Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 22 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vh5cc0wm5m/
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ASOIVIVHMBOTXS 2 «Jo'UJCia.aa.l cj-aotidiera i:53.cï.é^>e>aaLca.^xv"t AiwrvcxNrcaass s ï jrn, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs. R£DAÇT!QNe ADMINISTRATION, PUBLICITE Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 tum 1 mois, 2 francs. 45, JEIti® JKrexxx-i 3VJC»tm6, 4S» BruxeUaa Petites annonces, la ligne 20 centime» Les Etats-Unis et la guerre européenne au point de vue économique Il liurope est le loyer de la civilisation et du développement économique et capitaliste moderne, la base de l'expansion de l'éoonomie mondiale tout entière. Aussi l'explosion de la guerre en Europe a eu une répercussion énorme sur la vie économique des Etats-Unis. Il est impossible, dans un article de journal, d'analyser en, détail la situation de la grande industrie américaine, de ses exploitations minières, de sa haute finance, ni de décrire l'état de h petite économie nationale de la masse du peuple travailleur américain. Mais nous creyons utile toutefois de jeter un coup d'œil sur la tendance et les perturbations que la guerre a provoquées dans la vie économique des Etats-Unis. Ceux-ci, en effet, ont les relations économiques les plus étroites avec l'Europe. La plus grande partie de leur exportation, comme par exemple ie f^oten, le blé, la farine, le pétrole, les machines de toutes espèces, etc., est destinée à l'Europe. La clientèle principale de leur importation est également en Europe. De sorte que le manche européea est d'une importance capitale pour les Etats-Unis. La guene actuelle a, troublé énormément ce marché. Néanmoins on peut admettre que précisément c'est maintenant que commence la prospérité américaine, car cela est en partie exact. Dans l'agriculture les grands propriétaires fonciers qui monopolisaient la dernière récolte, et les producteurs de farine se trouvent dans une situation tris prospère. Ils ne craignent plus maintenant de concurrence et réalisent des bénéfices fantastiques. La Russie, comme la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, pays exportateurs de blé et de farine, sont à l'heure actuelle éliminés du marché. Les deux premières sont en guerre, les dernières ferment leurs frontières, redoutant toujours que la situation menaçante ne s'empire. ! }' l'TVVv'* industrie, " nons et de munitions de guerre travaillent avec une incroyable intensité nuit et jour. En temps normal, et avant la guerre, cette industrie américaine n'était pas d'une bien grande importance. Maintenant elle se développe rapidement. A la suite des gigant«squ«s commandes des Etats belligérants, on agrandit toujours les usines. On vient d'en créer beaucoup de nouvelles. Une grande partie du matériel de guerre est, en effet, fourni actuellement par les fabriques des Etats-Unis. La dernière statistique nous montre que la valeur de l'exportation seule du matériel de guerre dépasse plusieurs milliards. Les grandes fabriques d'automobiles, de cuivre, d'étoffes et autres produits similaires, qui reçoivent journellement des commandes pour la guerre,, ont aussi une besogne «norme. D'ans la marine marchande, même phénomène de prespérité anormale. Les potits bateaux à vapeur qui jusqu'à la guerre faisaient le cabotage le long de ta côte américaine, ont pris la place des navires anglais, français et allemands, et accomplissent des longues traversées en mer et des voyages au long cours. On a fait aussi agrandir, armer et aménager en vue' de la traversée de l'Océan une ouantité de voiliers. On augmente aussi la capacité des navires. Tout cela naturellement procure un solide bénéfice aux armateurs américains. Nous estimons que la guerre actuelle fera développer la marine marchande américaine dans des proportions invraisemblable. Dans la haute finance les hommes d'afiaires et les spéculateurs en Bourse sont aussi très satisfaits. Le marché financier de New-York a hérité des bonnes affaires et du trafic des gains de la Bourse de Londres. La vente et l'achat des obligations» des rentes, des effets de commerce de toute sorte, des actions, etc., en un mot toutes les spéculations financières mondiales, dont Londres avait monopolisé le marché, sont passées actuellement sur le marché de New-York, devenu ainsi le centre de la finance mondiale. La défense faite par lies Gouvernements anglais et français aux capitalistes de leur pays de traiter les emprunts et n'importe «|uelle combinaison financière avec l'étranger a fait bénéficier les banques américaines j et la haute finance de IJew-York de cette situa- ; tion nouvelle. Nous voyons alors se produire un autre phénomène : les capitalistes américains tâchent de placer leurs capitaux à l'étranger, dans des pays où jusqu'à présent l'Angleterre jouissait seule de la préférence, comme par exemple en Amérique du Sud. Londres même tourne ses regards aujourd'hui vers New-York. Le moment, en effet, est tirés favorable aux capitalistes américains pour s'emparer de toutes les bonnes affaires dans le monde! entier et s'adjuger les concessions les plus avantageuses. Le cours du dollar est plus élevé, le moment est excellent pour placer l'argent dans les affaires prospères. Ainsi on s'efforce d'envoyer son capital en Amérique et de l'y faire fructifier là-bas. L«s pays européens, se trouvant dans une situation dangereuse, cherchent à garder leurs réserves d'or en vue de moments plus difficiles et négocient en Amérique l'ouverture de crédit; ou le placement d'emprunts, au moins pour le paiement des différentes commandes con- Toutefois cette situation nouvelle créée par la guerre dans la vie économique des Etats-Unis, nous apwaraît anormale. Ce développement économique trop rapide n'est pas régulier et ne correspond pas à l'ensemble de la vie économique américaine. Une grande partie de l'industrie souffre, la production n'est pas régulière, les ouvriers chôment. L'exportation de l'or, la diminution de l'importation n'ont, elles, pas fait hausser le coût de la vie? Les ouvriers qui travaillent dans les industries qui reçoivent des grandes commandes sont très bien payés, leurs patrons gagnent énormément, mais, pàr comparaison avec l'ensemble de l'industrie et du peuple travailleur, le nombre de ces privilégiés est insignifiant. Cela on ns le voit guère. Avant le,s hostilités tous les profits des, capitalistes étaient emplovés à développer la prospérité et l'extension de l'économie nationale. Aujourd'hui ce» capitalistes placent leurs r vitaux dans l'étranger. Comme c. clusion la guerre européenne a accentué les Tes de certaines industries et de la haute finance américaines, mais elle fait souffrir la masse du peuple, une partie des ouvriers, une grande partie des industriels et entrepreneurs.NEt il nous semble que le peuple américain, d'accord avec les .fions européennes, souhaite nue les hostilités en Europe cessent le plus tôt possible. P. HANTCHEEF. mi ■IIIWII i y^j«=M»?ragai»«rMiai«aaraBE»8iwg»«MMMBîag3gaaBB^^ Usez en TROISIÈME PAGE îes derniers télégrammes arrivés pendant la nuit, 0- g» |«5| |] | f» 'im 0 ' i ® il#» *-3 LE BLOCUS Rotterdam. 19 avril. — J/e vapeur norvégien Koning Haakon. avec a chargement de grains de l'Amérique p .;!• 1 Danemark, a été amena à liirkwal.l pour i' xamen de son chargement. Rotterdam, 17 avril, — La nouvelle d'après laquelle un navire anglais navigue sous le nom de Hcnîltuid et soi pavillon suédois est confirmée, /.ors de son d'' vt pour le Chili, le navire por-vsii i? pavillc nglais, mais sur les deux parois portait les couleurs suédoises et l'insoription SV('l" -r,'*" . "mis .Tflgiaiseti. on a encore remarqué Dans les t k d(. fram.Q0eteborg et un navire portai Qr à GotW naviguant sous le pnvi de Fram bourg il n y a aucun navire u. —■ • ' BELGIQUE. — Encore un canard Brc.:eiljs, 17 avril. — Le National Tidende, de Cop< isrue, du 12 avril, dit a^rendre de Paris que les officiers allemands en Belgique sont découragés et convaincus eu'ils devront bientôt quitter je pays. Cette invention est démentie par le fait que les autorités militaires allemandes ont fourni dans «es derniers jours aux agriculteurs belges des pommes de terre et de l'avoine en masse pour l'ensemencement contre restitution en nature après la récolte. Les cercles militaires-compétents en Belgique semblent donc être rassurés au sujet de îa durée de leur séjour en Belgique. FRANGE. — Malversations dans l'intendance Lven, 19 avril. — On annonee de Marseille au Progrès : Dans l'affaire Gsupil, un comptable civil et un officier d'intendance ont été arrêtés ; on a lancé huit nsuveaux mandats d'arrêt. D'après une évaluation provisoire, l'Btat subirait déjà une perte dp t>I«s de 10 millions de francs. Les autorités militaires sont de (pins sur la traoe d'une'seconde affaire de recel. Dn fournisseur de toile goudronnée et un assooié parisien du fournisseur ont été arrêtés. On s'attend à d'autres arrestations.ALLEMAGNE. — Par mesure de représaille Berlin, 19 avril. — Comme représailles au traitement infligé aux prisonniers dos sous-marins allemands en Angleterre, une dizaine d'officiers anglais ont été tra»»farés du »amp d'interaf»#»1 GI3SRRE FRANÇAIS En Champagne, au Nord-Ouest; de Perthes, le. . se sont, déroulées le 15 avril dans les Carpatheç . . . Allemands ont dû évacuer une excavation laguel- j sur le secteur entre les villages de Telepoteh et "ans, 18 avril (la heures). ne attaque al- . ^ trouvait encore entre lleurs mains devant no.- ; Zuella, où nous nous sommes fortifiés sur les hmo-lemande, préparée -par un viole» bombardement n„nes_ £)e notre côté nous avons pris comme suite • teurs où Vennemi s'était, retranché. Nous ij avons a artillerie, et executsevar un wtaulon, contre & ^ explosion-de mines souterraines, suivie pat fait des prisonniers et pris 4-mitrailleuses. L'ern-nos positions au A ord-Ouest a hrbeis (A-saee), attaque, 60 mètres de tranchées ennemies. ! nemi exécuta des contre-attaques qui n'eurent au- ; a eçhoue. Nous fîmes environ éÛmsonmers Woevre simple canonnade. I cun succès. 7i a/viory . ge a e^ern u a l ou ers un au , Lorraine Vennemi a entrepris, dans les en- I Dans la direction de Strij, n&us ûvojis refoulé be allemand. Dans la même reg <n une escadntle , du ^ (]g p vlusieurs net,tes atta- ' Vennemi qui nous attaqua à nouveau. aenenne françavse a bombarde u A champ dama- 5 ^ 7 jAtns-l.omon+e , plên ques avec de faibles detadiements, articuLzè e . pas ^ c}iang,Rrrïlf.ni SUT ,7e5 autres parties du Paris 18 avril C>3 heures) — ia iournée rela ™ent a Bures, Moncourt, hmbermeml et bamt- . front_ Qn signale qUC l'avant-garde allemande ns, là avril heures) m journee reia Martin. Ces tentatives furent repoussees. , ecécnie de arands mouvementi dani la réaion â* ti.remen t calme fut pnncipalev: eit marguee var y ., , Allemand i mit vainement attaaué ' ef.ecaie ae giana-smouvements dans la région de des combats d'artillerie et auelati.c combatt d'in Alsace .es Allemands ont.vainem_ au q Manampol et \aiwarja. a. s comoais a, arziiierie et quelques comoats a m- à trois reprises nos tranchées au petit Reichacker- fantene purement locaux. h j. d'anfre vart^ nous avons progressé dans la Pétrograde, 19 avril. — L état-major de l'ar- Dans la vallée de V Aisne dans fe bois de Saint- région du Sch.nepfenriethkopf. ' niée du Caucase annonce: Dans la région de Im Mart, l'ennemi attaqua tard dans l'après-midi nos ' ' côte le feu de l'artillerie et de l'infanterie a »otv- tranchées. L'artillerie a arrêté sin assaut et lui RUSSES tinué pendant, la journée du 16 courant. Dans les infligea des pertes. Pétrograde, 18 avril.—Les opérations de guerre ■ autres secteurs pas de changement à mentionner. ' de Halle à Magdebourg. Parmi eux se trouve le fils de l'ancien ambassadeur anglais à Berlin. ALL8MAGNE. — Srploits d'aviateurs Berlin, 19 avril. — LerLokal Anzeioer apprend de Bâle : En revenant do leur rai« au-dessus de la Hante-Alsace, où ils avaient occasionné dos dégâts à la station de Haltingen. les aviateurs.alliés ont été poursuivis par la déveine. Laur appareil a été descendu entre Burgfelden et Hegen-hauss. Un aviateur serait tué, l'autre prisonnier. ALLEMAGNE. — Un déateKti Berlin, 19 avril. — Le Journal de Glenè/ve du 17 avril reproduit l'entrevue que le directeur de 'a Hamburger Paketfahrt-Aktien Gesellschaft, M. Ballin, aurait eu avec un représentant du New-Y or h H erald : Da ns cette reproduction on donne à supposer que l'Empereur aurait autorisé Ballin à déclarer pue la,.g^ier^g. aurait pu être terre était prête à participer à la guerre. Dans ce cas elle aurait cédé devant la pression russe et Modifié Sem attitude vis-à-vis de la Serbie". Neus sommes autorisés à déclarer que le directeur général Ballin n'a pas eu d'entretien avec le représentant du New-York Herald, et n'a jamais fait une déclaration telle qu'elle est exposée plus '• haut. Il s'en suit que Ballin n'a pu répéter une déclaration de l'Empereur. Toutes les conséquences que la feuille suisse en a déduites, tombent donc à l'eau. RUSSIE. — Au Eaucase Pétrograde, 19 avril. — L'état-major de l'armée du Caucase publie : Dans la direction de la oôte le feu d'artillerie et d'infanterie a continué le 15 avril. Dans 1a. direction d'Olti, des reneon-tres peu importantes entre nos éclaireurs et l'infanterie turque. Aucun changement dans les autres directions. Pétrograde, 19 avril. — Le Tzar s'est rendu au front. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Londres, 19 avril. — L'Amirauté annonce que le navire de transport anglais Manitou, ayant à bord des troupes anglaises, a été attaqué dans la . Mer Egée par un torpilleur turc. Ce dernier tira 1 trois obus nui ne portèrent, pas et prit alors la fuite poursuivi par le croiseur anglais Minerva et , dss torpilleurs. Il éelioua à la côte de Cliios et j fut détruit. Son équipa?e fut fait prisonnier. On j ajoute qu'environ 100 hommes du transport des i troupes se seraient noyép, mais l'Amirauté ne pos-| sede pas eitcore d'autres détails. TURQUIE. — Von der Soîtz Pacha j Constantinople, 19 avril. — Le général Mdma I réchal baron von der Goltz Pacha a. été nommé commandant en chef de la première armée. CHfo- Au Jour le Jour Plus ça change plus c'est la même chose Monsieur le Rédacteur, Lorsque j'ai lu vofro article « Prime à la pa-. resse ». j'ai cru d'abord à de la fantaisie, tout | au moins à de l'exagération de la part du nommé « Eredo ». Mais j'ai eu la stupéfaction de ( constater les mêmes cas pour les choses me concernant et je n» puis m'emnêcher de vous le dire, ; reconnaissant par là l'exaetitude de votre article. S Ayant rencontré, il y a quinze jours, un mon-j siieur, imprimeur établi que je connaissais depuis un an environ avant la guerre, ce digne citoven , me raconta ses peines, déclarant, que non seP,li\r . ment, il ne pouvait plus payer le lover )H inai-{ son qu'il occupe dans les environ1; da la pl ve ' la Chapelle, mais qu ï| etaii obligé d'ttv»* ' cours à la soupe conjmi;m;\ie no»» , r sa femnie et gçg OK»-» - * »« nourrir, lui «tw entants. Je fus rcc'l ^nont I, ' * ïtùis assez lié avec lui et je lui pro- Miia à la première occasion de penser à lui si je N ' Q. |. |f h . \ pouvais lui faire obteaiir une commande pour gagner quelque argent. Or, il y a. trois jours l'administration où je suis .employé eut besoin de 10,000 bons imprimés, commande évaluée à 15 ou 20 francs. Je fit ai>-peler mon imprimeur par un garçon spécialement envoyé pour lui dire de ne pas tarder. Vous me croirez si vous voulez, mais à l'heure où je vous écris, samedi soir, mon imprimeur ne s'est pas encore dérangé pour me donner une réponse quelconque. Et d'une. Autre affaire, maintenant. Un fabricant d'étiquettes des environs de la nlace Fontainas m'expose avec un trémolo dramatique à la clef, que depuis six mois, il n'a pas gagné un liard.et qu'il a même été obligé de faire vendre des journaux par .son fils (ce qui, entre parenthèses, n'a rien de déshonorant. Je trouve même que le père au--Sy'ySKV Sis}* lutcrojsé^nar à mon fabricant de pancartes et je décide le lendemain de lui faire fabriquer trois -ancartes pour mon bureau, dont coût environ 10 francs (presque toute main-d'œuvrel. Mou pancartier fit pendant à mon imprimeur. Il ne répondit jamais à ma commande. Et de deux. Il n'y a pas à dire, mais une partie de notre population est atteinte depuis la guerre, d'u sorte d'aberration mentale qui l'amène à une demi-paralysie de toute son énergie, alors que dans les circonstances actuelles, il en faut une double dose pour surmonter les difficultés de l'heure présente. Veuillez agréer Monsieur, tes meilleures salutations d'un provincial étonné du je m'en fi-chisme et de 1 indolence de certains de ses compatriotes.RUSTICUS —— -*,*>- -•>- ETRANGER ALLEMAGNE. — Un a cercle » de prisonniers en Allemagne. .— Dans le camp de Goettingen une maison de réunion pour les prisonniers a été inaugurée ieudi dernier. Les fonds ont été fo«ï-nis par le comité new-yorkais de la Fédération mondiale des sociétés chrétiennes. Assistaient à l'inauguration : l'ambassadeur des Etats-Unis Gérard, l'attaché militaire américain Ohnesorg, l'attaché espagnol Palmaroli, le secrétaire du co-, mité new-yorkais Harte, et le secrétaire du co-! mité de Genève Phildius. Les prisonniers, parmi j lesquels bon nombre de Belges, remercièrent en j langue française et anglaise. Un bon orchestre, i des chœurs et des chanteurs se firent entendre | et donnèrent un caractère réellement émouvant à j la solennité. Les prisonniers manifestèrent haute-| ment leur satisfaction de cette belle maison où ils j pourront se réunir et se recréer sans contrainte. | ANGLETERRE. — Ixi grève menace les haut.-I fourneaux anglais. — Du Times : Les ouvriers des 1 hauts fourneaux de Cumberland s'étant déclarés, ■ dans la proportion de dix contre un, en faveur dé la grève, à cause du refus des propriétaires de leur accorder une allocation de guerre, le Comité exécutif de la Fédération des ouvriers des hauts fourneaux du Cumberland et du Lancashire a décidé, au cours d'une réunion tenue à Working-ton, de remettre le préavis collectif auiourd'hui même. Les ouvriers ont. été agrafe à «me deo*"'* „„ le fait nue des subsM*T- n . A, accordées d'autres r*-' "nî1fes ?nt f panons <t'adopt*.a- --'P1?8- et le. lefus de, D? )eur a»" Jlle Proposition d arbitrage. les employeurs font valoir que le ■ers' ont déjà reçu 23 3/4 pour cent d'augmen tation sur les salaires usuels. Environ 1.200 ouvriers et 1T fourneaux sont al feotés par ce différend. ETATS-UNIS. — Achats américains de dio | mants. — De Cape-Town au Times : Eépondan * au Parlement à une attaque partie des banc?. d« ; l'opposition contre la décision de la De Beers d'ar-! rêter l'exploitation des mines diamantifères, et à j une assertion d'après laquelle la vente des diamants était importante en ce moment, Sir David Harris a affirmé que l'Amérique n'a acheté que pour £ 300,000 durant les huit derniers mois. L'orateur a ajouté que si la statistique des importations aux Etats-Unis donne un chiffre plus grand, cela doit être attribué à des achats faite avant le commencement de la guerre. MEXIQUE. — Les Japonais voudraient-ils prendre "ied au Mexique? —- ï'rancfort-sur-le-Main, 19 avril. — On annonce de New-York : Le croiseur New-Orleans a été envoyé à la baie da ïurtlo pour constater ce que les Japonais y font. Le bruit court que les Japonais auraient" inten-! tionnellement fait échouer \'Asa.ma sut un fin»? * Xl' A <i!iu*Alw5]>i\a ï les autorités mexicaines nç consentent à l'établie* \ sement d une base ^"a flotte japonaise. Chronique des abus A Verviers Une Ligue coHtre les abu« *»u u»ç censure originale des autorités Notre^ correspondant de Verviers nous'rfait part de la création d une ligue "au moins originale qui se donne carrément perur but de censurer publiquement les autorités indolentes et qui jouera quelque peu dans la. Vallée de la Vesdre le rôle d un comité de sal.ut public au petit pied. V erviers, écxû noti'e coiTespondant, est, on le sait, un pays de bonnes gens, mais ces bonnes gens, malgré leur bonne composition, commencent a ne plus pouvoir tolérer la situation qui leur est. faite, i liturausement, une ligue vient de se fonder qui 55 otfargera de signaler ëjt de faire cesser, autant que possible, les abus qui se commettent trop fréquemment, hélas! au grand préjudice des miséreux.T)uns une première séance, tenue le 16 courant, la ligue a élaboré un programme que je vous détaille ci-dessous et dont le simple, exposé iera connaître oueloues uns des abus les pluj flagrants constatés-jusqu'à ce jour. Ce programme est d'ailleurs dûment, gigiié par différents membres de la ligue, qui prennent l entière responsabilité de leurs assertions, car il n y a. pas un seul fait qui ne soit serufmleusemeri'fy vrai et susceptible d'être prouvé surabondamment. Ce programme en dit long. Ses principales réclamations sont ainsi formulées : 1° La ligue décide de demander qu'on convoqué d'urgence une séance au Conseil communal. 2° Elle y formulera la demanda que tous les emplois dans les différents services de rationnement et. du ravitaillement soient occupés iniquement par des personnes sans ressources, ftyant famille et domiciliées à Verviers au moins depuis le mois d'août 1914. ' 3° U'ifi l'on ne choisisse p1u« ce^ employés uaï-laemeni su sein de la Société « L'Aide Mutuelle », dont les neuf dixièmer, des membres ont toïï-• ché pendant la gnen-e une bonne partie de leurs appointements et ont Encore, en outre, le privilè--5 ge de prêts qu_a Vent bien leur faire la dite société...5 4" L'application de la loi sur h> cumul eolicer-- nant les conseillers cornmmiaux ou autres employés aux bureaux susmentionnés. 5° Interdictiqji 5'ux personnes aisées de s'ap-provisionncil' aux magasins créés par la ville et par la Comnagnie Américaine, organisations uni-t quement établies pour secourir les malheureux. ' '1 DEUXIEME ANNEE. — N* 204. TTIirA«'» M,M* WK«kBKf»l«lV«W CINQ CENTIMES EDITION B JEUDI 22 AVRIL 1915.

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