Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1321 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 02 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ht2g738s3b/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

DEUXIEME ANNEE. — N* 374. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAiKfc5> CTNOyBNTîMBâS EDITION B KENKR135IB SÏUIEDKE 19E LE BRUXELLOIS A3BOi«"3VK:avi:B3isr srs s tancg 1 ans 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois i mois, 2 francs .. Journal O'W-o-feacS" ->.-a ^clé^eacs «aLamt f^EBÂGTlO^, ADWS ! jraRÀTION, PUBLICITÉ 4gv, m-**® H<©SS.3P1L SsS fjLàXc «#tss.s Braxolie* —— ■ ■■■■——muiaaii— H9BR5F BmmÊÊÊHÊÊs .A.3VNOIWGB3S î Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 frtnS Petites annonces, la ligne 20 centimes _ e oieaxtifïcxTB-^ i gx^^. .. Guerre aux Mouches •fc-j^tiâtion de Cleveland (Ohio) s'est, depuis ç>5^demièj'e, attachée à cette tâelie! Le rap-,-ort lu par M. Jean Dawson à la section économique do l'Association Américaine pour l'avân-cemept des sciences, relate cette campagne sans précédents. Cleveland avait fourni de nombreuses recrues à l'aimée des Etats-Unis pendant la guer-ro hispano-américaine et se souvenait des lavages que îa fièvre typhoïde avaiti exercés dans ses rangs. Or, i eau potable avait été analysée et reconnue de* bonne qualité. Mais los mouches qui grouillaient sur i s oiiments des soldats, les avaient e intamines et c'était aux mouches quo ( :eveland devait la pertti. de t.ait.de jeunes gens. Depuis cette époque Clev;land savait qu'un tiers au moins d ras de fièvre typhoïde qu'elle enregistrait ; muellémeht "la'eiit dus au a mouches, Sans parler de toutes les autres maladies qu elles colportent. '/a -Jeanne d'Arc des mouches se leva dans la oit". Ce fat une enfant sans malice, une petite fille de 1 école normale qui, entendant parler de l-'ûi's méfaits,, s'avisa de demander : — Mais, si les mouches sont si dangereuses pour la santé, pourquoi ue se tléburiasse-t-on Jias d'elles, La question posée par la petite fille au printemps de 1911. fut répétée, répandu . Le Cause il de Santé s était contenté, comme partout, de proscrire les dépôts de fumier et d'excréments, ce qui était insuffisant. Car les mouches vont se reproduire dans toutes les matières végétales et animales en décomposition, dans les engrais, les, ba-a \ ures de jardi as* tems les dé( t itus ;' et t a nt ou' j 1 i aura des mouches, "I es trouveront des endroits "'i '! ''-'e;. a i ' 1 ' -Mil (le l'Mlrs ""'I 1 " fi 1 n '-S' ' ' j* m - — ..t T't-'Z - ,, W?»>nsn.SSÏ*îfS^ .-ûssent pondu. Mais i! fallait que tout le monde y mît la fiiâih. T -s jeunes filles de la classe de biologie de l'ér ?ole normale ^rirent la direction du mouvement. Le Conseil de Santé leur offrit de faire les frais les attrape-mouches nécessaires. Pendant tout, l'été, ces demoiselles tinrent des pièges fixés aux portes de derrière de leurs habitations et comptè-it nt ouetidi lalternent le nombre de celles qu'elles avaient. attrapées. En automne, les. totaux furent imbliés dans tous les journaux locaux. Ce fut le début de la guerre. V i commencement de 1912. la Chambre de C'Mtnmeree v donna son adhésion; le maire institua un Comité d'assistance; plusieurs Clubs de dames vinrent à la rescousse : \ Conseil de Santé fournit une salle à l'Hôte! de ville ou l'état-major établit son quartier général ; et la croisade contre les mouches prit les proportions d'une affaire d'intérêt public. Un recueil de t. Questions relatives aux mou-ci es » fut distribué à profusion. Dans toutes les écoles on donna des leçons et des devoirs sur les mouches. Quatre journaux s'occupèrent à entretenir le zèle des belligérants par des articles quotidiens. De tous côtés des conférences sur les mouches furent organisées; les cinématographes B se jetèrentxlans la mêlée et exhibèrent des films démonstratifs. Les hostilités furent menées avec vigueur dès février. Les volontaires s'enrôlèrent en foule. !<:■ vie d's mouchés fut mise à prix. Des primes de 10 cents (5.0''centimesV furent, offertes à quiconque orodu-irait 100 cadavres de mouches. Les étyi-ks rn alisèrent pour amasser les fonds nécessaires : Bk^uciiie les morts mouches qui, jusqu'en mai i de 1< urs cachettes pour maisons de Cleveland, pas-sèrent d'heure. On voit que la 's par 1.000 mouches capturées, innovée ^ Châtelet cette année, n'est qu'un plagiat sans mérite-, ntrain ne se soutint pas. A l'entrée de la I campagne d'été, le Comité se trouva en déficit de 800 dollars, avec la perspective de devoir en trouver 2.000 de plus s'il voulait poursuivre ses opé-i itïotis jusqu'à lu fin de la saison. Les mouches devinrent si rares dans nombre de maisons que le z.'le s'éteignit. Les gens auxquels on demandait des souseripjjâjpns répondaient : Pourquoi faire? Nous n'avons pas.de mouches chez nous... Ceux auxquels on, précisait les pièges déclaraient ou'ils n'eu avaient pas besoin. Les marchands, voyant tomber l'article en discrédit, refusaient c?e l'a .oir eu magasin. Le Comité dut en. ■acquérir des stocks lui-même et les vendre aux enfants au prix de gros. T.es mois de juin, de juillet, d'août furent une epoqu . de propagande active conte" l'indifférence. La lutte fut menée partout, au théâtre comme à l'école, chez les commerçants, dans les journaux.* Le Comité en travaillant l'opinion, s'aperçut que ce qui faisait le plus d'obstacle à ses efforts, c'était le manque d'instruction et de conviction du public oui n'était oas encore persuadé que les mouches sont des agents de contagion redoutables et qu'il y a moyen de les exterminer. On disait : — Bah ! il y en a toujours eu, et il y en aura toujours; il est aussi impossible de se débarrasser des mouches que de se débarrasser du vent. Aussi, le Comité redoubla-t-il ses efforts pour faire comprendre que les mouches sont un des principaux fléaux de l'humanité et qu'une multitude de morts et de deuiVs, de décès d'enfilais surtout, leur sont imputables. Il fit valoir que. même quand on 71 a pas de mouches « chez soi », ou n'es; pas à l'abri de leurs entreprises, car elles polluent les aliments provenant des marchés, des boutiques, des magasins. Il rappela que si la Répxibîique américaine était en train de mener à bonne fin le percement de l'Isthme de Panama, c'est qu'elle l'avait préalablement purgé des mouches et des moustiques qui en avaient, chassé à. coulis de fièvres jadis les Français. J1 publia Un traité formulant ces avis : '. — Tuez toutes les mouches qui ont survécu à l'hiver dès qu'elles apparaissent au printemps; car ce sont les mères de celles dont la progéniture infestera la saison chaude. 11 vaut autant tuer une mouche au printemps que des milliers de" mouches en septembre. II. — Assurez-vous qu'aucune mouche n'a tou-eh» à ce que vous mangea et n'y n déposé des œufs; car même dans les maisons les mieux tenues, il y a^les bai s .à, ordures.et à déchets mal rlos qu'elles fréquentent aussi, (Rappelons ici qu'Ixel'ies a pourvu toutes les maisons de bacs à ■ulules à convei-'los. evemriW-'ujI. > ■ r- j j |, — Ayez un piege a moue lies dans votre cour pour attraper celles oui veulent entrer chez vous. IV. — Convaincus du péril des mouches, refusez votre clientèle aux marchands, restaurateurs, boulangers, etc., qui leur permettent, de pulluler chez eux. Les résultats de la can^sjne furent parfois singuliers : Un restaurateur se plaignit de la campagne contre les mouches. Il citait le cas d'un vieux gentleman, un de ses meilleurs et de ses plus anciens clients, qui avait pris les mouches en telle horreur, qu'il n'osait plus aller prendre ses reoas au restaurant. Or, il faisait ce qu'il pouvait "our tenir les mouches à distance. Un marchand de comestibles se déclarait enchanté.— Vous n'imaginerez jamais, proclamait-il, le bien que la campagne contre les mouches a fait à la ville. .Je n'ai pas vu plus de mouches chez moi au plus chaud cle l'été qu'en hiver; et je sais nombre de restaurants et de boucheries qui en sont également débarrassés. Ce marchand de comestibles était peut-être un malin... Les cas de fièvre typhoïde furent notablement réduits à Cleveland cet été. Mais la campagne ne fut pas assez soutenue par l'administration sanitaire. A preuve le cas d'un restaurateur qui s'était appliqué à débarrasser sa maison des mouches. Mais à côté de chez lui logeait un marchand de volailles qui accumulait dans un. baril ouvert, au milieu de sa cour, les plumes arrachées aux poulets qu'il vendait. Les asticots grouillaient là-dedans et la ouanteur y altirait toutes les mouches du voisinage qui, naturellement. assiégeaient aussi les châssisd'étàmi-ne fermant les portes et. fenêtres du restaurant et cherchaient à franchir cette barrière à la moindre occasion. Les réclamations adressées par le restaurateur à l'autorité étaient demeurées sans résultat.La guerre mondiale a fait reprendre la campagne cette année-ci. Un gros marchand de crème à la glace a acheté, au début de la saison, 300,000 attrape-mouches pour les distribuer en primes à ses clients, et dans les écoles 011 prêche la croisade contre les mouches. T1 est de la plus haute utilité d'instruire les.en-fants à ccFégard et de les intéresser à la guerre aux mouches. Peut-être pourra-t-on attendre ainsi de la génération prochaine l'effort continu, les pratiques de ^rudeuce courantes qui nous débarrasseront, à la longue, du fléau. Il faut faire entrer dans les1 têtes l'idée que les mouches sont des insectes oTduriers dont le contact doit soulever le cœur. Alors, chacun leur fera la guerre d'instinct I et avec efficacité, comme nous la faisons à d'au-! 1res vermines que nos a cêtres prenaient en pa-| tience. Il n'v a pas si longtemps que les poux j n'offusquaient personne : et ils sont moins dangereux que les mouches. d'ASTARAC. LA GUERRE Communiqués officiels AUTRIC ENS ITALIENS ! jusqu au matin, avec de 'i artillerie lourde, nos ; tranchées, sur Vaile droite, attaqua cette aile le Théâtre de la uerre russe Rome, 27 juin. — Au Tyrol et au Trentin le 28 juin au matin. Nous le refoulâmes par nos Vienne, 30 juin. — >, Galicie orientale, les combat d'artillerie est devenu de plus en plus contre-attaques. armées coalisées ont piztré jusqu'à la Gnila violent dans les dernières vingt-quatre heures. Dans ses attaques de la même nuit,dirigées coti-Lipa et jusqu'à la courlx Vcs de Kamionka-Spru- Une tentative des Autrichiens de reprendre la cî- tre iiotre aile gauclie,Vennemi n'obtint également milowa. Les forces russi établies dans cette li- me du Zellenhofel, a échoué. aucun avantage. L après-midi, l ennemi tenta gne§ furent attaquées. B sztqn. a été pris hier. une attaque contre notre centre, mais elle fut fa-Des forces considérables\ nemies qui se tenaient Rome, 29 juin. — L'agence Stefani publie le oilement repoussée. Dans notre contre-attaque, à Sielec (au nord-oue.si Kamionka-Sprumilo- communiqué suivant de hier, 6 heures du soir : nous prîmes deux lignes de tranchées ennemies. waJ ont été refoulées, cet nuit sur Krystyîiopol, Aucun événeuxent important le long de tout le Nos batteries d Anatolie participèrent efficace-après un combat, acharné ; avec des pertes consi- front. ment au combat sur l aile gauche près de Sedd-dérables pour Vennemi, zi nord de Rawa-Rusha En iJarinthie, l'artillerie de montagne, qui ul-TJahr et contribuèrent beaucoup a <la retraite et au nord de. Cieszanov les troupes coalisées avant été amenée avec beaucoup de peine sfyr les de l ennemi, en lui infligeant des pertes considé-ont pénétré dans le te/'i 'russe. Tomaszow est cimes élevées, bombarda efficacement l& camp râbles. Les memes batteries réduisirent oai sien notre possession.. Cet te luit l'ennétmi a évacué ennemi sur la pente opposée du Vêtit Pal. Le lence, les batteries ennemies sur la cime de 1 elilte. ses positions au Ta?ieiv septentrional et à la rive temps est mauvais sur le théâtre de la guerre.On Nos aviateurs ont jeté avec succès des bombes septentrionale du San i ^commença la retraite a constaté une certaine activité d'aeroplanes en- près de Sed-ul-Dahr. Sur les autres fronts rien dans la. d/irection du non II est poursuivi par- ivenvis^ qui bombardèrent une position récemment d important ne 5 est passé. tout. En Pologne et du !'" tester, la situation est conquise va? nous, toutefois sans grand résultat. Constantinovle, 29 juin. (Agence Stefani.) inchangée. if ' TURCS — Vr&sse des Alliés prétend que des officiers Théâtre de la < lerre italien an tj^ttv^aux Dardanelles avaient observé, avec des Sur le théâtre de la au rre italien, rien d'irn- Constantinovle, 30 juin. —Au front des Dar- lunettes d'approche, comment des officiers aile- portant n'est, arrivé, hnon plus. L'ennemi danettes, l'ennemi attaqua trois fois, près d'An mands poussaient les soldats turcs dans les tran- prodigue de nouveau 'béa** mp de munitions d'ar- Burnu, après un violent feu 'd'artillerie, notre chées à coups de sabre.Cette nouvelle est menson- tillerie contre la tête de Mt de-Goerz. Le person- aile gauche et fut chaque fois refoulé avec des gère, abstraction faite de ce que les officiers nel italien transporte de mitrailleuses sur des pertes extraordinaires, sans obtenir aucun avan turcs et allemands, qui portent le même unifor- brancards, abusant arnsi à la convention de ■<?* tage. Près de Sedd-ul-Bahr, l'ennemi après me et la même coiffure ne peuvent être distin-- JU)ve . avoir, dans la nuit du 27 au 28 juin bombardé gués meme au moyen de lunettes d approche. Usez en TROISIÈME PAOE ks derniers ytélé-grapîmeg «^5 «épiant DEPÊCHES LA GUERRE SOUS-MARINË Londres, 29 juin. — On annonce de Milford-haven à Llovd : La barque anglaise Dumfxis-Stor a été torpillée lundi matin a 25 milles au sud-ouest de Smalls. L'équipage a été débarque a midi à Milfordhaven. FRANCE. — Aviateur interné en Suisse Berne, 28 juin. — L'aviateur français Gilbert, qui avait atterri près de Eheinfelden, arrêté pai un poste de garde suisse, a été amené cette nuit av commandement d'étape à Berne. Il dit avoir j et f huit bombes sur Friedrichshafeu, niais d'après 1( Bnnd il n'aurait pas dépassé Manzell. Les bom lies jetées sont tombées dans une prairie et dam un bois. Le réservoir de l'aéroplane, atterri prè: de Mohlen. était percé, probablement par uni balle. Malgré la. grande hauteur à laquelle l'aé roplane volait, le tir des canons de défense a dom été efficace. ANGLETERRE. — Abus du pavillon américain Berlin, 29 juin. — Le vapeur anglais Colonian de la ligne Levland, arrivé le 9 juin à Boston, a selon le New-Yorker Staatszeitung, abusé du pa villon américain pendant, quarante heures dans b zone de guerre. D'après les dires du capitaine .T Macdonald, il fut sommé dans la zone de guerre par un navire de patrouille anglais, à n'arbore aucun pavillon ou un pavillon neutre. Il aurai alors hissé le pavillon étoile, attendu qu'i devait craindre, en arborant un autre pavillo: neutre,- de se trahir par son ignorance de la lan gue intéressée, si un sous-marin venait à apparaî tre. ALBANIE. — Le Monténégro annexe le Nord Milan, 28 juin. — San Giovanni di Medua été occupé par les Monténégrins d'après le Gini waie d'Italia. Les Monténégrins s'avancèrent ver Alessio". La ^population indigène n'opposa aucun résistance. Les forces principales monténégrine se trouvent à Pontemessi. Une grande partie de tribus de l'Albanie septentrionale aurait reconn la souveraineté du roi Nicolas. TURQUIE. — Aux Dardanelles Constantinople, 27 juin. — D'après des noi velles privées un navire anglais a essayé le ï juin do tenter de débarquer des soldats à Ijlic sche, mais il en fut empêché par la défense éne gique de la garde côtière turque avec des perti considérables pour l'ennemi. Stockholm. 29 juin. — Le major Pravite, e la gendarmerie suédoise, en Perse, qui est rev nu ici, hier, déclare dans le Stockholm Dagblad . ! clu 29 juin, que les nouvelles qui sont arrivées j i en Europe de l'Asie au sujet des opérations nri-| 'litaires turques, sont, très incomplètes. C'est ainsi j qu'en Europe on ne sut jamais que tout un régi-i .meut .anglais a foé détruit par'.j^yftf&r^rès j disparut complètement. | ETRANGER ' ANGLETERRE. - La fixation des irrite du | charbon. — Le Times publie cette note dans ses i informations parlementaires : On présume que M. Runciman fera la semaine I prochaine à la Chambre des Communes une déclaration concernant la fixation des prix du charbon,. Le Board of Trade commence à se rendre compte qu'il est peu probable qu'un arrangement a l'amiable intervienne entre les différentes orties intéressées. D'un autre côté, il est d'avis que l'état de choses peu satisfaisant dans lequel i a se trouve, ne peut durer. Il estime que la législation va devoir intervenir. ITALIE. - Excuses officielles au Vatican. — ' Zurich, 28 juin. — Comme l'annonce le Xeue Zuncher Zeitung, Salandra a exprimé au Pape 1 ses regrets au sujet de l'ouverture de diverses let-! très du Vatican par la censure italienne. RUSSIE. - Un ministre dégoûté. — Pétro-grade, 29 juin. — Le Russkoj_e Slowo annonce : Maklakow a refusé tous les honneurs lui destinés par le Conseil eles Ministres. RUSSIE. — La Russie et ses alliés. — La Russ-' lcoje Slowo publie une déclaration visiblement ' inspirée, d'après laquelle la Russie ne veut pas d'une paix séparée, avec l'Allemagne. Il estime I que la Russie, nui supporte à présent le plus lourd fardeau, a droit à une aide financière étendue de ' la part du la France et de l'Angleterre, t HOLLANDE. — M. Troelstra sa trouve mal ] après un discours. - Le Telegraaf annonce que le ! leader socialiste P.-J. Troelstra s'est trouvé ma' après le grand meeting qu'il avait tenu à Utrecht. Il a été ramené à La Have dans un état assez inquiétant. On lui a recommandé le repos le plus complet. HOLLANDE. - La question flamande. — La II Haye, 28 juin. — Le journal Het Vaderland pu-- blie : La ciivision des Etudiants de l'Union Géné-» râle néerlandaise à Utrecht, a reçu 1a. lettre sui-e vante du professeur baron von Bissing, a, Munich, 3 fils du gouverneur, général de Belgique : s „ .T'ai reçu votre communication avec grand iu-u téi êt. Ce que vous y exigez, notamment que leur civilisation propre,- leur genre, leur élément, populaire, soient conservés aux Flamands, est uod seulement d'accord avec mon opinion personnelle, mais, pour autant mit je sache, avec celle du Gou- 4 vernement allemand. Tout à fait indépendamment l- de la décision définitive au sujet du sort de la Belgique, l'Allemagne, comme je le crois avec >s certitude, exigera que les Flamands jouissent de leurs droits et que les écoles ne soient pas suppri-e inées, comme aspirent à le faire, d'après le témoi-gnage- même des ^Vallons, les Français, leurs al liés, afin d'enlever aux Flamands le seul élément national qui leur reste en Belgique. Nous pouvons d'autant plus l'envisager que nous sommes conscients de la proche parenté et des relat'ons intellectuelles existant entre Alle'^nds et Flamands, sans oublier toutefois qu'être Flamand ne signi-... w . -—cj-nts noicveuie conférence Scandinave. — On annonce de Copenhague à Berlin que le Storthing norvégien proposera la convocation d'une conférence de la mer du Nord, comme suite à la réi nion des trois Souverains Scandinaves à Malmoë. Il s'agit d'obtenir pour la navigation neutre, dans la mer du Nord, la liberté du commerce. Le motif de cette réclamation, on peut le trouver dans les difficultés suscitées par l'Angleterre à la Suède. On dit, qu'une convention a été conclue entre les ministres des affaires étrangères de Suède et de Norvège. Le ministre des affaires étrangères danois y aurait donné son consentement.RUSSIE. — Sur le marché de Londres.— Pétrograde, 29 juin. — Un© ordonnance impériale autorise le ministre des finanoes d'émettre sur le marché de Londres pour 50 millions de livres sterling de bons de Trésor à courte échéance. ETATS-UNIS. — Ire trafic du canal de Panama entravé. — )n télégraphie de Colon qu'à la suite d'affaisemetifs de terrains au col de laCule-bra ou a dû restreindre le trafic sur le canal de Panama. Quatre navires ont dû interrompre leur voyage. Nombre d'autres attendent à l'entrée du canal. ETATS-UNIS. — Mécontentement. — Londres, 2^ juin. — On annonce de New-York au Times : Une délégation d'importateurs américains s'est plainte auprès du secrétaire d'Etat que des marchandises allemandes d'une valeur de 10 millions de livres sterling restent à Rotterdam, dont l'Angleterre défend l'importation en Amérique, quoi qu'elles ne soient pas de c-iutrebande. ETATS-UNIS. — A propos des marchandises alLe-vin.nies. — Londres, 29 juin. — On annonce de Washington au Morning Post : L'Angleterre doit s'attendre à ce que l'Amérique exige l'allégement du blocus de l'Allemagne. La note à envoyer à l'Angleterre n'est que partie remise. On exerce une pression sur le dé-p u-tement de l'Etat pour rédiger la note si énergique que possible et pour faire ressortir le droit de l'Amérique de recevoir de? marchandises de l'Allemagne. Des Importateurs américains ont envoyé hier une délégation à Washington afin de soumettre leurs plaintes au secrétaire d'Etat. Us lui déclarèrent que la restriction anglaise sur l'importation allemande leur causait de grandes pertes et ils réclamèrent la navigation libit) avec des marchandises, qui ne sont pas de contrebande, pour et de l'Allemagne, viâ dçs pays neutres. Le blocus anglais ne peut être considéré comme légitime, attendu qu'il n'est pas effectif, car la Suède peut maintenir son trafic avec l'Allemagne. Ou le traitement différentiel de la Suède doit cesser, ou les Américains doivent pouvoir jouir des mêmes droits. Les importateurs ont déclaré, après leur visite au département de l'Etat, que le secrétaire d'Etat Linsing leur a dit que le Président et lui sont décidés à appuyer les importateurs afin qu'ils puissent faire valoir leurs droits conformément au droit, des gens «t. aux traités du gouvernement. MEXIQUE. — Les Etats-Unis font arrêter deux patriotes sérieux. — Londres, 28 juin. — On annonce d'El Paso (Texas) à Reuter : Sur ordre de Washington, Huerta et Croza ont été ar-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods