Le Belge indépendant

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30 January 1919
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LE MU!V!£RO 1 PkWFJY LE BELGE INDEPENDANT No 55 ADMINISTRATION ET REDACTION: TDDOB HOOSE f'DDOK ST B.C. «. TÉLÉPHONE: CITY 3960 JEUDI 30 «JANVIER 1919 f i MOIS 9 SHILLING» ABONNEMENT!: < S MOIS. 17 SHILLINGS* I 1 AN. 32 SHILLINGS lEkcrnunGi vi i i tK>«« 4VIS A NOS LECTEURS Nos compatriotes regagnent leurs ioyers ; les correspondances s'améliorent ; et nos bureaux doivent être occu* | pés par un confrère anglais à la fin de ce mois. En conséquence, considérant notre tâche comme terminée ici, nous cesse- j rons notre publication à Londres fin de cette semaine. Les abonnements seront remboursés pour la partie non servie, mais nous serions heureux de savoir si nos lecteurs seraient disposés à seconder nos eflorts pour la continuation de notre journal en Belgique. Les CONSEQUENCES de la GUERRE -Nous arrivons au moment où l'on va pouvoir constater et enregistrer les conséquences de la guerre. L'Angleterre a vu ses côtes bombardées, c'est vrai; elle a reçu la visite de Zeppelins et de Gothas ; il y a eu des victimes et des dégâts importants, c'est certain ; mais, en somme, par rapport à i'étendue du royaume et à la population, le mal causé fut restreint. La France eut neuf départements envahis par l'ennemi, et cinq occupés pendant la guerre: c'est-à-dire, le dixième de son territoire. Elle vit la fureur germanique s'abattre sur le vingtième de son étendue, et toute ce'ttc partie du nord souffrit les tortures moralss'et la dévastation complète. L'Italie ne vit l'invasion que d'une minime partie de ses provinces, et, relativement, ne fut pas atteinte profondément chez elle. La Belgique, elle, fut totalement la proie du monstre allemand. liile fut la victime des tortionnaires pendant plus de quatre ans ; elle fut pillée, complètement dévalisée, saignée à blanc; elle fut systématiquement et profondement atteinte dans toutes ses forces vives industrielles et économiques ; elle git pantelante et n'a plus la force de se relever. Or, la paix va renaître, le Congrès de Versailles va prononcer ses arrêts. Et nous allons voir l'Italie s'augmenter des deux riches provinces si longtemps désirées pour compléter son unité nationale. Au surcroit sa puissance sur l'Adriatique sera proclamée et reconnue. La France a retrouvé ses deux filles aimées; elle récupéré deux riches provinces intactes, toutes armées et équipées pour la lutte industrielle de demain. La France sera libérée du monopole allemand de la potasse et pour son agriculture les gisements de Mulhouse, qui valent des milliards, sont une conquête de premier ordre. Si, par surcroit, la France obtient le bassin houiller de la Sarre, elle arrive à ' cdïivrir complètement le déficit des 23 millions de tonnes de combustible qu'elle devait importer. Possédant dès lors de quoi subvenir à tous ses besoins en minerais de fer, en houille, en potasse, en phosphates (Algériens et Tunisiens), la France voit du coup sa situation économique se renforcer dans une proportion incalculable. Quant à la Grande-Bretagne, elle sort de la guerre radieusement triomphatrice. Son pouvoir sur les mers est incontesté ; l'Egypte lui est acquise; elle domine en Afrique ; les Indes sont à jamais protégées et elle a devant elle la colonisation de cette merveilleuse Mésopotamie, berceau de l'humanité. Quelle valeur représente ces conquêtes et ces assurances ? Et la Belgique? La Belgique avait timidement fait remarquer que, en 1814, on l'avait violemment dépouillée (comme la France en 1871). Elle avait rappelé qu'en 1839 on lui avait aussi arraché une partie de ses enfants, de ceux qui avaient coopéré, par leur héroïsme et leur sang, à assurer la liberté de leur patrie d'alors. La Belgique obtiendra-t-elle satisfaction de ce côté? Peut-être. Le doute nous vient quand nous assistons à ce .spectacle étrange : ces mêmes enfants luxembourgeois que la Belgique appelle, s'étant révoltés pour reprendre aujourd'hui leur pleine liberté, se sont vus arrêtés net dans leur élan. Or, nul ne niera que sous l'occupation de l'armée française on aurait pu, en la poussant du doigt, faire crouler la dynastie des Nassau, qui serait allée rejoindre ses cousins les hobereaux d'Allemagne.Tandis qu'au contraire on a consolidé le pouvoir de la fiancée du priftee de Parme, celle qui était si fière d'avoir vu son futur mari entrer le premier dans Przemsyl—à la tète des armées autrichiennes, nos ennemis. Bizarre et déconcertante attitude des Alliés. Puis vient l'incident regrettable du nombre des délégués à la Conférence de la Paix. Certes, nous n'avions pas la prétention de venir agencer le puzzle des Balkans, mais aujourd'hui nous avons l'appréhension de voir discuter une législation ouvrière générale sans que nous puissions suffisamment exposer notre situation particulière, notre vie à bon marché, notre nécessité de combattre pour le placement de nos produits à l'étranger, alors que bien des matières premières nous manquent : question de vie ou de mort pour nous. Que l'on ne croie pas à un pessimisme exagéré chez nous. Nous raisonnons et nous craignons d'après ce que nous voyons. Immédiatement après l'armistice ce qu'il fallait à la Belgique c'était beaucoup de vivres et beaucoup d'argent disponible.Npus retrouvions une population habituée à ne plus travailler, soutenue par la charité publique organisée, craignant de perdre ce soutien pour un travail provisoire, et au surplus profondement anémiée physiquement et moralement. D'autre part, notre trésor était vide. A l'armistice nous avions contracté cinq miifiards de dettes pendant la guéfrë, er nous devions faire face à tous ces problèmes complexes qu'entraine la reconstruction de la patrie. Pour y arriver il fallait disposer ae capitaux considérables : un ou deux milliards.Le gouvernement devait non seulement réparer au plus tôt toutes les voies de communications et rétablir ses services, mais il fallait encore pouvoir faire des avances aux sinistrés. Comment y arriver sans ressources? Comment vaincre toutes ces difficultés? Le port d'Anvers, par exemple, est encombré. Les Allemands y ont entassé des masses énormes de bois, qui pourrissent en plein air, et des milliers de mètres cubes de pierrailles. Il faut trouver de la place pour tous ces matériaux ; il faut les transporter, les décharger, les remettre en tas : bref, le devis pour désencombrer le port s'élève à huit millions de francs—somme considérable pour l'Etat belge, qui vit au jour le jour, d'où hésitations et pourtant le travail est indispensable : cercle vicieux. En même temps nos recettes d'Etat sont nulles. Il n'y a ni outils, ni matières premières, donc aucune produc-tibn, aucune taxe. Il y a plus encore : nos charges s'augmentent par les frais d'occupation des provinces rhénanes, par nos soldats, tandis que le séjour des armées alliées dans une grande partie de la Belgique paralyse nos transports, ce qui ne veut pas dire que tous ces braves ne soient pas chaudement et sympathiquement accueillis ; mais tout de même leur présence ne facilite pas le rétablissement de nos industries.En présence de toutes ces difficultés, qu'avons nous obtenu? Une mince avance à court terme, nous permettant à peine de vivoter—et des promesses. Belge indépendant, nous avons voulu exprimer ce que chez nous chacun pense. Que l'on ne voie dans cet exposé cîes conséquences de la guerre ni des récriminations exagérées, ni des faits dénaturés ou amplifiés. Relisez, jugez et concluez. A. DE La VAUX. LA VIE DE PARIS Paris, le 27 janvier 1919. Je voudrais ne rien dire qui puisse paraître désobligeant pour un grand esprit comme celui de M. Wilson, auquel tous les Français sont reconnaissants, jusqu'à l'enthousiasme, d'être venu apporter le concours puissant des armées américaines, sans lesquelles la victoire n'aurait pas été possible. Nous ne voulons rien oublier de cette dette sacrée. Mais reconnaissance ne veut pas dire mutisme sur lés faux mouvements, les fausses manœuvres et les interprétations erronées. Le soleil, lui-même, a des taches, pourquoi un grand homme n'aurait-il pas ses faiblesses? Peut-on les signaler quand elles touchent aux grands événements que nous traversons? Essayons. Que nous importe qu'il soit vrai ou faux, le bruit .en court, que M. Wilson s'est fait accompagner d'un distributeur de bonnes paroles et de bons encouragements — le mot publicité n'est pas de mise — afin d'entretenir la sympathie européenne pour le Président des Etats-Unis? C'est possible, mais nous avons peine à le croire. Dans tous les cas, ce ne peut-être qu'une forme de propagande. Quoi qu'il en soit, ce qui vaudrait mieux que tout, ce serait de se placer nettement en face des réalités qui s'appuient sur des questions de sentiment et de reconnaissance. Nous sera-t-il permis de dire, avec toute la discrétion qui s'impose et toute la courtoisie qu'on doit à un hôte de cette autorité morale, que ses attitudes, ses discours parfois, ont causé quelques déceptions. Nous sommes des Latins, facilement impressionnés par ce qui est en contradiction avec ce que nous désirons. Nous avons été étonnés que, depuis un mois qi»il est chez nous, le Président ne se soit décidé que ce matin à aller à Reims et visiter les pays du Nord dévastés par les Allemands. Nous avons pensé qu'il n'était pas curieux. Nous sommes à deux heures des villes incendiées et des campagnes dévastées; une course d'automobile suffit. Les familiers assurent que jusqu'à ce matin le Président a été trop occupé ; on sait cependant qu'il consacre tous les jours deux heures au football à Versailles. On aurait aimé le voir renoncer un peu plus f?)t à ces exercices hygiéniques pour aller jeter un coup d'oeil à ces contrées bouleversées. C'est fait; ce fut un peu long tout de même. Enfin, sans vouloir insister plus qu'il ne convient n'a-t-on pas su que c'est à l'intervention du Président des Etats-Unis que le Brésil vient d'avoir trois voix à la Conférence de la Paix, tandis qu'on réduit la Belgique à defax voix? Le Brésil n'a pourtant pas exposé un seul de ses soldats sur le champ de bataille, pendant que la Belgique et la Serbie ont vu faucher le meilleur de leurs enfants par centaines de mille, et il a fallu les protestations énergiques de j MM. Hymans et Vesnitch pour que les deux nations martyrisées et décimées aient une situation égale au' Brésil et qu'on leur attribue trois délégués. M. Hymans a fait entendre hier de courageuses et éloquentes paroles pour rappeler que sans la Belgique la Conférence ne serait pas réunie. Sans que le ministre en dise davantage, tous ceux qui étaient là se sont souvenus des tragiques journées d'hier, des sacrifices de Liège, d'Anvers et de l'Yser, sans lesquels la France aurait été écrasée trois fois et l'Allemand vainqueur. L« ministre des affaires étrangères belge n'a pas été si explicite dans le rappel des inoubliables services rendus, mais il en a dit assez pour que chacun se souvint. Le délégué belge a réclamé pour son vaillant pays d'avoir deux représentants à la Commission de la Société des Nations, au lieu d'être rélégué aves les dix-neuf petites nations pour s'arranger d'une représentation collective de cinq membres. Les arguments de M. Hymans, présentés avec une rare éloquence, étaient approuvés par tous, sauf par le bureau. On ne cesse de parler de justice dans la Salle de l'Horloge et on a commencé par'une injustice criante. On attribue généralement cette distribution des Commissions à l'inspiration du Président Wilson. Si on avait été juste, on aurait considéré non la grandeur du territoire de chaque pays, mais la grandeur des sacrifices consentis, des services rendus, du courage déployé, et on aurait compté la Belgique et la Serbie au nombre des grandes nations; c'eût été un noble exemple et une belle attitude. Que ne l'a-t-on compris? M. Hymans, qui a su remuer tous les cœurs par une admirable intervention, n'a pu obtenir la place qui était dùe à la Belgique, mais il ne s'en est pas moins placé au premier rang dès le début. Désormais son influence est assurée qu'il fasse partie d'une Commission ou pas. Il ne faut pas s'arrêter à quelques autres côtés qui pourraient sembler déplaisants comme cette invitation aux assas- : sins de Russie de venir causer das l'île I des Princes, et l'abandon de la langue *■ française dans les discussions diplomatiques. M. Wilson ne parlant que l'anglais, on a admis qu'il s'exprimât dans sa langue; hier, M. Lloyd George l'a imité et a parlé en anglais, tandis que M. Orlando, qui cependant manie très ei bien notre langue, a prononcé son discours en latin. Attendons-nous des dis- li sertations en chinois, en arabe et en sia- a mois—pourquoi pas? < e: Ces débuts ont mal disposé ceux qui b assistaient à cette seconde séance publi- li que et préoccupé davantage que l'arrangement de la salle, que.ces soixante-dix p chaires rangées autour de cette vaste d table en fer à cheval, au bout de laquelle d se trouvaient seulement deux fauteuils, celui de M. Wilson et celui de M. Cle- ^ menceau ; ce sont là des détails bien futiles et à peine capables de retenir l'attention d'un tapissier. Ce qui importe C1 est d'ordre singulièrement plus élevé. P Maintenant, si cela vous intéresse, ® vous saurez que la séance a commencé à j( trois heures précises, pour finir à 6 h. un quart, que les quelques rares journalis- 11 tes admis n'étaient plus parqués comme " le premier jour dans le couloir et qu'au bout de la salle où ils étaient entassés „ on avait placé un paravent pour les ga-rantir des courants d'air et que pendant toute la séance M. Lansing, ministre , des affaires étrangères des Etats-Unis, s'amusa à dessiner des petits bonshommes qu'on nous dit être des caricatures ? des diplomates de la Conférence. ^ Les délégués japonais n'ont pas pris part aux débats; tous les cinq s'expri- * ment très bien enJ anglais et en fran- çais. Leur pays est classé au rang des n cinq grandes puissances et l'un d'eux, g interrogé après cette longue séace, di- sj .sajjt personnalité du Quai d'Orsay qui lui demandait son avis sur la marche de la Conférence : q — Pour le moment, nous en sommes f, aux trois singes. <-> Et comme notre ami ne comprenait f, pas, le délégué de l'Empire du Soleil-le- c vant lui expliqua, avec un aimable sou- e; rire, que dans son pays, au temple de la u Montagne-sainte de Nikko, il y a un groupe célèbre là-bas, de trois-singes, v sculpture datant de plusieurs siècles, b L'un de ces animaux emblématiques se bouche les yeux, l'autre les oreilles, et le fi troisième comprime ses lèvres avec ses C deux mains; ce qui signifie, d'après la b légende, qu'il faut entendre sans écou- oi ter, voir sans regarder, et surtout sa- p voir se taire. * d — C'est ce que nous avons fait jus- d qu'ici. Ce qui ne veut pas dire que nous C corrtinuerons. Vous pensez bien que nous avons, nous aussi, un mot à dire, ci peut-être deux. t; Tout le monde s'en doute. Nous at- d tendons. JEAN-BERNARD. a ' B Le Rapatriement AVIS OFFICIEL Le service d'Os tende-Douvres fonc- c' tionne avec une régularité parfaite. U S y a trois départs par semaine, le mardi, é, le jeudi, et le samedi. Les trains en fi correspondance avec l'arrivée de la malle fout le trajet d'Ostende à Bruxelles en b cinq heures. Les malles embarquent à d chaque départ de cinq à six cents pas- b sagers. Le prix du voyage de Londres à Os- e; tende est de £1 16s. ld. en Ire classe, ri £1 6s. 2d. en 2e classe, £1 2s. 3d. en 3e ^ classe. ®1 Il suffit de s'inscrire quelques jours à c l'avance à l'Office de Rapatriement, j? General Buildings, Aldwych (2e. étage), ou l'on peut obtenir tous renseignements. a' CI Tous les réfugiés peuvent donc sans ^ difficulté et quand ils le désirent rentrer ^ au pays. On peut aussi se procurer à l'Office de Rapatriement la notice donnant tous c] renseignements utiles au sujet du retour. f( Les Belges qui désirent se rendre en n Belgique pour quelques jours et revenir si ensuite en Angleterre peuvent s'adresser c< au War Office, Greener House, Hay- d' market. Une mention spéciale sera insérée dans leur identity book, et ils ob- S tiendront plus facilement l'autorisation d de revenir en Angleterre. Cette auto- p risation devra être demandée au Permit d Office anglais à Bruxelles ou au Consulat d'Angleterre le plus proche 4e leur d domicile, ' ai l 1 /UN. Où OlUUlUlUO /importante question du charbon en Belgique i. La question du combustible consommé i Belgique est des plu,s importantes. En effet, la Belgique produisait- 23 mil-ons de tonnes de charbon chaque année rant la guerre, mais elle consommait iviron 27 millions de tonnes de ce com-ustible: donc, déficit environ de 4 mil-ons de tonnes. De par sa situation, la Belgique ex-orfcaib vers la France, le Grand-Duché Luxembourg et la Hollande 6 millions s tonnes. Par contre, elle importait 10 millions a tonnes, dont près de 7 millions de mnes venaient ^'Allemagne. Le bassin de Westphalie, riche en^. îarbons à gaz, alimentait en effet, d'une ' art, Anvers et Bruxelles, et allait lême fournir, par allèges du Rhin, les >urs à coke de Zeebruggè ; d'autre part, i charbon allemand alimentait les usi-es le long de la Meuse et de la Sambre : sines à zinc, glaceries, verreries, gobele-iries, etc. A Bruxelles, le Syndicat Rhénan-/estphalien avait une large et magnî-que installation en face de l'Entrepôt. Sur un vaste terrain à front du canal élevait un immense pont roulant, qui îpportait un triage mécanique. Les roduits, sortant bruts de la mine, y ;aient déversés directement dans des", ateaux à fond plat, qui arrivaient à uai à Bruxelles. Des élévateurs méca iques amenaient ce charbon tout-ve-ant dans des appareils de triage facile-ient déplaçables et les produits triés : nés, têtes de moineau, petit grain, pous-ers ou gaillettes étaient déversés dans es wagons circulant sur sept voies. Comme on le voit, cette,installation, ni avait coûté près de 2 millions de •ancs, ramenait les opérations au prix e revient minimum et permettait de mrnir à la clientèle toutes les classes de îarbon qu'elle désirait. Aussi le syndi-it allemand avait-il à Bruxelles même ne énorme clientèle. Pourrons-nous libérer nos usines et no« illes de la nécessité de recourir au com-ustible allemand ? A première vue, cela paraît bien dif-cile, et tant que les charbonnages de la ampine ne pourront extraire le char-on à gaz qui, heureusement, a été re-mnu dans le nouveau bassin, on ne voit as bien comment on pourrait alimenter e cette espèce de combustible les usines b Ja région de la Meuse et du pays de harleroi. Cependant, un ingénieur compétent i la matière, M. Georges Didier, secré-âre du Syndicat Liégeois, a fait enten-re une note plutôt optimiste dans un •ticle récemment paru dans la "Revue elge," et que nous reproduisons; il in-:ressera nos lecteurs. A. DE LAVAUX. * * •& Ententes entre producteurs (a) Les cokes destinés aux hauts-four-eaux, aciéries, dolomies, fabriques de :iaux et ciment, étaient vendus par le yndicat des Cokes belges, qui avait paiement été chargé de la vente des nés à cokes. Un essai de vente en commun des char-ons du bassin de Liège avait été tenté e 1897 à 1912 par le Syndicat des Char-onnages liégeois. Le Syndicat des Cokes avait été créé i 1834 à la suite de la concurrence ter-ble que se faisaient entre eux les pro-ucteurs. Cette année le prix du coke ait tombé à Fr. 12—prix qui n'a plus ;é revu dans aucune année de crise—le rix minimum des crises suivantes a été 9 Fr. 17. Ce Syndicat, qui fonctionne encore ïtuellement en Belgique, est une So-été anonyme englobant tous les char-annages producteurs de coke, sauf aux ou trois; à la fin il n'y eut plus a'un seul dissident. Le Syndicat achète la production aux îarbonnages à un prix légèrement in-Irieur à celui auquel il peut vendre; il s peut pas faire de bénéfices, il doit mplement couvrir ses frais généraux, sux-ci n'atteignant pas 1 p.c. du prix 3 vente. En cas de surproduction du coke, le yndicat décide la réduction de la pro-action : de 1894 à 1914, soit sur. une îriode de vingt ans, la plus grande réaction n'a pas atteint 30 p.c. Dans les dernières années, une grande ifiiculté était survenue du fait que les filiés , fabriquaient deux qualités tout

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This item is a publication of the title Le Belge indépendant belonging to the category Liberale pers, published in Londres from 1918 to 1919.

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