentiment et l'intelligence orienteront et gouverneront ses désirs ou ses caprices. Quand notre regard se perd dans le bleu du ciel, ou quand il s'étend reposé sur le tableau riche et varié de la terre, pour interroger les phénomènes qui nous entourent et en démêler la décevante philosophie, la nature lui répond d'une façon plus concrète encore. L'animal naît avec des ressources sûres et des besoins très limités qu'il satisfait très facilement. D'où vient que J'homme, ce roi de la Création visible, lui soit inférieur dans les dons reçus, alors que son dénûment le plus complet contraste étrangement avec la somme illimitée de ses besoins, de ses désirs et de ses aspirations? Mystère ! dira-t-on. Non pas pourtant, mais enseignement de bon sens, d'où nous dégagerons immédiatement la nécessité d'un travail, qui seul satisfera à nos besoins et comblera nos désirs inassouvis. A notre corps, il faut le pain ; à notre intelligence la vérité. C'est le travail qui nous procurera l'un et l'autre, et c'est encore le travail, quoiqu'on dise, qui abritera notre âme contre le mal et notre cœur contre le désespoir. Dans les rudes sillons que l'homme ccrv-

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This item is a publication of the title L'amical: organe du cercle L'amicale et des étudiants catholiques montois belonging to the category Katholieke pers, published in Mons from 1912 to 1919.

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