Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 10 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p843r0qz1z/
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Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.00 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent oue des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mors rr 3,00-Mk.2.40 Pr 1.50-M 1.20 0—— TIRAGE : 75.000 PAR JOUR ANNONCES — La lign* Faits divers et Echos . fr. f.O# Nécrologie r.09 Annonces commerciales . 1.0# » financières. . . 0.5(t PETITES ANNONCES La petite ligne O.L ' La grande ligne 0.5? TIRAGE : 75.Q0C PAR JOUR | s Jsiiraal Quotidien Indépendant m | S'S": TRIBUNE LIBRE Â Coups de Canon.. Celte terrible-guerre mondiale que nous vivons, semble bien, comme toute les guerres de crs vingt dernières années, être une guerre de financiers, une guerre de gens d'affaires, qui jx'a pas pour but, pour les dirigeants des grandes nations qui y sont engageas,d'agrandir les territoires respectifs de leurs pairies, hormis peut-être les territoires coloniaux, mais bien plutôt, de départager les capitalistes anglais, allemands, français et russes, qui, il y a vingt-cinq mois encore, ee trouvaient en présence et hargneusement en lutta, un. peu partout à la surface du globe... Tous le» belligérants indistinetement, clament bien haut, qu'ils combattent pour la. liberté et pour la Civilisation. (Est-elle assez jolie o lté Civilisation '); mais ils le clament vraiment trop fort, pour qu'on puisse fca prendre' au sérieux... , L« désintcresse-me n t des gens d'affaires, banquiers, gros industriels et avocats, ayant délaissé le barreau pour les fonctions plus rémunératrices d'hommes d'Etat, qui gouvernent les grandes nations européennes, n'est pas tissez visible, bien au contraire, pour qu'on puisse dire, qu'ils font tuer leurs compatriotes, peur l'Honneur, pour la Patrie et pour le Drapeau. Les grands conquérants, Napoléon I et Bismarck, ne sont plus et avec eux s'est 'éteinte la période des guerres de conquêtes... Les gouvernants actuels préfèrent ce qui rapporte plus, faire la guerre pour accaparer au profit de leurs pays et un « peu-beaucoup » au leur, bien souvent, le commerce mondial et pour trouver des débouchés, aux capitaux de leurs financiers et à leurs industries. Et 1-s peuples « marchent »!... Sans comprendre notamment les Français et les Russes... Pauvres peuples, qui avez cependant eu en ces dernières anuées, tant d'exemples de « désintéressement » de vo6 gouvernants. Ne .vous rappelez-vous plus la guerre aino-japonaise de 1895, qui n'avait d'autre but que de connaître qui « exploiterait » la Corée et la guerre hispano-américaine de 1S98, dont l'enjeu était 1 île de Cuba et puis aussi ce combat de géants et de nains de 1899, qui dura, presque J..us inr-îa». et v,ui permit., ta fin de. cotc$>tc, aux géants, de voler aux nains, leurs superbes mïn-"s d'or du Transvaal et de l'Orange? Tout cela se perdrait-il déjà pour vois, dans la nuit des Tempe ! tout, comme les massacres de Mand-ebouric, entre Japonais et Busses (en 1905), qui désiraient savoir qui pourrait exploiter plus ou moins honnêtement — plutôt moins , que plus — cette pauvre- Mandchourie... Il est vrai que ces massacres ne furent que « jeux d'enfants », à côté des massacres que nous voyons et qui se préparaient en sourdine, depuis longtemps... X/incident- de ïachoda, avait permis à l'Angleterre, de 6e croire plus puissante qu'elfe ne l'était en réalité.Itule Britanma!Le§ bénéfices formidables réalisés par ses industriels — métallurgistes, tisseurs et l'ilateurs principalement lui permettaient de croire, qu'elle s'était définitivement rendue maîtresse du marché mondial et un chauvinisme tout spécial, qui ne ressemblait en rien au « chauvinisme militaire français », si nous pouvons ainsi dire, s'empara peu à peu de ses hommes d'Etat, de ses grands financier» et de ses grands industriels. Mais malheureusement pour l'Angleterre et pour toute l'Europe, qui en pâtit actuellement et par contre, fort heureusement pour lui, un pays jeune, très agricole, quoique son sol fût pauvre, se révéla soudain comme le rival d'Albion : une nouvelle nation industrielle venait de naître, semble-t-il, au centre de l'Europe et le» hauts fourneaux, les aciéries et les forges du bord du Rhin, de la Silésie, de la Saxe et de la Wts'.phah'e, auxquels il n'avait été jusqu'alors prêté qu'une attention très médiocre, quoique leur développement se fût accompli très méthodiquement surtout depuis quelque lu ans, commencèrent à inquiéter passablement. les Anglais. Des chant eis navals, des fabriques de produits chimiques, virent le jour et en un tour de main, on creusa et canalisa les fleuves. Les ports furent munis d'un outillage puissant et une marine marchande s'en alla déverser sur tous les pays du monde, les marchandises aii-mandes : Le Germain venait de se déclarer euyerternent concurrent de l'Anglais sur le marché mondial. Partout Le3 ingénieurs et les voyageurs en marchandises allemands, enlevaient les commandes, les concessions et 1 s emprunts et tandis que le commerce britannique allait décroissant, le commerce germanique accusait une augmentation croissante et alarmante pour s?- rivaux. Quelques années s'écoulèrent. Puis l'Angleterre devant la progression constante de l'exportation allemande, sentit passer eur Le Royaume Uni, un souffle d'inquiétude qui le remua tout entier. Le sourire dédaigneux qu'a-\ aient eu les industriels anglais, pour les efforts industriels allemands, se figea en un ric-tu.- affreux; ce qu'ils avaient appelé la « camelote allemande » s'infiltrait jusqu'en Angleterre et. n'était pas toujours de la camelote, tant s'en faut, quoique le prix en fût plus bas, que celui de* produits anglais similaires. Les Allemands construisirent ensuite des chemins de fer à travers la Chine et firent tant et si bien que 1 s Ottomans leur confièrent, la confession de la fameuse voie ferrée de Bagdad,, dont il fût tant parlé et qui devait relier la capital de la Turquie d'Europe, au golfe Per-•ique «t laisser aux métallurgistes et aux capi talistes d outre-Rhin, des bénéfices énormes, la construction en question devant coûter près d'un milliard de marks. L'inquiétude anglaise — le malaise non'ouvertement avoué — devait à la suite de cette aubaine, menaçante pour la domination anglaise dans l'Inde, grandir encore... Les groupes financiers et. industriels a-ngla's, ne trouvant plus d'autre solution à cette question embarrassante de l'accroissement constant et indéfini de l'industrie allemande, n'hésitèrent pas et décidèrent tacitement de la résoudre « à coups de canon » à la première ooeasion, c© à quoi le gouvernement anglais, semble avoir acquiescé volontiers... L'assassinat de l'héritier d'Autriche (le 28 juin 1914), l'appui immédiat de la Russie à la. Serbie, ont déclanché la conflagration européenne tant redoutée; la France, alliée de la Russie, lui devait son aide... et l'Angleterre décidait, l'occasion étant trouvée, « d'en appeler au canon »... Voilà, croyons-nous, le véritable angle, — et nous l'avons souvent démontré ici-même — sous lequel il faut considérer la participation d® l'Angleterre, à la guerre mondiale. Voilà qui établit clairement que l'Angleterre ne ss bat pas, comme quelques BelgeB jobards le croient encore après deux ans de guerre, parce que l'inviolabilité du sol belge n'a pas été respectée... Le « Times » a, du reste, avoué cyniquement la vérité après les aveux de sir Edward Grev et d'Asquitk. Quoi qu'il on soit, il est facile de se rendre compte par ce bref exposé, que le diangertd une guerre mettant aux prises L'Angleterre et l'Allemagne ©t- entraînant d'autres nations dans le conflit) que de nombreux diplomates (les Beltaets notamment), disa'tant inévitable, ae s'est pas révélé soudain, mais qu'il s'est au contraire, accru chaque année, un petit peu plus, diepuis 1875, date à laquelle l industrie allemande, commença croyons-nous, à surgir sur les bords du Rhin.Des raisons stratégiques ont incité, si pas contraint, les Allemands à traverser la Belgique. Dans tous les pays des critiques militaires avaient prévu la chose ; des gCn&ttx belges a va! ru -i^nal.' le Jingc- pci manant: rappelons-nous les conférences dl-'e généraux Ducanie et de Heusch, pour ne csiitler que ceux-là. Aussi est-il inwuapréhensibls que nos gouvernants n'aient pas essayé de faire comprendre au peuple, qu'un patriotisme bien compris, exigeait que tous lea Belg.es valides, apprennent pendant une année à la caserne, la façon de se servir d'un fusil, afin que-le sol de la patrie ne serve pas de nouveau, ainsi qu'il en avait maintes fois été, de champ d© bataille, aux futurs belligérants. Mais la veulerie et le désintéressement, plus que cela même, « le je m'enfichisme » de ces Messieurs du Gouvernement de l'Imprévoyance natjionaie et de leurs prédécesseurs des pa-rtis conservateurs, étaient trop grands pour cela... La pensée du Psakniste, s'appliquait bien à eux : « A tires h.abent et non audient »... Us avaient, eu effet, des oreilles et ils n entendaient points; ils avaient aussi des yeux et ils ne voyaient point. Mais est-il pire sourd, que celui qui ne veut pas entendre et pire aveugle, que celui qui ne veut pa3 voir— Ri'meiuber. LA GUERRE Cenunanftiaës ©ffieitis AiiMiAMwa QUARTIER GENERAL, S août : Théâtre de la guerre à l'Ouest Au sud du canal de La Uassée jusque près de Li>'>sy a sévi une vive action de l'artillerie. Entre Thte.pval et la §otnme) surtout près du L'ozièies, Bazcntin-le-Pctit cl au sud dt Maure-pas, l'ennemi a continué ses vives attaques. Elles ont abouti sur quelques points à d'acharnés corps à corps, qui, en général, se sont décidés en notre faveur.On ne combat plus que sur quelques endroits, tels que près de Poziè-res ,à l'est de Hem. Au sud de la Somme, des attaques de détachements français armés de grenades a main ont été repoussées près d'Es-fées et de So-yécourt .Dans la région de la Meute, le combat d'artillerie a été très vif sur les deux rives du fleuve. Au nord-ouest, à l'ouest U au sud-ouest de ce qui fut l'ouvrage de Thiaumont, des attaques ennemies se sont complètement écroulées dans notre feu. Plus au sud, des projt ts d'at'aque ont été étouffés dans l'œuf, Plusieurs centaines de prisonniers ont été faits. Un avion anglais a été capturé au sud-est de Cambrai. Théâtre de la guerre à l'Est Armées du feldrearéchaî-général von Hiadenbiirg : Hier, l'action du feu a été plus vive sur le secteur du Sericelscli et plus ail sud; des attaques! isolées ennemies ont été repoussées.' Des efforts répétés des Eusses pour gagner du terrain p'ès dt Zarecîe, sur le Stochod,sont restés vains, L'ennemi a subi de lourdes pertes. A l'ouest de I.uzl;, de nouveaux combats sont en cours depuis et matin. Au nord-ouest de Zaloc.e, des attaques ennemies ont échoué. Au sud de Zalocze, lu pénétration russe a été arrêtée, 'ictus une contre-attaque, par notre coopération avec les troupes du général comte de Bothmer, ici, nous avons fait prisonniers 9 officiers et plus de 700 hommes et capturé ô mitrailleuses. Front du feldmaréch;»! archiduc Charles Au sud du Dniester, de grandes forces russes se. sont avancées à l'attaque contre la ligne Tlamacz-Ottyma, Les troupes alliées ont occupé des positions préparais plus en arrière. Das les Carpaihes, les succès obtenus ont été développés des deux cô'-cs de la vallée Bialy-Gzeremosz.Dans les Balkans Pas d'événement- en c ''hors de combats d'avant-postes dans la région de Ljumnica, à l'ouest du Wardar. AUTRIC MIENS VIENNE, S août : itieàire de la guerre russe. Année du lieutenant teldinaréchal archiduc Charles : Nos troupes des Carpathes ont gagné du terrain sur us hauteurs situées à l'est de Ja-blovica ainsi qu'à Wornckta, et ont capturé plus de 1000 prisonnier^ avec h mitrailleuses. Au sud-ouest de DeUi'yn, les forces du général von KôvCss ont encore repoussé de fortes attaques russes. A '('est d'Ottynea et de Tlumacz, l'ennemi a a'faqué hier matin en fortes masses. Une de ses troupes assaillantes a pénétré à l'ouest d'"ttynia jusqu'au delà de notre première ligne, mois en a été complètement refoxdée par a ne contre-attaque austro-hongroise, laissant en vos mains plus de 1000 prisonniers. A Ti-'ir.acs, la défense, en présence d'une poussée ennemie en nombre supérieur, a été transférée dans la zone située à l'ouest de c'tte localité. Au sud de Wertclku, nos troupes ont débarrassé la rive gaueht du S fret h des ennemis, à qui nous avons capturé plus de 700 hommes et 5 mitrailleiis■ ;. Armée du général îeJdmaréchal von Hin-denburg : A Zalocze, la journée d'hier a été relativement calme. Au sixl-ovcst de Tore :/n en Wolhynie, l'armée du colonel général Terstyaml-y a •refoulé ce matm une série de vt lissées des Russes, qui furent rejetées partiellen,rnt par des contre-attaques.Au sud de Stobyeli>ic, les troupes du général Fafh ont à nouveaj fait échouer plusieurs tentatives de passage de: Russes. Théâtre de la guerre italien. les combats ■acharné - htiutJa région de Gorz cou'in tient san< de violence. Depuis i -- G a'>m euh? i i<fres , h •> tlp • > • - .■/> battant à la tè'e de pnnt de Gorz à l'ouest de t'isoiizo ont repoussé de nombreuses attaques ennemies en nombre fortement supérieur et ont fait prisonniers 2932 Italiens, dont 72 offiriérs. Afin .de préserver de pertes excessives la vcnllavte garnison de la tête de pont, constamment soumise aux furieuses attaques italiennes, toujours renouvelées, nous l'avons retirée sur la rive est de l'Isonzo. Au fHaieau élevé de Doberdo, toutes -les attaques ennemies ont été repoussées, au mont San Michèle et à San Martino, en infligeant à l'ennemi ies plus lourdes pertes. Un échcc analogue fut réservé à de nouvelles attaques italiennes en forts contingents, complètement écroulées sous notre feu. Dans cette zone, toutes les positions demeurent au pouvoir de nos troupes. Au front- de Car in t hic et du Tyrol, combats d'artillerie parfon intenses. Théâtre do la guerre Sud-Est. Pas d'événements particuliers. Sur mer Une escadrille d'hydro-avions de marine a j"!ê avec succès de nombreuses bombes,Ut nuit du ? au S, sur les positions des batteries ennemies situées à l'embouchure de l'Isonzo ainsi que la station d'aviation ennemie clc Gorgo. Les hydro-avions, malgré la violente canonnade subie, sont rentrés indemnes. Rectification Vienne, ô août. — Contrairement aux communiqués italiens des SI écoulé et lf courant, il n'y a pets eu d'attaques austro-hongroises re-poussées à Castelletto ni dans la vallée de Tra-vignolo. Par contre, en ces deux endroits, les poitssécs et tentatives d'approche exécutées par ' les Italiens se sont écroulées sous notre feu. Il est également faux qu'au bois de Forcella une attaque d'énormes contingents austro-hongrois ait été refoulée avec de lourdes pertes, le 31 écoulc. La vérité, c'est que nos troupes ftirent attaquées ce jour-là par quatre bataillons d'alpins, qui finirent par être répétés, par notre compagnie mobile dans leur ancienne position, nous laissant S officiers, 120 hommes du 7e régiment alpin, et 2 mitrailleuses; nos pertes s'élevaient à deux morts et 16 blessés.H y a donc mensonge à parler ici d'un déploiement. énorme de forces austro-hongroises. TURCS CONSTANTINQPLE, S août. — Le Quartier général annonce à la date du 2J juillet 1332 cre turque : Du front de l'Irak jns de changement. En l'erse nous avons continué a-i>ic succès Venireprise commencée par l'aile \ droite de notre armée,, le 23 juillet sur 3 colonnes contre lis forces aimées concentré's ù l'est de Kcrmandsehah. l.e 21/. juillet ct,u soir, les Russes ava'cnt été définitivement re-pous-si ï vers Kamkaver dans la direction d'Ilnma-dan. Ces opérai-ions '!<' 2 jours se- sont dé.rou* lées comme suit : Notre colonne du entre a vançant vers S'hua a pris d'assaut les rctrnn-ehenients ennemis qui se trouvaient aàns les en-virons d'Hodjabad et Naelirabad. L'ennemi a tenté de se maintenir dans les positions à l'est du village de Bisoioni mais à cause de notre poursuite accentuée et de notre pr^siun exercée contre son front e' sur ses flancs il a dû se retirer dans la direction de Sainia. Le 2.', juillet au crépuscule d>i matin la poursuite a été reprise sam laisser à l'ennemi qui s'efforçait sur quelques points d'opposer de la résistance, le temps d'être de nouveau en foice. Finalement l'ennemi n'est pas parvenu à se maintenir dans la localité Sakna à 50 km. est de Kermandsch(th et se retira l'après-midi dans la direction de Kamkaver. Pendant ce temps notre détachement en marche au sud de ta route de E ernumds c h a h - Il a ruade n se trouvait en contact avec les forces russes à Maross ti 13 km. sud-est de Sakna. Notre détachement à l'aile gauche marcha au nord dans la mêm.e direction et rejeta l'ennemi e±ui se retira à Bonjour à 60 km. sud-est de Kermandsehah et qui s'y fortifia tandis que notre détachement de l'aile droite s'emparait de Maross. Nos troupes du centre se trouvaient hier soir ù 1, km. est de Sakna. Nos forces ont refoulé plus à l'est des troupes ennemies concentrées à l'est de Sakna. Front du Caucase : L'offensive entreprise par nous sur le secteur de Bitlis-Musch et Ok-■nott continue ù se dérouler à notre avantage. Par notre attaque déclenchée contre Bitlis toutes les positions de l'ennemi dominant la localité au sud sont tombées en notre pouvoir. Une attaque prononcée également contre l'ennemi qui se trouvait sur la chaîne de- montagnes inaccessible à- 8 km, sud de Musch a fort bien, réussi. L'ennemi a été repoussé vers Musch. Nos troupes lancées à l'est de Musch vers le nord- ont atteint Muorasan.Durant l'attaque d'hier au, sud-est d'Oknott 200 soldats ont été faits prisonniers et nous avons capturé de nouveau 1 canon et caissons de munitions Au centre les attaques dirigées contre différents points cle notre front à l'est d'Er-zindjan et de Kdkift se sont ralenties, nos troupes les ont arrêtées en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes. Dans les parages de Smyrne un monitor ennemi s'est approché de Fotzaj mais il a dû s'éloigner à cause de notre feu. Quel rque s* navire s ennemis arrivés dans les parages de Tchesch-ono et qui ont lancé un avio-n qui jeta inutilement quelques bombes sur la côte se sont finalement tous retirés. Front égyptien : Notre détachement de reconnaissance lancé dans la direction de Roumanie, a atteint la ligne ennemie et a prononcé malgré un vif bombardement de )/ navires de guerre à la côte de Mouhammedie, une hardie attaque de reconnaissance contre de fortes troupes ennemies composées de différents ef-jectifs et ri est rethré c--Tsfe-».'és»;îs potit.om de Katia. Encouragé par cela, l'ennemi a tenté d'attaquer nos troupes concentrées clans les environs de Katia. Néanmoins il a été repoussé avec de lourdes pertes. Un de nos aviateurs le 2.'/ juillet a forcé un avion ennemi à la descente dans les environs de Mouhammedie et le détruisit. Nos avions ont couvert de bombes, avec succès, le port d'Ismailie et les constructions qui s'y trouvent. La cavalerie ennemie qui, le 22 juillet, avait attaqué dans le défilé à Abondera à l'est de Suez, a été repoussée après un combat de 8 heures.Nous avons capturé des fusils et des baïonnettes. FRANÇAIS PARIS, 7 août. — Officiel, 3 h., p. m. : Au nord de la Somme et dans tcnite la région de Ghaulnes lutte intense des deux artilleries. Sur la rive droite de la Meuse après une préparation d'artillerie l'enûcmi a lancé une attaque sur l'ouvrage de Thiaumont; arrêté par nos tirs de barrage l'ennemi n'a 'pu déboucher et a été rejeté dans ses tranchées de départ. Dans le bois de Vaux-Chapitre l'action offensive que faisait présager le violent bombardement dirigé par l'ennemi clans cette région a eu lieu vers sept heures trcn-lc. Brisé par les tirs de notre artillerie et les feux de nos mitrailleuses l'attaque a complètement échoué. Nuit calme sur le reste du front. Aviation : Sur tout le front de la Somme notre aviation a livré dans la journée d'hier de nombreux combats. Trois avions ont été abattus, l'un près de Roiglisse, le second vers Mie-court, le troisième vers Ncsles. Trois autres appareils sérieusement touchés ont été forcés d'atterrir dans les lignes ennemies. Enfin deux ballons captifs ont été détruits. Dans la nuit du 6 au 7 sept de nos escadrilles ont jeté vingt-trois obus sur la gare de Me-tz-Sablons, trente sur la/gare de Thionville, vingt-cinq sur les usines de Rombach, douze sur des bivouacs près d'Etain. PARIS, ? août. — Officiel, 11 f., p. m. : Au nord de la Somme en fin d'après-midi nos troupes ont brillamment- enlevé une ligne de tranchées ennemies entre le bois de Hem et la rivière à l'est de la ferme Monacu.Gent vingt prisonniers et une dizaine de mitrailleuses sont restées entre nos mains. Au sud de la Somme notre, artillerie a clé très active. Des tirs de destruction efficace, ont été effectués sur les batteries ennemies de la région- de L'lions. Sur la rire droite de la Meuse au cours d'une opération de détail nous arihis réalisé des progrès au sud de l'ouvrage de Thiaumont. Nous aïon-s pris cinq mitrailleuses et trouvé clans les éléments conquis de nombreux morts. A près un . combat assez vif nous avons enlevé quelques maisons dans la partie ouest du village de Ft(u-ry. Bombardement de nos lignes dans la région I*aux-Cliapitre-Lc Chênoîs. RUSSES PETR-OGRAD, 7 août. —- Une escadrille dr 7 aéroplanes ennemis a bombardé et canonné plusieurs •points de la région est du Stoc-hod, ne causant que cles dégâts insignifiants. Sur le Stochod, l'ennemi a 2>ris par endroits l'offensive, qui a été partout repoussée. Notre avance dans la région des rivières Graberka et du Screth continue. Nos froapet se sont emparées d'une position ennemie puissamment organisée dans la région des village t Zoyghin (Zunygyntj, Troustianz (Troscmncc?)> lie-mouve (Rcniowf). De violents combats à coups de baïonnette se sont produits dans le» lois de cette région. L'ennemi a lancé des contre-attaques. Tous les combats sont, livré s dans des conditions extrêmement difficiles, jyar suite de la pluie ininterrompue qui détrempa le sol. Sur la rivère Karapetz (Earapiec), l'ennemi a déclanché plusieurs attaques énergiques dans la région de Wclcsmow. Nous les avons repoussé toutes avec d'énormes pertes pour l'adversaire. Sur les rivières Czemy, Czercmosz, au sud de Warochta, l'ennemi a refoulé quelque, peu nos avant-gardes de cavalerie. ITALIENS ROME, 7 août. — Entre l'Adigc et le haut Isovzo, persistance du tir d'artillerie. Au plateau d'Asiago, l'ennemi, en mettant le feu à des mines, détruisit une de nos tranchées sur le versant du mont Zebw. De là, il entreprit une attaque, qui fut promptement. enrayée par le feu de notre artillerie. Dans la zone de la Tofana, nos troupes se sont emparées d'une forte position dominant la lignj de communication entre la vallée de Travenenze et le torrent Sare (vallce Gader). L'ennemi continus à bombarder des localités habitées cle la Dogna supérieure, et nous continuons le bombardement des bâtiments militaires cle Tarvie, de Raibl et de Tolmein. Sur le bas Isonzo, nos trcypes ont attaqué hier, en différents points, de fortes 'positionn ennemies, tout en continuant leur vigoureuse offensive commencée le 4 août dans le secteur de Monfalconc, dais la direction des hauteurs 85 et 121. Après une canonnade préparatoire et un tir exécuté avec une promptitude et une précision admirables, notre infanterie, dans un fi-er élan, assaillit l'ennemi et lui enleva clifféren t-c-s de ses lignes successives et de ses retrait ch'mcn ts. Dans le secteur de Moufalcone, des bcrsti-glieri et des cyclistes du 3e, du Jfe et du lie bataillons „f sont emparés, «près un. combat sanglant exécuté avec un rare brio, de presque toute la hauteur 85, position qu'elles ont-icttws ferme entre les contre-attaques ennemies, et ont fait 3600 prisonniers, parmi lesquels une centaine d'officiers comprenant un chef de régiment et un major d'état-major général; elles ont capturé e-ii outre un ric'io butin comprenant une batterie de trois canons, une dizaine cle mitrailleuses, un grand nombre de fusils, amsi qu'une quantité de munitions et autre matériel de guerre. Une escadrille de nos avions Capron-i bombarda hier, dans des conditions chmatérigurs défavorables, le point de croisement dit chemin de fer d'Opeina, et a fait sauter des hydro-avions ennemis qui tâchaient d'opposer delà résistance et dont un fut abattu. Un eh nos avions n'est jws rentré; le-s au'res sont reve nus indemnes. ANGLAIS LONDRES, 8 août. — Au nord et au nord■ est de Rosières, l'ennemi, après un violent bombardement, déclancha résolument, à i h. clu malin, une attaque contre nos nouvelles lignes. Il pénétra dans nos tranchées en plusieurs points, mais en fut chassé en subissant de lourdes pertes. Deux rigoureuses attaque i qu'il opéra, à 9 h. clu matin, furent également refoulées. Une autre attaque, plus faible, entreprise à Jf h. de l'après-midi, fut rcpoussée, et nous valut, un grand nombre de prisonniers. Ailleurs, petites rencontres à l'avantage dt nos lanceurs de grenade à main. Dernières Dépêches Pérou ne incendié par les Français. Grand quartier général, 8 août. — Encore une ville historique de Franoe détruite par les canons français. A l'heure actuelle déjà, des quartiers tout entiers de Péronne eont ravagés par le bombardement ; on ne so rend pas encore compte du sort des deux célèbres maisons en bois aux superbes sculptures gothiques et de l'église Saint-Jean, au style flamboyant d'une plantureuse richesse, aux cinq nefs identiquement dimension nées. Par contre, on p ut malheureusement considérer comme totalement perdus le musée et la Bibliothèque, situés ton, deux claiij. le vieil hôtel de ville. Quatre ou cinq obus lourds, des touchée en plein, ont complètement détruit Le hall. Collections uniques de monnaies ga-ulo't'-.-s, faisant revivre sans discontinuité l'histoire de France depuis César, faïences d,;- l'ouest- du pays, superbe» objets en métaux et. pierres précieuses datant de l'immigration des Germains, tout cela n'est plus qu'un monceau de décombres, et l'artillerie française continue à abattre le rest-m-t de la. ville qui, naguère, s'intitulait fièrement 1' « Imprenable ». I.es combats devant Verdun. Genève, 8 août. — Dans une nouvelle de Paris,publiée dans le « Nouvelliste de Lyou », on convient que contrairement aux communiqués off'ciels fiançais, les Allemands tiennent- encore non seulement l'ouvrage principal de Thiaumont au croisement de la route Bras-Vaux-Fleury-Thiaumont, mais encore 2 retranchements situés au-dehors de cette forteresse, ainsi que de vigoureux retranchements le long de la. route Bras-Vaux. Paris, 8 août. — Le « Petit Parisien » annonce au sujet des combats près de Verdun, qui jamais encore la lutte n'a eu un ca.rac- 3me Année - N.672 - Ed. A CINQ CENTIMES Mercredi 9 et Jeudi 10 Août 1911

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