Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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25 October 1917
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s.n. 1917, 25 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk37x6t/
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4rae Ansîée N. 1104 - Ed. B «I® CUTIMES Jeudi 25 Octobre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les lJAifv. 1 Avril 1 Juillet ! Octos. On peut s'abonner toutefois pourles deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois î Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.1.20 TIRAGE : 1IO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières. . . PETÏTES ANNONCE? La petite ligne La grande ligne Til?ÂOE5«SO«QOO PAR JOUR .TCoi-iô" À.ï**MeiMï.ca. | ■ Journal iHœililsa Indépendant a |^yag'** v""c: Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE E3E L; CASEINE, 33 et 35, à Bruxeiies (près de fa place» Anneesseits] AVIS A NOS LECTEURS LE « BRUXELLOIS » A fO CENTIME' Fidèle à son programme et à ses principe; la direction du BRUXELLOIS a maiateni jusqu'ici à 5 centimes le prix du numéro <iî chacune de ses deux éditions A et B. EU< £ imposa à cette lin de sérieux sacrifices Ceux-ci ne furent n.-»' vains gœlsque nos lec teurs nous sont restés fidèles et que îe chif Ira de notre tirage n'a même cessé ds mon ter. Mais aujourd'hui une nouvelle et snormi hausse du prix du papier vient d'élever ce lui-ci de 97 à 107 fr. pour les cent kilos, alor! qu'il y a trois aas le papier à journaux n< coûtait que 29 à 22 Ir. Ce fait regrettable dû à la raréfaction croissante des matière; premières, est la seule cause de la ma-joratioi progressive et incassante du prix des jour naux qui s'accuse partout,notamment à Lon dres et à Paris, où un récent arrêté ministé riel a même interdit do laisser vendra désor mais un seul journal à un prix inférieur è 10 cent. Et encore, nos confrères de l'étranger, tels que le « XXe Siècle » et 1' « Echc Beige » d'Amsterdam notamment, ne parais « eent-iïs le plus souvent que sur deux pages et une seule édition. Ici nous avons reculé le plus possible avanl de nous résoudre à imiter tous nos confrère; qui ont dû eux aussi et pour les mêmes raisons péreinptoires disparaître ou hausser i< prix de leur numéro. Il a fallu, répétons-la, la dernière haussa du prix du papier poui vaincre enfin noire suprême répugnance er nous forçant à obéir à la loi commune. Mous osons espérer que nos lecteurs ccm prendront que nous n'obéissons à cette né cessité qu'à la dernière extrémité. Au reste tout à cause de la eue ire a haussé de pris dans des proportions souvent fantastiques et injustifiées. L'augmentation de notre pria de vente était inévitable et le public nom rendra cette justice que LE BRUXELLOIS aura été le dernier à l'accepter. Inutile d'ajouter rite maintenant que la place ne lui fera plus autant défaut, la Bédactioi du journal va devenir plus variée, plus abondante, plus documentaire que jamais et quf LE BRUXELLOIS restera plus encore qui par le passé le quotidien populaire le plu; vivant qui soit. TA~GyiiRi" smuMiiifiiis officiels ALLEiVÎAiiEiS BERLIN, 24 octobre. — Midi ; ïiidAUe de ia guérie a i'Ouest. Groupe d'armée du fêla-maréchal général prince héritier Êupprecht de Bavière : En Flandre nos troupes ont refoulé l'ennetii par contre attaqua presque complètement di la bande encore occupée dans notre zone de défense à ia lis,ère méridionale de la forêt d'Hout hulst. Des prisonniers sont restés entre no> T'uiihs. D uni te terrain de combat depuis Dfaai tank jusqu'à Zandvoorde, La canonnade, l'a-piès-midi s'est de nouveau accrue cons dérable-ment, Us nouvelles attaques n'ont jxis eu heu Groupa d'armée au prince impérial allemand : Les Français ont commencé hier en deux ptir ties une importance attaque au Chemin des Da. mes, depuis le fonds d'Ailette au nord d<-Va-uxadlon jusqu'au plateau au nord de Pais-sy (25 kilomètres). Les combats qui se sont déroulés dans la ma tinte au sud du xan-cll Oise-Aisne ont abouti c une lutte sérieuse aux pluises variées entre A* leite et les côtes d'Ostel. L'ennemi assaillant au lever du jour contre nos lignes détruites pai ■une violente canonnade d'une durée de sia jours, a rencontré une vigoureuse résistance e\ n'a pu progresser par suite de lourdes pertes Un choc ultérieur de fraîches troupes françaises seul, -prononcé après une nouvelle prépa ration d'ar.ilier.e et soutenu par de nombreusei automobiles blindées, partuni de l'ouest sur Alternant. et du sud sur Cltavignon, a réussi i s'introduire dans nos positions et à s'avancer jusquà ces villages, Far ce fait, les positioni shuées dans l'espace intermédiaire ,devinrent intenables. Dans le replacement des troupes de, lignes du front opiniâtrement tenues, des batteries avancées ont aussi dû être détruites e, abandonnées à l'ennemi. Lçs Franaçis serraient de près, toutefois l'm. tervention de nos réserves a arrêté le choc en nemi au sud de l\non, près de Vaudessont Ci de Ghavlgno-n chaudement disputé. L'ad-ver-taire n'a pu réaliser d'autres progrès. Les attaques simultanément des deux côtés di la ferme de lioyere (au sud de FilcunJ, pal plusieurs divisions françaises o-nt échoué avet le$ plus lourdes perles,en dépit d'un assaut réitéré. Après un feu roulant de plusieurs heures l'ennemi p<issa le soir à l'abaque, entre Brayt et Ailles. Far deux fois ses troupes profondément massées, se ruèrent à l'assaut. L'assaut des Français s'écroula complètement sur et fiontt sous notre feu de défense et par endroiti au cours d'un corps à corps acharné. La ba'iail. le continua dans des combats localisés jusq u t dans la nuit; elle ne s'est qAus ranimée jusqu'à présent; nos troupes se sont héroïquement battues. Sur la rive eu de la Meuse, des combats de tranchées se sont déroulés toute la jour, née au sud de Beaumont. ïheâirs t.® .a «aorte à l'Est. Entre le golfe de Riga et la Dunat nous avont repris dans les nuits jusqu'au 22 octobre, sans entrave par l'ennemi, nos troupes de couverture, avancées sur un large front devant la position principale, lesquelles depuis le début du mois de septembre par engagements réussis au raient empêché les Russes d'approcher de nr>tr position princ pâte. Js'ioçt, en Macédoine. Activité d'artillerie assez animée seulemen > à l ouest du lac d'Ochrida et de-pais le Y arda jusqu'au Doiran, où des attaques anglaises fu ' ient repoussé s. 1 îneavie de la guerre italien : En Tyrot, en Ccrmthie e>o à l'Isonzo, l'activit, bombattrve s'est sensiblement ravivée. L'artil ■ Urie allemande a participé au due], d'artillerie Des troupes d'infanterie allemandes et austro hongroic'iet. se sont emparées ce matin des pie mi ère s positions italiennes près de Flitsch, Fol tnino et sur la partie supérieure du iaut-pla ' teau de Bainsizxaa. ' Sur mer. ! BERLIN, 23 o; tobre. — Officiel ; > Nouveaux succès sous-marins dans le canal dt ' la Manche etjlans la mer du Nord : 3 vapeur, 1 et 2 voiliers. Les trois vjpeurs de moyenne gran deur, qui portaient tous une cargaison com-plè te, ont été coulés par un sous-tnarin, dans l es p'ice de 4 h. 1J2, au sein de trois escortes assu rées. Les deux voiliers coulés étaient chargé, de bois de mines à destination de l'Angleterre AUTRICibUEM; VIENNE, 23 octobre. (Officiel.) i Sur le versant du Monte San Gabriele, deu, attaques ennemies assez faibles ont échoué ai - cours d'-un combat de grenades à raaw. De ( autres théâtres de la guerre, il n'y a pas d> grands événement s à signaler. » TliKCS ÇONSTANTINOFLE, 23 octobre. _ Corn nfuniqué du 22 octobie : On ne signale pas d'événements spéciaux si» les fronts. FRANÇAIS PAIiiS 23 octob-ro. — Uuiciel die 3 h. p. m. (Je matin, à 5 heures 15, après une prépara tion d'artillerie qui a dure plusieurs jours ; nos troupes se sont portées à l'assaut da ; puissante® organisations ennemies de ia re ( gio-n d'Aiiemanfc et de la Maima*àOïi. Bux toui i le front d'attaque nous avons largement pro greasé et fait de nombreux prisonniers, ai nord ouest de lieims actions artillerie a&se-: 1 vives au cours de la nuit. Trois coups de maia 1 dirigés sur nos pctais postes a l'ouest ue her merieotirt et à l'est de ia .Neuville n'ont donni > aucun résultat, l^n Aigonne, une> incursioi i dans les tranchées ennemies au dois de uiiep i py nous a permis d'mliigcr des peri.es à l'en nemi et de ramener des prisonniers. Sur a rive droGte de la- Meuse la lutte d'artilieri: 1 a pris un caractère violent vers j.a lin de ii nuit dans la région au nord de ia côte 344. l'AHLS, 23 oct. — Ofiici-el de 11 h. p. m. Au nord de l'Aisne, l'aittaque que nou, avons décianohée oe matin s'est développé-dan3 des conditions particulièrement bv.uan tes. En dépit du brouillard et de la pluie, no toovyes ont attaqué avec une fougue admira ble les formidables organisations de i'emiem défendues par les meilleures troupes de j'en nemi et appuyées par une nombreuse artille rie. D'un premier eian, nos soldats ont enlev-la ligne jalonnée par les carrières do Je rut; et de Boliery. Peu après le fort de la Mal ! maison, au centres, tombait entre nos maïus Poussant plus avant, nos troupes, après ui combat aciiarné, où elles ont fait preuve d ui ! mordant irrésistible, ont rejeté l'ennemi de carrières de Montparnasse en partie défoncée, par nos gros obus. A ga-aciie, notre progrès sioii se poursuivait avec le même succès; le, villages d'Allemand; et do Vauuossou restaien en notre pouvoir, tandis qu'à droite nos sol dats portaient leur ligne sur les hauteurs do minant Parquy-Piiain. Enfin, au centre, nc« troupes bousculant les réserves fraîches d< l'ennemi, s'emparaient de haute lutte du vil 1 lage de Ghavignon. Sur ce point notre avane atteint trois kilomètres et demi eu proton deur. Les pertes subies par l'ennemi au cour de cette journée de lutte, ont été considéra bies et s'ajoutent à celles que lui a causée notre préparation d'artillerie. Le chiffre de ! p'risoruiiers actuellement dénombrés dépass 7,500. Dans l'énorme matériel capturé, nou ' > avons compté 25 canons lourds et de campa : g-ne. Malgré un temps très défavorable, 1 avia ; tion a assuré de ia taçon la plus audacieuse le missions qui lui incombaient, les appareil volant à 50 mètres au-dessus des lignes. RUSSE ; PETROGRAD, 22 octobre. Sur tous les fronts fusillades. Le 21 octobrU ; on ne signalaii aucun combat. A l'entrée di golfe de Riga, des sous-marin s ennemis et d* grande* forces de combat navales ont été apCr çus. Ajrrës que nos troupes du littoral euren : tanonné leurs torpilleurs, les Allemands exé entèrent un débarquement sur la presqu'île d-Werdcr, à l'est cle Moon. Simultanément de vaisseaux chargés de chevaux s'approchèren de la côte à l'en rie du golfe de Matzal, à 1 : ' kilomètres au nord de Werde-r. Deux 'détache ir.ents d'infanterie ont repoussé nos troupes e occupé la partie occidentale de la presqu'île Au front septentrional, l'ennemi a continu> sa manœuvre vers 5 heures et commença à si retirer sur une position principale dans la di rCction du village de Lemburg. Nos avant gardes ont \poursuivi l'ennemi en retraite, Su les autres fronts, il n'y a 2sts de modification Aux fronts Ouest et Roumain, activité d'é clain'urs. Dins la région de Baltisch, notre ar tillené a Jisp rsé les Allemand, qu chercfonen à fraterniser avec nos troupes. ' Au front du Caucase, rien d'important. ITALIEN ROME, 22 octobre. (Officiel.) Durant la journée d'hier, il n'y a pas eu d'o pirations d'infanterie. Le combat d'artillèrii par contre a persisté aiec animation sur tou le front et a été particulièrement violent ttan la région de Plezzo et de Tolmina ainsi qu'ai sud du Vipacco. A^GLAJtS LONDRES, 21 octobre. (Officiel.) Aujourd'huiy à l'aube, nous avons prononci des attaques locales des deux côtés de la voit ferrée Ypres-Staden, en liaison avec les trou ^ rCs françaises sur notre aile gauche. D'aprè les rapports reçus jusqu'à présent, nous avon ' fait des progrès satisfaisants au cours de ce a opérations. LON DUES, 24 octobre, — Officiel ; A la suite de l'attaque aérienne de vendredi un to\al de 34 personnes ont été tuées et 5t j blessées. r i - Un Discours de Lloytl Oserge Londres, 24 oct. (Reuter), — Lloyd Georg< - a t<'nu lundi devant un auditoire imposant dans l'enceinte de 1' « Alb'it Hall» un disoour: en faveur de l'esprit d'économie national et fi ressortir que, par suite des restrictions que le. Anglais sj sont imposées poflr leur nourriture il a été possible d'économiser da 5 à 7 p. c de denrées alimentaires, soit' la valeur de quel, ques centaines de mille tonu<16. Après quoi i parla des frais de guerre g gantesques que l'An gle-terre avait à supporter, en déduit que c* ; qui le consolait, c'était le fait que l'Ang^eter-; re, au cours de la- guerre avait augmenté puissance d'acticai de 6a popularité et la sécurité de ses frontières et que la pluart des dettes restaient dans la famille anglaso. Lloyc ' Georges poursuivit- : « Je ne pins pas prédire ' quand la guerre prendra fin. Pas un homm' intelligent ne voudrait la prolonger seulemeni d'une heure, si l'occasion'.s'offrait de conclu-rie une paix vraiment durable (approbation f prolongée), mais n.on pas pour une paix, qu: { serait le prélude d'une nouvelle guerre emeort s plus dévastatrice. Comme vous pouvez bien le ; penser, je scrute avec le plus grand soin l'no-îizon, mais il ne m'est pa6 pessible de e-ineta-tCi que les moindres indices de. possibilité de conclure une paix durable y aient fa-.t leur appa. î-iiiou. J'ai le sentiment q|ie les s ■nies conditions qui soient actuellement possibles, ne se. raient que de nature à nous -conduire dam une voie hérissée d'armes, jG veux dire d'un armistice armé, qui se terminerait par une lutte : encore plus terrible. La guerre est terrible ar de'à de toute mesure. Mais aussi terrible pût-> elle être par eile-méme> encore bien plus terri. ' bies sont les posaib-.lités d'y nouvelles horreur; sur terre, sur m® et dans Les airs, qu'elle a ré-1 vélées. i « J invite c^ux qui, parmi noue tendent pai : hasard à une conclusion db paix prématurée, i à réfléchir un instant à ce qui se produirait, si nous arrivions à une solution de nature insatie. ; faisante. Dans tous les pays, les plus fortes tê-1 tes de la science sont stimulées par l'émulation nationale, par la haine m;' .anale et les eepé-t rances nationales. Elles vont consacrer leur? j forces pendant 10, 20, 30 années à ia tâche i d'augmenter les forces destructrices, ces terribles engins, dont ia puissance s'est révélée seu. lement maintenant, au cours de ces derniers mois, aux nations be-liigérentes. A c'-la, il faut que nous mettions f.n une fois pour teutes. L'arme a-érienne qui, à s.-s débuts, fut insigni-3 fiante, et l'arme des « profondeurs marines >: 7 se ©ont considérablement développées, de mê-1 me que tous les éléments chimiques, mis en pra. tique pour la prem ère fois. Si, après 30 année: de travaux ot d'applications scientifiques cela ^ devait se répéter et se rencuvel r, alor^ croy z. mois, ceux qui m'entend» n^ dans c.tte salle, hommes et femmes,pourraient assister à la mort i de la civilisation. Il faut qu'il soit mis fin i maintenant à une compétition de cette nature. 3 II importe pour le bien-être futur de l'Huma-3 nité qu'une décision intervienne maintenant| " dans la lutte actuelle, afin que la force brûlait J soit à j mats renversée de son trône, afin que nos enfants ne soient pas voués à des horreurs que la plus vive imagination ne saurait dépem-i dre. C'est pour cela que nous con^eait-Kims toutes 3 nos forces à amener maintenant une solution convenable de la lutte actuelle. (Approbation.) î « Quelqu'un pourrait me pcs. r la question ' s» une telle solution se trouve à notre portée im-' médiate. J'ai déjà dit, qu'à mon avis, bel n'é. tait jkis le cas. Selon moi, l'Allemagne ne se-3 rait, en ce moment, prête uniquement à con-3 ciure une paix à des conditions qui la m-et-3 traient à mémo de tirer profit de la guerre actuelle, dans laquelle elle a, s_-ion son désir, précipité le monde entier. GeLa signifierait que 3 l'Allemagne retirerait des avantages de sa pro 5 pre entreprise sacrilège, cela oonstitu..rait un i.-noounag-ement, pour quelque Empire futui avide de conquêtes rapiuièras, à recommence! la grandj expérience. L insuccès de Napoléon fut, pour la France, une leçon qu'elle n'a jamais oubliée,et il faut que c-et-te même leçon soit marquée au fer îouge dans le «cur et dans la mémoire de chaque Prussien, avant que cette guerre prenne fui ! (Approbation.) Au milieu de tous les pouiparlers au sujet des condition^ et des concess.ons, ici et là, il faut que nous tenions nœ regards fermement fixés sur la [,rnnde -,ûche de ia guerre. I n est pas question <ie -,rect jications territoriales autres que celles nécessaires à la reconnaissance de droits natio-naus. Et il n'est pis question d indemnités, autres que. celles qui sont nécessaires pour la ré-paratl; n de méfaits commis. « Il s'agit surtout de détruire la fausse con ceptdo-n qui rendait l'Europe craintive et I'es a<ervissait ou qui l'aurait rendue telle, si elle a. vait triomphé. C'e». l'idéa.1 d'un monde dans lequel la force et la brutalité régnent si ns entraves et le contraire de l'idéal d un moede peuplé de libres démocraties et un, dans la pensée d'une honorable ',-gue pacifique. Cet idéal de l 'sprii guerrier est cultivé et soigné à Potsdam depuis 50 ans. Là-brs ou était sans cesse préoccupé de forger des plana el de spéculer de quelle façon on pourrait porter la guerre en tel pays, et comment- en pourrait piétiner tel autre. La Russie, la Be g que, la iSerbie, sont totalement épuisés par les moyens de puissance d: l'Allemagne qir consacre une génération entière à 1 anéantissement- de ses voisins. Ce fut là le rêve- de l'Allemagne, et le ca-uchemar de l'Angleterre. C'est la l'esprit guerrier cultivé. Il ne p ut y avoir de paix sur La terre, de liberté, avant que cette idole soit fracassée ' et, que ses prêtres ssiesi; à jamais dispersas et dépouillés de leur prestige.(Approbation.)J'«s- s pérais que cette année même, il non s été possible de briser cette puissance, s îigions tous ncs regards sur ks grandi qui s'assemblaient pour la prépara grand choo. Le Temps e$; de notre cât Lloyd George parla, ensuite de ce qu > dere comme un insuc.èâ croissant de 1; sous-marine en laquelle les Allemands p tant d'espoirs. Puis le premier ministre aborda la question de l'intervention an: dont les facultés et les moyens de ton ne trouvaient pas leurs pareils dans fc entier. Le deuxième écroulement de la ' ce militaire de La Russie a sinon déçu, d ' reculé les espérances de l'Angleterre. ' temps s'est mis du côté de l'Angletert 1 moment donné le temps s'est montré < r <la ngCr-eux, neutre, et plutôt favorable nemis de l'Angleterre; mais l'insuccè guerre sous-marine fuit un rudie coup pc nemi. « Au surplus », dit Lloyd George avons maintenant l'aide de l'Améri< nc-us ne saurions assez hautement aj L'Allemagne n'œera plus, pendant bi' temps, prétendre que l'Amérique ne c pas, paroa qu'elle n'avait pas d'arm sous-marins devaient rendre impossible port de troupes américaines. Or, l'Allei déjà perdu, pendant les dix mois écc cette année, Le double du nombre de s rins qu'elle perdit durant toute l'année re. Le Temps est notre allié. Le nombr1 navire# s'accroît sans cesse. L'année ne, nous construirons quatre fois autan teaux que l'année dernière, et l'Améric de même. S.r Edward Gai-son, mérite sens, pour les peines qu'il s'est donné les éloges. L'Allemagne commence à ci dro ce que signifie le fait que les petit comme te Pérou et le Brésil, qui fou tant de matières premières, ont rompu 1 latàons avec elle. De là il ne vient plus 1 nant, ni thé, ni cacao,ni café, ni tabac, pétrole, d'huile, de cuivre ou de ma-nga lien que par cela, ces Etats pourraient < ner l'Allemagne à l'impuissance, mên macihine militaHr-o pruiîsieaune trio-mpl qu'ils aideront à empêcher, en ces de b « L'ennemi est admirablement organ lière ses lignes. C'est- ce que démontre de Bolo-Paciha. C'est là l'arme demie: plus dangereuse cle l'Allemagne. Elli d'exciter les Alliés les uns contre les de semer la zizanie entre les différents e', de les remplir de méf.ance les uns er autres Noug sommes à la veille d'une c< ce en're Alliés. Aidons nos armées à 1' l'ouest dans leur tâche formidable. Ni g 's sont infimes en comparaison de oeil» les supportent. » Le « Belgiscber Iîurier » fait suivre ; oc-ure de Leoyd George, des commentai vants : Lorsque Lloyd George parle du de coup » que nous a occasion cé 1' « c la guerre sous-marine », il veut simplem v r à s s compatriotes un p_u de eonso bon marché. Entre parenthèse:lui-mêm i que personne, sait à quoi s'en tenir « fiesco » ele notre arme sous-marine; 1 c'est qu'ells mine littéralement chaque nerf vital de ia nation anglaise. Mais annonçant au milieu d'un succès gér prétendu éch-so de la guerre sous-ma eupère grossir en Allemagne, le nombre qui dans notre pays,aussi par une négai stinée de la réalité,sont d'avis que no-t] re sous-marine ne saurait être un suoe plct. Quelque» transparentes que soient pc homme clairvoyant ces manœuvres de George, en vue d'enfoncer un coin dans fiance allemande, elles méritent néanruc tre clouées au pilcri en guieo d'avertisse à titre d'aiguillon pour ne pas nous lai viser, par le plus dangereux de nos adv< Au surplus, dans 1-e discours astuc" Lloyd George, tout comme dans le réc couiib de Painlcvé, on peut- l.re entjro le et comprendre beaucoup de choses qui nous remplir de satisfaction. Si Llovd examine l'horizon avec tant dfe minutie quoi ne peut-il admettre d"s conditions qui pourraient le remplir de satisfaction quoi croit-il cjue si l'on concluait mainte paix, ce serait La seule Allemagne qui , rait profit? Pour ce simple motif que lui, il do.t reconnaître que non seuleme: lemagne n\st pas encore abattue, mais suprématie sur tous les fronts et sur to mers. Pour ce simple motif,epe cette j gn-e invincible n'est toujours pas encor êés à s'incliner devant les propositions ii ses de ses ennemis. Pourquoi dès lorc George craint-il tant que Les progrès de nique donn root une puissance destrucl cere plus grande aux armes aérienne i marine qu'aetuoll°ment ? Ne eent-on d er souci, l'aveu que ce sera de nouveau 1'. gne qui saura de nouv.au s'assurer la p place dans ces nrogrès techniques? Et s Geo-ge ne connaît lieu d 1 mieux pour 1er ses compatriotes que de leur faire i le secours de 9es deux alliés de l'an pi not".mmonit l'Amérique et le tempe q vai le pour l'Entente, n'y voit-on pas la de ce treisièm© efc réjouissant ay&•->., que Angleterre doit finalement rcaoncer à par s"s propres forces et par ra propi sancie le rival économique détesté? —— Dernières Bépicii La crise politique la'.e-ate en. Itaii Un discours programme de l'ex-min Ni-tti. Rome, 23 oct. — L'altitude de l'ex-i ftiit-i, pendant La séance d€ la Cham samedi dernier, fourn i à la presse il la conviction que ia retraite du minist sedli est inévitable. Le discoeurs de Ni fut un véritable discours-programme, lit les -applaudissements aussi oî..n de la que du contre et d'une partie de La di s aurait y eut même quelques ministres qui félicitèrent nous di- l'orateur,notamment Orlando,dont N.tti avait s forces franchement pris la défense. Les a rais de Nittoj tion du préconisent uu cabinet Orktnûo avec Nitri aux 7 » affaires étrangères. Il n'y a que le «Secolo», de il consi- Milan, qui considère la situation comme nulle, i, guerre ment écîaircie et ue veut pas croire, pour l'in- laçai nt stant, à un min stère Orlando-Nitti. « Une anglais te^fi solution, dit ce journal, serait cuergique- éricaina ment combattue par les inlerventiomûstes, .te sorte Dans son important discours, Nitti avait plus : monde particulièrement reproché au ministère Bosel. puisaan- li de manquer de volonté et d'énergie et eu ce u moine fa.tant, il avait interprété aussi bien les s<'n- Mais le timents des interventionnistes que d<s parti- C; à un sans de Giolliti. Nitti produisit une grande ini. louteux preesi .n en faisant ressortir les graves dangers aux en- de la guerre sous-marine, sur laquelle il n'y s de la avait, pas à se fa.re de fauss"s idees. Nitti de- ur l'on- manda, qu'entre l'Italie et L»- Alliés ii existât , '.t nous line communauté d'intérêts économiques, et dit [ue que qu'à ce-point de vue l'Italie devait sa poser un précier. P211 plus qu'en demanideresse. L'Italie, ©elo-n "n long- 'u'. aurait encoire à supporter pendant plu- omp-t.aib sieurs années après la guene, la misère et des ée. Les privations. Dans son discours, un aveu revêc le traaig aussi une grande importance : c'est celui re- nagne a Latif au fait que la guerre fut déclarée par une «liés de minorité qui négligea d'ailleurs on ne sut pas ous-ma- devenir une majorité. Aujourd'hui, il est vrai, derniè- tout dey rait être placé au second plan, attendu i de nos qu'il faut vaincre et quo tout en dépend. La prochai- nation devrait être1" édifiée sur l'appui des t de ba. Allié:-, elle comprendrait alors aussi qu'une sé. [ue fera paratiicn de ces derniers serait équivalente à la dans c® ruine, pour le présent et l'avenir. es, tous La crise mVùstérielie en France, nnpren- Retraite de Eibot. s Etats Paris, 24 octobie. — Les ministres restc-nt missent en. foacli°us, à l'exception du ministre des af- eurre f aires étrangères, remplacé par Bartliou. " L ' Paris, 24 octobre. — Le ministre des linàn- ma,mue. ces Klotz a fait part au co.useil de-s mimsres pius dg do s0I1 projet d'emprunt, qu'il soumettra pro- nèse, et, chainement au Parlement. ondam- La Suisse, paÈSaaee navale? 1 le si la Berne, 23 cet. — Le Conseil fédéral, dans un la^t, ce messags adressé à l'Assemblée fédérale, vient es?®'i de demander d'ajouter un nouvel article à la f ^_r" Constitution, donnant le droit d'instituer une laltaiid législation maritime. Le message indique que .-e et la j0 Revoir le plus pr.ssé du Conseil fédéral est ; o.-siie d'organiser la création de voies fluviales, de autres, irégliOmente-r leur utilisation et d'établir dos peuples bases juridiques pour la navigation. Le Con-vers es gisil fédéral esit d'avis que la compétence de la v"j6' Confédération ne doit pas être confinée à la na. est et a vigation intérieure, niais qu-e la Suisse, en sa >s e-har- qualité d'Etat souverain, avait droit à l'utilisais qu '1- £jon des mers et que par suite la Confédération devait étendre sa compét. nce ©ur la navigation le dis- maritime. La question est par conséquent en. res sui- visagée sérieusement de créer une navigation maritme sous pavillon helvétique. « ru- IL est certain que la navigation maritime ac- ohec de querra pour la Suisse une importance capitale eut ser- dès que des voies fl-uviale-s intérieures, reliées lation à aux réseaux de canaux internationaux, met- : mieux iront le pays en communication directe avec la sur ce m:r €lt permettront aux bateaux suisses d'y &!■,- a vérité teindre. jour le Les Japonais d&ss les colonies allc-maudes. tout en Paris, 23 cot. — Le « New-York Herald » éra' ce (édit'on de Paris) annonce de Tokio, que le rine, il gcuvememe.nt japonais a installé une adminis- de ceux t-ra<tion civile dans les colonies allemandes de jion ob- l'Océan Pacifique, ainsi que des stations de ■e guer- charbon pour la flotte aux îles Caroline», ès coin- Hepresaiîiea politique.; en Grèce. Londres, 23 oct. — Une dépêche d'Athènes ur tout ^ l'Agence Reuter, en date du 20 courant, dit . °y qu'après un dis-cours de M. Rhaliis, qui dura tquatorze heures consécutives, la Chambre vota 1 11S d e- dos poursuite^ contre lgs membres du cabinet mon et Skudulis, y compris M. Gunaris. sser di. v - ■rsaires viosatioa dru droit a es neutres, eux de Zurich, 23 oct. — Le correspondant de lia ent dis- " N-'ii-s Ztircher Zeitung » à Stockholm annon- 3 lio-nes ce : ^ ministre ds Suède à Rome a informé doivent télégraphiqusmenfc le miniietère des Affaires George étrangères suédois, que ie« autorités italiennes >, pour- réquisitionneront à l'avenir les nav.res suédois de paix e'° qu'un commencement d'exécutoin a été fai^ ? Pour- Par la saisie du vapeur « Neusohwcden ». nant la LA Glj'EEiiii SOU8-MA1Ï.ÏBE. în tirft- Londres, 24 oct. — Un destroyer ds torpil- rnalgré leurs a sombré hi'îr à la suite d'une collision, at l'Ai- Deux officiers et 21 hommes ont été sauvés. Le tient Ta croiseur auxiliaire « Orama », jaugeont brut utes les 12,927 tonnes a été torpillé Le 19 octobre et £t Ulemu- sombré. Il n'y a pas de pertes humaines à dé- î dispo- plorer. ijurieu. Copenhague, 24 oct. - Le ministère danois Lloyd communique ce qui suit-. Deux vapeurs danois la tech- ont sombré le 21 octobre' après avoir touché une :ive en- mine, notamment le vapeur « Elyr.derborg », st sons- faisant route du Danemark vers l'Anglet.rrô rière ce avec du lest % le vapeur « Anglodane », ebar- yiema- gé de charbon, se rendant d'Angleterre'au Da- remière nemark. A l'exception d'un chauffeur de I'«An- '■ Lloyd gledane», les deux équipages ont. été débarqués eonso- à Lertvick. On mande de Bergen au « Berlings-- niroiter ke Tidende » que le vapeur norvégien « Ran. ochain, sos », chargé de céréales, pour compte du Co- ui t.ra- mité belge de secours, par suite d'une violente preuve tempête a touché un écueil au nord de Bergen la fière et a sombré. Un homme de l'équipage a péri, vaincre LA SITUATION CmTLoJhl KXJisSKÎ. e puis- pénurie de monnaie en Russie. Copenhague, 23 oct. — Il recuite de k. Lecture des journaux russ s, qu'il règne actuelle- „ ment en Russie le plus grand désarroi au point ISS de vue des moyens de p lement courants. Tan-d s qu'à Pétrograd et dans d'autres grandes villes, les ouvriers et les commerçants ea refu- e- sent à accepter ou paiement les lions du Tré- istre eior de 20 et de 40 roubles nouvellement mis en circulation,en g irisa de monnaie, et que quel- ninistre qu-e,3 jours après leur émission, les bureaux de bre de poste qui les avaient ém s se sont trouvés en- .alienne vahis par une foule anxieuse de s'en défaite en ire Bo- a eh -tant pour leur montant de's timbrer-poste, tti, qui il règne en beaucoup d'endroits en province recueil- une telle-pénurie de monnaie, que la vie éco- ga-uche nomiquo s'en trouve qn quelque sorte arrêtée.; oite. Il C'est surtout dans certaines régions de la Rus-.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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