TV RBTfWT f' fÊTG mm JfJêUJLLltJiUàd A.^oiwiv3EEBJCE3P»sr'x,s : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Souraal Quotiâiea Ind.épend.ant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 45, Rue Henri Alans, 45, Brixxollo» ANKTOKTCJBîS Z Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes Sur le front russe LA GUEBHE COURLANDE ET POLOGNE (Suite) Les forces allemandes, lien qtl? entre la Yistule et le Bug-, c'est-à-dire de Varsovie à Cliolin, au delà de Lubliri, étaient estimées à 1,200,000 hommes, soit 40 corps d'arniéé chacun d'environ 30,000 hommes. Aussi dans plusieurs journaux russes, des voix, échos du grand état-major, se plaignent de l'inactivité, du moins apparente, des Anglais, Français et. Italiëiis, alors que stir fôur froiit lés Russes étaient aux prises en une tlbUzaine d'endroits avec leg forces austro-alle-m îln des. Toute la première partie de cette campagne en Courlande et en Pologne fut marquée, comme en Galicie, par de grandes pertes russes en prisonniers.f k3 et 91 juillet, au nord tle Nowbgqrod, JO. prisouuiers ; .plus au ,sud, Util* le Narew, ^ V-é-îir le: Kurew encore, entre yihi; U ^ owogeorgiewsk, 1,000 prisonniers; c(aiit> les nieni.cs combats, les Autrichiens annonçaient avoir fait au nord-est de Swale 4,150 prisonniers ; a Ivowno, 1,210; au nord-ouest d'Iwan-gorod, 3,000 prisonniers et pris 11 mitrailleuses; enfin, l'armée de il'archiduc Joseph-Ferdinand avait capturé 30 officiers, " 6,000 soldats russes et 9 mitrailleuse®. Les iours suivants, ce fut dans les mêmes proportions. Ainsi, en Courlande, les Allemands, le 23 juillet, annonçaient avoir pris 6,550 prisonniers, 3 canons;, beaucoup de four- gons de munitions et ue cuisines de campag*ne. ien que les évaluations générales soient toujours malaisées, nous eslinions qUe les pertes russes en^prisonniers dans lis doux campagnes de Prusse ' M "î'i « e Gai1 i.e •; î'iiiTueLd campagne Courlande-Pologne, pour ne citer que celles défavorables aux llusses, s'élèvent au moins a un million et demi. Voilà qui est moins fantaisiste qVie l'estimation récente d'un journal anglais d'après lequel les Austro-Allemands auraient eu depuis le début de la guerre trois millions et demi de tués, quatre millions de blessés et deux millions de prisonniers. Le 24 juillet, 1 e communiqué officiel allemand 'donnait ce résumé très clair des opérations depuis dix jours sur presque toute l'étendue du front central russo-allemand en commençant à 'l'ouest de la Courlande et du Niémen jusqu'à la ,Vistule» plus à l'est : a L'armée du général von Below, un lieutenant du généralissime Hinde<nburg. a remporté une victoire sur là 5e armée russe près de Si'hanlen. Les troupes allemandes qui, depuis dix jours, ne faisaient que combattre ét poursuivre l'eunemi, à marclies forcées ont réussi hier a assaillir, battre et disperser les Eusses dans la région de Ro-zalin èt de SandoV. Depuis-le 14- juillet, début de ces opérations, nous ■avons Capturé dans cette région 27,000 prisonniers, 25 canons, 40 mitrail-leùsiés, plus de 100 fourgons de munitions attelés et remplis, de nombreux bagages et d'autre matériel de guerre. » Sur le Narew, l'armée du général von Gall-witz, avec un élan irrésistible, a pris d'assaut les plapes fortes de Rozan et de PuHusk et. a. forcé le passage du fleuve entro ces deux villes. Des forces importantes_se trouvent,déjà sur la-rive sud. Plus au nord et au sud, nos troupes ^progressent vers le fleuve. Depuis le 14 juillet, entre le Niémen et la Vistule, nous avons capturé 41,000 prisonniers, 14 canons et 20 mitrailleuses. Il n'est pas encore possible de dénombrer le butin fait, à Rozrrn et. à Pul+usk. Près de Varsovie, les jours derniers, de petits combats oiit. amené la capture de 1,750 urisonniers et de 2 mitrailleuses. Au mord de'l'embouchure de la Pilica, les forces allemandes sont, arrivées à la Vistule. Au sud-est, entre la Vistule et le Bug, la lutte continue avec acharnement. Dans la région de Sokal, les Russes ont attaqué la tête de pont, mais ils ont échoué. Les îorces allemandes et austro-hongroises de l'année du géPeràl von WoyrSch et des armées du maréchal von Maekensen ont fait environ 50,000 prisonniers depuis le 14 juillet » Les communiqués autrichiens disaient en s«b> stance la même chose. Les Russes ne déniaient pas ces succès de l'adversaire; ils se bornaient à constater les opérations ott por'liiient du théâtre secondaire de la guerre russo-turquë dans le Caucase... Dans le même temps, on annonçait clé Pé* trograde — le nouveau nom anti-allemand de Saint-Pétersbourg — a que la création d'un ministère des fournitures militaires était prise en sérieuse Considération^ » Donc, non pas réalisée encore, mais étudiée. La Courlands, à la fin de juillet, l'armée von Below s'avançait, toujours de Mitau, à la fois vers Riga et de "'autre côté vers Sehwalen. De ce derniér endroit, on se liematide si elles conti-nuenViêÛt Ètu sud-est vers Kowno ou vers Duna-bourg, â l'esf, afin, dans ce dernier cas, de couper la ligné ferrée Pètrograde-Dunaboui-g-Varso-vie. Dunabourg est.à 150 kilom. de Sehwalen et Kowno à la. même disUnt'-- Dans les derniers jours de juillet, tiJie sorte d'arrêt sembla.se produire dans les opérations. Rien d'étonnant à cela, vu l'immensité du front et le temps exigé par certains mouvements stratégiques. D'ailleurs les Russes, sous le général Ivanof, avaient jeté tous leurs renforts disponibles entre le Narew et le Bug. Si les opérations sur le front russe donnaient le plus souvent, l'idée d'une poursuite allemande mêlée de combats, il faut, signaler qu'à l'Est, sur le Nnièster et surtout entre le Bug et la Vistule, les forces russes résistèrent pas à pas, avec un acharnement qui retarda la marche des armées de von Mackensen et sa jonction autour de Var-iQjv-, avec tes fraup-v ■ i:t< > r\is au Ncnt le Narew.Ce n'est qu^avec lenteur que les Austro-Allemands progressaient vers la. ligne, Cholm-Lu-blin. De même, en Courlande, et l'on peut se demander si de ce côté il n'y avait pas de la part des Allemands tactique de ne tias afiler trop vite. En effet, l'avis de tous les chroniqueurs compétents était que les armées du Niémen avaient pour objectif de venir couper la retraite aux armées russes du Narew et de la Vistule, si elles étaient repoussées de ce front. C'était donc une tentative de vaste encerclement et il saute aux yeux que chaque partie du plan doit s'exécuter à son heure, au moment, jugé favorable par le commandement. supérieur qui tient tous les fris de ce formidable canevas qu'est une campagne militaire. Ici, la. tête, 'la, direction générale, c'était, le généralissime de l'Est, lè feldmaréchal von Himden-biirg, en qui l'Allémagne mettait one" confiance justifiée par lès événements des mois passés. Dans* les tout, derniers jours de juillet, les Austro-Allemands reprirent vigoureusement leur offensive. après un arrêt de quelques jours. Entre la Vistula et Ile Bug, les armées de l'archiduc Joseph-Ferdinand et du feldmaréchal von M.acken-sel réussirent, à faire évacuer par les Russes le front Lublin-Cholm. Le 30, les Autrichiens s'emparaient de Lublin et ainsi se trouvait rompue la liaison des armées russes avec l'intérieur. Le 27 juillet, la Vistule avait été franchie en plusieurs endroits après tles combats acharnés. La Vistule, rappellons-le, eist large à divers endroits de 400 mètres. De l'autre côté, en môme temps qu'il cherchait à occuper la grande voie ferrée Grodno-Wilna qui unit Varsovie à Pétrograde, le maréchal von Hindenburg continuait son mouvement d'encerclement vers Varsovie. A l'heure où nous écrivons, cette grande ville de p<lug d'un million d'habitants, après Mitau et Lublin, est tombée au pouvoir des Austro-Alle-. mands. L univers a ;les yeux fixés sur ce point historique de la Pologne ; le peuple Bolonais, qui compte 21 millions d'âmes, suit lès événements aveC une émotion intense, car il espère que ce sera pour lui l'aurore de la résurrection. Dans un troisième article, nous narrerons la! suite de cette campagne si importante Courlande-, PoTno-np 'rr»ATV aUTtflUHLNS Théâtre de la gurre russe ! Vienne, S août (hier). —ynt/r# la Vistule et le Bug, le combat continue. Dn troupes austro-lion-groises ont 'pénétré dans le, lignes ennemies au sud de Labartow, et des trouves allemandes dans les lignes ennemies au noràouest et au nord-est de Lencza, Pour le surplus-,la situation au nord-est est inchangée. Théâtre de la guère italien Dans le territoire de Gdwèun morceau du front à Vest dePolazzo-Redipu\u se trouve ce matin SOiltf un violent feu d3arti)lerie ennemi. L'après-midi plusieurs bataillons [tahens prononcèrent une attaque contre ce secteir, mais 'ils arrêtèrent leur marche en avant aprè, un court combat de feu d'infanterie. Sur tous l& autres fronts du ter-ritd'vre de la côte, •en Cari?line et au Tyrol, il 71 y a eu qu'un combat d'ai'illerie. Evénements sur mer ^ Le sàus-mavin italien, c)u\lé le 6 août tôt 'par un de nos sous-marins, éUit le Nereide. Le torpilleur, d'étruH le 26 juin de la même 'façon, était le 5 P. N". Le 29 juillet un navire heurta•, dans le golfe uC Lrieste une de no; 'mines et sauta, sans qu'on put a ôêïk t™*™ '-"Htater. en raison du temps orageux, qu'elle 1(1 ™ctime. Mainte-nant il est absolument constaté qu>22 e m ? sons~ marin italien Nautilus qnr, périt à cÊtte ue avec tout Véquipage. Auparavant déjà le torpilleur 6 P. N. et te torpilleur déjà nommé 17 O. S. furent, avec, tout leur équipage, les victimes de nos mines. oours d'une mission dangereuse dans le détroit des Dardanelles 'heurta une mine et sombra, aveo tout son équipage.ANGLETERRE. — La censure Berlin, 8 août. :— Le No-rddeatschc AllQeincinc-'Zcitung apprend: de 'la censure an'glaise : D'après une communication de joui'nailistes américains, la censure anglaise a suipiprkné toutes les nouvelles defitinées à l'Amérique, disant que lors des attaques des aviateurs français contre Ca.rlsTiiihp, la vie de la reine de Suède a été en danger.ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 7 août. — La dernière liste des pertes comprend les noms de 43 officiers et 1,890 hommes. Washington, 7 août. — L'Associated Press donne le total des pertes en officiers anglais depuis le .commencement de la guerre. Ces pertes s'élèvent à 12,042, dont 3,685 tués et 1,115 manquants.ITALIE. — Convocation des ajournés ltome, 8 août. — Le Journal Officiel publie une or doainance convoquant pour un nouvel examen par la commission de la 'levée, tous les ajournés des classes de 1892, 1893 et 1894. RUSSIE. — L'évacuation de Riga Londres, 7 août. — On annonce de Pétrograde au Mormngpost : A Riga, on entendit peu parler l'allemand dans les rues pendant \es dernières semaines et on y vit peu d'Allemands. Mais lorsque les Russes préparèrent leur départ, Riga donna l'impression qu'elle "célébrait une fête nationale. Les Allemands étaient partout, partout la musique jouait, partout la joie du public était visible. RUSSIE. — Au sujet de la prise de Varsovie 1S12-191Ô. — Comparaison n'est pas raison.— Londres, 6 août. — Allait B. Lemon s'en prend dans le-Times du-2 août à la comparaison boiteuse aveo 1812. Il déejare que l'analogie, répandue en Angleterre comme fiche de consolation, entre les campagnes de 1812 et 1915, n'existe pas. Lorsque Napoléon envahit la Russie il n'y avait pas de chemin de fér; les subsistances, devaient être extorquées de la population ennemie, sa base d'opération resta en France à 2,500 kilom. de distance. Par contre, lès Allemands sont toujours en contact, intime, avec la patrie. Un système de chemin de fer perfectionné assure chaque pas en avant. Les deux campagnes ne sont donc pas comparables et la, chute de Varsovie est, pour les alliés à (l'Est un malheur aussi grand que la perte d'Anvers a été à l'Ouest. Londres, 5 août. — La, Westminster Gazette déclare : Les efforts de l'Allemagne, à tous les points de vue militaires, sont grandioses, et sont loin d'être épuisés. Le journal se méfie des di-lettanti stratégiques qui conseillent une diversion sensationnelle au front, de l'Ouest en faveur de la Russie. Une guerre d'épuisement exige de la patience.Le général von der Uarwitz commente la retraite des Russes. — Budapest, 6 août. — Les Russes, déclare Ile général, ont une singulière RUSSES Pétrograde, 6 août. —r Entre la Ditna et le Njemen pas de changements appréciables. Le 5-août nous avons refoulés les Allemands qui nous-, avaient attaqués dans la région des sources du* fleuve de Pivesse. A la rive gauche du Narew un combat trèsj violenta continué dans la nuit du o août et pen-. dant toute la journée du lendemain, sur les routes, de îioschan « Ostrol&Jika, à l'est dOstrow. Une y série de vigoureuses contre-attaques arrêta l'en- ■ nemi sur un front étendu à une distance de 10 là-, lomètres environ du fleuve. Nous avons fait plu-, sieurs centaines de prisonniers. Le violent combat et le feu d'infanterie continuent. Au front central de la Vistule le calme règne depuis notre retraite. Varsovie a été évacuée afin d'épargner à la ville les effets d'un bombardement. Les tentatives de l'ennemi d'étendre la région occupée par lui, n'ont continué que dans la région ïlté Matzie-viiee. Entre la Vistule et le Bug les combats du 5 août, à l'est de la route de TrawnilH-Wlodaice furent tr.èf acharnés; l'ennemi y avait concentré .Je feu de sa nombreuse artillerie y amenée, ce qui força nos troupes à reculer un peu vers le nord. Sur la rive droite du Bug, à la 7jota-Lipa et au Vîmestr aucun changement. TURCS j ConsianttnopU', 8 aoât• ~ Au. du Cn"cf ' St nous avons effiâàm,^>\''ont'nue la pointe pour éviter ainsi la capitulation en rase campagne. Cette fois-ci, c'est encore la même chose; mais le résultat de cette méthode est bien douteux, car meine une recrue stupide doit comprendre qu'une retraite constante ne signifie jamais une victoire. L'esprit des troupes, comme on peut en juger de loin, est absolument ébranlé. La grande armée russe dispose encore de parties de troupes oui procèdent souvent à l'offensive, mais l'armée russe est en ce moment incapable de reprendre une grande offensive pratique. Si les journaux russes déclarent que la tactique de 1812 doit être renouvelée, les Russes peuvent le faire, nous n'imiterons probablement pas Napolléon. ±1 est vrai que les Russes ont tout dévasté dans leur retraite. J'étais récemment au sud de Cholin. La récolte y était abondante, mais lee villages étaient détruits par le feu. Nous avons pris des mesures qui, espérons-le, feront rentrer la récolte Si les Russes brûlent maintenant, la récolte, cela ne fera rien aux événements. RUSSIE. Protestation Vienne, 8 août. — iLa Fédération, pour la délivrance de l'Ukraine publie une protestation contre .les mesures barbares du gouvernement- russe dans les gouvernements de Grodno, Wolfcynie et Podolie,qui ont (pour but la dévastation complète et la dépopulation. Ces mesures sont d'un arbitraire barbare et un acte de violence inouï vis-à-vis de la population rurale .paisible de l'Ukraine. Elle fait appel à .toutes ?es nations ùibres et civilisées afin qu'elles élèvent leurs voix contre les cruautés russes, en vue de protéger les droits, les acquisitions cultivables et la propriété du peuple ukraïn. GRECE, -r- Interdiction de départ Salonique, 8 août. — Le consul français en cette villle a prié le commandant des troupes-ai'iées à Lemnos, de ne plus permettre le départ de SalQuique d'e volontaires grecs, parce que ceux-ci ont fait des déclarations qui portent préjudice à l'autorité de l'Entente. Il s'agit des volontaires qui ont combattu autrefois en France coutre l'Allemagne et qui devaient être employés maintenant aux Dardanelles; mais ces vo-loutaires ne sont pas d'accord à ce sujet. ALBANIE. — Les Serbes Athènes, 4 août. — On télégraphie de Durazzo que 20 chefs albanais et beaucoup d'autres personnes ont été pendus par les Serbes. On dit que les forces serbes en Albanie sont très importantes, principalement à la côte. On y voit maintenant de petits navires sous pavillon serbe. TURQUIE. — Au Caucase C'»u -tantinopio, 8 août. — D'après des nouvelles privée.: d'-Era-.roum. N - combats ont commencé au sud du f'IiîUv^ Arjxes Tous Us» a: :»*ul.s russes sur tous les fronts jusqu'à la 'côte' de ia ivler Noire, ont été repoussés. Les Turc ont pris une importante hauteur a U nord d'Araxes, r'nric rm:i l-.t'n attîiniiPKin flii hMÏminpifit.o. de l'ennemi sur l'aile droite. L'ennemi quitte ses positions près d'Alaschkew et se retire Vers Kvs-sedagh et plus loin à l'ouest. Au front des Dardanelles notre artillerie a provoqué le 6 août un incendie à bord d'un navire-transport ennemi, protégé par des torpilleurs et a coulé une galère chargé devant Ari-Burnu. i>e navire-transport s'éloigna ensuite vers le nord. Dans la région d'Ari-Burnu, notre aile gauche arraché à l'ennemi une tranchée par une attaque imprévue, sans lui laisser le temps de rassembler ses forces ou d'amener des renforts. L'ennemi prit la fuite et abandonna plus de 300 morts. L'après-midi l'ennemi, après de longs et violente préparatifs d'artillerie de terre et de mer, s'approcha, en renouvelant ses attaques, d'une de nos tran- -chées sur notre aille gauche et\ pénétra dans une partie de celle-ci. Vers le soir, nous réprimés une grande partie de celle-ci et noies empêchâmes l'ennemi d'établir une position de couverture dans la petite partie qu'il occupait. Le lendemain non» refoulâmes, près de Sedd-ul-Bahr, arec des pertes considérables, l'ennemi qui, après de longs préparatifs d'un feu d'artillerie et d'infanterie, avait attaqué nos tranchées sur l'aile droite au. sud de Sighindere. Nous avons egij'einent repoussé deux raines attaques de l'ennemi. Une partie de nos tranchées avancées se trouvait depulis un certain temps entre nos lignes et les lignes ennemies. Finalement nous avons repris le soir toutes les positions par de violentes attaques décisives et avons anéanti complètement le reste du détachement ennemi, qui tentait de maintenir ces tranchées. Suites autres fronts, rien d'important. ques' et aux bureaux de postes le plus possible go* or et ù recevoir, les paiements eu billets de banque.HOLLANDE. Le danger des mines flottantes. — Rotterdam, b août. — Depuis la. dernière statistique, 16 mines ont été coulées, 13 détruites» et. 1 repêchée au nord du Helder. Soit, eu tout. 30 mines, dont 15 anglaises, 2 françaises et 2 allemandes. Au sud de Hoek van Holland, 7 mines ont été coulées, 3 détruites et 6 repêchées. Depuis le commencement de la guerre, 607 mi nes ont dérivé à la côte, dont 325 anglaises, 57 françaises, 65 allemandes et 160 de provenance inconnue. , RUSSIE. — A la première séance de la Douma. — On vient, de publier, avec cinq jours dp retard, le compte rendu sténograpliique de i» séance de rentrée de la Douma. Les journaux allemands en publient de longs extraits. M. Maklàkoff a fait cette déclaration : Notre gouvernement comprend peut-être ce que le peuple demande, maintenant, mais il arrive toujours Yop tard, même quand il est, sur la lionne voie. Le leader des octobristee. Lwoff, s'écria à certain moment : Le discours cîu président du conseil vient de prouver que les lioniiaes qui se trouvent à la, tête du gouvernement ne comprennent pas encore la portée des événements qui se dé-roullent... Le député Titows ajouta : L'impression que la déclaration de notre gouvernement yient de faire est piteuse. Le député du parti du centre, Konowalolf, ;t dit : Ne parlons plutôt pas des déclarations qu'on vient'de nous faire, car l'impression est lamentable. Le leader des cadets, Adchemoff, prêcha 1a. situation par eès mots : L'état, de l'opinion publique est menaçant. RUSSIE. — La troisième cùpitale de la Russie. — La ville de Varsovie, qui vient de toîni'r1* en-'lo 1®* nLamG' des Allemands, peut être compté:1 parmi iea plus infères-santés do l'Europe orientale. Située sur la rive gauolie de la Vistule, qui a uû© ,'ar" geur de /près de> 500 mètres à cet endroit, Varsovie est-reliée par trois points au faubourg de Praga et compte à peu près un million d'habitants. Le centre de la ville est la place du Château,avec la statue de Sigismond III. De là s'étendent vers le Nord et vers l'Ouest, la viciée ville, Ja ville neuve et le quartier juif ; les quartiers aristocratiques se- trouvent au sud. La rue principale* qui part de la place du Château, mène au faubourg de Cracovie, qui se continue da-ns le Nowi Swjat (nouvean monde) avec Je château de Belvédère. Les ipiiaces nombreuses, les statuts et Jes monuments, les châteaux et-les parcs qui parsèment la ville témoignent. de la splendeur de cette vieille» cité, qui, aprèa que la Pologne eut perdu sou indépendance, a vu te succéder des souverains saxons, prussiens et russes. Nombre de palais entourés de parcs siplendidcs, tel le Palais Bleu,, évoquent le souvenir d'Auguste-le-Fort, de Saxe, dont les aventures amoureuses ne se comptent pas. La place Saxonne rappelle le règne de la maison de Wettin, tandis que ila Place Verte, avec le monument des généraux polonais rosîtes f idoles au Tsar pendant la révolution de 1831, le château dv Belvedère, où résidait Constantin Pavlowit<yii, le frère die Nicolas Ier, et bien d'autres, évoquent iles souvenirs de Ja domination russe. On ipeut citer encore le palais des Radzivill, siège des gouverneurs russes, le palais du primat des Polognes, le paJais de l'archevêque, le grand théâtre de l'hôtel de (DEUXIEME ÏKNEE. ~ NJ 313. «SySTSFÎÊ @§,©8© PLAIRE® MARDI 10 AOUT 1915. ETRANGER ANGLETERRE. —1 La monnaie en va nier.— ijonares, ^ août. — ije aepartement cm trésor îi ordonné à tous les bureaux de postes et à toutes les autorité® d'onérer les paiements le plus possible en billets de banque au lieu d'en or. Le public est invité à opérer ses versements aux ban DEPECHES LE BLOCUS Copenhague, 3 août. — Le Bureau Ritzau annonce : Le vaueur Meco, de New-York, aveo un cluirgement de pétrole, destiné probablement ù Stockholm, a été arrêté par un torpilleur allemand. Il a jeté l'ancre en diebors des eaux territoriales du Danemark, au sud de ï)ogde. GUERRE SOUS-MARINE Londres, 8 août. — Lloyd. annonce : Les équipages des bateaux de pêche Hesperus, Ivan, Fisherman. Héliotrope et Chalengcr ont débarqué. Ces bateaux ont été oouJés. La goolette Hans JjJiïiif a été incendiée. L'équi- < page se trouve à bord du vapeur danois Tyr, en route ^ pour lé Danemark. ' j Londres, 8 août. — Le vapeur anglais Midland Qu'icn, 1,993 tonnes, a coulé. L'équipage a débarqué en deuxç C canots. FRANGE. — A l'ordre du jour c Paris, 8 août. — Le Temps annonce que les navires j suivants ont été portés à l'ordre du jour de l'armée j lie croiseur cuirassé Waldeclc-llousseau et les croiseurs, j Jean Bart, Bouvet, le croiseur cuirassé Léon Gambetto,, les sous-marins Cugnet, Curie m Saphir, Y ouïe et le na- ^ vire de division avec le poseur de mine Casablanca.Cette , distinction fut la conséquence d'événements de guerre' qui avaient mis en danger l'existence de ces navires ou qui avaient amené leur destruction. t Les événements sont connus. Toutefois, on ignorait en- ] core la perte du sonjjy-iuarin Youle qui, le 1er mai, au H j

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