Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 13 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2g04r/
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DEOXÎEMB 'ANNEE. - Sf« 886, TiRASS JUSTÎFiS 65,000 5XBMPUURBS CINQ CENTIMES i n mf iffim imvrym&t ia JtriLLEï y 16, - - 1 -L—tu» !'■. f »Mr>r-»rrw»w«i«n" LEBRUXELLOIS ABoiviwHJivniiEVTr» : î an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 &fcnss 1 mois, 2 frênes Journal Quotid-ien ïndlépeiiel^ii.t REDACTION, ÂBMSmSTFÎÂT!ONt PUBLICITE 45, Rue -*Sés a3x»ï*a£«lï®» AKTNOMCBIS ï Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ilgns, 1 friae Petites annonces, la ligne 20 centimes Alcoolisme et Cabaretisme Or donc, Messieurs les cabaretiers sont partis en guerre contre les gros brasseurs qui veulent hausser le pris de la bière et rogner ainsi un peu leurs bénéfices. Cette levée de chopes est trop humaine pour qu'on critique la croisade des 26,000 tenanciers de débits de boissons de l'agglomération bruxelloise qui défendent avec raison leur gagne-pain si lucratif et si facile à exercer cu'on l'a baptisé du nom de « métier de fainéant sans aléa ». Nous estimons que les cabaretiers ont mille fois raison d'exiger la suppression de la taxe sur l'alcool « puisqu'on ne peut plus en débiter ». Oui, mais le premier venu vous objectera que dans n'importe quel café du boulevard ou d'ailleurs, pour peu que vous sovez connu, vous pouvez avaler autant de sehnick, de cognac, voire d'absinthe (alias oxveénée) que votre porte-monnaie vous le permettra, car, vous comprenez, le fruit défendu se paie double. Ne faut-il pas payer l'assurance contre le risque assez illusoire d'être pincé et condamné à 26 francs d'amende, naturellement conditionnelle. Ceci dit, reconnaissons qu'en général, les grands cafés et brasseries y regardent à deux fois avant de verser du genièvre fort dans des tasses à fr. 0.25, comme le fait certaine maison connue du quartier des Galeries. On sait que nos 200,000 cabaretiers, la plupart mariés, avec une moyenne de 3 enfants, ont souvent chacun trois et quatre voix électorales. Us représentent donc un bon million de Belges que nourrit le fléau de l'alcoolisme national et qui rivent du cabaretisme qu'Hector Denis appelait * la première plaie sociale de notre époque ». Voyons ce que oe chancre coitte au peuple beige, c'-aque année et prenons comme type de jnoyeniij ce que la Belgique a bu eu 1911-1912. Vo:, "aljeifp statistique officiel!,•, cVst-n-ii t<> in-"> oLoiiîit les moveunes en comptant pairtii les buveurs, les femmes, les enfants et les bébés à la mamelle. D'après les documents officiels, il y avait donc, ej 1911, en Belgique, 3,336 brasseries. Ce nombre est légèrement inférieur à celui de 1910, année où il y en a eu 3,349. Coïncidence singulière, il y eut en 1911, exactement le même nombre de brasseries qu'en 1904. Ces établissements ont fabriqué 17,031,569 hectolitres de bières auxquels il faut ajouter 278,399 hectolitres importés. Ou a exporté 10,948 hect. En définitive, 299,044 hectolitres, somme supérieurs de 1 million 17,772 hectolitres à celle de l'année précédente. On ne tient pas compte, en outre, de l'aloool introduit en fraude ou distillé clandestinement. En moyenne, chacun des 7,423,784 habitants de la Belgique a bu, l'an dernier 233 litres de bière. Quant à l'alcool, on en a importé 15,806 hect. Les 125 distilleries belges en ont fabriqué 738.643 hectolitres, ce qui donne un total de 754,449 hectolitres. On a exporté 59,990 hectolitres, oe qui donne pour la consommation 647,459 hectolitres. En déduisant 288,921 hectolitres d'alcool industriel, on arrive à une consommation de 408,538 hectolitres d'alcool de bouche, soit 5.5 litres par tête d'habitant (v compris, répétons-le, les femmes, les enfants, même les bébés à la mamelle.")Reprenant le mot du regretté professeur Hector Denis, le cardinal Mercier déclarait à Liège, en 1906, que s toute la question du paupérisme serait résolue en Belgique si le fléau de l'alcoolisme était enrayé. » « En capitalisant ce que nous coûtent annuellement les cabarets, proclamait, en 1904. M. Ber-ryer, l'actuel ministre de l'Intérieur, les Belges pourraient tous, au bout de dix ans, toucher cent sous par jour à 50 ans. » C'était à l'époque où M. Berryer, aspirant ministre et parlementaire débutant, courtisait la popularité des foules en fulminant, le même soir, à l'Université.de Liège, en même temps que E. Vandervelde, contre le fléau de l'alcoolisme et en préconisant une campagne ardente en faveur du beau projet du ministre de la justice, feu Jules Le Jeune, qui établissait le monopole de l'alcool avec réduction progressive du nombre des cabarets et leur suppression à la mort du cabaretier. Depuis, M. Berryer est ministre et ni lui, ni M. Vandervelde, m même M. Carton de Wiart, ministre de la -Jus-_ _fil e, . 1 m _ e; iiJCCH.n. lir .Kl !egreité ■; ui-h T.e jeune et, comme lui, président d'honneur du a Bien-Etre Social Antialcoolique et d'autres ligues patriotiques contre l'alcoolisme, n'oni plus osé souffler mot de la seule réforme radicale possible pour tuer l'alcoolisme, l'engrais de la phtisie, cause primordiale de folie, de ruine pour la Belgique, mais dont vivent, chez nous, un million d'individus sur 7 millions et demi, fil y avait à Hornu, par exemple, un cabaretier sur 9 habitants, cabaretier y compris, (en 1910). L'alcool et les cabaretiers, grands électeurs de tous nos partis, ont causé à la patrie belge plus de dommages que la guerre actuelle. Voilà une vérité qu'il faut oser -lire à nos compatriotes. MARC de SALM. Lisez en TROISIÈME PAGE les dern'ers télégrammes arrivés pendant ïf» nuit DÉPÊCHES» FRANCE. — La cathédrale d'Arras La cathédrale d'Arras, qui est devenue la proi< de la guerre, d'après le communiqué de l'état major général allemand, ne possède, comme l'é crivent à la Neue Freie Presse, de Vienne, de; experts en la matière, aucune valeur artistiqui ni historique. Cette construction ne peut êtri confondue avec la cathédrale historique à laquelle elle a succédé et qui a été détruite dans l'orage di la grande révolution franchise. L'abbaye actuel le d'Arras. près de Saint-Vaast, a été construit! dans de très grandes proportions et contenait de puis toujours des tableaux de valeur, parmi les quels, un Christ dans la tombe et une Descenti de la Croix qui ont été attribués à van Dyck e Rubens. Dans le Chemin de la Croix, il y avai également des tableaux de l'école flamande di XVI* siècle, dont deux proviendraient de Jai Belgambe, ensuite un portrait de Saint-Bernan qui implore une inspiration céleste, de van Thul den. Dans le transept, il v avait quatre statue géantes des quatre évangélistes et à l'autel prin cipal un bas-relief de bronze doré. -Il y avai également des tableaux modernes, parmi ceux-c des tableaux de Monsignore Parisi, qui a ét évêque d'Arras. L'ancienne cathédrale d'Arras était une de Eeuvres antigothiques les plus célèbres dans 1: Flandre française et on put y constater le pas gage du style romain au style gothique. Lor qu'en 1793, Arras, lieu de séjour de Robespierre i fut enveloppé dans les orages de la révolution, i cette ancienne et belle cathédrale, qui descendait du XIV" siècle, fut détruite dans la plus grande ■ partie. La grande révolution a très gravement dévasté Arras, qui appartenait à l'Autriche, sous Maximilien I, comme partie de territoire bourgo-gnien que ce souverain acquit par son mariage avec Marie de Bourgogne et qui ne revint à la France qu'en 1640. Dans le temps, Arras était 1 une des villes industrielles les plus importantes ' de la France et son industrie de tapis a particulièrement apporté l'aisance, même la richesse parmi la population, en raison des célèbres « Ar-razi ». La forteresse d'Arras est construite en architecture flamande ; la ville a environ 30,000 habitants et est une ville industrielle. Comme monuments de grand intérêt, on peut signaler la tour de la mairie et l'ancienne abbave des béné-' dictines Saint-Vast. Ensuite, un caveau d'évê-' ques, de grands importance historique. Arras est la capitale du département du Pas de Calais et l le point de jonction du chemin de fer du Nord français. FRANCE. — La santé du général Gouraud Paris, 9 juillet. — (Havas.) — Le général Gournud dont on a, pour des raisons d'urgence, s amputé le bras droit, déjà à bord du vapeur qui |. le raricnait en France, est arrivé à Pans, jeudi [. matin. La fracture de la cuisse droite et de la j jamlx» gauche ne portent pas de plaies ouvertes, j On « livîioscopera » la hanche droite, afin de con-[ stater la nature des blessures pouvant provoquer des complications. L'état général du blessé est 3 satisfaisant. FRANCE. — Général tombé t Paris, 10 juillet. — D'après une nouvelle du i Petit Parisien, le commandant de corps d'armée s Conrad Michelet a été grièvement blessé sur le champ de bataille. S FRANCE. — La vente des navires i Paris, 10 juillet. — Le Temtis annonce : Dans - la séance d'hier, la Chambre a voté une proposi-3 tion défendant la vente de navires de haute mer , aux étrangers pendant la guerre. LA GUERRE Commuiiicniés officiels AUTRICHIENS Théâtre de 1* guerre russe Vienne, 11 juillet (hier). — La situation est en grande partie inchangée. Au nord de Krasnik, les Russes ont encore renouvelé la nuit dernière sans succès leurs attaques. Théâtre de la guerre italien Le calme au front du territoire de la côte persiste en général. TJne tentative d'attaque ennemie près de Sdraussi/na a été repoussée. Dans le territoire de frontière de la Carinthie rien ne s'est passé. Au front du Tyrol, une attaque italienne contre nos positions au Nord-Ouest de •la crête du Kreuzberg a été arrêtée.Plusieurs bataillons ennemis s'avancèrent avant-hier après-midi vers le Col di Lana, le feu d'un de nos forts les obligea à se retirer. Hier matin un bataillon tenta une nouvelle attaque. Bombardé à distance très rapprochée, il subit des vertes considérables et dut se retirer également. Les courageux tireurs professionnels ont prouvé leur goût d'entreprise dans des combats efficaces dans les hautes montagnes les plus difficiles. jBs ANGLAIS P* Londres, 10 juillet.— ■■ Maréchal French annonce sous la date du 6 : L'ennemi a tenté à plusieurs reprises de reconquérir iks tianchées qu'il avait perdues au Nord d'YprqÈffoutei les attaques en- nemies furent repoussées par la coopération de l'artillerie française avec la nôtre. Après un bombardement d'artillerie de deux jours et deux nuits, l'ennemi s'est retiré le long du canal, nous livrant ainsi la possibilité détendre notre gain de terrain. Nous avons cavturé une mitrailleuse et trois mortiers de tranchée. RUSSES Pétrograde, 10 juillet. — Dans la région de Schaulen, à l'Ouest du Njemen, au front du Na-rew et à gauche de la Vistule il n'y a eu aucun changement d'importance. Au Bobr, l'ennemi a tenté de construire un vont en aval â'Ossowictz, près du village de Brjostowo. Notre artillerie détruisit toutefois le pont dont les débris furent détruits par nos patrouilles. Dans la vallée de la Pissa, nous nous sommes emparés d'un aéroplane ennemi..Dans le secteur Jednorosec-Praschniisch, il v a eu un violent combat d'artillerie et des combats isolés. Dans la direction de Bolimow, près du village Humin, l'ennemi, qui attaqua nos positions en utilisant des gaz asphyxiants, n'est parvenu à faire des progrès nulle part. Nous avons maintenu intégralement notre front actuel. Dans la région de Dublin, notre offensive s'est ' étendue dans toute la région de Vaffluent Pod-\ lipa jusqu'à un ruisseau au Sud de Bychawa. ! L'ennemi se retire plus loin. Afin de nous arrêter, d résista avec une énergie particulière vrès de la hauteur 118, au Sud d/u village Gorny Wilkolaz. Entre Bychawa et jusqu'au Bug ouest, il n'y a pas eu d'opérations. à l exception d'une attaque d'un régiment allemand vrès du village de Mas. lomenha, mais que nous avons repoussée. A v Bug, à la Zlota-Lipa ét au Dnjetr, pas de changement. Nos patrouilles font des reconnaissances sur tout le front; elles ont fait à cette occasion en vingt-quatre heures quelques centaines de prisonniers. Lors de la vaine attaque contre le village de Kuptscha, l'ennemi abandonna devant notre front environ 600 tués et blessés. TURC* Constantinople, 10 juillet. — Au front du Caucase un régiment de cavalerie ennemi a tenlé le 8 juillet d'attaquer sur l'aide droite, dans le voisinage de la frontière, un de nos détachement s qui avait enlevé à l'ennemi et occupé une hauteur dominante. Nous avons repoussé l'ennemi en lui infligeant de sérieuses pertes. Au front des Dardanelles, il ne s'est pas produit de changement s le 9 juillet près d'Ari-Burnu et de Sedd ul-Bah r. Il n'y a eu là que le feu habituel de Vartillerie i et de l'infanterie. Nos batteries avancées de VA-! natolie ont bombardé efficacement le camp enne-! mi près de Teke-Burnu, ainsi que le terrain dans î les environs de Sedd-uil-Bahr et un détachement ! ennemi en marche. L'après-midi un grand ince-n-■ die éclata dans les environs de Telie-Burnu. Nous entendîmes de temps en temps des explosions. Sur les autres fronts rien d'essentiel ne s'est passé. ^—DMWWB» m I —• HMO———1^— ANGL$TCRRE. — Les pertes Londres, 10 juillet. —; L. dernière liste des pertes contient 55 officier s;! 20 hommes, i v s 2sr>. ..nique à Venise Ou annonce de Lugarip, en date du 8 : A la suite des événements i- i^Konzo, plusieurs trains de chemin de fer, chargés d'œuvres d'art de valeur et de la bibliothèque du palais des Doges sont partis à l'intérieur du pays. Ils sont accompagnés de troupes de la garnison de Milan. La fuite des gens aisés de Venise est générale. ITALIE. — La perte du croiseur « Amalfi » Milan, 9 juil. La Stampa expose tranquillement que la perte de l'Amalfi ne signifie pas grand' chose. La flotte italienne essaie toujours d'attirer la flotte austro-hongroise hors de son repaire. Cela expose à des dangers. Le peuple ne doit pas se laisser déprimer par les pertes, mais songer aux pertes que les flottes française et anglaise ont subies depuis le commencement de la guerre. Aussi longtemps que iu côte Adriatique ne sera ■ ' ssession de l'Italie, il ne doit pas être question d'une suprématie complète de la flotte italienne dans l'Adriatioue. A Venise, la perte du croiseur Amalfi a produit une plus profonde impression que ne -l'avo-ie la presse nationaliste et l'Italie. Ceci résulte d'un communiqué vénitien, fortement mutilé, dans l'Avanti. Personne, à Venise, n'a d'abord voulu croire à la perte du croiseur. Dans le Carrière, l'expert maritime Pausario met le gouvernement en garde contre l'exécution d'entreprises qui exposent des navires très coûteux à leur perte, rien qu'en raison de la volonté de l'opinion publique. Certainement, doit-on tenir compte de l'opinion publiaue, mais on ne doit pas se laisser déconcerter par des questions si inutiles et si irritantes au sujet de ce que fait en réalité la flotte. ITALIE. Le bâillon de la censure Milan, 9 juillet. --— Un article de fond de VAvanti qui commentait probablement la marche en avant très lente des Italiens et l'absence d'un succès quelconque, a été supprimé par la censure. RUSSIE. —' Varsovie sérieusement menacé Pétrograde, 10 juillet. — Le Rjetsch annonce qu'il est maintenant établi que Varsovie a été complètement évacué par la population civile.lies autorités gouvernementales auraient également quitté la ville. Le journal officiel rus - Russjci Ihvalid annonce également l'évacuation de la population, v ajoute cependant qu'il n'y aura pas ud danger immédiat pour la ville malgré la marche en avant de deux armées ennemies par le Nord et par le Sud. Le gouverneur de Lublin a fait afficher en ville la communication que tous les bruits alarmant! répandus dans la population ne sont pas exacts. Il fera connaître en temps utile à la population les démarches qu'elle devrait entreprendre. RUSSIE. — Renflouage de vapeurs à Libau Berlin, 9 juillet. — On annonce de Copenha gue au Taglische Rundschau : Les Allemands oni remis à flot, dans le port de Libau, 25 vapeur: | qui ont été coulés par les Russes avant leur dé-l part. RUSSIE. — Critiques anglaises Milan, 9 juillet. D après un télégramme privé de Londres, au Corriere délia Sera, le colonel Repington, le critique militaire du Times, écrit que deux questions ont été débattues dans le conseil de guerre qui a été tenu récemment sous la présidence du grand-duc Nicolas, à savoir: si les armées centrales russes doivent se retirer au delà de'lia Vistule et si les forces du sud doivent se maintenir dans leurs positions actuelles ou être ramenées vers le nord. La retraite au delà de la Vistule, déclare Repington, serait sans aucun doute accompagnée de conséquences fort graves ,attendu qu'alors les forteresses de Nowo-georgyewsk, Varsovie et lvangorod devraient être abandonnées à leur propres forces. Si on peut soustraire des armées du nord et du sud suffisamment de troupes pour arrêter l'assaut- de l'adversaire, ce serait une forte tentative pour maintenir les positions à la Vistule, au Narew, au Bobr et au Njemen. Si toutefois, il n'est pas possible de disposer de ces renforts, ou si la disette en munitions est plus grande qu'on ne i admet, une retraite serait nécessaire pour éviter un débordement du front et pour s'opposer à une tentative d'encerclement par l'ennemi. La question principale est d'éviter les combats, aussi longtemps que la Russie n'y est pas préparée. Même si l'armée du sud restait- séparée pour le moment pour un court laps de temps des forces centrales, il, n'y aurait pas grand danger pane qu'elle lierait une force adversaire équivalente. On ne doit pas oublier que l'Allemagne a, en dehors de ses forces, en Galicie, encore quatre armées à l'est, une au nord du Njemen, une en Prusse orientale, une dans la Pologne centrale et-une dans la Pologne septentrionale. Dans le cas où les Russes affaibliraient les troupes opposées à ces armées, il s'en suivrait une marche en avant-dû côté allemand. Varsovie est déjà menacée maintenant. La défense de la ligne de la Vistule offre un danger. L'abandonner serait en tous cas désagréable, mais ne signifierait qu'un épisode de la guerre, tandis que la défaite des armées centrales serait un coup terrible. On doit donc conseiller aux Russes de se reti-i rer. Le port d'Archangel est ouvert depuis plusieurs semaines et des armes et des munitions y arrivent en grandes quantités. Une retraite pourrait- être facilement réparée plus tard, tandis qu'une bataille décisive pourrait entraîner des suites irréparables. L'auteur militaire Hilaire Belloc arrive aux "mêmes conclusions dans le périodique Land and Sea. ETATS-UNIS. Arrestation motivée Lyon, 9 juillet-. - On annonce île New-York au Nouveliste: Le représentant de la Croix Rouge monténégrine a été arrêté par les autorités fédérales. Il est accusé d'avoir violé la neutralité des Etats-Unis en racolant des recrues pour l'armée monténégrine. JAPON. - Les alliances prochaines Pétrograde, 10 juin. — Le Rjetch annonce : i ï.< journal japonais Jamate, qui préconise opver- S tement une alliance russo-japonaise, expriimi s l'avis qu'après la guerre un rapprochement eu-| tre le Japon et l'Allemagne n'est pas exclu. «-e-* ETRANGER ANGLETERRE. — Incendies suspects. Le Havre, 8 juillet. — On annonce de Londres aux journaux français que les incendies Buspect-s ne | cessent pas en Angleterre. Une fabrique de chaussures, à Macelisfield, a été détruite. A Glasgow', 100 chevaux ont péri dans un incendie et a Li-verpool un grand dépôt de nitrate. et un dépôt de charbon avoisina-nt sont devenus la proie des flammes. ANGLETERRE. — Conférence significative. — Londres, 10 juillet. — Le bureau de la presse ; publie qu'Asquith, Crewe Kiteherter et Balfour ! partent lundi de l'Anglet-erre pour conférer mardi, à Calais, avec Viviani, Delcassé, Milleraud, Augagneur, Thomas et Joffre. French-y assistera également. ANGLETERRE. - Froissements entre ministres. — Londres, 10 juillet. — Le Uorning Post annonce : Le premier ministre Asquith s'occupe à aplanir le différend entre.Lloyd George et lord Haldane. Il a déjà eu un entretien avec Lloy 1 George. ANGLETERRE."— A la Chambre des Communes. — Londres, 10 juillet. — Lord Robert Cecil a répondu à une question : Le Gouvernement a fait des communications depuis le commencement de la guerre à différents Etats neutres < sujet de l'armement de navires marchands. navires anglais armés trafiquent régulièreme.it avec différents pays. RUSSIE. —- A la Douma. — Pétrograde, >.0 juillet. — L'assemblée des seniors de la Douma a décidé de prier le ministère d'acélérer la convocation de la. Douma. Sinon l'intervention de la Douma arrivera trop tard. HOLLANDE. - L'exportation. — La Haye, 8 juillet. — L'exportation du bois de noyer vient d'être défendue. TURQUIE, Attentat contre le Sultan. Alexandrie, 10 juillet. —- (Reuter.) — Lorsque le Sultan se rendit à la prière, une bombe tomba d'une fenêtre devant son cheval, mais n'ex-! plttsa pas. L'auteur de l'attentat parvint à s'échapper. Le Sultan assista au service religieux et fit, le midi, sa promenade habituelle. GRECE. — Conseil de la Couronne. — Athènes, 7 juillet. — On annonce que le Roi a convoqué le conseil de la Couronne, pour Je 15 juillet. L'ancien premier ministre Vénizelos y assistera. Op affirme que le conseil de la couronne .déclare ra le maintien de la neutralité grecque. i SUISSE. Emprunt pour la mobilisation. Le conseil fédéral vient de décider un emprunt de 100 millions de francs à 4 p.c., remboursable en trente ans. Cet emprunt est destiné à couvrir un? partie des frais extraordinaires de la mobilisation suisse. Le groupe des banque» suisses et l'association des banques cantonales se sont-chargés de l'emprunt-, par option. Les souscriptions

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