Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 October 1916
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s.n. 1916, 21 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 27 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/348gf0np98/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. Bruxelles'- Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.5ft. - Mk. 3.60 Les hîir«a.ù« en Belgique et à Mitra agee u'aixopteiu que dus aboritteniciifs TRïATESTRFELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octgb. On peut ^'«îboiincr toutefois pour tes deux derniers mois on. m-ême pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois rr.3.00-.MI; .2.40 Fr.1.50-Mk.l.20 TIRAGE :90.000 PAR JOUR Le Bruxellois r Rédacteur en Chef : B arasas®*»» S P&l Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 5 aa-ot-o rte sai^m » Journal fgUOIlOlPR IMtPilËlilil W bruxelles, 45, rue henri maus j . —_ in,.,,, .m- m.. ■ i ■■ mnmri il I i1. TTTTVT-II"''?1 ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR Chronique des Abus Si line centrale électrique privée déclarait à un de ses clients : « Vous n'avez pas atteint le minimum fixé avant la. guerre pour votre consommation d'électricité; je comprends votre économie de luminaire, vu le rendhériese-mCnt croissant de la vie ; aussi au lieu de vous ternir compte de votre prévoyante sagesse, je vais vous faire payée 44 fr. 65,- alors que cette fois et par exception vous n'avez consommé que pour 0.90 centimes dû courant », — il n'y aurait qu'une voix pour proclamer que la société abuse d'un contrat léonin pour estamper sa clientèle. C'est cependant ce que se permet la régie communale do l'électricité à Bruxelles.Un habitant de la rue Vilain XIIII s'est vu, de cette façon, forcé ce matin cle payer «o minimum abusif et le cas que nous supposions plus haut est réellement le sien. Nous protestons contre pareils agissements qui constituent un scandale et n'en déplaise à toutes les clauses d'un contrat, une véritable spoliation. Majs voilà, ou a voté deux cent mille francs d'augmentation aux fonctionnaires de la maison do verre de la Grand'Plaee ; on a promu Clief de Division, Olief de Bureau, etc., avec augmentations et gratifications à la clef, d'.aimabies ronds-de-cuir déjà suffisamment l'entés et pour qui la guerre jusqu'ici a été si clémente, que plusieurs d'entr'eux y ont trouvés des fromages supplémentaires dans les services d'alimentation publique. Aussi faut il solder tous ces gaspillages inconsidérés et comme le.s emprunts à jet continu ne suffisent sans doute pas à cette fin, il i-es.be le contribuable, taillable et corvéable à merci, pour parfaire le reste, c'est son droit; mais l'engrenage le happe, l'impitoyable fiso réclame ea proie et, patriotiquement, il faut cas-quer. On pourrait appeler un particulier qui abuserait de la sorte des événements, un estampeur au choix ; on pourrait se plaindre qu'il vous éeorche, mais la ville de Bruxelles N est tabou; elle « cxéctate » sans reanords le règlement en mains, sa clientèle, car on sait que l'autorité publique et ses succédanés ou se® suppôts sont sans entrailles. La guerre, pour eus, n'existe pas, 6i ce n'est pour augmenter lo déficit, accentuer le favoritisme et aggraver le gwpillagc - des deniers publiés. Le service du gaz, sans doute jaloux, fait de gan mieux pour imiter la r&pe de l'électricité. Un négociant, en août 1914-1915, brûlait, avec 5 b©es, par jernr 5 à 6 fr. de gaz par mois. En août 1916, l'horaire fut avancé d'une heure, il n'utilisa que 3 becs et économisa, une heure d'éclairage et dut payer plus de 7 fr. Le gaz est d'une qualité beaucoup moindre; son pouvoir éclairant a diminué, mais la note n'en est que plus salée, ce qui, a,ux yeux des l'on as-de-cuir, fait compensation. Les analyses de denrées alimentaires décèlent de plus en pïue do fraudes et, de sophistications parfois inattendues. Voilà qu'on nous fait boire de la. chicorée- débitée dans des magasins officiels d'alimentation et qui n'est qu'un, mélange de gland» et de fouilles de betteraves. Les havanes à quatre sous sont composés des. feuillages les plus variés saucés dans des bains de jus de tabac et recouverts de feuilles de tabac authentiques. Le cacao n'est pus qu'un mélange de farine ou die fécule additionnée des éléments le» plus disparates. Les mélanges « imitant 1« café » sont du même acabit. Bref, on pourrait allonger indéfiniment cette litanie. Pourquoi le parquet ne se montre-t-il pas plus sévère contre ces exploiteurs de la guerre? En Allemagne un négociant, en denrée» alimentaires s'étant adjugé 10 à 12 p. c. de courtage au lieu de 6 p. c. prévus par .contrat, vient de se voir octroyer 10,000 Ml<s d'amende, un an de prison, avec confiscation de ses stocks de marchandises et fermeture définitive de ses magasins. Que n'en fait-on autant ici? Vous verrez aussitôt, accapareurs, fraude uns, exploiteurs et autres profiteurs immoraux rentrer leurs griffes et, redevenir un peu moins voleurs. ca.r pour tous ecs gens, la crainte de l'amende salée, de la prison et de l'interruption ou de la siupprcsion de leur ignejbilc trafic est lp eommencement dr- la sagesse. Frapper au porte-monnaie,puisque cet ustensile leur tient lieu de cœur et de patriotisme, est la seule luàâière de rendre ces gens vertueux. Que ne l'emploic-t-on alors? Certains de nos détenteurs de pouvoir préfèrent patriotiquement dormir, se ©as-ger l'encensoir sur le nez en séance de-comité à li m's clos et continuer à toucher intégralement leurs traitements et leurs gratifications, sans songer un snul instant aux crimes, civiques dont ils se rendent coupables plus chi moins comaciemment, en laissant, par indolence ou parti-pris, s'éner-ver entre leurs maths' l'autorité édiliiaire dont ils sont les indignes dépositaires. N'empêche qu'après la guerre tout ce beau monde aura sauvé la patrie et qu'on se bousculera dan<= les «anitichambres ministérielles en quémandant force rublans et. crachats pour « f-rvuts ex-ce pt /onncJs rendus à la chose publique pendant la giH'riCj » Dans un faubourg d'une grande» cité, qui n'est pas en Chine, le fils d'un ex-mandarin muniicipa! était naguère préposé à la répartition des denrées de l'alimentation communale. Jjd fils de famille, ivrogne et propre à rien, se procurait., pa.r ait-il, grâce à des bons qu'il signait lui-môme, des suppléments d'argent de , pocihe de 3,000 fr. qui l'aidaient à- sabler le fihampagnc dans les « Cavitjes » où des chô meurs rentiers se donnaient rondûz-vous. On y buvait en joyeuse compagnie. "Le pot aux roses fut un jour découvert et... vous croyez que la justice fut prévenue erreur profonde L'étouffoir officiel fonctionna illuoo par considération pour le papa., ami des Mandarins en place. Le coupable a-t-ll du moins restitué l'argent? On ne ie dit pas. En attendant les divers services de cette cité moderne marchent cahin-caha et l'un de ceux-ci révèle même une légère erxc-ur de 15,000 fr. Etonnez-vous alors que des employés de ces nouvelles pseudo-régies ■>— chômeurs officiellement nantis de traitements d'attende, oa-baretiers dont le café ne désemplit pas et qui sans vergogne vont néanmoins à la soupe et touchent le chômage, — bénissent la guerre dont le début les trouva sans fortune et qui; deux ans après, leur procure mié pilote rondelette, voire quelques immeubles, doux souvenir de l'époque cala miteuse qui Mira voué tant de leurs semblables à la misère. Tous ces profiteurs sont naturellement désignés d'office, vu ieur ardent patriotisme agissant, afin d'en faire autant de futures décorés « pour services excCpt-ionnefe rendus h ta chose publique p aidant l'état cle guerre. » Le Palais de Glace va se mue après d'antres avatars e,n music-hall. A ce propos i.n lecteur curieux nous écrit « pour s'enquérir du chiffre de la somme versée aux œuvres de bienfaisance depuis le jour où à grand orchestre, au cours d'une séance solennelle^ «haussée de la présence du monde officiel, on fêta, la remise cle 100,000 fr., au Comité national de secours et d'alimcntat'on. Depuis lors, en effet, l'exploitation théâtrale a été continuée, avant de faire place à une saison d'opéra,, organisée à d'autres fins. » Notre lecteur demande « s'il est exact qu'une somme de 45,000 fr. avait été encore réalisée comme bénéfice net après les 100 premiers mille versés », et il voudrait savoir si cette somme a été aussi remise «a Comité National de secours et d'alimentation par « les dénués et infatigables organisateurs de ces spectacles qui attirèrent si longtemps au Palais de Glace, l'élite de la société bruxelloise. » Comme. aueuaïe mention de ce don supplémentaire de 45,000 fr. n'a été officiellement faite au public, ni à la presse, — du moins à notre connaissance —. nous me pouvons que laisser sans réponse la question, un peu indiscrète après tout, de notre bénévole lecteur. Pour notre part, nous estimons que le Comité do citoyens désintéressés, qui a assumé la charge d'organiser ces belles fêtes de charité, a dû faire le nécessaire on temps opportun, pour que l'excédent de bénéfice réalisé, quoiqu'on soit le montent, ait été à son tour versé à l'œuvre de philanthropie à laquelle il éta't promus. Sans doute la publication officielle de tous ces comptes de clôture renseignera pleinement l'opinion à ce sujet. Terminons en félicitant le « Bien Public » de Gland qui s'associe a la campagne de dénonciation. dos abus que la presse actuelle a entamée poursuivie, — après que nous eûmes dans le « Bruxellois », il y a bientôt deux ans de cela, attaché le grelot. Alors la consigne était de se taire. On a vu comment M. Nothomb, un éminent magistrat de Charle-rofl, nous a. éloquiemment donnu© raison. Le « Bien Public » va plus loiu et, engage «arré-ment les victimes des abus et tous ceux qui les connaissent à les dénoncer sans pitié et il ajoute : v ï/es dénonciations d'abus, pourvu qu'elles soient franches, n'ont rien de blâmable par par elles-mêmes, du moins lorsqu'elles .sont inspirées par le souci de l'intérêt public. Oin peut même regrefttjer que la pratique n'en soit pas plus fréquente, dans le domaine de la bienfaisance,comme dans le domaine pénal. L'ordre et la justice ne sauraient prévaloir dans leg relations sociales sans le concours des bons citoyens. Or, comment ce concours peut-il se manifester si les bons citoyens convient par un silence qui ressemble à une complicité les délits dont ik ont, été les témoins, , les abus dont la généralité est victime? » 11 stigmatise en outre hs lâches complicités qui font le silence autour du mal. « On a même vu d<'ij gens, dit-il, qui, non par méchanceté, mais par lâcheté, fournissaient aux bandits les moyens d'échapper à la répression. Nous ne contestons pas que, clan® les villages notamment, où la police est rudimentairo, il faille un certain courage pour braver ks représailles auxquelles peuvent se livrer les coquins, avant d'être arrêtés ou après avoir été libérés. Mais on n'est clnjvc d'être traite en bon citoyen si l'on n'a pas ce courayC-là. Il n'y aurait pas grand mérite à faire son devoir s'il nr devait jamais rien en coûter. Autant il faut louer l'homme qui, au risque de compromettre sa sécurité, dénonce les délits et les abus dont il a connaissance, autant il convient de flétrir la bas&asae d'âme qui inspire tant d'individus dans leurs dénonciations anonymes. Il est triste d'avoir » constater, avec, le Comité de chômage, que le nombre de ces dénonciations va croissaut. » C'est parler d'or. Marc de Sa lui. " X, Lisez LE BRUXELLOIS! —. Toujours le mieux intunnâQ 1 ■■III HUM 11 ■fini ■■III I Il LA GUERRE ËMissMMiiHii iffieigls AiX&.ffi/'m BERLIN, 19 octobre. Officiel de midi ; 1 ficaire (Je la guerre a l'Ouest. Groupe d'année du prince héritier lîuppreclu Ue Bavière. Au nord de la Somme, hier, nouvelle journée de grand combat, accompagnée cle succès -pour noijs. Dans une âpre lutte} une nouvelle tentative des Anglais •poû-r percer notre front entre Le Sars et Marvat a été déjouée. Leurs attaques qui furent prononcées là dejmis le lever du jour jusqu'à midi contre nos positions défendues avec ténacité, maintenues par des" corps à corps ou reprises par contre-attaque, ont échoué en 'partie déjà iluns notre canonnade vigoureuse et bien un i;tée. Un gain cle terrain insignifiant des Anglais au nord d'Eau-court-L'Abbaye et GuQU(i:amrt, des Français à Sailly et sur la rive -,méridionale de la Somma entre Biachcs et La Maisonnette, au cours d'une attaque pendant ieL, heures du soir, n'a pas compensé tes lourdes pertes sanglantes cle l'adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du prince Léopold de Bavière. Au nord de Snnauka, des tranchées ennemies ont été prises sur la rive occidentale du Stochod. A JDubno, des attaques de troupe s de la garde russe ont été rejetées avec de grandes pertes pour l'adversaire. ; Fioul du minerai de cavalerie archiduc Charles : Aux défilés au delà defrontières roumaines, des combats avantageux pour nous sont en cours. Iheâlre de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du ïekhaarôciial général von Mackeusen. ras d'événements particuliers. Front en Maceïloine. Sur la Gzcrna, de nouveaux combats se sont de vclojrpés. Evénements mer. BERLIN, 1Q octobre. Officiel : Ont étc coulés par nos y,as-marins dans la Ai editerra,ic ; J ! o t J, i >, t ,7c 'troupes anglais vide « jb'K-.aconta • » (18,150 tonnes), le 11 octobre, le valeur-transport anglais armé « l'rosshitl »(ô/M,2 tonnesj avec un chargement de chevaux et kles con voyeurs serbes, le 12 octobre, le vapeu]\ armé anglais « Se-beh » (Jt,600 tonnesj bondé de troupes. Les vapeurs « Prosshill n et « Sebel; » se trouvaient en route vers Salonique. Le 16 octobre un de tios sous-marins a bombardé avec succès les fabriques et les installations de chemin clc fer à Gatama/o (en Ca-, labre). AUTRICHIENS VIENNE, 19 octobre ; Théàlre de la guerre à l'Est. Armée du générai de" cavalerie archiduc Charles. A la frontière méridionale et orientale de .Transylvanie, les combats continuent. Arntèe du leJdmaréelial général Léopold de Bavière. Les entreprises de nos troupes d'avant-garde au sud de Sb&row, ont été couronnées de succès.L'armée du colonel-général von Terszyanski, a repoussé des ]X)iissées en avant, des détache-, ments de la garde russe et au Stochod supérieur elle s'est emparée de quelques tranchées ennemies. Théàlre de la guerre italien. Les combats dans la région du Pasubio) se sont renouvelés avec un acharnement croissant. La brigade Ligurienne renforcée de chasseurs alpin® a attaqué nos positions au nord du sommet. L'ennemi a réussi par endroits à pénétrer dans notre première ligne. Les braves régiments de chasseurs impériaux tyroliens n. 1 et n. 8 reconquirent néanmoins toutes leurs ptosi-tions, firent prisonniers un commandant de bataillon, dix autres officiers et 158 soldats; ils capturèrent en outre 2 mit radieuses. De forts détachements, qui se rassemblaient devant le versant du Boite, fuient tenus en respect par notre feu d'artillerie'. Sur le restant du front combats au canon,par endroits. Nos aviateur-! ont jeté des Vombcs sur Salcano et Casiï<gnavi::a. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Rien à signaler en Albanie. TURCS CQNSTA NTINOI'LE, 1S octobre. — Communiqué du quartier général : Au front du Caucase escarmouches sur l'aile droite. Nous avons fait bon nombre de prisonniers.Sur le littoral à l'est de, Eigi, nous avons avancé noire position. Sur l'aile gauche nous avons repoussé par des contre-attaques des coups de nw/n ennemis. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers.Sur les autres fronts pas d'événements d'importance,FRANÇAIS PARIS, 18 octobre, 8 h. p. in., officiel .* Au nord de la Somme, hier, en fin de journée, l'ennemi a rciiouvclé sÇs tentatives sur nos 'positions de Sailly-Sailli sel. Trois attaques débouchant du nord et de l'est ont été succes-Slrement brisées par nos feux qui ont valu à l'ennemi des pertes sérieuses. Tous nos gains ont été intégralement maintenus. E H % Aucune action d'infanterie ail cours de la l nuit. - i Au sud de la Somme, l'ennemi a attaqué ce matin, vers 5 heures line de nos tranchées à l'est de Berny-en-Santerre. Quelques fractions l ennemies appartenant à la première vague ont l réussi à pénétrer dans nos éléments avancés. Contrc-attaqués aussitôt par nos troupes, les occupants ont été tués ou faits prisonniers. Les vagues suivantes prises sous nos tirs de barrage ont dû refluer en désordre en arrière en laissant des morts sur le terrain. Nos reconnaissances ont pénétré dans une tranchée ennemie t de la région de Fresnières et ramené des prisonniers. Au sud-est de Reims, un autre coup de main exécuté par nous dans le secteur de la- ' Pompette a parfaitement réussi. PARIS, 18 octobre, 11 h. p. m., officiel ; s Au nord de la Somme nous avons achevé la conquête du village de Sailly-Sailhsel et chas- i sé l'ennemi des croupes nord-ouest et nord-est 7 du village. Au sud de Ici Somme la première ligne ennemie a été enlevée d'un bond sur tout le front entre La 'Maisonnette et Biachcs. Dans ces deux actions nous avons fait 250 prisonniers dont 5 officiers et pris plusieurs mitrailleuses. Actions habituelles d'artillerie sur tout le reste du front. RUSSËS PETROGKAD, 18 octobre : 1 Au sud du bourg d'Azeiany /'ennemi, après 3 une canonnade cle nos tranchées ci attaqué s deux fois not, drtachcments avec des grenades 1 asphyxiantes, il fut toutefois repoussé par no- I tre feu. Au nord de Eorytnitza le combat se ë 'poursuit avec acharnement. Toutes les contre- ® attaques de l'ennemi ont été refoulées. Le valeureux commandant d'un de nos régiments \ d'infanterie, le colonel Adjoiv après avoir dé- « jà reçu une grave blessure, ayant repris son commandement a été de nouveau blessé aux é deux jambes. Au nord de Kuropatniki (Brze- 1 zany) nos détachements ont enlevé par un 1 coup de main réussi les iwstes d'écoute en ne- Ê mis. A BoloszoïezC, l'ennemi prononça cles con- n tre-attaques acharnées qui ont été arrêtées par notre feu. Au sud de Kocroesmezoe, « Borna- j Watra, toutes les contre-attaques furent reje- j tées. Dans les Garpathcs chutes de neige abon- } dantes. Par endroits brouillard. ( "Dans ta Dôbrudsilià, notre'artiïïenc a abat- t tu un hydro-avion ennemi qui est tombé entre <j nos tranchées et celles de l'adversaire. En tombant l'appareil a fait explosion et s'est bridé. •; ROUMAIN 1 BUCAREST, 18 octobre : ■ t* Aux fronts nord en nord-nues t « 'Activité d'artillerie. A l'ouest de FulgliCs et cle Bicaz des attaques ennemies ont été répons- ^ sées. Nous avons fait 90 prisonniers. Dans le j secteur de Holowavi nous avons faut prisonniers 2 officiers et 65 soldats. Dans la vallée du Pro-tus un combat est en cours. Jusqu'à présent 1 officier et 100 soldats ont été capturés. Dans j la vallée de l'Uzul les attaques ennemies ont j été repoussées avec des pertes sanglantes. Au delà de la frontière, dans l-a vallée du Fi- ( tus les attaques et les contre-attaques perdu-rent avec grande violence. Nous avons infligé ^ à l'ennemi de lourdes pertes et avons fait prisonniers 8 officiers et 100 soldats. Dans la région de Francea, faibles combats à l'ouest de la frontière. L'ennemi fut repoussé. Dans la -vallée du BucCn notre artillerie a détruit un ^ canon ennemi et a obligé l'ennemi à reprendre j ses lignes avancées d'un kilomètre plus loin ^ vers le nord. Canonnade à Paplabutti. Le calme règne à IJi'otovea et à Prédulus. A Prédéat violente canonnade. De violents combats se livrent à Matecas. Nous avons capturé Jf mitrailleuses ci fait des prisonniers. Dans la v'alléc cle ' l'Ait nous avons repoussé une attaque cnne- 1 mie. Sur le mont Robul, nous avons fait plu- i sieurs prisonniers et pris 2 mitrailleuses. Le cohnc règne au front du Jiutl. L'cirt-illen-e a c violemment bombardé le front à Orsowa, . ® Front méridional : Sur le Danube,coups de feu réciproques,dans £ ta Dobnidscha, feu d'artillerie et d'infanterie 11 par intermittence. Notre artillerie a obligé un hydro-avion ennemi à descendre entre nos li- ( gnes et celles de l'ennemi. Pendant la chute c une explosion s'est produite sur l'appareil et il a brûlé. ITALIENS , ROME, 19 octobre'. _- Officiel du 18 i c Après que nos troupes curent brisé sur le { Pasubio, la dernière résistance de l'ennemi 1 dans la région entre le Cosmagon et le Boîte, £ eUcs attaquèrent hier des lignes au nord du Sommet. Après un vigoureux assaut nos troupes s'emparèrent d'une redoute fortement or- ^ ganisée de l'ennemi, dénommée la corne du j Pasubio. Nous avons fait 72 prisonniers et cap- ( taré des armes et des munitions. Nous avons T laissé approcher à quelques centaines de mè- ~ t/Cs, des détachements ennemis, qui faisaient , une contre-attaque, lorsque soudainement ils furent pour ainsi dire balayés par notre feu, d'ensemble. Durant la nuit l'adversaire a tenté de nou- . ' relies attaques,mais il fut opiniâtrement refoulé avec de nouvelles et lourdes pertes. Sur le restant du front activité des artilleries : celle de l'ennemi décocha quelques cou])s 1 de canon contre Asiago et Gorizia. ANGLAIS ^ LONDRES, 19 octobre. — Officiel de l'ar- 1 mée. du 18 après-midi : j Durant la nuit la pluie est tombée à versé; \ malgré cela nous avons fait des p/rogrès entre < la route d'Albert à Bapaume et Lesbœufs, et nous avons fait quelques prisonniers. Communiqué du 18 octobre au soir : L'attaque a gagné ce matin en extension sur le front au nord de Gucudécourt et près de la butte de Varlencourt. iTier nos avions ont exécuté trois raids au cours desquels ils endommagèrent des bûti-ments contenant du matériel de chemin de fer et firent dérailler un train. Quatre avions ennemis furent détruits au cours de combats aériens. Quatre cle nos aviateurs ne sont pas rentrés.Communiqué de, l'armée de Salonique du 18: Au front de la Strouma notre artillerie lourde a canonné avec succès le village de Baraklid-zinna où des mouvements ennemis avaient été signalés. Au front du Doivan activité persistante de ■patrouilles. Des détachements cl'armement en< nemis ont été dispersés. Dernières Dépêchés Ultimatum de l'Entente au roi Constantin La Haye, 20 octobre. — Le « Times » annonce qu e le roi Georges, qui, ainsi que nous l'avons signalé, a eu um entretien avec GrCy, a fait, remettre un ultimatum au roi Cnostantin, dont 1 ' acceptation par lui pourrai seule sauver sa. dynastie. L'exigence principale comporte : k Remise immédiate du pouvoir à Vénizélos ». D'antres journaux soulignent, peur la plupart en langage inconvenable, que c'est nue dernière chance qui est ainsi offerte a,u Roi. Le « Daily Express » va même plus loin et écrit que l'on doit reconnaître immédiatement Veijizelos comme chef de la Grèce, et arrêter la Roi. Toutes demi-mesures doivent être considérées comme haute trahison envers la Roumanie.Amsterdam,19 octobre.— D'après une feuille locale le correspondant d'Athènes au « Ti-mes », mande que l'ambassadeur anglais a eu hier un long entretien avec le roi Constantin. On attache une grande importance à. l'entre tien et l'on croit qu'il se rattache à un referait dts troupes grecques de Larissa. Salonique, 19 octobre (Reuter). •— Comme il fallait s'y attendre Politis a été nommé directeur aux affaires étrangères près le gouvernement, provisoire. Il est déjà entré en. fonction.Transactions dans la mnigalion anglaise, La Haye, 19 octobre. »— La reprise de la Wilson Line par la, Ellerman Line, ainsi que les achats de navires faits par le goiu#ernemtmt australien, constituent la quatrième des importantes transactions maritimes qui se sont effectuées depuis la fin de juin. Au début de la. guerre, la compagnie New-Zealand et. la Fédéral Company ont été reprises par la. P<?-ninsular & Oriental Cy. Vers la fin du mois d'août, la. Furness Withy Cy a repris la Priii-Vs Lime. D'autres transactions de la même nature ont eu lieu plus tard, teitcs l'achat de la Noithern Sbeamsthip C° par Pyman Wa.tson, ainsi que certain mouvement dans le commerce canadien dont toute la signification ne peu)';, être appréciée. D'après le « Times » tout ceci fai& prévoir qu'après la guerre, le contrôle de la navigation britannique sera bi,r'n plus centralisé qu'avant la guerre. Citez les ouvriers des chemins de fer en Angleterre. La Haye, 19 octobre. — Le Gréait Western RaiUvay » ayant congédié trois ouvriers qu'elle accusait d'un vol, 2,000 employés ont proclamé la grève perlés et ne fournissent qu'une demi-journée de travail. Les marchandises, parmi lesquelles s® trouvent die produite alimentaires périssables et qui ne peuvent être expédiés à Londres, s'accumulent. Il se gâte journellement pour des milliers de £ do marchandises. Les employés de la London-South-West RaiUvay sympathisent, avec leurs collègues et ne veulent pas toucher aux marchandises non expédiées par le» ouvriers saboteurs , t Les vexations anglaises. La Haye, 20 octobre. — Les vapeurs « Coui-mewijne » de, la ligne d'Ameterdam-IndOg orientales, « Prinsos Juliana » do Batavia à-Amsterdam et « YVcsterdijk t> de New-York à Rotterdam ont dû laisser leur courrier en Angleterre.l/n nouvel emprunt anglais. New-York, 20 octobre.— L'agence Wolff au-nonce par radio-télégramme de New-York, que l'Angleterre négocie en Amérique un nouvel emprunt, se chiffrant à 250 millions do dollars-. Leg conditions de cet emprunt seraient les mê-ni"s que celles de l'emprunt de 250 niilliom», émis ici au mois d'août. Meetings contre la vie chère en \ngleterre. Londres, 19 octobre.— Le « Mcrning Pcst » apprend que dimanche s'est tenu à Notting-liam un meeting monstre, où il a été dit que les prix des vivres n'ont pas augmenté de 05 p. c., comme le prétend le gouvernement, mais dans certains cas d" 160 p. e. Le meeting a fexigé. la saisie et la répartition des vivres. Le comité de guerre national des travailleurs, qui soutient le gouvernement, dans la continuation de la guerre, reproche au comité gouvernemental d'avoir fait preuve do faibleése dans la question des prix des vivres et. demande la fixation de pris; maximum. 1 3 me Année - N. 743 - Ed. H CINQ (CEiiTINES Vendredi 20 et Samedi 21 Octobre 1916 TUT J"" " 'J, I '"T ~7n T ^ , * a- '■ 1 1 1 ^

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