mviwm Amm. « ap soa, ^..tiiuac justifié «&oûo exemplaires Il 1 t l.'l ®J"-.^^^^^SSBSra^^e^syB^g4m'62S^ssœ!aaitH«i»,«« £HWQ GHNT3IS "^f EDITION B SAUEDî Sï JUILLET lôiô. LE BRUXELLOIS i a&i 13 ta g„ — 6 saois, 7 fc&a«So — S mois, <à teeaaeu l »tss 2 tœaes ohdlj?23.^I Oxtotaci.iL^Xfe. 8ÉSÀCTî®lMs À^I^IWÏ®T®AT8i PUBLIG1T3 !&&» îRua.® SSt©5a5Pû s^ffisa-gass# ï'g ISsroassoSIl®® Bfiâeiicai^a «I. ■» ■«irtff'.is-«a W.,-4.**-*■« \-w*-> iftMB&ras, la figoo 2 firmes. Nécrologie, la tsgafe0 il É&iii Fsfes «muses, 1* fige# 20 centimes Philosophie de! ' heure présente rffisrrwgwren- ISoiis no serions qu'un parfait Jocrisse si nous nous imaginions une seule minute que notre campagne contre les abus les fëra disparaître. D abord, trop do gens sont intéressés à les faire perdurer ©t cela seul leur assure une pérennité respectable. Ensuite, la Justice — cette bonne vieille Thé-mis, que, la légende nous représente, sous les traits d'une bonne dame caduque, boiteuse, sourde et aveugle, se traînant les bras chargés d'une fatidique balance au f léau brisé et le front voilé d'un bandeau symbolique — était déjà bien malaisée à mettre en branle en temps normal.Elle semble, depuis la guerre, frappée d'ataxie locomotrice incurable. Sous le prétexte fallacieux qu'il ne faut pas, sous les yeux de l'occupant étranger, exaspérer les divisions entre Belges, ou laisse des tas de Belges cyniques s'enrichir sans scrupule grâce à la guerre, en exploitant odieusement cl autres Belges, a Taisez-vous,nous écrivent des timorés ; on s'expliquera après 1» guerre ! Vous avea raison, mais ce n'est pas le moment de le dire ! » Tartuferie, que ce jeu de Judas ! Car on s^it pertinemment qu'après la guerre, l'actualité,plus urgente que jamais, fera oublier un passé déjà prescrit. Ij amnistie traditionnelle passera l'é-ponge sur ces choses rétrospectives et les fera en tous cas absoudre en bloc, en endossant le tout aux Allemands, d autant plus que les enrichis, les bénéficiaires de tous les abus, crieront plus fort que les pauvres et honnêtes gens et trouveront, contre bon argent comptant, parmi les dresseurs actuels des fameuses listes de proscription, élaborées un peu partout, des experts en civisme qui leur délivreront des certificats d'un patriotisme aussi farouche qu'intransigeant, prélude des inévitables décorations pour services^ rendus à la Patrie. La comédie continuera sans ente*acte. La stérile politique avec sa chasse aux voix électorales recommencera à sévir. La curée nlano# luJiiia ion nlj» 1 n T.pc flîiâai .am'rl « volontaires, qui bavent, a 1 étranger depuis biOT-tôt un an oon+re ceux -qui, restés^ an forer de la Patrie en deuil, y ont continué à peiner dignement, montreront leurs dents longues et aiguës de carnassiers habitués aux meilleurs morceaux; avides surtout de reprendre les meilleures^ places au festin social. Le passé, même celui de 1? veille, sera bientôt deux fois mort e.t aux attardés qui s'entêteront à en parler pour exiger uue reddition des comptes, on servira des Te Deum d'actions de grâce pour toutes les bêtises commises depuis un an et plus, pendant oue de vibrantes Brabançonnes couvriront de leur sacri hourvari les voix protestataires. « I m |»T '-^«amBamtm^aaasmmSBeeSBemBaei iO«a*C5S>.'flKr.S L.Uu N'importe. Il restera au moins, pour l'édifieâ- I tion des historiens et surtout des philosophes qui | jugeront, dans 50 ans, la crise actuelle, la col- £ lection des numéros du Bruxellois, relatant le ta- j î bleau des principaux abus invraisemblables qui g / s épanouissent impunément sous nos yeux. La 1 ? justice semble, en effet, tombée en une patrioti- » t que léthargie pour n'avoir r>oint à sévir contre I des Belges exploiteurs et cela sous le fallacieux f prétexte « qu'il ne faut point — comme dit un t jugement récent condamnant un de nos confrères ? — qu'il ne faut point, par patriotisme (?) étaler r nos divisions sous les veux de r étranger. » « Ah ! le bon billet !... c * * d Est-ce par patriotisme, par exemple, que la 71 Justice^ n'applique plus certaines lois, telles que v celle d octobre 1902, instituant la répression do a la passion du jeu qui fleurit un pe-u partout? % Est-ce par patriotisme qu'on ne condamne tra correctionnelle, les fraudeurs, falsificateurs et €' empoisonneurs publics qu'à des amendes dérisox-res do 5 à 200 francs avec des sursis de 2 et jusque i 5 ans? Est-ce par patriotisme qu'on édicté une tarification officielle de la viande, des pommes de ^ terre, etc., et qu'on ne la fait appliquer nulle part sérieusement? 6i , La vérité est que nos dirigeants sont atteints d[ d'une indolence morale qui confine à la pareil, pendant que certains agités dangereux se repaie sent de rêves de guerre civile où les pillards et ies 'j pêcheurs en eau trouble trouveraient seuls leur . compte aux dépens des innocents sacrifiés à de cr liasses vengeances ou à des rancunes personnel* ai les pour avoir fait ce qu'ils ont cru leur devoir. A côté de çette mentalité de fous ou de bêtes fauves se lève heureusement une élite courageuse u' et saine. Des femmes, ce sera l'honneur éternel de leur sexe ! osent enfin, les premières, expri- "f mer tout haut le désir poignant des mères et dep femmes,, des filles, des soeurs vers une paix 'f": Hier encore, une dame"appartenant, a Ta curec» — tion du mouvement féministe en Betgiqair,*^J. venue nous apporter elle-même ses encourage- ^ ments et nous manifester l'espoir qu'un prochain plébiscite féminin ferait entendre au Havre la. ^ voix de la Raison et du Bon Sens. et Cetto croisade des mères s'ouvrira peut-être c( plus tôt qu'on ne l'attend. Elle est déjà dans tous les cœurs. Seule une minorité d'exaltés vou- w drait encore terroriser la conscience publique qui m se réveille enfin, mais le dernier mot restera, à la Pitié, à la Bonté, au Pardon, à l'Humanité. MABO de SALJL ! j, i P LA GUERRE continue ajveo «UiiUUliiiiHO / Théâtre de la guerre russ T ienne, 29 juillet (hier). — L'e '.mi a pro-loncé contre Ici Viitule et le Bug, très de So-tal, une série de contre-attaques vjfites Triais nefficaces. A l ouest d'Iwancjorod^e <poîisséç n avant ennemie échoua dans notreu. Théâtre de la guerre italiet Hier, l attaque exécutée par les àiens coure le plateau de Doberdo se lassa; ^entretien-ent encore par endroits un violent î d'artille-ie. I our le surplus vis ne prononcent que det oussées en avant faibles et isolées qMurent fa-devient repoussées. TJn intervalle s:édonc pro-uit dans les combats de grande envtfyire. Comte la 'première, la seconde bataille, acore plui iolcntê dans la territoira de Gôrz, terminée u. désavantage complet de Vennemqassaillan ui avait amené maintenant, dam \e étendui z territoire d environ 30 kilomètreg & largeur itre le Monte Sabotmo et la côte, se.Jtofps avet i moins dix-sept divisions d'infantM et de mi ce mobile, et tenta à tout prix et sai\égard aui ■ymmes et au matériel de nous débeder. Le to in i)n ^e^es ^es ^taliens peut ât.rù évalué « >0,000 hommes. L'Histoire pourraiseulemen timer les efforts de nos troupes viÇpriçuses e leurs chefs dans cette bataille défensive. Elle nt tëujours inébranlables là où ellesittendaien innemi il y a deux mois. Cela s'amLigue no; ulement aux positions chaudemen t disputée mf territoire de Gôrz, mais aussi: ( tout fron oisi par nous pour la défense dê la monarohi i Sud-Ouest. Sur mer Le■ 27 juillet, tôt, nos croiseurs Icjers et ne Wrtés de torpilleurs ont exécuté une abaque eff, ce contre la voie ferrée d'Ancona jusqu'à Pt ro et bombardèrent avec succès les ristallation gares, les dépôts des gares, les aullettes et h nts de chemin de fer à cette voie jerrée. Pli mrs locomotives et un grand nombre-de uagor b* btfiUffi1; de^ Fan s bombes sur la station d'Ancona, sur ffl?Lc "C< rne de batteries et autres objectifs militaire gare de manœuvre fut gravement endommage beaucoup de matériel roulant détruit. TJn i: ndie, visible encore à 30 mUles marins de di nce, éclata dans les ta/nlts de naphte. Toutes l %ités sont rentrées sans perte. Aucune force n île ennemie n'a été aperçue. ITALIENS Home, 26 juillet. — Les troupes de marine it ennes ont occupé l'île de Pelagosa gui est i'/ ortante en raison de sa situation stratégique. txame7*avxKK ya-MViac-yg?»-?. SB ?# • xjtj rx-S. OS fSK3a««;É*ifla?K?î LbOllbV, j LtOblOlr. > ! complété Voccupation des hauteurs de la pente i t droite par Voccupation du Monte Lavanech et la i I cime de la Pissola. L'artillerie ennemie tenta de t | déranger Ventreprise par le feu des points domi- ! i nants de la pente ovposée, mais eîlle n'eut aucun I ■ succès, Dans le territoire du C adore, l ennemi re- i < nouvela son attaque. Sur le Monte Piano et après i de longs préparatifs d'artillerie de calibre moyen, des groupes d'infanterie prononcèrent l'assaut > dans la nuit dû 26 juillet. Quoiqu'ils fussent ap- t puyés var le feu d-e nombreuses mitrailleuses, ils ■ ont été refoulés. Dans le territoire de Krn, le combat acharné continue malgré le brouillard qui paralyse l ap-1 . pui efficace de l'artillerie. Dans le secteur de Pla-1 va, les entreprises pour le développement de la , ' [ t£te de pont se poursuivent favorablement. Sur ' | U Karst, la bataille a continué hier avec la plus ■ ' grande violence. Tout 'le long de notre front, nos '■ troupes allèrent, au feu avec le plus grand en-" | train; eUes parvinrent ainsi à conquérir sur l'aile ' oaucTie la forte position sur le San Michèle qui [ ; domine une grande partie du haut plateau. Elles ' ; furent toutefois prises sous le feu de nombreuses t ; batteries ennemies de tout calibre et durent se re-t _j tirer tant soit peu en dessous de la crête, où elles » i se sont maintenant maintenues. Au centre, nous t avançons vers la crête de San Martino et nous y 1 ; avons pris à la baïonnette les tranchées et les re-s tranchements qui la couvrent. Sur l'aile droite, * la conquête de la position sur le Monte Dei Busi e I a été compïétée vers la fin de la journée. RUSSES s Pétrograde, 27 juillet. — Dans la direction, de Tuklt.um,.près de Schlrfck, Voffensive de l'ennemi s commencée le 24 juillet, avec i'appui du feu d'artillerie des navires de guerre, a été repoussée. - Entre la Dwina et le Niémen, l'ennemi s'uppro-s cha le 25 juillet du front Vonewjesh-Cheidamj. o Les combats suivent leurs cours près des ouvrages qvrh'-ârrrrtytr " Kojriio. Aù front du î; près du village de SerwattM. Au sud de HoscTwr, se nous avons refoulé les Allemands qui passaient le i- Nare.w dans un anglet à l'embouchure du fleuve, s- jusqu'au village d'Olschaki, après une rencontre es acharnée. Au sud-est de Pultusk, des attaques 3- ennemies au Pruth ont. été repoussées. Aux ouvrages extérieurs de IVoivo-Georgiewslc, de petits combats se développent. A la rive gauche de la a- V'istule, les combats de l'ennemi contre les ou-n- vrages extérieurs d'Iwangorod. continuent ; ils { furent repoussés avec succès. Entre la Vistide ut '.ne grande violence. Le 25 juillet, l'ennemi pro-on ça des attaques sur tout le front, à l'exception le la région, 'dans le voisinage immédiat du Yierpz. Au nord de Grubeschow, l'ennemi reprit, 'offensive avec une grande énergie et des forces mportantes. Néanmoins, nos troupes repoussèrent presque toutes les attaques et exécutèrent d'heureuses contre-ajttaqioes. A l'exception de quelques villages qui passent d'une main à l'au-re, le front est resté- inchangé. Au Bug, à la Zlota TÀpa et au Dniester, pas de combats. Pétrograde, 28 juillet. — Entre la Drina et le Vjemen, pas de changement. Au sud-ouest de Koumo, l'ennemi a été refoulé au delà du fleuve le Jesia dan» la nuit du 27 juillet. Au front du Yarew, l'acharnement des combats dans le sec-\eur, entre les environs du village de Dobrolenlta zt les environs de la forteresse Nowo Georgiewslt, iccroît. Les 25 et 26 juillet, l'offensive de l'ennemi a été arrêtée à la rive gauche du Narew par >ios vigoureuses contre-attaques. De nombreux villages et bois passent alternativement d'une main à l'autre. Dans le bois à l'est de Roschan, le combat devient très violent. Le 26 juillet, l'ennemi jeta des réserves considérables dans le combat en amont de Sierad<t. Sur les deux rives du Narew, nous avons prononcé des attaaues efficaces. Dans les environs du village de Zeppelin (?), nous avons fait 700 prisonniers et pris quelques mitrailleuses. Une contre-attaque de l'ennemi, venant du village de Konstantinow, avec l'appui d'automobiles cuirassées, a été repoussée. Sur la rive gauche de la Vistule, nous avons refoulé, au lever du jour du 26 juillet, l'ennemi qui tenta de s'approcher du front de Nadarzyn-Piassono, par une attaque heureuse à la baïonnette. Entre la Vistule et le Wieprz, le calme est plus prononcé. A l'est du Wieprz jusqu'au Bug, le combat continue. Dans la région de RaJcolupy, Naïdan et Dtrowski, les Allemands prononcèrent le 26 juillet au soir des attaques avec des forces ydjéSwMjjfe et"' cm par $?,SiSfr^gVk." tJé) des Allemands au nord de Krubieczow se distin gvent toujours par une énergie tout li fait particulière, mm s nous les avons constamment re poussées. Dans les environs du village d'Annaapoi, nos troupes ont exécuté une vive contre-attaque. Au Bug, il y a des combats violents dans la région Sokal-Porturzoa, où l'ennemi a transporté une partie de ses troupes sur la rive droite. Entre le Dnjetr et le Pruth, des attaques ennemies partielles inefficaces. Lte3 @n TROISIÈME PAGE derniers tiH§~ granames arrivés pëfMfflt i® dMtL DÉPÊCHES 8UERKB SOUS-MARINE Londres 3S j"™1*- <Rifct«r.) - Les r.p.ura de P&-cko Salacia et ont (té coulés hier par des sous- marins. Les é<îUip»ges ont été débarqués a Lowestort. Londres, 29 juifet. (Router.) - Le vapeur danois Eisa a débarqué à Tyuemouth l'équipage de la barque G. P. Uarbitz, qui a été inceadié» dimanohs par un sous-marin allemand. . Londres, 29 juillet. (Reuter.) - A Grunsby a débarqué aujourd'hui l'équipage de la barque Sagnedalen, qui a été incendiée dimanche par un sous-marin allemand. L'équipe reçut dix minnt« pour quitter le oavir. .t fut al.r. pri» S Vord du «peur suédois LoU. L»mdr«s. 29 j»aîrt. (R«t«r.) — 5" ®j5" manct a «rUé lu*di, du» le *»' du H«rd, vapeur Emma. Ut mWm™ <*«»»»• Mtri», Neptunus .t I<»« Les é,uiF»*« «0 M *ui«urJ kîl' » Bl-Ttk (Nete. — Le» aavir»» auraient «u de la «ntrekande fa°lindres, 29 juillet. (Router.) - U bateau de pêch. XVestwatdo a été coulé dans la mef du Nord par ui sous-marin. L'équipage a débarqué à Ltfffestoft. Sotterd'am, 2T juillet. — Le vapeur anglai Gannet, parti hier soir pour Londres.^ annonc avoir aperçu un sous-marin près de Waterweg En conséquence, les vapeurs anglais Perth Terri et Diomed sont restés à l'ancre au Watei weg. RUSSIE. — Un aviateur russe sur Tschefnowitz Berlin, 29 juillet. — On mande de Tschernowitz a' Berliner Tageblatt : Un aviateur russe a surrolé liie da*s la matin** 'la riBe et jeta trois beasbes. L'un» a fait ex^'osion sur Ce toit d'une maison en eauaant d s dégâts peu importants. Personne n'a été blessé. L;s autres bombes tembirent dams les environs de la riil». RUSSIE. — Avions sur Varsovie Berlin, 29 juillet. — La Vosùschc Zeitung reproduit du Frankfurter Zeitung l'information que des avions allemands ont survolé hier Varsovie. Des bombes lancées ont tué plusieurs soldats ®t civils. RUSSIE. — Le nouveau généralissime Bucarest, 28 juillet. — Le Nowoje Wrevija mande que c'est le général Irmanoff qui commande l'armée russe, qui se trouve en face du général allemand von Macken-s»n. Irmanoff serait un général do haute valeur mUi-bail*».TUNISIE. — Evacuation d« la Tripolitaine Belliasona, 29 juillet. — Le Corriere i'itdlia reçoit de Tunis 'la nouvelle télégraphique que les Italiens ont évacué également l'importante oasis Gadamàs en Tripolitaine ot ont traversé un territoire tunisien oil !a | France avait rassemblé de fortes troupes afin d arrêter j les révoltés poursuivant les Italiens. EGYPTE. — La situation Londres, 27 juillet. — Le Times publie un article dans lequel l'explorateur Stepban Graham discute la situation de l'Egypte. Tout le long du oan«: de Suez sont établis dos petits forts qui sent protégés par des sacs de ssV.e. Tout* 1» e»rnissï u oompese Eiesgue *ss*n-ti*ll**»*t d'Indiens. Au Oair», l«s Australiens et les N*uveaus-Z*lsndais préi*«i*e«t, ou na vait qu« très peu d'A3i»lais. Plusieur* hétels ont été transformés es chs*T*es. L'BïTPt» devient de pius e» plus 1» refuge pour les soldats blessés et noa feUssés, HINDOUSTAN. — Trouble» et révolte Amsterdam, 28 juillet. — Des journaux américains arrivés ici contiennent les nouvelles suivantes de Manille, en date du 5 juillet : Des of-5 ficiers et des passagers du vapeur espag-nol 4^?-3 cante, arrivés ici et qui ont fait esoale en route à " Aden, Colombo, Ceylan et Singapour, annoncent ' des troubles graves aux Inde-s. Plusieurs révoltes " se sont produise^. A Colombo, des indigènes révoltés auraient ét« sévèrement punis par '« troupes anglaises pour r».«sa*si*at de plusieur» i Anglais et le pillage de magasins, r L» éfibunal de guerre a prononcé son arrêt. Les'Européens sont armés et les sujets anglais, aptes au service, incorporés dans l'année. On fait des préparatifs pour transporter les femmes et les enfants blancs en Australie ou dans leurs foyers. A Singapour, les autorités ont appelé tou» leg sujets anglais d« 20 à -30 ans sous les armes. L'effervescence règne également parmi la pepulatisn indigène du nord de Bornéo. — V "V5 « ETRANGER L'Angleterr» et l'industrie belge. — Bruxelles, 37 juillet. — Tandis «|U8 le gouverneur général «t. le» autorité» allsmand-M mettent tout en œuvre pour rendre, autant eius possible, l'activité aux fabriques, jusqu'ici toutes les tentatives des Belges en vue d'obtenir de l'Angleterre des concessions pour l'importation de matières brutes, sont restées inefficaces. Das industriels belges ont essayé de faire des achats en Hollande, mais les" Anglais surent faire échouer l'exportation. Quelques industriels sont allés en Angleterre, afin d'aboutir à quelque chose. Mais en vain! Ils revinrent décour. ;;-s. Lé gouvernement au Havre n'était pas à même d'appuyer si}f-fisamment leurs demandes a Londres pour qu'elles soient écoutées. Le» intéressés «e plaignirent vivement de ce traitement. Dans un article naru récemment dans 1» M^asbode, «n fit des reproches sévères aus hommes au pouvoir en Angleterre, qui paraissent vouloir appauvrir et affamer la .population belge! A Bruxelles, de rich?s nép-oniants hollandais ont formé un comité pou» -venir en aide an:. Belges. Il obtint du gouverneur généra! aUenftpc le consentement que ni les matières brutes im portées de la Hollande ni 1 :'s produits fubriqné: Ide ces matières, ne fussent , requis pour des but: militaires allemands. Mai.;, malgré cette déclara tion, qui signifiait qn pas e,n avapt lïè» ijnnor ? terni, le» henjmss an peuvoir, en Àuf'etcxro, fer maieiit les oreilles aux ilaiates et aux appels ai v secours de leurs alliés belges. Cela avait l'apparence comme si l'Angleterre voulait non seulement utiliser la guerre pour en. lever à l'Allemagne les marchés d'écoulememt allemands, mais aussi oeux de la Belgique. On a fait venir de la Hollande des masses de bons ouvriers belges en Angleterre. L'industrie devait également les y suivre. Ce lie serait pas la première fois qu'une pareille tentative était faite. Les jours de Pierre Breydel et de Jacques Van Artevelde sbnt, loin. Maisi nousi savons, lencore qu'à ctette époque '.déjà l'Angleterre enttreprit d'attirer les tissages flamands au delà du canal. On sait qu'on y a réussi, de même que presque toute l'industrie y a passé plus tard. Ce qui est arrivé de ee temps-là, peut encore se produire actuellement. L'exportation allemande, belge et russe est arrêtée.Celle des petits Etats neutres en Europe est maintenant très menacée et paralysée et Çt de ia peine à se maintenir. L'Angleterre seule est libre... Le plaignant trouve un peu fort qu'elle agisse ainsi également avec l'industrie belge. La Belgique a mérité tout autre chose da ia part de l'Angleterre, ponsç-t-il avec raison, L'aUteur de l'article espère que la formation d'un comité de commerce belge à La Haye, collaborant avec le comité de Bruxelles, apportera une amélioration dans la situation. Si rApivl^ii-rre veut écouter, il peut en résul-ier du bien pour la population belge, qui n'est oa? si bien pourvue de vivres, si simplement, si '••on marché et si gratuitement par la Oornniis-•imi «Se i-flief amcricaine, comme on le pense gé-■ '"raV-m'îit, ! :Vm?fîoains se font, payer pai les «oïnnunies et celles-ci font des sacrifices énormes pour l'entretien des pauvres et des srms-. travail, car elles ont encore» d'autres chargea bier lourd'1?. Les Belges riches sont absents en grain, nombre et rje veulent- pas revenir. L'auteur d< i'artWe croit donc justifiée la prétention qu'or cesse en Angleterre do couper les forces vitales ; i l'industrie nelae. L homme qql publie ces plaintes dans le jour nal hollandais doit apparemment connaître l'état des choses et sait apprécier les alliés anglais. ALLEMAGNE. — La poste militaire allemande. — À la fin de la première année de guerre, le nombre des lettres expédiées par la Feldpost allemande, se monte, d'après une statistique qui vient d'être publiée, à 4 milliards environ. 2.4 milliards de lettres ont été envoyées sur les deux fronts, 1.6 milliard ont été expédiées par les soldats à leurs amis et parents, 'au pays. 45,000 sacs de lettres partent journellement d'Allemagne pour les deux fronts, Pour donner les renseignements nécessaires hu sujet des af-francîvisseiiients, des adresses, des formes à donner aux lettres, des paquets, etc., 8,000 « kriegs-schreibstuben » ont été créées sur tous les points du territoire allemand. Le nombre des lettres retournées aux expéditeurs pour adresses introuvables, incomplètes ou illisibles, a diminué grâce à ces bureaux, dans des proportions considérables. i GRECE. — Mission anglaise. — Paris, 28 t juillet. — Le Temps -apprend que les membres j de la mission maritime anglaise Sn Grèce ne quit-; teront ce pays qu'après l'expiration du traité i» i fin septembre et qu'ils seront remplacés par d'autres officiers à nommer par l'amirauté an-|. glaise. Le prince royal de Grèce fera bientôt troia services à bord du vaisseau de ligne Kilkitsch. SUISSE. — Entrenue de socialistes allemands et français. —• La Neue Zuricher Zeitung assure qu'une entrevue de socialistes: parlementaires français et de trois socialistes allemands aurait, lieu prochainement à Genève. On suppose qu'il s'agit des déput4s Buisson, Ruel et Longuet et, du côté allemand des députés Bernstein et Haase, auxquels s'adjoindrait M. Kautskv. PORTUGAL. — Création d'une ligue coin-meroiàle franco-portugaise. — On manda de Lis. bonn« qufl l'on vient de fonder une ligue com-' merciala franco-portugaise. ETATS-UNIS. - MCriace de grève monstre

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