Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 05 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8t338/
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Le Bruxellois :. .%- - .- • .-., % » .. ,cr- • ^r -.^;r r.-^y-.- > - . ^ J&%5'jkH3; JKlb Q ÏJ O J2T13> J 2* bff I l&.tè*W& à& Si. fe TP Sme snRéG » h*° 1319 « Ed. B Bruxelles ~ iPrOtAiice -Étranger Le-abcimomefîk Reafcarçus cstltfsivifiiiisnt'par ton» le» - BUREAUX DE fjsaass. Les récïaniatia*s *Jp«eruaiît le» abosnetnçnis doivent être a< >rjssées %kdM^v?ipeat -iu bateau îîe poste qui a délivré î*àî)onnîauHÉt. PRÎX DSS jABONMJfiHENTS : •3 mois • Ssîsis » 1 mois * Fr. 9.00 Ff/§.&3 Fr. 3,<30 Y§RA€35 s t$"C3_ï0^O par Jou? , BSerçwMH Fai!«'dim» et ^écroio.ïie- , : . '. . . . 3C0 . . 5.1 gsaaate »fn#. 2.00 K4*a«to« am «&sf : ÏS-Sê A'aSS&fSi Ré>;.>c»«(, Aiasi«isfeaima, feeâteife V«4» : ERWSfcLBS, §&®5i, r«e ë® J» Steôiffna TII?A#M s 1»s©0© par ]©f|? SS'^SB®gR8s&^es5«raB6sra?aB!!!osoOT«B. <wsmn>.. LA GUERRE Communiqués QMciels ÂLLŒMMMBB BERLIN, 4 ?Wj#. — Midi, officiel: Théâtre d3 !a g«errs à !' ouest. Croup? d'«rm«* éx pnoeo U6nti:r Bupprcchî : Duel d'artillerie «-'intensité ■variable. Vive action de reconnaissance far ïennemi et agressions assez •vigoureuses en différents endroits d'il front. Au suî-oitest de Merris,l'ennemi I s'est établi dans te faibles éléments de tranchée.Groupa d'srhîéo eu Kr.nprinz ailo^ssî:!. Au nord, de l'Aisne,nous avons enlevé quelques tranchées à l'ennemi au cours d'an âpre tombât. Hier, la tenace résistance le l'ennemi s'accre-chant aux hauteurs situées à l'-ouest et au sud-ouest de Soissons, e été brisé*. viens avons fris les hauteurs de aVuxbitin et à l'ouest de Ck&u-lun. Après avoir fris d'assaut Pernanl et Missy-eux-Beis, nous avons rejeté l'ennemi sur la ligne Le Seulier-Dimmiers. Plusieurs batteries furent conquises, quelques milliers de ^tisonniers ramenés. Des contre-atta-q;iss françaises des det:x côtés de la rivière de l'Ottrcq o.'.t èchtuè sous de lourdes -pertes. Au nord-ouest de Château-Thierry, nous a-Jons franchi, ai; cours tu, combat, la voie ferrée Bus-slères-Bouresches, et repoussé des contre-attaques ennemies. A la Marne, et entre la Marne et Reims, Ta situation est inchangée. BERLJN, S juin. — Officiel du soir: Nouveaux f/rogrès an sud-ouest de Soissons. Contre-attaques françaises des deux côtés de l'Ourcq. ' , .a La guerre sous-rsiarina. _ BERLIN, 4 juin. — Officiel: Un de nos sous-marins, commandé fsar le lieutenant capitaine Werner, a déiruit 5 va-peurs, jaugeant -plus de £9,000 tonnes,dans la partie occidentale de la Manche et sur la cote ouest de l'Angleterre. Parmi les navires coulés nous avons f/u identifier -par leur nom le transport anglais armé « Denbigh Hall » (i,9JiS t.), qui a été ttr-fillé au sein d'un convoi fortement protégé et le navire-tank à moteur français « M&tricine » (4j04? tonnes) également armé et dont le capitaine fut fait prisonnier. A.ù cours de la destruction d'un grand wi$etir de fret d'au moins 7,500 tonnes qui était lourdement chargé et qui naviguait dans un convoi vigoureusement protégé, un autre vapeur d'environ 6,000 tonnes a sombré dans la confusion qui s'est -produite far suite d'une collision nvec une autre vapeur. AUTRICHIENS VIENNE, S juin. — Officiel: Près de Fessalta sur le Pia-ve inférieur, nous tv on s anéanti une tentative italienne de passer la rivière, à l'aide de notre feu d'artillerie et de lancc-mines. Nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis, en maints endroits du front sud-ouest. L'un d'entre eux fut capturé près d,e Bezzecca. L'activité d'artillerie t été tiès animée partout. BUL-GABE SOFIA. S juin. — Officiel: Sur le front en Macédoine, dans la région de ;a Moglena, l'artillerie a été plus active pendant un certain temps. Une compagnie ennemie, qui tentait de s'emparer de quelques postes établis à h.'ouest du village de Skorsëo, a. été mise ~~ en finie -par notre feu. Au sud du village à'Huma. violente canonnade intermittente. Près â'Alt-schak-Mahle. notre artillerie a dispersé plusieurs détachements d'infanterie française. A l'ouest de Butkovo. nos troupes ont attaqué et pénétré dans les positions ennemies établies sur le versant méridional du monte Krucha; elles ont fait prisonniers des soldats anglais. Dans la vallée du Vardar, les aviateurs ennemis ont été assez actifs. ! TURCÎ CONST ANT IN0PL.E, 1 juin. — Officiel: , 'Nos positions et leur arrière-terrain ont été pris toute la soirée sous le feu de l'artillerie ennemie. A l'ouest de la route d.e Jérusalem à Mablus, nos canons de gros calibre ont efficacement bombardé les batteries et les installations ennemies. Dans la région du Jourdain, opérations peu importantes et trafic toujours croissant 'd.ans le secteur Vadi-Audstha-]ericho. Dans le Iledscjhas, nous avons repoussé plusieurs attaques exécuiées par les rebelles contre le chemin de fer. Les reblles ont pris la fuite et laissé un grand nombre de têtes de bétail entre nos mains. En Mésopotamie, l'avion descendu hier a été abattu par le capitaine Schuts et le sous-officier Quqos. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. FRAMOAIS PARIS, 3 juin. —• Officiel, S_ h., p. m.: Nos troupes ont poursuivi leurs contre-attaques dans la soirée d'hier sur tout le front compris entre l'Ourcq et la Marne et réalisé plusieurs avances en divers points. Une violente attaque ennemie lancée de -part et d'autre de la route de Château-Thierry a été brisée par -nos feux au sud-est de Bouresches. Partout ailleurs nous avons -,maintenu nos positions. Les pertes subies par l'ennemi au cours de. ces actions ont été lourdes. Nous avons fait une centaine de prisonnier s. PARIS, S juin. — Officiel, 11 lu, p. m.: La bataille a repris avec une grande intejisité 'pendant la nuit dernière et au cours de la journée. L'ennemi amenant des forces fraîches a attaqué entre l'Oise et l'Ourcq avec une violence redoublée. Au nord de l'Aisne les attaques ennemies se sont portées sur le mont de Choisy, qui pour la cinquième fois a été repris par nos troupes. Toutes les autres tentatives ennemies entre l'Oise et l'Aisne notamment au nord de Moulin-sous-Touvent et de Vingré sont restées vaines. Entre l'Aisne et l'Ourcq l'ennemi a tenté des efforts désespérés pour pénétrer dans la forêt de Villers-Cotterets, à la fois par le nord et par l'est. Nos troupes ont héroïquement soutenu le choc des forces ennemies mises sur ce front d'attaque et ont brisé sa marche en avant en lui infligeant des pertes sanglantes. A l'ouest de Soissons l'ennemi a été arrêté à l'est de Pernant et plus au sud sur la ligne générale Saconin-Missy-au-Bois-Vauxcastille-lisières est de la forêt ède Rets et Troësmes. Des contre-attaques vigoureuses nous ont rendu Faverolles occupé d'abord par l'ennemi. Entre l'Ourcq et la Marne situation sans changemnt. Dans la région au sud de Ville-en-Tardonnais les troupes franco-britanniques ont maintenu tous leurs gains au nord de Champlat. XTAIjïEEi ROME, 2 juin: Combats modérés d'artillerie sur tout le front. Nos postes avancés ont repoussé des patrcniilles ennemies à Valarsa-San Dranuso,à l'est de la vallée de la Frenzela et devant San Dona di Piave. Un coup de main nous a permis de faire quelques prisonniers à Cavazuccherina. Les escadrilles italiennes et aériennes ont été très actives. Cinq tonnes de bombes ont été lancées sur des champs d'aviation ennemis. Cinq avions ont, été abattus en combat aérien; un sixième a été ca-nonné par noire artillerie et fut descendu sur la 'rive gauche du Piave. A XTC&AZS LONDRES, & juin: La nuit imrmtn nos troupes ont exécuté un raid couronné tlt succès .au siii-esi d'Arras et onl cafturé à cette occasion 87 prisonniers et une mitraillent. D'autre'$ raids fructueux ont été entrepris èor nos troitpes au sud-est de Lens et au nord de Bethûne. Dans les deux cas nous avons fait quelques prisonniers. Les. bataillons, enne- , mis ont défUyé activité censiAirnble ce matin de bonne heure 4e*:s le stcitinr de Villers-lïretonnettx et tr.t èfcleineni feti preuve £'*>-tivité le long it nrtrt fr*;:l entre Âtïnri s: Air-ras ainsi que itws le seeitar i'Yfres. Le nsmire des priser.,îiers faits j &r notas, lors des réevrsis combats d*ns l» f*rH i'Avtiuy, s'élève à 72. ' dërni ÈREE ' tiBPSottes t Béffisskfl «3 i. de irqprrife Pfésîdsat éu sas sSrârslws Am'ster&KK, « jain. — La prdsi&n? éu Gîrssjj feolga a déïîî«ss4enRé et est retnplsàè par ta. "s Caorftï>"':"j prfekllfit do îa CEsuntet. Lo 7 ministère do restaura^ nr.iionaie p«y si? Eroej'i9v:£« s>. été dtsscss. Eîîtwiiies à Parés. Bâle, 4 juin. — On annonce cfè la frontière ' française que les esprits sont extrêmement sur-^ excités à l'heure actudie contre le jjouvei'ne-ïv.ent. Clemenceau aurait été menacé de mort. ,s D'Eipres divers bruits oui circulent, les mem-bres du gouverneiaedït se rendraient prochaiue-,e niîKt dans le M ici delà France; on ignore encore où sera transféré le siège du gouvernement. IS Zurich, -1 juin. — Des informati-ofis <îe la frort-r_ tière française prétendes; feue des événements ,s mystérieux se passent à l'ai i-s et que le mouve-ment syndicaliste s'étend. Quelques meneurs ont été arrêtés. A Paris, on perd la tète comme en ■*- septembre 1614. Paris, ii juin. — On annonce du front français f- <îe fortes contre-attaques françaises de dégage-g ment dans, le territoire de Somme et Avre. Le «Matin» mançle du quartier-généial qu'une menace de la capitale n'est pas exclue cette fois. On affirme unanimement que Compiègne est im-t. prenable pour l'ennemi. Le préfet de Meurtbe-t,. et-Moselle a fait transporter les archives de la ville de îSicincy à Lyon. Meaux et Nanteuil ont 'e été évacués ipar la population civile, sur l'orcLe ■s des autorités. 35 à i.0 trains partent journeiie-•s ment de Paris. r- Le bOMbardsifiOBit do Paris 'e La Haye, 4 juin. ■— L' « Information » de Pa-7 ris annonce que le canon à longue portée, qui it bombarde P?.ris lance des grenades de 21 cm. au n lieu de 21 -cm. comme ce tut le cas jusqu'à pre-'î sent. L'explosion est encore plus forte, mais le n pouvoir explosif n'est pas sensiblement plus ■r élevé que pour les grenades de 21 cm. n L'OFFENSIVE ALLEMANDE Paris menasév Reims csnsid&é perdu. Rome, 4 juin. — De Londres | .u « Corriere délia Sera» : «Il faut s'attendre a îa perte inévi-tabie c!e Keirns. L'ennemi n'est plus quâ (W hi-s lomètres et il est indéniable que îa capitale rr&n-r J.ise court grand danger, il résulte ci'miorma-t tions dignes de foi que les avant-postes ennemis - se sont rapprochés oes faubourg-s extérieurs de s l'a ris à une distance de 55 kilomètres. ' Les combats dans îe Nord français c Berlin, 3 juin (Officieux). — Dans la nuit du E juin, un violent feu d'artillerie ennemi a été engagé dans le secteur de Bailîeul-Mems et fut suivi d'une autre attaque contre la lis.ère septentrionale de Meteren.L'attaque ennemie fut repous-e see avec de lourdes pertes pour l'ennemi .Au sud de cette ligne ainsi que des deux côtés du canal -■ de La Bassée, l'activité d'artillerie tut également ' plus vice. Ici encore l'ennemi tenta d'attaquer la position allemande après une a bouclante prepa-r ratïoa d'artillerie. Cette attaque échoua également avec des pertes abondantes pour l'ennemi. £ Oh signale à titre complémentaire que les pertes de l'ennemi, <vy~. attaqua le 1er juin, ,au sud d'Al-s. bert, ont été extraordinairement lourdes. Devant un seul secteur de régiment allemand, nous " lavons compté l'50 Anglais tués. Le 2 juin, le transport des blessés anglais continuait encore. Les combats à ia Marna Berlin, 3 juin (Officieux). — A l'ouest du coude eue. décrit la Marne entre Jalgonne et Char-ê tènes on aperçoit dans la section de la grand'rou-te qui mène à Château-Thierry, une petite hau-2 teur boisée. C'est sur cette hauteur que l'ennemi chassé du bois de Fère tenta encore une fois de barrer à l'assaut impétueux des grenadiers allemands, le chemin de la Marne. Par un énergique assaut, la 8e compagnie des grenadiers les repoussa jusqu'au village de Chartènes; des mitrailleuses engagées aussitôt à mi-chemin plongèrent l'ennemi fuyant vers l'Est et vers le Sud au delà de la Marne, dans un bain de sang. Des automobiles blindées portant des soldats français du 19e chasseurs, s'amenaient par les chaussées, pour remplacer les soldats coupés de leur base, lis furent atteints par r la grêle de nos mitrailleuses, et forcés de rebrousser chemin ou de s'arrêter; une partie d'entie eux tomba aux mains de nos grenadiers assaillants. Une partie des troupes ennemies enserrée entre les collines, la rivière et notre feu de mi-r trailleuses se rendit, l'autre opposa une résistan-5 ce désespérée et tenta de percer les lignes de nos r grenadiers vers l'Est. Le chef de cette vaillante - attaque française sauta avec une bravoure sauva- - ge au cou du commandant de la compagnie de grenadiers; pendant quelques secondes les deux f hommes luttèrent corps à corps, finalement le commandant allemand réussit à abattre le Français d'un coup de crosse de pistolet. Découragés les Français se rendirent et 700 hommes durent gravir comme prisonniers de nos grenadiers, la s route qui monte vers Le Charmel. ^ Berlin, 3 juin (Officieux). — De la Marne jusqu'à Reims, le 2 juin s'est passé sans opérations , de combat d'une certaine envergure. Après l'échec ^ sanglant de La contre-attaque de ia "\ejjie, l'in- ■ fanterie française s'est tenue calme, .'.a tranquillité du dimanche n'a été troublée que par le feu ? de diversion réciproque contre les positions d'iin-1 lanterie et d'artillerie, contre le hinterliand. En certains endroits, l'infanterie allemande a quelque peu aavncé ses lignes. Dans les hangars . d'aviation de la hauteur 198, au nord de Dou-lens, nous avons pu-noter complémentairement '. trois avions intacts. Les pertes considérables ; des derniers combats ont obligé les Français à \ engager de nombreuses divisions nouvelles, no-; ') imment la 28e et la 40e entre 'la Marne et 1 Reims. Des prisonniers ont déclaré que l'ordre avait été donné de garder malgré tout et sans ! compter les pertes le terrain de hauteurs à l'ouest r de Vreigny-Colommes. Devant Reims, la pression . incessante des Français les oblige à lancer dans : le combat des forces sans cesse renouvelées, dont le lourd, feu allemand a raison en peu de temps. < L'.attaque allemande contre le fort Rompelle, qui ' amena la capture de toute la garnison a < où té aux Français des pertes particulièrement lotudt-s. , Les tanks d'assaut allemands ainsi que les tanks capturés des Anglais ont elticacement cel'aboré à cette occasion avec l'infanterie allemande. L'action au Cfceswn des Dames ( Berlin, 3 juin Officieux). — L'effet complet du 'succès allemand ,au Chemin*des Dames cc;t vt.c ■ uniquement attribué au fait qu'après s'être ren- ] due maîtresse des positions de hauteurs, l'infanterie poussa par une attaque simu'tanée jusqu'aux ' positions des batteries et fit tombeï toute l'artil- ; 1 orie de position aux mains des Allemands. C'est ; ' là que le 3e bataillon du régiment en connexion i avec une division coranue et une compagnie de 1 mitrailleuses, agissant comme détachement auto- i nome, après tavoir conquis la ferme d'Hurtebise ; et la crête de Oulches, s'empara de 37 canons < dans le large bassin de Oulches ouvert vers ; l'Aisne. Les canons étaient encore partiellement en action lorsque nos soldats pénétrèrent en com- pas-nia da fuvards français <Jans la batterie. 1 Brès de Vassogny, à un kitomètre au suct-ouest < de OulclsaBj k: même dé tacitement s conquit une batterie de «flairs». Lors de l'attaque sans réjjit contïe l'Aisne, ils fixesi dès les premières bf.ures a- 909 priîsàfafcrs «t torcèr«!t v#*s le jmis-•s- sctgt de TAissrô près de \'J Ccafeats ««feMwés y$s 4« Svisss»» '5! Berlin, 5 jai» ('.- fP.cieuM. — A ÎVe-ost «t au stad-oueat de Stiïsses, a» «e bat depjsts trais je-nrs avec ackam«M.9«t. Le* Framçats se défendent vaiBawauwt et jettent »ur division daas rattaqee. Uas <j^*iai« d» réosrre «1-lemaade cou* «rt à soufsaér rat Tsaî«*t combat pour la posaessla» d*s' Bositieas seiid^îseat fortiitéos pris d« VnuxVuia. C&ft^ae p*uce fte t«r-) rain avec. ses jaterie». prefo.ndas, srs caulcirs souterraias, ses terrils de kirataiurs bets^es, doit être conquis de k%ute -lutte Sept. dh-Isions 3JJ fraaçàises co«epo9?*s de t,rs»ipas d''55it« est c î être c.omfcathses par cette vailte«t« diviaiaa. Ce Lo fut d'afcerd le fametis « cerp; 4e'fer > fra-*ç*is avec la divisien marocaiar, qui faisaet preuve d'un courage héroïque, suV: des pertes sanç'îa*-tes énormes. Les Aïricc.:£3 occupât ieî traB-chees boisées soutinrent pirtielleme?!; l'assaut re de notre infarnerie. lis étaient venus en auto, ir- de Paris, où l'on avait coreblé leurs vides i. la >e- suite ..des lourde^ pertes • .:bies près d'Arnicas, tt. Aux dïfcs des prisonniers, leurs pertes, «insi que n- celles de la 61e division f ••«•nçaise d'élite s'élète-e- raient à. 7'0 p. c L'-ennemi tâcha sans cesse n- d'enrayer l'attaque. Le l/eau village de Vatix-it. bain avec ses magnifiques châteaux n'est déjà a- plus qu'un monceeu fumart de ruinés. lts Lçs combats.près <e Château-Thierry f~ Berlin, 3 juin. — Au 31 mai déjà, une cozapa-gnie avait pénétré dans les:,quartiers ouest de la ville de Château-Thierry, où elle avait avancé jusqu'à l'église. Au 1 juin, la division passa à î' l'assaut, après une canonnade préparatoire selon ~ le programme, fivé. De grand matin, deux ba-"e taillons partis de Brcsle à l'est et de Le Buisson, c~ s'élancèrent à l'assaut de la ville, tandis «ue •s* l'artillerie allemande tenait en respect les batte-a~ lies ennemies au delà de la Marne.Bientôt on se ,°" battait groupe à groupe, homme à homme. À 8 heures et demie du matin la citadelle surplom-nt bant la région au sud de la station du chemin de -e fer était enlevée d'assaut, et la première grena-e" de à main était lancée sur les rails de la voie Paris-Châions-Verdun. Le crépuscule tombait déjà lorsque les premiers soldats allemands arrivè-a- lent au bord de la Marne, qui traverse le sud de ui la ville. Le nont est demeuré intact, mais 'e m pont du chemin ce fer, si-.ué à 2 kilomètres de e- distance, avait été dynamité par l'ennemi à 7 h. le du soir. Deux officiers et quatre hommes s'élan-îs cèrent sur le pont, qu'ils traversèrent sans encombre, et à la suite duquel ils trouvèrent une solide barricadé française. A peine étaient-ils revenus dans les rangs que le pont de pierre sautait. Il était alors 1 h. du matin, et lo combat durait re encore en deçà de la rivière. Cèhâtcau-Thierry i_ forme le pil:er sud-ouest pour la pénétration al-!_ lemnn.de, et est située à mi-chemin entre Paris et le Chemin des Dames: aussi ne s'étonnera-t-on a- pas d'anprendre que les Français voulaient ten-is ter à tout prix de tenir cette ville! *e L'opinion do lord Gecil sur la situation Londres, 3 juin (Reuter). — Le sociétaire au Parlement pour les affaires étrangères a déclaré, !u lors cl un discours prononcé à Hitchin : « Si ce lé département det àifuircs étrangères de notre ut pays avait été incapable, ou bien s'il s'était treu-r- Vé aux mains d'hommes ttop irréfléchis et trop s- prompts à aga\ j'estime çtie nous n'aurions pas id des alliés qui, en cette guerre, combattent vé-al ritablemer.t de notre côté. U Cccil a déclaré, en détail, au sujet de la si-:r tuation miiitaire en France» que personne ne i- peut lire les tolégrainmcS sa:.s avouer cjue la si-e- tuation est alarmante. Chcse absolument cqr-i- taine, toutefois, plus le danger sera grand, pivs :s sera grande aussi la résolution du pays de ré-1- sister jusqu'au bout par tous les moyens. 11 n'y a 'ipas de doute quant à la victoire finale de 's l'Entente, mais, dit l'orateur, depuis que la Rus-le sie s'est désarmée de son propre gré, j'ai l'im-e- pression qu'une période grave et bi< n jpcmble nous est réservée jusqu'à ce que l'assistance américaine puisse agir de tout son poids. Nous nous trouvons, à présent, c.n pleine période tran-s'toire. Je ne veux pas nier la gravité de la situation et ses alarmes, mais je maintiens toute confiance en la bravoure de nos alliés et de leurs îe troupes. e- Gonsidératisss stratégiques anglaises Rotterdam, 3 juin. — D'après une information i- transmise de Londres au «Niemve Rbtterdàmsche ;e Coûtant », le général Maurice aurait écrit, dans H le ;< Daily Chranicle », que, là où les Allemands 's ont atteint la Marne, entre la Meuse et Château-n Thierry, ils n'auraient rien à gagner à avancer da-it vantage au sud ; car, dit-il, la Marne, qui, à cet î- endroit, traverse un ravin, constitue un grand ob-1- stacle.D'autre part, l'ennemi dispose^ à présent ir qu'il est arrivé "à la Marne, d'une précieuse cou-5- verture de flanc pour opérer la marche pro^res-e sive de son aile gauche vers le sud-ouest. C'est 1- pourquoi il fallait s'attendre à un déplacement :e du centre de gravité de la bataille. Au flanc orien-i- tal du champ de bataille, entre Reims et la Meu-^ i- se, l'ennemi'semble se contenter, provisoirement, ts d'élargir la zone qu'il a conquise; actuellement, :e les lignes de chemin de fer ayant convergence à i- Reims ont, pour lui, moins d'importance que !e celles qui convergent à Soissons; et l'on peut x compter qu'il va tout mettre en œuvre pour réta-e blir ce chemin de fer au plus vite. En élargissant le front de bataille vers le Sud, il aura dû aug-menter le nombre des divisions ennemies qui te-it naient la ligne la plus avancée avant la bataille a et celui des divisions qui combattent actuellement ! puisqu'il est à présumer que de nombreuses di- ' i- visions sont prises aux réserves. La question qui s se pose est celle-ci : la bataille va-t-elle se déve-c looper davantage sur une vaste échelle, ou bien i- le'Kronprinz Rupert va-t-il entreprendre une nou-1- velle attaque sur l'un ou l'autre secteur du front? u Le but proprement dit des Allemands, c'est à peu < i- près sûrement,d'atteindre non Paris ou Reims, mais les réserves françaises. La situation reste . a grave, toutefois on peut s'attendre à coup sûr à s ce que Foch ne néglige aucune tentative encore . i- praticable par l'ennemi, et retienne ses réserves J it pour la phase critique de la bataille, s Le3 réfugiés de l'Aisncs à Berlin, 4 juin. — Du « Berliner Tageblatt »: On manse se Paris au '« Daily News » que les fugitifs des régions de l'Aisne et de la Marne sont ® arrivés hier en masses compactes à Paris; leur s nombre se serait élevé à 129,000 en l'espace de deux semaines ; on leur a fait continuer leur voya-11 ge vers la Normandie, la Bretagne, la Touraine, s la Bourgogne et d'autres provinces. La guerre aérienne ti Berlin, 3 juin. — Le lancement de bombes é sur Béronne y a causé des blessures graves au i- curé et au maître d'école. Les escadrilles alle-s mandes ont abondamment bombardé les instal-é lâtions de Meaux-Ordny en Valois et celles de < Villers-Cotterets ; des incendies et de violentes explosions ont été constatés. < a La guerre sous-rcarino i" Berlin, 4 juin. —- Le vapeur en acier à deux • hélices « Denbigh Hall a, construit en 1906, monté d'une installation radiotélégraphïque x et éclairé à l'électricité, qui avait son ç port d'attache à Liverpool et appartenait à la li- ; t gne Elleman,fournit encore un exemple dénotant \ ~i combien sont erronés les calculs de l'Amirauté i 8 britannique concernant les pertes en navires.Afin i d'atténuer Peffet des pertes, les statistiques an- j î glaises officielles ne font pas eatrer en ligne de s compte les coulages de navires marchands occu- i s pés clans le service militaire; autrement dit, elles < t font abstraction des vapeurs transports de troupes, j En procédant de la sorte, l'Amirauté britannique , en arrive à des chiffres de coulages destinés à t éblouir et illusieaner le public, beatwoup ] e trop modsisis. Seulement, ce n'est pas a.vee èee t t stratagèmes de ce genre, mais avec les partes réel- ] s les qu'il faut caciptet. neut-on lire dans le « jour- ( s- aal «f Cesîse«g"sc » is féTrier ;quaai àeac le *ar caâjwrasire qa'il iitpfïb*: de ÎS £K.srre q*c de safcr*- n S'aroc : ea ïitea4É*a à M ? [•s Retteréa*,S j*ia. — Le « Mss-îbeie » aaaaaci} t- <i« le vs.pwsr amflait « SertÂa » <2e 311 tca*« au-i- r*t caalé à la saii«s d'u»e et 1g 1- *«ksr a»ér;s#ia « Taîcàa ». d« 1,?M twuw sériât égalfïasa.t ceale; les veiliers a»éricaiaa lt <! Abaar Cebers ;> «Se. 1,173 t*aa»s « Sîsr et CJei-le » £e t«»»e« et « Ceatsajal » de 1.367 :s . - ne» awaieai feé ferteaeeat arat-ils. La**r«s. 8 jtia (P.wstor). — O* atsai* de Bei-s fast sr'ua seos-mana al'.esiaaa a îttïïisé jeadi î ssàr sa; flottille ie pôci« sar ia cftts 4t ceast» de s Dew*. Les éeisijtajss reçurent Perdre de se rca-s drs daas le-ars cs.»*a. Uac plaie da nr®jectil»9 « s'abattit easuitc sar las aaviras ie pêcïe. Des ÎO .- ou 4.9 vaisseaux deit se coîapasaît 1a flottille, 13 i- fureat coulés ; le reste ae dut sea salut que grîce it à la circonstance ru® le sous-marin fut troublé ,, daas son travaii et jtieuçea rapidement, a général TtzH ês*-. l'iatiatlSiS. Du «Journal» : Le géacralissime français se caractérise, avant taut, par son calme inébranlable. Il a toujours été modeste dans 1a vie pri-\ée, partageant^ son temps cntie s.a famille/sa V bibliochèque et les sports U avait ur.e préférence a marquée pour l'étude de l'histoire; la"vie artistique l'intéressait également, il avait lié connaissance avec Ros.vni et aimait le «bel eanio». i- Dans l'intimité, vie très simple : bon man-a geur, bon buveur, abstraction faite de l'alcool; é sportsman convaincu, chasseur surtout, auto-à rnobiliste et cavalier accompli. Comme pas-n sion prédominante, les cigares» dont le général i- furre des quantités, même au stade le plus ab-i, sortant de son travail : le ci,garo s'éteint plus ;e d'une fois, i! en est ciuite à le rallumer, 5* mais tient à fumer sans cesse ; c'est à cette in-ie. tention qu'il a fait placer un allumeur électri- 1 cjue dans son auto. e Cîittte saortelle fi'un aviateur ruissa Berne, 3 juin. — Au cours d'un vol de ha.i-e teur exécuté près de Dubcndorf, le premier lieu-tenant aviateur suisse Retrea a fait une chute i. en compagnie itfun pionnier. Retrea fut tué sur e le coup; quant à son compagnon, il est blessé si e grièvement que sa vie est en danger, e L'épidémie en Ssparne '• Londres, 3 juin. — On inande de Madrid à l'a-gence Reuter : Rien qu'à Madrid il y a plus de 100,009, malades dont le nombre ne fait que grandir; l'épidémie se transmet aux villes de province, voire même jusqu'à» Maroc, où la gar- • nioon espagnole en est également atteinte. La . maladie s'y est tellement propagée dans les zo-y nés à population dense, que les services publics " y sont tombés dans 1e marasme. Dans tous les cas '' terminés par la mort au patient, celle-ci a été a causée par des complications ; les personnes qu'on parvient à guérir sont rétablies en l'espace de quatre ou cinq jours^ la maladie est plus dangereuse pour celles de constitution faible ou rnala-u dive, ainsi que pour celles déjà atteintes dans : les voies respiratoires. 0 Doux pay3 e Moscou, 3 juin (Reuter). — Le président de " la Commission bolcheviste de la République du Don a été pendu par les Cosaques hostiles au So-^ viet. Il était l'organisateur principal des Cosaques anti-kaledinistes. La famillo royale roumaine e Bucarest, 3 juin. — La familie royale de Roumanie passera Pété an grand domaine de Bical, en Moldavie. 5 " OM» ^ DÉPÊCHÉS 2 L'Importante rouie ia !a Marna. Berlin, 3 juin. Les hauteurs boisées e qui commandent la rive septentrionale de e la Marne et dominent les vastes plaines ôesccn-s dart de la rivière, sont tombées, dès jeudi soir, auwi bien près de Jaulgonne que près de Tré- 1 loup, aux mains des premières divisions a!lc-e , mandes poursuivant l'ennemi sans perdre na-s leir.e. Ainsi se trouve pratiquement éliminée l'utilisation de cette route de la Marne fortifiée à la perfection et d'importance ca.pitale peur les mouvements des troupes françaises, qui constitue la plus forte Lgne de l'adversaire entre 0 la Champagne et le front septentrional. La route ® est située sur l'importante rive méridionale de '' la Marne, à 2 km. des bouches de nos canons, comme une cible et se trouve ainsi |pj atiquement T barrée, même si nous renoncions à occuper la voie ferrée. L'imnortance de ce succès, rempor-t té avec une rapidité sans précédent, ne peut J être assez mise en lumière. Le succès qui extérieurement se base sur la conquête de la communication. vallé- de l'Avre-Pnris par la con-j quête de Montdidier. a trouvé dans la vallée de la Marne son complément heureux. f L'aspect du nouveau terrain oanc?u:s, 1 Berlin, 3 juin. — Entre l'Aisne et la Marne, 1a large route et les terrains avoi- ^ skiants n'offrent pas trace de la bataille. C'est 0 entre l'Aisne et la V'esle que ce fait s'affirme 1 davantage, car la retraite des Français y dégé-" néra en fuite précipitée. Ce n'est qu'à partir de la Vesle, où les réserves accourues de l'ennemi ont cherché à prendre position, que les indices ^ du combat se multiplient. En cet endroit, les T cadavres français gisent par monceaux. Plus au Sud, les cadavres des chevaux, les fourgons mis • en pièces ,!es colonnes d'automobiles démantibulées témoignent de la fuite désordonnée de l'ennemi. Plus on se rapproche de la Marne, plus on peut remarquer les indices d'une résistance désespé.ée. Sur la dernière hauteur qui domine le canal de la Marne, près Le Charniel, l'opiniâtre adversaire dut d'abord être complètement taillé en pièces par les batteries allemandes avançant au galop, avant que l'infanterie pût atteindre la route menant vers la val- : lée. Reims déf;ntîU3 par des nègrts. Berlin, 3 juin. — Après que i'es Allemands se sont rendus maîtres par leur mar-' che victorieuse des forts secteurs de l'Ailette, ? de l'Aisne et de la Vesle, dans l'espace de qua-r tre jours, et ont atteint la ligne de 1a Marne, .. voici ce que le radiotélégramnie de la Tour Eif-^ fel lance au monde et à la France en guise de consolation : « Nous tenons Reims. Mais ce ne ' sont pas seulement les Français qui y combattent ; la France a confié également à d'autres la défense de la vieille cité où furent couronnés ; nos rois, ainsi que sa vénérable cathédrale. » i Les Allemands voulaient épargner Reims et leur attache s'arrêta à la ville, qu'ils tiennent à présent de trois côtés, mais les Français s'ac-s crochent à un carré de terrain qui n'a aucune s valeur politique, ni stratégique, car les hauteurs couronnées de forts qui encerclent la ville sont presque complètement aux mains des Allemands. Au lieu d'évacuer la ville.ils préfèrent la laisser ' se changer en un monceau de ruines et^se sacrifient sans merci. Il est vrai que la défense de ; Reims ne coûte pas une goutte de sang français. Ce sont des nègres que l'on sacrifie à une - politique de prestige, sans but. Les pertes des 5 nègres sont terribles. Saoulés des provisions de-'■ vin et d'eau-de-vie de la grande ville, avec les 1 mitrailleuses des Français blancs dans le dos, • les nègres du Sénégal, de Madagascar et de la : Martinique, se trouvent dans les tranchées au-■ tour de Reims. Ayant_ devant eux des canons, ! derrière eux la mort, ils se défendant avec l'énergie du désespoir. La grêle d-*s grenades des : groupes concentrés d'artillerie allemande, exerce 1 des ravages terribles dans leurs positions. On ' les voit •courir de-ci, de-là, sans but, drue leurs ! tranci<ées. Pas moyen pour eux de s'échapper. Ils ne tentait pas de déserter, car on leur a ' ossuré que las AlWiancte martyrisent las. pri- le sonniers jusqu'à ce qae la a«ert s'*a suive, et U ara.-! leurs perte* veut ck»<«e ,»Br s'a^ravant. *- Pas5 de traac&e **8 du Château ce Maîïs, aees t'tms f»it «ae « prison- -e atecs, castre 199 aarts. Teas les aeks sont u- part «ors «a caaju-cyape », la srtsi coutelas la *#nr d'aa*atre, et raelir-ar à l'AEe*aa«! oui tom- m ** *ntr8 îraT! Cek que les sa negres sait traités ceMite 'ss awtree prisonniers s- par las Ali;»aais. Les ké:at»*1»e» de nègres S7 toiseés seas .2 feu d'ertiiisris rs^pollent les champs de «i#:s.rres russ?- au Steciecl et près i- ®ic. rarsesel ; c est par raiiliers que l'en coainte jj ici les cirss losaimis, çt te.afcs qu'ase ville ie fraaçsise s'algsse dans les flaMiae». la radioté- 1- rra»çats Ic.ïce au plirase : *9 « N»TES tRsims S » sitsastHB «t Frasffl. , ,ZRnAr 3 ja:*. — Da c; Zuricker Anzeiger »: -e L attaque ai:o*ap<c à l'Ouest persiste avec une i» vieieoce «an diaiauéo et l'ua saccàs sVachâîne à i autre,^ L înterveatien tes réïorrKs aaenées en tCLiC naîc îîe l'Oîssst, n'a aelleamet pa endiguer ,e jusqu'ici l'elam offeasif Alle*aa*s. On env'-a- 5rge la posarWlité «ae Pattasus allcnian- i- «e «e rassc cetier égaleîaeat les parties eu front ;a "jnitrophes de Reims et de Sedssa*s, ce ciui rend e chacïce jour plus critique la sitaatiea des Alliés. s_ _ Zurich, 3 jtnn. — Des « Neue Zariclier Nac\-.j. richren » : Un Nervégiea neatra qui vient de rentrer de Faris^déclare qu'use inquiétude ner-veuse générale, à laauélle nerse?e.e se peut se f- roustraire, coma«eace à se faire jear. On entend > «pja le grondetaent du caaem aux eav.irons de s. "ans. D'autre part, 1e b«a»kar4e*e*t de la ca-?1 pi taie, par les canoës alleataais à leajee oortée y. est beaucoup r-lus efficace qae jaëis. is T, ' Juin. Du « Jouraal 4e Genève a : r- Reins continue a etre mcnacé. L«. coissurîtinication par voie ferrée, entre Reims et Châlons c=t in-i_ terrompue. Des grenades allemandes de lourd ca-libre sillonnent ces lignes de chearin de fer importantes.Baie, 3 juin. -— Des « Basler Nachrichten » ■ 1- Depuis trois jours une très forte pression s-3 fa't 1- sentir contre le front Compiègae-Uillet-Coutry * :e de fortes réserves françaises s'avancent vers "ce ir secteur. si Zurich, 3 juin. — Du « Zuricher Anzei?e>- »: Le combat à la Marne, à l'Aisne et a l'Ofse est entre dans une période critique. Le front près cle Inoyon qui était calme jusqu'ici est eatré en bran-. le, de sorte que la vague allemande déferle sur une grande largeur de front. Fech a toutes les ; peines du monde à préserver ses réserves d'un ecroulement sur ce front de GO km. Si la llgr.e •- continue à s'étendre il se trouvera débordé dans d ses forces et ses sources. La situation apparaît ~ plus critique cjue jamais. 'I Lugano, 3 juin. — Ont été englobés dans Ta • zone de guerre, les départements du Calvados de = la Sartbe, de l'Eure, de l'Eure-et-Loise, du Loi-n ret, du Cher et de la Nièvre. ,e Le « t>ch\veizer Bress Telegraph » annonce que la frontière française sera fermée ce soir à G h l" probablement pour assez longtemps. s . -;i. 3 juin. — Des « Basler Nachrichten i> : L'etat-major français se trouve aux prises avec les plus grandes difficultés par la rapidité des e progrès allemands, qui rend plus difficile la mar-u che en avant des divisions de réserve françaises. On compte qu'une marche en avant française u entre l'Aisne et la Marne à l'ouest de la région de combat actuelle sera tellement forte qu'une attaque pourra être opérée à l'est. Changement de taciicuo ? i Sjuinéf— Parmi les défenseurs tran- 3 çais de La t ere, de forts détachements venaient des environs de Verneuil. Il était absolument impossible n'arrêter la poursuite des Allemands dans ia direction de Toulgonne à cause de l'épui-sornent ces Français. Les hauteurs occupées actuellement par les Allemands dominent une s grande partie au terrain dont on attend des ré-e ESiVes- y. est pourquoi on estime comme probable " deepé^fn tl0n °U système défensif de Foch et' ! Le pîilago. - 1, ?®rh"' ,3 D'après les dires 'des t- Ilabl,-ants des localités conquises, les troupes e anglaises d'arriere-garde et des bagages se se-e ratent rendues coupables, au cours de leur retrait^ s précipités et involontaire, d'une série de graves l- actes 4e violences et de pillages, ooérés dans les e magasins et les maisons de leurs alliés français e ce qui a donné même lieu à des scènes tumul-e tneuses par endroits. Les habitants de ces localités ont ete ooligés de se défendre eux-mêmes et d'ex-^ puiser les - ^riglais qui avaient pénétré jusque dans a les cuisines. - Jours sombres pour la Franco, ■t ^^riS, 3 juin. — Sous le titre « Jours sombres », M. Renauflel écrit entre autres dans 1' « Huma' !_ nite^ » que ,es communiqués officiels français fie i- soai pas entièrement conformes à la réalité II c attaque ensuite le gouvernement, qui n'a pas voulu répondre à la Chambre à une interpellation lui dema.naant de taire des communications que le ^ -a 6 dr°lt ,1'exi?er- Même si la situa- a non militaire se rétablissait, le ministre a pour .- devoir d y repondre au besoin en séance secrète. Il est certain que des fautes ont été commises e et demandent des sanctions. i- M. Renaudel s'étonne surtout que le facteur e « surprise » n ait jamais joué de rôle dans les i; offensives de 1 Entente, alors que les Allemands s jlen!A^n • «ue s"i"prendre le haut commandement s ïPv '"es au Chemin des Dames. D'autre part, a M. Renaudel se demande si les Conseils de guerre s de Versailles et de Pearis sont vraiment Utiles .- étant donne qu'ils retardent toujours l'exécution e des mesures à_ prendre lorsque les opérations , militaires se développent rapidement. - L'attaqua a surpris i£s Français, li Berlin, 3 juin. — Le butin capturé partout, , uenote, de la façon îa plus nette, combien les français iuient pris au dépourvu au Chemin des .- Dames, à quel point leur retraite fut désordon- - nee et précipitée. On Pa particulièrement con-statç lors de ^la prise de nouveaux locaux «con-f-trU1iS ,^an? 'a r«gion de Soissons. A la sortie ville se trouve une maison entièrement :- éoifiee, qui allait etre achevee par les travaux •- de peintre-décorateur; il suffisait d'en toucher le mortier rour en deviner la pose récente. A _ Lyry-balsogne, on avait nouvellement monté unei sucrerie. Les réservoirs flambant neufs, la tuyauterie ^ gigantesque, toutes les machines ^ e étaient prêtes et en ordre de marche endéans la e qumzaine. :- Berlin, 3 juin. — Une autre caractéristique cîe s l'empressement forcé dans la retraite des Fran-s çais et du désarroi qui a dû régner derrière leur front, réside dans l'état des vastes camps de; ■X troupes, laissés absolument intacts par l'ennemi à en déroute. On est surpris de voir, auz parcs :- d'aviation, tant d'avions à l'état de neuf, et on e se demande comment les Français n'ont pas tout' s au moins détruit ces objets. A Fismes, c'est t toute une cité de baraquements qui est tombée :. absolument indemne au pouvoir des Allemands-; r puis, une vraie métropole, plus vaste encore, uji groupe de baraquements susce-ptibla d'abriter e des régiments entiers, abandonne par les Fran- - çais entre Cherry et MareuiL II confient toutes e fois de rendre hommage aux faculté® d'organi-s sation constatées chez l'adversaire : ces instal-e lations pourraient servir de prototype pour da s vastes aibris de troupes, étant construites selon un plan unifié permettant au regard de comman^ a der les environs à longue distance, et ne man-' > quant de rien dans les détails. Ces espèaes da' , villas ou colonies pour soldats, viens «*t toti4 - jours à point au vainqueur. A La ïVe en Tar-s denois, c'était tin campemeat pour teraapas du e avec installations de v-nite env«-?trr* fqr-1 midables parcs de camia*na#a, ass«rtîf*i>at dé s pièces de recha-aje pewr teas v^.in9Û»s, ainsi aue des Aipêts si® «eïtVawtîbfe tpm •1 nemi 11'eut pas k temps da défcnike» va îa dés» i- a*roi de sa retraita..

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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