Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 19 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8s4jm24z7v/
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ïflflttSïâMB ÀWNKB, — S- Ml. riRAQi jusriwg m ooo œLTJ¥ . - CLm cmTMm EDITION B LUNDI 19 JUILLEBIMS - — -- ■■..ï-rr.ar*^» LE BRUXELLOIS ABONNXEAXBNTS S auc., ï.2 frases. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 frai i mois, 2 francs mm n MM » TWK» .% aMwu r •. nu - ■ *Xouma i O'o.oiÉi.ca.lesxJ Iaiâô:p»©sidtoMaa.1fc REDACTION, ÀDMINI8TRJNIÛN PUBLICITÉ -XZ>, ~iFtix<c=, JBEes&ya. -- ;®spasas®i}i.®tt: ^KTNOKrCSS ■ ^sàUH-lDivéS's iik B| •■•p. 2 francs. Nécrologie. la &gaé, 'A W&8 ir rm» o-.;ioaces, la ligne 20 centimes Le Droit à la Paresse Une dame de mes connaissances, ayant un travail à faire exécuter chez elle, prie un ouvrier d< venir et lui offrit 3 fr. par jour. L'ouvrier, qui était sans travail, hésite et, après consultatior tenue avec sa femme, répond : « Madame, je n'a: pas tant besoin de gagner; nous avons la soups et autres secours; si encore, vous m'offriez 4 fr. par jour, je ne dis pas non... a Un citerait des centaines de cas de ce genre même certaines de ces histoires prêteraient à jirs tant elles révèlent de sans-gêne et d'inconscience chez leurs héros exploiteurs de la charité publiqus (se rappeler les mésaventures de notre collaborateur l'rédo). Il suffit d'ailleurs de voir à l'ave nue Louise le défilé sans fin des vélos montés j>a] des jeunes gens du peuple, et de la bourgeoisie tous gaillards qui auraient dû s'engager au moi: d'août, pour se convaincre que trop usent et abu sent de leur droit à la paresse. Il est vrai que 1; merveilleuse saison que nous eûmes en cette an née de guerre a été une ensorcelante complice di l'oisiveté. Seulement, il est des gens qui trop vi siblement se laissent aller à la joie de vivre, ai dolce far niente, alors que. là-bas, nos brave; souffrent et meurent. Sommes-nous tous digne de ces héros? Est-ce que nos pensées sont suffi samment tendues à rendre au monde la paix e la prospérité? N'en est-il pas beaucoup qui, mêmi sur le pacifique charnu de bataille de l'industrie du commerce et du travail en général, trouven trop lourde la tâche de défendre et de promouvoi: la richesse nationale? Sans nul doute, les circonstances ne favorisen pas toujours les énergies et les bonnes volontés Mais, ce qui du moins serait possible à tant di jeunes apprentis et ouvriers, ce serait d'utilisé: leurs loisirs pour s'instruire, développer et pour mieux dire, souvent commencer leur ins truction technique et générale si souvent nulle Notre pays est loin d'avoir, comme cet autre qui si inconsidérément nous traitons de « barbare » assura^—smt ''instruction , -ni l'instruction professionnelle du peuple. A peim chez nous l'obligation scolaire date-t-elle d'ui an, alors qu'en Allemagne et dans les pays scan dinaves elle est vieille de plus d'un demi-siècle Là, non seulement les illettrés sont en nombre in fîme, mais la masse de la population a reçu un< culture allant au delà de savoir écrire, compte: et lire, c'est-à-dire trop souvent épeler. Nos grandes villes ont cependant fait des ef forts louables. Depuis la guerre, certaines admi nistrations communales ont multiplié en faveu: des ignorants oisifs les moyens de s'instruire bibliothèques, conférences populaires, cours tech niques. On a ouvert toutes larges les écoles pro fessionnelles, invitant les onvriers à y venir per feotionner leurs connaissances, de manière à de venir des artisans d'élite, au lieu de demeurer d simples manœuvres. Il est honteux pour nous d constater que tant d'initiatives louables n'ont ei qu'un succès nlutôt relatif. C'est humiliant. Il en est de même pour l'instruction générale A deux lieues de Bruxelles, interrogez les jeune gens sur la géographie, l'histoire, les curiosité de leur contrée... Ils demeurent bouche bée etn conçoivent même pas qu'on oose ces questions qu'on s'intéresse à ces choses. Leur éducatioi esthétique, leur culture sont nulles. Et à Bru xelles même, nue d'ignorance, de grossièreté 01 si l'on vent d'instruction tout à fait élémentair et enfantine. Si on lit,on ne dévore que des ro mans la nlupart idiots. La Chambre de commerce de Bruxelles s'es émue de cet état de choses. Elle vient d'adresse aux administrations des faubourgs et commune limitrophes une longue lettre signalant diverse mesures à prendre. Elle suggère certains travau: i exécuter; elle demande que lia répartition de secours ait lieu un peu plus sérieusement et moins à l'aveugle et que soient exclus de ces secours les ouvriers qui se refusent soit à travailler ou à fréquenter des cours techniques. Il était temps que cette réaction se produisit et que l'on songeât à ' préparer l'ouvrier de demain et à déraciner dès à présent cette idée ancrée chez beaucoup que o pendant la guerre on ne travaille pas ». Mais, en toutes choses, il faut de la modération. Aujourd'hui l'on travaille trop peu ; avant la guerre, on travaillait souvent trop. Quelle part, je vous le demande, peuvent bien faire à la lecture, à l'hygiène corporelle, à l'amitié, aux devoirs de la famille, des travailleurs, et mieux des esclaves, qui peinent de 5 heures du matin à 12 heures et de 1 heure à 7 heures? Rentrer chez eux fourbus, abrutis, se coucher, dormir-, manger et boire : voilà tout le programme de leur vie presque entièrement végétale. Sans doute il y a le dimanche, mais ce repos hebdomadaire est insuffisant.Le moyen-âge, que nous raillons si aisément, avait mieux compris les exigences de l'homme, corps et âme. La durée du travail était réglée et, de plus, de très nombreuses fêtes religieuses, célébrées également au civil, assuraient presque , chaque semaine un repos supplémentaire de-celui du dimanche. C'est même de quoi se plaignait le savetier de La Fontaine : t Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes ; L'une fait tort à l'autre : et monsieur le ouré ' De quelque nouveau saint cbarge toujours son prône. Il fut de mode aussi, dans la première période industrielle — 1800-1850 — dénoncée à juste titre l'âge de fer, de déplorer la perte de richesses provenant des anciens jours de repos. Ce fut l'éoo-que où les ouvriers de l'usine débutaient à l'âge de 6 et 7 ans et étaient assujettis, notamment à Verviers, à des journées de 16 heures ''e tr.asî'l et pïu'à, t5 esi^a-âii e ûe t neures du matin a 8 et 9 heures du soir, avec un repos de 1 heure à midi pour retourner chez soi, dîner et revenir à l'usine. Depuis 1885 surtout, une heureuse réaction s'est produite ; la loi a assuré et imposé le repos hebdomadaire qui longtemps même ne le fut pas; il v a une tendance à diminuer les heures de travail. Une brochure célèbre de Paul Lafargue, portant le titre paradoxal : Le droit à la -paresse, avait donné le signal en rappelant que l'ouvrier n'est pas une simple machine, qu'il a droit à jouir de l'art, de la science, de la nature, toutes choses qui exigent des loisirs, de ces heureux, féconds et bienfaisants loisirs, dont le suave Virgile bénissait les dieux... Pour moi, j'aimerais assez pour tous les ouvriers, comme c'est le cas déjà pour les employés, un travail de 8 h. ou de 9 h., à 5 ou 6 heures du soir, avec, comme les instituteurs et certains 1 employés, congé du jeudi ou du samedi après-midi, même avec le demi-temps lors des grandes chaleurs. 3 Ce sera là l'œuvre à accomplir après là guerre, 3 un i après n où beaucoup de choses probablement 3 changeront dans la vie sociale. La tâche d'aujour-> d'hui est de comprendre la beauté du travail pa-1 cifique. généreusement accepté pour ses avantages moraux et matériels, individuels et sociaux. Il im-1 porte aussi que la classe ouvrière en s'instruisant, 3 en ennoblissant ses goûts, se prépare à jouir des loisirs qui lui seront justement accordés et qu'elle ne devra pas consacrer au cabaret, à des sports t excessifs, mais surtout à la lecture, à l'art,, à la r solidarité familiale et civique, à tout ce qui élève s la vie humaine, enfin à cette « paresse i noble s et vraiment laborieuse dont voulait parler Pau! £ Lafargue en un style malheureusement trop pam-s phlétaire. TONY. Lisez en TROISIÈMI PAGE les dora'er§ télé grammes arrivé§ pendan DÉPÊCHES LE BLOCUS Rotterdam, 14 juillet. — Un sous-marin comme on le sait, bombardé le 11 juillet, dans mer du Nord, le vapeur de pêche anglais Fie* wood. Un homme de l'équipage a été tué et der autres blessés. Le vapeur de pêche s'arrêta. I sous-marin S'approcha, Comme le canot du n ^ vire était endommagé le vapeur n'a pas été coulé. Rotterdam, 15 juillet. — Le capitaine dt schooner hollandais Leemeeuw, en route de Bil-™ bao à Tmuiden, annonce qu'il a été arrêté t Downs et y a jeté l'ancre. 1 FRANCE. — Victime» du bombardement Paris, 15 juillet. — Le Journal annonce : Lors du dernier bombardement de Pont-à-Mousson. m trois personnes, dont deux soldats, ont été tuées et un grand nombre de personnes ont été blessées. ITALIE. — Ministre républicain Berlin, 16 juillet. — D'après le Secolo, M. Bar zilai a été nommé ministre des territoires conquis ITALIE. — Salandra au front Rome, 16 juillet. (Agence Stefani.) — Le mi-la nistre-préBident Salandra est parti jeudi soir pow t- le quartier général. ix RUSSIE. — L'évacuation de Riga je Berlin, 17 juillet. — Au sujet de l'évacuatioT de Riga par les Ruises, une ouvelle télégraphi LA GUERRE AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 17 juillet. (Hier.) —,Les combats au Dnjestr continuent. Les tentatives des Russes de refouler par de violentes contre-"- taques nos troupes avancées sur la rive septencnonale sont restées sans aucun résultat. Nous avons fait prisonniers 12 officiers et 1,300 hommes et pris 3 mitrailleuses. Lors du forcement du passage du Dnjestr et dans les combats subséquents, le régiment d'infanterie carinthien n° 7*u trouvé de nouveau l'occasion de faire spécialement preuve d'héroïsme. Dans la région de Sokalj, il y a eu également des deux côtés une activité conibattive animée. Nos troupes ont pris d'assaut plusieurs points d'appui, entre autres le cloître' des Bernardins, près de Sokal. Théâtre de la guerre ifalien Hier on a observé aussi, bien à la frontière des territoires de la côte qu'à celle'ïle la Carinthie, une activité plus vive de l'artillerie ennemie. Au front des Dolomites -plusieurs bataillons italiens qui attaquèrent nos positions ffiès de Rufreddo " ' .'i et dans le vays limitrophe, à la route Schluder-bach-Ferstélstein, ont été repoussés avec des pertes importantes pour eux. ITALIENS Rome, 15 juillet. — Dans la vallée supérieure de C adore, où notre activité assaillante se développe méthodiquement, le bombardement et la destruction des ouvrages de retranchement de l'ennemi de Platzwiese et de Landro, continuent avec des résultats favorables. Une batterie sur le Reitkofel, à l'est de Landro, a été détruite en partie. Des reconnaissances de notre infanterie se sont avancées jusqu'au Seikofel et jusqu'à la crête de Burgstal, dans la vallée supérieure de Sexten, où elles eurent des rencontres a rec l'ennemi et qui se terminèrent en notre faveur. Dans le territoire de Falzareqo, un détachement d'infanterie escalada une crête qui était considérée comme inaccessible et il s'empara dans la nuit du 14 juillet, par une attaque i m prévue, de la cime du Falzarego. Le dé-tachelp,ent repoussa l'ennemi qui tenta une contre- attaque et Idi infligea de sérieuses 'pertes. Sur les autres parti,es du front, la situation est inchangée. RUSSES Rétrograde, 15 juillet. — Le 12 juillet l'ennemi a passé le Narew. Dans la direction de Lom-za, l'ennemi se borna le 12 juillet au soir et le Il juillet, à un violent feu d'artillerie. A la droite de la Pissa, l'ennemi s'empara le 13 juillet de nos tranchées sur une largeur de 2 verstes ; il en fut refoulé par une contre-attaque. Aux deux rives de la Schjcwa, combat acharné. D'importantes forces ennemies avancèrent dans le secteur entre les fleuves d'Orschûtz et Lidynja. Sans se laisser entraîner dans vn combat décisif, nos troupes se retirèrent dans la nuit du 1-1 juillet sur la deuxième ligne de défense. Sur la rive gauche de la Vistule, la situation n'a pas changé. Dans la région de Cholm il y a eu des combats à la Wolitza. Sur les autres fronts, escarmouches habituelles de l'infanterie. que du Deutsche Tageszeitung -lt : Toutes les fabriques et ateliers de la ville ■ Riga et du district, qui exécutaient des comij' ndes pour les autorités militaires et navales, sn- t obligés de transporter vers les localités dans" Si direction nord-ouest, situées à au moins 20G- verstes de Riga, tous les fabricats terminés, ai- si que toutes les machines utilisables pour la n ain d'œuvre. Des journaux Je Riga annoncent e1 outre : La population masculine de 18 à 45 ans, dans les districts de Goldingen et Tockum, a été sommée de quitter ses foyeTs, d'emmener le bétail et de transporter ailleurs les ustensiles de ménagé. Des personnes d'autres localités peuvent rest-jc dans la ville, mais on conseille le départ. if ?.. HUSSll;."-"* ïrmV wn6\r3~ Berlin, 15 juillet. — On annonce de Lodz au Berliner Taqeblatt : La censure, très sévèrement exécutée à Varsovie sur les journaux, a déjà laissé passer plusieurs nouvelles au sujet de l'évacuation commencée de la ville. En six jours, comme l'annoncent les journaux, 18,000 personnes ont volontairement quitté la ville et 80,000 personnes ont été éloignées sur l'ordre de la commandature. Dans les banques les plus importantes, comme à la Banque d'Escompte et à la Banque de Commerce de Varsovie, tous les dépôts ont été retirés. Les occupants des prisons ont été transférés à Moscou. Le Rjetch affirme que Varsovie est déjà complètement abandonnée par la population civile, tandis que l'officiel Armiejski Wjestnit ne parle que d'un commencement d évacuation,mais il assure nue le dnnsrer immédiat pour Varsovie est imminent. Il est prématuré de parler d'une reddition de Varsovie. Le Russki, Invalid ne voit dans l'évacuation avouée de Varsovie qu'une mesure prévue généralement par la loi à l'approche d'ennemis contre les places fortifiées. Pétroerrade, 15 juillet. — Le ministre de l'intérieur a ordonné à tous les gouverneurs, dans le cas d'un envahissement de l'ennemi, de tranquilliser la population et d'amener, lors de l'évacuation, tous les vivres et les fourrages ainsi que tous les objets en cuivre, laiton, sonnettes et cloches d'églises. Pétrograde, 15 juillet. — D'après le Russkoje Slmcn de Rica, on a ordonné aux habitants de la Courlande d'emporter immédiatement, lors de l'envahissement de l'ennemi, toutes les cloches d'églises et de détruire toutes les semailles. RUSSIE. — A la Douma Pétroerade. 16 juillet. — Dans la première séance de la Douma, qui s'ouvrira le 30 juillet, Sasanow commencera ses déclarations au sujet de la situation à l'étranger, RUSSIE. —Nouvelle bataille navale dans la Baltique7 Wisby, 15 iuillet ("Bureau Ritzau). — On a téléphoné de Ljusarn. sur le Gotland oriental, au i journal Gottlandingen,qu'on y a perçu un feu terrible sur mer hier avant la tombée du jour jusqu'à 2 heures de la nuit.Des "êeheuTs, qui avaient passé la nuit sur mer, annoncent une violente canonnade.HOLLANDE. — Guerre aérienne Rotterdam, 15 juillet. — Hier matin, un grand dirigeable a passé au nord d'Ameland. SERBIE. — Interview de M. Paschitch Paris, 14 juillet. — Le ministre-président Paschitch a accordé au correspondant spécial du Petit Journal à Nisch, un entretien dans lequel i il a déclaré que la Serbie a dû envahir "Albanie pour occuper stxatégiquement des points impor tants et pour se protéger contre des attaques. La Serbie ne veut qu'une Albanie libre, amicale, ainsi que les issues à l'Adriatique nécessaires à l'indépendance politique et économique de la Serbie. Une telle politique n'est pas en contradiction du tout avec les prétentions de l'Italie. Il V a du reste une décision à ce sujet de la Conférence de Londres. ROUMANIE. — Attitude expectante Berlin, 17 juillet. — Un correspondant spécial du Nowoje Wremja, qui voyage dans les Balkans écrit que la Roumanie ne prendra aucune part aux événements aussi longtemps que les Dardanelles ne seront pas forcées ou que l'armée russe '.--una.ilus rK 1 n ^ . ALHANIE."*^ Révoltes ~ Paris. 16 juillet. (Havas.) - A la suite d'agents provocateurs étrangers, certaines tribus albanaises se sont révoltées ces derniers jours contre les autorités monténégrines. On a pris des mesures énergiques pour punir les-coupables afin d'empêcher de nouvelles révoltes. ALBANIE. — La part du gâteau Vienne, 14 iuillet. — Le Reichsvost apprend de Rome que, d'après la Tribuna, les Serbes ont occupé sept localités au nord-est de Durazzo. Les Monténégrins occupent tout l'hinterland méridional de Sçutari. L'avance des Grecs s'étend jusqu'au fleuve Meni. Paris, 14 juillet. •— Le chef révolutionnaire dç. Tirana, Moussa Effendi, son fils et d'autres révoltés, ont été pendus sur l'ordre d'Essad Pacha. ALLEMAGNE. — Une entrevue Be-rlin. 15 juillet. — On annonce de Posen : S. M. l'emperenr-roi a séjourné ici au cours de son voyage vers le théâtre de la guerre au nord de la Pilica. Le général feldmaréchal von Hin-denburg y arriva en même temps.S.M.l'Empereur a eu un entretien ave. celui-ci et avec le chef de l'état-major général de l'armée en eampagne, le général d'infanterie von Falkenhayn, AUTRICHE. — Les Russes en Galicie Berlin, 16 juillet. — D'après le Deutsche, Tageszeitung, les Russes ont brûlé à Tustanovice 178 puits de pétrole d'une valeur de 40 millions de couronnes. A Modrycz et Kolpice. les Russes ont détruit 15,000 citernes dp pét-rol« en y mettant, le feu, SUISSE. — Echange d'invalides Constance, 15 juillet. — Le train sanitaire suisse arrivé ce matin à 8 h. 30 a amené 82 soldats allemands grièvement blessés, parmi ceux-oi le lieutenant-colonel Kramer. Les arrivants ont été accueillis avec enthousiasme. En Suisse ils ont trouvé un accueil amical. Les revenus s'expriment plus favorablement que les Brièvement blessés arrivés avant-hier au sujet du traitement, dans les camps d'internement français, ETRANGER FRANCE. — Les cendres de Rouget de Lisle. — L'on vient de rendre un tardif hommage à la mémoire de Rouget de Lisle, à nui l'on doit; les strophes célèbres de la Marseillaise. Hier, en effet. on a transporté ses restes au Panthéon. Rou-eet de Lisle, nui était né à Lons-le-Sauuier le 10 mai 1760, était mort le 26 juin 1836 à Choisy-le-Roi où il avait été inhumé. FRANCE. — Une (iffiche oubliée. — Un journal français narl.e d'une afifche qui ne manque pas de jovialité- à l'époque actuelle. Dans une petite ville de la Bretagne, on voit l'annonce sui vante (de l'année passée) : Voyage de plaisir en Allemagne. Paris-Cologne-Berlin-Hambourg. — Prix 150 fr., tous frais oomnris. * C'est bon marché, dit lé journal, mais qui garantit le retour? » ANGLETERRE. — La grève des mineurs. Berlin, 16 juillet. — Des nouvelles privées de Londres disent, que les mesures prises et appliquées depuis quelques jours par le gouvernement anglais, en vue d'étouffer la grève des mineurs, ont été prises trop tard. Aujourd'hui 150,000 mineurs dii pays de Galles se seraient mis en grève. Londres, 16 juillet. -— (Reuter.) — Aujourd'hui ont eu limi des négociations importantes entre les représentants du gouvernement, les propriétaires de mines et les mineurs.Le but de la réunion était J'açiounnodem^ut des difficultés du district charbonnier de la Gal^s du v--. - - - ... Copenhague, 16 juillet. — On annonce eu fcondres au National Tidende : Les mineurs de la, tiï'a, du Sud ont rejeté la proposition tendant à eont'.'.. i»- travail jusqu'à ce qu'une entente soit intervenue ei quoique les meneurs l'eussent conseillée. L'état de -:ège a été proclamé hier dans tous les territoires minier. L'Amirauté a racheté toutes les provisions de réserve. K« oonséquence, le trafic commercial à la Bourse du charbon, à Cardiff, a été arrêté. On semble conclure de tous les indices, que les mineurs maintiendront, leur attitude de refus. ITALIE. — L'emprunt natiqjio>. — Berlin, 1J juillet. — D'après uu commupigu* de stampav <dô Turin, le/ résultat de la souscription à l'emprunt national italien ne £our le moment pas publié, selon divers journaux du matin. RTJSSIÉ. — Le remanieme/it îninisténeL — Pétrograde, 15 juillet. — Sont nommés conseillers du ministre de la guerre, dans la question des munitions de guerre, l'ancien ministre de commerce Timaschew et l'octobriste Gutschkow, Le Runkoje S-lowo annonce : lies journaux libéraux sont très irrités que les partis réactionnaires exercent une grande pression sur le gouvernement pour que celui-ci ne convoque pas la» Douma. Stockholm, 15 juillet. — Le, général d'infanterie Bjeljapew a été nommé adjudant du ministre de Ta guerre russe. Il est chef de division au grandi état-major général et est né en 1863. Le Russkoje Sloivo apprend de source autorisée que le membre du conseil d'Etat Chwosto*.v sera bientôt nommé ministre de la justice; il serait depuis longtemps en bonnes relations aveo Goremikin, Le ohif'fre des naissances à Pétrograde a considérablement baissé à la suite de la guerre. RUSSIE. — Les ravages du choléra. — Hambourg. 15 juillet. — On annonce de Bucarest au Ramiburger Fremdenhlatt, que de graves nouvelles sont arrivées de Moscou au sujet de la propagation du choléra. 80 p.c. des malades auraient succombé. RUSSIE. — La récolte en 1915. — Pétrograde, 14 juillet. — Une lettre de la Russie occidentale annonce qu'en raison de la sécheresse on s'attend à une mauvaise récolte générale. RUSSIE.. — Encore un-e démission. — Copenhague, 15 juillet. — Le Noipsje Wremja reproduit sous réserve le bruit que' le directeur général de la Banque d'Etat, Schioow, se retirera. RUSSIE. — Incurie administrative. — Copenhague. 15 juillet. — D'après le Noioojê Wremja, le chemin de fer Moscou-Windau-Rvbinski annonce que 20 charges de wagons de pommes de terre, achetées par le conseil municipal de Pét-ro-grade pour atténuer la misère publique, se sont pourries parce que le conseil municipal avait t ou-

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