Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 16 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mg7fq9rv41/
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DEUXIEME ANNEE. — N° 228. TIRAGE JUSTIFIE 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION DIMANCHE 16 MAI 1916. LE BRUXELLOIS ÀpoivxBiwEiivTS s qmotLâiex! fJjGLca#Gp©xx«â^]aL,"É .ajwbtomg»; % | tmt 32 Êcsmes, - 6 mois» 7 francs, ~ 3 mois, 4Éaaeso RÊDA^ffrON, ADMINISTRA flOM, PO ÉLiÊiTS 9sàte-Divcrs, la ligne 2francs. Nécrol®gie, teIga® S fessa 1 mois,, § famcs» SKvm» Sïeaa^fï 3&i&ss,Tïai f <&m>0 S*»wâKeïa®@ Petites aaaoae«s9 is ligne 2fe ©safcseaes DEMISSI' N DU CABINET ITALIEN Les Albanais L Albanie àustrophila est en révolte contre .Essed Pacha. Ce petit pays est terriblement difficile à gouverner, car de mémoire d'homme 1-es Albanais n'ont jamais pu supporter de gouvernement. La domination ottomane de ces derniers temps n'était, en somme, qu'apparente et ces rudes montagnards avaient toujours continué à vivre à leur guise. Pour l'Albanais, la guerre est une nécessité, la vendetta un principe et dans ce pays charmant, '<0 p. c. des hommes meurent de mort violente. L'organisation sociale est patriarcale et analogue à celle des peuples pasteurs de l'antiquité. A la base est la famille régie par le chef. Les familles réunies forment les tribus, lesquelles s'agglomèrent en clans. Chaque village a son conseil des vieillards, le Plékré. La tribu est dirigée par les anciens, le clan enfin est gouverné par le conseil des têtes, « le krina a, c'est-à-dire pa'r les chefs de toutes les tribus. A la tête du <t krina » se trouve le baïraktar ou commandeur. Par suite de la « vendetta s, qui est une loi sacrée en Albanie, toutes ces familles, toutes ces tribus, tous ces clans, sont constamment en guerre. Les célèbres lois des Douzadjius formulent d'ailleurs nettement la conduite à tenir. Elles débutent par l'axiome suivant : a Qui tue est tué par les parents du mort, u Le mariage est une autre cause de meurtre très ïrèquento eit A.urj'rr'i.'-u r s'. urer î^ ooioavta-ment d'une femme, l'Albanais l'enlève par la force à ses parents, et il arrive même souvent qu'on tue le père et les frères de celle qu'on aime pour s'en assurer la possession. Uri mirdite, ■c'est-à-dire un Albanais devenu plus tard catholique, s'écriait un jour devant ses amis : « Dire que j'ai tué cinq hommes pour avoir une femme. » Comme dans tous les pays musulmans, en Albanie la mariée ne connaît presque jamais son époux avant la noce. Une tradition bizarre veut-qu'elle apporte dans son trousseau un drap qui lui servira de linceul, ainsi que des bandelettes et un mouchoir pour lui attacher les mains, la tête et les pieds. Une fois installée dans sa maison nouvelle, la jeune femme tissera avant tout des draps mortuaires pour son mari, son beau-père et toute la famille. Chez les Turcs, la femme est une captive, chez les Albanais, c'est une esclave. A table, elle sert et ne s'asseoit jamais. Le repas est touiours éclairé par un morceau de pin résineux que tiennent allumé les femmes ou les domestiques. On mange à même le plat avec les doigts. On ne peut se servir à cette fin que de la main droite, la gauche étant considérée comme impure. La femme albanaise a cependant un moyen d'obtenir quelque considération et de ne pas travailler : c'est de s'habiller en homme, de porter les armes et de prendre part aux expéditions militaires. C'est alors un guerrier intrépide qui, comme ses semblables, devient habile à voler les bestiaux des tribus voisines. On travaille peu en Albanie. Il faut dire aussi que ce pays, hérissé de rocs et de montagnes, se prête peu à une exploitation quelconque. Les habitants vivent du produit de leurs troupeaux et comme les anciens Grecs, vendent le miel, le lait et les fromages. Avant les derniers troubles, il existait même chaque semaine à Durazzo, la capitale,^ un marché aux fromages très fréquenté. C'est là qu'on se retrouvait et c'est là qu'on s'approvisionnait d'armes et de munitions pour les luttes futures. Descendants de la vieille race des Pélasges au- (mlifrnaa lu Ci f 'u Al Panais sont avant tout attaches a îeur religion et à leurs coutumes ancestrales. A son arrivée à Durazzo, le prince de Wied avait reçu des mains d'un érudit un recueil de ! proverbes albanais. Certains de ces proverbes disaient : a Un sac de farine et une bourse d'argent, voilà les meilleurs amis. j> n Seul le potiron a une tête qui n'a pas de soucis. î « Celui qui attelle un âne à sa voiture doit aussi supporter les incongruités de cet animal. » Avant de s'engager dans cette aventure, le prince aurait bien dû les méditer. BELGA. Lisez en TROISIÈME PAGE ïes derniers télé»! grammes arrivés pendant la nuit. il lin ■■■ i n il » 11 iw i Maa^HM^TXT^iSisaetaBSiasssL'aaBXJTSASii-muM'rKm-m DEPECHES ; DEuasSStUsl M ? &BINET Rome, 14 mai. — L'Agence Stefani annonce : Le Conseil des Ministres considérant qu'au sujet de la ligne de condmite du gouvernement dans la politique internationale, il lui manque Vunanimité et le consentement des partis constitutionnels, qui sont nécessaire s var suite de la gravité de la situation, a décidé de soumettre sa démission au Roi. Le Roi a réservé sa décision. Rome, 14 mai. ( Télégramme de l'Agence Stefani.) — Lorsque bz président du ministère Salan-dra se fut rencontré, lors de la signature de quelques décrets par le Roi, avec les ministres, il convoqua personnellement un conseil de ministres pour 3 1/2 heures de l'après-midi. Ce conseil des ministres décida Ila démission du ministère. Sa-landra a soumis la décision à 7 heures du soir au Roi. Rome, limai. — Une édition spéciale du Cior-nale d'Italia annùr'ce : Le président de la Chambre, qui est arrivé à Rome hier soir, a eu une audience d'une heu re avec le Roi, hier soir à 9 1/2 heures. Aujourd'hui le Roi, en dehors du ~résident du conseil, va recevoir encore d'autres personnalités.h\V BLOCUS Friedrichshaven, 13 mai. — Le trois-mâts Anna, de Marstal, qui est arrivé hier avec du charbon de Wemvss, a iébarqué 9 hommes de la barque suédoise Eisa qui a été incendiée par le sous-marin allemand U 9 au cours de son voyage de Helsingborg à Gri/nton. GRECE. — La neutralité ■ Athènes, 13 mai. — On annonce de source autorisée : Aucun accord ne s'est conclu entre la Triplice et le gouvernement grec au sujet de la rupture de la neutralité de la Grèce en faveur de ce groupe de puissances. Ces puissances n'ont p;ls été capables de donner les garanties désirées. Par ce fait la neutralité de la Grèce egt de nouveau assurée. FRANCE. r*- Lés victimes des aéroplanes Lyon, 13 mai. — Des journaux de cette ville disent que beaucoup plus de personnes qu'oto ne le sait ont été touchées par des bombes d'un aéroplane qui a survolé St-Denis. Toutes les bombes jetées ont explosé; une d'elles est tombée probablement dans le voisinage du dépôt des troupes ou de la caserne. Trois zouaves et un soldat de la territoriale qui se trouvaient à l'hôpital militaire de St-Denis auraient été blessés. Un lieutenant des zouaves et un zouave se trouvant dans un autre hôpital ont également été blessés, le dernier mortellement. ANGLETERRE. — Le torpillage du a Lusitania »> Londres, 11 mai. — L'immense paquebot avait quitté New-York le 1 mai. Au moment où il fut torpillé, le navire se trouvait à 150 milles de Fish-guard, qu'il voulait atteindre. Au moyen de la télégraphie sans fil on adressa un appel au secours à Queenstown, à 18 milles du lieu de désastre, et immédiatement une flotille nombreuse de navires de toute nature et de toutes dimensions — presque tous les navires qui se trouvaient au •port — f.ri.-i t large pour sauver les passagers et l'équipage. Ou des chalutiers avait pris à la remorque le navire de sauvetage de Queenstown. Le télégramme Morse envoyé par le malheureux Lusitania était le suivant : i Sos, sos, sos, sos, come at once, big list. » Ce télégramme poignant contenait quatre fois le signe de détresse : î Sos u (send out secour : envoyez du secours), suivi de l'avertissement pressant : Come at once, big list, ce qui veut dire : Venez de suite, longue liste de passagers. Le capitaine du navire, "William Thomas Tur-ner, qui se trouve parmi les rescapés, est, après le capitaine Barr, commandant du Carrnania, le plus ancien officier au service de la Cunard Line. Il est. né à I/iverppol et prit la mer à 13 ans coro- rne mousse à bord^ d^m^etitÎ'oilier. Il est porteur de la médaille pour serviç de transport dans la guerre anglo-boër et une slunde médaille qui lui fut décernée par la « RoyalHumane Society » pour avoir, à Liverpool, par me froide journée du mois de février 1883, retirirn enfant de l'eau. Bien fait, la mine enjouée, ï1 avait coutume de dire que jamais il n'avait eu daccident, et que le seul na 're échoué par lui étaallardship (la malchance) . C'est dans la City de Londi, s — au centre du quartier maritime — que la otastrophe du Lusi' tania -fut connue en premier lieu. Peu après les bureaux de la Compagnie Ci&ard, à Palmerston House, Bishopsgatestreet, fuisnt assiégés par la foule. Mais les fonctionnairesne savaient rien de plus que ce qui était content dans le bref communiqué de l'Amirauté. On résolut de tenir ouverts pendant toute la nuit let bureaux de la compagnie afin de recueillir les nouvelles à l'intention des familles des passagers. P?ndant la soirée, un flot ininterrompu de visiteuis se pressa dans les bureaux de la compagnie dais la Cockspurstreet. Vers 6 1/2 heures, la foui : «kit devenue si dense qu'il fallut une section de:police spéciale pour organiser le service d'ordre et pour surveiller la longue file d'autos et les issues. Pariai les personnes qui venaient' aux renseignements se trouvait un jeune Américain, dont la femme était partie pour l'Amérique quatre semaines auparavant, à bord de YAdriatic. Elle lui avait télégraphié nu'elle rentrait avec le Lusitania, a. le seul navire à qui sa vitesse permettait d'échapper aux Allemands a, déjeuner et se répandit cojiiîhe ' u&b ! l'ItlileB «e poudre. Une grande foule s'amassa devant les transparents des journaux et devant les bureaux de la Compagnie Cunard, à Lower Broadway. De tous les points du pavs affluèrent des télégrammes de proches et d'amis des passagers qui se trouvaient à bord du navire torpillé. Au moment du départ du Lusitania, l'ambassade d'Allemagne à Washington avait publié un avertissement dans les journaux et plusieurs passagers avaient reçu des lettres et des télégrammes leur conseillant de ne pas faire la traversée. Un télégramme, adressé à M. Vanderbilt, déclarait que le Lusitania serait certainement torpillé. A New-York on riait de ces Uiênàces, car chacun était convaincu av. s le capitaine que le grand paquebot était en mesure d'échapper à tous les sûus-marins. A cause du brouillard, la vitesse du Lusitania avait été réduite à 15 nœuds, ensuite elle fut portée à 18 nœud?. Lè capitaine a bien reçu des mar-conipîMiilnies, mais il n'en avait pas envové. Aï moment du torpillage le second officier s'écrie tout à coup : « Voilà une torpille! d Le capitaine se précipita vers le bastinguage et aperçut le sillage de la torpille qui toucha le navire. Aussitôi il ordonna de mettre les embarcations à l'eau e aux femmes et aUx enfants d'y descendre les pre miefs. On essaya d'arrêter le navire, mais on m réussit pas tout d'abord. Il était dangereux di descendre les embarcations avant l'arrêt- du Lusitania, mais celui-ci n'était, pas encore arrêti quand il coula. Le navire a. flotté encore dix-hui minutes exactement après le torpillage. Le capitaine Turaer déclara qu'il n'avait -fai qu'exécuter Ses ordres et qu'il le ferait encore L'enquêteur a rendu hommage à la belle conduit du capitaine. ANGLETERRE.— Jtss suites de la perte du « Lusitania s> Londres, 12'mai (Reuter). — La Cunard Ein publie qu'aucun navire ne partira le 15 mai; 1 départ du Maùretania, fixé au 29 mai, n'aura pa lieu non plus. Londres, 12 mai. — On annonce de New-Yor à Berlin : Dernburg, répondant à une question a cours d'un entretien, a déclaré que plus de na vires seront encore coulés s'ils ont des munition à bord. Dans de pareils cas, la nationalité amér: caine ne les protégerait pas. Londres, 12 mai. — On annonce de New-Yor au Daily Mail, eu date du 10 mai : Toute la m tion éprouve un sentiment de consternation de < que le Lusitania ait osé approcher la zone 'd guerre sans escorte. Le New-York Times contient un article de fon avec le titre : « Insouciance de l'Amirauté » i critique comme d'autres feuilles, par exemple ' New-York World, la politique maritime angîafc qui confie la sécurité des vapeurs à leur chanit et à leur vitesse. D'autres journaux adresseï d'acerbes attaques contre Churchill et demat dent : Quand l'Angleterre se réveillera-t-èlle? I font observer que la vanité -caractéristique ai glaise, qui est une conséquence de -sa situation il solaire, est, un réel danger. ANGLAIS des Dardanelles. Le croiseur fut teuehê par den obus en trrois endroits : au pont du oommandmit, Londres, 13 mai. — Le ministre de la Marine au milieu et en arrière, et il aoula immédiate- anglaise, M. Churchill, a communiqué à la Cham- ment. ,, . bre Basse : Le vaisseau de ligne Goliath a été tor- Sur les au\res théâtres de la guerre uen d es- pillé aux Dardanelles. On craint'une perte de 500 sentie)l n &st à mènt/ionnex. hommes de l'équipage. RUSSES TURCS , , Pét.rograde, 12 mai. — L'étaï-ma]or de l armée Constantinople, 13 mai. —Sur le front des Dar- du Caucase annonce : Au cours du 10 mai nos danelles rien d'important ne s'est passé sur terre, avant-postes ont échangé des coups de fusils dans Au matin, une partie de notre flotte a attaqué un { la région d Olti avec l amère-gard* twe, qm « croiseur cuirassé anglais gui se trouvait dans le j retire. voisinage du port de Morto, à Centrée du détroit i A part cela aucun changement ANGLETERRE. — Pertes douloureuses New-York, 13 mai. — Le fflew-York Times écrit : Le voyageur américain Knowles, qui est revenu de l'Europe, raconte : Les pertes anglaises près de Neuve-Chapelle ne seront jamais exactement connues du public. Des officiers à Alder-shot lui ont dit qu'elles atteignent 20,000 à 25,000 morts et blessés; 10,000 d'entre eux auraient été mis hôfs de combat par leur propre artillerie par suite de négligence. Trois généraux ont été rappelés pour ce motif en Angleterre. Les aifaires_ en Angleterre iraient mal, à l'exception de guerre. Le public sèrait lîreémsïb-i^-- HOLLANDE. — Un faux bruit Amsterdam, 12 mai. — D'après les journaux, on estime des plus improbables la nouvelle de Reuter, de provenance de Washington^ d'après laquelle l'ambassadeur hollandais aurait rendu visite au secrétaire d'Etat Brvan à 1|occasion d< l'incident du Lusitania, attendu qu'il n'y a pa* eu de pourparlers concernant ce fait entre le gou-veriieinent hollandais et son ambassadeur « Washington. RUSSIE. — Le nerf de la (juerre manque Pétrograde, 12 mal. — Un uka^e du Tzar or donne au ministre des finances d'émettre un se cond emprunt intérieur de 1 milliard de roubles GRECE. — Navires grecs saisis en Angleterre Athènes, 12 mai. — Les officiers de marini grecs qui devaient surveiller la construction di navires grecs dans les chantiers anglais ont ét rappelés parce que les navires de guerre ont et saisis par le gouvernement anglais. BULGARIE. — Le maintien de la neutralité Vienne, 12 mai. — Le correspondant spécia du Neue Freie Press a eu un entretien à Sofi; avec des homnles d'Etat éminents bulgares. L ministre-président Radoslawçw a déclaré : L Bulgarie maintiendra à l'avenir la pltis strict neutralité. Le ministre des finances Toutscheî rappella principalement l'intervention de l'An triche-Hongrie dans la conférence de la paix d Bucarest et fit ressortir que, dans la situation ac tuelle de la monarchie et de ses alliés,rien ne oot; ' vait être plus utile qu'une neutralité stricte e [ loyale. Le vice-président de la Sobranié, le stair bouliste Momtschilow, s'est exprimé dans le mi me sens. Le leader du parti stambouliste Ghen£ diew, se montra plus réservé, mais se déclara ég£ Jement partisan d'une neutralité stricte et abs< - lué. 2 ETATS-UNIS. — Les relations avec l'Allemagne S Londres, 13 mai. — On annonce de Washinf ton à Reuter : Le cabinet a délibéré au sujet c v la note allemande, dans laquelle il est dit que 1< 1 sous-marins allemands ont l'ordre de ne pas caï ser des dommages aux navires neutres dans s zone de guerre et que l'Allemagne veut payer d' indemnités pour de pareils navires, mais que 1 navires neutres avec de la contrebande seront tra k ; tés selon les lois de la guerre. Le Président Wilson a démenti qu il ait ta e allusion, dans son discours à Philadelphie,_ i e Lusitania. U n'a encore pris aucune décisio i mais attend les documents relatifs à l'événemer TURQUIE. — Sous-marin coulé !t i Londres, 13 mai. — L'Amirauté publie qu' | navire de guerre turc, d'après un communique i | ficiel turc, a coulé le sous-marin australien A (V S qui tenta d'entrer dans la mer de Marmara. L S quipage aurait, été sauvé. [j | L'Amirauté n'a toutefois pas reçu la confira j tion de cette nouvelle. | AFRIQUE. — Vers le Cameroui 1 New-York. 12 mai. — D'après des nouvel | privées, 100 officiers anglais se trouvant sur lé 1 Falaba en route pour le Cameroun. «Ifr in i(^« ! ETRANGER FRANCE. — Après la suppression de l'absin* the. — Au cours tf&s débat3 sur 1# projet de loi portant sur la supprfcssion de la fabrication de l'absinthe, le Gouvernement français a, comme on le sait, assumé vis-à-vis <lu Parlement, l'obli» gation de dédommager tous ceux qui se trouve» s-n'j1.Vi.nliratino d>\ cette loi. En coil-projet de loi réglant le chiffre de cfcs dédommagements. D'habitude, le« particuliers dont les- propriétés se trouvent expropriées pour 4in motif d'utilité publique, ont droit au dédommagement lorsque cette expropriation profite à l'Etat. Cette interprétation ne saurait être invoqués, lorsqu'il : ! s'agit de la suppression i'une industrie qui «on» : stitue une nuisance pour les intérêts vitaux de' la . ! nation. Toutefois le Gouvernement français fl j consenti à admettre qu'il ne serait pas équitable i de refuser un dédommagement à ceux qui étaient i intéressés dans la fabrication de l'absinthe, surtout étant donné le caractère subit de l'abolition, qui a mis un grand nombre d'ouvriers sur le pa-■ vé. I« gouvernement se propose donc d'alloués1 j dos dédommagements : aux cultivateurs de plan-; ! tes s&rvant à la distillation de i'absintke, aux re-. I présentants, agents, ouvriers et personnes de bu-i J reau des fabricants, aux ouvriers des cultivateurs, S et;v Ces dédommagements nécessiteront une dépense Je £.3,650,000 franes. ANGLBTEîtvi-S- — Au Pari»ment. — Sur 1 une question si is tfeuve-rnem#*t a fait des d.«-j marehes pour porter à fô <onnaissanoe des signa-» taires les eontravaetions îépS&?s * la Convention 1 de La Haye, M. AaÇoàih a répondu : Iâ est génera-5 lenient connu que FAllemagne a eonamenee la ■ j guerre par une vioïatie* flagrante du traité et a i continué avec uae méconsaiesanee erei«s.inte ocsj g | accords et des stipulations, autrefois trouvés ex-| cellents. concernant la conduite de la guerre. Ces faite sont- connus et il n'y a aucune utilité a «n-t ireî PB .relations avec le Gouvernement précité, .. à moins qife recovrs à une action quelconque. Nous StoM la confiance qMje les na-- t ion s neutres comprendront de mieux eir que les événements de la guerre! ipuchent le , de civilisé tout entier et l'avenu; de 1 hmaajX*»-Sur une question relative ati Lusitama, M. tmci-chill déclara qu'il lui semble prématuré de deli-i bér.-r sur l'incident avant la fin de 1 enquete, at-•" i tendu que l'Amirauté avait averti le Lusitanm et ® lui indiqua en même tempe quelle route'il devait ,'3 i prendre. -En réponse à la question pourquoi le u Lusitania n'était pas escorté, M. Churchill rtSpon-a dit que le gouvernement a essayé de temps ,en temps de procurer une escorte à des navires q'ui ? avaiei:! à bord des troupes, des munitions ou des 1_ frets dont, le gouvernement avait besoin, mais qu'on a suivi le principe que chaque navire mar-5t chaud avait à soigner ses propres intérêts. J us-10 qu'ici rien ne s'est présenté qui contredisait n. l'exactitude de ce principe. L'exception regrett.a-•t- ! blé "du Lusitania ne peut toutefois pas faire ou-| blier que le commerce anglais d'outremer contint ! nue"sans pertes considérables. tf- ! ITALIE. -- L'attitude de l'Italie. — Rome, 11 mai. — Comme l'annonce le Giornale d'Italia, 'é~ M Salandra a conféré ce matin avec le Roi, ensuite avec M. Sonnino, qui reçut plus tard le ia" prince de Bulôw. Le GiornaU.e d'Italia met en garde le. public contre les bruits qui courent et i qui se contredisent fortement et il ajoute ; U n est les pas vrai que le Conseil tfes ministres devait se

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