L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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12 January 1915
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Mardi 12 Janvier 1915. Prix 10 Centimes - Pour Anvers 5 Centimes. Première Année, numéro 25 REDACTION et ADMINISTRATION : ■14, RUE ROUGE, 44 ANVERS Pour BRUXELLES S'adresser à nos Bureaux : 28. RUE LEON FREDERIC, 28 L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17 heures ANNONCES A FORFAIT -103, place de Meir, 103 ANVERS — * —« n—ibjî œ Journal Quotidien d'Anvers Quelques statistiques guerrières (Jue ïerait-on en ces temps si ce n'e rétiéçJiir à Ja guerre, supputer sa marci probable avec les sacrinces de toute n ture qu'elle nous imposera et, par vo de comparaison avec les guerres ant rieures, essayer de rechercher la dur. probable, la durée possible de l'éprew par laquelle passe notre cher petit pay: Nous allons essayer de faciliter les m ditations de nos lecteurs en classant leur intention quelques données statisi ques sur les guerres de 1618 à 1905 comprenant les chiffres de tous les eng-gements sur terre ou sur mer où plus ( 2,000 hommes se perdirent. En ces tro siècles il y eut ainsi 1,700 engagement: 1,049 £atailles, 122 batailles navales, 4c sièges et 44 capitulations en rase can pagne. Au cours de. la guerre russo-japonaiî du 5 février 1904 au .5. septembre 1905 c livra bataille en moyenne une fois p< mois. Par contre dans la coalition angl< autrichienne antinapoléonienne d'avril octobre 1809 on se battit 11 fois par mo et 10 fois dans la guerre austro-pru: i sienne du 3 juin au 23 août 1866 et sei | lement 9 fois par mois pendant la guéri franco-allemande du 19 juillet 1870 au 2 février 1871. Pour la durée des guerres voici les eî trêmes.: ->£ ; Il y en eut une de «six jours» — du 1 au 23 mars 1849 .entre la Sardaigne ( | l'Autriche! Par .contre celle de Venis ■ contre la Turquie dura 55 ans, de 161 ■ à 1669, et elle finit par la cession de î'î! ■ de C rête à la Porte ! Cette île n'a jama ■ cessé d'apporter à ses conquérants d( H ennuis incalculables, Ce qui prouve qt I ce n'est pas tout de conquérir des terr ■ toires. Les protagonistes de la paix B savent d'ailleurs si bien qu'ils veuler H avant tout arriver k éviter à l'avenir toui H conquête de territoires' comme étant ! ■ cause du maintien des mécontentemen H et des grands armements partant les rm ■ naces de guerre perpétuelles. Si nos notes ne débutaient pas par ! B période postérieure à 1618 nous pari ■ rions ici plus longuement des 80 annéi I de luttes entre l'Espagne et les Pays-B; ■ qui intéressèrent plus directement n< Sur les 1,700 engagements la Franc ■ nerveuse en a naturellement le plus à se H actif : 652 batailles, 63 batailles navale I 332 sièges et 32 capitulations en ra; H campagne. Et cela représenté fa jolie proportlc ■ de 63 p. c. pour compte français. C'e ■ l'Autriche qui l? suit de près et qui a e H en ces trois siècles le plus à souffrir di H misères de la guerre. Dans les 1,079 engagements de. ■ France celle-ci vit ses armes victorieus< ■ 584 fois, soit 54.5 p. c. I La Prusse, en cette même période et H 297 engagements et en gagna 60 p. c H l'Angleterre sur 337 engagements ne g; H tfna que 40 p. c. de ceux-ci. Ces chiffn ■ démontreraient que l'Allemagne dans < ■ laps de temps resta la plus pacifique 1 H la plus respectée. * * * j 11 est clair que les quantités d'homme ■ présents à ces engagements différèrei ■ considérablement. 132. engagements v Hrent en lignes plus de 100,000 homme ■Dans 10 batailles se rencontrèrent pli ■de 300,000 soldats ! Jusqu'à la guerre a< ■tuelle les forces les plus considérable ■amassées pour une rencontre se trouv ■ rent à Moukden. La bataille dura 2 s-Hmaines et 624,000 soldats japonais 1 Hrusses s'y battirent J * * * Voyons maintenant les pertes en tué ■blessés et prisonniers que .nous renseigr ■les statistiques pour les engagements 1< ■plus importants. f La grande bataille de Leipzig (16-] ■octobre 1813) força comme on sait Nap< ■léon à repasser le Rhin et à se retirj ■en France. Il y avait en présence à pe ■près un demi-million de combattant: ■l'armée française en comptait 180,000 ' ■les alliés d'alors 300,000. On évalue 1< ■ pertes des- Français à 78,000 hommi Hjclont 15,000 tués, 15,000 blessés, 230,0c jHléclopés et 25,000 prisonniers. Les pert< «des alliés se montèrent à 51,000 homme jHse décomposant comme suit : 21,000 Ru fflpes, 140,000 Autrichiens, 16,000 Pru «■siens et... 300 Suédois. I En importance suit immédiatement ■bataille de Moukden, du 26 février au \ ■Jnars 1905, avec un total de 138,0c ■lommes perdus sur 624,000 combattant ■ ■ A la bataille de Sédan, le ïer septen î ■)re 1870, l'armée allemande de la Meus* • 'Bjous le commandement du prince hériti< Robert de Saxe amena la capitulation c ; Malien disposant de 86,000 soldat: > ■ n trouva 14,000 Français et 10,000 A , ■^mands tués ou blessés sur le champ c t ■>ata'He. 21,000 Français avaient été pr 5 ■" °utre avant la bataille et les pertes ti - i s'élevèrent ainsi à 131,000 homme - BUr 32o,ooo combattants. 5 H Sur le Borodino, entre Moscou et Smi ■( nsk, où l'armée de Napoléon fut batti ■c' 7 septembre 1812 par l'armée rus: si sous le général ivoutousol 80,000 soldat ie 3ur 240,000 tombèrent, a- a waterloo, Wellington et Blùche ie disposèrent respectivement de 24,000 e 30,000 hommes auxquels s'adjoigniren — 15,000 i\éerlandais et .belges, lis batti e rent le 18 juin 1815 x\apoiéon et se »• 123,000 soldats. Les pertes s'élevèrent , s" ^5,000 hommes. a A \\ agram, le 5 cl 6 juillet 1809 1_ 03,000 sur les 290,000 combattants res -t cerent sur le terrain. Près de Kôiggràt a- ies Aiiemands triomphèrent le 3 juille idbb sur les Autrichiens aidés par le is baxons. Les Prussiens étaient 215,000 ; •' uurs adversaires 220,000. Les pertes s 10 montèrent à 54,000 dont 30,000 Autri 1- oniens et Saxons et 10,000 Prussiens tué et blessés. La bataille près de Dresde e oagn^e par Napoléon le 26 et 27 aoû n 1013 sur les alhés, donna une perte d> ir 50,000 hommes sur 300,000 combattants )- A Plevna, Osman paena devait se ren a ure le 10 décembre 1877 avec 40,000 sol s jats et 2,000 otliciers, alors que 163,001 -.oldats étaient en campagne, 100,000 Al l" icmands sous Guillaume 1er, à Grave e .otte le 18 août 1870 eurent raison cl< c 120,000 Français commandés par Ba .6aine : 34,000 tués et blessés restèren dans la plaine, soit 14,000 Français e 20,000 Allemands. 7 Tous ces chiffres si attristants déjà 1< deviennent bien davantage quand on ob c serve qu'ils ne comprennent pas mêmi 4 ceux qui sont frappés indirectement pa; e la guerre. Combien de soldats contrac s tent en campagne les germes de la mala s die qui les emportera rapidement. Si 01 5 veut en sonder l'importance nous pou vons dire qu'en 1870, en France, les sta e tisques renseignent 407,000 décès alor: l! qu'en 1869 elles n'en donnèrent qu< e 183,000! N'est-ce pas effrayant. a La guerre actuelle a armé non des cen s taines de mille mais des millions de sol dats. Les premières statistiques fon craindre que la proportion de tués et bles a ses montera à une hauteur effrayante Les batailles durent des semaines et dé passent également en durée et en impor ls tance tous les précédentes. Ai; lieu de s< ,s contenter d'une plaine les belligérant sont amenés à lutter sur des fronts qu e traversent plusieurs pays et qui ont jus 11 qu'à 400 kilomètres de développement La nature même de la guerre, la vie dan ,c les tranchées en ces périodes hivernale et humides centuplera le nombre de 'n morts attribuables indirectement à 1; 5t guerre. Avec cela la guerre menace d< l- durer des mois et des mois, d'autres di s sent des années ! On le voit c'est toute 1; jeunesse européenne, ce sont les meilleu n res forces masculines que le Moloch de 1; s guerre paraît vouloir dévorer ! Les proportions que prend le fléau cor respondent peut-être aux fautes et à 1; décadence morbide des populations euro péennes. Il faut un grand feu pour avoi s raison de grandes infections. Il faut d< ^ grandes épreuves pour ramener des peu pies, généreux au fond mais oublieux ; tous les devoirs, à plus de modestie et t la vérité de leur civilisation chrétienne ,s Le comprendre et l'admettre c'est nou lt rapprocher du sauvetage — j'allais écrir [_ du salut. s. UN PEKIN Echos AVIS « L'Avenir» est envoyé gratuitement à titre d'essai, pendant quinze jours, i '< toute personne qui en fera la demande. 1e îs Calendriei 12 janvier. — Lever du soleil, 7 h. 54 ^ coucher 1 h. 24. — St-Alfred. ;r 13 janvier, — Lever du soleil 7 h. 05 ,u coucher 4 h. 25. — St-Adhêmar. i: 14 janvier. — Lever du soleil 7 h. 56 ;t coucher 4 h. 26. — St-Hilaire. :s Aux (ive-o'clocl 10 C'était devenu une mode de no: ls temps opulents passés d'aller prendre 1< •s thé, ou le chocolat vers les cinq heure: de l'après-dtner dans les pâtisseries hup> i_ pées de l'endroit qu aux réceptions pri vées ! :a On y dépensait du temps — énormé 0 ment ! — en jacassant ferme et la mods 10 était coûteuse, non seulement par ce qu< '■ l'on y prenait, mais par les toilette: 1_ qu'on y montrait ! -1 Dans les villes directement éprouvée: :r par la guerre, les pâtisseries sont moin: assidûment fréquentées. Mais dans le: >• autres cités, à Vienne et à Paris, pa: exemple, on constate toujours le mêmi Ie encombrement. A Vienne, un comité d( ls dames s'est donné pour mission d'aile: dans ces maisons et à chaque dame qu -s y entre on fourre entre les mains un tri cot. La dame peut jacasser, mais elli doit tricoter ! ie Le procédé n'est-il pas à recommande: ;e comme applicable aux « five o'cloct thea's » de nos patriotiques réfugiées ( Londres? Justice immanentf Serait-ce vraiment la justice imnianei te des choses? Pendant que se reposeï s nos estomacs fatigués par l'ingestion d lourd pain noir où entrait parfois ur 1- farine de provenance douteuse, nous a] t prenons qu'en Allemagne on commenc 1 à imposer la consommation du pain c - guerre. Le « Kriegsbrot » est marqué 1-j il paraît que l'empereur s'y est habitui i lui aussi bien que so'n entourage. Et au moment où les Anversois ri , voient avec quelque plaisir reparaîti - sur leur table la pain, plus blanc qu' z ne fut jamais, les Berlinois voient di: t paraître leur beau pain et les multiple 5 friandises si connues dont ils faisaier , leurs délices, mais qui exigent de la f: î rine blanche. Oui, il y a une justice immanente! , Les mode 1 Sait-on que la guerre ne tiendra pt seulement à augmenter les influences 0 la destruction de telle ou de telle eu ture, mais aussi de réduire l'influenc mondiale de la mode parisienne. Oui, les femmes viennoises, paraît-i méditent de répudier les modèles par siens. On rejette les nouveautés angla ses et 011 se contentera d'étoffes provt nant de Brunnau de Reichenberg. Pli 1 de soieries de Lyon ! On en trouvera e 1 Allemagne, en Autriche, en Italie, e Suisse ! ; Non, mais cela paraît sérieux. « C que femme veut... » L'entente, pot : être triple, est f...ichue. Delcassé, lor: 1 qu'il l'a conçue, n'a pas prévu ces cor "| séquences-là, qui n'ont pourtant pas un ■ conséquence capitale... française. 1 A Vienu ' Nous avons vu partout les homme ' raisonnables s'élever contre l'excessiv licence des modes. L'autorité religieus dans no'.re pays a fait entendre les ol | jurgations de mise. Des ligues de dame , en France ont dû se lever pour sauve ce qui restait de la pudeur féminine, O se répétait comment à un bal de la Cot: 1 à Bruxelles une « huppée « fut gent ment reconduite à son auto par recou " mandation spéciale de Sa Majesté parc ; que sa jupe était... déchirée... ■ C'était la manifestation de la décj dence ; ni lois, ni règlements, ni bier , séance ne pouvaient rien contre pareil! manifestation. Seul le- « fléau », le bo ' «fléau», pouvait aider... comme a ! temps du peuple d'Israël. Et voici 1 fléau de l'œuvre, A Vienne les dames ont décidé de ri ~ venir A des modes qui habillent au lie ( de rester fidèles aux modes qui désh; billaient scandaleusement. ( Il est temps. Si la leçon profite, ,not aurons rejeté la décadence et nous 1101 retremperons dans les épreuves. ' Le shrapne r Jusqu'en 1784, époque à laquelle ; général anglais Henry Shrapnell, l'ii - venteur des obus à balles, fit exécute > ses premières expériences, on se serva i de projectiles creux sphériques rempl . de substances explosives. s Shrapnell,dit « La Nature », eut l'idé ; d'incorporer dans les obus- des balle sphériques et juste assez de poudre pot provoquer leur éclatement. Il agglome rait les balles avec du soufre fondu, e ménageant au-dessus un certain espac pour recevoir la charge explosive. L'a: mée anglaise ne tarda pas à adopter ce obus à balles, qui présentaient encoi bien des imperfections, mais dont le 1 soldats français éprouvèrent néanmoin: pour la première fois, les effets meu; [ trieis au cours des campagnes d'Esp; g,ne et de Portugal. Dans une lettre Sir John Sinclair (13 octobre 1808) ,Wè • lingtou atteste effectivement le gran bénéfice que les troupes britanniques ri tirèrent de l'adoption de ces projectile dans deux combats, et il demande qt: Shrapnell soit amplement récompen: « de son habileté et de la science qu' 1 apporta dans le perfectionnement de so invention ». Naturellement, depuis cette époqm ■ 011 a grandement perfectionné son invei ; tion. Dans les shrapnells du modèle • plus récent que tirent les canons frai ; çais de 75, on noie les balles dans la pot ■ dre, et 011 additionne celle-ci d'une sul ■ stance spéciale qui évite la rupture d corps de l'obus au moment du tir. Ch: ■ que engin renferme près de trois cen : balles de douze grammes confectionnée : avec du plomb durci à l'antimoine et r< i cevant de la charge intérieure une au; mentation de vitesse de cent mètres ei > viron. ; Chatterii Le chat est un animal qui a des idée : élevées, même lorsqu'il est gris. C : digne représentant de la race féline di ' mestiques aime en effet à se promené i tout là-haut sur les toits, les corniche • à suivre le sillon des gouttières et p; les belles soirées estivales on y enter: parfois des duos à trémolos qui donnet la chair de.:, poule! Or donc messire le chat, « félis fi v 1 irriMnnimimi M|, 1 m >imii h le miliaris », pour ceux qui aiment le lat —- va, paraît-il, être tout simpleme mis à bas, par le chien, ce qui no ? semble un tantinet canaille! Le chie ]. le crotteux, l'amoureux des boues e lt rigole est un être terre à terre qui a L1 horre les altitudes félines. Et ne voil e t-i! pas que ce pelé, ce galeux, ce barb ). crotté plus fier qu'un schipperke s'e :e mis en tête de faire de la haute éco L sur les hangars du quai Van Dyck. ; Oui, Mocheu, c'est ainsi. Sur les di hangars, tristes d'une solitude classiqu des bandes très nombreuses de toutoi s'en vont, ribouldinguant, se livrant v mille gambades fantasques, à des coi il ciliabules animés très drôlatiques, e . batifolant a qui mieux mieux... â Et là, dans ces contrées déserte it s'ébauchent des idylles ébouriffantes. Je 11e vous dis que ça... C'est amusant au possible ; mais qt vont dire les chats si monsieur can familiaris élit son domicile à demeu: s sur ces hauts plateaux de parade ! C'e: s une usurpation ni plus ni moins et u un moment donné, il pouvait bien _ avoir du grabuge et des.,, attrapades e ~ ~~ Question d'équil , A la dernière séance de la Coinini . sion Intercommunale, M. le conseille De Gueldre a fait ressortir que la situ; tion pénible où se trouve la populatic s e:t imputable pour une grande part 0 n non payement des dettes, et, en toi n premier lieu, au non payement di .oyers. Si, dans les circonstances pr :e sentes, les propriétaires et les créancie ;r doivent être indulgents à l'égard de leu débiteurs, ces derniers ne peuvent se b i- ser sur une explication nou justifiée e contraire à tous les princinçs de droit d moratorium. Ce dernier n'a que la sign fication d'un délai accordé pour le pay e ment des dettes, sans que le créancie ,s puisse obliger le débiteur à solder se e dû, tant que le terme fixé par le ri c glement n'est pas écoulé. Après la da' fixée, le créancier peut user des moyei ,s ordinaires mis à sa disposition par : r loi pour faire valoir ses droits. u Au demeurant, tout citoyen a l'obi r gatiou inorale, pour autant que si L moyens le lui permettent, de payer se [. dettes, afin de faciliter la circulation 1 c l'argent et de ramener autant que fai: se peut la situation à son niveau no mal. 1- e Variations sur le pai n Depuis deux jours l'Anversois pe: u obtenir du pain blanc ! Mais ce pa: e blanc ne ressemble guère au pain blai d'antau ! Il est plus blanc, il est tre blanc. Il n'y a pas de doute, la farii u employée n'est pas de la qualité qu'Ai 1- vers connaissait avant l'occupation. La farine actuelle est meilleure, e s plus fine ; elle est probablement du do: :s ble OO ! A-t-on jamais su pourquoi farine se différencie en O et en 00 Serait-ce pour marquer que plus la farii II est blanche et double 00 moins elle e nutritive? A Anvers on a toujours ser une farine de qualité inférieure, c'e connu. :t II se peut aussi qu'après le pain ne [ le pain extra blanc paraisse plus fade.C peut s'attendre à ce que l'on reviem par goût au pain noir, pourvu qu'on n emploie plus des farines de grains av r riés. u Condoléanci e Aux nombreuses lettres adressées p; les différents organismes anversois :S Mme veuve Charles Corty, vient s'ajo: e ter une missive très émouvante du Ti ,3 bunal de commerce. Elle est signée d s juges les plus anciens e,n fonctions, MA Ch. Randaxhe et Henri Windelinc: j. ainsi que du référendaire en chef, ]\ à Armand Byl. I. L'éloge de M. Corty est libellé en 1 d termes que voici : « Magistrat éclairé, d'une fermeté £ ,s liée d'exquise courtoisie qui comniandf c tous les respects, M. Charles Corty ié brillamment parcouru au Tribunal ui il carrière de près de 17 années. n » Sa mort inspire d'unanimes regret Ils juges consulaires et les référendaire ;i les membres du Barreau, tous ses coll [. borateurs à l'œuvre judiciaire à laque! e le cher défunt était profondément att [. clié appréciaient hautement les qualit éminentes qui le distinguaient. » Ou le voit, M. Corty était admiré < u tous, et sa mort est unanimement regre !- tée. .s ■s Un dessin de 250,000 fran Un collectionneur de Glascow vie f- d'acheter, pour la somme de 250,000 f: l'ébauche originale du fameux table, de Millet, «L'Angelus». Le pastel avait été acquis à Paris p 's M. Forbes. A la mort de celui-ci, il f >s acheté par un marchand de tableau: !e qui l'a revendu au propriétaire actuel. r Mot de la f >> Chez le cordonnier. — Comment vo: ir inc demanelez deux francs polir mett une pièce quasi invisible, alors que me 't cordonnier habituel ne me compte j mais plus d'un franc pour mettre vu l_ eièee que je sais au moins voir ! NOUVELLES DE LA GUERRE > à- S- En Flandre Duels d'artillerie ts Berlin, 11 janvier. (Wolff). — Dan: . les environs de Nieuport, Ypres et ai sud d'YpreS, rien que des duels d'artil-lerie.1- n En France 3, Attaques repoussées Paris, 10 janvier. (Reuter). — Au nord de Soissons nous avons maintenu ;C notre avance une nouvelle contre attaque 's des Allemands a été repoussée ce matin, 'c L'ennemi a fait une furieuse contre >t attaque contre les tranchées que nous à avions prises è Perthes près de Hurlus. y L'ennemi a été repoussé. I Paris, 10 janvier. (Reuter). — En Champagne de Reims à Argonne, notre - artillerie a bombardé les tranchées enne-s- inies. :r Dans la région de Beau Séjour nous 1- rivons fait des progrès. n nous avons repoussé des attaques u dans les Vosges près Waltwiller el it Thann. :s 5- Attaçues diverses rs Berlin, 1? janvier. (Wolff). — Une rs attaque des Français près de la Boisselle 3- au N. E. d'Albert a échoué. 1 Au nord de Soissons les Français qu: u s'étaient installés dans la première de '■ nos tranchées, ont de nouveau fait une attaque sans résultat. La bataille con-'' tinue. II Dans les environs de Soupir il n'y a pas eu de bataille dans les derniers jours. ;e A l'est de Perthes nos troupes ont re-ls pris une partie des tranchées qui nous a avaient été enlevées. L'ennemi a eu de grandes pertes. Dans l'Argo'niie-notre offensive conti-:s nue. :s Dans la haute Alsace calme plat. e De la patience r" Paris, 10 janv. (Wolff.) — Dans ur article de fond, le « Temps » écrit : Le guerre a pris une tournure à laquelle or n ne s'est pas attendu. On doit compta tt maintenant avec une guerre d'épuisé-n ment et éviter une impatience dangereu-ic se. L'Allemagne peut encore fournil P beaucoup de réserves. Les alliés peuven: ie seulement avoir la victoire à force de 1- grands sacrifices. L'Allemagne n'est pa: encore à bout. Les grandes difficulté: st commencent au printemps si les neutre: 1- gardent leur neutralité. La guerre que fait la France constitue une grane épreuve pour elle. Les impatientes vo draient que les opérations se fissent pli rapidement, mais il est nécessaire e s'armer d'une grande patience. En Angleterre Défense d'exporter du cacao Londres, 11 janvier. (Wolff). — I <1 London Gazette » publie une défen: d'exporter du cacao pour tous les por de l'Europe, la Méditerranée et la M< Noire. Dépêches diverses Aide pour les Belges Le v N. R. C. » dit qu'il y a quelqt temps il s'est formé en Suède un ci mité qui a pour but de réunir des fone destinés au soulagement de la misère e Belgique. Font partie du comité les personnaliti les plus en vue de la Suède entre autri des ministres, des anciens ministres, 1 anciens présidents du conseil, des a chevêques, etc. Quelles que soient les divergences e vue au sujet de la guerre en Suède, manifeste du comité dit que la sympath qui s'est manifestée pour le malheuret peuple belge a gagné toutes les class-de la société suédoise, hommes et fer mes. Les signataires du manifeste font v chaleureux appel au peuple suédois poi qu'il donne son obôle à l'œuvre de s cours pour les Belges. L'Intervention japonaise Paris, 11 janvier. (Wolff). — eeL'I clair» qui, du commencement, s'est 0 posé à l'intervention japonaise, cro qu'il ne peut plus être question de cet intervention. La Russie craint qu'el prépare le chemin de l'invasion si transsibérien est mis à la disposition d Japonais. Le principal adversaire e l'intervention est cependant l'Angl terre qui ne veut pas en entrendre pa 1er. Le Cabinet de Londres, montre e la méfiance, voire de la mauvaise volo: té, qui revient à un refus. La situation en Prusse orientale, et 1 Nord de la Pologne Berlin, 11 janvier. (Wolff). — I • situation en Prusse orientale et au no: : de la Pologne est inchangée. : Par suite du mauvais temps notre c i fensive, en Pologne a l'ouest de la Vi i tule, avance lentement. ' Voir en deuxième page les dernièr nouvelles de Iîi tfnerre. La ' i LE FEU A MERXEM l/l Deux huileries détruites y LE CIEL ROUGE! a- Donc, un nouveau désastre... D'i cuns, devenus stoïques devant tant îs malheurs accumulés, passèrent indif ir- rents à travers la rue où tombait la pi: à inlassable. Le ciel était rouge? Eh bie .1- quoi? N'était-on pas habitué à cette i- verbération? D'autres s'interrogeaie :s se demandaient quelle pouvait être l'e I. gine de cet effroyable couchant, q: c,; pouvait -être ce brasier, horreur tragie; I. montant vers le ciel derrière les mas. sombres des maisons aux pignons car :s eieux... Et déjà, des curieux assi laient les trams ,cîans la direction 1- Merxem. lt Car c'était bien-là, une fois de pl a que le feu avait éclaté. Merxem, le f: îc bourg aux puissantes fabriques, la c du travail et des énormes cheminé >: dont les bouches crachent l'épaisse s, niée jusqu'au ciel, Merxem, si souvi a- éprouvé, connaissait une fois de plus le angoisses d'un formidable incendie ! a- Que de fois, dans notre existe] js ele reportages fiévreux, n'avons-n< pas franchi le viaduc pour aller nous le former là-bas, où des pans de mur cri t- laient, où des pompiers s'agitaient, différents à notre impatience de tout voir ! L'autre nuit encore, lors du d es nier grand désastre, nous étions à M 1j. xem, pataugeant dans les flaques d'e dans lesquelles le feu se réveibérait, s ^ foqués par l'odeur du bois brûlé, 1 marchandises flambantes, ele toute n. destruction qu'une'étincelle, sans elou j.. avait provoquée. ^ Et., .il y avait des morts. Nous ' voyous encore, ces qua'.re malheurei couchés dans le modeste hôpital de in commune, et que veillait une sœur prières. Ils étaient écrasés, méconnais 's bles, noirs, hideux, avec une express re de terreur que la mort rédemptrice 11 111 vait'pu dissiper. Et des larmes vinri au reporter, pourtant aguerri... ie Cette fois, il n'y a pas de morts, hi •reusement. Mais que de gens apeuri Quelle désolation, là-bas ! Brusquement, vers sept heures moi m- le quart, comme si la nature voulait a de centuer l'aspect tragique de cette soir fé- rouge, 1111 éclair stria le ciel de feu et 1 lie coup de tonnerre gronda. Ce fut rapid m, violent, et cela vous pressait au cœu ré- Des passants se signaient. Des gei ;lt, apeurés fuyaient, éperdus, vers leurs d ri- meures. îel Mais la soirée se passa, calme tout < ue même, en cette ville tôt endormie, où ses pluie tombait, tombait toujours... ,'ii" SUR LES LIEUX DU DESASTRI de Vers 5 1/2 heures donc, par sui is, d'une cause inconnue, la fabrique d'hi m- le de M. Van Gorp prit feu. L'éléme ité destructeur s'étendit rapidement, 1 es, flammes étant chassées par le ver Eu- celles-ci atteignirent la fabrique att :nt nante de MM. Kuhn et Mertens, et m les nacèrent plus loin même la fabrique d'; plialte, la demeure du docteur We ice muiit, toute la section si populeuse )Us la rue Cassiers et en particulier 1 in- maisons habitées par Antoine Somers ; >Û- u. 108 et Verschueren au 11. !0B. sa- LA POPULATION EN FUITE er- er- La population ouvrière de la r au Cassiers eut bientôt vli toute l'impc uf- tance du danger et nous fûmes témoi les :1e la fuite précipitée des pauvres ge la déménageant eu toute hâte. te, De sinistré mémoire, cela 11011s rap: la les journées, horribles du bombard les ment et ses inénarrables péripéties. To ix, ces humbles travailleurs menacés par la feu, rassemblaient en toute hâte le en pauvre petit avoir qu'ils traînaient \ sa- niblement avec eux, cherchant 1111 al ou chez des voisins assez éloigné du foy 'a- du sinistre. :ut L'incendie projetait dans les airs u: lueur assez intense qui augmentait ;u- diminuait par intermittence suivant q :s ! '«s flammes attaquaient du nouve

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This item is a publication of the title L'avenir: journal quotidien d'Anvers belonging to the category Gecensureerde pers, published in Anvers from 1914 to 1915.

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