Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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08 October 1917
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s.n. 1917, 08 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057dx97/
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LE BRUXELLOIS LA SITUATION CRITIQUE EN RUSSIE. Four le futur Parlement russe. St-Pétersbourg, 6 octobre — La Confèrent* démocratique a décode,par 531 contre 241 voi: de nommer une assemb ée préparatoire de 30! membres peur mener à bonne mi ia çonstitu tien du futur parlement. Saint-Pétersbourg, 6 octobre. — Les jour naux annoncent, sous réserves, que les elfort tentés pour const.tuer un ministère de coah tion ont oontinuu pendant toute la journé d'hier, maie qu ils se sont heurtés à des diffi cultes imprévues. Les milieux industriels d Moscou de.-In rent que la formation d'une assemblée prépa ratoiie par la Conférence démocratique, cou Btitue un fait nouveau, appelé à modifier 1 situation politique et qu'il constitue aussi ui sérieux empêchement à la formation d u gouvernement vraiment fort. Des pourparlei furent donc engagés dans la soirée avec d'aï tr s partis de la bourgeoisie, notamment avy les Cadets. Afin d'arriver à un compromis une réunion aura lieu samedi entre les mena bres du gouvernement, les représentants d. milieux industriels de Mœcon, les membre dirigeants du parti des Cadets et cinq meii bres de la Conférence démocratique. Les jou naux émettent la supposition que les princ pales exigeances des éléments bourgeois pou leur outrée dans le o.binet de ooaiit.on, repe «t-nt sur la condition essentielle que la respor sabilyté du gouvernement vis-à-vis du Parlt ment préparatoire ne sera que morale et no juridique. _-~~b.ic.ji ufis finances lusses. Genève, 6 octobre. — La situation critiqu des finances russ<'s découle d'un rapport d directeur de La Banque d'Etat russe, et qu reproduit le journal « Le Temps » de Paris on y constate que le passif de la Banque es monté, durant la guerre, de 2,977 millions d roubles à 18,640 millions. Les 12,285 millier de roubles de papisr-monnaie actuellement e-circulation sont garantis par une réserve mt tallique représentant seulement 9 1/2 p. c Ce pourcentage se trouvera encore réduit d'i< peu, attendu qu'une nouvelle émission «le ■ milliards de roubles en papier, se trouve e préparation. uc remaniement au gouvernement ru^se. Petrograd, 6 ortobre. — Hier après-midi i gouvernement, tint séance,présent© par Ki rt'naki,secondé par des délégués de La Conféreuc démocratique et par tes représentants du pari industriel et des cadets de Moscou.La aséance duré tard dan& Ta nuit. Elle a débuté pai u discours de Kerenski qui engagea les déiegut des groupes politiques et sociaux à former u cabinet de coalition. Finalement l'assemblé tomba d'accord sur presque toutes les que* iions, sauf sur celles qui concernent l'organisé tion et le caractère du parlement prélimina re et la responsabilité du gouvernement devau la guerre. A uno heure de la nuit les dél bert tions privées des divers srounes ont. définit • lyement commet- '. f*.- Vienne, 6 ocbooi--.— Le l'ebrograd à la « Ne '.woje Wremia » : L'edjoint du ministre rust deo communications, a déclaré que dans le cou lant du mois de ricviiiibre tout trafic sera sui pendu.- Vu le manque 4° combustib e, le main yen du trafic par chemin de fer, doit être con Bidéré comme 'arrêté. Les socialiste:; ra&ces ccntrD Kerezrlii. Stockholm, G octobre. — Les social:stes ri eidant à Stockholm ont déclaré au représeu tant du « Pesti Naplo » que la question d 'a retraite de Kerenski se trouvât mainte nant placés au premier plan; qu'il lui étai impossible de continuer à travailler avec le Maximalistée séparatistes et que si la majorit. des Minimaliétes p nehait pour une cca'itiea avec les Maximalktes, il ne rent rait à Ke renski d'autre issue que de s'en aller. Son dé part ferait 6crtir la révolution de la périod-de « po.nt-mort » où elle stagne et Kerensk ne (Kiurrait faire autrement que de se soumet tre à une telle décision. Los «srociaEstes m considèrent nullement comme impossible qu'a près la. retraite de Kerenski une union ue s e tabliase entre le6 Maximalistes ot les Mini malistes sur l®s bases d'un pacte de défi ikv commun, oe qui leur p< rmettrait d'exercé " une pression bur les Alliés, dans l'intérêt di ' rétablissement d'une paix générale. La situation cie ia Russie vis-a-vis ces Allies Amsterdam, 6 octobre. — Le « Times » pu blie un télégramme de Jasey disant que Ue vpuvernexn'ints de l'Entente ont fait d1 c dé marches énergiques pour s'assurer une bon m fois des intentions exactes ùu gouvruomeni russe et du oomité révolutionnaire de Saint Pébersbcurg ot d'être clairement édifiés sui ,.. l'attituds que la Russie compte observer vis à-vie des Alliés a nsi que sur les mesures q'Jf l'on compte prendre pour parier au danger d< la démocratisation de l'armée russe.Les Allié •era.ent dispoc-ée à faire d; nouveaux et d< lourds sacrifices pour la réorganisa tien et l€ réarmement de l'armée russe,mais seulement à ,_ la condition qu'à, l'avenir la plus complète unité d'action existât entre la Russie et se< Alliés. 48 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. PROPOS LIBRES ET VARIES Documents et Pensées 3 « Le p sitivisme consiste à oublier, comme inutile cette inconditionnelle et soûle vérité que la ligne qui nous passe sous le n z n a ni s commencement, ni fin. » (Villiers de 1 Isle-" Adam : L'Eve future, p. 331.) « Le8 sots ont cela d'imprrdo-nnablo qu'ils rendent indulgent pour les méchants. » (Jean Marras.) « Les créatures humaines doivent être dressées comme les chiens, si l'on veut qu'elles j. vaillent quelque chose. En tout homme se ca- 1 che le diable... foule-le aux pieds; le serpent a que tu auras écrasé se changera bientôt en an e, gf. » (Sacher-Masoch : La pêcheuse d'âmes i. p. 202.) c t. La posses&ioôn de la vérité donne la joie.. , L'ignorance est l'écume de l'orgueil. » (Gus tave Flaubert ; La tentation de Snnt Antoine s pp. 65 68.) 8 « Et quand tu seras ainsi formé; quand ti seras pénétré de cette vérité : « Il n'y a d< vrai, do vraiment existant pour toi que ce qu - rend ton esprit fécond », alors obB rve le cour; r général du monde, et le laissant sinvre sa rou te, associe-toi à la minorité. » (Goethe, Poésies, - T s* ment IV.) « Un mm stre disait, il y a dix ans, devani 11 plusieurs personues : « La France sera la pré inièrt; des puissances secondaires. » Ce mot qui alors était humble, au point où les chcse; e eont venues depuis, est presque ambitieux, tel u 1 ornent la descente est rapide. » (Jul s Miche e l' t : Le Peuple, p. 143.) « Une des choses qui font commettre le plu; de faut s aux gens du monde est la superficiel e le répulsion que leur inspirent les gens ma s élevés ou san3 manières ; car les manières u< a sont qu'affaire de form , et ceux qui n'en on* pas se trouvent quelqu fois avoir ra son.L'hom me de la société, avec ses dédains frivoles, p s se presque toujours sans s'en apercevoir à côt< 2 de l'homme qui est eu train de créer l'avenir 11 ils ne sont pas du même monde; or J'erreui commune di s gens de la société est deftsroii< que le m-ende qu'ils voien e^t le monde entier.) 0 (Ernest Ren-an : S>i,ni l'nd, pp. 224-225.) :- « Dans tou'es ]fs affaires, il y a ce qui les e prépare, oe qui détermine à les entreprendre 4 et ce qui les fait réussir. La vrai" tcience d< a l'histoire est de remarquer dans chaque temp u les «Disipcisitions eecrèuu qui ont> prépairé k's s gran. s changements et l<"« conjoiiotures impor n tandis qui les ont fait arr ver. » (Boeeuet.) e « L'Anglais n'est pas mauvais s'il mainge i- mais s'il ue mange pas, c''^st un étrange do gue. » (Jules Miohelet ■; La Régente, p. 39., i- « Apostrophe à l'Allemagne : — Adseu, ter t re hospitalière, terra paisib'e! que puis-je u rendre pour tout ce que j'ai reçu de toi... Ai fond de t?s silencieuses vallées jaillit encort la source pure du b au moral, où tôt ou tare i- viendront se dô.-aJtérpr les peuple# qui t'en e tourent. » (Edward Quinet.) « Comme Hervé, j'tstime que noua ne d?vonf i- pas nous en tenir à une vaine critique des ar. mors perpi'-nentes, mais que, pour oo ipor court au fléiu du mil tarisme, nous devons nous at taquCr à la racine même du mal, à ce que le< l>ourgeo'6 appellent la patrie. » (Briand ; plaî-doiri" 7K>ur Hervé, 13 novembre 1901.) « Que tous c"Ux qui rêveront de t-nter quel. e que chcse. d'utile pour leur pays, se souvien lient de ce que je leur dis : « Ne croyez jamai: t aux conservateurs, il n'y a rion à faire avec s eux. » (Edouard. Drumont ; l,t Testament d'un é antU'miU-, r> 4 i 1 « li n ksx j,a.5 rare de voir en notre siècle un h»bile homme d 'ns un grenier sans feu ni chandelle. » (Anatole France : L'.i rôtisserie dt la ri ne Pédnvqttt, p. 21.) « Les bourgeois détestent les ouvriers, les ouvriers détectent les vagabonds; les vpg-a-birds recherchent plus vagabonds qu'eux pour avoir aussi quelqu'un- à détester, à mépriser, [ Chacun s'acharne à rendre plus irréparable l'exclusivism" homicide des classée, plus étroi* l'espac du bagne où ils meuvent leurs chaînes étemelles.,. L'homme n'aurait qu'à étendre les bra6 pour que ses chaînes sautent; jl n'aurait qu à écart r les gvnoux pour rompre son boulet, ot ce geste libérateur, il ne le fera p;'s I! est amolli, émasculé, par le mensonge 3 des grands sentiments, il est tenu dans eyn objection moral? et dans sa soumission d'eeeia- ! ve, par le mensonge de la charité. Oh 1 la cha. ri'é que j'ai tant aimée, la e.h.ari-té qui me seanblait plus qu'une vertu humaine, la directe et rayonnante émanation de l';mm(>iiS3 amour de Dieu, la charité, voilà |e gecret de l'avilissement d-e*> hommes! Par elle t>n pei-pétue la ' misère au li -u de la soulage^ démoralisant )o * (œur du misérable au lieu de l'élever. Les im-' b'-ciles, -ils se croient liés à. leurs souffrances par ce bienfait menteur, qui de tous, les crimes sociaux rat le plus grand et le pftis monstrueux, et le plus indéracinable aussi. » (Octave Mirbeau : Sébastien Rorh, po. 28! 282.) li'k. ETRANGER FRANCE. — .1 propos de la destruction d Dunkerque. — Avant la guerre, Dunkerqu comptait 70,000 habitants. Le commerce r l'.ndùstrie de la ville étaient très actifs, sur tout le commerce maritime. Le port de Dui kerque, protégé par deux larg.s bancs offran d ux issues et permettant aux navires du pL' fort tonnage d'y avoir accès, est précédé d'u avant-port formé de quatre bassins oouvrau une superficie de 42 hectares. D.ux digu< s'avanoeut a sez loin dans la mer. Pendant 1 guerre, les débarcadères ont été considérable ment renforcés et améliorés. Les fortification de Dunkerque avaient cependant é é négl gées. Elles formaient, avec Bergnies à ''esi Bcurbourg et Gr".vélines, à l'ouest, un cam retranché de 10 à 17 kilomètres de long, av< des ouvrages avancés. Des battarieg côtièr* protègent l'entrée du port. L'Histoire enregistre un certain nombre d sièges de Dunkerque. Les Espagnols et k Français, les Anglais et les HolVmdais, on tour à tour lutté pour sa possession. Un fai remarquable, c'est que 'es Anglais, qui prii-en poii/'ssion de la ville en 1659, laissèrent syst' matqu 'ment les ouvrages du port tomber e décrépitude. Us vendirent plus tard Duiuke que à la France, mais stipulèrent, dans 1 traité d'Utrecht, comme condition capitale,qu le port-en serait totalement détruit, et oiâns 1 ' traité de paix d'• Paris de 1763, f 'V.e condit:o fu L nouveau imposée et acceptée. La raiso en était que le port de Dunk' rque avait toi ' j< urs été un nid de ooreaires, d'où étaient paj tis quant.tés de vaisseaux légers de course qi avaient infligé au commerce maritime angJa les pertes les plue sensibles matériellement > > les plus douloureuses moralement. On se sot vient du nom de Jean Bart, l'un des corsairf l les plus fam ux de Dunkerque, qu. fut cclèbi ? so.:s Louis XIV. FRANCE. — Bans la piesse p'rish nne. -A la suit;- de la démission de M.Albert Dt ; bsrry, La direction du « Pays » vient d'êtr 5 c n fiée à M. Gaston Vidal, qui en a pris pof ; session hier et y publie aujourd'hui, sôus c titre : « De l'épée à la plume », un article c il informe ses lecteurs qu'il vi nt d'être mi 1 h'.îis cadres p ur blessures. M. Gaston Vid« est, en effet, capitaine. ; û2 il Presse '. Organisation.. — Du «Matin», cotte crit que cruellement ironique des procédés de l'a< miiiisti-ation française : ! « Pendant la gu^rrt, nos colonies ont enfi été organisées de laçon à faire pénétrer leui innombrables produ ts d utilité pressante dai le cadre de la vie française. Pour en douner u exemple convainquant, sachez qu'en Cochu i chine la réeelte de nz de 1916 est encore piendre, et puis celle de 1917. Certains plai I teurs, le dénaturant à la chaux, en font u engrais pour leurs caoutchoucs, l'out va don< Le riz qui re pourrira pas, seivira à quelqu i chose. Nous le mang rons sous forme de pnei 'matiques. De6 coloniaux avaient produit 15 , te.mes d'huile de rien. Pendant 3 ans, ils 1< offrirent successivement au ravitaillement, i l'aéronautique,guerre, à un intendant d Hanoi, au général commandant supérieur Hanoi, à l'arsenal de Saigon, à l'intendnee d Saigon, au gouverneur général par intérim, a gouverneur de La Co hmchine et au résiden , supérieur d l'Annam. Démarches vaines. Déf espérés, les prt»ducte<jrs avaient donné l'ordr de jeter le ricin à la m»'r, quand, ayant appri le sacrifice imminent, le gouverneur généra intervint, évitant ia purg> aux poissons. Oi dans !e même moment, l'admiu stration fai sait des appelé les plus angoissés au patrie tisme des colons pour les engager à produir le ricin," dont le pays a b plus urgent besoin moins pour ce que vous pensez que pour le moteurs d'aviation I « J'ai quelques histoires de ce genre dan mon Siac ! Espérons que le nouveau ministr des colonies... Et pus, non, n'espérons rien car, s'il en est capabls, aussitôt que le nou veau ministre aura enfin l'alpha de l'oimbre di bout d'une idée d'un plan d'organisation d'en semble, il deviendra 6ur l'heure ministre de travaux publics. — (Signé) Louis Forest. » Echos et Nouvelles Listes des Belges et Français tués et blessé! par les bombes des aviateurs anglais et d< l'artillerie angaise. 1) Wattrtlis, près de Roubaix, bombe» je têes le 20 septembre 1917. ii 'ssés : 1. Favrier Celine, 38 ans (son frèr< est à l'armée française); 2. Léman Elise, 7( ans (son gendre est à l'armée franaiso); 3, La père Edmond, 60 ans. 2) R.iub.itw, bdrtibes jetée6'le 21 sept. 1917 a) Tués : 1. BeLcourt Marie-Lonise, 54 ans 2. Iluye Josejih, 43 ans; 3. Huys Marie, 40 ans: Pontons f m m -mm m m ^ NEUF ANNtES DE CAPTIVITE PAR Louis GARNERAY -r- Eii bien! va^t-en le demander à ceux q« •jj possèdent. 1 — Je ne comprends rien à toùs tes mystère.-n'importe, -je vais m'acquitter de la commit «don Cinq ou sx prisonniers qui eeupaient u peu de dessin et de mathémat qu«s, que j'in téxrogoai. me répondirent tous que, cornm leur papier leur était * très utiie et qu'il avaient beaucoup de'ma! à se le procurer, il voulaient en tirer un bon prix. Le moins exi géant de tous me d manda dix sous pour un feuille à dessin qui avait déjà servi d un côté — Eli bien ! me demanda Bertaud d'au'E loin qu'il m'aperçut, combien? — Dix sous, lui répondis-je; et comptant! — C'ei-t cher, rna'e enfin, comme c'est indis pensable, on se fendra... Le soir à dîner, je fus fort étonné de voi: venir un prisonnier qui réclama ma portioi de viande. -"--Ab! c'efet vrai! j'ai oublié de t'avertir *io dit Bertaud, qui faisait, partie de ma table «U Dour parler le langage des pontane, de moi *!* . p!*', que j » r*r.ia ». îaison de quatre sot par repas, et pendant trois jours, nos ratior de vimde.., I — Es-tu fou! Vendre notre viande. Ave cela que notre soupe est succulente! — Bah ! à quoi bon crier? Dans trois jour! — et pendant trois jours nous en serons quii tes pour ne>s sfcrrCr un peu, — nous aurons dot ze sous!... c'est-à-dire de quoi acheter la foui le de paper dont j'ai absolument besoin, |4.. 1 l'encre et la piume que nous avons oubliées. — Allons, je nié soumets; mais je consens î être fus:llé sur-!e champ si je comprends u: mot à ta conduite. Ctbe privatioij de nourriture que Bej-tau i m'imposiit si cavalièrement, de son plein grî «i sans daigner entrer dans aucune explica B tion, me (ni pénible: ce ne fut pas sans u s rertain plais r que je vis s'écouler mon troi s sièine jour d'abstin nce forcée. Quant à Bertaud, à peine eut-il ses dour, 1 sous complets qu'il s'empressa de me les r< mettre, en nie pressant d'aller acheter la feuil ' . le de pipier dent la poss'^sion semblait lu tenir tant au cœur. — A prêtent, me dit-il lorsejuG je revin avtc mon acquisition, ta lie-moi ta plume dan le dernier genre, et- éoris. " B rtaud se recueiil t alors pendant quelque, i seeond"s, puis bientôt il repiit en me dictan ce qui suit: i « Défi aux Anglais! Vive la Bretagne d< Francj 1 Le nommé Bertaud, natif de Sajnt i Brieux, vexé d'entendre les Anglais ag Tante; a iw ihii 11 II II ■■■■■!■ I■■ I ■—HTI—— ié d'être tea prK.iiers boxeurs de la terre, ce qui s est une m.nterie, 6'engage à combattre deux d'entre eux, à la fois et en même temps, à u tontC6 séries de coups de poing seulement, et sans faire usa^e de ses jambes. « Le susdit Bertaud, natif de Saint-Bneus, ^ consent en outre.po-jr'mieux montrer combien ij se moque de ces blagueurs, à recevoir ds s»* l" deux advC'rsair'-s dis' coups de poing avant le combat, lesquels coupe de poing seront donnés au susdit Bertaud aux endroits où il plaira à ; ses adversaires de les lui administrer: Bertaud ^ it*sera encore les deux Anglais en- question. « Bertaud exige qu aussitôt qu'il aura reçu les dix ooup6 de poiug et avant de.commencer la lutte,, on lui remette, quelle cjue «oit l'is-»• 6ne de la chope, deux livres stcr.ing pour le dédommager d''s dents qu'on lui aura cas-1 séei. u Fait à bord du ponton te Protêt, où le sut-dit Bertaud s'embête à inort. » e — Eh bien! me dit le matelot d'un air triomphant, après que j'eus achevé de cal 11-7 ï'-wphiei c't-te eingalière anne»no?,quo j'ai eue ' pendant longtemps encore après ma sortJo des pontons en ma possetsion, que pens''K-tu s ele mon idée? s — Je peus'. lui répondis-je en haussant les • épaules, c}ue ce n'était pas la pairie de .me ^ faire subir trois jours de diète pour acheter t -cette feuille de papier!... Tu es fou, ma pa-rôle d'honneur! — Comment cela, k>u! répéta Bertaud ne - comprenant rien à ma mauvaise humeur, r [A smvr*.) 4. Huys Marie-Jcséph ne, 13 ans; 5. Van thuysue Jeanne, 17 ans; 6. Vanthuysne Hélè ne, 15 ans; 7. Van Bruane Alphonse, 12 aais t b) Blessés : 1. Delcourt Louise, 51 ans; 2 ® Mexnbel Louise, 32 ans; 3. Glorieux Aurélie t 37 ans; 4. Alvoine Hélène, 41 ans; 5. Van Brua ne Remy-Julien, 5 ans, 0. Van Bruane-Stoin i- Marie, 32'ans; 7. Anse!met Maria, 19 ans; 8 b Anselm t Marcel, 10 ans; 9. Anselmet Loui 6 6e, 53 ans. n 3) L tmbresartj près de L lie, bombardemen t par l'artillerie, le 20 septembre 1917. s B essé'' : Hotrique Hélène, 47 ans (le mai a et un frère jout à l'armée française). 4) Ostèw'f, bombardement d'artillerie du 2 s septembre 1917. a) Tuh : 1. D^turck Jean, 60 ans; 2. Maee '' kelberghe Auguste, 49 ans (boau-frère est P l'armée b"lge); 3. Verfailïie Marie, 21 ans; 4 0 Hemoleers Franz, 16 ans; 5. Corveleyn Augus 3 te, 31 ans; 6. Dufour Paula, 18 ans; 7. D'cl» re"] Adrienne. 5 aus. b) Grièvement blessés : 1. Rocsie Elis®, c ^ ans; 2. Kint Adriinne, 32 ans; 3. Lessage t?h' lomèue, 541 ans (le fils est à l'armée belge); 4 , Fontaine Marie, 35 ans; 5. Neute Stéphanie ; 54 ans; 6. Vanbilieinont Auguste, 34 ns. n c) Légèrement b'essés ; 1. Gheselle A'ida, 2 ans; ?.. Ghes lie Simone, 6 ans; 3. Kimpe I ai e la, 21 ans (son boau-frère est à l'armée); 4 e D poortet Germaine, 27 an-; 5. Mo-j'evqn e Henri, 6 ans (deux beaux-frères à l'armée bel Q ge); 6. DeniLersmaecker Amandine, 29 au n (doux oncles à l'armés belge); 7. Legrou lier [. ri, 24 ans (un beau-frère e6t à l'armée belge, 8. Verbrugghe Rachelle (deux frères à i ai u niée belge); 9. Ilubrecht&en Hortense, M) »n s (un naveu est à l'armée belge); 10 Jrei^ yt Clémence, 34 ans (mari et, cinq t'rèv"s à l'ai mée belge); 11. Lanoye Charles, ;8 aiis; \'c ^ Pick Désiré, 67 ans. n Un projectile frappa l'entrée latî- de 1 oa.thédrale SS. Pierre et Paul au mj^—nt c l'on célébrait le service divin. Q îatro persor nés fur nt tuées et plusieurs blessées. 5) Ostcnde, bombes jeté s le 23 sept. 1917. Ble.scs : 1. Vandenboseh Jeanne, 23 ans (u frère à l'armée belge); 2. Marcus Eugénie, 2 ans (un neveu à l'armée belge). Nos musiciens M. Joseph Einonte, le violoncelliste lié«eoi dont 1-s ohroniques ont souvent loué le Vlenl vient de quitter Liège pour entreprendre, e: compagnie de deux atit-rfs virtuos''6, le pia niste Scharrès et le violoniste Edouard Larr bert, une série de concerts à Bruxelles et Anvers. 1 FAITS DIVERS s INFANTICIDE. — Samedi matin, un or s vrier de la ferme des boues a retiré de l'égoût 11 au coin des tues des Eperonni'-rs et du Marchi aux-Fromageg, le oadavre d'un enfant d1 a sexe féaninin, âgé de quelques mois. La poli ce a été prévenue. (B.) ï1 LES VOLS A BRUXELLES. — Chez Mm Berteau, rue de Londres, on a volé du lard.d c café, des confitures, etc. ' — On a volé chez M ma Jeanne Cordier, ru Ma rie-Henriette, d s p èces de tâftsus de mou ? ehoirs de poche, et des denré<'8. — Dans le magasin de M. Vandoput, ch. d . W avre, on a volé 350 fr., une épingle de cra vate en or, etc. — Rue des Aduatiques, à Etterbeek, dan ' le magasin de M. Eugène You, on a volé un quantité de denrées. — Dans l'usine de M. Labouverie, av. d Pont de Lùttre, à Forest, on a volé 15 cour ■ rodes de transmission. ' — On a volé hier, à l'église de Notre-dam ' de Lourdes, au préjudice de Mme O., av. Ri chard Neyberg, une sacoche renfermant 1,00 ~ Mark. — Chez les époux Descamps, rue Sainte-Ca j therine, on a volé une broche en or et platine avec brillants, un croissant en or avec perles 5 un bracelet en or, plusieurs bagues et d'au 3 très bijoux. — On a volé chez M. M. Paul, rue Stevin [ deux pardessus, plusieurs costumes, plusieur , couvertures ds laine, du linge, etc. — Dans le magasin de M. B., rue de l'Em g pereur, on a volé de l'argenterie, un gran< nombre de bijoux et 2,000 fr. — Chez Mme E., rue Ulens, on a volé 40* i fr. et 33 coupons d'obligations de Bruxelle 1905. — Au 115, boul. Anspacb, on a volé au pré jadice de M. L., de la rue des Chartreux, 6. boîtes^de gruau d'avoine et 12 caisses de ciga ' res f ns, valant 1,000 fiance. — Hier, au moment on elle voulait monte: dans le tram pl. de la Bourse, on a volé la sacoche avec 350 fr. de M mt Jeanne M. du boul du Hainaut. ! — Mme Jeanne Van Ophem, fermière, à Za. 1 vlhove, a été délestée, sur le tram, de soi: réticule contenant 640 fr. (A.) DISPARITION. — On signale la dispari tion de Delvaux Marfcal, 16 ans, rue de Veni-se, qui n'a plus été vu depuis deux jours. (A.) LA FOLIE. — Joseph V., 19 ans, rue Ee-kelaers, à St-Joaae, était atteint d'un affaiblissement cérébral. Hier, il s'est- barricadé dans sa chambre, sous prétexte qu'on voulait l'assaasiner ; il menaçait de nient tous ceux qui cherchaient à s'introdu re chez lui.' Il a fallu quatre agents po'ir s'en rendre maître. (A.) VOL EN CHEMIN DE FER. — M. Van. deperre, fourreur, rue de FEcuyer, avait expédié par chemin de fer, à l'adresse-d'un de ses cliente, à Liège, une malle renfermant pour 35,000 fr. de fourni res. Cette malle n'est pas arrivée à destination. (A ) LÉS TRIBUNAUX COUR D'ASSISES DE LA PROVINCE DE LIEGE. — 11 n'y a que deux affaire» inscrites au rôle de la session d'octobre qui e'ou. vrira Je 15,îk>ub la présidence de M. le conseiller Mons. Dans la première affaire, il s'agit d'une ancien ne af'l'a re qui a déjà été poetpo-sée à raison de ce que l'accusé, auquel on reproche d'avoir eu d<"6 rapports intim-ea avec 6a eœui, qui est devenue mere, était à l'étranger. La seormde affaire est c-^le de Grâce-Ber.'eur : . meurtre df* l'agent Servais, qui cet tombé vic-t-ime de son «c.e et d° son dévouement. C tte affaire prendra trois audiences. (Joe.) Çà et là I.es nouveaux trains de luxe américains. — L s célèbres Pullman-Cars sont depuis quelque temps dépassés en confort par les nouveaux trains de luxe qui circulent sur le réseau américain. Nous empruntons à une revue al lemande une description ds ces trains up date. Après le fourgon et la voiture dea pestes, qui se trouvent en tête du train, vient le :. wagon-fumoir, où le sexe faible ne met quo , très rarement les piide, et où selon l'habitude invétérée des Américains, on boit et on... cra-i rlie beauoup. Ce wagon contient encore un peu tit salon garni de fauteu !s moelleux; quoiqu'il soit destiné aux messieurs, les dames aimant également y v.nir. Ce salon possède une biblio-t thèque bien garnie et un grand nombre de journaux et de revues s'y trouvent en lecture, i L~s gens d'affaires y ont des pupitres et peuvent employer la ma hine à écrire « ad hoc ». j Une d'ctylograplie, payée par la compagnie, se tient à la disposition des « buainesnien » toujours affairés. ^ Après le vv' gon-fumoir vient le Wagon-restaurant, où les vovaleurs peuvent faire des repas excellents à des prix relativement modérés. Le wagon-!its contient d s cabines par-t culières pour les voyageurs qui peuvent se g payer ce luxe.Lcg moins privilégiés n'ont qu'à relever leur banquette numéroté®, ils voient apparaître alors c>mme par enchantement, un 1 t douillet avec linge propre. L'endroit élu tiain, dont tous les voyageurs raffol -nt 1® plus, c'est le wagon-belvédère', qui abrite un 7 élég-.nt sa'on de dames pourvu d" larges feuiè-u très p' rmebtant d'embrasser tout le paysage. Los messieurs ne sont adm's dans oc sanctuai-e re que pour autant qu'ils puissent justifier de la connaissance d'au moins une dame voyageant dans le même train. La plite-forme du wag n-belvédère offre des installations pour 10 personnes. La uuit, des ph :res T>ui"r-antg éclairent les environs un d stanœ appréciable. s Avant que le train ne traverse la frontière 1 d'un Etat où la consommation,de be'ssons alcooliques est interd;te le personnel du train ' vient prév nii les vovatreiiis, qui n'entendent prs w? ppsser d'un stimulant alcoolique, d'a. [' voir à se munir du nécessaire. Aussi n'est-i] u pas rare de découvr'r dans quelque coin du trrin des voyageurs ég rés d"ns les vignes du Seigneur', au b au mil eu du trajet à travers un Etat où la consoiemat'on de boissone alcoa. " liqueg expese à des pun'tions sévères. . Affiches. Avis et Arrêtés Allemands 8 AVIS. ;1 Coaiforméument à un arrêté pris par Son Excellence M. le Gouverneur général à la date du 15 septembre 1917, tous les bandages à bi-cyclettes (Enveloppes, clr m bres à air ou pneumatiques complets dits boyaux) eLôelarég au Bureau d'inscription des automobiles (Kraft-fahrstelle) à Bruxelles, même ceux qui n'auraient pas encore été déclarés jusqu'ici et y ' compris ceux qui se trouvent encore adaptés aux roufs des machines, peu importe qu'île ., soient neufs cm usagés ou qu'ils ne puissent ;- plue être utilisés que comme vieux caoutchouc, J devront être livrés, entre 9 heures du matin et 5 heures du soir, à savoir : A Louva.n ; « Proviantamt », 'ue du Parc, a pour Louvain (ville) et toutes les communes u relevant de la « Kommandantur » de Louvain a'nsj que des « Kommandanturon » de Cort>"n-e berg et de Bo"rtmeerbeek : Bulletins de déclaration n. 1 à 500, le 8 octobre 1017; n. 501 à 1000, 9 octobre 1917; n.1001 à 1500, le 10 octobre 1917; n. 1501 à 2000, le _ 11 octobre 1917; n. 2001 à 2500, le 12 octobre 1917; n. 2501 et au-dessus, le 13 cctobre 1917. 8 A 2'i rit mon f ,• Caertie d'artillerie, pour Tir-6 leroorat (ville) et toutes les communes relevant de la « Kommandantur » de Tirlemonb, 1 les 15 et 16 octobre 1917. A Aerschot ; Saile d'atU'ntf de la ffa-re.poar Aerschot (ville) et toutes les communes i«lo-a vaut de la « Kotom-ndaiitur » d'Aerschot, le6 18 et 19 octobre 1917, g A Ditst : HVel « De H 'tan », /, rut du Marché, pour Diest (ville) et toutes les communes relevant die la « Kommandantur » de Di st, les 22 23 octobre 1917. A chaque enveloppe, à chaque chambre à ' a- r et à chaque boyau devra être liée une étiquette mobilv indiquant clairement le nom et Tadrsse du propriétaire ou, le cas échéant, du dépositaire. Au moment de la livraison, bout intéressé devra êbre porteur de son bulletin de déclara», j tion (Anmeld^fchein). On paiera les prix suivante : j Classe A : enve)oppe, 3.50 marks; chambre 3 à air, 2.50 marks; boyau, 6 marks. Classe B : enveloppe, 2.50 marks, chambre à air 1.50 mark; boyau, 4 marks. - - • j Tous les bandage® ne rentrant pa6 dans l'une de ces 2 clauses seront conslele'rés comme vieux caoutchouc. Le paiement aura lieu au m -ment ih la livraison. Tons leg bandages de lvcvcl'ttes qui, à la date du 8 novembre 1917, n'auront pas étéli-. vrcis, seront cr>nfi«ei'iér? conformément au 5 7 de l'arrêté G. G VIb 17751 T du 22 août 1916; les propriétiaij-^ ou, le cae échéant, leg dépositaires seront punis. Sont - xemptes de l'obligation de livrer, les pera nnes qui se trouvent râi possess;on d'un permis de circuler à bcyclette (Radfahr-Er-laubniskarte) et qui ne possèdent pas d'autres bar-dagos que ceux adap>lc3 aux roues de leur machine. Louvain, 1er octobre 1917. Der KaiseTliche Kresohef, LUEBBERT, Ge-neralmajor. ANNONCES. ■ .... 2 fr. la ligne On demande une ouvrière repasseuse pour tein» tuieiie. 656. ^haussée d'Al§embert>, Uccle. i ms Rinking Van Brée, 138, r. d'Allemagne. Ouvert lous les jours, de 2 à 11 h., mercredi et samedi grande soiiée de giila. , . • . M» On dem. ouvrier sérieux pour travailler dans les peaux de lipins, 3,50 par jour. 35. rue de U Bougie.*" fiahinAt medienl ru«de •• fraternité(donii* Vdumci mCUIV/UI l;11n<tai.deBiabanli,Briuie;te«- Nord. Voles urinalïe^. 606 Syplii'is 9H. Coosultafions de 8 "i. mal. è 8 h. «oir: dimanche de K i 12 h. 1108 I [omptGii deJips du id TOUTES OPERATIONS SUR TITRES Renseignements Paiement coupons français et étrangers 3#j 50, rue des Ponts-Coffflnes, 50, LILLE Antiquités. Achat meubles crist. porcel., faïence», argent., tabl., bibelots. 112,r.deTfteux, Etterb.n< Manteau Astrakan, très benu modèle, E. L. 8, bur. jl. «t* Imprimerie lnt*rnêtiomUet 9t ras Ruysdett, »

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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