Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1253 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 04 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hh6c24s916/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

r. ANNE: — N° 276. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CHM1S EDITION B mwmmti a juieeet ibis. LE BRUXELLOIS 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs, — 3 mois, 4 francs 1 mois» 2 francs o ai aal QuotidLic IxLdLépext dant SIDACTfOfSI, AOiMNlNI8TriON, PUBUGITÉ l*®« Hossuri MJEm -S.ëâ>9 tiraxolie* W ^ÊÊfr' MÊKÊË mÊFWKJr Aisrisroivc3H:s ï Faïts-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, £ fessé Petites annonces, la ligue 20 centimes La situation économique de la Roumanie ii h h 11 ) i i SonUnav»ritrbie k°mme d'Etat, avant de lanc i l 7° une politique d'aventures de miWJ r/71SUJtoiUt envisaSer la situation écon inique leelle de la nation et ne jamais se l iiss ' ??mPathies' souvent illusoires.' ' • «Astique du commerce extérieur de la Roi trienp "TSe la vie économique, indu SâinLriTier"-?le "K payS- .L'iniportatio outoaine €n 1911 s eleve a 570 millions de franc La premier place dans l'importation apparhei ïïon' :mag/4ÎV3 rni e vfent >S u-ongne 1/4) et- puis la Grande-Bretao-ne 1 France la Russie, la Belgique et la Suisse ' ' phat ietTlT"1^ f>fiUlt "e da» s; pnase ae développement, l'importation consist ' Îemffat, '"10"1 Gn n,archil»dises fabriquées oi d 1istri1 eS L'i eu P10d«its de la grande in toiitrfe ii urfltlue- 1,11 'îoumanie importe sur -r,,;r,:s*Ptïn"ij> JrttaSr^î •'*!"» 1 893 «n*» 80 , " k ^ Pays principalement agricole, 4, nr,' ' ! 1-exPortn+1oiJ consiste en céréales et le reste^'n h V ^ f f , ■' kgumes, fruits, bétail etc En effet, a la suite du contrôle vétérinaire etdu'pro teçhonnisme nustro-hougrois et allemand, le mar" S: !&&&rl^timain est limité en A W empLî h lndustr«l de ces deux line place aS 'iV^l 16 *<***** ^ pl"s en Wé et du mais £r«î■ ™ é du bétai1' ,il1 ^ teMitnS ^te!?{fUiS*reS c"n^- Cet- I pement ao-,'i'pr,l V- upo^ante pour je dévelop- ^^Tiautre part ,v 3e I < dirigée Vers lés pays libres échangistes : Grande-Bretagne, Belgique et Hollande. Puis viennent la France, l'Italie et la Suisse. Tandis que l'exportation roumaine vers l'Europe centrale tend à s'intensifier, l'exportation vers l'Europe occidentale, et principalement vers les pays libre-échangistes, est. en plein développement. Cette exportation se fait par voie maritime à travers le Bosphore et les Dardanelles. Voilji pourquoi les intérêts économiques roumains exigeraient l'internationalisation des détroits et de Constantinople, et non la tutelle ou l'emprise russe. L'avenir économique de la Roumanie s'oppuse à ce tjtfe les détroits soient possédés par une puissance quelconque, surtout par la Russie. Il y a. quinze jours, dans le Journal de Genève, M. Basilesco, professeur de droit à l'Université de Bucarest, écrivait : a Nous déclarons, dit-il, hautement et librement que la prise de la Bukovine, de la Transylvanie et même de la Bessarabie ne peut se faire au prix d'un établissement russe à Constantinople. Ce serait une conquête achetée au prix de l'indépendance roumaine. La Grande Roumanie deviendra un Etat vassal dé la Russie au point de vue économique et politique. » Dans une autre série d'articles parus dans le. même journal. M. Basilesco défend la thèse que Constantinople avec son hinterland et ses détroits doit (s'il n'appartient pas à la Turquie) nécessairement être internationalisé et placé sous le contrôle européen. Nous voulons croire aussi que M. Basilesco, qui s'est rendu spécialement à Genève pour plaider les intérêts nationaux roumains, avec ses collègues M. Papovitch, professeur serbe de Belgrade, et M. Dr. N. Guei'djicoff. Bulgare, représente au moins en partie l'opinion de son gouvernement et, en tout cas, d'une grande partie de la nation roumaine, sauf peut-être de quelques intellectuels de V Actiunea Nationala. La Roumanie laissera-t-e!le mettre en péril son Avenir économioue? Enfin, signalons encore une qZS*&W pi'imoj diale, la base de toute la vie économique cfc 1 Roumanie et qui doit préoccuper avant tout la ne lïtique du pays. C'est la situation mauvaise e en eïfet dJ^f ^ U existe tie an " S V\lles roumaines une éristocra : ,2PT dU-Jmot' qu'on peut coinpa j / ^"«tooratie occidentale et qui n'existe m g"«JJSSr u"'rtw- W 5£<E: nis'ation Fil sans,lmtlntlye ni esprit d'orga. ! 1?;®' De représente pas la classe capita-d-?v! fn ,bt>™£??J?e' comme on l'entend dans les P. .1 s industrialises. C est pour cette raison que la SXrSf T VMan,'e 6St -î'^ en8 i.avs et v°&? étrangers qui envahissent le trie]les ('u<:les mandes entreprises indus- tiiel es, commerciales et financières. Il faut que ce phénomène soit enrayé en Roumanie et qu'il 6 a cote de 1 aristocratie nobiliaire une clas 5e capitaliste nationale. ' tandis que l'aristocratie roumaine représentée n grande partie par les grands p „S £ dut, mè?6,Une T (le b°rards aV- au mi! t eu du luxe et du confort dont jouit la bourtreoi ■>ie occidentale, le paysan roumain languit dans i une situation primitive. Il ne possède aucune cul ure élémentaire qui puisse lui ouvrir les yeux et le pousser vers je désir d'une vie meilleure e imelioree. tandis que la société aristocratique se -eunit et s amuse a Bucarest et dans les grandes illes de province, dans des salles d'un luxe inouï ourvues de toutes les installations du progrès et e la civilisation, Jès paysans roumains végètent ;ans „n état moral et intellectuel qui n'est guère tus eleve que ce lui de leurs ancêtres de la Dacie il y a deux mille ans. Ils ne cultivent pas av^ a J^6 T16.8 et ne connaissent pas l'éle âge scientifique du bétail ;!,rlétr^et!abLe qUe dans une Roumanie libre ~ J-.wRflnda.Tiip f-.t-m. ,1- j„ 1^-- - i„j..-rn .- ivant dans un état voisin du servageTSoTlsTînim-.ination turque la situation des paysans rou-.ains était malheureuse. Après la libération du lug turc, ce fut le grand propriétaire terrien qui immença à jouir de l'indépendance et de la li-îrté du pays, mais les paysans, les travailleurs 3 la terre continuèrent à vivre à peu près comme es serfs, attachés à la terre des « tcliocoïs ». En 364 l'opinion publique réclama la délivrance et affranchissement du paysan roumain et imposa introduction de certaines réformes agraires, qui, lalheureusement ne furent réalisées que sur le apier et la situation de la classe rurale empira. Lors de la fondation d'une nouvelle famille aysanne, le grand propriétaire terrien était obli-é de lui fournir une parcelle do terre. Après S64, il fut libéré de cette obligation coutuinière t manquait souvent à son devoir. Il y a la a lire d'urgence une réforme fondamentale pour i Roumanie, réforme sur laquelle repose toute la îperstructure sociale et l'avenir économique du ays. La distribution aux paysans des terrains ppartenant à l'Etat n'est pas une mesure assez fficace. 11 faut exproprier les grands propriétai-es qui sont en fait de véritables exploiteurs du ravail du paysan, qui maintiennent en fait ce-ni-ci dans un état de servage, de misère et d'ignorance lamentable. Aussi a-t-on vu déjà plu-ieurs révoltes de paysans accompagnées de pil-ages et d'incendies des fermes des grands pro-riét.aires.La situation de la classe agricole roumaine est i importante qu'elle influence toute la vie écono-aique du pays et son organisation militaire. Et 1 est regrettable qu'en Roumanie, comme un peu lans presque tous les pays, on oublie ces questions irimordiales et fondamentales, pour ne songer |u'à la conquête, à l'expansion coûteuse, tout en gnorant les intérêts réels des peuples et les ré-'ormes intérieures urgentes. P. HANTCHEFF. Usez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit» DÉPECHFS LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 2 juillet. (îteufor). — Le capitaine du vapeur Scottish Monarch », déclaré qu'il a aperçu deux -n sous-marins à environ 40 milles de la petite île de Bally-J cotton, à la côte méridioriSle de l'Irlande, qu il se détourna et partit à toute vapeur, mais qu'il fut ra-pi-- dement rejoint. Les sous-marins étaient peints en gris, avaient une longueur approximative de 100 mètres et |- portaient chacun 2 canons. Après s'être approchés à 100 yards, ils ouvrirent le feu sans avertissement. L'équipage descendit dans les canota et le navire coula au fond de la mer, après qu'on eût tiré'plusieurs obus et _ que le devant et l'arrière brûlaient. Londres, 2 juillet (Iteuter). — La malle-poste anglaise Armenia a été torpillée lund^ à la côte de Corn-wallis par un r-ous'-mariu allemand. L'.lrmenia venait de Newportnews. Des survivants arrivés à Cardiff ont déclaré que le sous-marin avait été aperçu près des îles Scilly. On a essayé d'échapper. Mais le sous-marin avait a- bientôt rejoint le navire et tiré un certain nombre ix d'obus. Après que l'équipage fût descendu dans les ca- . LA GUERRE fîrtmmnniqiiés officiels | Go: r" ! autrichi i- Théâtre de la Qt russe Vienne, 1" juillet. — En i oie orientale, les . combats à Gnfla-^ipa et à la région à l'est . de Ltmberg continuent. ;ï : oupes ont avancé g sur plusieurs points sur /> in!eurâ a ^ la G nila-Lipa et pénétré drfes positions nues. Les troupes coalisées tinrent également à gagner la rive est, en avaqBohatyn après m combat acharné. Le calme ,complet au Dniester, Dans le territoire de la h'ce de Wieprz,La-" été occutté. Les havls au nord du bas-Jonds clu J anew ont été /Ses dans toute leur etendue. 4 l ouest de la I île, nos troupes suivent l adversaire, qui se «g devant farlow. ensemble du butin des mpes coalisées combattant sous le haut commiement austro-hon-grots dans le nord-est, s'èlI pour juin, à 521 officiers,194,000 hommes, !/linons, 364 mitrailleuses, 18 voitures de muni l is et 100 wagons de c.iemtn de fer de campagne,'f Théâtre de la guee italien (^'er aPrès-midi, une attafye générale,.renou-! '< ee par plusieurs division à la pente du plateau de Doberdo, a été de natveau revoussée Jiar-tout, avec des pertes considlnbles pour les Ita-tens, La poussée principal etc l'ennemi se diri geait contre le front Sagrado-Monte-Cosiek, au nord-est de Monfalcone. Près de Selz et Verme-gliano, les Italiens pénétrèrent dans nos tranchées avancées. Une contre-attaque de notre valeureuse infanterie refoula de nouveau l'ennemi dans la vaJlée, Les^nentes du Monte-Cosiek sont couvertes de cadavres italiens. Une poussée en avant exécutée le soir' contre les hauteurs à l'est de Monfalcone et une attaque au nord-est de Sa-gro.auf ainsi que plusieurs vetites poussées en avant conlt'e Is tête de pont de Goerz, ont également échoué. Après cette défaite de l'ennCS1^ 'e calme se fit. nos troupes inébranlables et très aylimees sont solidement en possession de toutes leurs posliiOns et prêtes au combat. Dans le secteur septentnon-ntfij de l'Isonzo, et à la frontière de la Carinthie, le feu d'artillerie persiste. ITALIENS Rome, 1" juillet. — Communiqué d'iîfer : La situation atmosphérique, depuis quelques jours continuellement défavorable, demande une force de résistance considérable de nos troupes. Celles-ci le supportent avec ténacité. Dans la partie montagneuse du théâtre de la guerre,le brouillard rend continuellement l'action de l'artillerie plus lente et permet à l'ennemi d'accélérer ses travaux de retranchement que nous empêchons, cependant par des poussées en avait de petits détachements. Des rencontres eurent lieu à notre avantag d-ans la vaVée de Chiese, entre Castello et Condi no, à Portamanazzo et dans la vaMée d'Ossa. Ega lement des combats d'artillerie eurent lieu e. quelques endroits le long du. col des Alpes curni gues. Sur le front de l'Isonzo, une attaque nocturn ennemie contre nos positions, à l'est de Plaw. échoua. L'attaque fut exécutée par des mitrail leuses, secondées par le feu de l'artillerie.Une an tre attaqxie de nuit contre la position de Castellc Nuovo, sur le haut plateau de Sagràdo, a vu l même sort. RUSSES Pétrograde, 1" juillet. — L'état major du Cau case communique sous la date du 2S juin : Dan la région de la, côte, feu d'infanterie. A Olti, un tentative des Turcs de se retrancher sur la rie gauche du Tortum Tschai échoua ; les Turcs /<■ rent dispersés var notre feu. A 2 heures de l'après-midi, les Turcs ont atte qué le Schaidag, ils furent obligés à se retire dans leurs anciennes positions. Dans la s&iréi l'attaque fut. renouvelée, mais également repoli: sée par nos troupes. Sur les autres fronts, pas de changements. no s, e sous-marin tira deux t'rpilles et coula le va-peui. équipage s'élevait à 50 sommes, dont 11 Américains. (Pour quels motifs indiquer à dessein les 11 Américains, se comprend facilement!. ANGLETERRE. |— Pertes anglaises L°ndres- 2 juillet. — A la < ^~.r0 Communes, ; - >quith a décbrp OHA ' ; . "t('t , anglaises manquants, 92 Hommes tues, b,y27 ; blesses, zz,viz ev - -manquants, 6,445. (Bien entendu, ce nè sont que des Anglais blancsl !) ITALIE. — Contestation bulgare Bâle, 2 juillet (Agence télégraphique suisse). — D'après la Tribuna, l'ambassade bulgare à Rome conteste la nouvelle que les Bulgares y séjournant aient reçu l'invitation à se préparer au départ. AUTRICHE- ~r Incendie par les Russes des sources pétrolifères de Boryslaw Le correspondant de guerre du Berliner Bor-sen Courier, en Galicie, a tu les sources galiciennes de naphte en flamnin, brûlant depuis six jours et six nuits, après b retraite des Russes de Lemberg. A la sortie de Drokobycz, les nuages de fumée, colonnes et vo 3ans, s'élevaient noirs vers le ciel serein et tout rès de la malheureuse ville de Boryslaw, l'incerlie continue, tragique, formidable. Les Russes ont incendié e 11, le12 et le 13 mai. Ils perforaient les réseri lirs, laissent couler le pétrole et jetaient des toi bons imprégnés de pé-trole enflammé dans les s mx se trouvant devant les réservoirs. Quand ils découvraient les trous d'bommes, ils enlevaient out bonnement les couvercles de ceux-ci, de ma ère à permettre au pétrole de s'échapper libre: ent des réservoirs. Cinq cosaques se trouvt t près d'un petit lac de petit lac s'enflamma, flaiba comme un amas de poudre et en quelques se1 mdes les cinq cosaques étaient consumés par le f i. Les nuages de fumée ni s'élevaient noirs et lourds au-dessus de tout la ville, étaient tellement opaques que le sole: en était, obscurci, dans un ciel parfaitement ser<a et que la chaleur' du jour d'été, par suite de lippel d'air, se changea en une fraîcheur croissais, puis en un froid glacial. Des gaz asphyxiant remplissaient les rues. De temps en temps on eiendait une. détonation épouvantable. C'était un éservoir qui sautait. Après l'incendie des t', lis, les cosaques quittèrent la ville pour aller icendier les sources né-trolifères. Ils s,e rendirtt aux bancs de forage en bois qui flambèrent jentôt et dont les débris vinrent tomber brûlant dans les sources. Des flammes s'élevèrent aloi immédiatement du sol à 20 et même à 30 mètrc.-le hauteur. Il ne fallait pas songer à éteindre l'i:endie. Non pas que l'on manquât d'hommes pru à le faire, mais parce que pareil incendie ne luvait être éteint. lie feu s'était, commuinié à soixante réservoirs, parmi lesquels plusieurie contenaient pas moins de 16.000 wagons de proie. Les bancs de forage furent bientôt consumé mais les deux cents sources de naphte continuent à brûler. Après six jours et six nuits, les ptes s'élevaient déjà à 22-5 millions et d'autres illions continuaient à se perdre dans les flamnn Beaucoup de réservoirs, laissés intacts par lesosaques, s'enflammèrent | d'eux-mêmes par la cl eur. A Boryslaw, des femmes ramassaient, leurs lite- I ries, les traînaient vers l'autre bout de la ville plus éloigné des réservoirs et cherchaient un abri en criant et en hurlant. Desenfants poussaient des cris perçants, appelant leurs mères. Des milliers de chiens effrayés pétrole, y mirent le feu avec des allumettes; le 3T1T allumer les inuxpvs uahs—n«1 qu'en rue les gens portaient des torches. Dans l'après-midi i'1 tomba de la pluie, mais celle-ci était chaude et noire, souillant, salissant les hommes et les choses à tel point qu'il était impossible de reconnaître les passants, changés en un clin d'oeil en statues de boue... ETATS-UNIS. — Les minutions américaines Berlin, 1 juillet. — Jj'Evening Post de New-York écrit : Les obus fabriqués en Amérique ne pourront pas arriver en France, en quantités notables, avant septembre. AMERIQUE. — Pour éviter les méprises New-York, 2 juillet (Reuter). — D'après une nouvelle de l'Associatcd Press de Washington, en date du 29 juin, le gouvernement américain communiquera maintenant au département allemand de la marine, par l'intermédiaire de l'ambassade américaine, lo départ de chaque vapeur à passagers américain et l'époque présumée de leur passage par la zone de guerre afin que les commandants des sous-marins allemands ne confondent plus les navires américains avec les navires anglais. ETRANGER ANGLETERRE. — A la Chambre des Communes. — Londres, 20 juin. — Le Daily News écrit dans un article de fond : Dans les débats d'hier à la Chambre des Communes, il v avait une tendance inquiétante qui peut plaire en Allemagne, mais qui ne provoque ici que de l'indignation. Le: journal s'en prend vivement aux députés Mac Neill et Houston, ainsi que contre la presse Nortli-cliff, qui ont calomnié l'Angleterre et ses efforts militaires devant l'étranger. Des lettres au Daily News font ressortir que, pendant que l'Allemagne souffre, comme on prétend, sous la pression économique, en Angleterre le prix du pain, malgré la baisse récente du prix du froment, est un prix de détresse et que le Département du commerce invite le public de restreindre la consommation de la viande. Le journal demande : Où vont tous ces bénéfices, où vont nos économies, si nous souscrivons à l'emprunt de guerre? RUSSIE. Ministèrt russe. Berlin. '50 juin. —D'après le Vos*. Ztg. on s'attend à la retraite du ministre-président russe Goremykin. Il sera probablement remplacé par Samarin, ami intime du nouveau ministre de l'intérieur Sjitsjer-bat.of. dont la nomination par le Tsar a eu lieu à l'i il su de Goremykin. HOLLANDE. — T.a santé de M. Troelstra. — Sur'le conseil de son médecin, M. Troelstra, le leader socialiste néerlandais, dont nous avons signalé l'indisposition, partira à la tin de cette semaine vers une province de l'Est, afin d'y chercher la guérison dans le calme de la campagne. TURQUIE. — L'émancipation de la femme turque. — La guerre aura probablement hâté l'émancipation de la femme turque, naturellement pas au sens des féministes outrancières, mais au point de vue de nos conceptions européennes. Des journaux de Constantinople et en tout premier lieu le Tu/ran, qui jusqu'ici s'étaient montrés .préconisées par les Turcs une campagne en laveur ue ida»_'0+» «uou^.nr domaine de l'activité de la femme turque. Us se sont attachés à démontrer que la femme ottomane par les vertus et la vaillance dont elle fait preuve dans les circonstances actuelles, s'est -acquis des droits, non pas seulement à des éloges, niais à plus de liberté, a Une refonte des lois et des coutumes s'impose, déclarent ces journaux. Tout en respectant les restrictions commandées par le Coran et par les traditions plusieurs fois séculaires, on peut et on doit amener la femme turque à occuper une position identique à celle de la'femme européenne. » En premier lieu on réclame entre autres la création d'une université pour les femmes turques, parce qu'elles ne pourront pas, pour le moment au moins, être admises aux cours destinés aux hommes.N( )RVEGE. — Conférences de la Mer du Nord. La Haye, 30 juin. — Le Norden Bureau anuon-et~: Le Shortliing norvégien fera incessamment au gouvernement la proposition de tenir une conférence de la mer du jNord, à laquelle participera également, la Hollande, en dehors des pays Scandinaves. Cetté conférence sera la continuation de la conférence des trois Rois à Jlalmo, en vue d'arriver à des relations légitimes au point de vue de la navigation dans la mer du Nord pour les Etats neutres. Cette proposition est la conséquence des mesures de représailles vi.s-à-vis de la Suède. Lir-ministres des affaires étrangères de la Suède, de la Norvège sont déjà d'accord. Le ministre danois a approuvé le principe de la proposition. ETATS-UNIS. — On veut fo rhenter une grève générale des marins américains. — On hianue do New-York à Copenhague que le président de la Fédération, internationale des marins, Andrew Furuseth, a l'intention de provoquer une grève générale des marins américains, afin d'entraver les fournitures d'armes aux alliés. Il aurait, mis le Gouvernement au courant de ses projets. ETATS-UNIS. L'Amérique aux Américains. ■— Au cours de ces dernières semaines, il s'est tenu a Washington une conférence de « Pan American Union n. qui peut être considérée comme une des plus importante assemblée que h : républiques du Nouveau-Monde aient t'en 11 depoi . leur institution. Comme premier j'ioinl à leur ordre du jour figuraient diverses questions financières, mais l'a signification la plus évidente de ce congrès consistait en une démonstration d'amitié entre les républiques sœurs, manifestation dont le signal fut donné par un discours du docteur Tria-na, et représentant de la République de Colombie. Avec le cri : a L'Amérique aux Américains! », il a rompu une lance eu faveur de l'idée de la constitution d'une Union pan-américaine, formée pour le maintien de la paix et de la défense des droits des neutres. En termes énergiques, avec des exemples puisés en Europe, les représentants de»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods