L'appel: hebdomadaire libéral estudiantin gantois

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31 January 1914
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3e Année. — N' 11. ±0 CENTIMES LE NUMÉRO. Samedi 31 Janvier 1014. L'APPEL V T ^ ORGANE HEBDOMADAIRE DES 'UDIANTS I.ÎRÉRÀTTX TrANTOTS Variez à dous, noua sommes la jounesse ; Variez, venez, nous sommes le printempa. aixvrj jjjio i îjiisi '■hu^ai i Affilié à l'Union de la Fr jP^^ériodique Belge, et à, la Fédération Nationale "'es Étudiants libéraux. «Ai Vy J. • A l'œuvre tous, et qu'on le reconnaisse. La feu saoré des soldats de vingt ans. ABONNEMENT S : Un an : Etudiants Frs 2,00 Anoiens Étudiants ... ... » 3,00 Bourgeois . » 4,00 Professeurs et Protecteurs • 6,00 Annonçât : Tarif et conditions sur demande. KEIlACrfON ET AIHÎISÎS ItiTlO.V : GAND - 35, Boulevard Léopold. La resnonsabililc des articles est hissée à leurs auteui Il sera rendu compte des ouvrages dont un exemplaire aura été envoyé à la Direction. L'Appel fait l'échange avec ses confrères. _ Les articles anonymes ne sont pas insérés, les manuscrits ne sont pas rendus. La reproduction des articles n'est autorisée qu'à la condition d'en indiquer la source et le nom de l'auteur. CONGRES DE LIEGE. 6, 7, 8, 9 Février. Camarades, La Fédération Nationale des Etudiants Libéraux tiendra prochainement à Licge son deuxième congrès annuel. Il coin porte comme le précédent des séances d'étude où des questions d'actualité politique seront exposées par des rapporteurs désignés et soumises à l'appréciation des étudiants. Il compose également une copieuse série de festivités : réception, revue, vaudeville, bal et banquet. La renommée des Liégeois n'est plus à faire pour ce qui est de l'hospitalité et de gaieté. Interrogez tous les anciens ; tous répondront : « à Liège on s'amuse. » Déjà une vingtaine de membres se sont inscrits, des billets de sociétaire seront pris et le voyage reviendra à 4,60 frs. par tête. Pour augmenter le nombre des adhésions il a été décidé d'autre part que les sociétés gantoises offriraient aux participants les cartes de partipation valant 8 fr. La dépense sera donc minime. La perte de temps non plus ne sera pas grande. Départ Vendredi à une heure, retour de la plupart des membres Lundi à 5 heures du matin ; arrivée Gand-Sud 9 heures 1/2. Que tous les étudiants valides nous accompagnent donc I ils s'en féliciteront. Mardi à 8 1/2 heures à la séance de la Fédération on receuillera les dernières adhésions et on prendra les dernières dispositions. Le Comité de la Gré. Mercredi 4 Février à 8 heures précises à l'Hôtel Royal, Place d'Armes, dans la Salle du Cercle Artistique CONFÉRENCE PACIFISTE de madame Aima Dolens, Sujet : Pour le Dot e! pour la Civilisation Madame Aima Dolens est la fondatrice de la Société ouvrière italienne : « Pro Arbitrato e Disarmo ». (Pour l'Arbitrage et le Désarmement). Grâce à son énergie et à sa persévèrence, elle est parvenue à créer des groupements importants à Milan, Florence, Lodi, Naples et Monsella. D'autre part, de nombreuses sociétés ont adhéré au mouvement dont elle fut l'initiatrice.Madame Aima Dolens s'efforcera entre autres de noua décrire la repercussion de la guerre Italo-Turque dans l'âme populaire italienne. Cette conférence fait partie d'une toui née de propagande entreprise par 1 Délégation permanentedes Sociétés Belge de la Paix, sorte de comité central consti tué au printemps dernier par les troi sociétés pacifistes belges : l'Allianc belge des Femmes pour la Paix par l'Edu cation, la Société belge de l'arbitrage e de la paix, et la Ligue des Catholique belges pour la Paix. C'est donc un orgE nisme absolument neutre, dans lequel o: rencontre des personnalités appartenan à nos trois partis politiques. La coopération de notre Société Géné raie des Etudiants Libéraux à l'organisa tion de cette conférence ne saurait, biei entendu, lui enlever ce côté de neutralité La cause du Pacifisme a son sort troj intimement lié à celui de la Démocratie pour que notre concours soulève des sus picions. M. Albert Marinus, Secrétaire de li Délégation, prendra également la paroi à la soirée de Mercredi et entin le R. P Rutten vice-président de la Société a pro mis de faire tous ses efforts pour assiste: à la réunion. » Le Serrueat Immoral. L'Abbé Lemire quitte l'Eglise ! Dans sa concision, cette nouvelle qu< nos journeaux ont publiée avec dos com uientaires succints, a jeté une note grave et profonde dans le tapage assourdissanl et animé des nouvelles du jour. Elle s quelques instants dressé devant 1 espri du lecteur — quel qu'il soit — l'image d'un homme déjà vieux, qu'accable 1« malheur qu'il a tout fait pour éviter et qui s'en va d'un pas, pas pesant mais résolu. poussé par sa conscience, sans colère el sans haine, blessé profondément, mais refoulant d'un effort volontaire, la plainte, que le déchirement douloureux fait montai à ses lèvres. Et elle réveille cefte laconique nouvel le, de tous ceux devant qui s'est dressé ai cours du 19" siècle le même redoutable conflit et qui se sont soumis, comme Lacordaire, Montalembert, Duchêne,Fog gazzaro, ou qui n'ont pas pu se soumettre comme Lammenais, Renan, Loisy Loyso'n et d'autres et qui tous ont garde vivant au fond d'eux-mêmes l'amer regret A son tour, l'abbé Lemire s'en va; momen tragique ; les mains des ecclésiastiques qui l'avaient soutenu retombent, ses anciens collègues se détournent de lui les nouveaux, Clémenceau en tête l'accueillent avec joie, mais scrutent, avei une curiosité étonnée, le mystère de la douleur de l'exilé. Parmi les catholiques, certains l'acc a seront d'orgueil et d'ambition, se serval s ainsi de l'explication séculaire qui autri - fois servit contre Luther, et que l'on î s n}anque pas de ressusciter aujourd'hu e chaque fois que l'on se trouve devant l'en - harassant problème, — et l'on oublie qi t cette explication ne peut être avance s qu'en tout dernier lieu et après l'échec c tqules les autres puisque la tolérance -3 même celle de Junius que nous critiquioi t l'autre jour parce que trop étroite noi ordonne de présumer la bonne foi c - l'adversaire. D'autre part notre point de vue à not i n'est pas douteux ; nous considéror cejmme néfaste toute limitation apporté 3 par une autorité quelconque à la libre ej 3 p/ession de l'idéal individuel. Ce dernier point de vue à fait l'objet d suffisamment d'exposés dans la grand i presse pour que nous passions outre 3 Cédant à une tournure d'esprit qu d'aucuns nous reprochent — nous 1 regrettons — c'est vers la thèse de r adversaires que nous voulons encore un fois appliquer toute notre attention. Nous entendons parler des catholique 1 — nombreux heureusement — qui recor , naissant le sincérité de Lemire et qu'il eut en lui un conflit de conscience, prt tendent qu'il eût dû se soumettre en rai son du serment d'obéissance qu'il avai prêté à son ordination. Ceux qui tiennent ces propos essayen donc d'établir une distinction entre le , devoirs des laïcs et ceux des religieux . Combien elle est peu saisissable dans 1 pratique ! L'Eglise prétend elle moins s prononcer sur un mouvement comme celu j du Sillon parce qu'il est laïc. Et un quel conque catholique ne doit-il pas obéissan ce complète à son évoque chaque foi que celui-ci lui parle au nom de la Fc Catholique ! , Mais que vaut cette promesse d'obéi; sance ? L'abbé Lemirç se trouve pri . entre son idéal politique et l'ordre éma ■ lulffi^de l'Evêque. Un concevrait qu l'intérêt de l'Eglise lui^paraissant supe t rieur à celui de son idéal, il se soumette , on conçoit le contraire. On ne concevrai ; pas que le jugement venu d'en haut mod . fiât sa manière de voir ; les soumission j en cette matière ont donc une signifies tion toute relative. > ; Quant au serment, si celui qui l'a ten en arrive à considérer que son observatio t serait une trahison envers une caus . excellente et d'importance capitale qi 5 donc osera prétendre qu'il doive néai ; moins l'observer. Même l'Eglise déclai par ailleurs « qu'un serment immoral r ; peut être tenu ». Qu'on y songe bien I S > la promesse d'obéissance devait avoir u effet absolu et consacrer l'abdication dét i- nitive et en toute matière de la conscien- ît ce individuel, cette promesse destructive 3- de responsabilité serait aussi immorale ie que l'esclavage et pour les mêmes motifs, i, A. î- * ie -i—r—mmm _ Chronique des Facultés. is LES GAiTÉS DU RÉGIME INTÉRIEUR. .e A vous, étudiants des facultés, et à IS vous bourgeois sortis des bancs de nos lS écoles je dédie ces quelques lignes qui vous parleront des plaisirs multiples qu'offre aujourd'hui le régime intérieur, e Primo, d'après l'art. 2 de l'arrêté se e rattachant à l'art. 3 du règlement orga-'• nique du 30 janvier 1897. « Les élèves en entrant à l'Ecole, ins- e crivent leur nom dans un registre ad hoc. e Le garde consigne annote, en regard, l'heure précise de leur arrivée. Cela s entraina en Préparatoire et en Spéciale - des faits tout différents. y Apprenez d'abord que la préparatoire ' communique à l'aide d'une porte avec la j faculté des sciences où le concierge n'a pas a jouer le rôle de Cerbère. Cette porte j est ouverte tous les jours à 10 heures, s pour permettre aux élèves de se rendre aux auditoires de Messieurs Schoentjes et i Swarts; dès lors il était loisible à ceux 3 qui s'embêtraient, et ils étaient nom-1 breux, de s'en aller, calinement la pipe à la bouche et la canne sous le bras. 3 Toutefois, cela ne suffisait pas à ces i jeunes bleus qui sont ma foi très exigeants, et il se livra contre la porte des assauts en règles, des bandes de s forcenés conduits par notre tuut beau ' Bobmor se_ruèrent contre l'obstacle avec grand renTôrt de coups de pied, ele tenailles et de tourne-vis. On défonça un pan-neau, l'administration le remis, on le [. redéfonça, l'inspecteur le fit armer de s grosses barres de fer, on détraqua la i- serrure, il la fit renouveler, on dévissa ce nouvel obstacle etc. etc. En un mot c'est u une guerre homérique qui présente n comme seul inconvénient de coûter pas e. mal de galette à l'Ecole, ce qui retombe évidemment sur le dos des élèves. En spéciale c'est tout autre chose, Edmond, le concierge, a conscience de .j l'élévation de sa mission, on le voit l'œi^ n t oujours aux aguets prêt à fondre avec la i- rapidité de l'éclair et la grâce de l'élé-

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This item is a publication of the title L'appel: hebdomadaire libéral estudiantin gantois belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1912 to 1936.

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