DEUXIEME ANST1E. — N» ST2. TSRAâf ^USTJfiê m,QQQ EXËisÉPUU&ÈS cmo aatanac* wmtmn b MERCREDI 30 JUIN 1915. LE BRUXELLOIS -A.BtoxvriM-JECJvaraaîisrTrss s 1 an, 12 francs. — C mois, 7 francs, — 3 mois, 4 francs 1 mois» 2 francs «5"Oïii*ïxal O'^S-OticS.j.e.aî Xiicléïipeao t3istxk.% iFlËÛAeTfiO^, ABMjNISTtthONl, PUBLICITÉ <=ÉLS>o Ru«i 3SÏ©3Éa.5PJl ^VJCWiiLii 4S J. A tï» Ai?i3-i«ia-<3isrGEcs : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la %n®j 1 ifcââfg Petites annonces, la ligne 20 centimes Sur le front russe phase. — Courtande et Galicie Ce résultat important, d'enrayer la menace d'invasion vejs \ ienne, les puissances centrales tentèrent de 1 obtenir par des ofi'eusives- de flanc aux deux extrémités des Carpathes; sur le San, d une part, a 1 ouest, sur le Pruth, d'autre part, à l'est. Avant la vigoureuse tentative de mai 1915, ces contrées avaient vu, de septembre 1914 à mars 1915, toute une série d'offensives russes et de contre-offensives austro-allemandes. A l'est, Czernowitz, la capitale de la Bukovine, fut prise par les Russes le 15 septembre, reprise par les Autrichiens le 22 octobre, réoccupée par les Eusses !é 27 novembre, et enfin par les Autrichiens le 17 février 1915. Il en fut de même à l'ouest dis Carpathes, pour certaines villes, telle Jareslau, occupée par Ils Eusses le 20 septembre et reprise par le-, Autrichiens le 12 octobre. Il eôt ais ■ nar ces faits de juger de l'acharnement il une lutte de huit mois, dont les péripéties diverses, ajoutées à l'éloignement, finissaient par lasser l'attention la plus patiente de l'observateur <|ui ne comprenait rien aux commérages quotidiens de cei tain journal. On pe,ut dire f]ue s il se produisit sur d'autres points de l'immense front russe des actions nias éclatantes, notamment du côté-de la Prusse orientale, mille part la guerre ne fut plus ardente; plus continue, ni, hélas! plus féconde en victimes hu-mai.n( - ert en ruines. Plus d'une fois, les forces autrichiennes semblèrent faiblir sous la poussée des Eusses et c'est seulement quand leurs alliés allemands participèrent activement à la campagne de-ce côté que la situation changea et prit une tournure favorable et décisive pour les puissances centrales. La longue résistance dans les Carpathes et la nouvelle offensive des Austro-Allrinands, à l'ouest et à l'est ch ces montagnes, n'avait point pour ^eu[ objectif de protéger la Hongrie, mais encore* et comme conséquence de ce but immédiat de débarrasser la province autrichienne de Galiçie des adversaires qui l'avaient, occupée tout au début ■feilittlsTir iti^riT^tt^rf-s er <ÏPS -[infini |iuiu— forcer i apost.isier, car la Eu,;sie n a point oublié qu'au moyen-âge elle posséda cette province appelée alors Russie Ponge, mais du X [Ve siècle jusqu'au démembrement de ce malheureux pays la Galicie fit partie de la Pologne. C'est aujourd'hui nue fertile province _ autrichienne presque aussi neuplée que la Belgique avec une étendue trois fois aussi grande. De toutes Ifs villes (le la Galicie et l'on peui dire du théâtre eutîfer de\/'tte guerre européenne, aucune ne vit son nom, de septembre 1914 a juin 1915, aller aussi souvent à tous les échos de l'univers.que la place forte de Przeravsl. Aussi convient-il de savoir que ce nom polonais se prononce a Pjémizl ». Après avoir occupé, le 3 septembre, Lembere, capitale de la Galicie, mais située assez près de leur frontière, puis d'autres villes encore. les Eusses, le lG-septenibre 1914, mirent le siège devant Przemys!. (i'e,t une ville sur le San d'importance movenne (60,000 âmes) et dont la défense nar ce fait n'est rendue que plus facile. D'ailleurs, ses fortifications étaient de premier ordre et '.es assiégeants qui, dès lois, souffraient d'un manque d.' munitions, après d'inutiles efforts, pour l'enlever de vive force, se contentèrent. de l'encercler, attendant du temps et de la lamine sa reddition, Ije 11 octobre, les Autrichiens parvinrent à dégager la place, mais, le 13 novembre, les Pusses l'encerclaient une seconde fois. La résistance fut longue sous la direction du général autrichien Ivusmanek-qui, par des sortie, incessant s, ne cessa de harceler l'ennemi et de !.. I. nir à distance. Er.lin, le 22 mars, après six mois de siège, la ville dut se rendre, car les vivres y faisaient complètement défaut. Des Russes, dit-on. p liirent à ce siège 70,000 hommes. Cette chute glorieuse eut un retentissement considérable parmi tous les belligérants et dans l'opinion du monde entier. Il est difficile d'évaluer le butin du vainqueur. Les Russes annoncèrent plus de 100,000 prisonniers, que les. estimations autrichiennes ramenèrent a 3u,000 . ou 40,000. Avant la reddition, tes assiégés avaient détruit soigneusement tous les ouvrages. Cette circonstance jrl- vait faciliter la tâche des Austro-Alleniands quand, lors de leur vaste offensive en Galicie, ils parvinrent, le 10 mai, aux lignes les plus extérieures de Przémysl, dont ils s'emparèrent le.3 juin. Les Eusses mal organisés pour la défense et de plus avant à craindre de se voir 'couper la retraite, n'offrirent bientôt qu'une faible résistance et évacuèrent la place dès que plusieurs travaux importants eurent été enlevés par 1 ennemi, notamment par des divisions bavaroises. La reprise de Przémysl. coup de clairon et a portée morale tout autant que résultat positif, était loin de devoir absorber ou retenir longtemps l'attention nue méritait l:> si coude offensive aus-tio-allemande de mai-juin 1915, des deux côtés des Carpathes. Tranquilles pour leur propre frontière, h s Allemands apportaient maintenant à leurs alliés le concours très efficace de leurs forces nombreuses et parfaitement au point. Ce fut une belle campagne d'art militaire.L'envergure des opérations à l'ouest et à l'est de la Galicie et non moins les conséquences qu'elles devaient avoir, fit un moment oublier tous les autres théâtres de la guerre. Même la participation de l'Italie au conflit européen, à dater du 23 mai, passa bientôt au second plan. Tout au début de mai, la victoire de Tarnow et Gorlice avait libéré de l'ennemi la Galicie occidentale, le forçant par contre-coup à se retirer d'une partie des Carpathes". Poursuivant, leurs succès, les Austro-Allemands, dans une bataille de 10 jours, anéantirent la 3° et la 8e armées russes et. s'avancèrent du Dunajec et des Beskides jusqu'au San, a 130 kiloni. (10 mai). Alors et presque journellement, on apprit de nouveaux progrès des Austro-Allemands et un recul équivalent des Eusses. Ceux-ci. perdirent chaque fois de très nombreux prisonniers. A Tarnew, 103,500, plus 59 canons et. 255 mitrailleuses"; à Jaroslau (14 et 15 mai), 40,000; à Sieniawa, centre de la Galicie, le 14 juin, 1G,000 ; autour de Przemvsl, 33,000, plus 23,000 fusils, etc., etc. Ces chiffres-élevés s'expliquent par l'importance des forces en présence, non moins que par l'activité tactique de l'adversaire.Bientôt, pénétrant en territoire russe, l'armée allemande s'empara de ïiielce, capitale du gouvernement de ce nom. L'opération la plus décisive avait été la rupture du front russe de la Yis-tulc aux Carpathes, sur une étendue de 50 kilom. 1j opération, réussie malgré les contré-offensives russes, permit aux armées de von Mackensen de se répandre dans la Galicie. tout en obligeant : ennemi a abandonner sa position des Carpathes. l.e 14 juin, von -Mackensen, parvenu au centre de la Galicie, prenait une nouvelle offensive sur un front de 70 kilom. et Jes. Eusse», de plus * voyu eut reioulei \ !» m !,£" 1 j1 fmandes, étaient sous le commandement du général autrichien Dankl et des généraux allemands von Mackensen et von Marwltz.-.Ce furent des Bavarois qui les premiers emportèrent d'assaut Prze-mysl. A l'aile est, sur le Pruth et en Bukovine, les Austro-Hongrois composaient le gros des armées sous les généraux von Lissingen (Allemand) et l'flanzel. L'archiduc Charles avait la direction suprême de toutes les armées dés Carpathes. Le commandant eu chef russe était le général Iva-■ ioff. l'un des trois lient: nants principaux du généralissime, le grand-duc Nicolas.'- Do ce côté, c'est-à-dire au flanc oriental des Carpathes et jusqu'en Bukovine, il ne njjjis" est pas non plus possible de rapporter tous les mouvements stratégiques, tous les combats, offensives et contre-offensives qui s'y déroulèrent. Ce fut du reste la répétition de ce qui se passait dans le même temps sur le flanc occidental. Peut-être cependant la résistance russe s'y montra-t-elle plus acharnée encore. Pour empêcher les Austro-llon'grois de franchir le Dniester, dernière ligne de défense en avant de Lembérg, les Eusses amenèrent de puissants renforts. C'est ainsi que l'ennemi, parvenu sur la rive gauche du Dniester, I ut ensuite rejeté, sur la rive..droite. De même Zu-raivuo fut prjs, perdu et repris par le .général von liissingcn. Plus à l'est, sur le. Pruth, qui coule paral'è'emcnt au Dniester, les Austro-Hongrois eurent <Ysoutenir aussi de violents combats, mais réussirent à so maintenir et à avancer. Le 12 juin ils pénétraient même sur le sol russe, en Bessarabie. Depuis lors, -Grodek et Lemberer sont également tombés. En terminant, signalons un curieux intérêt qu'eut, parmi d'autres, pour les Austro-Allemands, la reprise presque complète à cette heure de la Galicie. C'est, en effet, dans cette province, non loin de Cracovie, que se trouvent les gisements les plus importants de sel gemme, vulgairement sel de cuisine. La petite ville de Kelberg, dit-on, est même construite en cette matière. Pliis encore que le sel, depuis l'occupation de la Galicie par les Eusses; le iiétrole était devenu rare -pour les puissances centrales et particulièrement pour la Belgique. Or, le 20 mai, des forces austro-allemandes réoccupèrent plusieurs districts pétro-lifères de la Galicie. lia chose n'était pas sans importance, même au point de vue militaire, vu la grande consommation d'essence par les automobiles employées à plusieurs services de l'armée. Avant de se retirer de Tustnnowice, les Russes mirent le feu à 72 puits de pétrole. Ils brûlèrent aussi ou déversèrent dans les rivières plus de 25,000 v/agons de.pétrole.A IColpice, 15,000 tanks auraient été également cil feu. 1/rs vainqueurs s'occupèrent.à étejndi.. ces incendies et «'emparé-ront des puits restés indemnes, spécialement dans le district de Borvslaw. TONY. LA GUERRE AUTRICHIENS Théâtre de la guerre -usse T icnne, 28 juin. — (Hier). —4près la défaite près et au Sud de Lemberg, le Russes se retirèrent avec leurs forces principe s dans la direc-iioii de /'est et s1 établirent sur le hauteurs à il'est de Dawidowka, à Vest de MikUsow et près de Jariczoïo et Stary, de nouveau tvec des forces considérables. Sur ce front, nos roupes prirent, dans des combats ayant duré plusieurs jours les positions avancées de Vennemi, établirent à distance d'assaut à la position principale ennemie et y pénétrèrent finalement sic de nombreux points, notamment, dans le secte ir près et au sud de Bobr/ca. Vadversaire fut clia'jé d'une partie du front s'y rattachant. Depuis a matin tôt, les Russes sont de nouveau en retraite sur tout le front. Au nord de -Zollieiv et au nord de Rawa-Rusla, Vennemi recule égalaient devant les troupes coalisées qui Je poursuivent. Au Dniester supérieur, les combats continu fît. Des troupes allemandes, avrès un violent co\nbat, ont vris d'assaut les hauteurs nrès de Buloçevice. En aval de Hahez et à la frontière bessarabiqne\ le calme est général. Dans les combats des derniers jours, Varmée Boehvi-Kt molli, à de-v ille, a pris, du 21 au 26 juin, 71 officiers, 14,Mf) hommes et a capturé 26 mitrailleuses. Théâtre de la guerre italien /I u canal de Monfalcone, une attaque ennemie au sud de Sacjrado a été repoussée. Pour le surplus, il n'y a eu que des combats d'artillerie à Vfsonzo et aux autres fronts. Vienne, 27 juin. — Un de nos sous-marins a torpillé et coulé, le 26 juin, un torpilleur italien dans VAdriatique septejitrîonaile; ITALIENS Rome, 26 juin. — Des reconnaissances entreprises au delà de la frontière du Tyrol,du Trentin, de C adore et de la Carnithie, annoncent des renforts de troupes et une recrudescence de l'action de l'ennemi, qui. exécute des travaux de retranchement et qui met en position de noucelles batteries. Ces travaux ont été gênés par Je feu efficace de notre artillerie et par des poussées en avant de petits détachements. En Carinth'ie, pendant toute la nuit du 25 juin, de vaines attannes contre le col entre le Grand et le Petit Pal furent renouvelées. Notre action le long de Vlsonzo se développe graduellement. malgré les difficultés naturel1 es du terrai n,mal gré la quantité des obstacles artificiels que Vennemi y a établis et amoncelés depuis longtemps. En attendant, notre infanterie avance vaillamment sous la protection de nos batteries de campagne. Une batterie autrichienne, un mortier de 30.4) cm., qui depuis quelques jours gène nos troupes par son feu, et qui a occasionné beaucoup de dégât <, princpaiement aux vi'lages et à leurs Ha bitants, a été découvert aujouuVhui et c<t devenu Vobjet d'un tir précis de notre aitillerie. FRANÇAIS Paris, 26 juin ( 1") heures). — T.a nuit a rte relativement calme sur tout le front. Dans la région au nord d'Arras, il n'y a rien à signaler, si ce n'est que des actions d'infanterie, accompagnées d'une canonnade assez vire entre la sucrerie de Souciiez et la route de Bé-thune à A iras. Notre progression se trouve enrayée par l'état du terrain, rendu en certains point s- impraticable par les derniers orages. En Champagne et dans VArgonne, le combat des mines continue à notre avantage. Paris, 26 juin (23 heures). — Dans la région au nord d'Arras, les actions d'infanteries déjà mentionnées dans le dernier communiqué, se sont poursuivies jusqu'à la nuit. Nos gains se sont maintenus. La journée du 26 a été marquée par un bombardement intermittent, particulièrement violent sur le< faubourgs d'Arras. Sur les hauts de Meuse, à l'est de la tranchée de Calonne, l'ennemi a prononcé une attaque,qui a été repoussée sauf sur un point où il a pénétré dans un élément de tranchée, tenu par deux sections. Sur le re*tc du front on ne signale que des actions d'artillerie. Useg en TROISIÈME I PAGE les îerrtlers télé- arrivés pendant "Q ^ ^ 1 DÉPÊCHES G LE BLOCUS Stockolm, 2G juin. — Le vapeur liollandai* Ceres. a coulé liiër matin tôt. prèstie l'îlo de Soé-derarm. L'équipage de 25 hommes a été sauvé par un bateau du pilotage, et (pris à bord plus tard par un torpilleur et débarqué à Xorrtelgv. On'n'a réussi à sauver que les papiers du bord. Un quart d'heure avant la perte du vapeur, on ! remarqua un torpilleur de nationalité inconnue qui était encore en vue qu;uv3 le vapeur coula. Le torpilleur ne tenta nullement d'aider l'équipage du vapeur qui coulait. Le: capitaine du Ceres pense que l'explosn'^ a été provoquée pat1' une torpille. Le vapeur jaugeait 2,000 toiiues-c.t allait sur lest. L''Aftenhla/let annonce rque le torpilleur étram gér qui fila rapidement. :oi's de l'explosion et abandonna les naufragés à: leur sort, était 1111 torpilleur russe. FRANCE. — Le bombardement de Dunkerque Dunkerque, 26 juin. — Le Phare du Nord annonce qii'4 45 obus sont tombés mardi sur Dunkerque et los onvirons. Après les premiers obus, les at'roplanes allemands s'approchèrent de la ville pour établir l'officacité du bombardement. La plupart des obus tombèrent a Dunkerque même. Les faubourgs ont peu souffert. L'émotion était grande dans la vilîè; ANGLETERRE. — Saisies de courriers allemands Cologne, 25 juin. —L» correspondant du Ur-waldsbote annonce de Rjo.-de-Janeiro que, depuis l'intervention de l'Italie dans la guerre mondiale, 3,400 sacs de courriers, allemands destinés à l'Amérique du Sud ont été enlevés par la violence par les navires anglais! ANGLETERRE. Le recrutement Londres, 26 juin. — Le correspondant militaire du Times écrit : Nous aurons probablement: besoin de 100.100 recrues par mois pour compléter l'armée. iNotre incapacité actuelle d'armer et d'équiper les recrues ne cessera que lorsque Llovd (jeorge aura rtteint l'extension de la nroduciion. Il doit être évité également que la crise d hommes n'intervienne après la crise des munitions. ANGLETERRE. — A propos de la situation Londres, 2G juin. — Le Times écrit dans u-n article de fond : La situation réeVe est telle que nous faisons peu de progrès contre l'ennemi. Les Français exécutent, il est vrai, une offensive vigoureuse et hé roïque, par ]aquë|le ils acquièrent certaines positions importantes au nord d'Arras, mais il n'y a pas de perspective directe de déborder la ligne allemande et de forcer l'ennemi à la retraite sur son propre tcrritoiie. L'armée anglaise ne peut accomplii tsa. -propre tache dans ce problème avant qu'elle reçoive un grand approvisionnement de.canons lourds, d'obus explosifs.et de mi-'T;1 ■ 'teu&P : c.:, cin r nrde position à l'ouest. A l'est, la marche en avant de Maekcnstn exclut pour quelque temps la reprise de l'offensive russe. Si les Itus^es maintiennent leurs positions jusqu'après l'été, c'est tout ce qu'on peut attendre d'eux. Aux Dardanelles, la perspective d'un 1 rompt succès a depuis longtemps disparu. Cette diversion es^ une opération inquiétante de longue haleine et très coûteuse, pour laquelle il faut beaucoup de soldats et de munitions. Le Times est d'avis qu'un exposé franc de la vérité est nécessaire, afin de rendre clairement la situation au public. Si le peuple comprenait la situation, il réclamerait une mobilisation immédiate et compote de toutes les forces nationales. . ITALIE. Nouvelles diverses jChiasso, 26. juin. T)( s nouveles italiennes ; annoncent que les correspondants de journaux de différentes nationalités ont été éloignés de la frontière. Ces mesures "semblent se rapporter aux nouvelles de journaux anglais qui, à l'occasion, publient des nouvelles qui ne sont pas d'accord avec les communiqnés officiels italiens. Le receveur principal des douanes de Venise a été arrêté .pour détournement de 4()T),000 lires (d'après une nouvelle de ltimini). Le Ç'oTKcre deéla Sefa pense que les bruits de rétablissement du Pape dans un pays neutre ne sont pas infondés. Le Pape aurait déclaré au cardinal Ga.sqnet %qne son interview avec le représentant delà Liberté ne répond pas « tout à fait » à sa manière de voir. On s'attend à une communication en ce seiiè à la presse anglaise. D'autre pait, le Pape a reçu également en audience le cardinal hollandais van llossum qui a une grande influence sur le Pape. L'.l vanti s," plaint de la hausse artificielle du prix des grains ; au marché d'Alessandia on a payé 32.50 lires pour le centino de grain. (Les accapareurs et monopoleurs fonctionnent là aussi). ALLEMAGNE. - Exploit d'aviateur Posen, .25 juin. Un aviateur russe a jeté deux bombesjlsiir PJo/;k. l ue personne a été tuée et six blessées. Il y eu des dégâts. ALLEMAGNE. L'échange de blessés entre l'Angleterre et l'Allemagne Berlin, 27 juin. — L'échange d Allemands e Anglais blessés grièvement commencera le 2£ juin 1')15 par Bruxelles. Le.s Allemands griève ! nient bless-és venant des camps d'internement d< | l'Angleterre arriveront vers le 30 juin a Aix-la Chapelle dans un train.ambulancier et seront lo n-és dans l'ambulance d'échange de prisonniers ai Loehnergarten. AUTRICHE La prise de Lemberg Genève, 27 juin. — lia grande impression que la prise de Lemberg par les troupes austro-auti i-chiennes et allemandes a produite en Franco, oblige la presse à modifier sis commentaires i«i sujet de la prise de Lemberg. L'évacuation 'le Lemberg est 1111 grand succès moral de^ puissau- ' <>)• I r.i l.< et oui |H rw I • j Î »•:» nm>, traite stratégique, mais que les Jfcljsses durent -reculer devant la pression de l'armée Macken - " . Uno partie de la presse, comme le -1 fat in, le Petit Parisien et le Petit Journal, croit que le fntitî russe en Pologne est coupé du front russe- dans la Galicie orientale et s'attend à une retrute plus prononcée des Puises vers le centre de la Pologne jusque derrière la ligne de la Vistule. Le lieutenant-colonel Roussel, qui était jusqu'ici très optimiste et parla souvent de lu résistance moralement brisée de l'armée allemande, avoue aujourd'hui dans La Tjberté que les armées* T'es puissances centrales sont bien Supérieures aux armées alliées au point de vue de l'équipemert. de l'instruction, de la capacité mobile et de.h* persévérance. Rousset estime qu'il est temps de compenser cette infériorité par un travail énergique et méthodique. AUTRICHE. — L'Isonzo L'Tsonzo, le long duquel les Italiens tentent maintenant d'avancer, est l'ancien Sontius, qui joua deux fois un ryle important dans l'histoire du royaume romain. Le port qui a été construit sur la rivière à l'entrée principale de l'Italie était une.position militaire très forte qui arrêta en 238, la marche de l'empereur Maximinus vers Aquilée. C'était là aussi qu'Odoaire, roi des Hernies, se maintint en 489 lorsqu'il lut défait par Theodo-rie, roi des Ostrogoths. GRECE. — Les Anglais s'installent à Mytilène Athènes; 25 jujn.— Après l'établissement d'un abri à la baie de .Tera-sur-Mvtilène, le débarquement de troupes anglaises sur divers points de l'île continue, entre autres près de Yeria. près de la viile de Mvtilène. On a également débarqué du matériel de guerre et des canons. Des détachements anglais apparaissent souvent dans la \iLie même. ETRANGER ANGLETERRE. — La disette du zinc. Londres, 29 juin. — Le Times écrit au sujet do la disette on jîine : Il n'y a pa- de,disette en minerai de zinc, mais les fonderies anglaises ne sont pas à même de travailler la matière. Les usines ex-s tantes 110 travaillent même pas au complet. Le prix haussa de 22 à 115 points. ■ Lo gouvernement a récemment invité.les négociants do 11e vendro le produit riche que pour la fabrication de cartouches et de déclarer les provisions existant» v Le gouvernement a acheté certaines quantités de celles-ci Le prix baissa alors en deux semaines à £ 95, mais il 1 haussa de nouveau hier. Le cuivre cotait il y a quelques jours £ 86 la tonne et baissa hier à £ 82 5 shol. RUSSIE. — W/?/celles déifiissions. Lssen, 25 juin. — Le Tidende, de .Copenhague, annonce sous réserve de Rétrograde : Après le ministre de 1 l'intérieur, le ministre des affaires étrangères M. SasonoAv aurait offert sa démission au tsar.

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