Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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22 October 1917
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s.n. 1917, 22 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3x83j3bm6t/
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A** Année - NL 110? - ÊdL H £!IÛ CEITIHES Lsmdi 22 Octobre I5H7 Bân— i irir—iiî'nr rr-n «aaM«K»K ABONNEMENT POSTAI, É0. | Bruxelles - Province - !:tranget 3 mo5s ; Fr. 4.50. • Mk. 3.60 Ua barema <fc> peste en Htlgicns «t i l'Etfinser «'ae* > *' < <l-« «fc-» abonnements Tlil.ViEST&ilULSi ceux ci prennent cours tes IJaxv. 1 AviKI. 1 Jvitl,ET 1 Octo». On petit a'afcomier totiU i'ois pour U * deux dernicus raote tes r irçuwsurie dernier moi? de el•: m tdtne?tre iv. prix de : 2 Moi» 1 Mo» Fi.3.00-.vik.2.-5fl rr.JJ5ô-.\U!.1.20 TIKJAfîBf « tif% Le Bruxellois «ErEHH I a Jearnai GueilÉIcn IntfsBcr^anl m iMr^î^n'sMo,""b"c"Vftnte:l ANNONCE* — i* '"«£*« faits -dlv«r« a flcbsw k. Nécrologie, Annonces co:«rnerdaf« . » financière*. . . f PETITES ANNONCES î-a petite !!gns I-s grande îig^R. , . , . . —n — TSf?&GEïlf0,©00 PAR J088 Les bureau «lu « BfSyXOJLÛSS » s® trouvent KUE OE L& CASEINE, 33 m 3îsb â £Sre2xeî»9i ■MWtÉ'UViW m» il' itfi * iiiiib'r^iïH'ii'in~riiTr-i~iTnnT-riiT-rï r"ii-rnrrnrnTrrr-f-iiii Les Faits acquis La présente guerre, avec sa durée et, son. étendue inouïes, offre une telle coimplex.té de faits et d'id'es de toutes sortes, qu'il devient indispensable pour l'ordre, la clarté et îf. vérité, de récapituler parfois ce qui est, déjà acquis à l'histoire et. que a&uîs peuvent nier les ignorants ou tes violents ds parti-pris. Laissant ici de ccté la séri® prenne infime des opération» militâmes, jo voudrais fixer et résumer — chacun d'eux pourrait demander an ohapitr® — quelques points politique^ diplomatiques, etc., indispensables à uuc saine appréciation d«s respoasabjités encourues soit à l'origine, s^;t au cours de cette abominable guerre,- la plus terrible sans doute de tous las tempe. Que ta vérité, le vrai patriot siii© et l'humanité scient, mes sente guidée daas cette bérie de propositions. 1° Depuis 47 ans, e'est-à-d.re depuis la guerre franco allemande, déclarée et voulue par Napoléon lil, l'Allemagne, malgré sa icrc-e et d'excellente» occasions — guerre des Boers, guerre ruseo-japcmuse, etc., etc. — n» fait aucune guerre. Par contre, l'Angleterre, la France, la Russie, l'Italie ont eu <i< 6 guerres, principalement, des guerres coloniales, 2° -bu août 1914, g ug.(, i AUenu.gi.-e menacée par l'encerclement de l'Entente, qui déclare la guene à la Russie et à la France,mais aprèsseu--leincnt la mobilisation générale rutse et quand la i' rance eut refuse de promettre sa nt'uUa. htiâ. Or, depuis 47 ans, la France attendait l'occasion de reconquérir 1 Alsace-i.orra in e, ce qui ue se pouvait que par une guerre. I)e ià l'ajianee t-ranco-ras-se et l'entente cordiale avec t'Angleterre. 3" Pour mettre uu terme aux menées serbes et rua-o-pais-slavisbes contre son intégrité et pu-«ir la bcrbie du meurtre abominable de lar-ehiduc-héntuér i; rançois-Ferdinadd et de sa femme, l'Autriche était en droit d'exiger d<s eatisiaêt'ons, et, celles-ci refusées, de déclarer la guerre a la Serbie. Au reste, l'Autriche promu de respecter i indépend«unoe de la Serbie. Les lors, la Russie ota.it mai venus à intervenir, au risque — ce qui arriva — de mettre le feu à l'Europe. 4" L'«mpereur d'Allemagne donna à Vienne des conseils de modération qui furen écoutes, rL Angleterre eût dû taire de même a l'ara **■ à Sa) it t- i'àïersbcHUg. Bien au contraire,ta Russie et la France, comptant sur le con.vuis anglais, désirèrent jn-onter de l'oceasioîi d'une guerre contre l'Aiiemagne et l'Autriche. iii»n plus, 1 Ailemague a3:aut oif-rt à iespeeter ls aeutraiité belge, ainei que l'intégrité du territoire trançais, lord Greyt ministre des affaires étrangères, laissa ignorer la chose au Par. ieinent augiais. 5U 11 est vrai qu'à La demande du rci Georges d'Angietjrre, le Isar offrit de Eoaniettre à l'arbitrage ton differend avec 1 Aulr.elie et l'Allemagne, ix'iie-ci ret^a alors, mais uniquement parce que déjà la m0DH'&atK>n litote avait été ordonnée. Le Tsar comprit sj bien .a raison du relus allemand qu il donna l'ordre d arrêter la mobilisation. Au lieu u ooéir, les cheis-rrrllitaires conanuorent à faire mobiliser. Tout f-ta a été établi en septembre 1917 R-n> du procès ISouchomiinoi, le ministre russo de la guerre de l'époque. 6U il esc vrai qu a l'une des conférencjs pacifistes de La iiaye, l'Allemagne refusa l'arbitrage oibigatoin . La Belgique aussi a ailleurs. Ce n'é.-ait point de la pari, de 1 A-leniague une oppooition au principe, niais parce que le système des alliances franco-an^lo-russe existantes aiors et la position centrale de l'Allema gue, la mettait dans une situation particulièrement difficile, iin pxataque, l'Allemagne accepta l'arbitrage, comme .ors des aifaii-es des lies Carolincs, du Mai'oc, etc.Au cours de cette guerre l'Allemagne a oflert plusieurs fois de démobiliser pourvu que les autres Jitate fa-s sent de même et, que les alliances contre eiies soient supprimées. 7° L'Ai omague a violé la neutralité belge — c'est entendu et on ne peut i approuver. Ma.s il est jus.je de tenir compte de certaine® circonstances atténuantes. Encerclée entre la Russie et ià France, l'Allemagne a cru nécessaire pour rompre le cercle et pour alkr vite de passer par la Belgique. Il nnpcrte de bien Hfeter qu il ne g',,gj;.«au ;kvs de conquêtes à faire, mais du libre passage à obtenir chez nous. ÏNous ne pouvio-ns guère accorder ce passage sans manquiar a. nôtre honneur, à nce ebi gatioma inteinadona.K's. Mais d'autre part, c'était aux yeux de l'Allemagne une question de n icesfeiié, de vie ou de mort: or, la nécessité, si eue ne justifie pas un acte injuste, toujours fut une .excuse valable aux yeux des juges véritablement impartiaux. D'ailleurs, le chancelier allemand pr. mit de réparer tous k® dommages qu'aurait subis la Belg que. Ent.ii, e&t-ce a 1 Angleterre, qui assassina te peut peuple BoCr et son indépendance de ne vouloir admettre aucune excuse en faveur de l'Ai, leroagne? Et la France'! Qu'a-t-olie lait de rindéiiendauce de l'Algérie) du Maroc, de Madagascar, du Tonkm, etc? Qua.at à l'Italie, ei.e a sur la conseunce l'injuste conquête de la Tripulitain". Oui, vraim nt, toutes les nations europévnn' R auraient bien raison de faire d'a-boixt leur propre examen de conscience.... et ensuite de juger les autres impitoyablement, ei elles en avaient encore le courage ou l'audace.8° L'Allemagne a propesé la paix en décembre 1810 : l'Entente a reiusé, a raillé, a dit que l'Allemagne avait peur. Le président Wiiaojn ayant proposé à son tour la paix, l'Allemagne a accepte, les Alliés ont refusé ! Même chose, lors du message pacaiiste du Pape en août 1917. Sans doute on a objecté avec quelque raison qu'à chaque fois l'Allemagne restait par trop dans le vague au suj t des bases d'une paix yœnible. Mais que ritquait on de négocier,d'ea- i ipê"ss «a® sa pses© ARRQe&sen»). sayer un ra.pproc heinent i La vérité est que l'Entente comptait sur sa force pour amener l'Allemagne à merci. Quant à dire qtve l'Allemagne a peur, qu'elle se sait d'avance vaincue, c'est de la folie I 9* On dit : 1 Allemagne s'Cet préparée à cette guerre depuis plus de 40 ans. Sans «doute, car elle &e sentait ujecacée par, l'esprit de revanche de la France, cede-ei se servant de la Uussic ot. de l'Angleterre poar encercler l'Aiiemagne, Un Anglais, M. More] a éta-bii, otiit-i'rea à l'appui, que la France et la Buisie ensemble, sans parler de 1 Angleterre, ont iro^n-sé dans fa période 1905-1914, 160 millions de livrée sterling pour l'armée et 70 m.iiKmB pour .a flotte du pus que l'Allemagne et l'Autriche ensemble. 10° On dit : Il faut abattre le militarisme jM-iissun. En réalité, le militarisme est d'origine française, datant soit de Louis Xi V, soit de Napoléon 1er. 1S. l'Allemagne s'est puissamment armée et s est, victorieusement dei'eudue, c'est que, d'un^ part, sa situation entre la Fran. ce et 'a li n Aie ennemies était extrèansiaeni périlleuse, et c est, d'autre part, parce que chez elle îègcensnt l'ordre, l'organisation et aussi le dévouement patnot que. 11° On ait : l'Entente i ut/te pour la civilisation. Chacun a.nsi dana toute guerre cvherone à se donner le beau îôle, à justifier, voar à cacher à s^b propres yeux et aux yeux dc-j neutre® les i«oireurs de la guerre. C'est par de ICifi grands mots qu on trompe les peuples et qu on les oiène presque joyeusement a la boucherie. Car, eniin, U faut une ignorance foncière ou un pa'ti-pns révoltant pour ne pas î-eoonnaître qu'à m..s les points de vue l'Allemagne est 1 égale de tous les autres peup'es qu elle les surpasse même <;u nombi e de cùoues: instruction, organisation, musique, érudition, ph losophie, etc. 12" L'Entente lutte pour la liberté des nationalités : Alsace-Lorraine, provîntes italiennes, roumaines, etc. Il est vrai que l'empile d'Autriche réunit diverses nauonatitee, mais la plupart jou.,séant d'une large autonomie nationafi. En ce qui concerne spécialement l'Italie,l'Autriche lui offrit de très larges concessions auxquelles J'Itaiie préféra la guerre. Il ne faut pas oublier de plue que les na.v.ona]ités autrichiennes sont très mêlées d'éléments allemands, pour qui ce serait une tyrannie de se voir l-t&ctioi a .'I a lie ou à ta Roumanie. De même pour la Pologne prussenne. Mais pourquoi 1 Angleterre ne rend-elie pas d'abord toute tour liberté nationale à l'Irlande, aus Indes, à l'Egypte, aux Boers? De même la France à l'Algérie, à Madagaei ar, etc. 'I L'Allaatagne, elle, a libéré la Poiogne du joug russe et est en tiam de faire de même pour la Ccurlande, la Lithuame, la Livonie, la Finlande, l'Tjki-ai-ne, etc. Quant à l'Alsace-Lorraine, ces provinces il y a deux stecies taisaient parue de l'Allemagne; la France les avait conquises; aujourd'hui elles sont moralement non mom, que politiquement rattachée à l'Allemagne, qtiu .eâ a reconquises, en 1870. 13'J On piétend que ia guerre sous-marine est barbare. Comme toute la guerre, héias: De plus on ne saurait trop not r que l'Allemagne • n'y eut recoure qu'à la suite de la volonté exprimée par ses adversaires de l'anéantir militairement et poliL quement, et suiWul après que par uu blocus contraire aux iois de la guerre, l'Angleterre s.ut cherché à affamer non seule, meut les armées allemandes,mais austi. toute ia population civiile.fesiiiaes,eBfaats,vieillards.Là est la vraie barbarie. Pour oe qui est de la gueire sous-marine, pn'sque to jours les marins allemands sauvent les équipage et passagers ennemi6. ÎNe dites pas : la paix est impossible. Ce sera au contraire la glo re morale de l'Allema. gne de l'avoir proposé, à diverses ieprises. La responsabilité de8 refus incombe à l'Entente. D'excellents patriotes belges ; M. Edmond Picard, M. le sénaieur Van F borgh M.iianno-tiau, M. Ray Nyst, etc., etc., ont cru la paix possible. La voix autorisée et impartiale du Souverain-Ponfcne a aussi proclamé la même poss.bi ité. Que sont en comparaison les voix contraires de petits po'iticiens, les Briand, les Lloyd George, les Kerenski, ]es Ribot, lee Bo. 8- lli. etc. Pour la B lg que spéciatem nt, une paix ho. nor-able était possible dès décembre 1916, il ne roste que deux hypothèses ; ou la perte peut-être de l'indépendance après ia victore complété des Allies, la destruction systématique de nos v:llag Js,do nos villes «t de nos monumenis, sans parler de» tués et des autres dévastations. C'est pourquoi tous tes vrais patriotes beigee devraient tenir compte des faits acquis que no is venons dénumérer impartialement. u umunus. ■ Il ■■■ritM-afcejraaffi^.Br^Kurinr LA GUERRE ALLËftâAfiDâ BERLIN, 21 octobre. (Ojficiel de midi.) cie i^, i Oiio&ii, Groupe a a.ïùiée du i«M-&iar«cùa| géûéral prince béai lie?... , roc :i: ce . -re ; Ostende a été bombardée du côté de la mer; ivs maisons (je la ville ou<„ été eiuLommagnts.Au front de Flandre, sur terre, la brame épuise a restmni l'aetwn d'artillerie jusque dans la sairee. Avant la tombée de la nuit, la canonnade a été renfonce à la côte, 'pr,s de JUixnra-de, et sur quelques secteurs du champ de bataille principal, des détachements de reconnaissance de l'adversaire s'avançant plusieurs fois pour l'attaque, ont éti repoussés avec des pertes élevées. Groupe d'armée au prince impérial a iSjT;a,;d : Après une matinée de brouillard, et par con. situent quelque peu calme, la bataille d'artil- îerie, après que le temps projr>cc ta fût moatr. de nouveau à midi, * est élevée de nouveau jus qu'à une m-nade violence depuis V-avsoatilw fusg'i'ù Braya. EUe a perduré sa?is dtminiw d'intensité, grandissent plus turs fois jusqu'à', feu roulant, tyoJvment durant la nuit. De* ai tijquCs dt, quoique envergure *-0 ea sont pa prodwîCs fu&qu ici. A uyres d-es étu&rc* strméet l'action ett restée généralement minime. Aviation : Neuj avions er.neiniï ont éw- abatius. 'iàôàcïe < e .a sufciie à i jusi. Dam f île de Dayee, nos troupe s ont attew la <ô~c or btiilale.D en dét-a< -.'nmcuts de patron?' le parcourent l'intérieur. Jusqu'ici, on,ansion ee plusieurs centaines de prisonniers. L'ile d Schildau, située entre l'Ut, de Muon et le cor. tment, a été occupée jxir nous. Ueg forces no taies russes ont quitté le détroi'i de Moon s dirigeant vers Je nord, en abandonna nt l êpc ve du iSlava» et de quatre vapeurs échoues la côtc. Mien d'important à signaler du fron de terre russo-rouiH'Jin-. £i.o„(, eu iïSaoédoina. Dans le massif montagneux entre la vallé de Skumbi et te lac d'Ochrida, d'important-e forces françaises ont attaque hier après un énergique préparation d'artUlerie. Des troupe allemandes, austro-hongroises et bulgares on fait échouer l'assawi c nue.ni tjar la cunonncd et une contre-attaq e. A l est du lac d Oclir da, ainsi que depuis le lac de trespa jusqu'à l Uzerna, et sur les deux rives du Vard-ar,l'ai tum des art Ueries s'est accrue sensiblement BERLIN, 20 oc "brC. — Officiel ; A» tU'.ndre alternance ae feu -violent. .1' noru-est de So-issons ic plus violent combat d'aj tJ-lerie xevU de nouvtau (te.puis midi. Mous fa, s,on- de bons progrès dans l lit de Dagoe. En Macetbome des a*taqutx rrançaises on échoué à l'ouest du lac d'Ochrida. Sur mei. BERLIN, 20 octobre, (officiel.; On de nos sous-niaruis, commandé 'par l heutenant-capltame ItourbacU, u Su aie le 2 oi tobre, au nord de l'Irlande, le croiseur cuirai st anglais « L)iak< », d un tirant d eau de 14,J0 toun s au moyen d'un coup Ue torpdle. En ou cre tl.os sous-muruis ont coule, auns l Ocea. Atlantique, ib.UUO tenues ae jauge orute. far m i tes vaisseaux anéantis, figurent le vapeur an tjlo-ls ulJrakCa, jaugnani-2.2b7 tonnes, ainsi qu le vapeur anguils •< Il cran u, ctmrge ae c/iaroof en outre, la barque „rois-mats française «J eu-il ,y», cuaigee de j,08() tonnes de cereales de Alei bounve a aesiin-.,t,(tn a c liordea u.i, ainsi qu {».. être? ne p. .ne ru <fâ<- ."t » i"iiepi<uh ta ne-,,, «Dcax-Jeannesa, aLibcj'c» et «Peuple l'rcrcsn, août tes trois aerihers étaient amies. A-J> h 4'i. VIENNE, 20 octobre. — Officiel : A o oucs. au iac d (Jcnrida, une attaque fran çaise a eenout tuu* te Jt.u concentrique des bat certes aes années coalisées. A part ceui. rien < s giitder. SOFIA, 19 oC'ubre : £ £VÂm.b Oii Aï-iCir OOuG LÛ. 6 ; Activité a/imue d'artuline en certains en dro ts au //ont. Dans m luliée de ia Stroum/a plusieurs détacheme-n s assez fur^s furent du perses au n* lu valiee de lu ocrjunui. Les vdlagc s'lues aatis cette val, ce de ta rivière, que le Anglais avaient détruits au cours de teur retrui te au printemps, n ont pus été reoccupes [M nos troupes eu égara aux difficultés qu Us yrt sentaient pour notre dejense. C est ainsi quai cours de ta journ e l ennemi a pu reoccuper un parue ae ce* débris qui étaient sans va*eur pou i.< defctise de mit positions dans la vallée d> Vardar. i- j&Aft VAIS PARIS, 20 octobre. (Officiel de 3 h.p.m.J Sur le front ae l'Aisne, actions d u.rHiien assez violentes, notamment dans le secteur d• la ferme Mentirjean. Lie fortes patrouilles en nemies qui tentaient d'aborder tms lignes dan cette reg on ont été repoussees. L'ennemi a su bi des pertes sensibLs et a laissé des prison mers entre nos -mains. Sur la rive droite de U Meuse, ta lutte a'artillerie a été rive au non de Bezonvaux et du bois d,s Caurières. Rien < signai er sur le reste du front. PAULS 20 octobre. (Ûjfiriel de ri h.p.m.J Sur le front de l'Aisne, grande act.vlte de deux art-db ries. A inus avons repousse dtun coups de main ennemis sur nos 'p&uts postes ('un au sud-est de Corbeny, l'autre eu Argonnt cuins ia région de Boureuii, es. Sur la riw droi te de la Meuse, une intervention de notre ariil Une a mis fin à un violent bombardement d> nos positions au nord Uu bo s de Chaume. Au cime action d'infanterie. Journée calme par tout ai'leurs. PETROGRAD, 19 octobre. Sur t us les fronts, fuillades. PETROGRAD, 20 octobre. (Communiqué di l'A mirauté.) Par suite de noire évacuation du Sund de Moon, sous la pression de forces super.éu-re; ennemies l'Ue de Mo un s'est trouvée dans it rayon lui m éclat du tir des navires ennemis aussi bien du côté du golfe de Ruja ,{ue de c: lui du banc de Kassar W-iek, ce qui rendait «a défense impossible. On n'estima donc pas possible de la conserver en no-ttx. possess on. On décida de l évacuer, ce qui s'opéra au milieu des pus grandes diffieu Us, sous le feu croisé des n.vires ennemis, auxquels nos torpilleurs, nos dragueurs de in nés et tu>s navires auxiliaires livrèrent un combat d'arinleri-e. Dans le cour .ni du 'jour, nos dragu urs découvrirent det champs de mines qui avaient visiblement été posés par les sous-marins allemands dans le but de cou-per à nos navires la retraite hors du Sund de moon pour se rendre dans le golfe de Finlande Cette entreprise ennemie démontre, en corrélation avec le débarquement dans l'île de Dai/œ. les intentions de l'adversaire 5 d'anéantir à tout p>t'.« nos forces navale» dJ-f&ndcmtt cct'ie région. Nos torfBbure dêcou-i triront dans le voisinage de la sortie du golfe r de Finlande et vers le Sund de Moon, des smis-i marins ennemis. Le 7.0 octobre, l* brouillard; - ; nam empêcha, toute la journée durant, d'ob-s server la flotte ennemie et de faire des recon-, naissances. Par suite de Vévacua'\om définitive de l'île de Moon ri de la partie méridionale du Sund de Moon., la. situation de tout l'archipel «kt devenue extrêmement davgr, -"use et difficile,ITALIEN —HOME, 19 octobre. (Officiel, j e Dans la nuit du 17 cm 18 octobre, recrudescence de l'activité sur le front du Trcntin et de Garnioles. Lis actions ennemies furent par-e ttculiiremcnt violentes contre nos lignes entre :- les vallées de llosina et du Bio-Fredda, où ■i l'ennemi réussit, après de's attaques en masse t répétées et- une concentration de tir, à occuper un de nos postes avancés au nord du Manie Maio et d^e "pénétrer dans une autre à l'est s de Calgari. Nous le rejetâmes de la première s par une contiii-altaque énergique et de la se-c conde -nous le chassâmes par notre feu. Nous s avons fau prisonniers 40 soldats et 3 officiers, t Sur le Monte Mefola, au nord du défilé 'de Vro-e c'' de Cornclico, entre le Pal Grande et le Pal l'tccol-o, nous avons mis en tuit-e de forts déta-n. cléments ennemis, sans qu'ils aient pu Rapprocher de nos lignes. Sur le front des Alpes Juliennes, une attaque contre les versants septentrionaux dn Monte San Gabriele, effectuée t par de forts détachements, jetant des grenades à main, s'écroula sous notre feu. A&GLAJiS f LONDRES, 20 octobre. (Officiel de VAmirauté.)Le* deux contre-torp Heurs «Mary-Rose» et aStrongbow» ont été coulés au oours d'un combat avec deux navires allemands fortement ar-e més et naviguant à toute vitesse. 0 Derc-ieres Dépêches Les combats à l'Ouest, e Berln, 20 oot. — Au front de Flandre, le ,■ combat d'art.Herie segt rai nt], par suite du temps couvert qui a régné toute la journée. Ce n'est que vers le soir, qu'il augmenta d'mten-c site sot le champ de grande bataille et dégoné-- us e,; itn viol'nt ffcn de doitauetwn"nft aord-a est de Mangelaere. au sud-est d'Ypres et dana la région de Waasten. "En Artois, des patrouilles ennemies appuyées partiellement pai un feu animé d'artillerie es de mines, ont éué repoussées avec des pertes considérables pour ,'ennemi dans la rég on de Lsns, au nord d'Oppy, en Te Fontaine et Bul- 1 1 court, ainsi qu'au i^rd du canal de La Bae-sée.Au nord-est de Soissons, le violent combat d'artillerie dure de façon ininterrompue moyennant une d-ep lise inouïe de muni lions. C'est à peine si la nuit Lo feu diminue quelque peu de violence. Entre Vauxaiilon et Braye,la zone i antérieure de coin bat est déjà complètement " convertie en un champ d'entonnoirs par le feu s d'artillerie et de mines. Les reconnaissances s exécutée» le matin et le eoir, après une préparation d artillerie des plus piolent;® par l'en-r nemi, ont été repoussées. En Champagne, cb-„ ooups de main partiels 1 ont suivi l'après-midi et îe soir,au nord-est de ? Frosnes. L'information transmise hier par la r Tour Eiffel, au sujet d une pénétration dans ' nos lignes sur le Keilberg, est inexacte. Quel, ques Français à peine turent ap. rçus à l'avaat-plan et furent dispersés pat quelques coups de fusil. Le temps s étant eclairei, le feu ennemi augmenta d'intensiié dans l'après-midi sur ,,out i ,e front. Près de la hauteur 344, dens ia région - de la forêi de Fosses, ie feu acquit une grande violence vers le soir. Vers 11 heures du soir, s que.ques troupes spéciales d'assaut pénétrèrent dans ies tranchées ennemies et en ramenèrent quelques prisonniers. ' ï-, opôiaiaût&3 SOT Oessi st Moon. f Beriin, 21 oot. — On apprend les nouveaux 1 détails suivant sur les op. rations dirigées contre les îles d'Oesei et de Moon Tandis que las premières troupes de marine et les soc t. on s de. cycliste» de l'armée de terre ' après que les batteries de Toffrl eurent été réduites au silence, débarquèrent à Painmerort, ' i ■ gros de la flotte j.ta. l'ancre d ns la baie de ; Tigga et y d'-b.rqua dt'6 .ont ngeuts importante de troupes qu-, par marches foicôea] se dirigèrent vers le yud pour tenter de couper la ; prosqu île de Svvorbe. Lorsque le débarquement tut achevé, cetu partie de la flotte st duigea vers le sud. Les dragueurs démines durent travailler assez longtemps dans les paraget, de Sworbe sous le l'eu nourri de l'ennemi, jusqu'à oe que tes gross e unités allemandes euxent réuss. à faire taira les batteries de Dièeec modernes de 30.5 centinieros eablies à Zerei. Une fois que tes dragueurs curent débarrassé les eaux des nombr.uses mines russes dont elles étaient parsemées, la marche vers l'ouest, sur Arentburg, put être entreprise. L'île de Runoj, dans le ge-lfe de Riga, fut prio. par un oificiex et 16 hommes qui y avaient été amenés par d s hydre planes. i.'île dAuio fut également occupé!?, tandis que les installations du port de Pernau furent cep "us'-ment bomba.dé s par nes aviateurs et nos dirigeables. Après !a conquête d'Arenéburg, les partes de ia flotte de haute mer qui avaient pénétré du nt, le golfe do Riga,se dirigèrent sur la sortie méridionale du Sund de Moon er, engagèrent la lutte avec les forces navales russes, qui s étai.nt retirées dans le Sund. C'est aïois que le cuirassé ru-uO «Slara» fut détruit par notre feu. 11 coula tout près de i'î'e devS. hit-dan, tandis que le «Ce&arewitch», te «Baja;,» e+. d'autres navires rnss. s réusoissaient à «c mettre à l'abri derrière te champ de ai.«es, rCrs le nord. Mais le» dragueurs de aimes a.lk«ia*«B I purent se frayer un okessi-ji yCi» 1# »»rd »« prix des phip grands* difficultés. Après que ies batteries rtistiâa curant été réduites au silence et- a«éanues, nos dragueurs, après avoir nettoyé I? dhan.p d<5 nun^B, jmrfl-fit s'avancer jusqu'à KwwimL Entîfctmjv, tîoup's al-lemantdee d Xhwïi. secondées par îes a a vires, du capitaiit d' frelate von Hos^nborg, passèrent sur 4'îie de Moon, qu'ils priaf-»f «in peu da t£iri ;i», LA SIOTATiO» CBITZQVE E'S" SÏJSSÎE. PétTogj-ad, 20 ct&ki. — Ûemme tes éiect-ionti pour l'Assemblée- const^usate «mt projeté!\) pour le 25 novembre, ie G o u ve r a-r-vi en t provisoire a décidé qu'il y avait lieu de dissoudre la quatrième Douma et de déclarer mil# et- non-avenus les mandats d<- tous les déput/és. Fétxograd, 20 oct. - Lfr.ï jotu-naux du ».)ir conûrnient le transfert éventuel du Gouverne, ment à Moscou et établ.; sent que 0Hta noavelle n'a d'aiiieru-s provoqué aucune panique ni inquiétude parmi la population, par eontre, on discute vivement ia question dans les 'ailieux révolutionnaires. Au cours d'un échange de vues à c© sut jet outre les membres du Couver, uement et les délégués à.' s granaet p.erifc pi liti-qu-cs, il a été établi que i!,s représentants de la démoi&rafcie révolutionnaire, nosanMa-mt c-tux apprit nant aux groupes ex' t êmif/e:s ucttiqu^ar, verfcment te transfert du gouverneaient. La « liirsehowija Wjodoivmsti» ci-c^at que le transfert du Gouvernement se fora dans ia prem.ci'o quinzaine de novembre. Le Conseil provisoiio do la. République russe tiendra demain, a 2 il., une séance plénière, dans la grande - aile du palais Marie. Amsterdam, 21 oct. — Le Bureau Reutsr ^ e-tend ainsi sur la question do l'évacuation de Pétrograd : Pour discuter les mesures piepaïa-Unt^b et la regicmeutatzuu de l'évacuai.on do Pétrograd, une oomnaissiran spcoiaie ae trois membres a été instituée sous la présidence du ministre Kiscfekin. Le ? ège du Gouverne ment seia irès probablement trausféiré à Moscou ot installé au fiaCmlin. De me me, l Ass-uiiblèe eonstitwaJite siégera très vr i mbiablement a Moscou. Un immeuble lut a déjà été reserce. Le transtert des services gouveraernontaux n'aura ri n de préeipité. Le Parlement prepa. ratoiro tiendra encore s» prcm.èr« séance à Pétrograd.Dans cette séance, ie Gouvernement compte expeser tes raisons de son transfert à Moscou. La Jiaye, 21 oct. — Les journaux angiaira annoncent de Pétrograd que Ker nski a tenté d'engager le gros», sinon ia ictainc, ae La- flotte; rase, dans une action énttg.que, afin d amener une. bataille décisive contre la botte allemande opérant dans les eaux d Ocsel, tandis que i <jn s'y batta.it encore, et pour exécuter si posa ble une poussée contre Riga. Dans ce but, Keren-ski avait donné l'ordre d'u.ie concentration de îa flotte russe près de Kronstadt en de l'en.bar-queinent de forces très importantes. De 14 à 10 mille hommes d.. troupe,, de marine auraient déjà été embarquées lorsque le Consal dea ouvriers et soldats de Kronstadt intervint et exigea leur débarquement immédiat. La situât on à Kronstadt serait alarmante. Le «Daily Mai.» qui fait à ce sujet diverse» réflexions, ciit que l'indiscipline est devenue l'état normal e, que ies pàtsiorfa politiques ont dissolu 1 ordre; mô.i.o l'autor té de Kerenski serait t n tr.un de pâiir. Le 'correspondant ou « Daily Mail » annonce que seuls les équipages des petits navires de la Hotte d. la Baltique peuvent donner confiance, pour cette raison principalement qu'ils ne gom montés presque que par des officiers. LA i* 0 LjïCisjSi ci ei * i.... - .AitiisiS. Stockhoim, 20 oct. — La nouvelle du torpillage dune grand * escorte de navires dans la ' mer du Nord, coinc.d: ni av c les nouvelles au sujet de la guerre sous-manne allemande, pro voque la plus vive sensation en Suède. On y cous dère oes événements comme une catastrophe pour l'Angleterre et comme uu indice de ia vigueur oombattive de la flotte allemande. Parmi le» navirct qui se sont risquas dans la zone de barrage se trouvaient 1 s ueux navii j suédois « Vicauder » et « Visbur ». D'à. pià? un ték-gramme d Gotheuioourg au capitaine du « V sbur», 1 équipage de ce dernier no-vire a été sauvé au complet,.de même que la majeure partie de l'équipage du «Vicauder». Ce dernier appartenait à la compagnie d'aime-ment «Svca», d Gothembouig; îi jaugeait brut 1,600 tonnes et était chargé d mai handises diverses. Le vapeur «Visbur», qui appartenait au Lloyd suédois, jaugeant bruc l.âuu tonnes. Sa cargason se composait principalement de bois. Washington, 20 oc". (Router.) — Le département de la guerre communique ce qui suit : L- vapeur-transport américain «Antilles», j ,.u géant but 6,878 tonnes, a été torpillé le 17 ec tobre dans la zone de guerre européennes et a oonlé. Le navire retotmait en Amérique. De3 16/ personnes qu'il ava t à bord,5se sont noyées Le sous-marin est reste mvisiùle. De» officiers de l'armée wt de ia mar ne qui se trouvaient à bord ont é:é sauves. Tro,s de& officiers du boid e- 16 soldats sur tes 33 qui étaient à bord ont péri. Les Alhcs se canardent entr'eux. Zurich, 21 oct. — Le «Zurelr-r Tagcsanzei' ger» annonce de source autorisée de Cadix : Le eapit ine d'un navire espagnol a é«-é témoin oculaire d'un nonv..au tombât qui s'eit livre entre an petit, croiseur américain et deux sous-mar.ns îta.tens. Voici ce qu'il raconte à ce gu-jei : Un des sons-marins a été coule; le coin-mandant du d'uxième eous-mann l'ut griève-m nt blessé; 1e premier officier du boixl fut tué. Les hommes d'équipage du va.j/t-or espagnol furent requis peur porter .voours, «t on exigea d'eux, à Gibraltar, qu'ils ne révélassent rien de l'affaire. Une autre -méprise. Bâte, 20 oct. — Le service générai de t#. Presse Suisse annonce de Barceacrse «oum- Kiann irançais, quj avait éSj& justf tes Anglais, avait été conduit daim le port de Gibraltar, vtirs te. fe» pis. Lea Anglais avaient <sr« d'»» scus-Biarin allemand.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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