ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Pr. 4.9t. - Mk. 3.60 Les bureaux de po»te en Belgique et à l'EtraHji«r n'acceptent «ue des «bonnewentsTSlMESTiÇlELS; ceux-ci preMiient cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'akoener t*ut«Ms pour les deux derniers mois ou mime pour le «ï*rnier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois vt. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1m - Mk.l .20 tirage : îlo-ooo PAR JOUR ANNONCES — La ligne S Faits divers et Echos . fr. 5.00 ' Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 . ► financières. . . 1 X)0 | PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne. . .. . • 1.C0 tirage : jio.oûo J PAR JOUR Ml mil m i »,ui.u—8Kga Rédacteur en Chef î a&y* ^osvê Rêdsction, Administration, Publîciié, Vente! I *»«„<> j s JMraai QiiBiia<en tbaevedflaai a bbuxsli.es, « me hb.hi maus | Derniers Communiqués Officiels yvi 1£A%JA M 1 allemands 1BERLIN, 6 juin. — Officiel de midi ; Théâtre de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armée 4u îeld-maréchal prime héritier ttupprecht de Bavière: La "bèUa&ye d'artillerie dans le secteur de Wyt-scheete a continué avec de courtes interruptions. De vigoureuses poussées de reconnaissance de l'ennemi ont été rejetées. Au soir et pendant la nuit, l'action s'est également accrue à proximité de la côte et le long du front d'Artois. Au crépuscule, tes Anglais ont attaqué sur la rive septentrionale de la Scarpe avec des forces importantes et projoftdénwnt échelonnées. Entre Gravclles et Fampoux, l'ennemi a été repousséj avec de lourdes pertes, par des régiments bavarois. Plus au sud, les détachements d'assaut ennemis ont pu seulement pénétrer dans notre position près de la gare de Rœux; ici on combat encore autour de quelques petits éléments de tranchée. troupe d'armée du Kronpriaz allemand : Au Chemin des Dmfies et en Champagne occidentale t l'action de l'artillerie a été d une intensité variante. Dans la nuit d'avant-hier à hier, les Français ont tenté encore une troisième attaque au nord-ouest de Braye. Cet élan ne leur a rapporté également aucun gain, mais leur a coûté toutefois des sacrifices considérables. De même d'importantes forces françaises ont attaqué le matin vainement et m subissant de lourdes pertes, nos tranchées au Winterberg. troupe d'armée du duc Albrecfct : Rien d!essentiel. Aviation. Une de nos escadrilles de dirigeables a jeté plus tz 5,000 kilos de bombes sur des installations mili- I tares de Sherness (embouchure de la Tamise). De bons résnXets ont été constatés indiscutablement. Dans de nombreuses luttes aériennes le long du front, les adversaires ont perdu 11 avions. Le Lieutenant Almenroeder a obtenu sa 25e et sa 26e; le lieutenant Poss sa 33e victoire aérienne , Tiéâtre de la guerre â ©t Front en macédoine : Par le jeu, se ravivant en y&gtejm. rn.hoify et. êes escarmouches entre avant-gardes, h Situation n'est pas modifiée. Sur la rive est de la Strouma, dus aviateurs anglais ont jeté des bombes incendiaires sur les champs de blé mûrissmt. La guerre seus-majine. BERLIN, 6 juin Officiel ; Dans l'océan Atlantique, 29,000 tonnes, ont été coulées par des sous-marins allemands. Parmi les: vaisseaux coûtés-se trouvaient le vapeur anglais uRefugio», jaugeant 2,642 tonnes, chargé de 3,600 tonnes de charbon; un vapeur anglais inconnu, ctu type «Marina», jaugeant brut 5,000 tonnes; un vapeur anglais armé inconnu, probablement le «Haro-iotv», jaugeant 6,500 tonnes; un vapeur armé anglais jaugeant brut 4,000 tonnes, ainsi que le vapeur de pèche anglais «Teal»; à en juger par les fortes détonations qui se produisirent à bord de ce vapeur de 4.000 tonnes, sa cargaison devait se composer de munitions. BERLIN, 5 juin. — Officiel du soir : Des deux côtés de Wytschaetet le combat d'artillerie continue. Au Chemin-des-Damcs une troisième attaque nocturne des Français, près de Braye et une forte poussée contre le Winterberg ont échoué. A part cela rien d'essentiel. BERLIN, 5 juin. — Officiel ; Quelques monitors ont bombardé Ostende le 5 juin. Un grand nombre d'habitants belges ont été taés et blessés, et il y a eu quelques dégâts matériels et des maisons endommagées. Des forces ennemies cCéclaireurs, supérieures en nombre, qui a) payaient les monilors assaillants^ se heurtèrent à deux de nos torpilleurs de surveillance dont l'un le u S. 20 » faisant feu jusqu'au bout a été coulé après m violent combat. Nous avons pu sauver une partie de l'équipage. Les forces de combat ennemies ont été atteintes en plusieurs endroits et se sont retirées devant le feu des batteries du littoral. autrichien VIENNE, 5 juin. — Ojfcciel : ïàéâtre de la guerre à l'est. et Théâtre de la guerre au Eud-Sst, Situation inchangée. "Xlié&ire ûe la guerre italien, Au sud de jamiano', à mi-chemin de Monjalcone et de Hermada, nos troupes ont reconquis pur une contre-attaque préparée et exécutée méthodiquement, une partie considérable des tranchées conquises dans ce secteur par les Italiens, il y a deux semaines. C'est en vain que l'ennemi lança ses réserves à pied et amenées en automobiles, dans le combat, pour nous enlever le terrain conquis: Au cours d'un âpre combat de -jour et de nuit, qui à la suite de l'engagement de nouveaux renforts italiens a atteint la plus grande violence, notre héroïque infanterie est restée victorieuse sur toute la ligne. Partout l'ennemi fui rejeté. Les tentatives faites far les Italiens pour dégager leur aile méridionale p*r des poussées près de Cosiagnevicaj sur le Fajti Urib près de Gorizia échouèrent complètement de-vent la vaûtante défense de nos troupes. Le nombre lies prisonniers faits par nous hier, près de jamiano s'élève à 171 officiers et 6,500 sablais. Le chiffre Mal des prisonniers mentionné par noire demie.'-oommuniqué s'élève de ce fait au chiffre extraordi-nairement élevé, pour une bataille de' défense, de 22,000 prisoniers. Un biplan ennemi a été abattu en combat aérien au-dessus d'Oriina d'Ampezzo, rysscs CONSTANTINOPLE, 4 juin. — Officiel ; Pas d'événement important à signaler. BULGARES SOFIA, 4 juin. — Ojjiciel ; jfront en Macédoine : Sur la jive droite du Vardar, au nord-est d'Alt-schak Mahle, des attaques répétées et dirigées jusqu'à cette heure par t ennemi contre nos posies, ont complètement échoué. Hier sotr, après une violente préparation d'artHlerie, les Français ont en-lorc tenté de prononcer quatre attaquest qui ont été repoussées et leur ont coûté des pertes sanglantes. Vers 8 heures du soir, de petits détachements isoles ont commencé à avancer; ils ont été immédiatement décimes par noire jeu; une demi-heure plus tard, un bataillon a passé à l'attaque; il a aussi été complètement repoussé. Deux autres attaques ont été prononcées ensuite et ont échoué. Ces tentatives aussi opiniâtres que désespérées des Français, qui se sont terminées par un échc complet pour l'ennemi, leur ont coûté de fortes pertes. jusqu'à présent, nous avons compté environ 300 morts ennemis devant nos obstacles en jil ae jer barbelé. Simultanément, quelques détachements e'infanterie anglaise ont tenté d'avancer au centre du secteur situé entre le Vardar et le lue de Doiran; ils ont été repoussés facilement par notre feu. Vers minuit, une compagnie anglaise a attaqué nos posies avancés établis au sud de Sérès; elle a été repoussée par notre jeu. Sur les autres parties du front faible canonnade. Dans la plaine de Sarictiaban, des aviateurs ennemis ont lancé des grenades incendiaires sur les gerbes rassemblées dans les champs. Front en Koumame : Près de Tulcea, il y a des fusillades en ce moment. FRANÇAIS PARIS, 5 juin. — Officiel de 3 h. p. m. : Bombardement assez violent de part et d'autre dans la région de Braye-en-Laonwis. Au cours de la nuit, une vive attaque de nos troupes nous a rendu les éléments aa tranchées où l'ennemi avait nns vie4t}" -^crd-ouest de la terme Froidemiwt. Lutte d'artillerie intermittente en CrtdTrifjugrle, pues active vers le M0114 CorniUet et sur le Casque.Divers coups de main ennemis sur nos positions en-ire Tahure -et Auberive ont échoué. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 5 juin. — Officiel de 11 h. p. m. ; Actions é artillerie iniermitoentes sur u jtius grande partie du fi ont, plus vive sur le front de Belgique et dans le secteur Hurtebise - plateau de Vauclerc. RUSSE PETROGRAD, 2 juin ; i'rciïis a l'ouest et en Roumanie : F usilledes. AVIATION. — Des avions allemands ont lancé jusqu'à 40 bombes sur la région près de la gare de Lurueniec. Le lieutenant aviaieur Urlow a jeté des bombes au cours d'un raid nocturne sur des batteries ennemies à l'ouest de Stanislawow. ri ROME, 4 juin. — Ojficiel : A l'est de Gorizia et sur te Carso, la canonnade ennemie, déjà signalée les jours preceûenis, est devenue plus intense hier et s est étendue acpuis Vertoitnzza jusqu'à la mer. L'ar.tMetie ennemie a bombarde avec une violence extraordinaire nos positions établies sur le Monte San Marco, ainsi que nos Hgnes etabnes sur le Dosso Faiti et a l'est ae Flondai. Nos batteries ont répondu au jeu autrichien et ont enrayé des teniatives faites par Vinfanterie ennemie pour pénétrer dans nos lignes. Sur les versants occidentaux du San Marco,après avoir complètement détruit pur son tir les ouvrages de défense de nos ligtie-s, l'ennemi a réussi, grâce à une attaque exécutee par des masses compactes, à pénetrer dans quelques-unes de nos tranchées avancées. Arrêté par l'intervention rapide de nos renforts, l'ennemi a été ensuiie rejeté d'ms se s positions pat une contre-attaque ; il a subi des pertes sérieuses et a laissé entre nos mains 82 prisonniers parnu lesquels 3 officiers. Hier, sur tout le jront, grande activité des aviateurs. Près du Monte Zébto, un schrapnell italien a descendu un avion ennemi; un autre est tombé en iiammes près de Plava. En outre, nos aviateurs ont obligé un troisième appareil autrichien à atterrir dans les positions ennemies. La nutt, des avions ennemis ont lancé des bombes sur des abris et sut des concentrations de troupes à Santa Lucia, à Toimino et à Chiapavano, ainsi que sur la gare du chemin de fer de Rijemberga. AltSaLASb LONDRES, 4 juin Dans la nuit du 2 juin nous avons reconquis les postes restés aux mains de l'ennemi près de Chéri-sy. Pendant la nuit des raids ennemis ont été re-poussé's au sud-ouest de La Bassée et de Neuve-Chapelle- Nous avons pénétré dans les tranchées ennemies à l'est de Vcrmelles. Nous avons exécuté des entreprises couronnées de succès au nord d'Armentières et au sud de Wyt-schaete. L'artillerie a récitéoquement déweioppé une activité considérable au sud de Gouzeoucoart, près de Vimy et dans le secteur d'Ypres. Nos avions ont lancé des bombes sur quatre trains de chemin de fer ennemis, dont l'un fut complètement détruit. &pl avions allemands furent abattus, qutéte des 1 iMrCs sont portés manquants. Evénements sur mer. LONDRES, € juin. — L'Amirauté annonce : Le vice-amiral de Douvres rapporte : Nous avons bombardé tôt ce malin aifc bon succès la base navale et les chantiers d'VTtenie. Les batteries de la côte ont riposte au feu. Nos forces de combat qui ont effectué le bombardement, n'ont pas subi de dégels. Commodore Tyrwàitt annonce que des croiseurs légers et des torpi ' .urs placés sous son commandement ont aperçu ce matin à la levée du jour des toi pilleurs allemandg-et les ont impliqués dans un combat de piouvement, en échangeant des coups de canon de longue distance. Le torpilleur allemand « S-20» a ete conte; un antre gravement atteint. Nous avons recueilli 7 survivants du torpilleur « S-20 ». Nous n'avons 'pas eu de pertes. tion réclament une augmentation de salaires et la journée de travail anglaise. Les employée de commerce de leur côté exigent ogafsemKnt une augmentation.L'Amérique et les neutres. Rotterdam, 5 juin. — On annonce de New-York au « Nieuwe Rptterdarnsche Courant » : Le « Times » de New-York écrit : La Suéde, la Norvès?, le Danemark et la Hollande demandant- plus de vivres que nous ne pouvons donner. Peut-être n'au- ; ron&-nous pas assez dans V3g premiers 12 mois pour couvrir nos propres besoins et ceux de nos aWiés en Europe. Si les neutres d'Europe oat besoin de froment américain, ils ne le recevront que s'ife se ralliant à l'Angleterre et non pas à l'Al^saagne, en déclarant la guerre à ce dernier pays. Le port de Kew-Yorli. } Genève, 5 juin. — D'après un télégramme de ] New-York au « Matin », le port de New-York est < de nouveau ouvert au trafic. La fermeture a eu lieu j pour perfectionner les filets d'acisr protégeant le < port. 3 Le message de WUson intercepté? « Genève, 6 juin. — On annonce de Washington au « Journal » de Paris : Le gouvernement 8 sommé i les compagnies des Câbles Transatlantiques à faire 1 une enquête au sujet de l'expédition du message ' d« Wilson à 'a Russie, au sujet des buts militai- i res. On soupçonne que je câbîogramm-e a é4é intercepté. f Si Je message a été expédié par câblogranime et £ a été in&ercepré, on ne peut soupçonner qu£ Je... Ja- c pon eit même... l'Angleterre, si le câble est ou ouest 1 a été utilisé. s La révolution russe. Stockholm, 6 juin. — Lss journaux finlandais apprennent de Pétrograd que le gouverneur.ni provisoire est unanimement décidé à s'opposer avec 1 énergie aux prétentions finlandaises à l'aiïtanoanift. 4 A Pétrograd, on serait prêt à respir e une certaine c autonomie à la Finlande, mais on refuserait de cé- î dex à des exigences qui conduiraient à la séparation de la Finlande d'avec la Russie. Zurich, 6 juin. — On mande de Pétrograd quiei £ l'Assamblée constituante qui va être convoquée dé- j Cidera l'expropriation des apanages, des terres des j couvents et des propriétés particulières, en faveur j. de ta population ouvrière. C'est ce qui a ^terminé ^ le gouvernement à publfcr un arrêté défendant l'a- r chat, la vente et la cession de valeurs immobilières, j ^ W0&U&1. $ correspondant londonien die lia « Gazeuse de la $ Bourse », de Pétrograd, M. Farbman, écrit que tes 1 puissances de l'Entente ne sauraient voir dans la c révolution russe un moyen d'arriver à la victoire, f mais un moyen de mettre fin à la gunare. 6 D'après le journal russe « Roboischfija Gazeta », c fe nouveau ministre du travail, M. Skobelefî, s'eev £ prononcé contre une offensive russe et en faveur d'une prompte conclusâcn de la paix. s La Révolution russe et la Conférence *' de Leeds. f Rotterdam, 5 juin. — On annonce de Londres au * « Nieuwe Rotterdamsche Courant » : La conféren- B ce socialiste qui avait pour but de conciure un accord avoc les révolutionnaires en Russie et d'organiser la démocratie anglaise pour qu'eille suive l'e- £ xeraplo de la Russie, a été inaugurée hier au Colysée ] de Leeds. La location de î'Alberthaflî lui avait été < refusée. A la tribune se trouvaient Mac BonaM, s Snowdan, Jowett, Anderson, Buxtom, Massdngham et d'autres. Le comité exécutif de* la commission représentative des ouvriers eit soldats à St-i'Sters-b'jurg avait exprimé l'espoir, dans un télégramme de fôiicitatkjn, que les représientanis de la conférence socialiste anglaise viendraient à Stockholm. Dans une réponse télégraphique, les Anglais déclarent que la Conférence approuvait la déclaration de la Russie au suje<t de la politique étrangère et des buts ' midtaires.D'après une nouvelle du «ïimes», la Conférence a eu un succès démonstratif incontestable. Environ 1,150 représensanis des différente corps de j métiers socialistes y assistaient. La ville de Leêds n'a rien fait pour lui souhaiter lâ bienvenue. La , réunion en plein air avait été défendue. Le public . n'a pas pris une attitude hostile et la Conférence s'est passée aussi tranquillement que les réunions , ouvrières habituelles. Berne, 5 juin. — Les résolutions prises dans la réunion socialiste convoquée à Leeds le 3 juin par Ramsey Mac Donald et compagnie, comprenant les points suivants : 1) La réunion félicite k peuple russe d'avoir obtenu la liberté. 2) La réunion prie le gouvernement anglais d'annoncer au gouvernement démocratique russe son accord immédiat avec les bu® militaires de la politique étrangère. 3) La réunion réclame une charte de liberté et une amnistie générale peur toutes les personnes arrêtées pour des délits politiques et religi'eux, et l'affranchissement de toute contrainte et de toute entrave.4) La réunion somme les corps de métier représentés à travailler d'un commun accord à réafiser les buts élaborés par tous les conseils d'ouvriers et de soldats et une paix répondant aux vœux des peu-pies de tous les pays et a l'affranchissement politique et économique de la classe ouvrière. Les con-seiiis des ouvriers et soldats devront combattre. tout e-nipiè.ement sur la liberté industrielle et ensuite s'intéresser spécialement au travail des femmes, encouragea1 l'activité des corps de métier et empêcher la fraude dans les vivres. la gui5b&e sous-MAsnra, Rotterdam, 5 juin. -- D'après le « Nieuwe Rotterdamsche Courant », Les grands vapeurs «Gronin-gen » et « Hoiland », appartenant au servit» de bateaux Huizen-Stavoren, qui avaient amené l'année o>ettiière des transports de charbon en France, ont été coulés dans la Manche. (Reproduites ac t euuion pi 1 umenie.) Les combats à l'ouest. B.rlin, 5 juin. — Dans la boucle ûe Wytschaeta l'artillerie ennemie a été prise, pendant la nuit du 4 juin, sous le feu efficace des batteries allemandes. Le feu ennemi est devenu par ce fait moins nourri dans ce secteur du front. Vers 1 heure de l'après-midi, il atteignit de nouveau une granas intensité. Un détachement anglais qui s avançait au sud de Bechebens-Doave, après une vjoA&nfte préparation d'artillerie a été aussitôt partiellement repoussée devant nos obstacles et mi partie rejeiuee des endroits ou il avait pén&ré. Un détachement plus fort d'éc'aireurs anglais, a été partiellement dispersé en contre-attaque, en noug laissant des prisonniers. Le matin du 5 juin, le feu d'artillerie s'est ravivé surtout au nord-ouest do Lîlle. Au front d'Artois, ;e feu a été partietnie.ernent intense dans le secteur de Lerns et au sud de cette. vile qui, de même que d'autaes iocalités a de nouveau été bombardée au moyen de projectiles anglais de plus en plus lourds. Dans le courant de l'après-midi le feu augmenta fortement d'intensité sur presque tout le front et continua même pendant la nuit. En plusieurs endroits des détachements d'éclaireurs emnemis furent anéantis et des patrouilles ennemies dispersées.Des constatations ont permis d établir que les Portugais ont subi des pertes eangianies extraordî-nairement lourdes au cours d'une entreprise de nos troupes spéciales d'attaque, couronnée d.e succès pendant la nuit du 3 au 4 juin, au nord du canaj de La Bassée dans la région de Riehehourg. Un grand nombre de Portugais non blessés ont été faits prisonniers. Au Iront de l'Aisne, l'activité réciproque de l'artillerie et de l'infanterie s'est maintenue en plusieurs foyers de combats. Près de Braye surtout, l'activité combattive a été animée. Après que lea Français eussent prononcé plusieurs attaques complètement inutiles, contre nos positions au nord-est de Braye, maintenues après une vioàenie reconnaissance, ils s'apprêtaient par une forte activité d'artillerie aux deux attaques qui suivirent l'une Se' mfcfkiLn£.c vrfccedenîêi, s'ocrouièvent avec les plus lourdes pertes: sanglantes pour les Français. Le butin que nous avons tait au cours de l'attaque opérée durant la nuit du 4 juin s'est éiwé à 7 officiers, 134 hommes ainsi qu'à 20 machines et fu- ' sEs à tir Tapide. Près de Courtecs» et de Juvin-court des patroufiles allemandes ont ramené des prisonniers d'une tiranchée ennemie. A l'ouest de la Champagne le combat d'artillerie a surtout acquis une grande intensité, notamment sur les positions as hauteurs ; les Français ont déchargé «les projectSes de plus en plus lourds. De nombreuses poussées ennemies de patrouilles ont ér-5 aisément repoussées. Les combats à l'est. Au front de l'est l'activité d'artillerie a été p.1.0 animee surtout près de Diinabourg, Smorgon et à l'ouest de Luck. Près de Brody efc dans La région d® Brceczany des explosions de mines ont eu lieu sans résultat. L'activité aérienne à l'est. St-Pétersbourg, 5 juin. — Quatre avions aile-, mands ont t£nté de s'approcher d'Ode-sa. Ils oisJt» été dispersés par nos aviateurs. Deux avions ennemis ont survolé Minsk. Ils rebroussèrent chemin aussitôt sous l'effet du feu de défense des batteriea russes.Une escadre allemande a jeté de nombreuses bombes sur Tiraspol et les environs. La E.ouveU.6 cïïensive. Amsterdam, 4 juin. — L' « Algem-een Handels-blad » écrit dans ses commentaires mfiitaires au sujet du soi-disant projet des Alliés de passer à un© grande offensive général,e : Le temps qui favorisait autrefois les Alliés, est passé maintenant. La guerre seus-marinc fait actuellement sentir son influence. La France, l'Angleterre, sentent maintenant ce que signifie une guerre d'épuisement. L'aide de l'Amérique ne dit pas grand'chose provisoirement et la situation en Russie ne fait pas prévoir que l'esprit d'offensive de ce pays pourra être d'une duré® suffisante sur les différents théâtres de te guerre. „ La résistance économique assurée en Allemagne. Berlin, 5 juin ^officiel). — Les présidents pro visiciaux et gouvernementaux prussiens se sont réunis aujourd hui au ministère de l'Intérieur, soug la présidence du ministre de l'Intérieur. Ont également participé aux délibérations, le ministre des Finances, 'e ministre de l'Agriculture, les dé/Cguéa de tous les ressorts prussiens, le secrétaire d'Eta^ aux Affaires étrangèies, le commissaire d'Etat du ravitaillement, ainsi que les délégués des divers services chargés du ravitaillement populaire. Après des explicaitions préliminaires en guise d'informations, du ministre de l'Intérieur, au sujet de la situation politique intérieure, et du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères au sujet des questions concernant la politique extérieure, l'assemblée entama la discussion des questions du ravitailleiment populaire et des tâches incombant à ce dernier, en ce qui concerne le restant de l'année de récoltes courantes, ainsi que la réorganisation de l'année de récoltes 1917-1918. Après une délibération où it fut tenu compte sans réserve, de la gravité de la situation et de toutes les possibilités existantes du ravitaillement, on a obtenu la certitude de la résistance pour le restant de l'année de récoltes et pour une nouvelle pariod? économique pusqu'à la victoi» . t» .UhaW DÉPÊCHES i^es comoais a Vienne, 5 juin. — Le cajne reniât à 1 isoazo. Pendant 19 jours, la moitié de toute l'armée italienne, dont les premieres lignes comptaient au moins 35 diviisons, s est rùée à l'assaut contre nos lignes de défense sur. un front de 40 liilomètres.Les pertes subies par l'ennemi à cette occasion dosassent tout ce qui a été sacsifié au cours des batailles antérieures. D après les estimations faites, ies italiens ont perdu en morts et blessés plus ae lb0,U00 honim>-s et en pdsonn«rsgJl6,tX)0 hommes. Les Italien® se sont préparés à cette offensive qui représente le plus grand effort rte l'ennemi, depuis le début de ia guerre, penaant six mois au moins ; -en outre l'aide la plus ©tendue leur a été accordée par leurs alliés, non seulement sur terre, mais encore sur mer ; abstraction fa^s lies quantités de munitions abondantes dont ils- disposaient, l'Angleterre les a pourvus d une nombreuse artillerie lourde et a mis à la disposition de leur marine de nombreux navires de guerre. L'a;taque était donc on ne peut mieux préparée. Pendant, 19 jours donc, les masses d'assaut italiennes, fortes de 400,000 ;; 450,000 hommes, se ruèrent. contre nos lignes.. Le résultat de cet. etiorî suprême de l'Italie se rcwutoe à une crête nue du SeT1,2 plateau proprement dit du Ganse, constituant ainsi un déplacement de 1,000 à 2,000 mètres de 1a ligne avancée au delà de la région occupée jusquici, qui n'a aucune valeur straeégicjue importante, et qui opé-rativement pailanit n'a d'importance en aucune direction. Ces succès des Italiens ont été obtenus au prix d'hécatombes de victimes, alors que le chiffre de leurs partes en prisonniers non blesses est avoué par 16,000 prisonniers non blessés, nombre très Impartant qui prouve surabondamment l'opiniâtreté de nos défenseurs. (Le ccmmuniqué autrichien de ce matin renseigne 0,700 prisonniers, ce qui porte le nombre des prisonniers italiens faits par les Autrichiens à 22,700. — N. D. L. R.) Les ItaMens dis nt qu'iis nous ont enlevé 23,000 prisonniers. Ce chiffre est exagéré certainement, car en aucun cas l'assaillant n'a pu remporter un succès. Il faut tenir compte à cet égard de ce que Ja ligne de défense, surtout en ce qui concerne le Carso, embrasse aussi étroitement que possible le terrain afin d'en utiliser tous les avantages,; il s'ensuit donc que ce ne sont que quelques points saillants isolés de la ligne principale qui ont pu être verrouillés par le feu de barrage de l'assaillant au point que leurs occupants dépendaient de leurs propres forces. L'attaque aérienne e antre Douvres. Berne, 4 juin. — Le «Times» du 28 mai écrit dans un article de fond au sujet de l'attaque aérienne contre Douvres . « De semblables attaques aériennes offrent des -éventualités insoupçonnées. Elles peuvent être et seront renouvelées dans une proportion qui équivaut à une invasion. La première conséquence que nous devons en tirer est celle qu'il est insensé de caractériser une semblable attaque comme un acte ae frayeur fortuit, (frightriunessj ou comme un vol d'infanticides (babykiiie-rs;. Les Allemands savaient exactement, où ils voula:efit aller et où ils étaient, l! est un fait acquis, c'est que les buts militaires principaux des Allemands (liaient de nature purement militaire et que le plan a été soigneusement imagine et exécuté. Les habitanjs de la côte se plaignent naturellement de ce que l'ennemi ait pu accomplit son raid sans être dérangé par nous. » En terminant, le «Times» critique les mesures de la censure, qui a longtemps caché la nouvelle, ce qui a donné lieu à <1. s brjits alarmants en Angleterre.Le mouvement gréviste en Franco. Le « Matin » annonce que le perso»;ra féminii de toutes les compagnies parisiennes de transport en commun menace de se mettre en grève dans l« cas où l'on ne lui accorderait pas immédïatcmen une augmentation de salaires. A Rouen, 5,000 ou vriers sont en grève. Les autorités municipales ds cette vitle sont très embarrassées parce qu'on at tend à Rouen la visite du ministrie des Etats-«mte qui doit venir assister à une fête populaire. Les journaux lyonnais annoncent que les taiUeu ses, les modistes et les piqueuses de bottines d« Lyon et environs se sont mises en grève lundi ma tin. Elles exigent une augmentation de salaires ain si qui. la semaine anglaise, conformément aux condi tions obtenues à Paris par les ouvrières de la mêm< industrie. D'autre part, les journaux apprenne® de Marseille que les débardeurs, les méUîlurgîïtiK les ouvriers de la confection ainsi que 1&S taffieuse ont été convoqués à une k union, qui décidera s'i 5 a lieu de faire grève. Les orgsuùaaitioas en ques Dernières dépêches m Wl——IIJII'llllWUJjLLlMPJW' Il t l'Il II «lllall—gJW Rotterdam, 5 juin. — Le « Maasbode » annonça que le® vaisseaux « Macedonia » et « Freden » omit éué coulés. Jeudi 7 Juin 1917 CSHS CENTIMES 4m* Année - R -Ed. - R Ml

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