Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 February 1917
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s.n. 1917, 03 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m03xs5m57j/
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4— Année • N. 844 - Ed. B CIHQ CENTIMES Samedi 3 Février 1911 «OllltEBEKT POSTAL, ÉD. I Bruxelles - Province - Etranger 3 mois s Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les Iroreatrc tic poste en Belgique «t à l'Bfra*ger n'acceptent que de» «ïonnctiients TRIMESTRIELS ; ceui-cl premnart caurs les 1 Janv. 1 AVRIL 1 ,îni.!.-T l OCTOB. On pwit s'abonner teutefols pour les o»ux dsfniers mois ou in3me pour le oeraier Miels de chaque trimestre au Prix de : 2 Mo» T Mois ft.3.00-Mk.2.40 Fr.l.50-Mk.1,20 TIRAGE .-IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois — La figîîô Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie . . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . i.09 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. . ... • LC® TIRAGE; l'O.OOO PAR JOUR i | n |tr>lirr-. b Journal Siitlilea Indépendant m [ BRUXELLES, 45. PUE HENRI MAUS | LE DISCOURS DU CHANCELIER Csaunanlqc^s fflfffeiels ALLEMAND» BERLIN, 2 février, midi, officiel : llieâtre de la jjuerre a l'Ouest. Groupe d'armée Ou prince héritier Hupp-rectol de Bavière : Entre Armentières et Arras, de nombreuses poussées de forts détachements d'éclaireurs anglais ont échoué. Des deux côtés de l'Ancre et de la Somme, a régné une vive lutte d'artillerie. Pendant les heures du matin et de la soirée, intense activité de nos êclaireurs, qui ont ramené un officier et 12 soldats des tranchées ennemies au sud-ouest de Miremont et au nord-est de Le Sars. Sur la route de Gueudecourt-Beaulencourt, les Anglais, en largeur d'une compagnie, ont pénétré, après une vigoureuse canonnade. Par une contre-attaque, la position en fut débarrassée. Un certain nombre de prisonniers sont restés entre nos mains. Groupe d'armée du kroupriiiz allemand : A la hauteur de Combres et dans le bois d'Ail-ly, des détachements d'attaque sont revenus avec 20 prisonniers des lignes françaises bouleversées; dans les Vosges, nos éclaireurs ont ramené 6 Français d'une opération. Au nord du front à l'ouest, les aviateurs ont cté très actijs. Nos escadrilles ont fait des constatations r précieuses dans la partie anglaise de la France. Les adversaires ont perdu 7 avions au cours de luttes aériennes. J'héâlre de la queiere à l'Pïst. Par une gelée rigoureuse et d'abondantes neiges, pas d'événements particuliers. Front macédonien : La situation ne s'est pas modifiée. BERLIN, 1 février. — Officiel, soir T Aucun événement particulier à signaler sur les divers fronts. AUTRICHIENS VIENNE, 1 février : Le temps d'hiver exIraordinvirement rigoureux, empêche toute activité combatiive sur tous les fronts. Il n'y a pas davantage quelque chose d'essentiel à £7£nr.]i>r fit* M FRANÇAIS PARIS, 1er février, 3 h. p. m., officiel t Rencontres de patrouilles sur divers points du j front, notamment à l'est de Reims et dans la région an nord d'Altldrch. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 1er février, 11 h. p. nu, officiel: Aucun événement important à signaler au cours de la journée, en dehors d'une lutle d'artillerie assez active à tHartmannsweilfirkopf et à l'est de MetieraL RUSSES PETROGRAD, 31 janvier. — Officiel : Près de Gaenach, sur la côte du golfe de Riga, Un zeppelin a volé hier soir dans la direction du nord-est; il éclairait le terrain à la ide d'un projecteur.Après un violent bombardement, des colonnes allemandes ont dirigé une attaque contre nos positions établies à l'extrémité du marécage du Tirul et le long de la rive gauche de l Aa. Cette attaque a été entayée par notre feu de barrage. Après avoir bombardé nos lignes, surtout mt imoyen de grenades à gaz, les Allemands oni alia-'qué nos positions longeant la toute Kalnsten-Schlock, ils ont été repoussés par notre feu de barrage. Dans un secteur seulement près de la route de Kalnsten-Schlock, nos troupes ont été retirées de 1 verste dans la direction du nord. Les Allemands ont ensuite renouvelé leurs attaques acharnées, qui ont été toutes repoussées par notte feu et par nos contre-attaques. Dans un petit secteur de nos retranchements seulement, à l'est de la route de Kainsten, les Allemands ont réussi à prendre pied. Au cours de nos contre-attaques ,nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés de mitrailleuses. Les 'colonels Pimenow et Bajenow dirigeaient le combat. Le premier a été tué, le second a disparu. Après une forte canonnade, nos troupes ont traversé des obstacles en fil de fer barbelé et, après avoir esca'adé dans la neige de foi les pentes, elles ' on pris d'assaut à la baïonnette deux hauteurs situées â 2 verstes à l'est de Jacobem, au snd-est de Kimpolung. Nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés d'un matériel de guerre qui h'est pas encore inventorié. ITALIENS ROME, 31 janvier. — Officiel ; Dans le Trentin et en Carinthie, canonnades réciproques à divers endroits, notamment à l'extrémité de la vallée de Camonica, dans la région montagneuse située à l'ouest du lac de Garde et dans le But supérieur, entre le petit Pal et la Zelîenkofel. Dans le Kustenland, l'artillerie ennemie a été plus active que d'habitude. Hier, sur le Karst, notre artillerie a énergique-ment répondu au feu de l'ennemi et a entravé dei mouvements de troupes qui s'effectuaient à l'arrière du front autrichien. Un froid rigoureux sévit sur tout le théâtre de h guerre; à certains endroits le thermomètre est descendu à 28° scus zéro. ANGLAIS LONDRES, 31 janvier. — Officiel du soir J Aujourd'hui, au lever du jour, l'ennemi a tenti de surprendre nos postes avancés près de B'éauçpur et â l'ouest de Serre; il a été immédiatement re poussé. L'artillerie ennemie a été très active pics de Mot-val; notre artillerie a éncr&iquement répondu à soi teJi> Dernières Dépêches La conférence des alliés à Petrograd, Londres, 2 fév. — Le «Times» apprend de Pe-trograd que la conférence des alliés est divisée en trois sections. La première s'occupera des opérations de guerre, la deuxième veillera à ce que l'on dispose des approvisionnements nécessaires et la troisième s'occupera des finances. Le nouveau ministre de Suisse à Berlin. Berne, 2 fév. — D après certains journaux, le conseil fédérai suisse aurait choisi comme ministre à Berlin, M. Robert Haab, Jusqu'ici directeur-général du chemin de fer fédéral. L'agrément de Berlin aurait déjà été demandé. Une ligne télégraphique directe entre Londres et Petrograd. Stockholm, 2 fév. — Le «tseriingske Tidende» apprend d'Haparanda qu'une communication télégraphique directe vient d'être établie entre Londres et Petrograd. Elle serait déjà en exploitation d'après des journaux russes. La ligne passe par la Finlande. Le manque de charbon au Danemark. Copenhague, 2 fév. — La pénurie de enaraon se feit Beiitir de jour en jour davantage. Dans les deux importants faubourgs de Fredoriksborg et du Gen-tofte, les usines à gaz sont pour ainsi dire dépourvues de charbon. Celie de Gentofte n'a plus que pour trois jours de charbon. L'augmentation de3 frets. La Haye, 2 fév. — Les frets pour ie transport des charbons, de Londres vers le3 porîs français, ont monté lundi de 20 p. c., ceux pour la Méditerranée et l'italie ont augmenté de 50 p. c. De même les frets des navires neutres loués pour transporter du charbon en France et en Italie ont subi une augmentation. Quatre bons vapeurs anglais mis en vente à la Bourse des navires, n'ont pas trouvé d'acquéreurs, parce qu'on croit que le gouvernement étendra encore le réquisitionnement des navires et parce que les contributions sont devenues trop lourdes.La crise du charbon en Sïorvège Copenhague, 2 février. — Le jour- flfa chSStZ58&<m,'h*i en Norvège à un inventaire des stocks particuliers existant dans le pays. Tous les stocks de quelque importance seront réquisitionnés par les communes, pour être distribués ensuite équitablement entre toute la population. M. Bark quitte le département des finances. Les journaux suisses apprennent de Paris que M. Bark, miaistre des finances russe, ne retournera pi us au département des finances après son congé, 11 a l'intention de prendre la direction de la banque Volga-Kama. M. Micoiaïeake, jusqu'ici adjoint au ministre des finances, dirigera provisoirement ce département,La note allemande au Danemark. Copenhague, 2 fév. — On s'attendait aans cette, ville à la fermeture de h Bourse, à la aate ou 2 février, afin d'éviter une panique. On craint qu'un grand nombre de propriétaires de valeurs maritimes ne soient ruinés. La teneur de la note alk mande n'a été connue ici que dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2 heures. A la suite de la déclaration du blocus allemand, le conseil ctes ministres a tenu une séance secrète; aujourd'hui, le Rifcsdag se réunira. La renforcement de ia guerre sous-maxlne. Le texte de la note austro-hoagioise. Vienne, 1 février. — Par suite du refus brutal de l'offre pacifique des puissances centrales par leurs adversaires et vu la nécessité, qui est née de ce fait, de poursuivre la guerre avec une énergie redoublée, le gouvernement austro-hongrois d'accord avec le cabinet de Berlin a décidé d'affecter à partir du 1 février une forme plus aiguë à la guerre sous-marine, et d'entraver tout trafic endéans une zone déterminée de blocus, autour de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie, ainsi que dans la Méditerranée orientale. Une note du ministre des affaires étrangères comte Czernin à tous les Etats neutres expose « que l'Autriche-Hongrie et ses alliés, forcés depuis te mois d'août 1914 à la lutte pour leur existence et leurs intérêts vitaux, ont atteint au bout de 30 mois de guerre de tels résultats que l'Autriche-Hongrie et ses Alliés, vu l'inanité des plans de conquête de leurs ennemis, pouvaient considérer feur but de guerre purement dé'ensif comme atteint. Ce fait pleinement acquis et le désir d'éviter toute effusion ultérieure de sang, ont été confirmés par l'offre de paix des quatre Puissances centrales. Aveuglés par l'illusion ds pouvoir encore imprimer au sort une allure favorable et de nous anéantir, nos adversaires ont brutalement repoussé cette offre et posé comme condition de paix, le terrassement complet des qra-tre puissances centrales et l'anéantissement de leurs buts de guerre. Dieu et les hommes savent à qui incombe la responsabilité de la continuation de ta guerre. En présence du projet de nos adversaires de mater les armées de l'Autriche-Hongrie et de ses alliés, d'anéantir leur flotte, et d'affamer leur population, la lutte doit être continuée et sur terre et sui mer, même avec les armes les plus violentes. Seule l'affectation renforcée de tous les moyens de guerrt pourra hâter la iin de la guerre. Jusqu'ici, nos adversaires avaient en vue d'en traver tout trafic maritime à l'Autriche-Hongrie e à ses alliés et de couper toute importation vers ce! puissances. De même que sur d'autres mers, ili f ont également torpillé dans l'Adriatique des navi res-hôpitaux sans avertissement préalabie. Dorénavant l'Autriche-Hongrie eî ses alliés use ront du même procédé, en coupant à la Grande i Bretagne,à la France et à l'italie tout trafic marftimi et empêcheront dans ce but toute navigation dan une zone maritime déterminée et ce par ions le moyens possib'es, à partir du 1er février 1917. En as basant sur la cuite ci-jointe, la note indi que exactement la zone de blocus autour de 1 Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie, où dès le 1er février, tout trafic sera empêché pa toutes les armes dont nous disposons, sans autr avertissement. Cette résolution a été également prise par l'Au triche-Hongrie dans le but d'abréger ia guerre pa des moyens de guerre efficaces, afin de se rappro cher d'une paix qui, à l'opposé de ses adversaires soit basée sur des conditions modérées, et non su des idées de destruction, animée qu'elle est, main tenant comme jadis, de l'idée que le but final di cette guerre ne doit pas constituer une conquête mais le développement libre et assuré de ses Etat: propres et des autres Etats. Pleines de confiance dans la bravoure non dé mentie de leurs forces de terre et de mer, les Puis sances centrales en*ament cette phase grave de li guerre, qui est én perspective, avec une âpre dcci sion, mais aussi avec la certitude qu'elle aboutir: à un résultat qui décidera de cette lutte de plu sieurs années et justifiera ainsi les biens sacrifié et le sang répandu. » Cens note a été remise à l'ambassadeur ameri cain avec une annexe dans laquelle il est dit qui le gouvernement austro-hongrois a soumis à mûri réflexion ie contenu important et plein de hautf morale du message du Président Wilson au Sénat Î1 ne méconnaît point les buts élevés que poursui Wison, mais tient à établir avant tout, que son désL d'amener une paix durable parait en réalité déjs anéanti par le refus que i'ofîre de paix de i'Autri che-Hongrie et de ses ailles a essuyé de la part d< leurs adversaires. Opinions suédoises. Stocidiolm, 1er fév. — Les journaux du soir corn mentent longuement 1 importance de la guerre sous marine allemande annoncée. Le oAliehanda» écrit : ûa se demande avec h plus vive anxiété quelie sera l'attitude de l'Ameri que. Après s'être employée à ia paix, se lancera t-eiie encore vraisemblablement dans ia guerre 1 Osïrait-eile s'y risquer, eu égard au Japon ? En ci qui concerne l'efficacité da blocL's allemand, m es #éîSiréfe"îiSîiJN}risnîtc.~ïa du blocus se trouve à uns si grande distance d< l'Angleterre, exige une grande quantité de sous marins, mais renforce également ia possibilité pou; les navires de se faaîiler à travers ia zone dange rev.se, grâce à i'obscurité. L' aAffonbladet» considère la blocus soirs-marii des Puissances centrales contre l'Angleterre, com me une conséquence nécessaire et une répons* nette à la guerre de famine décrétée contre l'Aile magne. Ce que nous, neutres, deveas souffrir ae tellement est une question à part. Nous devon constater qu'i' faudrait éire simple pour croir qu'on puisse se trouver en sécurité au milieu d u ne mer de feu. Nous devons compter avsc des fait et non avec des théories. L'impression au Danemark. Copenhague, 1er fcv. — Le blocus allemand été accueilli par la population avec un calme rela tiî, bien qu'on ne se fasse pas d'illusion sur le grandes difficultés qui en résulteront pour le Dans mark. Récemment, des bruits avalent été répandu à diverses reprises au sujet de l'imminence de ceît mesure par l'Allemagne. C'est pourquoi l'opinio publique y était préparée dans une certaine mesure La presse est décidée à détruire dans l'œuf tout inquiétude exagérée. La note n'étant parvenue qu tardivement aux diverses rédactions, peu de joui riaux du matin ont émis des commentaires. L'opinion hollandaise. Amsterdam, 1er fév. — Le « fijd» écrit dans u article de fond au sujet de la guerre sous-marin renforcée : Notre gouvernement se trouve en pr< sence de grandes diificultés. Il est certes exact qr déjà auparavant la zone dans laquelle l'Allemagr veut user de ses sous-marins a été signifiée ai neutres, de même que la fermeture de la baie alli mande, mais, la zone dangereuse est beaucoup ph étendue et comprend la route des grandes lignes t navigation. En outre, le danger des sous-marins e infiniment plus grand que le danger des mines a: glaises. Il faut, en outre, craindre que la zone m ritime libre ne soit pas tout à fait exempte de da: gers. I.a guerre maritime, Londres, 1 février. — Les journaux annonce que le vapeur anglais « Cambrian Range » (4,2. tonnes) a été coulé par un sous-marin allemand. Amsterdam, 1 février. — Par suit© de l'annon d'une guerre sous-marine renforcée, aucun navi n'est sorti cette nuit du Nieuwe Waterweg. La Haye, 1 février. — L'interdiction du gouve nement aux vaisseaux hollandais, de quitter le p; pour prendre la mer, s'étend à tous les vaissea neutres prenant la mer et a pour but de fournir d bord aux navires des indications précises conct nant la route à suivre. Le « Korrespondenz-B i reau » apprend qu'une conférence des armatei néerlandais aura lieu cet après-midi en présence ministre compétent et des autorités maritimes, courrier postal de Flessingue à Londres est pa : aujourd'hui. - Berlin, î février. — De même que pour le tra des paquebots américains réguliers dans les zor bloquées, des mesures ont été prises, on a te t compte également du trafic de passagers contins ï taux en ce sens qu'un jour par semaine,un vapeu s roues hollandais fera le trajet entre Flessingue Scuthwold, à la condition, qu'il franchit la zone blocus en plein jour e? qu'au retour il gouvei sur le phare de Noordhinder. Des insignes spécis sont également prévus pour le jour et la nuit pi ! ces navires, de même que pour les paquebots au 3 ricalns. s Amsterdam, 1er fév. — On annonce de Madri à Reuter que la note allemande y a causé une grar de sensation. i ' ...f[|||-_[|r î L@ OhanoaSier de l'Empire an syjeî de \°è guerre st?ys^iariiie Berlin, 31 janvier. — Dans la séance de ce joti . de la commission principale du Reichstag. le Char r ceiier de l'Empire von Betiimaan-HoUwtg a pus i parole pour faire les déclarations suivantes : - Le 12 décembre 1916, j'ai exposé au Reichsta » les considérations qui ont donné iieu à nos pi ope i sitions de paix. La réponse de nos adversaires donné clairement et nettement à entendre qu'ils re fi saient de négocier avec nous au sujet de ia pai et qu'ils ne voulaient entendre parler que d'une pas 1 qu'ils pourront dicter. Devant le monde entier, l question de responsabilité pour la continuation d 1 h guerre est donc résolue. La responsabilité en in comoe à nos adversaires exclusivement. Notre ta ' che reste donc aussi inébranlable. Isous ne peuvon pas discuter les conditions. Elles ne peuvent êtr acceptées que par un peuple qui est abattu. 11 s'ag; ! donc de combattre. : Le message du président Wilson au Congrès ea : prime le désir- sérieux de rétablir la paix- mondiale De nombreuses maximes prcctnisées par lui soi • compatibles avec nos buts. Liberté des mers, la sup pression du système de Baumce of Power, qui do: 1 toujours conduire à de nouvelles complications, tga lité des droits des nations, porte ouverte. > Quelles sont les concilions de paix de l'Entente La force armés de l'Allerasgne doit être- détruite Nous devons perdre l'Alsace-Lorraine et nos fron tièies de l'est; ia monarchie du Danube doit êtr dissoute; la Bulgarie doit perdre son unité natte nale; la Turquie doit être expulsée de i'hurops s être brisée en Asie. Les intentions destructives d nos adversaires ne peuvent être exprimées plus vi , goureusement. Nous avons été provoqués dans une lutte jusqu'à. [ dernier homme. Nous acceptons cette provocation [ dons seuvtnsrines dans son dernier stade aigu. Nous nous sommes déjà occisjxSs trois fois dan | cette commission, comme ces messieurs se le raj pellent, de la question de la guerre sous-maua en mars, en mai et en septembre de l'année écoti iée. J'ai exposa chaque fois en -détail à ces mes sieurs, le pour et le contre de la question, j'ai fa ressortir avec énergie que j'étais pro temnore ad veisaire de l'application irréductible d-.s sjus-n-,; rins, mais que je partais toujours du point de vu< ~ en considération de l'ensemble de la situation m; ' litaire, politique et économique, de l'examen de j question. La guerre sous-marine irréductible nov ~ rapproche-t-eile ou non de la paix victorieuse ? Ch; s que moyen — disais-je en mars — propre à abri ger la guerre, est le plus humain, il est aussi ceii a qui ne tient compte de rien, j'ai dit à cette époqi; que ce qui nous conduirait à une victoire rapic s devait être appliqué. _ Le chancelier de l'Empire déclara ensuite pou s quoi il était opposé en mars et en mai de l'an ru e écoulée à la guerre sous-marine irréductible n pourquoi aussi en septembre !a question n'était p-i mûre, d'après l'avis concordant de la direction p< e litique et militaire. e II se référa, sous ce rapport, également à des d clarations antérieures. Dès que je serai convainc d'accord avec l'état-major général de l'armée qi la guerre sous marine irréductible nous rapproche n de ia paix victorieuse, alcrs la guerre se us-mari; e sera appliquée. Cette époque, continua-t-il, est n rivée aujourd'hui. L'automne dernier, l'heure n' e tait pas encore venue, mais aujourd'hui que no q pouvons oser l'entreprise avec plus ds perspteti x de succès, elle est là. Nous ne pouvons donc p attendre plus longtemps. Qu'y a-t-il de changt j. D'abord le pius important. Le nombre de nos son [g marins a sensiblement augmenté depuis le printem st précédent. Vient ensuite le second point, prépondéran1 j, la mauvaise récolte mondiale, qui dès à présent p'a j. l'Angleterre, la France et l'Italie devant de série ses difficultés. Nous avons le ferme espoir d'au menter ces difficultés par la guerre sous-mari aî sans réserve, au point de les rendre intolérabli 54 Nous nous créerons ainsi une base solide de succ< La question du charbon est également une qui :e t'on vitale de guerre. Comme vous le savez elle < re d'ores et déjà critique en France et en Italie. lisons-marins la rendront plus critique encore, r- convient de citer ici notamment l'importation < irt minerais pour l'Angleterre, destinés aux fabriqt jx de munitions, dans le sens le plus large, et de b a- pour la construction des mines de charbon. r_ Les difficultés rencontrées par nos ennemis sur u- terrain augmenteront encore, par suite de l'augnn irs tation du manque de tonnage ennemi. C'est là c Su la guerre de croisière des sous-marins a pré; arc Le coup décisif. L'entente souffre dans tous ses in: rti bres de ce manque de tonnage, qui ne se fait moins senlir pour l'Italie et la France que p fie l'Angleterre. es Mais si nous pouvons estimer ainsi à un de nu bien supérieur au printemps dernier, les avanta ;n- positifs d'une guerre sous-marine sans merci, r à dangers qui résultent pour nous de la guerre se et marine, ont simultanément diminue depuis e du époque. va L© chancelier discuta ensuite la situation po ux que générale et continua en ces terme >ur «Le feld-maréchal von Hlndenburg m'a daps lé- il y a quelques Jours, la situation comme suit « Notre front est partout inébranlable. Par d nous disposons des réserves nécessaires. Les dispo» i- sitions des troupes sont bonnes et pleines de confiance. La situation militaire glebaie nous autorise à endosser la responsabilité de toutes les conséquences que pourront entraîner la guerre sous-marin® sans réserves, et vu que cette guerre sous-marioa est en tout état, un moyen pour nuire de la façon it plus grave à nos ennemis, elle doit être camniencéa. L'Amirauté et la flotte de haute mer ont la ferma conviction, basée pratiquement sur les expérience» t des croisières de guerre sous-marines, que par cette arme i'Aflg'eterre sera contrainte à la paix.» a « Nos alliés sont d'accord avec nous quant à cas projets. L'Autriche-Hongrie également adopté pra-g tiquement notre ligne de conduite. De même qua nous établissons une zone de barrage autour de l'An-a gleterre et sur les côtes occidentales de la France» où nous tâcherons d'entraver tout trafic vers les K pays ennemis, de même l'Autriche-Hongrie établira, K le blocus des côtes italiennes. La voie reste libre ^ à tous les neutres pour communiquer entre eux, en dehors de la zone du blocus. Nous of bonis à l'Amérique de même que nous l'avons fait en 1915, in garantie du transit des passagers, sous certaines s conditions, même avec certains ports anglais déter-B minés. » Le chancelier lut ensuite la note aux Etats-Unis «| fit savoir que des notes similaires avaient été ea-voyées aux autres Etats neutres. Le chancelier coa-clut en ces termes : a Personne ne fermera les yeux aevsat la gray# démarche que nous faisons. Depuis re 4 août 1&>4. { chacun sait qu'il y va de notre existence et cette connaissance a été soulignée de façon sanglante par ie refus de notre offre de paix. p Lorsqu'en 1914, en présence de la mobilisation^ générale russe, nous nous vîmes obligés de saisir l epée, nous l'avons fait, pénétrés d'un sentiment-de profonde responsabilité vis-à-vis de notre peuple et conscients de notre force résolue qui nous dite t « Nous devons, c'est pourquoi nous voulons. « Ds-^ puis lors des flots infinis de sang ont coalé, mais ils n'ont point efiacé cotte notion du « devoir >: eî du « voutoir ». Si à présent nous avons résolu d© nous servir de nos meilleurs et plus terribles armes, nous ne sommes guidés que par la considération ré-fléchie des circonstances qui s^ni- flirt; py y- el uè Tigfiomiuiis 4>je nus c—j lui. Le succès dépend d'une main plus haute. Soyes S persuadés, que tout ce dont la force humaine esl " capable, pour conquérir le succès de notre patria» sera mis en œuvre et que rien ne s?ra négligé pouf atteindre ce but. » 1 ~—» lt La Guerre smis-marme i- !: ÛPI.iilOMS DE LÀ P. i ESSE aLUsMNDE a Beriin, 1 février. — Au sujet de la guerre sana s limites des sous-maiins, ie « B;rîiner Lok?l-Aazsi» ■- ger « écrit ; i- — Si elies possédaient une arme aussi terribls îi que nos sous-marins, d'autres nations a aameUraienî e pas que son emploi soit limité et l'Angleterre, en e toute première ligne, enverrait au diabie l'humanité et le Droit des gens sussitôt que ses ira. rêts seraient r- en jeu. » ie La « Gazette de 'a Croix » écrit : H « Aujourd'hui, le gouvernement allemand a iirâ is la dernière conséquence du reius cynique de noir® y offre de paix. Sa décision sera accueillie avec soulagement et approuvée sans restriction par le peuple î- allemand tout entier. » a, Le a Deutsche Tages Zeitung » écrit : te « Il est indispensable de suivre cette voie pour* ra que ia guerre soit couronnée d'un plein succès. No us ie devons donc nous y engager, advienne que pourra.* r- La « Gazette de Voss « écrit ; S- « Ceis devait arriver. La guerre entre dans uaa ts nouvelle phase ; espérons qu'elle sera décisive l » 'e Le « Tàgliche Rundschau » écrit ; as « Le mesure que vient de prendre le gouverna-ment allemand est grosse de conséquences. Noua s- ne savons pas comment elle sera accueillie par lea ps neutres et particulièrement par les Etats-Unis ;maiS quelle que soit leur attitude, nous ne rectleroaa : pas. » t2 La « Ganetie Populaire » écrit : u" a Quelles que puissent être Jes conséquences de Î8 2" décision de notre gouvernement, nous devons leat Ile supporter, car c'est de l'existence de l'Allemagne ■s- et de celle de nos alliés qu'il s'agit. Ce que noua :s- osons iaire sera appuyé par la volonté unanimi' ■s" du peuple allemand. ;st Toutes nos divergences ds vues au sujet de la os guerre des sous marins se sont évanouies. Le coup que nous portons actuellement à l'Angleterre sera, >es espérons-le, un coup mortel. La mesure que prend les l'Allemagne aujourd'hui, prouve au monde entîef 3's qu'elle veut la victoire, non pas pour la victoire elle-même, mais parce qu'elle a reconnu que la pal» ce mondiale ne peut être assurée que par une victoif# :n" allemande. » ll,e Le « Vorwârts » dit ; le « Tout le peuple allemand exprime l'espoir que' m~ les décisions des chefs de l'Empire amèneront uns P85 fin plus rapide de la guerre. L'immense majorité 3Ur du peuple alemand est aussi d'acccrd avec son gouvernement pour maintenir les bonnes relations dei gré l'Allemagne avec les Etats-Unis. Le grand rôle his» ges torique de l'Amérique ne consiste pas à être l'allés liée d'un des partis belligérants, mais d'être l'allié^ us- de tous les amis de la paix de ce côté comme da îtte l'autre côté de l'Océan. » i La Haye, l février. — Hier soir, le ministre de< liti- affaires étrangères a reçu successivement les mi» s : nistres d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie, qui lui int, ont remis une note relative au blocus décréta par lesj : Puissances Centrales et délimitant la nouvelle zoni tout maritime où U çntr» e-o jînti5ur, au.'ojj>*4>ui~ mfmg}

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