Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1539 0
16 October 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 16 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wh2d79767c/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

*"• Année * M. 1095 < • ici g mm cumuls Mardi lé Octobre 1917 ABOHNEfàENT Pt)STAL, ÉD. 3 Bruxelles - Province * Etranges 3 mois : Fr. 4.50. - Aile. £.68 Les bureau* As poste en Betgîqoa t\ à i'Etrircgsr n'i\zcz?tta% q'.w dea îbonnementij SSTi^IELS ; cssx-cl prennent cours le* IJaj<v. IAvmî î jtïilet îocvoîi. On peut s'abonder îoutc'ùfs pour Tes oeux derniers nioîs ou 5T7êrrv^ pour te «erijjer mai3 de cfcaqw* tïiœezitre au gtôs rie : 5 Moi» 5 Mois Fr.3.fX)-Mk.2>40 Pr! ,50-MU. 1,20 TIRÂG£:!îC».0OO par jour Le Bruxellois {Rédacteur en Chef : A.i'iira.dSiîl Journal iiilliSii Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 1 I BRUXEUES, j — La iigni Faits divers et Echos. fr. tJ Nécrologie { Annonces conraierciaics . î » financières. . . PETITES ANNONCES La petite ligne ...... , La grande ligne f — 9—— TIRAGE ;tf®.OÛG PAR J0U8 Les Biareaax &u « !8ê€U2CELLC#s3 » s® tressvent HUE DE LA CASERNE 33 et 35g â BroxelSes (p?ès de la place Aaseessesas). PROPOS LIBRES ET VARIES Le Referettdum des Peuples L'8 jc-iîniea peuples n'ont pas d'histoire. Du train. d'où cela Ta, ia jeune Russie ne tardera pas à en avoir une: Pas d'indemnité.t'a* d annexions. Référendum, a-t-on proclamé, comme ei cela a chance de plaire à tout lu mon&o ! La Pologne sera sans doute le premier et. peut-être ie seul pays qui s'accommoderait d'uu référendum populaire. La question d'Alsace-Lorraine, grand cheval de ba-taile eu France, pourrait être aux Français un crève-cœur, î'out port» à croire que contrairement à toute provision, (française) les Alsaciens ne demanderaient pas à aoTiar de la. confédération g«r-man.que.Après oe crêve-cceur la Franc- pourrait en avoir un plus grand encore. Je no parle pas du Maroc (ceîui-là est « couru »), il s'agit de l'Algérie, jardin de la France, etc. La population de cette colonie est composer da-rbiootsl (Lisez Arabes.) Evidemment hl y a également des Français, tous, ou à peu près loua, eoàiu fonctionnaires. Les rapports de ens derniers ts/veo l'Arbi sont empreints de oatte vieillie politesse française qui est le privilège du bureaucrate et du policier. Braveg Bruxellois qui de temps en temps allez voua faire engueuler dans uu bureau (je ne parle pas du (service de<s Eaux), ves employés ne sont que de la petite bière à côté de leurs confrères parisiens, inventeurs du passage à tabac. Ces Parisiens eux-mêmes ne sont que de pâles bureaucrates au regard de ces meneurs d'Algérie et de Tunisie. C'est dire combien la population musulmane a de « sympathie » pour eux. Cette sympa,çst partagée pa.r les Italiens et Espagnole qui peuplent (encombrent) ces deux colonies. Le référendum produirait sans doute 30 p. ç. pour l'Italie, 15 p. e. pour l'Espagne et 60 p. c. do Musulmans désireux avant tout de voir l'Algérie aux seuls Algériens. La Tripolitaine, voisine do la Tunisie, votera certainement pour le grand Turc. Quant aux Egyptiens, peuple calme et pais-ible,ayant une sainte horreur de tous ce qui est exploiteur et Anglais, ceux-ci y recevraient une invitation à regagner leurs îles par les voies les plus rapides. En ce qui concerne l'Arménie, la question est insolubo pour le moment. Depuis toujours les catholiques romains-gre<»-ori>hodoxes, se sont battus ensemble. Puis de temps en temps ils formaient une sainte alliance, leur permet, tant de tomber sur le dos des Musulmans qui le leur rendaient avec usure. La £oiut.«-n de ïa question arménienne est une question do temps. Le référendum des peuples pourrait se continuer par l'Indo-Ch ne, la Coehinchine et le Tonkin. Tous ces jaunes sont bien capables de demander à devenir Chino s tout simplement ou Japonais. Quant aux Indes, le joyau de la couronne d'Angleterre: bienheureux pays, où de temps en temps des populations de 2 ou 300,000 êtres s'avisent de crever de faim,ne connaissant pas comme noue les beautés de l'alimentation. Ce joyau se détachera tout seul de -la couronne 1e jour cù on 'ui en laissera entrevoir la possibilité.Ne parlons que pour mémoire des Philippines et de Cuba sans oublier la famélique Irlande.Il faut être rêveur ou naïf comme un jeune Russe pour croire que des puissances qui combattent actuellement sans motif avouable, consentiront à céder aux populations opprimées le droit de les dépouiller de leurs rapines. A. Gel. lia Informe religieuse du XIe Siècle Pour le penseur doublé d'un observateur qui sait seruter Los événements qui agitent la société moderne, il est incontestéble qu'un Bouffie puissant de spiritualité vivifie le monde. Une ère nouvelle, celle de l'esprit de venté s'ouvre, déjà sur plusieurs points de notre pays la parole de vie s'est fait entendre. Que l'on ne se figure pas que ce mouvement de rénovation spirituelle constitue un effort vers la formation d'une secte nouvelle. Loin de là, car F esprit de la réforme religieuse du XXe siècle ne prétend se substituer à aucune Eglise, mais les faire revenir à l'esprit évangélique perdu pour beaucoup au cours des siècles et rempla. eé par un r, tualisme exagéré. Si l'eu examine avec soin l'enseignement de toutes les religions particulières, on constate qu'eLes ont toutes une base commune qui est la croyance en l'existence de la force u ivcrsclle, Di.u, et à celle de l'existence en chaque être humain, d'ure âme spirituelle, émanation de l'essence divine. L'enseignement d s rclig'ons antiques aussi bien, que modem es, n'est que le développe-mont de cette grande vérité fondamentale. Mais dans le cours des siècles, cotte dernière 6g Toile sous d:s e?mboles, de sorte que beaucoup se croient très pieux parc, qu'ils font de grands gestes lithurgiques, alors qu'ils ne connaissent absolument rien de la nature de Dieu et de leur propre personnalité humaine. Voilà l'explication de la formule courante : (a foi se perd. Oui la foi se perd, parce que dans la eo-«iété moderne elle n'eai. plus basée sur la doctrine des grands initiés qui met l'âme humaine «n rapport avec l'être infini dont elle émane, î>ojà la main adorable qui conduit tout, pre-ya.ie dans la retraite les ouvriers de la réforme religieuse moderne. Bientôt sur l'ordre d« Celui qui a jeté les bases du monde, ils se lèveront comme les réformateurs du XVle e è-ele pour b ri sir la C'que qui enserre l'âme de la société moderne et arrête ses élans vers la 1 vérité éternelle. Les hommes nouveaux seront appelés sectaires, on dénaturera. l«ure intentions, ils seront excommuniée sur cette terra, | aiors que le«r œuvre sera bénie de Dieu auquel ! il faut seul obéir. Dr. Marcel Mon -cr, LA GUERRE fcfsiHKsalspis Cflislgis BERLIN, J5 octobre. (Officie! de xiidi.J ïûéatfe dsj la gusr» a rûaesi. Groupa d'armée <tu iaid-ioartehai gs^éral prince héritier ïcupprscht de Bav.sïô : L'action des artilleries en Flandre a revêtu une intensité variable. Au. littoral et dons quelques secteurs isolée du front cntre la Lys tt la Deule, le feu fut •par -moments concentré pour une action énergique. Dans les vastes champs des entonnoirs, plusieurs fo-is des enga-gCments de reconnaissance ont eu heu. lin Artois, les Anglais ont attaqué, à l'aide d'importants effectifs, enire la bearpe et la route Qumbrai-Arras sur une largeur de 4 Kilomètres. Aux ailes, l'assaut échoua-dans notre feu. Au centret l'ennemi s est introduit dans nos lignes. Il en fut repoussé de nouveau la nuit par des contre-attaques, l'rès de Si-Quenim, la canonnade s'est iiassagcremciit ranimée. La cathédrale a été touchée encore par 15 obus. Sïtrape d'anucq du prince impérial allemand : Entre la vcJJêe de l'Ailette et Brayet ainsi qu'à ki partie centrale du Chemin des Dames, de ■violants duels d'artillerie se sont déroulés toute la fournée. Au nord de Reims, en Champagne c, sur la Mev.se, la canonnade a-av.gmeti-té également par moments. ïïhéâtre ois ia guerre à l'Est. Nous avons fccit de rap.dcs progrès sur l'île d'O sel. Par leur marche en avant impé. ucusi'^ nos régiments d'infanterie et nos bataillons cy clis.es, fréquemment sans attendre l intervention de l'artillerie, ont rejeté l'ennemi où, il se présentent. La presqu'île de Sworbe a é'-é cernée par le Nord, tandis que le feu de nos navires tenait en éc!,ec les batteries de terre. Nous nous trouvons devant ArSnsburg, qui est m flammes, ei nous 'progressons dans la partie orientale de l'île vers la côte orientale, de laquelle. les trouves XM&Uia. ,re.r\tUG-*i ■>.< toute, hûie, afin de s'échopper j/ar delà la d yue qui relie Oescl à l'île de Moon. Nos torpilleurs ont pénétré dans les eaux navigables inférieures entre (Jesel et Dagù, et ont refoulé au cours de combats réitérés des forces navales russes dans le Moon-Sund. Il n'y a pas d'opérations de combat de quelque envergure à signaler, ni du front continental russe, ni de Roumanie. Front en Macédoine. La situation ne s'e^t pis modifiés. BU II UN, 15 octobre : A l'ouest combat d'artillerie d'ntensité variée en Flandre et au nord-est de Sois s on s. Les opérations sur l'île Oesel se poursuvent méthodiquement.Les attaquas aériennes s.;? le territoire allemand en septembre. BERLIN, 14 octobre. (Officiel.) Ij6s conditions atmosphériques particulièrement favorables en septembre ont incité l'ad-v rsaire à entreprendre des attaques aériennes plus fréquentes en territoire allemand, que les mois précédents. Des a.taques d'envergure (12 en tout) ne furent entreprises que contre les régions industrielles lorraines situées immédiatement derrière ie front. Quatorze autres attaques furent dirigées contre la ville de Trêves et plusieurs villages de l'Eifel, les villes de TùbingCn et de Stuttgart, ains que contre plusieurs villes du hassm du X eckctr. et la ville de Saarbruehen. A la suite des attaques contre la / cgion industrielle lorraine et luxembourgeoiset les dégâts se bornent, grâce à nos mesures de précaution, à une interruption de 14 heures dans l'exploitation d'une tis.ne de laminage, qui fut touchée par une bombe; les autres attaques ne causèrent que des dégâts tout à fait insignifiants, conustani surtout en bris de vitres. Far ces attaques, onze personnes furent tuées et treize blessées. Cinq clés avions d'attaque furc/K descendus par nos canons de défense', au-dessus de noire territoire, ou obligés d'atterrir. Les résultais des attaques ne sont, grâce au bon fonctionnement de nos mesures de précaui on, d'aucune façon en proportion avec les forces mises en ac'.ion et avec les buts poursuivis par V adversaire. Notre industrie de guerre n'a été entravée en i\en dans son œuvre importante, sauf dans le seul tas précité,, et le fait que parmi la population d>'-s régions les plus menacées il n'y a pas eu à déplorer de pertes sen ibles,démontre que l'qtti.uîle mteli.gente et l'observation consciencieuse des prescriptions de l'autorité, pour les cas d'titta , uei aériennes, constituent une protection efficace contre les bombes d'aviateur».Bur me?. BERLIN, 14 octobre. (Officiel.) 16,000 tonnes de jauge brute ont de nouveau été evuiees -p&r l'activée de nos sous-marins sur le théâtre septentrional de la guerre Parmi let vaisseaux coulés se trouvai ?it un vapeur armé, italien et une grande barque chargée de fil barbelé et d'huile, à destination du Havre. AUTHïCHIEM VIENNE, 14 octobre ; Rien d'intérCsiniii à signaler chez nos diverse» forces de c< m bai. ' .£* * 53 p. C 0 X S T /IN TIN OP LE, 13 oct< bre : ~ ïoîu du Ca:;ca;e : Combats de patrouille» terminés en notre faveur. Sur la attires fronts pas d'événements BULGARES SOFIA, 14 oc'obr: ; ■tirent eu Macédoine : Le feu d'artillerie a été un peu plus animé ®{ donna heu à plusieurs brefs coups de main- J'ai'-Ukene. Au nord our$t;de Bitolia d"ns la bwc'e de ta Cerna et aans fa- vallée de la Strouwa activité de p U ■ owl es. Dans la Dobroudsctt-i faible activité d'artillerie prè» de Tulcea et ù Test de Galatz. lin détachement a« reconnïkpancc. ennemi qui s'a vattçait à l'est de Qaiffrs, a été rspovsa^^at iw~. ire feu. FRANÇAIS PARIS. !4 octobre.t(Officiel do 3 h.p.m.) En Belgique, au cours de la nuit, nos reconnaissances ont attaquât les patrouilles ennemies en avant de noire nouveau froiK et ramené une trentaine de pr.sonnifzs dont un officier. Sur le. front de l'Aisne, la lutte d artillerie a été par moments assez vue, notamment dans la légion du Fanthcon at.sur les plateaux do Yau. clerc et de Californie. Canonnade tniarmH-tente sur le teste du front. PARIS( 14 octobre, (Officiel de U h.p.m.) L'activité des deux artilleries s'est maintenue très vive au cours de la journée sur le front dt l'Aisne, notamment dans la région des plateaux entre Ailles ai Crnonne, ainsi que sur la rive droite de la Meuse.Aucune action d'infanterie. Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur nos petits postes au sud de Vtlart-nianns we il - r ko pif c»t resté sans succès. Journée calme partout ailleurs./ Armée d'Orient, 13:octobre : Au cours de la nuit, dans la région des lacs, les troupes russes ont repoussé un détachement de reconnaissance bulgare. Rien d'-mportant à signaler sur le reste du front. MJSSE " PETROGRAD, 12 octobre ; Sur le front septentrfenal, dans la direction de Riga, l'ennemi a pro'poncé, comme nous l'avons signalé dans notre communique précèdent 'une offensive précédée d'une forte préparation d'artillerie. Le 10 octobre, à 7 heures du toir, dons la région de Spitaj,i-Tmnesntaiin, au sud de la route de Fhehàu, les Allemands ont réussi à refouler légèrement les compagnies d'un de nos régiments. A 9 heures du soir,nos détachements ont pronàincé une contre-attaque et ont reconquis les tranchées. prises par l'ennemi. A m nuit, notre situa t.on était rétablie. Le U octobre, vers raidi, dans la région de Skolj au nord de la route de Flesknu, le puw-l shnt feu de l'arhUerte^kliemande a forcé nos | avant-postes à se retire quelque peu. Sur te + ISvr le front â TVttân ûi"W '"w front au sua-one^t, fusi ludes. Le 9 octobre, te hSutenant-aviateur Jamttohen. ico a descendu un avion ennemi, qui est tombé dans les lignes allemandes établies clans les environs du bourg de Zwirc, à 12 kilomètres au sud d Husiatyn. Dans ia même région, deuc a-vions ennemis ont -attaqué un de nos ballons cap ifs; nous avons aussitôt commence à le ramener à terret^Le lieutenant-observateur Met-niltof s'est lancé hors de la nacelli d'une hauteur d'une centaine de mètres; malheureusement, le parachute auquel il s'était accroché ne s'est pis ouvert-, et l'officier est venu s'écraser sur le sol; il a été tue sur le coup. Le ballon captif est resté intact Sur le front en Roumanie, le 9 octobre, à 5 heures du mat.n, après une violente prépara. t on d'ar iltene, l'ennemi a attaque nos portions établies dans la région située au sud de Krandosem, dans la direction de Dmen; il t'est emparé d'un certain nombre de nos tranchées. Une contre-attaque a toutefois t; tabli la situa, tion primitive. Le U octobre, l artillerie ennemie de gros calibre a bombardé à pltts.eurs reprises la ttille de Gai tz. ITALIEN ROME, 13 octobre ; La nuit du 11 au 12, une tentative d'attaque ennemis a complètement échoué dans le lecteur de C'ostabella (vallée de San Feleqrinoj. Sur ie front des Alpes Jultennes, de<s patrouille» italiennes ont efficacement harcelé des détachem nts de soldats travailleurs ; elle» ont fait quelques prisonniers. Depuis le Roinboh jusqu'à la mtr, l'action de l'artillerie a été viotenus - Sur le Carso, des batteries italiennes ont dis persê d:s troupes ennemies en marche à l'est dp. Costanjevicca. Notre canonnade a incendié un dépôt de munitions établi par les A utrichiens dans le secteur de S(in Giovanni. Ai £ ^ LONDRES, 13 octobre. A part l'activité d'artillerie habituelle rk:i-proque, rien de remarquable ne s'est produit durant la journée au front de bataille.Le 'f-mps humide et pluvieux (ici il paraît manquer un détailJ a persisté. Le nombre des prisonniers faits par nous hier atteint d'-tprès les informations r. çucs jusqu'ici le nombre de 741, parmi le. que s 41 off ici 'rs. Dernières Dépêches Les combats à l'Cussi. Berlin, 14- cet. — Au front de Flandre, le violent feu roulant du 13 octobre, ne fut suivi que d'une attaque ennemie à la forêt d'Hout-hulat, qui s'écroula avec des pert.s considérables. Le temps seyant éclair ci de temps a autre, l'activité d'artillerie augmenta, d'intensité sur le champ principal de combat et fut particulièrement .violent contre nos positions de Iiierckom à Mangslaare, ainsi que de temps à autre à l'est et au sud-est d'Ypros. Vers le soir, de grandes patrouillas ennemies pénétrèrent passagèrement de.ns no positions près d Draai-■bank et dans ia région de Poe^capelle. Elles furent rejetées au cours de combats de grenades à main avec cle fortes pertes pour l'ennemi. En Artois efc au norcl de S t-Quentin, des pa-trouill'ss ennemies furent repouseé s de^fiou-veau, eous un feu animé, près de Hullueh et au sud de La Bassée. | lu'ie se maintint pendant toute la journée, avec | «ne asB?a grande violence à l'angle de Laffaux, I jusqu'à la tombée de La nuit. Au cours de cinq contre-attaques prononcées au moyen de forcea considérables par les Français contre les tranchées que nous avons conquises au nord du I r.iouJix( de Yau clerc et qui échouèrent sur toute la ligne, l'ennemi éprouva de lourds» pertes, tandis que nos troupes spéciales d';îî.saut pur -nt r&menor de nombreux prisoniu rs dans ia région de Braye ^ de CraonnS. Le.;, «amb&ts à l'Est. Eb dépit- des violentes et continuelles attaques angio-françaisi s au fromt de Flandre, cù presque toute l'armé ; anglaise lutte pour la décision on déployant toutes «s fore&s, la direction <Sàl'année allemande s'est réservée de nouveau une liberté d'action complète tout en prenant l'initiative à l'Est, où, d'accord avec la marine, des troupes allemand- » ont été débarquées air l'île russe d'Oesel, point d'appui solidement fortifié. Le» préparatifs de cette attaque ont été exemplaires. A la suite d'un travail âpre et difficile, nous avons réussi à déblayer le champ do mine» et aussitôt cet ouvrage terminé, nous avons ouvert, le 12 octobre, noère feu concentrique contre les fortifications de la presqu'île Sv/or&e près de EM-Koad, à la baie de T.egga. et au Sœlesund. L'intensité de notre feu eut raison, en. peu de temps, des bat tenes ennemies et des installations fortifiées. Après débarquement complet, nos troupes de terre se sont ruées, au cours d'un nouvel ^ saut, contre le,s troupes occupantes, dont elles brisèrent la résistance et marchent saut cCaso plue avant dans la direction du sud-est. la ci-jsa '.ri.eiio •-£ Susde, Stockholm, 14 oct. — Le capitaine Wid> n &'é-tant déclaré incapable de constituer le min^ tère dans l's conditions qu'on lui imposait, le professeur Eden, chef du para libéral, a été chargé de constituer le nouveau ministère. La débarquemait ali«mana tsus Ueseï ei Cago Pétrograd, 13 oct. — Une information serni-efficfelle au sujet du débarquement d_s Allemands sur l'île Oesel déclare que l'ennemi projetait depuis longtemps déjà cette entreprise i a révisée par la déieetuceivé du servies russe d'informations. ï'1 est hors de dente que le dé-barqu aient m so soit opéré a,*ec une rapidité extraord naire. Le communiqué établit que la prise d Oesel par l<-g Allemands prive les Russes de leur position prépondérante josqac-i» dens le geife de Riga. Le ministre de la roaruis a immédiatement avisé le Gouvernement, suÉge so.i retour au ouartier-général, de ia sitsra.Uoâ^; criée par le débarquement des Ail eni an de.. Le , ■"téruenî' t'Xtw»" forces 'a l'e' •puâSàïi•Jri défense du pays. P6trogr,.oi, 14 cet. —- La nouvelle du débarquement allemand a été accueillie avec un calme plat par la population dj k-i capitale. Lfls journaux du soir publient de nombreux entre, tiens avec les ministres et d'autres autorités militaires compétentes, qui ont unanimement ai-firmé que le debirqu ment des AllemaiKk.,bien qu'étant- une entreprise ecr «use pour ia.-situation stratégique générale de ia Russ.e, ne constituait pas une menace immédiate contre P-é-tiograd.l'étrograd, 15 oct. — D'après des informations du ministère de la marine, 8 navires de gr-nd combat, 12 croiv^ms légers, 40 torpilleurs . t 30 pêche-mines ont participé au débarquement allemand sur Oesei. .je û>&arqu«neat sur Oecel et la Suède. Stpckhoim, 14 oct. — Le défcarqueint'ïib des Allercendà sur Oesel a provoqué en Suède ia plus gxv-ïde sensation. Déjà hier soir, lorsque cette nou\clle arriva ici de Pétrograd, les journaux traitaient cet événement par des articles détaillés; L'« Aftonbiad » appelait ia poussée allemande un coup d'échec éscessivemen. génial. Les journaux de ce matin écrivent également de longs articles. Le' correspondant militaire du « Svenska Dagbladet » fait ressortir d'ab rd les difficultés que Kg Allemanus on> eu à surmonter afm do pouvoir débarquer, et déclare ensuite . Au moment où le» Al-Cmands ont pris p.ed sur l'île d'OQeel et de J&agoe, ta puissance rosée est do nouveau, ap.es d ax &iè-c; ;s, séparée de la mer Baitiqu'J. La Lnêtre qui a été ouverte par Pierre-i-j—Grand peur la liussie en vainquant Charica XII de Suède, est par le fait de nouveau bouchés. - ÙJktàïcûâsîi OU iiiU. a.. ■ v d ES nVUSm. Pétrograd, 14 oct. — Le gouvernemeRitprovk s >ire a convoqué la Diète finlandaise pour le 1S novembre. Pc, ograd, 14 oct. — Au cours de ia séance de çabiui „ tenue le 12 octobre, le gouvernement provisoire a déc-dé de réserver au Parlement préliminaire la nomination du Conseil provisoire de la. République rusée. Le total d'à membres s'élèvera y. 550, parmi IcequcL 233 représentants de la democraî.e et 107 de la bour-geoisie. La séance d'ouverture est convoquée pour le 13 octobre. u..e proclamation de Eeraaslîi Û lo. lio.. e rue .e. ^ Pétrograd^ 13 oct. — Kercnski a lancé le télégramme suivant au commandant en chef de la flotte de la Baltique et aux armées du front septentrional : « Dites à la flotte de la Baltique que l'heure terrible de l'épreuve est arrivée. La Russie attend son salue d'une action de bravoure de la marine, et moi, en qualité de commandant suprême, j'exige dos troupes et chefs, qu ils se sacrifient. Le moment approche, où la flotta de la Baltique pourra défendre l'honneur de la patrie, ses grandes traditions et la liberté da la Révolution. Ii est temps de songer t-èrieu-eement comment fa-ire fece à l'ennemi. La garnison de CronEtedt a déjà prouvé par son attitude, quo les moj'Cns de défense de cette forteresse présentent des lacunes. Que bout le monde songe que la patrie, qui ne vivra pas seulement un jour, ne pardonnera point' une légèreté criminelle ou une excitation malveillant# Le crime horrible du crosacur cuirassé « Pe-tropawlowsk » doit être effacé. Puisse la. flotte rejeter l'ennemi, eou6 la dire«tion d* ses officiers, dont l'amour pour ia patrie est connu LA quemm soirs-sAsms. Berne, 14 oCt. — Les journaux français rn noneent que le vapeur norvégien «Torls» aéfcâ abandonné par son équipage. I^e e'ipitaSnc et di.uye hommes ont débarqué aux Adores. Berna, 14 oct. — On mande d ; New-York au ««Timess : Ifi commissaire français supérieur Tardieu a déclaré au cours d une rénaion des inè.ussrie's américains, que ia. France perdait déjà, le quart d; son tonnage. L'Angleterre 1 aide autant qu eil® peut, maie le mement est venu pour la France de lancer un appel pressant a 1 Amérique, pour que les vaisseaux don* eîî ' a besoin hoLMt nus à sa diapositioB afin dd pouvoir amener en Fr«v.ce i acier, les céréalQa et autres marolrandiseft çe chiffrant par mil-l'-ons de tonnes et qui ■■ tf- iid^at Lrtr transport diiijs un port américain. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition prtxcdenle.) Crise ministérielle ea Fïasc-a. Berlin, 15 oct. — De Genève au « Beriiner Lokal-Anzeiger » : L' « Progrès de- Lyon » Annonce qu'un gros débat se rattachera aux déclarations imminentes de Painleyé à ia Chambre au sujet de la situation politique intér.eu-re. Que ls gouvernement consente ou non à çet. te occasion la majorité dont il jouit jusqu'ici, un remaniement <.u cabinet n'en e* pas moine imminent à ce que l'on assure d'autre part. Ee-orésililes fcusdofeas c-ca.ua l«s Bâle, 14 octobre. — Le correspondant de la « Isational iieitung » à Stockholm écrit: « Le gouvernement angeus a fait pri t au gouverne ment suédois qu'il met- hors de vigueur le contrat exktant entre la Suide et le Canada coa-cernanc la navigation cot.ère et qu'il se voit forcé d interdire à l'avenir l'accès des eaux ca» nadienes aux navires suédo.s, A ia suite de cette mesure, ]e gouvernement de Stockholm, a. réciproqué cette défense aux v is^eMux can-adiena en ce- qui concerne les eaux suédoises. Les êixiiciûtés aagIo-l*oilaKda.A0s. Rotterdam, 14 octobre. — Le « Nieuwe Rot. terdamschs Courent » rappel.s une déclarar tion de Sir Edouard Carsou d'après laquelle de bonnes relations encre ia Hollande es l'Angle-i. terre ne sont pas moins importantes que do beni.,^ relation^ avec les autres pays neutres et qiui ta neutralité «-et non seulement .un droit, raalfi ..an Revoir p-frnr ja. eijoib_rfflet t.iy . fait cette déclaration a un membre du cabinot do guerre anglais, quelques jours après que Jeg mesures de représailles anglaiœs eussent été pris.e. Le journal susdit considère l'exigence anglaise v.shik l'mt 1 diction de tout trafic d'ri.iieni:igne vers la .Belgique et vice-versâ, comp.èLement injustifié, cv-r elle aboutirait a faire déchirer par ia Hollande, une foule de traités, et elle est en contradiction fkgranta avec ios déclarations de Carson; si le gouver-nemenD anglais pouvait prouver que les mar-ch- ediees convoyé s à travers ia Uollande e-er. vent à d&s buts miitaires, nulle doute que ce trafic serait interdit et l'in^id.nt pourrait être considéré cururue c*oa, alors mêaie que l'Angleterre eût recours à un abus de pouvoir aussi grosiier et aussi haïssable. Si l'Angleterre maintient son exigence contraire à tout droit et à toute équité, notamment de nous vo r abandonner notre politique de neutralité à son profit, alors il faut s'attendre à de sombres jours pour notre pays. Mais au po.nt d-' vue moral, il y en a de pirea à prévoir pour ce pays, qui jase continuellement de droit et d'équité sans s'y conformer lui-même. » ïïoivjle-s en Sicih, Lugano, 14 octobre. — Les journaux de Turin et de Milan des 8 et 9 octobre contiennent des annonces officielles, avisant le public que les envo.s postaux vers l'Italie Septentrionale et la Sicile, seront soumis à examen de la part de l'Sutori.é compétente- et- que seuls les colis postaux ouverts seront encore acceptés. Cette mesure est. mise en connexion av c les d-eru ères informations reçues de la frontière italienne, d'après lesquelles des troubles révolutionna rcs auraient éclaté en Sicile. Les électioa;i finlandaises. Helsiiigfors, 14 oct. — Le résultat final des élections pour La D.ète do un - : socialistes, 92; b cc bourgeois, 51; agrariens,26; parti suédois, 21. LA ©U3BB.Ï SOU3-HAEISE. Bâ!e, 14 octobre. — Les journaux suicsfs annoncent qu'il est remarquable que: les statistiques anglaises et françaises accusent une diminution constante des outrées et sortie^ de navires. Havas reconnaît, qu. dans 1' première semaine d'octobre, 811 navirûs ont quitté les ports français contre 1000 ia semaine précédente, y compris les petits voiliers et navires de pèche, qui souvent ne font que se rendre d'uu port frança s à un autre. Le « Rappel » du 9 octobre émet, les considérations suivantes, dues à la plume de son collaborateur maritime Olivier Guiclie: « Je suis d'avis qu'à la période de décroissance dans les torpillages de navires à laquelle nous avons assi&té eh juin, juillet et août, suivra dès cet automne et en tout oaG au printemps de 1918 d'une nouvelle et longue offensive sous-înariue qui cet préparée de 111 .îtreeBe façon.(Ici une lacune de ia c usure.) La statistique des deux dern ères semâmes de septembre dénote déjà une recrudescence notable d'attaques réussies dee sous-marins. Eu aucun moment de la guerre les Allemands n'ont possédé autant de eous-marins colossaux et complets qu'ils s'en posséderont au début de cet hiver et surtout au printemps de 1913. » Rotterdam, 14 oct. — Le « Maa-ebode » an-Konce de source autorisée, que la navigation kollandaice vers l'Angleterre e&t interrompue. Cette mesure se trouve en conneeion avec la litige flottant actuellement entre la Hollande

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods