Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 19 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/222r49hc28/
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'OfitrXIEMB ANNEE. — 8P 202. Ittktifld 80,000 «xuaplalr** o, a «. v i-^tSiH '..•« - ,6-m w LïJ.NCî 19 iVHiL M LE BRUXELLOIS ABOWMHMSOTTS 2 1 a,n, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 fr; 1 mois, 2 francs. JOuràs.I cSTOLOticaLioxa. :L*?i<^2>€UDL<lA3a; RËbAÇTlOW» ADMINISTRATION, PUBLICITE .£5. ^lii© ï-Xesmri 3VE»-uia, 45. JBruxelloe S'.ï.jji.'-j œmum && À.JNT■NOM'CES : Faïts-DiVers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne 1 feftss in lîsvttn OA Ceux que l'on décourage et ceux qu'eu laisse fair > Pour rendre un peu de vie au commerce, beaucoup de boutiquiers du centre usaient abondamment de la lumière électrique. L'Administration communale, qui n'en rate pas une, a fait savoir à ses abonnés que le kilowatt était augmenté de fr. 0.20. Résultats : beaucoup d'établissements vont supprimer ce coûteux éclairage. La même administration, dans le but d'encourager le placement de l'électricité dans les immeubles a décidé que dorénavant elle ferait payer les raccordements, je connais une personne qui, pour 4 mètres de câble extérieur, doit payer 4(K1 francs! Semblables mesures, toutes plus intelligentes les unes que les autres, permettront sans doute à la ville de clôturer brillamment son budget.Des malheureux, peu habitués à, tendre la main, ont préféré se faire marchands de journaux que de bénéficier de la soupe. Dans le bul de les encourager, sans doute, dans cette bonne résolution, la police bruxelloise, surtout la fameu. se police bourgeoise de certains faubourgs, les traque et les tarabuste, ne leur épargnant aucune tracasserie. D'autres, un peu plus fortunés, voulant gagne] i lAur pain quotidien, se sont, improvisés camelot.' | et les environs de la Bourse et de la grande Posit I retentissaient de leurs boniments, déridant le pr. I blics par leurs facéties. Vous et moi, et tout < I monde, pensaient que cela ne gênait personne 1 Erréur! A la demande, paraît-il, de certains coin. ■Lmissaires de police (qui, eux, ont leur pain oin ■ F^tidien assuré) les permissions accordées aux camelots out été supprimées, et la police bruxelloise a repratique » avec énergie le sport si pittoresque le la chasse aux colporteurs. Les Turcs seuls peu- •'nt coi.rinuV'i- a colporter. Bienheureux Turcs Cela vous donne enVie de se faire Mahométan. Voulez-vous connaître maintenant ceux qu'ot laisse faire? Voulez-vous de la farine? achetez des meubles! Cela peut vous paraître, extraordinaire, mais i en est ainsi. Certain magasin de meubles, noi loi^ de la gare du Midi, possède à l'étage de; meubles de choix et derrière ceux-ci nombre cii sacs de farine. Si vous êtes un bon client, et en } mettant le prix, vous pourrez avoir un bahut ei chêne, et, de la farine à fr. 1.50 le kilogramme A la Bourse, le Central, était jadis le rendez vous des boursiers; entrez-y maintenant et vou vous croirez dans la caverne d'Ali-Baba. Il y a i; tout un ramassis d'individus de toutes espèces même un lot de souteneurs, quelques bookmakers d'anciens bonneteurs, et une racaille cosmopolit de nationalité indéfinie. Tout cela achète Vor les billets français vend les marks. Il y en a un que j'ai délit Vu, au moment de la prise du for de Waelîiem, il était à cette époque d'une tenu plus que négligée, ses poches contenaient que] ques bouts de ficelle sur lesquels étaient en 1 i lées des bagues de toutes sortes, de pauvres al liancés y voisinaient avec des bagues de prix, i cherchait à les vendre au poids, le plus discrète ment possible. Depuis il a prospéré, il est propre rasé de frais, et met un col, il ne vend plus marin tenant, il achète l'or à 15 o. c. et les billets Iran çais à 10 p. c. d'agio. Toute cette canaille va, vient, trinpte, ramas se or et billets, et file en Hollande les échange contre des marks et billets belges, exportant l'e et qvnnuvrissant tous les jours le pays. Frai)ch. ment Dame Police, qui s'occupe de tant de clic ses qui ne la regardent pas, ne pourrait-elle pas jr ter un coup de -filet dans ce monde interlope Quelle belle prise il v aurait à faire si elle vou lait, seulement ouvrir les veux. L# dé"ôt communal de la r>lace Bethléem\pos sède un bureaucrate comme on en voit peu. L plus grand plaisir de cet estimable citoyen est d «faire enrager les gens qui ont le malheur de tore ber sous r-a coupe. 'Distribuant la farine aux bov langers, il a décrété, paraît-il, qu'il n'acceptera: pas les demi-marks, to\it an plus a-t-il ajouté, u nai* compte, et encore pour fr. 0.50 seulement.. 1 y a quelques jours, un boulanger, qui avait si pièces d'un demi-mark dans son compte, a dû r< boww m rrwntw i m m cuir wam afn^junaw^. j partir sans farine, n'ayant pas d'autre argent .s lui. Cet excellent rond-de-cuir qui s ingénie jouer tant de mauvais tours aux boulangers, fin risant, par contre, les coopératives, ne perd ri pour attendre, paraît-il, et, l'une de ses victiu me confiait que la guerre finie il ne laisserait personne le soin d'administrer une maîtresse i clée à cet excellent « camarade ». Dans certain faubourg, qui n'est, pas en Chii (juelques favorisés sont employés aux soupes co munaies et, touchant de modestes appointemei de 2 à 2.50 francs par jour, ils ont droit à cantine, pas celle de tout le monde, evidemme: et si 4e pauvre diable retourne chez lui, porte précieusement une marmite contenant une lav se quelconque et où la viande brille si souvent i son absence, l'épouse de l'employé, au contrai emporte, elle, de copieux morceaux de viande un bouillon de choix. Ces, postes sont- fort rech chés, certains, bien que les appointements son des plus modestes, paient journellement, dans cafés du voisinage des tournées de 2 francs, 3 et.plus. Par quel prodigue? Mystère et alîmen tioh. Des affichés lions apprennent que plusieurs p sonnés ont été condamnées -n>ur avoir favorisé départ à l'étranger,de certains jeunes-gvns. Cn singulière, les condamnés sont presque tô-U]o de pauvres diables, agents de police, voiturû cochers, etc. Les gros organisai; urs de i affa se défilent, toujours à temps, évitant soigne u ment de se compromettre-et laissant aux malh reux les risques à courir et la casse a payer. Il y a quelques jours un gros industriel or nisait le départ de son fils et celui-ci était accr pagné cle quelques fils d'ouvriers anxquels avait fait valoir qu'ils n'étaient pas moins que ( fils à TKvnà. qui avait chez lui tout ce que ; cœur désirait. Passé la frontière, notre £i1 s à p; ) fut pris de coliques et dut les aller soigner à P I terdanr. Du rapport du médecin, ces coliques s , des plus dangereuses et dureront certainem . aussi longtemps que la guerre. Les pauvre Y < » bles qui accompagnaient l'excellent jeune 1k nie, n'ayant pas le moyen de soigner d'aussi , meuses coliques., ont décidé de n'en pas avoir; ont continué leur chemin jusqu'au iront, et là. seules coliques qui leur seront permises.sont ce du plomb, les plus douloureuses, i * * * ' A Anderlecht, certain gros accapareur vei ' au début de la guerre, les pommes de terre ;j qu'à fr. 0.35 le kilo. A une brave femme qui » clamait il répondit : « Vous avez raison de ne • en prendre aujourd'hui, demain elles seront à 1 centimes. » Le lendemain paru l'arrêté du br bourgmestre Max réglementant la vente/des p< mes de terre. Xotre homme ne perdit pas cour et s'engagea au service de l'alimentation, un : " te d'affiche sur ses charrettes le rr- -lie eut ' au public. A ce service il gag^a tout d'abord conserver quatre bons chevaux, alors que t » ceux qui en. possédaient de bons, les virent réc si lion nés. Son titre de ravitailleur de l'alimentation i xelloise lui permit de rafler au plus juste i les patates se trouvant eu province. Aujourd' r les..spus-soL de sou immeunie regorgent de p ' \ mes de terre, à te] point qu'il a dû rentrer je t; i plein dans un .fort grand in§n&euble voisin. In;: de dire que notre gaillard nd fort cher ses p mes de terre. Deux questions se posent : 1° ou liotre hon voyageait réellement pour l'alimentation, et a il doit lui livrer tout ce qui se trouve chez lu prix de 9 ou 10 francs, prix payé par lui? 2' e notre accapareur se servait - indûment "Vies £ e ches de l'alimentation, et alors il doit être pi suivi impitoyablement pour malversation et pommes de terre et autres denrées saisies, t La Population affamée peût-elle espérer que autorités et les parquets vont sévir? Car les ji 1 passent et le vautour en question s'amuse à li x der son stock à son aise et. à prix d'or. A. ( niKMWii-awwrtiifltiririT irriirffrffir-T-r-Ti-inrn—rvr.vr -TT-mirrw~TTrifnn-TrnvTntr m t* p-. # g s w* 111* I §«j f» \ tLv t* i Érn $0 % I Iw LE BLOCUS Londres, 17 avril. — D'après le Deutsche Ta (ics Zeitung, le vapeur Guernsey a sombré dan: le voisinage du cap Hogue. I! a probablement ét< tor'uîîé par ur sous-marin. Le vapeur jaugeai 4,375 tonnes. D'après une autre nouvelle, le va peur se serait échoué contre un récif. Christiania, 17 avril. — D'après le Sjofartsti demie, dev navires norvégiens srint îime7ié<! mftir tenant on massf. i^ar les Anglais, entre feutre vapeur Lapland, de New-York pour le Danem la barque Sigurd avec un ebarg. :nent de chsr. d-e Hambourg pour le Sud de l'Amérique et fut obligée de décharger à Manchester. Rotterdam, 17 avril. — Le vaneur nbrvé: Vtn, de Savannah à Newport News, a été an ! à Hull. . i Le vapeur Kcircnja, en route do Glasgow Havre, à également été attaqué par un sous- - j rin. Le navire évita le feu des torpilles en | sentant constamment la proue au sous-mr ■ i Le Karanja, oui se trouvait clans les'environ - Lonn-shins. fuva vers la côte où ae trouvait LA GUERRE _ _ _ . « ^SsL^, ! FRANÇAIS ur ; a ; Paris, 16 avril (lo heures). — Depuis le co °" ; mimiqufrd'hier soir, aucun nouveau combat n\ °on lieu sur le front. Hier après-midi, au Nord (V Gs près, un avion allemand fut descendu par no _ d I artillerie en face des lignes anglaises et ton a j derrière les tranchées allemandes. ie' [ Taris, 1C avril (23 heures). — A Notre-Da 1)1_ (Je Lor'ette, les Allemands ont exécuté des cont ^ attaques à trois reprises, en préparant chaque ,a ; taqiw par un feu violent de Vartillerie. Chai ' fois ils furent arrêtés; également une. tentative Vil contre-attaque à Èvarges, pendant la nuit à ls~ ' ni.ère, échoua. iar ; • ie' | Dans I? bois de Mort-Marc, des combats r/' e* tillerie. Nous avons réduit •) batteries au sile1 ?v~ \ et un dépôt de munitions fut inis en explosion j' | Nos aviateurs ont développ une vive activ | Dix bombes furent jetées sur les chantiers et i'./ gare de Leopoldshoche, à l'Est de Euning \ Nos aéroplanes furent touchés par des éa d'obus, mais ils sont revenus sains et saufs. ; 40 bombes furent jetées sur la centrale d'é, er_ j trie'fé à Mai :ières (15 L ilom. au Nord- de Me » En revenant, nos aviateurs ont rencontré t. il se ' a.-lfiieitxs.allemandsquifinent poursuivis et o .us gés à atterrir. Les Français n'ont 'pas eu d'à. rs. dent malgré le feu violent des forts de Metz. ANGLAIS Londres, 15 avril. — Un rapport du génére m- Frendi discute les combats du 10 au 12 mars t Hit ajoute : Une nouvelle action d'importance cons Y- d érable se produisit par l'attaque imprévue dt tre Allemands le 14 mars contre la 27° division qi ba détenait. les tranchées à l h st. de St-Eloi. lieai • coup d'artillerie avait été concentrée ici à la fr : veur. du brouillard. Un feu formidable fut toi m e à coup ouvert vers 5 heures du soir contre l< re- tranchées. Il y eut ensuite deux explosions a at- ; mines. Par la confusion émisée var ! attaque m rue prévue, les Allemands jwvinient à occuper c de nouveau Saint-Eloi pendant quelques heures, lh cr- contre-attaques violentes rétablirent la situât i" ; antérieure.- French explique que beaucoup de raisons lé g ur- ( tiines Vmaient, convaincu, fin février, que l o ipe fensive vigoureuse serait bientôt reprise, fjes ra \ sons les pins importantes étaient la situation d « té. Alliés, le succès des Russes qui avaient repous, la les violentes attaques de Hindenburp. tand c,it ; ^ -n-.ne-'t f ennemi au front anglais d ats venait pi us faible. Il était donc nécessaire de soi tenir les Russes en re'vnaut au théâtre de 'ce- ,/u<>;■)% de VOuest le plus de troupes possibles. I \z). principale considération était pçut-ctre la néce ■ni s si i v d'imprégner aux trouves anglaises le sent bli- ment de Voffensive, après les efforts et "les éxp ici- riences énervantes de l'hiver-rigoureux dans {] tranchées. French fait ressortir l'inévitable t pertes considérables en raison de Varmement ac-<i. tuèl ainsi que de Vimpartance de / ariUlene et ■1 malgré la nécessité de 'ménager ses propres sol-i- dats. i, RUSSES 'i Pétrogr/'dc, 17 av,il. Dans les Carpalhes, nos troupes se sont approchées sans être aperçues des obstac'es de fils de fer barbelés entre les vil-t loges de Telepocza et de /<uella; elles les ont dé-■s fruits et se sont emparées de deux hauteurs en fai-e sant. de nombreux prisonniers. L'ennemi exécuta en cet endroit une contre-attaqu-e, dout e. nue par ■C ses troupes de réserve. Le combat continue encore. '•5 Dans la direction de Rostocli, l'ennemi, a livré 71 des attaques vaines contre les hauteurs occupées par nous au bord du village de Craspatak. >■ Au cours de hi journée du 14, nous avons re-f- poussé des attaques vigoureuses dans la direction t- de Strij. -s Selon des nouvelles du front dans les Carpathes, 'é l'état déplorable des routes s'c,rpliq,ue var le dé-ts qel et par la crue des fleuves qui sortent tic leur lit. i- Sur le restant du front, aucun chan qement. a Théâtre de la (pierre du ('au cane>. : l .e là a çy'U> ■a nos iorpi'le.u.rs de la mer Noire ont détru 'i 4 va-s- ■■ peurs, à la cote d'A 7'<aifdic: dieux de ces vapèuTs i- osaient une ca'rqaison de charbon. Plusieurs voi-?- Tiers furent également coulés. Les t' ' ailleurs es-? s su itèrent un combat avec les batteries de Son oui-le dàk• ire . . ...... ! sieurs bateaux de pêche, que le sous-marin pr -ra i P- ur des navires de natrouille, puisqu'il abai ! donna la poursuite. 03t J Berlin, 15 avril. — On annonce de liamboui ce j au Vossische Zeitung : D'après le Hamburgi *"-n | Fremdenblatt, le grand vapeur anglais Elan Mu ipa c ray (4,835 tonnes), de la ligne Elan, est en r< ot- | tard depuis le 11 avril. On craint qu'il n'ait é' -at • torpillé à la côte française. L'accident n'est .pî • sjicore confirmé. ] Londres, 17 avril. — Le vapeur City of Ùar fn_ j bridge, de la ligne Ellerman, en route d'Alexa] ;is '• drie à luverpool, a été attaqué le 28 mars à 2t ]ec i yards de Bishopsrock par un. sous-marin. Celu [ies ! (,h qai naviguait à tribord, tira. Le vapeur cha: > gea de direction et fit toute vapeur pour échapp* 7 au torpillage. Cinq obus portèrent et. endomm ) gèrent gravement le navire, mais celui-ci ne cou cîit pas. Lorsque le jour tomba, le sous-marin aba: us- donna la poursuite. FRANGE. — Scandale dans l'intendance nas ! 50 Lyon, 16 avril. — D'anrès le Nouvelliste, ave j secrétaire de l'administration du dépôt des tro )m- pes, le soldat Goupil, a été arrêté. Goupil aurr Lige reçu des.pots de vin se montant à 20,000 fr. d L'es- ! fournisseurs privilégiés par lui. Goupil a vou oi\ Deux civils ont été arrêtés. On s'attend «à d'à de très arrestations. oui ANGLETERRE. — La flotte manœuvre 'u,~ Berlin, 16 avril. — Le vapeur Mira de Berge revenu de l'Angleterre, a rencontré lundi apri " midi, à 5 heures, onze grands vaisseaux de li?; anglais, oui faisaient des manœuvres près de 1': nui -\ «■ , Alarstenex. :)ia- .,ANGLETERRE. - Un rapport du général Fren tile L'Ecluse, 15 avril. — Mardi, le Bureau de Dm- presse anglaise a publié le rapport suivant .< fe'd-maréchal French en date du 12 avril : i?ne La situation est restée la même pendant toi lors- la semaine dernière. Au matin du 9, nous fin ail h sauter une mine dans la région d'Armentièr 1 ou j Cette opération détruisit les murs percés de mei ff'i- f trières 'd'une maison occupée par l'ennemi et jur- | fligea à celui-ci une perte de 39 hommes. L'e ses s nemi riposta par le bombardement de nos po f sitions, mais il n'occasionna aucun dégât. T^e : les \ au matin, les Allemands firent sauter deux i )urs jj lies sur notre flanc droit, mais ne parvinrent ] mi- ( à endommager nos tranchées. Une explosion in ; fensive se produisit également ie soir du 9, v t. à-vis de notre-flanc gauche. RUSSIE. — Le1 généralissime russe l'iXït» Cologne, 15 avril. — Le journal ^lîeraa s le Duisburger 'Generalanzciger dit aporendre ar]c source autorisée que la soi-disant maladie du 1 |)0n néralissime russe ne peut être attribuée à un tentât contre le grand-duc. mais qu'elle fest i conséquence d'un geste dont s'est rendu clrnpa nen le grand-duc vis-à-vis d'un officier supérieur tenë Immédiatement/ après la défaite de la batai d'hiver des Masures, le généralissime a fait ; ■ au peler le commandant de la 10° armée. V géné ma- baron Sievers afin de justifier sa défaiie. pré- grand-duc se serait oublié au point de souffle rin. le général! Celui tira alors un coup de revol s de 1 sur le îrrand-duc qui le blessa au ventre. T^e plu- \ néral Sievers se serait ensuite suicidé. t i Ces bruits ont été répandus lors des funérailh i- j du général Sievers. L'incident est tenu secret, i ALLEMAGNE. — La guerre sous- marine. La note ' anglaise ,7. Berlin, 16 avril. — Dans l'échange de not-< publiées concernant le traitement des équinag» prisonniers de nos sous-marins, le Gouvernemei anglais fait ressortir que pendant la guerre a< IS tueile plus de mille officiers et hommes de marine allemande ont été sauvés en mer par d> • navires de guerre anglais, tandis qu'en aucn 1- cas un seul officier ou un seul homme de la itn line de guerre anglaies n'a été sauvé par les Ail ►0 mands. i- Il est affirmé, par contre, de source autorisée 1- Dans les cas où des navires de guerre anglais o: ?r été coulés par les sous-marins allemands» le sa vetage des équipages anglais était naturelieme: la hors de cause, attendu que ies sous-marins ne so: 1- pas a même de le faire. Dans le combat de Hel /goland, le 28 août, et lors des pointes contre 1 côtes anglaises, le 2 novembre et le 16 décembr des torpilleurs ont été détruits, mais le Gouve nement anglais ne peut pas invoquer un cas, i [}~ tendu qu'il conteste la perte de navires. Dans i* combat au Daggerbank, le 24 janvier, 1e croisç es ) de ligne anglais Tiger et quelques torpilien e- I sombrèrent., mais le G ou venu-ment, anglais ll" peut pas non ni us les envisager, attendu qu'il déclaré officiellement que tous l'es navires q ont participé à la bataille étaient rentrés. Le n septembre le croiseur anglais Pegasus a été e isi 'truit dans le port anglais dé- Zanzibar |)ar le pe ne croiseud Konigsberg. Le' a on?gsber g se trouv; ]e ici en dehors du port, donc il ne pouvait natur lemeut pas entrer dans un port ennemi pour pi céder au sauvetage de l'équipage. Reste donc c bataille près de Coronei ,au cours de laquelle 1101 la escadre de croiseurs détruisit le 1 novembre de lu croiseurs cuirassés anglais. Nos'11avîtes perdirent de vue le croiseur c ■te rasse (roodhope a la tombée du jour; ils le ch es clièifenfè- mais ne purent le retrouver : ils 11e îs. vaient donc pas même s'il ava.it ou n avait 1 péri. Lorsque le Monmouth coula, le Niïrnbc n- était dans le voisinage. La raison pour laque n- p( i-sohne de ce navire n'a été sauvé, résulte d'v si- lettre du fi 1 s du comte- von Spép, qui écriv T. Le Monmouth coula lé pavillon déployé, ik li- ne pouvions sauver aucun homme; d'abord •as raisonne la haute m i-, puis parce qu'on anni jf- ^ait de nouveaux nuages 'de fumée, qui, corn, is- nous l'esoérions. étaient de nouveaux ennei qu" nous devions combat ire. » Le chef de l'escadre, comte von Suée, éc J)Cj é^'-alement dans une lettre ; « .\ mbn regret, f]e mer haute ne permettait pas les travaux de si ré- vetage. « at- • En Allemagne, on a reconnu sans détours ( .ne I des navires anglais avaient à nlush u.-s r"e|>ri aie j s:uv:'' ne- mariv.s apr^s les combats. Personne Aile ni agn •• ne songeait à se plaindre de ce q Ue près des îles Falkland, lorsque notre Scharnlu. Vp_ sombra le pavillon déployé et • ar une mer cali ral personne ne fut sauvé, quoioue d- nombreux vires anglais se trouvaient dans le voisinage, ter De ce qui nréc'ède i] résulte que pendant to rer la guerre les navires de guerre allemands n' rjé- jamais eu l'occasion de sauver'dès équipages navires de gu.' re anglais. Comme chez nous s fait est connu du Gouvernement anglais. Il garde toutefois le. silence à ce siyjet dans. sa. note ei Tn*o-voque ainsi raecusation.par le contràsie des faits, que la mari ae anglaise a l>. « sauvé plus de i, i iOO • marins, mais que du côié alieina-iuMe sauvetage ;s d'équipages anglais a été intentionnellénient né- It On y voit un moyen rusé de tromper l'opinion a publique et d'exciter les neutres contre l'Ailema- ÎS gne. lia m4;e'de réponse allemande repousse donc n de plein droit et. avec horreur- la supposition sou- j_ levée dans la note anglaise. e- ALLEMAGNE. Un dirigeable bombarde Strasbourg , : Strasbourg 'Alsace), 17 avril. ' Un dirigeait. ble ennemi a jeté.cette nuit, à 1 h. 30 minutes, 1- 12 bombes sur Strasbourg et disparut dans la di-it reetion du Nord, découvert par les projecteurs et it sous le feu des canons de défense. Deux personnes i- ont été légèrement blessées. Pour le surplus, il es n'y a eu que <-es dégâts matériels. I USez m. TROISIÈME ® PAGE les derniers télé- tta grammes arrives pendant g li âiilt é- Lit '. :f_ Au Jour le Jour L§s Agents dipioiîiaîipa^ à i'B;ang8f i c L di - :t de e fa in re présenter <1 . ; 1 • • i acon Llx j)ermauenlé au delà . «les i'; -ai i " des agents aux pouvoirs plus ou moins é;. a dus, est n- une e.rlirmàtion de la pêrsonuaîiié ds l'Etat. n'" C'est une'erreur de croire que i'ag. dinloma-5a" tique, même l'ambassadeur re; sente .le ■•- uve-as siu. i/ • :ive_\ est ei »•.•••; - 1 i * arna r(J tion de l'Etar. :;1' Le protocole d'Aix-la-Cua u'i'e. di- 21 novem-^1( bre ÎIS.18 a c;finkiveun . . le raj'g des agents di;iloniati%i:?s dont 1- i vingts de \ ie-n-!" ne de 1815 avait élaboré le o;. Depuis lors, II ; il a été'convenu de les divise: «si (juaue classes. 'i!" j Li -. ageyts diplomai'iju.e's !•.• j emine classe "V' ; s- ; 11 les ambassadeurs. C'est le ]>' -.te le plus éle-ll!'' | vé. Eux ;euls ont le droit de recevoir le souve-. j.rain. Les légats fanioassad* 1 > ex Ira ôrd in aires rr! ! du pape) et-les nonces (an^ba^sadeurs ordinaire®) ' ont ie droit de préséance sur tous les auties. IU- lies agents diplomatiques de d"tixb-m:- classa Sont les ambassadeurs extra ,-di; a.)-'-s et les milite nistres nloaipotf M iaiies. lis son t adressés spë-es eialeia- ut aup'r-s d'un gonv ■ ; vu ■ llittt en .mission -déiermiaée. ue. La disiihctioiï entre les agei: - de troisième et' rst quatrième ci a s «e repose su. ; 0. que les premiers ne. sont attaché; à la i>< > an do. > auprès na- (' -.i, > faedi^ que V • autres | s'15't en a*:on (.u'av < le minière des of-ute : ii . ••trar'îe; 1 « aupïès d- vnls ils soiît er-()rj . 'e sou i anpîd' miaislres -'si- (iK« <i"- ! - ; ; :>es. chargé- d'ei'i - a m îè-- du mi-, ce I i '-'rrr dt - a M'a-ire .s otrangèiesÇ

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