Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 February 1916
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s.n. 1916, 09 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mc8rb6xr7z/
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3* Année. - N° 492. Edition B £11111 CRNTINEt lERCRÈDI 9 FÉVRIER 1316 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.6Ô Les bureaux- de poste cîi Belgique et à rfilraHi,rcr n'accéçie'at qtac tics i sboiftwnîMiù TPIMliSTRIfiLS; ceux-ci premicul cours les 1J-vw 1 AvRÎ', 1 juillet 1 OCTGB. ] peut - ubonncj toutefois pour les deux dernier mois ou in&ue pour le dernier mon do chaque trimestre au piix de : 2 Mois i mois Fr 3.00-Mk2.40 IM.50-.U! i.20 Ti^A€E : 75.000 ! PAO miTD Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et EchosV fr. 2.00 Nécrologie .,1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 o È EfîAGE : 75.00© PAR JOUR mÊÊMÈ w m. r Rédacteur en Chef : M arc elle S A Tv M Jrarnal QuertMlen Iiiêpeiisif (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : ! BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS f Mesures.policières à New-York L'armée grecque reste mobilisé© 28 _ ariBefo. Et SM T t-U_ . „. «■.. - . Derniers Communiqués Officiels Théâtre de la guerre rte l'Ouest Berl in, 8 février (communiqué de micli). , —Au sud de la Somme, vive activité de fart et d'autre. Au court de la nuit du 6 au T février, un petit tronçon de tranchée, faisant partie de notre nouvelle position, nous' r avait été arraché. Hier, à midi, les Français ont tenté une attaque, précédée d'un violent bombardement préparatoire; ils ont été repoussés. Dans la soirée, une contre at-, t-aque de nos troupes nous a remis en pleine possession de nos positions. Une escadrille d'avions allemands a attaqué les installations du chemin de fer à Poperinghe, ainsi qu'un campement anglais ét-abli entre Pope-ringlie et Dixmude. Après une série de combats avec les aviateurs ennemis qui essayè-' rent de, la repousser, notre escadrille est ren-1 Li ée sans pertes. Théâtres de la guerre de l'Est et des Balkans Pas d' événements importants. 1 AUTRICHIENS Vienne, 8 février (d'hier). — La situation est partout sans changement. Front russe tenue, 8 février (communiqué de midi). . u'c. par le temps clair, l'artillerie a déployé, hier, une activité plus intense sur tout,le front du nord-est. Au nord-ouest de Tamopol, dans la nuit d'hier à aujourd'hui, les Russes ont, à plusieurs reprises, attaqué un des points d'appui avancés de ;notre in-fanitiic //s antj£rTr'-ï <■ y —hiuiulil*- ta né men t,mais en ont été expulsés peu après. Front italien et des Balkans Rien de 'particulier. ITALIENS Rome, 8 février. {Comm.. ^ ff. du 6 févr.) ■— .1 part l'activité- de l'artillerie aucun événement particulier du front entier n'est à mentionner. FRANÇAIS Paris, 6 février. — (15 heures.) — Faible activité de Vartillerie au cours de la nuit.En Champagne, nous avons exécuté hier, en fin de journée, des tirs de destruction sur les tranchées ennemies dans la région de Maison de Champagne. Dans la journée d hier, un de nos avions-canons a attaque, au sud de Péronne, un drachen ennemi qui est tombé en flammes. Paris, 6 février. — (23 heures.) — En Belgique f notre artillerie, de concert avec l'artillerie britannique a e,xécuté des tirs de démolition sur les tranchées ennemies en face de Boesinghe. A t'est de la même région, deux batteries ennemies ont été réduites au silence par notre artillerie lourde. A l'est de Soissons, nous avons canonné les ouvrages ennemis du plateau do Chassemy. Il résulte de nouveaux ri "f'gnements que le bombardement effectué hier en Champagne sur les organisations ennemies du plateau de Navarin a donné d'excellents résultats. Les tranchées battues ont été profondément bouleversées. Plusieurs dépôts de munitions ont sauté.D'autre part, nos projectiles ayant démoli des réservoirs à gaz suffocants, des traînées gazeuses se sont répandues que le vent a rejetées sur les lignes ennemies. Paris, 7 février (15 heures). — Aucune action importante à signaler. Paris, 7 février (23 heures). — En Belgique, notre artillerie a bombardé efficacement le fortin de Vauban près d'Jlet Sas et les tranchées ennemies en face de Steenstraate. En Artois, le feu de nos batteries a provoqué de fortes explosions dans les lignes ennemies vers Saint-Laurent (nord-est d'Arras). Entre l'Oise et l'Aisne, un blockhaus a été détruit à la lisière sud du bois d'Ourscamp. En Champagne, un bombardement de notre artil-■ lerie lourde sur les établissements ennemis près de Challcrange a provoqué un grand incendie. Canonnade réciproque sur le resle du front. ANGLAIS Londres, 8 f écrier. [Comm. du Quartier général britannique en France, sous la date du 6 févr.) — Au cours de la nuit dernière nous avons occupé le coin occidental de trois entonnoirs de mines, près de la route qui conduit de Vermelles à La Passée. A la levée du jour, les Allemands ont fait exploser une mine au nord de L^oos, personne ne fut blessé et nous avons occupé un coin de l'entonnoir. Des deux côtés activité d'artillerie à Frise, au nord du canal de La Passée, au nord de Wytschaete et d'Y près. Hier 28 combats aériens eurent lieu.Nous avons obligé G appareils allemands de descendre dans les lignes allemandes. RUSSES Rétrograde, 8 févrisr. (Comm. off. du 6 février, 9 h. 30 chi sîiKJ — L'activité des aviateurs allemands i.k-dessus de la région -J „ t *• VI Ci 1/ o jysw bombes sur la ville de Mitau et sur un por de chemin de fer qui est jeté sur l'Aa. Dai, un des secteurs du front du général Iivano nos éclaireurs ont découvert un système à mines ennemies, lis ont fixé un fit de fer d liaison entre ces mines et leurs propres ri tranchements et en firent souiar en l'air eh viron 40. Sur la route de Brzezany nous avon étouffé par notre feu les tentatives de l'en nemi de s'approcher de nos retranchementi Dans la région de Bojan l'adversaire a ej fectué de vains efforts au moyen de grena des à main, et en jetant des bombes, afin d reprendre un entonnoir qui a pû être occup par nous'au cours de la fiuit du 3 février. TURCS Constantinople, 8 février. — Pas de chan gement notable sur les différents théâtres d la guerre. Dernières Dépêches Mesures policières à New=Yori Londres, 8 février. — On annonce d© New-Yor. à Rieuter : Samedii soir et dimanche, la police . pris des mesures de précaution mystérieuses. Plu sieurs personnes se trouvant- dans le mébropolitai: et qui étaient porteurs de coffres et de paquets on été arrêtées et visitées. Dimanche on a posté, à 1; demande du commandant, aux chantiers Itico, ; Brooklyn, des policiers secrets, notamment au: t-fH.'a mnf- on" l'T.n.l ' ■ "T des bombes ne soient jetées sur le croiseur TFa sh ington qui devait y passer. Les autorités po i cières ont tenu dimanche une conférence au suje de laquelle on garde le secret le plus rigoureux. L'armée grecque reste mobilisée Genève, 8 février. -— On annonce d'Allié nés à Havas : Le Roi a signé un décret ap ,.eiant sous les armes tous les miliciens de; classes de 1892 à 1914, qui ne se sont pas en core présentés, à l'exception de ceux qui ha oit en t la Russie, la Turquie, la Bulgarie e ia Roumanie. Genève, S février. — L'Information Télégraphique Suisse annonce d'Àtliènes : L'organe du gouvernement, Neonh Asti, in vit; la population à une manifestation générale contre le blocus renforcé de la Grèce. Je procédé soulève dans tout le pays une seaisatior générale. L'organe du gouvernement décla re fausse la nouvelle de Paris au sujet de h démobilisation de l'armée grecque. L'arméf restera mobilisée jusqu'à la complète liqu: dation de la situation aux; Balkans, attende qu'elle veut être prête à toute éventualité. Le « L.18 ». — Personne n'a été sauvé Rotterdam, 8 février. — Il résulte des dernière, nouvelles arrivées ici, qu'il est inexact qiue 9 hom mes du dirigeable allemand L. 19 ont été sau vés. Il n'y a jusqu'ici aucun indice qu'un seu homme de l'équipage ait été sauvé. Bombardement de Salonique Athènes, 8 février. — (Havas). On apprend d< bonne source que lors do la dernière attaque d< Salonique, deG marchandises, évaluées à 3 milll ow do francs, ont été détruites, dont 100,000 seule ment étaient couvertes par l'assurance. Plusieni': compagnies d'assurances anglaises ont donné or iro télégraphiquement à leur représentant à Sa Ionique d'assuçer les marchandises contre tou; risque de guerre. On a alors assuré en denx jotir; pour plus de 5 millions de francs da marchan Scses. Le service postal à Belgrade On mande de Budapest, 8 février : Le 1E février sera inauguré à Belgrade le nouveat service postal. Dans les parties de la Serbie, occupées par lies troupes austro-hongroises, on se servira de timbres-poste de Bosnie-Herzégovine, qui porteront en exergue i Okkupiertes Gebiet ». L'affaire du « Lusitania » serait réglée Le Central News apprend de New-York, £ février : Le 7 février MM. Wilson et Lan-sing ont eu une entrevue décisive au sujet d( l'affaire du Lusitania. Le Congrès devai' 3© réunir le 8 et on s'attend à une déclaration nette. On croit dans le, milieux bien informés, que l'Amérique cédera et conseniirt à ce que l'Allemagne emploie une expression moins forte que oelle d'à illégal » pour le procédé du sous-mat in allemand contre 1< Lusitania. D'autre part, la Frankfurter Zeitung apprend d© son correspondant de New-York qu'il aurait appris de boîue source à Washington qu-j l'affaire du lusitania jeut être regardée comme réglée. ; t Athènes, 8 février. — Au cours d'nne en-'.s trevue qui a eu 1 eu entre le ministre de Tur-'v quie et M. Skouloudis, président du Conseil e grec, plusieurs questions pendantes entre la e Grèce et la Turquie — entre autres l'affaire :- assez épineuse des îles de l'Egée, qui est'ou- - verte depuis la première guerre balkanique — viennent d'être rég'lées. M. Calletrgis, mi- s nistre de la Grèce à Constantinople, nouvel- - lement nommé, avait entamé d©3 négoeia-. tions à ce sujet avec le Cabinet turc. Un nouveau projet de conférence pacifique Stokholm, 8 février. — Un projet de loi e a été déposé à la première et la seconde é Chambre du Rigsdag suédois, invitant le Roi à considérer si, à l'initiative du gouvernement suédois, ou de tous les gouvernements scandinaves, on ne pourrait réunir 1 e un.e conférence pacifique des pays neutres, 1 afin de rechercher les bases d'une paix du- J rable. 1 Un nouvel emprunt anglo-français * aux Etats-Unis Le F mandai News de Londres apprend J ^ de New-York, 8 février, que des négociations , . y seraient entamées en vue d'un nouvel em- ( i prunt anglo-français gagé par des valeurs i . de Bourse. s a Arrivée du prir Alexandre de Serbie à Corfou - Corfou, 8 février. (Télégr. de l'Agence 1 Havas.)—; On .annonce officiellement que le <3 1 prince-héritier d« la Kert,e^ je prjnee Aie- t xandu" e-t arii^é ^-, ^ 1 q-'-ïv 11 é ' français, venant de l'Albaîiîe^" = Mort d'un général français *L t Paris, 8 février. — D'après le Matin le ^ général Delmotte, commandant d'une division au front, vient de décéder à l'ambulance militaire de Toulon. ç Le vaisseau fantôme Londres, S février. — Le Daily Telegrapli ^ publie,d'après des nouvelles de passagers de j l'Appavi, un récit détaillé des aventures du n vaisseau fantôme allemand. Il s'agirait donc l d'un croiseur auxiliaire qui a quitté le poit q de Kiel le jour du Nouvel-An et qui a réussi n à arriver dans l'Océan Atlantique en faisant V le tour de la côte septentrionale de l'Ecosse. a , Le croiseur jaugeait 3,000 tonnes, était ar-, mé de 10 canons et avait à bord un équipage 9 se composant de 300 marins. J Rixes au Parlement incomplet serbe Lugano, 8 février. — Lors de la séance 0 du Parlement incomplet serbe à Rome, il y , a eu des seèftes scandaleuses. Les 60 députés présents, ayant chacun une autre opinion au sujet de la réorganisation de l'armée et au 3ujet de l'endroit et l'époque auxquels la Skouptchina doit se réunir à nouveau. Il y s . eut une rixe générale. TJn grand méconten- £ . tement éclata au sujet de l'attitude de l'Ita- c - lie vis-à-vis de la situation de la. Serbie. Fi- ( l nalement 1© Parlement décida de se dépla- j eer à Nice. e L'activité des aviateurs allemands * Amsterdam, 8 février. — Le général Haig £ ' a demandé d'urgence de nombreux détache- c ' meht3 d'aviateurs, les aviateurs ennemis c l'inquiétant beaucoup; les nombreuses atta-' ques ont mis la confusion dans sas troupes du front-. 1 La peur des sous-marins s ; Rotterdam, 8 février. — En Taison des in- c ■ cidents à l'embouchure d© la Tamise, où 5 8 vapeurs ont été récemment coulés par un 5 sous-marin allemand, 1© commandant du j 1 port de Sherness a été destitué et une enquê- 1 t© a été introduite. les navires quittant Lon- c dres mt retardé leu-r départ. j Le butin de guerre r Berlin, 8 février. —Les journaux du soir } : publient des articles dans lequels on commente le butin capturé aa cours de la guer- s re. Il en résulte qu'il y a en Allemagne „ i 1,429,971 prisonniers, 9,700 canons, 7,700 t voitures de munitions et autres, 1,300,000 B ■ fusils et 3,000 mitrailleuses. Dans ces chif- p fres imposants ne sont pas compris les pri- d ■ sonniers qui nous ont été abandonnés par Les c - Etats alliés, ni les nombreux canons qui gi- r sent démolis sur les champs de tataille, ain- " si que 1rs masses de canons et mitrailleuses ^ i qui ont été utilisés par nos armées, pour au-' tant que les munitions en aient été captu- g rées. ^ Le prince Oscar de Prusse blessé Berlin, 8 février. — S. A. R. le colonel c ■ prince Oscar d© Prusse, a été blessé par un 1 • éclat d'obus à la tête et au haut de la cuis-se. J \ — " ~ t-t l fi.Ut7iiiLc4lj.Uc; Rotterdam, 8 février. — Les derniers te légrammas d© l'Amérique semblent indique une détente dans 1© conflit du Lusitania L'Associated Press publi© aujourd'hui qu les négociations prennent une tournure fa vorable. _ Cenève, 8 février. — Dans la colonie amc ricaine d© Paris on confirme la nouvelle d Washington au sujet d'un© perspective plu favorable d une entente germano-américai ne Procédés arbitraires angîass Rotterdam, 8 février. — Sur l'ordre dt Département du Commerce anglais, toute les malles-poste neutres qui parcourent le: îaux anglaises seront visitées, afin d© con stater si le courrier destiné aux Etats en ne mis n est paj utilisé pour l'envoi de contre bande. L'Angleterre brise ainsi le secret d« lettres reconnu pour tous les pays du monde L'Italie et l'Entente Lugano, 8 février. — Le Secolo attaque de non reau le gouvernement. Il lui reproche que ni b ninistre des finances ni le ministre du commerc( îe sont à ua hauteur de leur tâche ; ils n'ont pré ru ni la crise économique ni pris à temps les me .ures de précaution nécessaires ; il est impossibU lue le ministère reste composé comme il l'est. Lf ournal est d'avis aussi que le discours de Salariera à Turin est en contradiction avec celui pro-loncé dans la. banlieue ; en louant le parti libéral ■t l'ayant vanté comme créateur de l'unité italieni le, jes démocrates radicaux ont été froissés ; sa ituation est plus ébranlée qu'il ne le croit. En Suède Gèfle, 7 février. — Le _ra i n express do Karungi ui so dirige vers le sud a eu un _ colision, hier main, avec un tram de marchandises à la station rai 11 express sont tombés du remblai. Les voya-eurs n'ont pas souffert. Lo mécanicien du train xpress a été bleesé. Le Conseil des ministres en Italie B&rne, 7 février. — D'après le Corriere délia 'era, le conseil des ministre à Rome a délibéré ar le rapport de iDesplanches, au sujet des négo-iations avec le gouvernement anglais, et qui, à avis du journal, sont sur le point d'être soluti<H-ées. Le Secolo écrit : D'après un communiqué à 1 presse, le conseil des ministres a délibéré sur uelques affaires de l'administration intérieure, lois on y a également parlé d'autre chose. Des ob-jetions à l'activité du gouvernement, dont les mis de Salandra parlent avec un calme ostenta-oixe, ont rendu le cabinet assez inquiet. La bonne ntents au Monte Citorio n'est plus si entière u'au début de la guerre. Le fait do certaines ten-anees oppositionnolles n'est plus un mystèr#Sa-mdra et ses ministres l'on finalement compris et nt trouvé nécessaire d'en parler entre eux. ETRANGER ANGLETERRE.-— Les langues autori-ées par l'Angleterre dans les correspondants. — Londres, 8 février. -— Le Ministère i© la Guerre anglais fait savoir que dans les ;orrespomIanoes entre l'Angleterre et les iays neutres, on ne pourra plus désormais e servir que de l'anglai3, du français et de uelques autres langues, qui sont énumérées t parmi lesquelles on ne trouve pas les lan-•ues scandinaves. On donne comme motif de ette mesure la rareté des censeurs polyglot-es.ITALIE. — L'extrême-droite et M. Sa-andra. — Rome, 8, d'aprè3 les journaux uisses l'extrême-droite italienne fait cause ommune avec la gauche dans sa critique cérée du dernier discours prononcé par M. lalandra à Turin. On devrait compter d'aires des nouvelles d'Italie avec l'avènement jotssible d'un Ministère Murtini-Gar-can0, [ont M. Sonnino ferait partie. Le Conseil ias Ministres tenu samedi passé, s'est ma-lifestement occupé des difficultés de la po-itique intérieure. ITALIE. — Conseil des ministres. — Lugano, février. — Tous les ministres sa sont réunis ce latin à 10 heures, au Palais Braschi. On attri-ue une grande importance à cette conférence, «Mminent après sa rentrée à Rome. Lo ministre-résident exposera à ses collègues les impressions e son voyage à travers le pays. Il s'agit, dans ette conférence uniquement d'un conseil des mi-:istres politiques.On attend avec grand intérêt lej laines ». Ni le ministre des finances, ni celui du écisions qui y seront prises, quoique tous les inci-ents de la délibération ne soient pas publiés. RUSSIE. — La discorde intérieure Francfort février. — D'après une nouvelle du Noivoji Vrcmja, le gouvernement russe s'occupe de nou-eau à semer la discorde entre la Douma et !t onseil de l'Empire. Dans la question de la loi de impôt sur le revenu, le gouvernement inc.te le enx partis lu Parlement l'un contre l'autre. La >ouma réclame un impôt spécial do guerre, 1» Conseil de l'Empire un impftt fixe sur le reve-nu. Les xia^'tis refusent u;:e e :'-mproniiss.oïî, r HOLLANDE. — La pnmiè'e *01 lie de la reine Wdhelmine. — La Haye, 8 février. — La reine a e fait hier sa première promenade en automobile depuis qu'elle était tombée malade. NORVEGE. — La représentation diplomatique . de la Norvège à' Home. — Chrntianio, 8 février, g — Le Storthing a approuvé un crédit do 40,000 g couronnes pour le nouveau poste diplomatique créé à Rome. Jusqu'à présent 1a Norvège était représentée au Quirinal par le ministre do Prusse. On projetterait également la création d'une légation de Noi'vège à La Haye, à en juger d'après 1 les propos tenus par le ministre des affaires étran-;' gères. i •».«(-«£. IMilciol ppiaire Il y a quinze jours, fut placardé un© affi-' che réglementant la vente dés pomr. es d© terre et en interdisant le commerce pour le 1 février. Un mois avant La parution de " l'affiche, édiles, comités et administrations * Avaient connaissance de l'imminence de cet-! te mesure, lie premier de tous leurs devoirs ^ était de se prémunir, afin que le 1 février, , dans toutes les communes, chaque ménage , pût se procurer les pommes de terre néces-. saires. Qu'a-t-on fait? Rien ou presque rien. A part quelques exceptions honorables, les pommes de terre sont introuvables et les stocks continuent à pourrir. Il en est de même du sucre, une affiche parut en réglementant la vente. Aussitôt MM. les accapareurs, possesseurs d© stocks, déclarèrent, puisque l'on ne peut vendre 1© sucre au prix qui nous convient.jffiua le. un© industrie qui a rapporté gros par ce temps de guerre, c'est bien l'industrie su-cri ère. Le.3 sous-produits les plus infimes ont été vendus à des prix extraordinaires. Mais voilà! Il a paru un arrêté et cela a suffi. Il en sera de même pour tous les produits qui seront réglementés par voie d'arrêtés.Il faut pour lé bi »n de la population que, non content de réglementer la vente des produits, l'on saisisse ce., -ci et qu'on les m-ett© en vente immédiatement ! L'heure est tnx hommes d'énergie et si les mollusques qui gèrent la close publique n© veulent pas marcher, cju'on, les me'.te à pied ou sous conseil judiciaire; quelques commissaires spéciaux fero". fort bien l'affaire de certaines communes. Nos femmes et nos enfants ont faim, 1103 porte-monnaie se vident, on le sait et en en profite, espérant déchaîner ainsi une révolte du peuple affamé, les semeurs de haine savent ce qu'ils font. Jadis lies fauteurs d© troubles parcouraient les rues excitant la population au vol, au pillage et au meurtre; aujourd'hui les délits deviennent d© plus en plus graves et dans certaines communes la ■ chronique des vols s'accroit tou3 les jours. C'est que l'on a trouvé un procédé simple et pratique pour exciter le peuple. Von emploie la force d'inertie, ceux qu; ont faim et ne voient rien venir, finiront par ne plus écouter la voix de la raison : Ventre affamé n'a pas d'oreilles! Dieu sait cependant s'il y a des comités d© tout poil et des coniitards de tout acabit pour s'occuj.er du bien-être le leurs membres sous couleur de soigner la chose publique.A peine un quelconqae de ces comités a-t-il pondu un œuf, que la Presse en est informée. Ces messieurs ont élevé l'art de la réclame à la hauteur d'une institution et, en bonnes poires, les journalistes 3e laissent faire, tout comme pour la réclame gratuite en faveur des directeurs de théâtres qui s'enrichissent en payant cent sous par soirée à d'excellents artistes. La Press© insère donc mille calembredaines, sous forme de communiqués, pour annoncer, urbi et orbi que le Comité X... va faire ou a fait quelque chose. Ces messieurs, qui qualifient de Boches les journaux et qui prétendent ne pas les lire, se souviennent à or qu'ils existent quand leurs petites affaire ^ 1 leur vanité éprouvent le besoin de quelques coups de grosse-caisse. Ecoutez parler Ils mufles, comitards et autres, lorsqu'il s'agit de faire appliquer un oxi'êté pris dan« l'intention de la population et destiné à mettra un frein à l'accaparement. « Nous, demander quelque chose aux Allemands! Nou3 n'avons garde! » Et les pauvres gens, simple.3 et honnêtes, « croyant leurs discours incères, et ignorant l'art de '] mettre un faux nez », les écoutent en se ser-

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