L'avenir: journal quotidien d'Anvers

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21 December 1914
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s.n. 1914, 21 December. L'avenir: journal quotidien d'Anvers. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/th8bg2jc0s/
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Lundi 21 Décembre 1914. 10 Centimes. Première Année, numéro 5. REDACTION ADMINISTRATION 103. place de Meir, 103 — box u. 16 —• ANVERS L'AVENIR BUREAUX OUVERTS de 10 à midi et de 15 à 17- heures ANNONCES A FORFAIT 103, place de Meir, 103 ANVERS Journal Quotidien d'Anvers Fraternité Humaine C'est une question bien difficile à ex primer pour une plume inhabile. 1 faudrait > raiment, pour l'armistice chrétien, que tous les amis de la Paix puissent apporter leurs alluvions d'idées douces et réconfortantes vers l'œuvre <1 ne tout homme de bonne volonté porte en germe dans son cœur. Au risque d'encourir des soupçons odieux, je veux pourtant dans une faible lifiiiç, bien sincèrement travailler pour le Rien. L'Armistice Chrétien que tous demandent et que seule la Russie écarte poui une futile question de date, "devrait en ces temps horribles de déchirement et de désordre, venir planer sur l'Humanité comme un prémice ele la prochaine paix. Il y a eles exemples qui devraient être des avertissements : la marée rouge est fatiguée et dans les moindres de ses flux et reflux, ou sent qu'elle veut quitter cette pourpre guerrière qui depuis bientôt cinq mois a transformé de paisibles rives en du corail sanguinolant ! Ce n'est pas d'un coté que l'on entend dans l'air eles rumeurs mystiques, des voix d'En Haut qui crient: Paix et Pardon ! Entre deux ennemis de races adverses, irréconciliables à l'œil humain, il s'est produit des manifestations qui disent, bien haut que cette géhenne d'anéantissement doit bientôt prendre fin. Jamais l'homme ne sera rassasié de paix, car c'est le pain de la vie ! Une chanson française célèbre « Le Forgeron de la Paix » reprend en un couplet, que je crois devoir vous remettre sous les yeux, et vous graver dans le cœur : C'est-pour l'a Paix que je travaille Je façoniie l'acier qui sert à la sernaille Kt ne forge le fer que pour l'Humanité. Loin des combats^ je vis en liberté Au nom ele cette Humanité dont je suis une parcelle infinitécimale, je viem vous donner, un écho véridique qui émane de la « Noreldeutsche Allgemeine Zei-tung ». U est plus que significatif el Dieu veuille qu.'il ouvre les yeux à ceux qui ont lancé des masses humaines dans une- mêlée atroce: je.laisse la place ai tradusteur intègre et impartial : Un lieutenant de Hambourg écrit à ses patents : « Nous engageons maintenant des parlottes avec les Français. Notre, compagnie a envoyé- taux Français, par une patrouille dç .nuit un journal et une lettre en français où il se trouvait : « si vom »• le désirez chaque matin à 10 heure* » nous vous ferons parvenir la feuille » d'étapes elonnant les renseignement* » officiels élu granel état major général.) » La nuit suivante, nous reçûmes ci: un allemand impecable, la réponse qu: agréait volontiers notre offre. Ils y avaient ajouté trois cigares pour la patrouille et un numéro du «Petit Parisien ». » C'est ainsi que cela se passe chaque jour de part et d'autre à 10 heure» précises; tandis que le reste de la journée nous la passons à nous lancer des balles à 10 heureîs « c'est-la paix » — nous faisons signe avec un papier blanc et le plaçons juste entre nous et l'ennemi Alors, deux Français viennent cherche] le papier, mettent à la place leur bon apport, qu'à notre tour nous venons prendre.» Un fait spécial ce jour : Un de mes hommes mettait du treillis devant nos postes. Soudain il vit à 80 mètres ele distance 16 Français sortir des tranchées Comme il voulut tirer, ils lui firent signe d'avancer— notre homme déposa son fusil et avança — comme deux Français ve liaient à sa rencontre il voulut tirer ss bayonette, mais les Français lévèrent lei mains, pour prouver leurs intentions pacifiques et lui frappèrent amicalemem sur l'épaule. » Notre homme comprenait bien le français, et il s'ensuivit une longue conversation. Ils lui dirent qu'ils ne tenaient plus à la guerre et qu'ils n'ajoutaient pas plus créance à nos journaux qu'aux leurs. Ils souffraient beaucoup d'être sans nouvelles des leurs qu étaient derrière le front. Ils dirent auss avoir éprouvé des pertes importantes surtout par nos obus. Notre homme nt dit rien, leur remit des cigares et reçu' du tabac en retour. Puis une longue poignée de main, départ, et la paix étaii passée... Ami lecteur, ces procédés de bonne camaraelerie iie vous laissent-ils pas rê veur ? Ce passage de tabac (pas à tabac !) nous fait songer que la fumée parfumée des pipes et des cigares échangés finir? par dissiper l'acre tourbillon de la pou elre. Il y a là un prémice ele paix prochaine. J'aime à y croire, et, du fond di cœur, je forme des vœux émus pour que ces tout petits armistices-qui ressembleir à des intermèdes comiques délassant: dans un grand drame très sombre, finis sent, le plus tôt possible, par à provexjuei la paix,une paix durable et forte qui sen comme un renouveau ele l'Humanité après cette atrex:e convulsion mondiale. NOVUS. Lettre Encyclique de S.S. Benoit X\ V. Quatrième cause de la guerre : Le bien être matériel considéré comme but uni que de l'homme. Vainement, vénérables Frères, nous es Itérerions remédier aux maux que nou: avons eléplcvrés jusqu'ici et atteindre 1< but de nos aspirations : le rétablissemen d'une paix ferme et constante dans le: relations humaines, si les efforts de tou-les hommes de bien ne s'unissent pour ei enlever la «.dernière' racine ». L'apôtre nous enseigne eju-lle est çêtt< racine : « La cupidité est la racine de tou: les maux! » (i Thim., 6, 10). En effet, s l'on considère de près, de cette radin sort nt tous les maux dont souffre actuel lement la société. En vérité, si par l< moyen des écoles sans Dieu, dans lesquel les est formé le cœur tendre comme d< la cire dès l'âge le plus délicat, si par !« moyen de la mauvaise presse qui façonna l'esprit des masses, et par les. autre: moyens par lesquels l'opinion publique est dirigée, si, elisons-nousr cette erreu fondamentale a' su pénétrer dans les es prits, que l'homme ne doit pas espère un état de bonheur éternel, qu'ici-bas, ici bas seulement il peut être heureux par ]; jouissance des richesses, des honneurs eles plaisirs de cette vie, il n'est plus éton nant que ces créatures humaines, créée par nature pour la félicité, ne repoussen d'elles-mêmes, avec la même violence qu les attire vers ces biens, tout obstacle qu les en «loigne ou retient. Et puisque ce biens ne sont pas partagés en partie égales et que l'autorité sociale doit empé cher la liberté individuelle de dépasser le: justes limites et ele s'emparer du biei d'autrui, il en résulte la haine contre le. pouvoirs publics, l'envie des déshérités dt la fortune contre ceux qui en sont favori sés et la lutte entre les diverses classe: des citoyens ; lutte des uns pour réussi , it tout prix et pour s'emparer de ce qu leur manque, lutte des autres pour garde et augmenter ce qu'ils possèdent. En prévision de ces choses, Notre-Sei gTieur Jésus-Christ, dans son admirable discours de la montagne, a expressémen , exposé quel est le véritable bonheur d-l'homme sur la terre et établi par là cOm me les fondements de la philosophie chré tienne. Ces règles ont paru même aux ad versa ires de la foi comme un trésor in comparable de sagesse et une théorie ac complie de la morale religieuse. Et, cer tes, tous sont d'accord à reconnaître qu avant Jésus-Christ, vérité absolue, rrei de semblable en ce genre, rien d'une im portance et autorité pareilles, rien de s ' élevé n'a jamais été enseigné par un au tre. Tout le mystère de cette philosophie consiste à dire que les prétendus biens d la vie terrestre ne sont qu'apparents e que leur jouissance ne peut donc pas con stituer le bonheur des hommes. Selon i; foi en l'autorité divine, il s'en faut tan que la richesse, la gloire, le plaisir puis sent nous donner le bonheur, que plutôt pour être véritablement heureux, nous fe rions mieux d'y renoncer par amour pou Dieu. Bienheureux les pauvres bien heureux vous qui pleurez maintenant... vous serez bienheureux si les homme vous haïssent et s'ils vous excluent eî leur millieu et rejettent votre nom com me mauvais...» (Luc. 6, 20-22). « Ce qui veut dire que par la du leur, par la tristesse, par la misère el cette vie; si, comme il est notre devoir nous les suportons avec patience, nou nous ouvrons nous-mêmes l'accès au: vrais et impérissables biens que Dieu préparés pour ceux qui l'aiment. » (i.Cor 2, 9). Malheureusement, une de>ctrine ? importante de la foi est négligée pa beaucoup, et ceux qui l'oublient complè tement ne sont pas rares. A vous, véné râbles Frères, il incombe de les faire-rè vivre, sans cela les hommes et la sociét humaine n'auront jamais la paix. C'es pourquoi nous disons à tous ceux qu souffrent et qui sont affligés de diriger 1 regard non vers la terre, qui est un liei d'exil, mais vers le ciel auquel nous t'en dons; car « ici-bas nous n'avons pas un demeure stable, mais nous aspirons . une autre qui doit venir » (Hébr., 12, 14; Et qu'au milieu des tribulations par les quelles Dieu éprouve leur, persévéranc en son service, ils considèrent souven quelle récompense leur est ^préparée s'il soutiennent victorieusement l'épreuve « car notre tribulaticm présente, qui es pasagère et supportable, nous acquier une gloire surabondante, éternelle et sur pasant tout sentiment (2. Cor., 4, 17] Travailler de tout votre pouvoir et dirige tous vos efforts afin que parmi les hom mes renaisse la foi dans les vérités surna turelles et avec la foi l'estime, le elésir e l'espoir eles biens éternels, voilà ce qu doit être, vénérables Frères, la premièr de vos tâches et l'aspiration principale d clergé comme aussi de tous ceux de no fils qui, réunis en associations, veulen procurer la gloire de Dieu et le vrai bie de la société. Au même degré que le goû pour cette foi ira croissant chez les hom ï mes disparaîtra l'agitation fiévreuse ave laquelle ils cherchent les biens périssable de la terre, et prendront fin de plus e plus les séditions et les luttes sociales. Echos Changement Après une longue période de pluie maussade et de boue gluante, le joyeux soleil <1 fait sa réapparition brillante. Espérons que ce rayon de bonne humeur » de messirc Phœbus persistera .le plus longtemps possible, car franchement, t l'humidité des draches finirait par nous ' rhumatiser des pieds à la tête; et com-1 ment écrire alors? 1 Beaucoup ele mouvement de 11 à 13 heures (heure belge). Le concert habituel - place de la Gare avait attiré beaucoup de 4 monde. La fodile est paisible et aucune 1 démonstration ne se produit. Après cette... pluie de notes de cuvire, • avec par ci par là une tonitruante furie de - fanfare martiale, le 87ème bataillon qui - forme le cadre entourant la musique, se - remet en rang et défile en parade - marsch, une fraction par l'avenue De - Kevser (sans changement d'orthographe) » une autre par la rue Carnot, une. troisiè- - me enfin par la rue-de'la Commune. Il la foule s'écoule dans tous les sens mettant .un peu d'animation par cette claire journée hivernale — car ne l'ou- - bliez pas, mes aimables lectrices, l'hiver » commence aujourd'hui, et bientôt, Dieu > merci, les jours vont allonger, les nuits - qui paraissent si longues par ces temps » de sévère discipline lumineuse, vont s'é-t courter peu à peu. « Beaucoup de monde aussi à la granei-1 messe de la cathédrale, et du monde re-s cueilli. Les cœurs s'élèvent vers Dieu • pour que bientôt nous vivions dans une - athmosphère de paix et d'amour. Espé-' rons : la Fe>i fait vivre. 4 Verdure d'amour En d'autres années,dès le 10 décembre, s on voyait s'aligner place Verte (évidem- - ment) petits et grands sapins de Noël, en : longues rangées. Et parmi les chrisantè-1 mes le gui du chêne et Je houx symbo- l'ques venaient mettre une note spéciale - qui nous vient d'outre-mer. Cette anée-ci, pleine de tristesse et de t c'euil, la forêt est bien maigre ! Combien ; de foyers y aura-t-il où l'on allumera . l'arbre saint? Et les petites crèches de Bethléem/avec - leur doux petit Jésus souriant, ej&ns^com- - bien de familles les verra 't on instal-» lées poiur remémorer à l'Humanité toute - entière là" naissance de de l'Homme-Dieu, le Sauveur du monde? > , i Avec les branches de, sapin qui \sèm- - blent s'incliner vers la terre lourde de 1 tristesse, on pourra tresser des. couron- - nés mortuaires, et on y piquera un rou ge corail de sang, un gui à larme con- ï gelée, pour que cela ne paraisse pas trop 2 triste, trop navrant... t Et le 25, la date est proche, on verra - de pieux pélérinages s'acheminer vers i les tombes, et déposer là, à l'ultime re-1 pos, cet emblème d'un souvenir immor- - tel. La disette de viande à Anvers r De source, très sûre, le « N. R. C. » , apprend de Rozendael que la disette de s viande est très grande à Anvers, et que s les prix ont monté d'une façon extrême. - On espère que les poissonniers hollandais vont envoyer de grandes cargài- - sons de poisson à Anvers. e N'en eléplaise à notre confrère, mais , ici à Anvers nous ne savons rien de cette •> disette. Au contraire, la viande est d'un < bon marché peu ordinaire, et les meil- » leurs morceaux s'obtiennent à des prix • en dessous de ceux comptés avant la i guerre. 1 Quant au poisson ! « Laat ze boven - komen ! » Il est le bien venu : « Zoéte - vvaar! Schelvisch en Kabeljauw !... » A nronos de charité t * * i On parle de misère et de famine. Cer- 1 tes, la situation est bien loin d'être bril- 1 lante et il y a pénurie d'emplois. Bien des - gens, et notamment leS intellectuels qui, - tout comme la^ cigale de la fable, n'ont 1 pas amassé en été leur provisions d'hiver, . (comment l'auraient-ils donc fait, les pau- - vres !) se trouvent réduits à la portion : très congrue. Très philosophiquement et t même stoïquement, ils grignotent leur'va-s> che enragée, en attendant des jours meil-, leurs-, et ne se plaignent pas. 1 Ces jours-ci, la mendicité a augmenté t dans des proportions remarquables et l'al- - luvion d'aumônes s'est manifesté par... . l'échouage de tartines « beurrées » et de 1 morceaux de pain, jetés dédaigneusement - sur des coins de fenêtres et, sans aucun - doute, délaissés par des exploiteurs fai-t néants, qui préfèrent mendier que travail-i 1er et 0^11, sans doute, plus soif que faim, s Ceux-là, nous les désignons au public .1 bienveillant qui se laisse parfois émouvoir s trop, facilement par des misères « exté-t rieures » Nous croyons de notre devoir 1 de lui ouv rir les yeux : la charité doit être t raisonnée et faite avec perspicacité. Il est plutôt dangereux ele donner de c l'argent qui irait- au vice; les cas doivent s être étudiés spécialement et là où il y a i réellement trop peu et où la misère esi digne, il faut aider le plus possible. Quant à ces mendigots qui vont de porte en porte, métier lucratif auquel on ne se foule pas la rate nous avons pu remarquer que certains d'entre eux font ta mque quand on leur présente ele la nourriture. Ceux-là sont ele faux pauvres, [les simili représentants de. quelque « coui des miracles » moderne, et ils sont plu.s îi surveiller qu'à plaindre. Ouvrons largement nos cœurs et nof bourses, mais aussi, ouvrons l'eeil ! Contribution» Quelques lecteurs nous prient de v ouloir insister auprès des autorités pour que les contributions de la ville puissent être payables avec des lots de la ville d'Anvers en prenant comme base le derniei cours ,au moment ele la fermetur ■ de In Bourse d'Anvers. Cette demande pourrait se justifier, attendu que la Société Générale de Bru-x lies fait des avances ele 55 à 60 p.c. sui les lots de ville, et qu'il est très difficile, pour le public de se rendre à Bruxelles p:>ur faire cet emprunt, et ce qui n'esl pas le cas pour la ville d'Anvers qui com mimique jourfiellement, au moyen d'automobiles, avec la capitale. Qu'en pense-t-on? Les Belges à l'Etrange* Un petit journal, qui s'imprime à Bre-da, racontait dernièrement que des épi-c'émies régnaient à Anvers. Nous mettons épidémies au pluriel, car il ne règne ic pa s moins que le choléra, la scarlatine la dyssenterie, le typhus, etc., etc. Au s si- ledit journal, qui s'intitule fièremeni c Gazet v an België », conseillait-il aux réfugiés de s'abstenir de te>ute rentrée er Belgique et spécialement à Anvers. Ces nouvelles, répandues pour les be soins d'une cause qui nous échappe, son: excessivement regrettables. Cela nous remet eh mémoire que le se crétaire du Comité des réfugiés, qui avai fait le voyage à Anvers, pour se rendre compte de la situation, et qui avait, à sor retour, rassuré ses compatriotes, s'es vu, peu après, exclu du Comité, sur h proposition des président et conseillers ! du nouveau' Comité. On se demande vraiment où s'arrêter; la néfaste mentalité de certains frous sarels, qui font plus de mal par leur: paroles, que les bombes ennemies. Les excitations de Maeterlincl Dans une conférence ele1 Maeterlinck î Milan, celui-ci a",:affirmé qu'un certair nombre de bâtiments publics seraient mi "nés à Bruxelles pour les faire sauter ei cas de retraite des Allemands. On a pris la peine de démentir cetti énormité. Maurice Maeterlinck n'en es pas à .sa première excitation. Quand le: esprits supérieurs se mettent à égarer, d< propos délibéré, les masses populaires malheur ale>rs à celles-ci. Garde Civiqui Ce matin a eu lieu l'appel des Garde du 1er Régiment. Cet appel n'a pas du ri plus d'une heure. Les officiers de service ont communi niqué à leur groupe respectif que l'ap pel de lundi pre>chain est supprimé. Voie les elates de la prochaine réunion à 1; Bourse, lundi 4 janvier, à 9 heures, (heu re allemande), 1er Régiment, mardi, janvier idem pour le 2e Régiment. Yen dredi pour les corps spéciaux. La mutinerie du camp de Zeis Un membre ele la Deuxième Chambn hollandaise, M. E.-J. Beumer, a adress-les questions suivantes au ministre de h guerre : 1.) Est-il exact, comme des journaux 1< rappôrtent, que M. P.-J. Troelstra, ; l'occasion du regrettable incident, qu s'est produit le 3 décembre dans le camj d'internement de Zeist, ait offert au mi nistre de la guerre de visiter le dit camj avec le député belge Camille Huysmans afin que e:e dernier puisse parler à se compatriotes et: leur faire entendre rai son? 2.) Si cela est, le ministre est-il prêt ; communiquer la réponse qu'il a faite cette proposition? Le député d'Anvers, M. F. Van Cau welaert, aurait formulé une demande se m blablc à celle de son collègue M. Huys mans. Le ministre aurait, répondu qu l'acceptatiog de cette offre ne paraissai pas nécessaire pour le moment. Un sabre d'honneur pour le roi Alber Un comité s'est constitué, en France sous la présidence de M. Bellan, l'ancie. président du Conseil municipal de Paris lans le but el'offrir un sabre d'honneu au Roi eles Belges. L'intention du Comit est de rassembler la somme nécessair par des souscripitons. publiques de di centimes. Les journaux parisiens du 12 courant donnent une réproduction de la magni fique poignée du sabre : elle représente u guerrier maniant une (juassue pour re pousser un ennemi. NOUVELLES DE LA GUERRE La situation L'offensive russe annoncée contre la Silésie et Poseii est tournée en eau de boudin. Les années russes ont donc été obligées de reculer sur tout le front eu Pologne, après avoir livré de furieuses batailles. Les Russes sont ^ poursui.is par les années aleinandes et autri- ^ chiennes. Dans les combats du 17 et du 18 courant, dans le Nord de la Pologne, les armées de la Prusse occidentale et de la liesse ont amené le coup décisif. Cependant on reconnaît pas en'coie les effets réels de ee coup décisif, quoique les communiqués russes disent que l'ennemi a eu de fortes pertes, pendant. les attaques. Quoiqu'il en soit, Berlin a pavoisé et les cloehes ont sonné la victoire ce cjùi est évidemment une indication qui nous dispense pour le moment d'être impatients oc pour connaître le résultat final de la retraite P< des Russes. 'r Comme on peut le voir" des derniers télégrammes, les alliés fout de la besogne sur le in littoral et en France. Nous sommes toujours d'avis que la victoire sera au plus obstiné, <1' au plus endurant, car il est incontestable- P; qu'une des parties devra* succomber un jour ,i': s:>us le poids de la fatigue et de l'épuisement. Mais quand ? ICntretemps, on continue à causer à Rome où' M. von Biilovv défend avec patriotisme les intérêts de sou pays. Le député italien Torre lc écrit dans le Corrierc délia Serra qu'il est 111 impossible que l'Autriche-Hongrie puisse con- clt Umpler, par cette guerre, J.'hégémonie sur les K Slaves du Sud, quoique cela fasse l'affaire de l'Allemagne qui y voit l'accomplissement de cc ses désirs en Europe et en Asie. Tout cela s-est cependant contre les intérêts de l'Italie f'! qui doit maintenant avoir soin de ses intérêts, ,l quelque soit l'issue de la guerre. L'Allemagne 11e peut rien changer à ce? événements et M. von Biilovv doit avoir compris qu'une modification dans les rapports de l'Italie avec les 1 j uissahees centrales (Allemagne et Autriche) n'a^ rien à voir avec la bonne volonté ou des capacités diplomatiques. Ainsi dit M. Torre, 1 député italien. b tt cl En Flandre S Progrès des alliés (| 1 Paris. 18 décembre, II h. soir. Xotis (\ avons gagné quelque terrain dans les dunes q 1 au Xofd-Ouest de Xieuport. n ! Deux fortes' contre-attaques de •l'ennemi ont r été repoussées au Nord du chemin d'Ypres Jr à Menin. 1 Au Nord de Dixmude et au Sud de Xieuport, p - nous avons progressé et nos troupes se sont u i jointes.à celles que nous avons au côté Nord Kst du terrain inondé. A Les croiseurs anglais ont soutenu encore y plus énergiquement les troupes françaises ci . belges en deçà de Xieuport et sur tout le f- k littoral. Les Belges se battent comme des n lions. La marche en avant des alliés dans la di-1 rection d'Ostënde a été la conséquence de la - charge - des dragons français qui marchent ) de concert avec l'infanterie belge. Une tenta- tive de ces dragons pour faire un mouvement fi envëloooajut dans les dunes près de Xieuport. u a été dé'ouée par les mitrailleuses allemandes g soigneusement cachée? sur différents points, é ; Le lendemain vers la tombée de la nuit, jes dragons ont-chargé furieusement et ont en- d velopôé les Allemands sur leur aile gauche y ' dans les dunes. La marché progressive con- n Hime. La bataille était la plus vive à Lom- s: baertzijde. — r Evénements importants en perspective a > Le corespondant de guerre du journal Ve p 7 ijd, télégraphie en date du 19 décembre : -le L'offensive des alliés, est continuée sur le front depuis Xieuport aux Vosges, et l'on peut s'attendre bientôt à des événements im- y - portants. Lés troupes anglaisés et belges ren- i forcées par des troupes de marine, coloniales v l et indiennes ont commencé dès attaques fu n rieuses dans la Flaudre occidentale. Les po- f si t ion s" allemandes étaient reconnues par les n > aviateurs, malgré un temps horrible. L'en- - thousiasnie des troupes des alliés est itçdcs- c eriptible. P Sous la protection des croiseurs anglais, a St-Joris fut attaqué au moyen de ponts im- 0 ^ provisés, des radeaux et des chaloupes de n toutes sortes. La dernière maison de Lombaertzijde. a été s , abattue dans des corps à corps. I ' La cavalerie française fit des charges fu-, \ t rieuses. La perte en tués, blessés et prison-' ^ niets des deux côtés est considérable. Les . . Allemands luttèrent avec une indomptable énergie. el \ Les Anglais croient que le moment est venu s 1 de dégager le littoral. c] j On travaille fiévreusement dans les usines . de matériel de guerre. On demande de gros contingents d'ouvriers métallurgistes au Hâ- (' } vre pour la fabrication de canons et de' pro- e ' jectiles. Schneider s'occupe en ce. moment de 1 la réfection des canons pris à l'ennemi. f Le front en Flandre ^ i Le correspondant militaire du Bcrlincr Ta-, <;eblati est d'avis .qu'il est devenu impossible à l'aile droite allemande de gagner encore dn P terrain. Cela n'est plus un «terrain», dit-il, r " mais un cloaque immense de boue grisâtre. n Xos positions vont jusqu'à l'embouchure de . PYçer lez Xieuport. lyà il y a deux piers en ' 1 -bois: dont l'un est- entre nos mains, l'autre )' est occupé par leri -'alliés. La station marconi li ' belge a été détruite par nous. n Quand on se met à creuser le .<ol, 011 ren- u contre déjà à 30 centimètres l'eau d'infiltra- T tion. Canons et chariots sont vite embourbés t dans cette boue. Les chevaux s'y enlisent t parfois jusqu'au poitrail. s Le canal de l'Yser forme la séparation 11a Q ■j turelle des deux "fronts. A certains endroits les tranchées n'ont qu'un intervalle de 120 ' mètres, et même à Dixniude il v n'en a que 40. r Toute tentative de pass'er le ça;ial est itérati- 1 ? vement arrêtée par la fusillade. 2 Les positions des alliés sont un peu plus , élevées que les nôtres, de sorte que leurs fossés sont plus secs, alors que chez nous il .y a un pied d'eau qu'on doit pomper ,ou dé- 1 verser. ^ D'après le même correspondant, les Aile- J -j mands ne peuvent passer par ce côté du front, e Les alliés 11e peuvent guère espérer avancer s de leur côté et il est d'avis que la lutte en 1 Flandre en est à son point mort £ En France Bombardement Loncirés, 19 décembre. — Les Allemands it de nouveau bombardé Armentières dans nuit de jeudi à vendredi. Il tombait deux us par minute sur la ville. Xotre artillerie répondu avee.un effet considérable. En Angleterre La bataille dans la mer du Nord Londres, 19 décembre. — L'amirauté fait nnaître qu'aucun navire anglais n'a été •rdu lors de la récente bataille devant Scar->rough, W'hitby et Hartlepool.. La navigation entre Hull et Xevvcastle est terdite. Le navire école autrichien « Beethoven n :it avoir touché une mine flottante et être :rdu corps et biens ; ceci d'après ce qu'un urnal italien a signalé. Aucun navire n'aurait été coulé Berlin, 17 décembre. — Suivant des nouvel-s de source allemande, des cuirassés allemands auraient participé au bombardement la côte anglaise. Tous les navires sont ntrés dans les ports allemands sans avaries. Londres, 20 décembre. — • Le steamer « Prin-ss Olga» toucha dans la nuit de mercredi, r la route de Liverpool à Aberdeen, une ine et coula deux heures après. L'équipage t sauvé. En Pologne La marche des Allemands Le correspondant du Times à Sf-Péters->urg a- télégraphié à son journal que la si-ation sur le théâtre de la guerre n'est pas langée depuis mercrédi. Le mouvement des utricliiens de par lés Carpathes dans la rection du Nord en Galicie, a été arrêté, .ir la rive gauche de la Vistule les Russes ît pris position en face de Soehaczevv, sur loi les Allemands ont dirigé leurs attaques I village Kiernozia, à l'Ouest de Soehaczevv. _■ dernier village se trouve à plusieurs kilo-ètres à l'Rst de la ligne Lovvicz.hovv, que les usses avaient défendue jusqu'ici à 32 kilo-ètres à l'Ouest" de Varsovie. Des prisonniers allemands disent que l'Em-îreur a donné ordre de prendre Varsovie à ■ut prix. Tout fait prévoir une-marche en avant des llemands à la Bzocra où ils cherchent à liou-.au à percer les lignes russes. Le retrait du centre est donc favorable et >rme une tactique sérieuse pour lés Alle-lands.Calme complet St-Pétersbourg, 18 déc".'— L'Ivtat-major rus-• annonce que presque sur la totalité du ont, sur la rive gauche de la Vistule-, il règne il calme complet à la suite d'attaques éner-iques faites par l'ennéaçrji et qui toutes ont é repoussées. En rapport avec le mouvement d'une partie _• 110s troupes vers la rivière de la Bzura et II les. forces autrichiennes dans les Carpathes, ous avons été obligés de modifier la eompo-tion de quelques armées. Hier, nous avons empêché l'offensive de ennemi dans les Carpathes. vSur le front Sanofc-Lisko (à la San) nous •'ons pris l'offensive avec succès ; trois mille tisonniers et plusieurs canons et mitrail-uses.Berlin, 20 décembre. — De la « N. >eutscher Allg. Zeitung.» : On ne peul neerj prévoir la fin décisive de la for-îielable bataille en Pologne. Les avis of-ciels du grand quartier général alle-ïârtd et de l'état major général autri-tiicn donnent pourtant un aperçu sur la ortée future des événements de guerre ctuels dans l'ouest. D'une seule- donnée n peut conclure que des actions détermi-antes se sont produites-dans le territoire i étendu de la Pologne du Nord jusqu'à Ouest de la Galicie. Lés forces offensi-és russes, annoncées à grand fracas, e>nt té comme brisées dans leur élan contre 1 Silésie et Posen. Mêmè'le cofps russe 'un million d'hommes qu'em avait ras-^mblés pour cette offensive a été force1 l' battre.en retraite! On peut attendre; avec calmé |e reste es opérations. Les troupes alléma'ndes l autrichiennes bien menées .se mon-*ënt d'un courage et d'une endurance à >ute épreuve, mais nous savons que 110-"C traVail dans l'Ouest n'aboutira pas e si tôt, et exigera des. efforts héroï-ue's. La fin de cette guerre sera aussi our les peuples une garantie de paix du-ïble. La fraternité d'armes austro-alle-îande sera, dans cette lutte; un exem-le triomphant pour le monde entier, qui verra la preuve que cette glorieuse al-ance peut tenir tête à une infinité d'en-emis. Cette alliance a pour but d'ouvrir ne libre voie d'expansion aux peuples. 't pour atteindre'ce but, l'alliance aus--o-hongroise donnera toutes ses énergies ans hésiter. C'est clans cette mentalité u'elle .triomphera. Dépêches diverses Une bataille dans le Garub Capetovvn, 20 décembre. —• D'après un féle-ramme de Reuter, une bataille â eu lieu le 6 décembre à'Garub,- à trente milles ù PKsx-e Lùederitzbucht, entre ,des troupes anglai-es ét allemandes. La bataille qui a duré deux, lettres s'est terminé par la retraite des An-lais.

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This item is a publication of the title L'avenir: journal quotidien d'Anvers belonging to the category Gecensureerde pers, published in Anvers from 1914 to 1915.

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