3e Année. N° 507. Edition B CINQ CENTIMES JEUDI 24 FÉVRIER 1916 ABONNEMENT POSTAI. ÉD B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. b.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'E trais-* ^acceptent que des ibonneuîcnts i KI.ViivSTRiELS; ceux-ci prennent cô;: . les 1 Jakv. î Àvr>;i. 1 Jv-iî.let 1 Octob. On peut s-Atout:cr tojHefois pour les dei»x derniers;laôîs^ou môme pour le ^£enijer<mois de chaque trimestre au prix dcV" 2 Mois 1 Mois Ff 3.00-Mk.2.40 F' 1.50-Mk.l.20 Q TARAGE : 75.000 par jour Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Maro de SAI^M JgBFffial tmœflilsst indépendant lédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES La ligne 7aits divers et Ecfi'os fr. 2.00 s'écrologic i 00 \nnonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES -a petite ligne 0.20 •a grande ligne 0.40 O H RAGE : 75„a@© par jour Derniers Commaniques Officiels ALLEMANDS . Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 23 février (communiqué de midi). — .4 l'est de Souchez, à •proximité des tranchées que nous avons enlevées le 21 février, nous avons fait sauter une mine et endommagé considérablement la position ennemie. Le nombre des prisonniers capturés en cet endi oit est monté à 11 officiers et 34S hommesle butin comprend 3 mitrailleuses. Sur les Hauts de Meuse, les luttes d'artillerie continuent sans perdre de leur violence. A l'est du fleuve, nous avons attaqué les positions que l'ennemi occupait à peu près à ■la hauteur des villages de Consenvoye et d'Azanncs et qu'il avait depuis un an et demi renforcées par tous les moyens de l'art de la fortification, en vue de s'assurer une action qui pût gêner nos communications dans la partie nord de la Woëvre. Notre attaque entreprise sur une ligne de plus de 10 km. a été portée en avant jusqu'à 3 1cm. de profondeur. L'ennemi qui a subi des pertes sanglantes très élevées a laissé entre nos mains plus de 3,000 prisonniers et un nombreux matériel; dont il n'a pas encore été possible de faire le relevé. Dans la Haute-Alsace une attaque faite à l'ouest de Heidweiler, nous a mis en possession des positions ennemies sur une étendue de front de 700 mètres et 400 mètres de profondeur, environ 80 prisonniers y sont restés en notre pouvoir. Dans de nombreux combats aériens engagés au-delà des lignes ennemies, nos aviateurs ont eu le dessus. Théâtres de la guerre de l'Est et des Balkans II''ii de changé. 0 AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe 1 renne, 23 février (d'hier). — Rien de non. v< nu. Théâtre de la guerre italien Aa front de l'isonzo, les combats d'artil-Icr:c ont été i / général. r vifs, hoi^ê,-i ment à Plava. Une de nos escadrilles d'aéroplanes a exécuté/une attaque contre des établissements de fabriques en Lombardie. Deux avions se sont avancés en reconnaissance jusqu'à Milan. Une autre escadrille a attaqué le chantier aéronautique italien, ainsi que les établissements du port de Descnzano, au lac de Garde. Au cours des deux actions aériennes de nombreuses portées sur les objets des attaques ont été constatées.Mal gré le violent feu de Y artillerie ennemie tous nos appareils sont revenus intacts. ITALIENS Home, 23 février (comm. ojf. du 31 fév.). — Pas d'(■ eénement particulier à annoncer du front entier.FRANÇAIS Paris, 21 lévrier. — (15 heures.) — faible action des deux artilleries sur l'ensemble du front, sauf au nord de Verdun où, elle a pris une certaine activité. En Artois, au nord-ouest de ta cote 1J/0, l'ennemi a tenté deux attaques locales à la grenade qui ont échoué. Une escadri'le de 5 avions a bombardé les dépôts de munitions ennemis à Château-Martin court f.t à Asscdingen (sud-ouest et sur-est de Dieuze). Les avions ennemis ont lancé cette nuit sur Lunéville, Dombaslc et Nancy quelques projectiles qui n'ont causé que de faibles dégâts. Paris, 21 février. — (23 heures.) — En Artois, au nord cle la route de Lille, l'ennemi a fait saute r une mine. Une contre-attaque immédiate l'a cfSassé de l'entonnoir dont nous tenons un des cô-t js. Vers la fin de l'après-midi, l'ennemi a effectué un bombardement violent sur nos tranchées qu nord-owst de Givenchy, auquel nos batteries ont énergiquement riposté. Dans le secteur de Li-hons, au sud de la Somme, après avoir dirigé sur nos lignes un intense bombardement et des émissions successives de gaz suffocants sur un front de sept kilomètres, l'ennemi a tenté de sortir de ses tranchées en divers points. Il a été partout repoussé par nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie. En Champagne, r vis avons exécuté des tirs efficaces sur les organisations ennemies à i'ouest de la route de Saint-Hilaire-Sa int-Souplpt. En Argonne, tirs de destruction sur les ouvrages ennemis aux abords de la route de Saint-Hubvrt. Nous avons démoli plusiCur. observatoires aux abords de la forêt de Cheppy. Dans la région de Verdun, l'artillerie s'est montrée très active de part et d'autre. Au sud-est de Saint-Mihiel, nous avons bombardé les positions ennemies du bois d'Ailly. L'ennemi a lancé un certain nombre d'obuB sur St-Dic. Un habitant a été tué, sept ont été blessés. Paris, 22 février 1016. — (15 heures). — En Artois, à la suite du violent bombardement signalé hier, en fin de journée, l'ennemi a effectué tnie forte attaque sur nos ■positions du beris de Givenchy. Il a pu pénétrer dans nos tranchées de première ligne, complètement bouleversées sur un front de &00 mètres environ et en plusieurs points de la tranchée de doublement. Une contre-attaque a délogé l'ennemi de cette dernière, dont n'occupe plus que quelques éléments. L'ennemi, dont l'effectif peut être évalué à sept bataillons, a subi des pertes considérables du fait de nos tirs de barrage, de nos feux d'infanterie et, de mitrailleuses. Au sud-est de lioclincourt, l'ennemi a fait sauter une mine dont nous avons occupé l'entonnoir. Continuation de l'activité dans 'a région de Verdun. 7/ennemi a attaqué hier en fin de journée nos positions à l'est de Brabant-sur-Meuse entre le bois de Hau-mont et Herbcbois. 11 a pris pied dans quelques éléments de tranchées avancées et poussé par endroits jusqu'aux tranchées de doublement. A'os contre-attaques l'ont rejeté de ccg dernières. Nous avons fait environ une cinquantaine de prisonniers. .4 l'est de Sept, deux attaques ennemies ont été repoussée Activité assez grande de Vartillerie sur le front de Chappelottc-Ban-de-Sapt. Un Zeppelin a survolé Lunéville dans la soirée d'hier et a jeté quelques bombes qui n'ont causé que des dégâts matériels peu importants. Poursuivi par nos avions, il s'est dirigé vers Metz. Paris, 22 février 1916. — (23 heures.) — En Belgique, bombardement des tranchées ennemies à l'est, de Bocsinghe.En Artois, la chute abondante de la neige a empêché toute activité offensive. En Champagne, nous avons effectué des tirs de destruction sur les ouvrages ennemis à l'ouest de Navarin.Dans la région au nord de Verdun, après un violent bombardement sur les deux rives de la Meuse, l'ennemi a dirigé au cours de la journée, une série d'actions d'infanterie extrêmement vives sur notre front entre Bra-bant-sur-Meuse et Herbebois. Toutes les attaques menées contre Brabant et Herbe-bois ont été repoussées. Entre ces deux points, et au prix de pertes considérables, l'ennemi a pu occuper le bois d'Haumont et le sailant que forme notre ligne au nord de Beaumont. Au nord-ouest de Fromezey, nos tir? de barrage ont empêché /Mmfiti sm préparation Ifê seacclancker. Assez grande activité des deux artilleries dans la région du Ban de Sapt et l'ouest d'Ailla r cli. ANGLAIS Londres, 23 février (comm. ojf. du quart, gén. britannique en France sous la date du 21 fév.).— Vingt-six aéroplanes ont attaqué les camps de Don et ont, comme on le suppose, causé beaucoup de dégâts aux entrepôts du chemin de fer. Tous nos appareils sont revenus sain et sauf. L'artillerie a vivement cananné les tranchées de Hulluch et au nord du canal d'Ypres à Comines. De lourds obusiers ont causé une forte explosion dans une batterie à Itadinghem. Des avions ennemis ont exécuté une attaque sur différentes localités de notre terrain. Des dégâts militaires n'ont pas été occasionnés; quelques civils ont été tués. RUSSES Pétrograde, 23 février. (Comm. off. du 21 févr., 8 h.) — Près de Schlossberg, environ 15 km. au nord-ouest de Dunabourg, votre artillerie a bombardé un détachement allemand, occupés à des travaux. Les Allemands se sont enfuis. A lllux'-, nous avons fait sauter 5 mines au-dessous de 5 hlockhauses allemands. Nous avons occupé les cratères qui se sont formés par l'explosion. Autoi.tr de la ■possession de 2 entonnoirs un violent combat s'est engagé, à la fin ils sont restés en notre pouvoir. Pendant la nuit du 21 février nos aviateurs ont jeté des bombes, environ une douzaine, sur la ville et la gare de Buczacz. Ap: 's le jet d'un projectile de 16 kgr. nous avons pu observer une colojtne de fumée s'élever vers le ciel. Une deuxième escadrille aérienne a lancé des bombes sur la gare de Mo-nasterzyslta (15 km. à l'ouest de Buczacz), notamment 10 bombes de 30 kgr. et 5 de 80 kilogrammes. Au Djnestr, dans la région de UscieezJco, notre feu a empêché une tentative de l'ennemi de se rapprocher de nos tranchées„ TURCS Constantinople, 23 février. — Pas de change-ments essentiels sur les différents fronts. ■ifr iffi ■ ' " Dernières Dépêches M. Roosevelt s'est réconcilié avec le parti républicain New-York, 23 février. — M. Théodore Roosevelt vient do rentrer dans le parti républicain a ver1 lequel il était brouillé. On s'attache également à le réconcilier avec M. Taft. M. Cecil Spring Rice remplacé à Washington Paris, 23 février. -— Le bruit court dans les milieux diplomatiques, que l'Angleterre vient de rappeler M. Cecil Spring Rice, son représentant à Washington. Son successeur serait M. James Brice. La Belg;que et la conclusion de la paix Pans, 23 février. — Eugène Tardait comment* dans l'Echo de. l'aris lu dernière déclaration dés puis ances do l'Entente à la Belgique. Elle ne , contient que les nouveaux mots snivaut». : « Quand l'heure sera venue; le gouvernement belge aéra . appelé à participer aux négociations do pais. » 'fout lo resté a déjà été publié dans les déclarations off'ciellcs. Mais les Belges se demandent , maintenant si ces nouveaux mots n'auront pas ; pour eon-.équenee oiio la Belgique sera ainsi dépourvue à jamais de sa situation diplomatique j neutre. Je d's « diplomatique », attendu que .l'ironie du mot neutre nous donne Je frisson vis-à-vis de la réalité. « Si la Belgique prend part avec la „ Franco, la Russie et l'Angleterre aux négociations de paix «avec l'Allemagne, elle n'ffst plus neutre, j Cela réawd donc sa'situation future et cela p ut j amener à ïu», toi r'blo controverse. » La mort de T'héotokis Athènes, 23 février. — (Agence d'Athènes). — j Différents journaux étrangers avaient publié la ( nouvelle quo l'ancien ministre-président Théo'o-kis avait succombé à un empoisonnement. La nou- , velle est complètement fausse. Théotokis cet dé-cédé à la suite d'une grippe infectieuse. y Nouvelles taxes d'importation en Angleterre ( Londres, 23 février. — Le Daily Tele- i graph apprend que d'après toutes les pro- 1 habilités le nouveau budget comprendra de 1 nouveaux droits d'importation. Belges tombés au front Rotterdam, 23 février. — Le 10 janvier sont i tombés sur le champ do bataille le capitaine Bor- 1 touille, les lieutenants Deleorte e<t Joiron ainsi que t l'adjudant Denis (Bruxellois), tous «lu 1er régi- < ment do- chasseurs à cheval de la garnison de Tour- < nai. Tous les quatre oait été tués par le même 1 obus." Ils avaient été tous décorés chevalier-de t l'ordre de Léop«ld par le Roi Albert et avaient I reçu en même temps la Croix Militaire. f Aux Etats-Unis s New-York, 23 lévrier. — Le New-York World i annonce quo les Américains qui ont pris des bit- t ksts do passage pour le vapeur Espana, de la Com- 1 pagnie Générale Transatlantique, oint reçu des < lettres anonyme dans lesquelles on leur dteon- j seille de partir par ce vapeur et da::s lesquelles on < rappéU.0. le mietn^rsjntl^iw, allemand an' «jiej de. t i' tn-nK ffliUV'llUnilS. "I Une main-mise géante « Le contrôle exercé par l'Angleterre sur la s correspondance internationale de la façon dont elle traite les expéditions de valeur, même lorsqu'elles sont faites par des neu- ' très, entraînent parfois les _suites les plus ] désagréables pour les Belges eux-mêmes, j Voici un fait que l'on nous rapporte. La j Banque lEope et Cie d'Amsterdam, d'ordre j et pour compte de la. Banque F.-M. Philipp- ( son de Bruxelles, avait envoyé à New-York ( pour 120,000 dollars d'obligations de Chc- ( min,s de fer Américains, destinées à être vendues là-bas, par la firme Jvuhn, Loeb et Cie. Les deux navires hollandais, qui j transportaient cet envoi et. les avis d'opération, sont bien arrivés le 29 janvier à New- j York, mais ils n'ont amené aux destinatai- ^ tes ni les valeurs ni les avis d'expédition, sauf un avis annonçant l'envoi de 33,000 dollars. Il y a lieu de supposer que la censure anglaise a retenu les obligations et les ] lettres d'envoi. Les recherches de maison < Hope sont restées sans résultat jusqu'ici. Le i plus clair de cette aventure, c'est qu'elle ' n'a pas envoyé à Bruxelles les 120,000 dol- < lars qu'elle tenait tout prêts... : En Albanie i Berlin, 23 février. — On annonce de Vienne au i Berliner 'l'ageblatt : Des journaux de Milan di- , sent que la Grèce a annexé l'Albanie méridionale; la nouvelle aurait été supprimée par le gouvernement grec. On est toutefois parvenu à la passer à la presse italienne. L'attaque aérienne contre l'Angleterre Londres, 23 février. —- Le conseil muni- 1 cipal de Lowestoft. a adopté une résolution réclamant une enquête minutieuse au sujet des circonstances dans lesquelles la défense contre l'attaque aérienne a été si complètement inefficace. Il somme 1c gouvernement de prendre des mesures immédiates en vue : d'une protection suffisante contre d'autres attaques navales ou aériennes pendant le jour et la nuit. Londres, 23 février. — La Coroner du district de Deal n'a pas ouvert une instruction au sujet de l'exposition des cadavres des personnes tuées lors de la dernière attaque aérienne, attendu qu'à son avis oes décès sont la conséquence d'une action militaire.Au front italien Griiz, 23 février.— La Tb'oler Soldatcn Zritung écrit : La plus joyeu a et la plus innocenta,des descriptions «st incontestablement celle parue dans le communiqué de Cadorna du 16 janvier. Ca-dorna y disait : « Le feu précis de nos canons a provoqué une explosion dans le dépôt do munitions dans le territoire de l'Imbrett». » La véra-table raison do cette fière prétention était toutefois très peu dangereuse. Ce jour-là, dans la région précitée, il a été .brûlé, en effet, « des déchet® de paille et bois. Le fou ennemi n'a pas fait de victimes humaines, heureusement. » Menaces italiennes contre la Grèce Lugano,23 février. — La Stampa signale la «re. • bejliôh » de la Grèce contre l'Entente et déclare qu'au lieu d'échapper à la spoliation par l'Entente, une telle spoliation sera probablement fa oon équonce de la non intervention. Le cas du « Lusitania » S' «-York, 23 février (privé). — D'après tous Jet indices, il est visiblo que los dernières communications du gouvernement allemand dans l'incident du Lpsitania ont complètement satisfait le gouvernement américain, pour autant qu'elles se rapportent particulièrement au cas du Lusitania. En ce qui concerne la déclaration au point de vue des navires marchands armes, le gouvernement américain ne pourra prendre att-itudo que lorsque les annexés à la déclaration allemand: seront arrivéet que les Allies auront répondu à la proposition aniér caine pour je rétablissement d'un modus vivcndi. L'Associated Press annonce de Washington : Le sénateur Stoneï, président'de la commission des Affaires étrangères, a annoncé au Sénat qu'il fera la semaine prochaine une déclaration au sujet <tes relations des Etats-Unis avec les puissances étrangères qui sont on état de guerre et qu'il fera quelques observations au sujet du récent discours de l'ancien sénateur Root ail sujet do la politique ex. térieuro du gouvernement actuel. Li sénateur S'o-nos déclara qu'il considère la question do l'armement des naVii'es marchands comme une question contestable au sujet de laquelle le Sénat doit délibérer minutieusement, san, pai'tii-pris, dans l'intention do déterminer ee que la politique sage et équitable du gouvernement actuel doit faire dans l'intérêt du droit dos gens et de la stricte neutralité.Puni pour avoir capitulé Budapest, 23 février. — Le Birschevija Wjedo-mosti écrit, d'après une nouvelle de Bucarest- : L'enquête introduite en l'al'fairo de la capitulation du Monténégro a été close par les diplomates do l'Entente. Y ont pris part du côté russe : Giers; du côté italien : Salandra et Sonnino, et du côté français, Denys Cochin. Ils ont examiné minutieusement les entretiens informateurs du roi Nikita et de son ministre-président et ils ont acquis la conviction que le roi Nikita n'est pas en situation de refuter l'affl maiion de la diplomatie austro-hongroise. Il paraît prouvé que l'initiative do la capitulation lie vient pas du général Koves, mais'du roi Nikita lui-môme. L'entente a donc décidé do désigner pour séjour du roi Nikita, jusqu'à la fin de la guerre, une localité éloignée des capitales do la Quadruplice. Le roi Nikita d«vra s.'abstenir de ton^e activité et dérfnr J v tnjmiqirr vu ,unnmL):iin-i' rontô fWTTjrnVÎT cTeilT-rcr en relations avec le prince Mirko et autres personnalités se trouvant au Monténégro. Nikita ne répond pas Budapest, 23 février. — On annonce de Vienne au Pester Lloyd de source privée : Le roi du Monténégro n'a pas donné de réponse jusqu'ici. On attendra encore quelques jours. Si on doit admettre que le Roi ne peut pas répondre, on ne fera pas d'autres démarches, mais le Monténégro ne sera alors pas traité comme un pays ayant volontairement capitulé, mais comme un pays conquis. La Hollande et l'Angleterre Rotterdam, 23 février. — Les courriers à bord du vapeur Frisia, du Lloyd Hollandais, et des vapeurs Noordavi et Oosterdijlc, de la ligne Jlolland-Amerika, ont été saisis dans les eaux anglaises. Un ministre de blocus Londres, 23 février. — Le collaborateur parlementaire du Daily Telegraph apprend que le gouvernement serait désireux de confier à un ministre du Cabinet l'exécution du blocus contre l'Allemagne, à laquelle participent actuellement le Foreign Office, l'Amirauté, le Département du commerce. On désigne lord Robert Ceci] pour ce® fonctions. On attend aujourd'hui une déclaration à ce sujet de la Chambre des l^ords. Les empiétements anglais Copenhague, 23 février. — Le correspondant à Athènes du Daily Mail apprend de source autorisée que les- consuls d'Allemagne, de 1 'Autricl^-Hongrie, do la Turquie et de la Bulgarie ont été arrêté à Candie (Crète) et ont été transférés sur un navire de guerre anglais. L'Entente et la Grèce Rome, 23 février. — L'ambassadeur grec à Rome, M. Koromillas, s'est rendu hier à la Consulta, où il a eu un entretien d'une heure avec Sonnino. Le gouvernement italien s'occupe visiblement à aplanir le différend avec La'Grèce. En Mésopotamie Constantinople, 23 févr. — D'après Vlh-dam le nombre de troupes anglaises assiégées et encerclées à Kut-el-Amara par les Turcs, s'élève à 16,000 hommes. Sur mer La Haye, 23 février. — Lo Korrespondcnz Bureau apprend qu'on est parvenu à renflouer le sous-marin anglais H. 6 échoué à Scheermonnâ-koog. Il sera remorqué à Nieuwe Deep. Amsterdam, 23 février. — lie représentant de l'Union Télégraphique à Amsterdam annonce: Le destroyer anglais moderne Hind a heurté une mine et a coulé à l'embouchure de la Tamise. La Cyrénaïque menacée Lugano, 23 février. — Lo Popolo d'Italia publie que les S an o usai s n'avaient que 3,00C hommes engagés dans les combats contre les Anglais et disposent encoro d'une réserve de 10,000 homm-es, Ue i-j canons, de nombreuses mitrailleuses et d'un grand parc d'automobiles. Le journal nationaliste, oui sait très bien que les Anglais n'ont jamais réprimé avant Ja guerre les arrivages d'ai-mes et de munitions de la Cyivnaïque par l'Egypte, exprime la crainte* justifiée que les Senoussis enverront des force» don Ire les Italiens en Cyrénaïque. A propos d'Erzeroum hrzeroum, ville le la Turquie d'Asie Arménie), située à 1,100 kiiom. a l'est de Constantinople, non loin des sources < e l'iiuphrate. La population comprend 80,000 habitants Turcs, Qrecs, Persans et Armé* "lens. C'est une grande ville sale et mal bâtie. On \ trouve dçs consulats étrangers, des cuadeJes, • des mosquées, des églises arméniennes, des caravansérails, des baz ; s, des bains publics.'Erzeréuni compte des lubriques de soieries, de cotonnades, le cuirs. On y travaille Je cUUvre et l'acier. Ses s:tbres sont très estimes. C est le centre du commerce, qui se fait entre la Russie, la Turquie, la Perse et les Indes. La ville sert de station à plusieurs caravanes. On y fait un commerce local «de clialés de soieries, de poils de chameau, de gommes, de tabac'. La ville, fondée par Théodose en 115, fut prise par les Turcs en 1517. Les Russes l'ont occupée momentanément en 1829 et 1^8. « Erzeroum est — dit Elisée Reclus — une des v 111 es de 1 Asie turque qui ont le plus souffert et où les ruines occupent 'e plus l'espace. -Le séjour en est redouté parles étrangers à cause des rigueur, de l'his or et. tous ceux qui le peuvent s empressent dé la quitter pour une, résidence 'plus agréable. Situé à 1,960 mètres d'altitude, dans une plaine sans ombrages et coupée de marais, eiio a pendant plus d une moitié de l'année ses rues obstruées de ne:ge; le vent l'amas a en tourbillons autour des demeures. Les malheureux qru vivent dans les luttes des faubourgs, en pierre ou en pisé, ferment la se ; ouverture de leur tanière our ne pas mourir de froid. La plupart des vova°'eurs, v-oy•) ut Kr»n ^ 'y - '—- — -mA-1 UjltU1 un n triste .son aspect pendant les froidures; ils admirent le bel amphithéâtre des montagnes, les cônes réguliers des volcans neigeux, les pentes fleuries des collines et les grasses prairies des fonds où viennent se refaire les caravanes. >■ La Frankfurter Zeitung écrit a ce sujet : « L oifensive laisse au Caucase a conduit à un [succès dont ;i ne faut pas déprécier la Signification. La défense d'Erzeroum était un des pais difficiles problèmes de l'état-major turc. Par l'ariêfc d'une prompte attaque russe à Sarikamyji, ce problème fut tout d'abord résolu d'une façon .satisfaisante;. Mais,contre l'attaque de grandes masses do troupes russes, qui avaient pu être transportées par chemin do fer jusque près do la frontière, la défense ne put plus être maintenue,étant donné que les communications à Tanière étaient particulièrement difficiles. Le sort final de cotto place, qui est d'une grande importance stratégique parce qu'elle domine les routes conduisant <le la Mer Noire "u du Caucase en Arménie, ne soi a naturellement décidé que par le résultat firal de toute la guerre. » Nouveau Cabinet luxembourgeois Luxembourg, 23 février. — Après que le président du Conseil d'Etat, M. Thom, eut vainement essayé de former un Ministère de coalition parlementaire et que deux libéraux, le député Lacroix et le bourgmestre do la capitale, M. Pascal oie, eurent été écartés, on a formé le Cabinet suivant : Thom, libéral, président : justice, affaires étrangères; Dr. Welter, conseiller d'Etat, libéral : intérieur et instruction publique; Ivauf-mann, clérical : postes et finances; Lefort, clérical : travaux publics. M. Thom a appartenu au Cabinet incomplet d'Eyscher. qui se retira il y a trois mois en raison d'un différend de principe entre la grande-duchesse, au sujet de questions constitutionnelles. Malgré sa composition singulière, le Ministère trouvera l'appui des deux partis afin de sortir de la situation désespérée. ETRANGER , ANGLETERRE. — 7ie service obligatoire. — Londres, 23 février. — Renier annonce : Tous '.es jeunes gens célibataires, âgés de 19 ans ont été appelés sous les armes. RUSSIE. — La situation dans l'armée russe. — Berlin, 23 février. — Pendant son séjour au front do la St-rypa, lo correspondant do la Vossische Zeitung, au quartier de la presse I. et R. a reçu do plusieurs officiers supérieurs des renseignements au sujet de la situation actuelle de l'arméo, russe. Il est exact, disent-ils, quo les Russes disposant d'une grando quantité d'excellent matériel humain. Il est toutefois exact aussi que dans leurs efforts continuels à remporter des succès à tout prix, les Russes poussent leurs hommes au feu sans los épargner. Les cosaques attendent, les troupes dans le derrière et les c-assent do nouveau en avant si oe'lles-ci reculent. Les mitrailleuses sent ^ utilisées pour remonter le courage de leurs propres troupes. S'il y a assaut, les officiers russes no marchent pas avec leurs troupes, mais ils res-

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