L'avenir: journal quotidien d'Anvers

513 0
08 January 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 08 January. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fn81/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

i WonHredi 8 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 21 REDACTION et ADMINISTRATION : 44, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 2*. RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT 105, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers La Génération Spontanée i. La question de la génération sponta-i née a passionné de tous-temps les savants I et les chercheurs et des livres nombreux ■ ont été écrits à ce sujet dans tous;les m pays du monde. Nous allons reprendre celle palpitante I question à ses origines en commençant m par un exposé historique. Déjà Aristote K attribuait la naissance des plantes à l'ac-I lion de la rosée. D'après lui, les anguil- ■ les naissaient de la vase des rivières et les ■ chenilles provenaient clc la putréfaction J de la terre. Van Helmont prétendait faire ■ naître des souris en réunissant dans un I pot des linges sales, du fromage et^des I grains de blé. Ce sont là des assertions I ridicules. Nous ne nous y attarderons I pas et commencerons d'emblée par la pé-I riode expérimentale. Un savant italien, le docteur Redi, fit | preuve de beaucoup de perspicacité au I sujet de la présence des vers dans la | viande corrompue. En effet, la viande K exposée à l'air libre attire des mouches I qui y déposent leurs œufs, d'où sortent B les vers. Mais la même viande, mise I dans un garde-manger et recouverte de I gaze, ne donne lieu à aucune génération I précisément parce que les œufs n'ont pu K y être déposés. il en est de même pour les fruits qui I ne donnent pas naissance aux vers qu^ils ! renferment parfois. Grâce à la découver-[ te du microscope à la fin du i7me siècle, l'étude des infiniment petits entra dans une voie plus probante. On trouva dans l'eau les infusoires et leur apparente gé-l nération spontanée émerveilla le monde [ savant. Une décoction de viande et de ! levure exposée à l'air se recouvre d'une pellicule gélatineuse "qui, vue au micros- ■ cope, présente un grouillement incroyable I de myriades d'infiniment petits. Se ba-! sant sur cette rapide production d'êtres K microscopiques, la science humaine en I conclut que la matière morte pouvait en I se décomposant, donner lieu à une géné-1 ration spontanée d'êtres invisibles à l'œil K nu, tels que vibrions, monades, etc. Il en naquit deux systèmes : 1) Celui de Needham, expliquant la I génération spontanée par une force in-I cluse dans la matière. 2) Celui de Buffon qui prétendait ex-I pliquer ce mystère par ce qu'il appelait I les parties primitives et incorruptibles de ■ la matière vivante. D'après lui, les molécules organiques i se combinent de manière à former les. dif- ■ férents êtres, et la matière morte engendre ■ sans cesse la vie par génération sponta-I née. Il concluait que les prétendus êtres I microscopiques ne sont que des formes que prend d'elle-même, suivant les cir-[ constances, cette matière morte, toujours active et qui tend sans cesse à s'organiser.Voilà certes un système séduisant, I mais qui exigeait une preuve. Or, des expériences subséquentes amenèrent des résultats contradictoires. Spallanzi, ayant mis des matières putrescibles dans des vases hermétiquement I clos, les plongea une heure dans l'eau bouillante. Puis il ouvrit ces vases et les ; laissa quelques heures à l'air libre; à i l'examen miscroscopique,il ne trouva pas la moindre apparence d'animalcules. Needham lui fit remarquer que l'air des vases étant altéré par la chaleur, les infusoires doivent dans de pareilles con-[ ditions rester stériles. Gay-Lussac, s'ar-mant de cette objection, déclara que le I manque d'oxygène formé autour des ma-j tières décomposables, empêchait leur désorganisation. Mais Schwamm, pet [ après, détruisait cette affirmation par expérience lui prouvant que l'oxygène ne i suffit pas à produire-une fermentation. Il I conduisit sur un moût bouilli et sucré, ur courant d'air sans obtenir de levure. Et logiquement, il en conclut que la chaleui \ détruit les germes. IV répéta l'expérience avec du bouillor de viande refroidi sur lequel il amena ur courant d'air chaud continu et ainsi il dé-f trnisit l'opinion de Needham qui disai; j que la chaleur dans les vases clos, dé-I truit la stérilité. 11 prouvait ainsi que l'air revenu à S£ température habituelle, avait perdu pai le chauffage la qualité de susciter des ! germes. Schultze, en 1837, trouva le ' moyen de stériliser l'air en faisant passeï le courant sur l'acide carbonique et h potassé. Plus tard, Schrôder et Dusch obtinren: la même stérilisatoin de l'air en le faisan ; liltrer tout simplement par de l'ouate d< coton. Le résultat étant le même par l'ac | tion de réactifs énergiques et la simpl< filtration par l'ouate de coton, on ne pou vait plus attribuer à l'air de force végéta live. Tout cela ne prouvait pas l'exis tence d'un principe capable d'apporter U I vie dans les bouillons, principe destruc tible par le feu et arrêté par le coton. Dé ; plus, suivant les liquides employés, l'ex i périence variait comme résultat et h [ doute subsistait. Enfin Pasteur vint pour la Scienct comme jadis Malherbe pour la Poésie, e i le premier en France il fit sentir dans se* expériences une solution scientifiqui ; réelle. Pasteur se consacra à l'examen micros copique de l'air et il découvrit que 1< filtrage par le coton le débarrasse de nombreux corpuscules qui y flottent. Ces ger mes mis en présence d'une infusion orga nique, s'y développent vite mais si 01 chauffe l'infusion en y faisant passer d< J air calciné, rien ne se produit, les ger mes ^tant détruits par la haute tempera ture. 11 obtint le même résultat dans de: liquides qui n'avaient pas subi l'ébullitioi et qui étaient privés de germes et avec eli l'air filtré par d'autres substances. Ainsi Pasteur prouva que la stérilité n'était pas due à une qualité spéciale di coton ni à la liqueur bouillie; la stérilité tenait seulement à la destruction des ger mes contenus dans l'air par le filtrage e la chaleur. La démonstration de Pasteu reste donc acquise à la Science : « Dans des conditions données de sté rilisation, la vie qui n'est possible qu par l'apport d'un germe, ne peut se clé velopper. » Quant aux idées de Pasteur en matièr philosophique, il sut, avec sagesse, le écarter dans ses recherches scientifiques Pour lui, les deux domaines : Science e .Religion, devaient rester indépendants l'un de l'autre, comme ne comprenan pas le même objet. On cite même de lui cette phrase ; « Les recherches sur .la cause premier ne sont pas du domaine de la science, ell ne connaît que ce qu'elle peut démontrer des faits, des causes secondes, des phé nomènes. » D'autres grands savants moins autori sés que Pasteur, sont obligés de recon naître que les recherches humaines s'ar rêtent là où est la cause initiale de la vie (A suivre.) NOVUS. fcxhos AVi: « L'Avenir» est envoyé gratuitement à titre d'essai, pendant quinze jours, toute personne qui en fera la demande. Calendrie 8 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 55 coucher, 4 h. 19. — Saintc-Cudule. 9 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54 coucher, 4. h. 20. — Saint-Julien. 10 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54 coucher, 4 h. 20. — Saint-Guillaume. La mort de M. Cort Le Collège des Bourgmestre et Ech( vins de la Ville d'Anvers a envoyé à Mm Corty et à la famille de l'honorable d< lunt une lettre de condoléances pour h exprimer tous les sentiments de prof on regret de la Ville d'Anvers. En quelque lignes émues il retrace les titres si non breux'et si brillants de l'ancien présider de la Chambre de Commerce. Il parle d chef de la firme portant son nom et qui es connue dans le monde entier. Il n'oubl pas non plus l'homme de bien, le philar thrope qui s'est toujours dévoué pour i cause des malheureux et des pauvres. E •retraçant ainsi un faible portrait de tout< les vertus du tant regretté défunt, il aj porte un suprême hommage à celui qi n'est plus mais dont le souvenir vivr vivace "et fervent dans le cœur de ton ceux qui l'ont connu. D'autre part la Commission intercon munale a envoyé une lettre émouvante à 1 veuve du grand disparu où elle rend u hommage bien mérité aux vertus civiqut de M. Charles Corty. Elle a tenu à r mémorer le courage quasi surhuma: dont fit preuve le grand citoyen pendai 'es tragiques joudnées des 8, 9 et 10 o< tobre alors qu'il était déjà très affaib par la maladie.L'exemple de cet héroïqi effort ne sera jamais perdu pour la vil d'Anvers qui saura se souvenir haut ment des si éminents services rendus , la cause publique par ce cœur et cette ii telligence d'élite. L' « Avenir » apporte sa part de tr< respectueuse sympathie à la famille éprouvée du défunt et. s'incline profond . ment devant la tombe de cet homme c bien. La Ville d'Anvers honore ses enfants illustres ; 1 Le Collège des Bourgmestres et Ech ; vins a décidé qu'il sera déposé au no ■ de la Ville d'Anvers une couronne mo tuaire sur la tombe de M. Charles Co.rt; président de la Chambre de Commerce, : ,sur-celle*de P. Van der Ouderaa, le grar artiste peintre anversois. La promulgation des lois belg< : D'après notre Constitution les lois q - établissaient les impots n'ont de force qi - pour un an si elles ne sont renouvelée - Il en est de même des comptes et du bu i get des recettes et des dépenses. C'e - donc pour la fin de décembre que le po-; voir législatif aurait dû renouveler les le - réglant la matière. i Or le vote de ces lois n'est possifc pour le moment ni par la Chambre d ; représentants, ni par le- Sénat, ces det t assemblées n'étant ni régulièrement ra i semblées ni en nombre." ï Des trois corps législatifs, Chamb des représentants, Sénat, le Roi, celui- - seul est normalement en fonction. Me comme seul il ne peut voter ni promulguer les lois nécessaires, le ministre des finances Van de Vyvere vient de lui adresser un exposé où il lui demande de promulguer deux décrets par rapport aux recettes et aux dépenses de l'Etat, en lieu :t place des lois requises par la Constitution.Plus de guerres Un lecteur nous écrit qu'il est d'accord avec nous que la question de la paix n'est pas aussi simple à résoudre que ne le crbient les donneurs de formules. 11 cite à ce propos les formules que M. le conseiller communal Van Peborgh a données il y a quelques jours dans un journal flamand : a) Personne ne peut se faire justice par . soi-même. ; b) Aucun Etat 11e peut déclarer la _ guerre à un autre. c) Tout conflit entre peuples sera ré-3 soin par voie juridique. 5 d) L'autonomie de chaque peuple est inviolable. t e) Il n'y a pas de droit de conquête. C'est d'une simplicité, presque primi- 1 ti\e, dit notre correspondant. Si c'était seulement réalisable, même dans la plus évoluée des républiques ! 2 Qui sanctionnera donc les décrets de 2 la nouvelle justice? Sera-ce le plus fai-: ble? Dans le concert dès peuples qui aura _ la prépondérance? Sera-ce celui qui parlera le mieux? Celui qui employera le _ plus d'artifices de langage? La guerre,. continue notre correspon-_ dànt, découle de la loi biologique qui veut que le plus fort élimine le plus faible. Renverser ce problème, c'est exposer le genre humain à des catastrophes morales autrement redoutables que les catastrophes physiques ou corporelles auxquelles nous assistons maintenant. Seulement, cette élimination du plus faible, qui, dans la nature, signifie des-5 truction, ne doit pas pour l'homme signi-, fier nécessairement : la guerre, ï Qu'on donne aux hommes la plus grande somme de libertés. Qu'on n'entrave le développement des peuples, ni r par des barrières douanières, ni par des traités de faveur, ni par des guerres de tarifs, et cette prépondérance des races fortes, qui constitue une loi historique, pourra se faire valoir sans lutte brutale, par invasion et absorption pacifiques. Quand l'humanité aura reconnu cette loi, dit notre correspondant, et qu'elle y aura adapté l'éducation des masses, les con-y Hits armés pourront être évités sans dom-:- mage pour personne. Exagérite et imaginite suraiguës 11 Nous ne sommes pas des forgeurs d( d mots mais il faut bien, pour une fois s comme dirait Beulemans, faire une ex l~ ception à la règle. Dcnc l'exagérite el 't l'imaginite sont deux nouveaux mots ur u peu osés peut-être, mais qui désignen I bien les.deux nouvelles maladies mentale: e de notre époque suragitée. Peut-être bier 1- nos neurologues anversois n'ont-ils pa^ a encore songé à...... analyser cet éta n d'âme -anormal. Rangera-t-on les deu3 :S dernières venues dans le fouillis si com plexe des neurasthénies, hystéries, névro II ses, hyperesthésies et autres dénomina-a lions bizarres et barbares? Nous ne le sa-s vons, mais en tout cas nous déplorons sincèrement cette épidémie psycho-patho logique qui depuis; plus de cinq mois nou: a fai't nager dans des flots de mensonges e n d'inepties inouïes. :s Quand (nous citons au hazard) on vien nous mettre,à nous journalistes pondérés 11 une nouvelle sensationnelle :6oo,000 Rus :ses faits prisonniers — nous haussons le épaules et soufflons dessus ! li L'autre jour, un gros «Mossieu», repu ie dodu, pansu et très, rouge, soufflan 'e comme un phoque asthmatique, dit trè sérieusement à l'un de nos soldats de 1; à plume : « Mocheu, tu chais, le Kaiser i 1_ est venu à Bruxelles avec notre Albert. Naturellement notre collègue qui n'es :pas Liégeois, pour rien, s'est esclaffé e s'1 lui a dit: « Mon gros, faut soigner cela -- Tu trouveras.- la dépêche confirmative ru le des.Nerviens, chez le docteur C.,le gran ami du roi Albert.» Et, chose formidable, le gros ventr doré y est allé! Noijê admettons que la bêtise soit un s- chose humaine, mais, nom d'un opossum 11 celle-ci est trop forte ! r- N'importe, nous en avons ri pour plu y, sieurs jours et cela ne nous arrive pa 2t souvent en. ces heures sévères! d Dignit Sous ce titre notre confrère « Het Har îS delsblad » exprime ses appréhensions a ni sujet de la pluie de fleurs et de louange îe dont on nous gratifie sans cesse depuis 1 s. début de la guerre, en rappelant le sor 1- des républiques Boers. st Ne nous laissons pas endormir, dit-il à- par des croix, des rubans, des médailles is etc., qui ne peuvent avancer notre caus en rien. le Notre confrère a raison. Mais le m; 2s ne date pas que depuis la guerre. Le ix rubans, les médailles et les décoration s- ont opéré en Belgique de façon à ce qu' constituait une exception et petit à pet re un honneur de n'être pas décoré. L ci chose, pas très grave en elle-même, 1 is devenait quand ces distinctions arrivaier de l'étranger. Il y-a des milliers, des dizaines de milliers de Belges décorés de palmes, de légions, de croix de toute sorte, qui étaient octroyées avec une facilité trop évidente pour ne pas devenir suspecte.De combien ces distinctions ont pesé >ur les décisions qui ont été prises ou plu-iôi sur celles qui n'ont pas été prises, l'histoire le dira. Tenons-nous-en, comme le dit notre confrère, à notre dignité. Jadis les hommes marquants qui ont illustré l'histoire d'Anvers de l'auréole de leur carrière de mérite et même de gloire,faisaient montre de n'accepter de distinctions de n'importe qui, afin de conserver la liberté de toutes leurs actions. Revenons-en à ces mœurs intègres et alors vraiment nous serons dignes du respect et de l'admiration des peuples. Grisaille Sans être gris on a une tendance à voir tout en gris ces jours-ci. Il y a même des gens qui voient tout en noir, ce qui est plus grave. Il faut réagir contre cet'te tendance mélancolique : elle n'est pas de circonstance du tout et nous voudrions bien, si nous étions peintres, rayer la calotte uniformément grise du ciel de grandes balafres d'un vert vif, comme des sillons d'espérance. Et puis, de-ci, de-là, sur nos. horizons ^ iiaux, on devrait piquer une -flammèche rosée ou bleu clair, des mouchetures de blanc et des fleurettes orange, toute une iantaisie de tonalités tendres qui nous mettront du rose dans l'âme et feront chanter dans nos cœurs l'hymne de la roi en des jours plus cléments ! Allons, haut les palettes et chassons à grands coups de pinceaux joviaux les désespérances spleenétiques du moment! L'obsession en matière d'annonce On a étudié les effets que produit l'annonce pour les lecteurs des journaux. Il résulte de ce travail que, pour avoir quelque effet, une annonce doit paraître au moins dix fois à peu près à la même place. A la première insertion, le lecteur ne la voit pas ; à la deuxième il la voit, mais ne la lit pas ; à la troisième il la lit; à la quatrième il s'informe du prix de l'article recommandé; à la cinquième il note l'adresse; à la sixième, il en parle à sa femme; à la septième, il se promet d'acheter; à la huitième, il achète; à la neuvième, il en parle à ses amis ; à la . dixième, les amis en parlent à leur-femme. Alors, la multiplication survenant, vous jugez de l'effet. Les commerçants devraient bien se souvenir de ces faits, qu'ils paraissent igno-; rer. Nous, leur donnons la recette. Qu'ils en profitent. Les princes en guerre L'officieux « XXme Siècle », qui se ; publie maintenant au Havre, décrit la vie 1 que mènent actuellement certains mem-ores de la, famille royale belge. Nos souverains sont au front, comme : on le sait. Les petits princes, se trouvent - en Angleterre. La princesse Charlotte, - veuve de l'empereur Maximilien II de • Mexique, sœur de feu Léopold II, n'a ■ pas quitté son château de Bouchoute-lez- ■ Bruxelles. Sur le château flotte, depuis - l'entrée des. Allemands à Bruxelles, le i drapeau autrichien, parce que la prin-t cesse a acquis la nationalité autrichienne de par son mariage. t La princesse Stéphanie, fille de Léo-, pold II, veuve du prince impérial d'Au- - triche Rodolphe, se dévoue au service ' des blessés en Hongrie, pendant que sor second: mari, le comte Lonyay, se bat ai , front contre les Russes. t La princesse Clémentine, autre fille de 3 1 eu Léopold II, et son mari, le prince V Victor \ape>léon-Bonaparte, se trouven 1 en Angleterre, le gouvernement français '> ayant refusé son entrée dans l'armée t L'autre Fille de feu Léopold II, la prin t cesse Louise, ci-devant princesse de Co • bourg, se trouve à Paris. 2 Ces constatations du « XXme Siècle > -1 peuvent donner lieu à d'étranges réfle xions. - Si le prinçe Victor-Napoléon avait ét< admis à se battre en France « contre » le: 2 Allemands, il se serait battu, de ce fait j contre son beau-frère le prince Lonyay qui se bat « avec » les Allemands contn - les Russes. s On, se demande quelle aurait été h situation si Léopold II avait été en vie Le beau-fils: se serait-il battu contre sor £ beau-père? Cruelle énigme.. Il est vra - qu'il y a des philosophes qui disent qui j si l'on met un fait ou un objet ou uni s personne quelconque, qui n'y sont pa: e actuellement, dans un événement donné t celui-ci n'existe pas, ou change de fac ou devient le contraire de ce qu'il est ac , tuellement. Devine qui pourra, mais 1; , question vaut la peine d'être étudiée, e Mot de la fii il L'honnêteté avant tout. s Deux messieurs se promènent avec 1 s sourire d'hommes ayant rempli leur de il voir. Oui, mou ami, dit l'un, l'honnête t té avant tout. Ce matin un client m'a re a mis par erreur cinq cents francs de trop e aussi j'en ai aussitôt remis la moitié t mon associé^qui m'a 'approuvé. NOUVELLES DE LA GUERRE LJES TELEGRAMMES DES ALLIES Les derniers télégrammes Reuter ne nous étant pas parvenus, force nous est de compléter nos informations de la nuit par des dépêches d'autres sources. En Flandre Les alliés bombardent toujours Berlin, 7 janv. (Wolff). — Officiel. - Les Anglais et les Français continuent à bombarder les villages situés en FI and r e_ d er rière notre front. En France Berlin, 7 janv. (Wolff). — Au nord el'Arras, on continue à se battre éner-giquement pour la conquête de tranchées que nous avons attaquées hier. A l'ouest du bois en Argonne, nos troupes, .se sont encore avancées. A l'est du même bois, à Bois-Courte-Chaussée, une attaque fut faite sur nos tranchées. L'ennemi fut de nouveau expulsé de nos positions. Nos pertes son! relativement minimes. A l'ouest de Sennheim, les Français ont essayé hier soir de prenelre à nouveau les hauteurs, mais ils furent repoussés par notre artillerie. Important butin Le secrétaire pour la Bavière du part socialiste Erhard Auer, qui est actûelle ment comme soldat de la Landsturm dan: le Nord de la France, adresse à la « Mùn cheiK-r Post » une lettre contenant de: renseignements ti'ès intéressants au suje du butin fait, utilisable pour les besoin: de la guerre. Auer écrit -que, dans "la région indus trielle, autour des villes de Lille, Rou baix et Tourcoing, l'administration mili iairr allemande a enlevé tout ce cju'on ; trouvé en marchandises terminées et pro du il s bruts. Auer est chargé de cette mis sion. Il écrit que des milliers de cols d< fourrure ont été envoyés au front et ré chauffent maintenant les soldats aile m and s dans les tranchées. Des quantités gigantesques de lain brute d'une valeur de plusieurs million ont été transportés en Allemagne dan d'interminables trains de marchandises de même que des étoffes et marchandise de laine: une fabrique avait en magasii 48,000 grosses couvertures de laine, qu sont maintenant aussi dans les tranchées Le stock d'un grand dépôt de cuivr a également été envoyé en Allemagn pour la fabrication de munitions. Ces trouvailles sont précisément de ce articles dont les Anglais veulent nous pri ver, et que nous pouvons recevoir d Nord de la France. Qu'on se rappell aussi le butin important fait en laine Anvers,'d'une valeur de 10 millions. Chaque propriétaire reçoàt une attesta tion dé la nature et de la quantité de marchandises réquisitionnées, qui seron plus tard à payer par l'Etat. Au bureau de la poste, on a apport beaucoup ele nouveau matériel de téld phone et télégraphe ; on y trouva aitë! . :n£ouis des timbres et des sommes d'aï gent importantes. Auer a appris à connaître la situatio sociale en France; it trouve qu'il exist : dans la région industrielle une richess . et un luxe que l'on peut k peine.se reprt senter, et, à. côté de cela, un prolétam m-isérable. Conseil de guerre des Alliés Pour la mi-janvier, il sera tenu un cor seil de guerre des alliés à Calais, y prer dront part les généraux J offre et Frencl le roi Albert e:t lord Kitchener. En Pologne Sur le front de l'Est Berlin, 7 janv. (Wolff). — En Polt s gne, eu Prusse orientale et occidental* . en Galicie, la situation reste inchangée 1 La continuation des opérations souffi ' énormément du mauvais temps. Malgi cela, nous continuons lentement à prei 1 dre l'offensive. ! En Turquie CHEZ LES TURCS > Défaite des Russes , Constantin'ople, 6 janvier. (Wolff' j — Le 28 décembre les troupes turqui - renforcées par des bandes persanes ! i sont rencontrées dans les environs c Miandaob avec une colonne russe cou posée de quatre mille hommes infant 1 rie, trois cents cosaques et de l'artilleri qui avait saccagé les villages voisin 2 Les Russes furent complètement batli - et eurent deux cents tués. Les Turcs - les Persans ont eu six tués et quelqu- - blessés. Dans une autre bataille dans 1 , , environs de Rumia, deux partisans ( i Sedjeud-Damleh ainsi que' le célèb •Gaghirken furent pris et cent cavalie lusses tués. A la suite de cette défaite le moral des troupes russes est attaqué. Dépêches diverses FRANCE ET ITALIE On écrit de Rome que le vapeur italien « Caprera » a été arrêté par une escadre française, entre la Sardaigne et Ci-vita-Vecchia.Trois réservistes allemands, ingénieurs-électriciens à San Sebastien, ont été arrêtés comme prisonniers de guerre et débarqués par le torpilleur « Lahiré ». L'examen du vapeur « Caprera » a été fait à environ 11, milles de ]a côte italienne, c'est-à-dire dans les eaux italiennes. Lors de la guerre de Tripoli, le même incident s'est produit. Le paquebot français « Carthage », puis quelques jours plus tard le « Manoubah », avaient été arrêtés en haute mer par une escadre italienne et conduits à Cagliari. Le motif de cette arrestation fût la conséquence d'un refus, de la part des capitaines français de livrer eles. passagers turcs se trouvant à bord et paumi lesquels on croyait trouver des officiers, alors qu'il s'agissait en réalité de membres du Croissant-Rouge (Croix-Rouge ottomane. L'incident produisit une granele émotion en France. La presse française attaquait l'Italie comme si une déclaration de guerre de la part de la France ; était imminente. Le ministre-président, . qui fût à cette époque M. P'oincaré, le • président actuel de la République, dé-. clara que l'incident pouvait être réglé à ; condition que les Turcs fussent relâchés, t et en effet, après examen, les Turcs fu-; rent relâchés et livrés aux autorités françaises, aucun officier turc n'ayant été . trouvé à bord des navires français. L'incident qui a eu lieu entre la 9ar-. daigne et Civita-Vecchia est à peu près t le même que celui qui s'offre maintenant . à notre jugement. Une escadre française . arrête un paquebot italien parce qu'il a ; à bord des réservistes allemands que les . Français arrêtent comme prisonniers. - Que. fera maintenant l'ltalie?Réclamera-t-elle la restitution des Allemands prison- , niers? Nous ne le croyons pas, pour ce " motif que les> Turcs trouvés à bord des , paquebots français lors de la guerre de Tripoli étaient des membres du Crois-1 sant-Rouge (Croix-Rouge turque), tan-1 dis qu'en l'occurrence il s'agit bel et i bien de réservistes se rendant dans leur oays pour prendre les armes contre la 3 France. Ultimatum russo=anglais à la Perse s D'après les journaux de St-Péters- - bourg, l'ambassadeur d'Angleterre à Té- 1 héran aurait remis au gouvernement per- 2 san un ultimatum de la part de la Russie ^ et de l'Angleterre, el'après lequel la Perse doit rappeler., en temps déterminé, les " sujets perses qui se battent élans les s rangs turcs. L'ultimatum a été remis t avec stipulation de la date de son expiration.é 7 Ceux qui sont coulé par le ' « Kronprinz Wilhelm » Londres, 7 janv. — Reuter annonce n que les navires qui ont été coulés par le c a Kronprinz Wilhelm » sont les vapeurs e français « Belle vue » et « Montagel » et • les navires à voile « Union » et «Anne de Bretagne ». La Russie ne désire pas la paix L'Agence Stefani, au nom de l'ambassadeur de Russie à Rome, dément les " bruits comme quoi la Russie désirerait la " paix. La Russie ne désire pas parler oe '' paix, avant que ses adversaires soient obligés d'accepter les conditions que les alliés poseront comme garantie d'une . paix durable. Des Italiens pris comme otages par les )- Autrichiens Le « St'ampa », de Turin, qui Se fait " remarquer par son animosité contre les c, Autrichiens, écrit que ces derniers, lors e de leur retraite de Belgrade, ont pris comme otages quatre Italiens, quoique .ces derniers eussent prouvé leur nationalité.- L'ambassadeur d'Italie à Vienne a reçu pour mission de demander à ce sujet des explications au gouvernement autrichien.Nouvelles troupes russes pour Varsovie -s Le « Baseler Nachrichten » annonce que ie le garde-corps russe s'est retiré de la Bzu-'e ra et de Rawka pour se reposer pendant 1_ les jours de Noël. De toutes parts en Rus-"sie des troupes russes sont envoyées aux environs de Varsovie. La levée de 1915 s- est régulièrement effectuée, ts ; La révolte en Albanie îS 2S De source italienne, on annonce : le Le 4 janvier, les révolutionnaires exi-:e geaieht que les ambassadeurs français et :s serbes fussent livrés aux meneurs des ma-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'avenir: journal quotidien d'Anvers belonging to the category Gecensureerde pers, published in Anvers from 1914 to 1915.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods