Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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08 October 1917
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4™ Année N. 1037 Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 8 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉO B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS;ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de• 2 Mois 1 Mois Pr 3.00- Mk 2.40 «Fr 1.50 Mk 1.20 TIRAGE: IJO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : René Armand Journal Quotidien indépendant r Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, ANNONCES — La llgn§ Faits divers et Echos . fr. 1 j Nécrologie ^ ' ■>. Annonces commerciales , J » financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne j — TIRAGE: KO.OGO PAR JOUR Les bureaux du « SRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de la place Anneessens). LUI SUR LE 11111 Voici comment la caractérise M. D. Psycha, dans 1'exoeRenite et courageuse « Revue do Hongrie » : Ce n'est pas le canon, disent les Anglais, qui gagne la bataille, mais l'homme qui est derrière le oanon. Rien de plus vrai : à la longue, c'est toujours le caractère qui l'emporte, celui dont la trame honnête, solide rés-ste à l'usure. Aussi les Alliés oommencent-ils à s'effiloche r. Partout le dégoût, le découragement ou l'affolement; seul, l'Anglais, fait d'une étoffe plus forte, tient encore bon; mais pourra-t-il tenir seul? La Russie révolutionnaire, n'aspirant plus à des conquêtes, n'étant pas liée par des engagements contractés par l'ancien régime, Ue veut plus envoyer à la boucherie inutile des millions de ses enfants; ce peuple, occupant des territoires immense»; encore mal administrés et peu explo.tés, n'aspire qu'à la paix pour se réorganiser moralement et matériellement. L'Italie, n obtenant aucun succès définitif, découragée dans son entreprise personnelle, aux prises avec les ambitiaus hostiles de ses alliés, cache mal sa colère et sa déconvenue. La France, après un effort surhumain qui l'a élevée au dessus d'elle-même, est retombée à son niveau habituel : dissensions intestines que la censure ne parvient pas à dissimuler, symptôme effrayant de l'effondrement d'un enthousiasme factice, basé, non sur un idéal national, mais sur une haine irraisonnée, créée et fomentée par une presse criminelle ; aussi, ses dirigeants, pris de panique devant cette force qu'ils ont déchaînée et dont le oiioo en retour menace leur existence même, s'efforcent-ils de la canaliser dans une direction nouvelle, de lui donner à tourner une roue quelconque, fût-ce celle d'un moulin dans lequel il n'y a rien à moudre... De là, le coup de force contre la Grèce, agression non seulement in que et lâche, mais st-upi-de, car le résultat pratique est ôt restera nu! ! Exception faite de la récolte de Thesaalie, le blé grec ne sera ni moulu ni engrangé par les Alliés. Tout au plus peuvent-ils l'abattre. Le sol reste fertile et demain la moisson nouvelle lèvera forte et drue et chaque épis sera une lance tranchante, acérée, aiguisée pour la vengeance 1 ^ITâTïèus'-'môut, sournoisement les Alliés ont poignardé l'Hellade dans le dos. « Démobilisez » disa'ent-ils, « et nous délimiterons une zone neutre que uous prenons l'engagement die ne pas franchir; nous nous engageons également à vous garantir contre toute extension du mouvemen/t venizéliste dans l'ancienne Grèce ». La démobiusation obtenue sur la foi de la parole jurée, leurs armées se sontt emparées des forte, bien au delà de la zone neutre, ©t dans les îles — les îles de la vieille Grèce — ils ont, sous la gueule de leurs canons, installé les autorités vanizélietcs qui y ont procédé au recrutement forcé pour lies contingents de Macédoine. Mais le peuple regimbait, les réservistes ne se présentaient 'pas : poursuivis, traqués comme des bêtes fauves, ils prenaient la montagne; alors on jetait en prison leur mère, leur femme, ieurs enfants. « Soumettez-vous », leur faisait-on écrire par ces otages terrorisés, «, ou bien c'est nous qu'on va pendre ». Quelques-uns rentraient; les autres... ceux-là ne reverront plus les leurs 1 Sur les places publiques, au coin des ruts de leurs villages, se dressent des gibets et dans les prisons pourrissent; sans soirn et sans pain, des innocents qui 6'étiolent et disparaissent. Parfois on a eu recours à des procédés encore plus radicaux . à Naxos, île des Cyclades, les habitants ayant refusé de reconnaître les autorités venizélistes et de se soumettre à la mobilisation, 1'-s contingents venizélistes, aidés par les équipages français, ont ou? 'rt un feu do mitrailleuses sur les villages, tuant sans distinction hommes, femmes' et enfants; il y eut soixante morts et un grand nombre de blessés, que leurs assassins reiu-èrent de faire soigner dans les hôpitaux d'Athènes (c'eût été la preuve flagrante de leurs crimes) et qu'ils laissèrent pour la plupart mourir faute d' soins. En Ohàlcidique,ce fut la massacre en grand: or évalu' à dix mdle le nombre des victimes pendues, fusillées et martyrisées; pour se faire livrer les récalcitrants, on eut recours aux tortures les plus raffinées : les œufs bouillants sens les aisselles, les épines introduites entre l'ongle et la chair, l'agenouillement pendant des heures sur des cailloux pointus avec un poids sur lé& épaules, tels furent les moyens employés par 1 Entente et ses partisans pour p r#u der aux neutres de courir sus aux Allemands, pout la cause deC la pw&ioe et de la li berté ! Ces mesures et d'autres encore n'ayant pas abouti : « désarmez complètent nt », fut le prochain ult.matum,«ou nous vous affamons». L'armée embouteillée dans le Péloponèse et les citoyens désarmes, ils ont, malgré les promesses les plus formelles, maintenu sEpt mois encore le blocus infâme... Pas de pain, ïnajs on tenait bon : « Vive la famine avec notre roi !» criait le peuple. Mais les blés mûrissaient... Alors les tortionnaires ont sa ta les blés et éloigné lfi roi ! L'offensive de grand style sur le front neutre est couronnée de succès. « L'internement de l'armée grecque dans le Péloponèse », écrivait cyniquement le « Matin » du 13 juin, « nous a permis d'agir en Grèce en réduisant au minimum les risques d'un conflit armé. » Maintenant, dans ce pays dé armé par la ruse et la félonie, livré pieds et poings liés au traître ffanco-anglais-crétois, règne la terreur rouge. Le haut-oommissaire Jonnart, digne représentant d'un pays qui a donné naissance aux Fouquier-Tinville et aux Ma,rat, affiche sur les murs d'Athènes des menaces d'exécu-t ons sommaires sans jugement! « Quiconque, /dit-il, touchera sans autorisation aux tolëgra-. ph©s ou téléphones, sera immédiatement fusil, lé.» Après quoi, le public, suffisamment ren. soigné, accordera le crédit qu'il faut aux dépêches annonçant l'enthousiasme des populations « libérées », enthousiasme dont on a jugé utile de réprimer les excès en plaçant des mitrailleuses et d'-s canons dans les rues et sur tous les points stratégiques de la ville d'Athènes ! Malgré toutes ces précautions, la vérité filtre quelque peu : uous savons que les évêques sont séquestrés dans les monastères, les journalistes et les officiers jetés en prison, les hommes d'Etat et les chefs de l'état-major déportés. A la Chambre, illégalement convoquée et conatiiu-tionnellement inexistante, un député a osé élever la voix contre de semblables abus; il a été pris au collet et sommairement jeté à la rue par uu gendarme de la police anglo-française, recrutée parmi les. repris de justice 1 De source autorisée, nous apprenons que le général Dous-manis, l'ex-président du Conseil, M. Gounaris et d'autres personnalités, ont été déportés au Maroc! Pour oe3 vils criminels, coupables d'avoir eu sur l'orientation de la politique de leur pays t®lle ou telle op;nion, la villégiature d'A-jaccio a été jugée sans doute trop démente. L'île du Diable est un peu loin... N'importe. Pondant les chaleurs torrides de l'été, le climat meurtrier ®t les fièvres de l'Afrique septentrionale suffiront probablement pour supprimer les patriotes gênants ! A cette heure, il est édifiant de comparer ces procédés avec la proclamation de M. Jonnaart du 11 juin : « Toute tentative die représailles contre les Grecs sera sévèrement réprimée; nul ne sera molesté dans ses biens et dans sa liberté. » Une coalition qui chiffre aujourd'hui mille millions d'âmes n'a osé se ruor sur un pays de six millions d'habitants qu'après l'ayoir désarmé, affamé et pris au p'ège des promesses fal-lacieua.s.Et pendant ce temps, la peupie a faim. Au blocus allié a succédé le blocus allemand, et la horde de sauvages blancs et multicolores qui occupent la Grèce veulent manger; le peu qu'il y a, suffit à peine à leur avidité. Ou meurt sans pouvoir faire entendre sa plainte : la ,Grèce est non seulement ligotée, mais bâillonnée, et cela ne suffit pas à ses bourreaux exécrés; on voudrait encore lui faire verser son sang l « Nés troupes »,écrit cyniquement le l'e-mp* « pourront, bientôt être remplacées par dea combattants nouveaux, habitués au climat », et dans le « Journal d Genève », le oorrespon d.ant de Paris, M. P. B. nous donne des renseignements plus édifiants encore. « Il n'y a pas longtemps, d t-il, en France même, mais surtout en Angleterre, un parti puissant préconisait une renonciation qui eût, définitivement ébranlé la "situation des Alliés dans les Balkans, mais la « révolution » grecque permet de préparer des rajustements techniques profitables à tous les Alliée. » Eh bien, ces combattants nouveaux, on ne les aura pas! Le soldat hellène ne cimentera pas de son sang les combinaisons « profitables aux Alliés! » Le félon Cretois ri nonce déjà à la mobilisation générale et, n'osant former une armée dans la vieille Grèce, il parle de concentrer à Saion.que les d ux class s qu'il espère encore appeler sous les armes... Ni là, ni ailleurs! « Qu'on nous donne seulement des armes » et l'heure de la vengeance sonne^ra bientôt. Le règlement des comptes n'est peut-être pas loin. D. l'sycha. LA GUERRE officiels ALLEMANDS BERLIN, 7 octobre. (Officiel de midi.) Xneaire de la guerre a 1 ouest. G-ioupe d'armée du îeld-maréchal prince héritier Kupprecht de Bavière: Par suite d'un temps d'averse's et de vent, l'action est v <<t\ie titiMi-me auprès ue presque tous les années. En Flandre, un vigoureux }e-u d entrave, parsemé de quelques violentes rafales de jeu isolées, couvrait le ■champ de bataille entre PoeLapellt et Zandvoorde. Devant { erdwn, sur la rive orientale de a Meuse,1 action d artillerie s'est ranimée -par 'moments, ûcs engagements de reconnaissance y ont provoqué p ss gèrement, ainsi qu'en plusieurs autres secteurs, une recrudescence du jeu récir p oquf . Aviation : Le développement de clichés cinématographiques de nos aviateurs constate que nos bombardements sur La forteresse de Dunkerque ont caïisé d'ï importantes destructions dans "plusieurs quartiers, spécialement aux installations du port, des greniers et de la voie ferrée. Des entrave^ sensibles a l'approvisionnement anglais auront été créées pur là. 'ihc-atre ae la guerre à l'est : Groupe a armée du leia-mariichai général Prince Léopold de Bavière: Au nonl-est de R<ga, près de Dudnsk, et au Zbrue\, les artilleries se sont plusieurs fois c'i mb'ittues vi ve m eut. Front d'a^niio da général colonel archiduc Joseph : En Bvcovine, les Eusses ont attaqué avec l'intervention d'automobiles blindées, notre position prçs de St-Onufry et de Waschkoutz. L'ennemi a été repoussé par notre feu et délogé de Wàschkoutz par la contre-attaque de troupes allemandes et aus.ro-hongrmses. troupe a armée au leia-marechal général von Mac-kensen: L'action des artilleries s'est rallumée au Servi h inférieur et près de Tu'cea. Fro i en Macédoine ; Bien d'essentiel,. BERLIN, 6 octobre. -- Officiel „• A l'ouest, vu la pluie, il n'y a rien de particulier à signaler. A l'est combats locaux près du Streth et en Buoovine. AUTRiCfiiEN. VIENNE, 6 octobre. — Officiel ; Dans le semeur du Gabricle une attaque italienne engagée, s'écroula dans la soirée. A part cela, rien à signaler d'aucun théâtre de la guerre. TURCS CONSTANTIN OPTE, 5 octobre: Front du Sinai : Sur l'aile droite le feu d'artillerie et de. lance-mines a acquis une intensité plus grande encore. Dans la nuit du 3 au 4 octobre, l'ennemi, fort de deux compagnies, tenta d'avancer contre notre aile droite, mais il fut contraint à une retraite rapide par notre feu et fut poursuivi par nos patrovilles.Des patrouilles anglaises qui s'avançaient en plusieurs autres endroits du front ont été également re. poussées .Sur les autres fronts il n'y a aucun événement particulier. BULGARES ~-SOFlA, 6 octobre (Officiel.) Front en Macédoine ; Dans la région de Bitoha et dans la boucle de la Czerna, à brefs intervalles répétés, très violent feu d'artillerie. A l'ouest du Yardar, vif feu d'artillerie. Une jsatromlle ennemie qui tenta une avance à l'est du lac de Doiran, fut refoulée par notre feu. En plusieurs points du front, des détachements \de reconnaissance ennemis furent chassés par notre feu. Dans la vallée du Yardar et de la PrCspa, l'action aérienne a été vive. Notre feu d'artillerie a descendu l'un des avions ennemis qui tomba à l'est du lac de Doiran. Front en Soumanie : Près de Tulcea, duel d artillerie habituel. FRANÇAIS PARIS, 6 octobre. (Officiel de 3 li.p.m.) Divers coups de main ifunCmis sur nos petits postes de la région Hwriebise-Uraonne sont, restés sans succès. Sur la rive droite de la Meuse, une tentative plus sénau&e sur nos tranchées au nord-ouest de la côte 344 a donné lieu à un vif combat. Nos soldats ont rejeté un groupe d'assaillants qui avait p/rts pieddan-s noe éléments avancés. I\ oire ligne est intégralement rétablie. De notre côté, nous avons réussi pius.ti.urs incursions d<ins les lignes ennemies. Au sud de la butte de Souain, au nord-. est de Puge-eii-Jlaye et^ou nord,on..-st. de Re-gnévJle, nos déiachemeiKs ont pénétré jusque dans les lignes de soutien, d'truit de nombreux abris et ramené des prisonniers. L'activité de l'artillerie a été intermittente sur la plus grande partie du fronK. PARIS, 6 octobre. (Officiel de // h.p.m.) Assez grandie activité des deux artilleries dans la région de Braye-e-n-Laonnais e>t sur la rive droite de ta Meuse au nord du bois de Chaume. Dans les Vosges, nous avons réussi nn coup de main dans la région de Senones. Rien à signaler "sur le reste du front. Armée d'Orient : Journée calme sur l'ensemble du front; quelques patrouilles bulgares ont été rcpousséts à l oiu's*t du lac d'O-chrida. Les aviateurs alliés ont bombardé les établissements bulyar-o-allomands au nord de Guevgueli et vers Resna. RUSSE 1 PETROGRA D, 4 ociobre. — Officiel .• Front septentrional : Dans la région de Jakobstachrfaible activité des deux artilleries. Sur le reste du front, fusillades et opérations de détachements de re-c jiuiaissance. Fions a l'oueSt et au sud-ouest : Fusillades. -. jijt, en Roumanie : Dans les environs du village de Poltawa,à 10 kilomètres au nord-ouest (f.i Net. tn, l'ennemi a abandonné les retrun: hemtnts où se tenaient ses avant postes et s'est 'retiré légèrement sur une position un peu plus avantageuse. Sur le reste du iront, pas de modification; faible feu d'artillerie et fusillades. Front du Oaucass : Rien de par xcuher à signaler. Dans la Baltique, la nuit du 3 octobre, des •hydroavions ennemis oui exécuté des vols de reconnaissance prés de Zerel (Oeselj et près de llainasch, à 60 kilomètres au sud de Pernau. A Zerel, l'exp'-oslou d une bombe a tué 70 hommes et en a blessé 44. Dans la mer Noire, dans la région du Bosphore, nos torpilleurs ont détruit deux voiliers ennemis chargés de charbon, ainsi qu'un remorqueur; un autre voilier a été capture. Une escadrille d'avions ennemis a attaqué le village de Jiratn, situé au sud-ouest da la métairie de Gammimalouku; elle a lance 80 bombes. Trois soldats ont été tuéa et quatre blessés; en ou re, quelques chevaux ont péri. ROME, 5 octobre : Depuis la Judicaric jusqu'à la vallée de la B venta, activité de nos pdtrouilles qui ont fait des prisonniers. b\u roulant d'artillerie plus fr/quent et plus aminé sur le haut-plateau d'A-Siago. Dans le secteur du Monte San G.a-brieie des ahaques ennemies répétées ont été nettement re poussées. A l'est de Gorizia, nous avons améliore une partie de notre ligne par une attaque soudaine et avons maintenu notre occupation, eu dépit d une violente contre-action ennemie. Sur le Curso-activité d'artillerie habituelle. Des tentatives d'attaque de patrouilles ennemies ont été nettement repous-fies. Dans la nuit du 3 au 4 octobre une de nos terribles escadrilles ae bombardement a survolé hardiment le point d'appui de la marine ennemie. L'ennemi surpris riposta par un feu violent mais mal dirigé des batteries de defen-s6 de ses avions. Nos aviateurs ont atteint plu. sieurs fois avec un effet destracteur visible, des sous-mann's qui étaient rassemblés dans 1 le -golfe, ANGLAIS LONDRES, 5 octobre ; Durant la nuii l'ennemi a canonné violemment nos nouvelles positions à l'est d'Y près; il ne prononça pas de contre-attaque ultérieure. Nos troupes se sont occupées de consolider les positions conquises. Une troupe spéciale d'assaut ennemie a tente de pénétrer la nuit dernière dans nos tranchées au nord-ouest de Gou-zeaucourt, mais f ut rc/io tissée a vec des pertes, par notre fusillade et par notre feu de mitrailleuses. Deux coups de main idtérieurs ont été tentés par l'eiinemt dans le voisinage de Lens; tous tro.s furent reçusses,dont l'un après un combat acharné. Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 6 oct. — Les poi'te» sanglantes inouïes des Anglais lors de la bataille de décision du 4 octobre, restée sans résultat-, ae sont confirmées. Rien que dans l'attaque matinaie des massîs compactes d© troupes spéciales d assaut anglaises se ahiftrant par environ 100,000 hommes, furent engagées sur une largeur de 16 kilomètres, et prises sous notre feu de barrage et de destruction, ainsi que des réserves ennemies su,vant de près. Au cours ultérieur du combat, notre feu de mitrailleuses engagé em plusieurs endroits lit des ravages terribles parmi 1 s colonnes anglaises. Les forces fraîches de l'ennemi engagées à l'ouest de Pas-schendaele et des deux côtés de la chaussée "Xpres-Menm, subirent ls même sort, au «ours d'un assaut vainement réitéré. Leg communiqués anglais cherchent à représenter .les pertes des Anglais comme « incroyablement minimes, comme s'exprime le « Daily Mail », mais s'il y a quelque chose d'incroyable, ce sont les communiqués au sujet des pertes anglaises. On peut opposer aux affirmations stéréotypées de ces communiqués, les données officielles des pertes anglaises, d après lesquelles les pertes au cours des grands combats en août et en septembre doivent avoir- été élevées au delà de toute mesure. C'est ainsi que le nombre des officiers tués, blessés ou disparus atteint un jour 511, un autre jour plus de 400. Ces chiffres représentent Ls plus fortes pertes en officiers qui aient été signalées durant toute la gueire pour des jours isolés. Après un feu de destruction violent et alternatif, l'activité d'artillerie a dégénéré le 5 oorobre, à partir de midi, au front deFtan-dre, sur le champ de bataille de Poelcapelle jusqu'au canal cl'Hollebeke, en de violents coups de main d'artillerie et atteignit plusieurs fois, vers le soir, l'intensité d'un -feu roulant, qui fut particulièrement violent entre Zonne. bske et Gheluveld. Il ne sén est pas suivi d'attaques d'infanterie ennemie. Des patrouilles plus faibles qui s'avançaient à l'ouest de Poelcapelle et au nord-ouest dé Becelaere, fu-remi repouceâiS. Durant la nuit, le feu de destruction ennemi a duré avec une grande, intensité entre Langfimarck et HoUebeke. Des localités et de3 villes belg, s situées loin derrière le front, ont de nouveau été méthodiquement ca-nonnées sans motif plausible. En Artois, dans la région de St-Quentin,des patrouilles ennemie» ont été repoussées à diverses reprises sous un feu a^z animé de temps à autre. Au nord de Villers-Plouich, nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Au nord-est de Reims, ie l'eu a dégénéré, vers 7.30 heures, en feu roulant bref unis vioient, après que nos positions eussent été fortement canon-nées pendant toute la journée. Une attaque de troupes d'assaut françaises échoua sous notre feu de barrage. Des deux côtés de la Meuse, l'activité com. battive a été moindre durant toute La journée jjar suite de la piuis et de la tempête. A l'est de Samogneuk, nos troupes se sont emparées de tranchées ennemies sur 300 m. de largeur et ont ramené un grand nombre d,p prisonniers. En quatre autres endroits du front de Verdun,nos patroujlles ont également ramoné plus de vingt prisonniers de la position ennemie. Les combats à l'Est.. Berlin, 6 oct. — Au front de l'Est, l'activité d'artillerie s'est ravivée par endroits au Danube inférieur. En Macédoine, d<% détachements ennemis ont été repoussés à l'est des . lacs de Prèspa et de Doiran. Une attaque anglaise partielle a été repoussée au nord-est du lac de Doiran, prés.d'Akindzeli, après un com bat animé. Incendie à bord d'un iavirs. Berne, 6 oct. — On mande de Rio-de-Janei. ro au «Temps» : Un incendie s'est déclaré à bord du trois-mâts irança- s' «Biarritz», faisan: route d'Eith à Montevideo, avec un chargement de charbon. I> «Biarritz» dut être abandonné à 250 milles" marins de' la côte brésilienne et sombra. L'équipage est sauvé. Mo*fc d'an coeitre-amirai français. Berne, 6 oct. — De Toulon au « Petit Pari sien » : Le contre-amiral Biard est décédé le 29 septembre, à la suite d'une blessure reçue à bord d'un navire de guerre français. Jtiiard commandait une division de la flotte de la Me-diteiranée.Arrestation d'un député français. Paris, 5 oot. (liav s.) — Le député Turnul a été arrête aujoura hui. Las Anuiicaiiis en France. Bâle, 7 cet. — Le journal « L'tEuvre », de Paris, fait un expose savoureux des faits et gestes d„s Américains, dans les petites villes cie la Normandie, oit ils se pi sent en véritables maîtres du pays, qui de*.itiue®t et commandent en tout et pour tout. « Us sont vo-. nus, dit l'« Œuvre », ils ont vu... et ils se sont installés. La gare leur appartient, malgré le chef de gare, qu'ils ont poliment mi^ à la porte; hs rue® leur appartiennent, ils les parcourent en camions, en automobiles, en voitures, comme il leur plait; les auberges e,t oa- • bai-ets leur appartiennent, ils y mangent et ils y boivent, sans souffrir que qui que ce soiib puisse venir les déranger; les champs et prés leur appartiennent, ils y construisent des campements, des baraques, des hangars et autre» choses du même genre; les champs de rnanœu). vres leur appartiennent-, et matin et soir on | peut y voir leurs bataillons s'y démener; les femmes leur appartiennent, «t le plus beau rêve de nos jeune,s filleg est de trouver uu jour un Américain pour mari. » Tel est le jugement de l'« Œuvre » sur le® bons amis transatlantiques de la France. Levée de l'euu de siège an Espagne. Madrid, 6 oot. (Officiel.) — Le Conseil dea ministres a décidé de lever l'état de siège ein Et-pagne. , j_.e îesultat des élections finlandaises. Helaingfors, 6 oct. — Le résultat des élections pour la D;ète linlandaise à la lin du second jour, donne : social-démocrate^ 45 p.a. du total des voix ; partis bourgeois, 55 p.o. LA GUERRE S OU S-MARINE. La Haye, 6 oot. — Il résulte d'une communia cation très détaillée- au sujet de l'état des né-t gociatlons avec l'Angleterre concernant l'ait* tuque de navires de guerre anglais contre dea navires de commerce allemands près de Bergen, le 16 juillet, que le gouvernement hollandais s'est déclaré d'accord — sauf protestation et réserve de tous droits — sur ce fait que la capture des quatre navires allemands devait être soumise à un tribunal des prises britannique. En cé qui concerne les navirea échoués « Reuate-Leonliard » et « Lavinia », l'Angleterre s'est excusée. La Hollande a demandé des dommages-intérêts pour la canonnade de ces navires, exigé des explications oon-, cernant la chute de projectiles sur le territoire néerlandais, lors de l'attaque contre les dits navires allemands. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La destruction de Dunkerque. Stockholm, 6 octobre. — Des nouvelles dignes de foi parvenues ici de Londres, disent que dans la nuit du 24 au 25 septembre, des se>-cousses sans précédent ont été ressenties, qui selon toute apparence devaient provenir de .la catastrophe expiosjve de Dunkerque. Des réfugiés legerem^ni blette», déba-iqués à Douvres, donnent de* détails terrifiants au sujet clés événements de Dunkerque. Plusieurs bombes des avions sont tombées dans un magasin de benzine et ont provoqué un incendie colossal. Des savonneries se trouvant dans le voisinage, devinrent également ia proie des flammes.P.us taid tout le quartier industriel flarn-ba.t. L ne gigantesque nier de flammes attaqua les réserves énormes de l'armée, se composant surtout de coton, de bois et de poisson séché. Tous les dépôts de vivres do 1 armée anglaise en Flandre, furent engloutis dans la brasier. La région du port, fut également attaquée par l'incendie et tous les chantiers, leg installations des docks et les fonderies de fer furent anéantis. Les immenses hangars milita, res' contenant d,.s munitions, des armes et dtc produits chimiques de guerre qui se trouvaient dans l'avant-port, sautèrent en crépitant dans les airs. L. explosion a détruit tes écluses. Une panique indescript.bie »e déchaîna dans la ville. Jl,os explosions se succédant constamment firent s'etfondrer constamment des édifices. La gare du INord a été compléterai nt anéantie. De nombreux wagons de chemin de fer bondés de munitions et de vivres sont devenus la proie des flammes. On ne peut encore évaluer même approximativement le nombre des mo|is et des blessés, mais il doit être très grand. Les deux casernes de 1 artillerie de marine anglaise et les con'c.ntratioins d'infanterie ont été réduites en cendres. En dépit du l'roid et du temp» humide, les troupes campent sous des tentes. Les dégâts matériela sont rnouis. Si l'on doit s'en rapporter aux descriptions des blessés, se trouvant encore sous le coup de l'explosion, la destruction de Dunkerque est pour l'Angleterre, le plus formida-ble coup de la guerre. De ce fait tout.le système d'étapes du jSord de la France se trouve en désarroi..A Londi>ô la frayeur et le boulew vers ment occasionnés par les dernières attaques aérit unes allemandes, régnent dans toute la ville. Les aviateurs allemands ont réussi à s'approcher pour ainsi dire sans bruit, des villes anglaises. En tout c-a les appareils allemands sont agences de telle sorte- que le ron-llenient des propulseurs peut être supprimé, même pendant le vol, ce qui naturellement re* présente un imm' use avantage pour eux. La réponse des Puissances centrales et les nouvelles bases de négociations. Lugauo, 6 octobre. — Dans le journal italien « MÔmento », du 29 septembre, le marquis Fil.ppo Crispoli essaie d'exposer que lea réponses des Puissances Centrales à la note pentificale, constituant des bases de nouvelles négociations. D'après lui, on peiit considérer ces réponses comme d^s contre-propositions. Le Pape avait proposé en premier lieu l'évaw citation des territoires occupés, pu.s une entente à intervenu- sur' les questions territoriales litigieuses et enfin' d.s garanties pour une paix durable.au moyen d'un d '-armement général, d'un arbitrage internat.),ual eit da l'assurance de la lib lté dea mers. Les Puissances Centrales semblent, d'après le marquis Crispoli, vouloir intervertir l'ordre en proposant avant tout une entente ,sur la question'de l'organisation du nouveli état de choses, et le reste après. Si une confé. rence pouvait y trouver une preuve de jusi-tace et d'équité, les autres questions pour* raient être facilement résolues. La situation politique en Ss^a^.no. Les journaux français apprennent de Madrid que M. Maura aurait déclaré qu il oompte reprendre bous peu la présid.nce du Conseil,

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