Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 26 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q52f767z9q/
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DEUXIEME 'AKNEE, — K» BOS. Tlraga jB84!*lé «•.'«••"•xeisplàlFaai OifMQ OINTI^ii EDITION Btrrow BB SVE1D ÏSÏB. LE BRUXELLES ABOJVW jSZSSoL. .• : -"v 'X S» i 1 sut, 12 francs. —- 6 mois, i francs. — 3 mois, 4 franc i mois» 2 franc s o ._uo':. i |imcl^i^oxs.d£^,xa.$ R1DAÇTI0W» ADKSlNlST^ÂîfoNp PUBUGHTE -15, «tiê X-ât«3BLa"i «*5„ Bruxettos AIVK03JCXBS % Faits Divers, la S . ie 2 fra,, , ;rologiet ïa Ggae & 8NWS Petites Êiinoacesj i %r,« 20 centimes ILtSt OÏxjpoxsJLCÏU© câoss AJbi sx Comment on paie ceux dont on croise les bras Lettre ouverte au Directeur e-énéral â s ; ostes b sr-as On nous écrit le Mous, le 20 avril : ■\ La situation pécuniaire dans laquelle s© débattent les postière belges est vraiment malheureuse. En février, sous le fallacieux préteste de pouvoir nous secourir pécuniairement. sans que i'autorité allemande paisse t>'y opposer et agitant une fois de-, pius ia quc-iion de ia célebro convention de La Haye, on nous engagea à signer une déclarations par laque.le noua nous mettions à la disposition de nos chefs pour ia repris© immédiate du travail. En grand nombre, et surtout dans le Hainaut, nous avons donc signé la dite déclaration. Nous avons : pensé bien agir, pour plusieurs raisons. D'abord, un ; désœuvrement continu de cinq mois commençait à nous i peser horriblement. Puis, nous savions que nous pour- ! rions ainsi être utiles à nos concitoyens. Et enfin, quos- , tion essentielle pour nous : nous étions assurés de pou- > voir vivre tant bien que mal ; c'était surtout pour nous sauver de la misère et des secours officiels que nous consentions à travailler. Vous le savez connue nous : 1© facteur gagne de trop petites journées, malgré un ïa- ! beur souvent très pénibie, pour qu'il poissa faire dos économies. Il vit de son métier ; il n'a aucune autre ressource ; il lui est défendu de faire un comhieroe. Il n'est donc qu'un prolétaire. Entre 20 et oô ans, ses appointements sont minimes. Ce point établi, continuons. La circulaire que nous adressait notre d j octeur de sorvioe — et que vo»% avez paraphée — parlait également de nous accorder les 2/3 du traitement,' au cas où nos services n'étaient pas requis. Dans le cas contraire — travail donc — elle promettait le traitement intégral, sans retenue, aux agents qui auraient la faveur do travailler. Seule, ceLte dernière promesse a été tenue. C'était oelle qui coûtait le moins. Car la proportion de.. travailleurs, vous la savez certainement mieux quo moi, vu que vous vous êtes procuré les listes des signataires, mettons 1 sur 10, nous serons encore en-ue-,-ous de la vérité. Sur 10 agents qui désiraient qr.deminent travailler, il y a 0 chômeurs involçnta'u u..- - -Jr , reçu un centime depuis lajni-i^rt >cr\ Defû7, <v 7»u.V-""" dions de 'a circulaire, relatives au paiement d employés oondamnés à l'inaction (et qui pour ce, ne do vent' plus manger 1) sont virtuellement enterrées. On ne les connaît plus. On fait la sourde oreille et l'exaspération grandit. Je n'exagère rien. Actuellement, c'est le gâchis le plus complet qui règne chez nous. Pas d'ordre, pas d'initiative, pas de pitié pour, les petits. Est-ce de l'inconscience ou de l'impuissance? On serait tenté de croire à l'un et à l'autre. Nous voici fin avril ! On nous dit que nous aurons peut-être le demi-traitement pour le début de mai. De cette façon, on aura encore gagné trois mois. Beau tour d'escamotage. Les hauts fonctionnaires perdent-ils aussi trois mois pour la périodicité de leur traitement? J'en doute beaucoup. La guerre n'est pas la guerre pour tout le monde. Ce fipau devrait avoir pour oonséquence de niveler toutes les' positions sociales. Les chefs n'ont plus actuellement de besoins de luxe à satisfaire. Il n'existe plus qu'un seul besoin pour tout le monde : la subsistance quotidienne, or les besoins des chefs sont les besoins des petits, et dès lors la société est mal constituée si elle accorde des privilèges aux administrateurs de sociétés anonymes, par exemple, et de trop gros traitements aux fonctionnaires supérieurs de l'Etat. Pour les petits, pour les parias, c'est toujours do trop. Dans ces temps-ci surtout, ce n'est pas assez. Et vous allez voir comment on tourne la difficulté dans le Borinage. On a dono mécontenté le personnel, lequel, acculé à la misère, s'est vu astreint à exéeuter de nombreux tours d'acrobatie pour continuer à végéter. On a dû ! contracter des dettes, on a dû demander l'aide d'un comité de secours et du orédit — oombien difficile à obtenir — dans les magasins d'alimentation. Que d'humiliations aurons-nous encore à essuyer?A plusieurs reprises, nous avons fait des démarehes auprès de certains députés de la région, âmes compatissantes au possiblo qui s'étoHnaient quo bohs ne fussions pas mieux secourus par notre administration. Ces messieurs dévoués ont entre leurs mains les reconnaissanees du prêts, les notes de secours acoordés, et i's kou3 ont formellement promis de soumettre ces papiers au ministre, 1er a de la rentrée des Chambres (?) 11 en résultera uno comptabilité fort embroui!!éo et *n tenu gâchis supplément-aire. Il eût été trop simp'e de s'e* tenir au texte de la eireu-dû f^rriar a+, d« fairt* navêr 1m* 2/3 du traitenftanfc . comme vous vous y étiez engagé. Nous n'aurions pas dû contracter des emprunts et des dettes ni être secourus et nous* faire délivrer des bulletins de'chômage. Il est un autre point sur lequel je voudrais attirer cependant votre attention. Après la guerre, vu les procédés employés à notre égard, bon nom»..ra d'entre nous, s"i .cju-s p. ." l'industrie, quittordni de., (fa iU lo pourri/ a une «um:uivlra-tion qui ies a si profondément écœurt . J to sur ce fait. Ce seront les travaiUeurs d'élite, les je a.es commis actifs et intelligents' qui s en iront. Leur instruction et leur valeur morale les mettent en mesure de postuler des places de confiance. Déjà, des directeurs de maisons importantes se sont entremis auprès de plusieurs de mes collègues. L'administration aura bénévolement perdu ses meilleurs travailleurs. Désormais, spn cadre d'employés se composera de vieux commis trop routiniers pour quitter le métier et de jeunes commis d'ordre sans valeur intellectuelle' ni expérience. Avec de pareils éléments inférieurs, il faudra faire benne contenance. Le traïie sera doublé après ia guovre ; il importera, vu la situation- obérée cla pr.ya, de retire r de-la branche pos'ualo, ie maximum de ic-iulem ;ut. Nous n'aurons quo des éléments insuffisants pour faire face à pareille tension du service. Voilà ie péril annoncé et qui s'avère déjà. Pour une malheureuse question de traitement — qu'il faudra quand môme toi ou tard résoudre ~ on aura saboté tout uotie département, on aura ^emé le dégoût et Je 'découragement parmi les ^employés, et ccia à un moment où il faudra faire appel à tous les dévotu méius. Et le public — i'éternelle victime — sera mai se. vi, un: fois de plus. Voiià ce que j avais à vous soumettro. Veuillez agréer, Monsieur le Diicu-t-ur gênerai, 1 assurance dé ma con sidération Lrè • . D..ÏÏ. P. , . Ce réquisitoire écrasant esi, sigué «..u» «i _'!»• ion niirs li'cllt '.v ïrr ■ -- plus de :kfefs. Cet eiîïp ow wi «. sans haine, sinon sans amertume. Il constate l< ~ faits avec une patriotique tristesse. Comme st. camarades il s'étonne certainement quanti on lui parle des douze millions de francs que le Gouvernement du Havre gaspille chaque mois soi-disant pour nayer les oisifs forcés qu'on a créés et il est assurément stupéfait que de ces dohze millions mensuels on n'ait jusqu'ici rien su distraire pour éviter 1a mendicité et la misère à de braves, travailleurs. Telle est la déformation pro-fessionnelle que couvrent nos mœurs bureaucrate ques qu'il ne s'iuelig-ne même plus que les man-elarins pourvus aient oublié si généreusement le-prolétaires enchaînés à leurs départements. N'ein. pêche que très patriotiquement nous verrons après la guerre, ces pachas plastronner et faire sonner haut leur civisme et se faire couvrir el( nouveaux crachats multicolores. Quant aux petit; eamloyés, ils seront alors admis à l'honneur tle se Gotiser d'office pour offrir à ces éminents pa triotards promus aux grades supérieurs et royale, ment décorés « pour services exceptionnels rendu! à la chose publique », le diminutif en brillant de: insignes de leurs décorations nouvelles; le toui avec banquet par souscription, plats discours de; eaudataires aussi obséquieux .qu'intéressés, et vi brante Brcibawçonnp, finale. « La Patrie, Messieurs, sachez-le, diront in petto ces oligarque: renus en paraphrasant le mot cynique de Loui; XIT, c'est nous, c'est-à-dire nos traitements e a©tre égoïsme bourgeois largement satisfait Quant à vous, les petits, jubilez, mes frères, e entonnez le Péan : a Lorsque Auguste avôit bu, li Pologne était ivre ». Vous le savez et, s'il vous i manqué du pain, eh bien! -vous n'aviez, eommi vous l'eût dit Marie-Antoinette, qu'à nur ger d< la brioche que les pâtissier» f;ibriquaie7it si pu triotiqusinent en tamisant la foi'ine pour â^nàu vrir — war solidmrit», snn* dente — le pain di pauvre! » St voilà! Après âœs siècles: d'esclavage... MAT>nln* RATAT Lises ©a TROISIÈME PAGE îes derniers télégrammes arrivés pendant la smiL LE BLOCUS Londres, 23 avril. — Lloyds annonce que le; Allemands ont amené dans la Mer du Nord 1< vapeur norvégien Brilliant, en route de Sarps hor? à Londroa. FRANCE. — Les vols dans l'armét française Paris, 34 «Tril. — Le Merlin >" !• Cl i v j bourg : 15 "officiers, sous-offici'.-rï sn'duts fu ■ rent arrêtés pour avôij volé de gra^J . livraison de viandes, destinées à l'armée. FRANCE. — Exploits d'aviateurs Paris, 23 avril. — Un Taube a survolé jeud matin Amiens et ieta deux bombes. Deux person ' nés furent blessées. L'avion fut pourchassé pa des aéroplanes français et par une vive canonnade FRANCE. — Faits de guerre Paris, 24 avril. — Le Tem ps annonce : Pendari la nuit du 2] au 22 avril, les Allemands ont bom bardé avec violence les villes de Tlazebroucjlf e s d'Y^res. Les dés-âts causés sont importants. D s nombreuses personnes furent blessées ou tuées. FRANCE. — Casques pour soldats français Lyon, 23 avril. — On annonce do Paris au Nov velliste que la direction de l'armée, en raison des i nombreux blessés grièvemeut à la tête a l'intention de remplacer le képi par un casque couvrant les tempes, le front et le cou. Le poids du casque serait de 800 grammes. Les-essais ont commencé. Une firme américaine est pretp à en fabriquer 50,000 par jour. ' FRANCE. — La dévastation f \ for nièrejîpar les armées Là où en ÏY.v.i; c .'..T.-uijtl, les bois sont dévastés au ).»i> t <!' d«' l'a>.':s des hommes compétents,, il fauiàa t|cis aiècles avant de rétablir l'état de choses antérieur. Amis et ennemis se sont vus dans la né."«f,sité impitoyable d'abattre des bois enti' rs peur s* jn'ocarer le boi3 de coustruction et à brûler iu'liipensabîe ou d'avoir un chamn de protectiou libre pour leurs canons. Un architecte français, Jean-Paul Alaux, qui fait la campagne, a communiqué à VAmerican , Forestry ses observations au sujet des bois que la guerre a assassinés. Immédiatement devant les portes de la capitale française, ou trouve déià les traces de la guerre dans les ! uis. Lorsqu'au mois d'atfût et de septembre, les Allemand? s'approchèrent de Paris, les Franc.- is .lurent eux-mêmes abattre leurs bois qui auraient pu servir d'abri à l'ennemi. Le bois de Miu>l.'i\oreui y a particulièrement souffert de ce fait ; les bois de Vmceanes : ne sont, pas aussi dévastés, i'ius loin au I\ord, c'est plus grave. Le bois de Bimvigny, près d'Ar-■■ ras, et le bois de Berthouva) durent fournir du bois neuf pendant des st-mailiesi Kn raison de la pluie, tous les seutiers étaient devenus complètement impraticables et afin d< pouvoir faire avancer les canons et les munit;, ns. on dut y établir des chemins de madriers. D"< ormes quantités de bois ont été" utilisées pour b.- abris et les logements, ainsi que pour le cliEuffage; c'est ainsi que les bois de Vittimont i i < ? Neufcbâtëau, près du fort lîourlémont, sont Oi'.iplèteiuent rasés. Dans le bois de Cliant i net» tous le' arbres sont coupés à la hauteur d'un mitve; dans le bois de , .'Xeaux^ lu liant. -.;,it ..ut d'Amance, devant i—- -—1-i -, ' ' - - A vencourt,. et datls beancmii) d autres us il n y a plresque pltïs d'arbres. I) ns le bcis <U ua Raye, les arbres et le bois sont complètement utilisés. Jour et nuit, les soldats v allèrent pour l'abattage et en revinrent avec de lourdes charges. Il ne s'agit ici que des bois qui ont été abattus intentionnellement. Il faut aiouter les innombrables arbres tombés victimes du feu de l'artillerie et des mitrailleuses. L'administration forestière française s'est opposée à l'abattage de bois entiers pqr les troupes, mais M. Alaux pense, lui-même, qu'il est difficile d'exécuter ses prescriptions. Parmi les bois do théâtre de la guerre, aucun n'est resté intact: les belles forêts de Chantilly et de Compiègne ont été les moins dévastées en raison de leur situation. RUSSIE. — Le Japon et les Etats-Unis Pétrograde, 24 avril. — On annonce d'Irkutsch: : Sur une demande de la purt du Gouvernement i des Etats-Unis, le Japon a répondu oatégorique-: ment que les pourparlers entre le Japon et la Chine ne s'adressent aucunénîent contre les Etats-Unis. Le Japon tient à garantir la protection des i étrangers en Chine et justifie de cette manière i l'envoi des troupes en Chine. RUSSIE. — Distinctions belges aux Russes ! \ Stockholm, 23 avril. — Le général de AVitte ' ' est arrivé à Pétrograde avec une délégation mili- • taire belge. Il est chargé de remettre au Tsar la ' l plus haute distinction belge- et au:; officiers et ' soldats russes divers ordres et médailles. ANGLETERRE. — Mécontentement anùgouvernemental ' -Londres, 22 avril. — Tj'Eveqùig News repro-j l duit, dans une de ses colonnes bien en vue, la , \ critique défavorable du disepùi3 d'Asquith, pa- j ' j rue dans le Scirfoftma»,d'E-lii.itcurg et dans d'au- j ; très journaux de province-et conpare les affirma- ] i tions suivantf!, des ministres Asquith, Lloyd i ( 0 et lord Eitchètaer : | Asquith a dit : J'ai repou-sé récemment l'af- ■ ' firmation que la campagne des troupes anglaises ; l st de nos alliés était arrêtée par notre incapacité • à produire les.munitions nécessaires. Il n'y a pas ; ï un mot de vrai dans cette affirmation. Lloyd George disait : Nous avons une énorme • augmentation en grenades, eu fusils, en m'uni-i tions et en équipements. L'ivromieria démesurée ; fait un grand tort à la production. s Lord Kiteliener disait : La production n'est, pas j en proportion des besoins du matériel de guerre. Il est nécessaire que l'arriéré soit comblé, car la 1 progression de l'équipement est sérieusement menacée par notre impuissance à trouver «uffisam-r ment d'ouvriers. ïi'Evening News fait précéder l'article par le titre en gros caractères : « Discou/s déconcertants, f Confusion dans le pays. — Un cabinet très partagé au point de vue de l'opinion ». t Amsterdam, 22 avril. — Le Drrly Mai] conti-p nue avec, plus d'acharnement ses at+nques io'irna. lières contre le gouvernement anglais. Aujourd'hui, il lui reproche ou'il maintient le peuple - anglais systématiquement dans l'erreur. Le nié- LA GRANDE USSES Pétrograde, 22 ar> L — Dans les Carpathes les 1 u trie ht en s ont te , au cours de la journée du V avril et pendant la nuit du 21, des attaques outre nos postli- ns sur le front de Ttiejjocz-Ru-nina. La poussée en avant de Vennemi a été bri- sée par nos contre attaques. L*ennemi, après avodr subi des pertes sérieuses, se retira dans ses anciennes positions. Sur les autres fronts, ainsi que danw la si ua« tioii en général, aucun changement n est o tionner. ' ontentement vis-à-vis du gouvernenitjut,qui était ncore si populaire au mois d'août, croît) de jour n jour dans tous les milieux. Lord Fislier, do 'Amirauté, a diminué la Confiance dans les com-uuniqué anglais en cachant les malheurs de la lotte connus par les Allemands et publiés dans es pays neutres. Le peuple-anglais a .été trompé )ar le fait que presque tous les hommes se trou-rant à la tête du Gouvernement, sont des optimises.Il est un fait, pense le Daily Maïlr et elle s'en jrend ainsi au journal officiel, 1e Westminster razette, qui apnelle TAilematriie « notre ennemi tffamé d, que la situation de l'Allemagne}; ti(:s iche au point de vue économique et industriel, ist aussi bonne que celle de l'Angleterre, quoi-;u'en dise l'organe du Gouvernement. Les Alle-nands n'ont pas dans ie quartier général « i1 -s té-n«)ins oculaires » qui ne donnent, aucune idée des ivénements réels et que le peuple appelle depuis ongtemns le i a témoins menteurs » en raison de eur verbiage flasque, mais les Allemands savent :e qui se .passe et ce qui est en jeu. Si les Anglais e savaient, ils ne se contenteraient pas d'un front ie combat de 31 milles sur un ensemble de front les Alliés de 543 milles. ANGLETERRE. — Un croiseur anglais endommagé ? Berlin, 23 avril. — On annonce de source au-orisée que, lors de la dernière attaque contre n '-e d u T -tm .vaisseau de l i^ne anglais a été sérieusement endommagé. AN 'LETERRE. — L'attitude des Etats-Unis à propos du « Prinz Eitel-Friedrich » Londres, 22 avril. — Dans une réponse écrite i une demande, Sir Grey déclare : Le Gouvernement anglais a protesté à Washington contre les réparations dû croiseur auxiliaire Prinz Eitel-Friedrich à Newport-News. en se basant sur l'article 17 de la Convention de La Haye. Le Gouvernement américain n'a toutefois pas reconnu les raisons, attendu qu'un dégât occasionné par la mer, et non nar l'action de l'ennemi, peut être •énaré. Le Gouvernement s'est référé à la stimulation que les autorités locales de la puissance neutre devraient décider de la nécessité de la réparation.HOLLANDE. — Correspondance rétablie Rotterdam, 23 avril. — Le Nieuwe Rotter-damsche Courant apprend qu'à partir de ce jour la correspondance posta:? sera expédiée de nouveau par les vapeurs ae Harwich. Cette nuit-ci, elle a été emportée par le vapeur Brussel. HOLLANDE. — A propos du « Katwyk > La Haye, 23 avril. — Dans les cercles maritimes allemands on attend anxieusement le résultat. de l'enquête au sujet du Katwyk. On y regretterait vivement qu'un sous-marin allemand eoit réellement cause de l'incident. On y reconnaît trop l'attitude neutre loyale que les Pays-Bas ont observée pendant la cuerre et qui n'a pas été troublée par des incidents qui justifieraient une atteinte aux intérêts néerlandais. La marine allemande ne pense pas autrement que le peuple allemand. AUTRICHE. — Coiubaj.s d'artillerie austro-serbes Budapest, 23 avril. — On énonce de Turnse-verin à la Searq, : Dans îa nuit du 18 avril, vers 11 heures, un violent combat d'ortïHerie a eu lieu entre l'artillerie austro-autrichienne efc serbe. Le tir de nos grands canons de gr«s calibre a éto trK efficace. Les fortifications sethes sur le mont Te-kia ont été complètement, détruites. ETRANGER A A u 1, i. ! i', u n — Lrreve de 'mineurs. — uo-penhague, 21 avril. — On annonce de Londres au National Tid^nde : Les mineurs anglais ont v< 1 aujourd'hui la grève, pour fe cas où leurs exigences, relatives à l'indemnité dé 20 pour cent, serait refusée. Cette nouv.,11- arriva comme une bombe à la connaissance des propriétaires des m:-nes. qui déclarèrent la grève impossible attende que la flotte ne peut exercer son activité sans lf charbon de W aies. Les mineurs font ressortir que les propriétaires font un bénéfice énorme, de ma nière que l'indemnité de 10 nour cent e t troj; minime. XTn chef meneur <1<V! < \ que la niarinf de guerre ne peut se. dispenser des mineurs. De puis le commencement d-: Ja guerre, l'Amirauté V j a commi jdé 15 millions de tonnes î. s une anx e. au lieu de 11/2 .million -s normal. . Les mineurs menacent de gpm olicàtions si les pj opriétaires ne se résignent pas. ANGLETERRE. — Conflits ouvriers.— Londres, 22 avril. — Comme l'annonce le Times, le comité exécutif de l'XJnion des mineurs de la Grande-Bretagne a tenu une réunion préalable | hier. Dans le comité, il y a un fort c 'ix | une conférence avant pour but devcoa* is ; les mineurs poùr le même jour pour inviter : employeurs à donner satisfaction aux cxir . s* AUTRICHE. - //' utilisa tion des can<> —» . (in vient d'ouvrir à vienne une exposition ? j: ;.s en métal fabriqués avec les canons r>-. : à • l'ennemi et pa r tic : ï 1 : i em e nt'. aux Ser es. I.« • v-nari de|ees bijoux portent l'effigie de l'arc! oi m j Frahçois-Ferd înànd. ROUAI AIN7 IE. — La neutralité roumaine et la ; guerre européenne. — On nous écrit : i Alors que d'un bout à l'autre de l'Europe, de ! l'océan Atlantique aux monts Durais, les peuples ont pris les armes, la Roumanie, on peut le dire ' sans préjuger de l'avenir, maintient en ce mo-: ment fermement sa neutralité et ne fait point des i rêves d'aventures. Elle ne songe à llieure présente qu'à assurer son existence, en se tenant à égale dist uce de toute promesse, de quelque côté que ce soit et uuiqueuicnt soucieuse de défendre ; ses seuls ioléiV ' , ]a vraie situation, et de-ovas la tiéi o. i • • du la guerre européenne, la j Roumani> ; uiuiue garder sa liberté d'action en restant sti < teine'nt neutre, avec la faculté de sortir de cette neutralité si quelque nouveau changement l'exigeait. Jusque-là, la Roumanie veut rester attachée inébranlablement à la paix, comme pendant la crise balkanique elle a su être, de concert avee les intérêts européens, un facteur pacifique dans I les Balkans. L'opinion publique roumaine approuve à l'una-; niinité la politique d'abstention prudente du gouvernement et tous les partis sont absolument, d'accord sur ce point. Au commencement de la guerre, il existait dans le pays certain courant pour la guerre, mais cette tendance factice a été vite étouffée par le parti modéré qui se trouve au pouvoir : les libéraux. Leur chef, M. Bratia-no, ainsi que ses partisans, sont animés avant tout du .désir de conserver une neutralité loyale et définitive envers les belligérants. Cet avis, partagé par les partis de l'opposition et par toutes les classes sociales, montre une fois de pli; leurs bonnes intentions pratiques. / Et quand un accord aussi parfait rèo-. ; -Mrs les partis d'une nation, il est trè-vdiifV d'ad-, mettre que la première suggestion venue du dehors forcera le gouvernement «à changer brusquement sa ligne de conduite. La Roumain- veut rester maîtresse ch°z elle, préoccupée avant tout de garder ses frontières, ce qui implique la p- ^ bi. . lité de les défendre au besoin. Quels que les événements de denn i et l'on ne saurait les prévoir avec une ombre u e.. i titude, le gouvernement?roumain prendra er « ,.é- • ; entera les décisions nécessaires, cai 1] <; «•>, ; d'une armée des mi"ux outillées et. prêt» ' , • battre. Et le peuple roumain, dont la vertu . : ï~ tresse est. la sagesse lui témoignera en cr- .moments toute sa confiance, aidant ainsi d»i toi,: U p(»ids de l'opinion les efforts de l'autorité pour ^ défe;;rlre efficacement les intérêt», du beau rovuu-j me danubien. Th. Jonesco-CaracaÛa. jj ETATS-UNIS. — Les illettrés dr VAmérique». \ — Le nombre d'illettrés en Amérique est considérable. D'où viennent-ils? L'opinion publique les attribue aux émigrés étrangers qui se composent généralement d'éléments peu éduqués et sont originaires de ->eys où l'instruction publique est très arrit-Mî . 1 •• oi\e]le enquête, dont le résul-: t e«t \îs '< North American Tfeview, i': -u'.-»1 i . . ' Itïés. i.(:i!s île naissanc» américaine, surit e majorité. Oes chiffres se rap. portfinl ! ■-11.r ].î!10. ïl \ avait à cette épnqiîe ) aux Ktats-V- .5 Tîarmi les illettrés âcés île moins 'îe 10 2,237>731 nc"res i! uripivp aTnéricaiue. . Par oontic. i' , »v:.=t 8,-1^4.63.1 illettrés hlancs, <1' «t I 531,272 -r-:ri...ine !»mén'.>ar.e tnml: qu'il n'v avait parmi le* éuiiarrés nue 100,0(10 îllettréii rie plus, s -J 1,050,3':], Ci ? chiffres prouvent am-nl ém en t, qu'il est injuste fl'attrihner aux émirrés le niimhre co-nsiclérafi{R d'illettré*. Il est ..lutflt ?• remarquer que l'illettré décroit u! us m pi-1 dement dans la descendance des immigré.- ■ 5

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