Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 January 1918
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s.n. 1918, 16 January. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xs5j962633/
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6°" annee. - N« 1183 - Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le^ abonnements s'ont reçus exclusivement par tous le« 1USEAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent |trc adressées exclusivement au bureau de poste qui 4 délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9 >0 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour ■ lin mi— mu ■ i■igssaBaKraK^HarasaBBi Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENANT DIX CENTIMES Mercredi 16 Janvier 1918 ANNONCES Faits divers *t Eeho« Lâ ligne, If. 509 Nécrologie 300 Annom.es commerciale» 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour CORRUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, là janvier (Ojfuiel), midi : Théâtre de la guerre de l'Ouest. Groupe d'aimée du feld-maréchal général prince héritier îtuppiecht de Baviàr# : l'a» d'événements spéciaux. En plusieurs endroits du front, duel d'artillerie. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau, Jt'i'ouî en. Macédoine. La situation ne s'est pas modifiés. Théâtre de la guerre iialien: De vigoureuse» attaques, que les Italiens ont pvono ncée^^^^^^^^positio us austro-hongron-et au mont Per.ica, ont avec de lourdes pertes. Les duels d'ar-I^T<icrie qui ont persisté toute la jourrt'e dans les secteurs d'attaque se sont étendus par mont en. s vers l oues., au-delà de la Brenta, v&s l'est jusqu'au i'iaue. Lfe mime, ;e long du Ptave inférieur et en liaison avec d-'s agressions italiennes detf> le delta du l'iave, l'action d'arU -ler.e a été renforcée plusieurs fois. BERLIN, 14 pnvler (O/f ctt'- du soir): R.en de nouveau des théâtrede la guerre. BERLIN, 15 janvier (Off'CeiJ: Sous l'énergique direction du prem er Mu-teruin. de marine Lohs, un de nos sous-marins a coulé dans le canal de la M an,, he 5 vapeurs et 3 vaissea-ux de pêche jaugeant brut environ 21.000 tonnes. Ceci est d'autan plus remarquait e que ce succès a été remporté par un petit sous-mar.n dans un iem.ovre mar.Lme où la centre-action ennemie est pflr'ii-culièrcmtni jjr e. Tous les valeurs à l'exception d'un seul étai-thi urmés et lourdement chargés. A o us avons pu ooserver notamment e vapeur anglais armé « John he. », jaugeant bru: 3.081 tonnes, a.ns; que le vapeur-tank armé « Arco », jaugeant bru 4.839 tonnes, qui a étî torpillé par ■une aitaqut hab lemen menée, eu sein d'un convoi de vapeurs fortement assuré. Les nanties de pec.he anéantis étaient de nationalité anglaise et porta ■ rut les noms de «Gratitude» (B. M. 25t, « Varuna » (B. M. 43) et « B. 'M. 201 ». _ AUTRICHIEN VIENNE, 13 janvier (Officiel de midi): Su-r les deux rives de la Brenta, la canonnade est devenue p'us violante par moments. m TURCS CONSTANTINOPLE, 12 janvier. Officiel. B- çue tard.vemflut. Front de Palestine : Dans 'a région du littoral, canonnade un peu plus vive. Sinon, ' ection seulement minime. Aux autres fronts, pa3 d'événements. CONSTANTINOPLE, 13 janvier. Officiel: Pas d'événements spéciaux sur aucun front. CONSTANTIN OPLE, 11 janvier. — Qffii-<cicl du 11 janvier, Reçu tardivement, •i Front de Palestine: fcauï des escarmouches ' ido patrouilles et le feu d'artillerie habituel, .vive ac ion eé,ieone Sinon, pas d'événements Bpéci —x CONSTANTIN OPLE, 15 janvier (Communiqué offic el du 14 janvier): Pas d'événements spéc aux. BULGARES SOFIA, 12 janvier; S'mut en Aljcédo ne : Aotn'ié d'artillerie el de leconua'ssonce. P</r endroits, activité t;:rienne animée. , .m.i>s«Twrr—«Il - comiuNîa'JES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 14 ja. vif ri —« Olticreil 3 h. p. m.: Sur la rive gauche de la Meuse nos feux décianioliés avec précision ont dispersé de3 détf'ciitnioiMs cnnenr-s qui lut aient d'aborder nos ligiites dans te secteur de 1a- côte de lO'ie. Bien à signaler sur le îestu du ront. PAIUS, 11 janvier. — Officiel 11 il. p. rn. : .Assez gif ndo activité des doux jvrtilleiies eu quelques poii bs du front de Champagne et sur la ri\e droite d.c la Meuse ,notamment pdains la région au t ord de Louveniont où nos baii-ries oui pris sous leur feu des rassem-blefesnta ennemis. Aucune action d'.nfante-ïie. Journée came partout auteurs. Dernières Dépêches Arrestation ds M. Oaiilaux Parie, 14 janv. (Kavas). — M. Oai.llaux a été afrê é oe matin et transféré à l'infirmerie de ia' prison. Nouveaux détails Paris, 14 janv. (Ha vas). — La nouvelle ds l'arrestatipn ds M. Cail dux s'est ropanduiî comme une traînée d ' poudre et a produit efe&-6a i»n. Jji publie set lit.éralemeait arracihé Io» .jouniaux du eair en «ouimontant aussitôt la nouvelle. Tous les journaux du soir paraissent en manchettes telles que : « L'artresuatoon |dis l'ami die Bo'o » ou « Haute trahison » un «. Un caiihiinel » cat eiicorç « Un eo>.;p d. théâtre ». Sans citer le» mo.ifs d'csHs de l'arrOisiation, les journaux parlent do la perquisition opérée dans un compart.iment secret que Oaillaux possédait à 1a « Bai.ioa Itialiana » de Flortne«, eous te nom de P^'nû-ua.jd. D'a.près ''« In ran-6igisant », on aurait trouvé dans os casier d-S valeurs cons'dérabLeb a nsi que des papuws dont la signification est incontestable. Lie journal «.iouié ou'irn écrit est tombé aux mairus de la justice îiiiMtcUa-e, écrit dont l'importance et gravité éaai-.n. t.lles qu'elles n'ont pas perin de lai^:r plus longtemps Oaillaux en liberté Grands îrcicLs eu perspective. On mande de IVu'is qu'une vague de froi pasijfi en ce moment sur l'Amérique du Ko. t" On croit qu'elle atteindra, sous peu l'Furop L'affaire Eolo-Pacha. Ou annonce de Paris que le comment ttt0.it du procès Bolo-Pat'ha a été fixé au février. Empirait ar&ais en Espagne. Ou mande de Loudies que l'Angleterre n( gocie actoellemcnt avec le gouvernement c t paguol, le placement en Espagne d'un en prunt de 500 millions de pesetas, destiné l" iunéliorer le cours de la livre sterling. U_ La Subs-e et l'Entente s Les journaux suisses annoncent que l'ït; lie à soin tour a exprimé te désir di- se vo: ouvrir un crédit commercial on Suisse, et 's fait connaître son intentioin dte conclure u e uiWté de commerce spécial. Ces jours-ci oi [- commencé le<s ncgoieiations avec l'Anglete: re, en vue de la conclusion d'une convemtio similaire L'Entente en Extrême-Orient. Berlin, 15 janv. — On mande d© Londres IV Echo ds Pa. is » que d ux navires de gue: re anglais et américain s: sant joints aa cro t- ssur japoina's arrivé il y a trois jours à V^ad is voetok. ~s Toujours le touei du tonnage. Du « Daily Telograph » : Sir Eric Giddei premier lord de l'Amirauté anglaiss a déclai lors de la première assemblée qui eut li^u enu ^ les représentants du gouvernement et les i-epr< . sentants dies unions professionnelles en vu/; d ' délibérer au sujet de la qu^tion du remplace meut dans l'armée, que dans te cour an,, de.; si _ d> mi ers mois, la si ua.on s'était oomp.ètomei '' mod fiée par suite d s événemien s en Ru eiie Les déohets ont été pins que comblés par I'aj ' niée américaine. La rap dité avec laque Je l'ai niée peut ê re transférée au front d«'p®nd pou a!n<-i dirt o.>mpiètemeut. d; la quie^tion du tôt e nage. O'esi pourquo les re&Sîurc'S auxiliaire " du pays (de l'Angleterre) seront largement m: ses à oontr but on jirccham^meint. Pour ob-teni la victoire '1 est nécessaire d'âugmto.Pr la con s ruotion d s navires et d'épargner du touncige LES ÎTEGOClATiONS DE PAIX A BEEST-LITOWSK. Les cléî.bér lions sur les questions t^riitor'.ales. Brest-Lîtowsik, 14 janv. — Le 11 janvi r s'es coi.stitULe la Commission germauo-austro-hor grt.re-rufcS1 , cliargée die délibérer sur Us ques-' lions territoriales. Elit a tenu 'Cb 11 ®t 12 jan vier tre/is longues séanc-'s qui se déroulèrent d'. la façon suivante : Apràs une courte dtaousoàotn î'itroduotive suj- d s questions de pure forme relatives ans dé'iibératkwis, il fut tout d'abord établi, qu'e^: tète du traité de paix à intervenir, il devraii 1 être donné acte de 'a cessation de l'éta.t de g guerre aux p .rties belligérantes; mais : o&l-a, Trotzki r?fusa de déclarer, en corréiat.oj avec cette demande, que les parties con.ractm t's étaient résolues à vivre désormaife en terme do paix <jt d'aminé. Trotzki op'na que efi n'é tait là qu'une phras- déourat vc, qui ne dési gna.it nu lit meni lie sens réel des- rapporte qu exisitieraifent à l'avenir tntr-i les nations aile mande et russe, ainsi que les populations d e l'Autriche-Hongrie. Il espère, dit-il, que bi-i e d au;tr.s choses influ< ne rent les iappor.s entr< ces peuples.Après une discuss'oin sur u° point il fu. décidé d'y revenir à nouveau à un aut-r moment. Au cours des pourparlers qui suivirent, il fu ôt b;i que l'on était d accord, en princ pe, su (■e fait que l'évacuation des territoires o.cupé par les jartis belligératits se ferait sur la bast de la réciprocité absolue, de teille façon qu : 1'évacuaticn du territoire ruse occupé se rac corderait à l'évacuation des territoires ooeu 3 p.s par la Russie en Au riche-Hongrie, en Tur qui et en Perse. Au cours d'une autre périod de la délibération, ia Perse fut bifféî d' cett' nomencla ure, parce qu'elle n'était pas parti belligérante. Trotzki proposa en f n de oompt ^ i 'adjotteiion suivante : La Russie s'engage i t retirer dans le plus bref délai possible ses trou s pfis des terri.toiires "Ôoaupés ] »r eOde, dans lî Perse neutre. Il motiva sa proposât' n par li déeir qu'il avait de 6ii«matiser la criante injus tice commise par l'ancien gouvernement rnss, vi-à-vis d'un pays neutre. A oe'a, Le sécrétai. d'Etat vc>u Kuhhnann, fit observer qu'il sa luai. c'lté déc'a^ation av^c d'autant plus d'ein prîssément que du cô'é des Puissances Ceintra les, il régnait à l'endroit du ]>oupie civilis qu'é.ai nt les Persans, l«B plu= vives sympa thies, et qii'ellGd ne souhait' Lut rien autan que de savoir les Persans à l'avenir dégagé de toute domination et de tout oppression d' leur culture. On aborda ensuite la question de savoir dan 3 combien de temps l'évacuation des- territoin » occupés devrait s'effeLtuer. La proposition ai lemande tendaiit à satiacher cetïe évacuatiou s au moment où, apris la conclusion de la paix '* ia Russie aurait démobilisé. Qu'il éta't néces -t «aire de subordonner cette évaeuat on à la dé ® mobilisation russe parce qu'il «xi-tait- le dan n g r que la Russie, avant d'avoir démobilisé pou.vait à tout moment opérer de nouveaux mou i. vtments offensifs, par suite d'un changemen e de gouvernement:, ou d'une modification de s'» s- intentions ae.uelles. A cela, Trotzki oppoee 1 dcsi r dis vow* l'évacuation e'opérer paraî'èié i- ment ave-c le eou.rs des démobilisations r*'ci-s proquOs, point sur kquel il resterait à s', nten it ure et dont il faudrait convenir d«s dFéfcails. M »1 von Kuhlmann ayant fait observer que, d'à a près la proposition russe, l'évacuation deg ter gloires occupés devrait 6e proloingor jusqu'après la conclusion d'une paix généraile. La discussion, sur ofc point, fut interrompue. La question vint ensuite en discussion de sfl-voii' sur quelle^ parties des territoires ooe-upés la l'évacuation devrait s'é«ndre. Le sécréta-ire nia d'Etat von Kiihlmann dit, à oe sujet : « Oom-é. ins il ressort de la défini.ion « évacuation », elle ne s'applique qu'à c»s ttrritores qui constituent . encore des parties du territoire national de la ' j Puissance avec laquelle la paix eet oonciue. EL ;e; k ne peut s'appliquer aux parties de os teu-ri-toire qui, à la conclusion de la paix ne font plus partie intégrante du territoire national. Il ;e~ s'agirait donc de faire une -.nquête pour établir quels sont us territoires die l'ancien Empire russe qui, à la conclusion de la paix, peuvent être considérés comme faisant encore par-iê- tie du territo-re russe. Le gouvernement rus-s" se a, conformément à ses principes, proc'ainé ^ pour toutes L s populatio'ns viva.at en Rusaie le droit de libre disposition d'olies-mèm'Ss, jusqu'au point d'une séparation absolue de l'Etat russe proprement dit. Nou., prétendons qu'en exerç. nt os droit de libre disTKsitfon d'eHes-mê-a mes, dans certaines régions de la Russie occu-un pées par nous, les représen ants de c"s popula-mt tions ont, de fado, d'après notre conception, n- exexx'é ce droit de telle façon que ces tGrsritoi-011 res ne peuvent plus ê re considérés comme faisant partie intégrante de la Russie considérée dans son é.endue primitive. » Là dessus, TrOjZ-■ à ki répliqua : « Nous maintenons dans toute son sr. intégralité notre déc-aratioin, d'après laquelle oi- les population qui peuplent le territoire russe il- possédant, sans pouvoir être influeaicéts du dehors le libre droit de disposer d'elles-mêmes et, ce jusqu'au point de se séparer de ja Russie. Nous ne pouvons cependant pas admettre au'.re-Sii', ment d'applLaùcn de ce principe, que via-à-vis *!e de oartainiîs part.te privi!égi<kv de celles-ci. ir,e Nous devons décliner la conception du piéd-®" dent de la délégation allemande, qui tend à éta-0 b'ir que la volonté d'»'s p;ipulations, dans les i territoires occupés, s'est cl i1'et > vraiment affir- ix niée par l'organe de r-prés'fntactis effectivement >I"t autorisés pour c ' a. Car ces repréjOntants là n'é-e' taient nullement qualif.és pour en app 1er aux r" principes proclamés par nous. » Faisant suite à cet exposé de principes, il Ul s'engagea un déba) tr&s long, eseentiialtement ,n" théorique sur la question de savo'r sous quelle^ conditions et à quel moment un nouvel Etat 1_1" peut se trouver constitué par suite de sa sépara -llî' ton d'un autre E,at déjà exisant. Le sî-orétal- i n re d'Etat von Kuhiinann résuma ainsi le point e- de vue auquel 6e plaçaient les Puissances Centrales dans cette question spéciale; « Notre conception tend à eco' : c'est que la personna'i.é d'un Etat naît et « trouve à mène dJcrft?tti d"s dée.laratioas bïëîS "et qu' l'engagent au point de vue du droi{ internatio-®t nal dès qu'un organe de représentation quel-n" conque, capabie de servir ds porte-parole d1? h nation, proclame la volonté indiscutable de la :1* majeri é de la nation en question,-de manife»- i l|J ter son indépendance et d'èxeïcsr Son droit de c libre déposition d'elle-même. Notre conce.p-e tion me semble 93 rapprocher beaucoup plus du > x earac ère et de l'iniportainoe fondamentale du 1 11 d.oit de libre disposition de soi-même que la, 1 "■ conception émise 101 par le î-epiésentant de la 1 6 délégation russe. Car celui-ci ne nous a pas dit, > à jusqu'à prés-ut, comment un oorps naît ou d;ît 1 •n 0;re constitué, loisqu'il s'agit de peuples on 1" grande partie non organiséi. encore, mais qui es tend' nt à s'organiser sur une base large qui, é" ?u point de vue du présid nt de la • délégao.ion ;1" russe doit constituer la présomption de la uais-UJ s.nce de la personnalité civile. » e- Là d.ssus M. von Kuhiinann cita, les exem-Ie pies de la Finlande et de l'Ukraine, qui se )u sont c nstituée dan, le sens des principes dé-i"e veloppés du cô.é allemand et dont le gouverne-ment d; Si-Pétcrsbourg a reconnu rindépen-re dancs, quoique la création de leur indépen-dianice n'a pas eu lieu d'après tes principes ut émis par la délégation russe. ir M. Trotzki maintient son po'nt ds vue et ré éi= torque ainsi .es exempe» cités par M. von Ktihl-ie mann : ie — E.t ce qui concerne Ja Finlande, outre c- qu'eue n'étai. pas occupée par des troupes J- étrangères, le p-upie y a exprimé sa volonté r- d'une manière qui peut et qu' doit être dccla-L rée démocratique : de nore côté, du moins nous te n'avions pas te moindre doute que la vol on é ie exprimée par le peuple finlandais trouvait (1f te fcctivcmcni a isf; c l'en dans la proclama ion de à <>n autonomie. a En ce qui concerne l'Uknaine, il n'y a pas -a été procédé aux mêmes formali.és démocrati-Ie qu* s po«ir décider l autonomi-e du pays. Toute-s- feus, l'Ukraine n'étant p.a6 o.cupée par des Se troupes étrangères, et notre avis étant que l'ère vacuation du territoire de l'Ukraine par les a- ttoupes russes qui s'y trouvent ne peut donner 1- Lcu à la moindre difficulté puisqu'il s'agh là 1- d'une que&.ion purement technique et non pas sé d une question polit que, noU6 n'avons pas vu a- le moindre obstic'e a confirmer le droit du nt peuple de l'Ukraine de décider de son sort és en reccniiai&jant la République indép ndante ie de l'Ukraine. Les conclusions de c°t échange de vues ont été as résumées comme suit par M. von Kuhlmann : e — M. Trotzki propose la création d'organis I- mes représentatifs spéciaux qui seront chargés n soit de procéclrr à des référendums provisoire- <, îheait autorisés par nous, soit d'organiser sur s- une ba e plus large encore la manifestation de î- la volonté populaire. Nous, au contraire, nous a- défendons et maintenons le point de vue qu'à ?, défaut d'autres, les orgaui&mei, représentatifs 1- exisiints sent I expression présomptive de la it volonté populaire, surtout dans une question ''s ar.e.s.i vitale que celle qui consiste pour le peu- le pie à voulu r être une nation. » La discussion qui a suivi a Cu pour objet te i- caractère et l'importance des organismes repré- r 1- ^entatifs de la volonté popu aire qui fonction- î. nen- dans lis .erritoires occupés. MM. von 1- Kuhlmann et Czernin font observer que, d'à. r- près l'impression que leur ont laissée les d a- ■ »n'■ n«g—«31—B«—IH—MMBWHUMM■ ll'll M eussions qui ont eu lieu en décembre avec la délégation russe, ce'l>e-ci semblait disposée à admet.re que les organismes représentatifs du peuple existant dans les territoires occupés te représentaient effectivement, et à présumer que leurs déclarations éta eut b.en récltement l'ex-prcbston de la volonté des peuples de&qut'a ils tiennent leurs mandius. M. Joffe, qui dirigeaii a1 ors les délibérations, répondit à ceci ^u'il avait sans cesse démontré la nécessité de procéd-r au référendum en l'absence d s troupes occupantes, maie qu'il ne voulait pas nten avoir déclaré au cours d'unie conversation que les orgaues exis.ant dans certaines parties de la Russie pouvaient de toute l'a-ç. n jeu-r un oeitam rôle dans f établissement de ia tteoetsié du référendum populaire. Iroizki se joignant à ces déc-arations fit remarquer que tes expressions de la volonté de tels congrès possédaient en tout cas une grande importance et qu'il ne voulait p'.6 exclure de l'expression de sa volonté la partie de la popula.ion représentée au Congrès. En se résumant, M. von Kiihlmann étab'it qu'il paraissait résulter des déularations de Troizki qu'il serait disposé à reootinaî.re comme organes provisoires dans les territoires occupés, les organes actueJs de te représentation populaire, si ces paries du pays n'étaient pas occupée-, militairement. Il teur recpninaîtirait alors également ia compétence nécessaire pour mètre à exécution Le référendum qu'il exi-g'^.Tro.zki répondit à ceci que les déclarations des congrès, des représentations urbaines et organismes analogues, pourraient être oonSDdé-rées comme l'expression de la volonté d'une partie déterminée et inf'u&nte de la population, mais qui ce possédaient de bast admissible qu'à condition que la popula ion en question ne lût point satisfaite de sa situation politique. 11 en résul.e que le référendum doit être atteint, à condition de créer un organe qui puisse garant.r le libre vote de la population. Au cours ultérieur des déba.s, Trotzki affirma qu enire les déc'aratiens des Puissances Centrales du 25 dec-mbre et la formation des points un et deux du 27 décembre", il ex s.ait une contradiction qui résultait nettement des commentaires de la pr..ss>e allemande. Le secrétaire d'Eat von Kiihlmann répondit à ceci que les "deux documents déeoulaient du même esprit et de la même politique, comme !e chancelier de l'Empire l'avait annoncé dans son disooux-programme au Reichstag. Ce discoure con.enait déjà eu substanoe« la dl-ciara-lion d'ee Alliés du 25 décembre, et apportait égaleim nt la preuve de ce que la polit.que allemande projetait de poursuivre suis relations av'ç la Pologiie, a Litliuan e et la Courlande, en tenant compte du droit d'autonomie des peuples. Pour le surplus, le secrétaire d'Etat von Liihlmanti se plaça au point de vue de ce que i-s parties de ia Russie visant la séparation d après les "déclarations de vo!on,té des organes déjà exi. tauis étaient cm droit dès à pié-sien, de dép> ser lell.s conclusions qu'elles estimaient bonn-s et utiles pour leur avenir. Si au cours d t négociations il se prenait des dis-positions tendant à des rectifications de fion-tières, on ne voyait pas très baan pourquoi ces territoire m seraient jaa» aussi libres que tes autres de faire ce qu'il ieUr plaît en «ette matière.XroUki croit voii' dans cette conception la mort du principe de l'autonomie, et soulève la question de savoir pourquoi dès lors les ofgaa&s des peuples en queeticu.^ n'ont pas é.e invités aux pourparlers de Breist-Litovvsk, s'ils ont .e droit de (iisposer au sujet de cer ta.riMS parties de territoire. Mais l'on ne son g point a une telle participation des it <ni ants de ce» peuplée aux négociations, at endu que. ees iiatiors ne sont pas con.;ido tees connue le sujet, mais connue 1 objet ik-négociayions.En réponse à ces îemarques von Kuhlmann lit remarquer: « L'oiateur se plaint de ce que nous payions pas encore de r,epi'éseti t-ants des natioia cm question, pour assiste, aux négociations; s'11 voulait exprimer par ia que d'aptes sa manière de voir ce>s individualités populaire® sont créées maintenant et qu'elles peuvent exercer le droit d'auto nomie de leurs relations extérieures, de mon côté je suis disposé en admetant sans 10-serve cette h^jxithèse de la délégaton îusoe, à discuter l'idée si ui e participation des représentants des nations en question est nécessaire et sous quelle forme elle pourrait se faire. Le comte Czernin exprima également sa disposition a examiner de plus près la question de 1 invitation des représentants des territoires en question, en ajoutant qu'il désirait savoir de quelle manière l'on procéderait au choix des représentants, si du côté russe en n'admettrait pas les corps représentatifs existant dans ces territoires, comme autorisés à palier au 110m des nations qu'ils représentent. Se référant aux déclarations extrêmement importantes faites lors de Ja séance de i'a-pres-midi du 11 janvici par les représentants ci s Puissances Centrales, Trotzki proposa d'ajourner la séanc'e afin de donner à la délégation russe la possibilité de délibérer et de se mettre d'aecoid a\ec son gouverne ment. Dans la séance du 12 janvier von Kuhlmau:, résuma le résultat dos délibérations précédentes et fit en terminant, tes remarques suivantes : « .Nous avons exprimé la considération qtu les populations habitant les frontières occidentales ce l'ancien empire russe ont dej* exprimé 1 ur volonté d autonomie d'une façon suffisamment explicite pour nous. Suite a ia moi ion déposée par le président de ia délégation lusse, nous avons déclaré également- complètement di»cutabte 1 idée de- savoir si ces nouveaux états poturaient, participer aux négociations ' de paix et de que-fe façon ils te pourraient. Mais la délégation lusse ne nous déclare pas si d'après elie c; s états existent déjà oomme personnes juridiques autonomes, et pour répéter un© expression employée par la délégation russe, , s'ils pourraient participer subjectivement à la discussion ou s ils doivent être considà-îès jusqu'à nouvel ordre comme objets de l'art politique. Je saurais gré a ia délégation russe si elle voulait répondre à cette question, de façon à enlever tout doute. » w — — — ■ m — — a Sans approfondir les questions en liti{ à Trotzki proposa ensuite d'aooordur la pan 11 au délégué Kameneff. 6 La délégat.on russe a acquis la concvictici ù que pour éviter tout mal entendu, il serait c g cessau'e d'apporter quelques modifications la méthode de travail suivie jusqu'icit.Je pi , ' pose que les cleuX parties exposant dans 1 l îésumé écrit leur conception acquise 1 cours de la discussion. En exécution de cette proposition la dél gation russe a établi qu'elle n'est pas en ai suie de reconnaître comme l'expression de volonté populaire des territoires occupés, U t les déclarations faillis par tel ou tel grou] ou telle ou telle institution sociale, pour u tant que ces déclarations se font sous la d ; mination d'une occupa te on étrangère et rést teait d'organes dont les droits n'émanent pi 3 d'une élieeticwr populaire et qui ne peuvent v 1 vre que dans les limitas a un plan qui 1 s'oppose pas aux autorités milia-tiies occi ' pantes. La uélégation a étab-i que durant i'oecup tion aucune organe démocratiquement élu n pu être constitué, ni n'existe, ni en Pol , gne, ni en Lithuanre, ni en Courlande, qi puisse avec quelque droit se prévaloir d'êti l'expressiotn de la voix populaire sur ur grande échelle. En ce qui concerne l'es&enitjs die® déclair; ; tions au sujet des visées d'indépendance pol tique complète, la délégation russe a fait 1< déclaraiions su vantes : 1") Du fait d,s ce que les territoires occup< appar.iennent à l'ancien empiie russe, le got vei-nement russe ne tire pas Ja oonclusion qu'u obligation politique quelconque puisse être in posée à La population ide ces ttar'rîtioiires, e égard à leur rapport avec le gouvernement d la République Russe. Les anciennes frontière de l'empre rusoe qui ont été constituées pa les actes de violence et les crimes contre 1,. peuples, notamment envers te peuple polonais ceo frontières-là ont disparu. Les nouvetlle frontières de la ligue fraternelle des peuple doivent être coes ituées pir la libre décision de peuples identiques de la République russe ( des peuples qui ventent rester en dehors de s sphère. 2°) C'est pour ce mo if que pour le gouverne men. russe, la mission principale des négocia tions menées jusqu'ici ne cor.s.ste pas à défen dre d'une manière quelconque le maint en for cé des territoires en ques ion dans 1e cadre di la République russe, mais à assurer la libert réelle. 1 ':euro-n01 n •<1 cU». l'-ui, -"iï'ûjîjs jxilli ques et de leur situation internationale. La Ré publique russe ne 6e sentira assurée couine tou tiraillement dans n'importe quel litige ou dés accord terri tari al que lorsqu'elle sera couvain eue que la ligne qui la eépare de ses - tisins est constituée par la libre volonté (tes peuple même et non par une violence supérieure, ou ne pourrait d'ailleurs réprim r cette volonté qu pour un court laps de temps. 3°) Cette tâche étant ainsi comprise, 1 accosy préalable entre ''Autriche et la Hongrie d ur côté i-t 'a Russie de l'au-re côté comporte: quan aux quatre po nte pr nc>paux se rapportant aui frontières du territoire dont ja population sari appelée à exercer le droit d'a-uionemie, et aui présomptions politiques générales, par i^squcS les les question;, dont dépend 'e sort politiqui' des territoires et d:6 nations tu question seron tranchée.;, aimai qu'au régime de transition qu existera dans ces territoires jusqu'au mnmen du règlement politique définitif, de même qu'; la manière et à ia forme dans laquelle la po pulsion de ces régions manifestera sa volonté • L'ensemble dee réponses à ces questions est- °oT1 sti,tué par les paragraphes du traité de pain qui doivent remplacer 1e paragraphe 2 de h jiropcsition allemande du 28 décembre 1917. L'i dé égation russe propose de son côté L solution suivante ; En ce qui concerne la Ire question : Le Terri 10ire : Le dioit de libre disposition d'elles-mêmes appartient aux nanous et non à leurs par-lies de tt rntoir-s occupées, comme 1e prévoi e paragr. 11 de la proposition allemande de 2& décembre. Ln coniormité avec cela, le gouvernement russe, de sa propre initia.îve, reeon naît également le droit de .ibre disposiioii d'el les même^ aux parties des populations p'acésn en-dehors de la zone d'occupation. La Rnesix s'engage à n'obliger, ni directement, ni ndiree t. iiiwt-, cjs régions à accepter telle cu telte for me d'Etat et de s'entraver d'une convonbion douanière ou nu ita.re quelconque, qui pourr i_ ê.re conclue avant la constitution définitive ds l'autonomie de o'.s régions en vertu du droit d' libre déposition.. Les gouvrrncment6 d'Allemagne e.. d An triche-Hongrie confirmCui, de leui côté, catégoriquement, l'absence ds toute prétfin. tion, aue&i b'«n à l'incorporation de régiom ayan lait partie de l'ancien empire rus^e e" actuellement occupées par tes armées aileman d's et austro-hongroisiee, qu'à de soi-disant r®cti. fieatiionû de frontières, au détriment de et* rég oiie. En même temps, cites s'engagent 1 ne pas obliger es d'itci régions, ni dirciateinont ni indirectement, à accepter telle ou telle form< d Etat ot à nt j»s al eiier teur indép^'iidanes paj l'entrave de quelque oonveution douanière ot militaire, conc'ue avant lia coina.itution défini tive de l'auionomie en vertu du droit, politique de libre disposition des populations liabi ant ces régions. x Eu oe qui concerne la 2me question : La solu. tion de la question du 6ort des légions ayani librement disposé d'elles-mêmes, doit s'opéreu à la condition qu'elle ait lieu eu tou,e liberté polit qae et sains qu'il soit exercé la moindre press:on quelconque. C'wst pour o la que k vote s'y rapportant doit avoir lieu après le r» trait des armées étrangères et le retour d^ fugitifs, ainsi que le retour d>e la poputettios évacuée au début de la guerre. L'époque dv

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