Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 23 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tx3513wq53/
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DEUXIEME ANNEE, - K« 20S„ Tlraga Justifié 68,000 exemplaires CINQ CENTIMES EOJTI □ M 3 BBSKDBËÏSt 23 'AVÎtIE ÏOIR. LE BRUXELLOIS ABOIWNHllWSiîIVTS S 1 an, Î2 francs, — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs. 1 mois, 2 francs» «roTmcatts»,! Q[TxotdLcàSe:o, isa.ca.ê^jcsaa.ca.aaa.t; RÉDACTION ADMINISTRATION, PUBLICITE 46, jEFtW-œ Henri 3i4sa.-w.Bi, ^Ss JBruxelles \ AiKrPffOïVCaaïa s Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligna 1 frui Petites annonces, la ligne 20 centimes La Situation au Mexiaue c: Anarchie et guerre civile. — De Mexico nous arrive la curieuse lettre espa- . gnole que nous traduisons : Lorsque je mis le pied, il y a quelques semai- j nos, sur le territoire mexicain après un voyage | d'affaires, je m'attendais à y rencontrer partout, j la décadence. Mais, hélas! mes prévisions étaient ! encore loin de la réalité. Le magnifique pays de I Porfirio Diaz a un aspeot lug-uble; il avait déjà ! liion souffert sons Madeiro et Iiuerta, mais if donna;t encore alors une certaine apparence, de stabilité. Maintenant une quantité de bandits, galonnés et autres, ont remplacé ce qui était autrefois une administration organisée. Chaque officier, chaque soldat est. une puissauce ; le citoyen paisible est impuissant, car tout ce qui représente la justice est aboli dans ce pays. Il 11# reste plus rien de cet enthousiasme révolutionnaire avec lequel Porfirio Diaz a été chassé! Ir'arlués est. à la fois la puissance législative, executive et judiciaire. L'intérêt parsonnel prime tout. Mais c< ux qui se représentent l'armée tells qu'on se l'imagine sur le continent., se trompeut singulièrement. Je ne crois pas avoir vu deux soldats revêtus du même uniforme, sans parler da leurs énormes chapeaux et de leurs chaussures. Il y a parmi eux des hommes vigoureux, aptes au travail, et des jeunes gens de 13 à 14 ans, portant un fusil énorme qu'ils ne savent même pas manier, des estropiés, des boiteux, des borgnes, sous le commandement d'officiers quelquefois Vêtus d'uuiformes éclatants, mais la plupart déguenillés. On leur ferait l'aumône. Officiers et soldats rivalisent d'incapacité militaire ; ici e'est une question secondaire. La plupart ne sont pas entrés au service de la révolution pour se battre prmr oi'~ mn-S i r— —, ^.11^ chés par de belles promesses et en vue des pillages possibles. Je n'avais pas Le temps de croquer les différents types de sans-culotte.? que j'ai admirés dans la capitale et en de nombreux endroits de la côte et à l'intérieur du pays. Ils feraient l'ornement d'un panopticum ou d'une ex-7>osition excentrique. Les sans-culottes français de 1795 devaient avoir le même aspect que c.eox-ci.On entend toujours parler de trois hommes oui sont les principaux meneurs du peuple mexicain : Carranza, Villa et Zapata. Savez-vous ce qu'ils veulent? Tous les trois veulent la même chose. Mais l'amitié entre Villa et Zapata n'est qu'un faux-nez et la lutte se poursuit dans la campagne et dans la presse entre Carranza d'une part et Villa-Zapata d'autre part. , Et tout cela au détriment du peuple opprimé, qui ne peut maintenant faire valoiï ses droits. Oh ! si vous lisiez tous les manifestes ronflants do. ces « dictateurs » d'opérette, vous admireriez «es grands esprits qui semblent si bien à la hauteur de leurs belles théories. On publie ifes lois superbes, bientôt enterrées. Carranza confectionne des lois à jet continu, mais ce théoricien farceur oublie qu'avec la publication des lois tout n'est pas fini, mais qu'elles doivent être mism en pratique. J'ai vu Carranza une seule fois à Vera-Cruz. J'ai eu de la chance, car il n'aime pas à se montrer. Craindrait-il d'entrevoir autre chose que la-réalité? Car au dehors, dans la capitale et dans les endroits, grands ou petits, la copulation est seu-mise à l'arbitraire de petite potentats- intermittents, qui tous publient force décrets et paraly- -, sent de toute façon l'agriculture, le commerce ei. \ l'industrie. Villa et consorts agissant à peu près de la même façon dans les territoires occupés par eux. Zapata est plus modéré. Une centaine d'autres bandits travaillent un peu partout pour leur compte personnel. Ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas, ils s'enrichissent en rançonnant le paysan. Ils lui volent ses chevaux, ses mulets et son bétail pour pouvoir acheter des armes à l'étranger (seul le Gouvernement, de Carranza déclare que tout le bétail est nécessaire à l'alimentation du peuple). Les généraux enlèvent au cultivateur sa récolte pour autant qu'il ait osé la semer ou la récolter. Que resto-t-il alors de l'agriculture? Et qui neut encore s'etonuer que la fanime.règne dans ce beau pays si fertile que 100 millions d'bommes pourraient v vivre? lia famine sévit dans la capitale! J'ai vu des hommes se battre pour pouvoir acheter avec leur peu d'argent le peu de mauvais pain qui restait et des conques de maïs qui arrivent sur le marché. La populace mange ce qu'elle trouve à prendre, de manière qua la mortalité croit terriblement de jour en jour, \ Vera-Cruz, du temps de l'occunation américaine, tout le monde était, vacciné. La petite viîrole y règne de nouveau d'une façon terrible, maintenant que la ville est occupée par l'armée de Carranza. Et comme on ne fait rien, la maladie se propage dans tous les endroits et dans l'armée. En mars, le typhus réapparaissait dans la capitale Mexico et cette année et la mortalilc t.wphique sera cousidé- S Un pays mûr pour l'annexion rable en raison de l'insalubrité publiqua et de la disette d'eaux A mon départ des Etats-Unis, je ne comptais pas pouvoir pousser jusqu'à Mexico-Citv, mais comme à la suite de la nouvelle entrée de Carranza, le « général » Alvaro Obregon avait rétabli la communication par chemin de fer, j'ai pu y aller passer quelques instants. Quelle situation! Quelle anarchie! Carranza avait transféré le pouvoir central à Vera-Cruz, coup d'Etat qui n'est pas reconnu par ses adversaires ni par les ambassadeurs restés à Mexieo. C'est pour ces motifs que ceux-ci furent houspillés par la presse de Carranza. lies ambassadeurs espagnol et belge furent expulsés et il y a, en oatj-e, des difficultés graves avec les Japonais. Malgré quatre années de révolution ininterrompue, la viile avait conservé son ancien aspect jusqu'au milieu du mois-d'août de l'année dernière, lorsque les bandes de Carranza y firent leur première apparition. Trois mois plus tard elles durent évacuer la ville, bannies el exécrées par toute la. population. Elles furent remplacées par des bandits zapatistes et villatistes, qui durent faire place, en janvier, aux soldats d'Obregon. Quel chasse-croisé ! A Mexico on sJarrangeait plus ou moins avec les zapatistes sous l'arbitraire de -quels on pourrait encore travailler; on éprouvait moins de sympathie pour Villa et ses o armées n, trop imitateur des prooédés arrogants des autres. Un désavantage toutefois était l'interruption de la communication avec Vera-Cruz. Le commerce en souffrait,, mais à Mexico on trouvait encore au mains h manger. L'administration de Karranza sous Obregoi. était bien ce qu'on pouvait, s'imaginer de plus Igrrihle. Je doiue encore maintenant de la. véiité, la réalité. C'cst^un rêve anxieux,-abominable.Comme on connaissait depuis longtemps nue bandit est le général Obregon, on s'attendait : tout de sa part et ses actes ont confirmé les crain tes qu'on avait. Un de ses premiers décrets dt clara. nul tout le panior-monn. ie émis par Villa Il produisit une panique, parce que le peupb n'avait pas d'autre argent et ainsi ne put plu-acheter des vivres. Des manifestations d'un caractère menaçan obligèrent le Gouvernement à modifier son décre insensé, mais l'ef "srvêffcence ne disparut pas. < ). promit alors l'arrivage de vivres pour la ville affamée; mais rien n'y fit, attendu que les territoires d'où on les attendait étaient occupés pa. les zapatistes qui coupèrent les conduites d'eau, attaquèrent sans cesse les faubourgs et s'avance rent môme jusqu'aux confins de la ville afin d'; oorrompre la garnison.Cela ne ressemblc-t-il pa.B a une fable? Or, j'ai été témoin d'une de ces révo lutions célèbres jadis dans l'Amérique centrale... Pour gagner- la confiance du peuple mécontent, on élabore alors une nouvelle loi, taxant à outran ce les riches au profit des "auvres. Les étranger même durent payer, malgré qu'ils n'y fussent pa..: obligés d'après les traités internationaux. Une protestation énergique des ambassadeurs, appuyée por Washington, eut pour conséquence d'épargner cette taxe aux étrangers. La loi tomba donc car ce sont eux qui payent la part du lion de:, impositions. Comme protestation, tous les magasins avaient fermé. Les consuls y avaient même apposé les scellés. Pendant de longs jours, la ville, si active, fut pour ainsi dire morte. Chacun voulut quand même aider.les pauvres, mais tout l'argent réeolté avait disparu dans les poches des of ficiers! L'insuecès de ses projets à la résistance qu'il rencontra partout, avait excité la colère d'Obregon et le vandale qu'il est se fit cruellement apprécier. Carranza avait sans doute vu le danger que ce bandit lui faisait courir, mais il n'avait aucun» autorité et était impuissant" * contre ses propres partisans. Comme les étrangers se trouvaient sous la protection de leurs consuls, des centaines de fiches Mexicains furent emprisonnés, dans le but de les forcer à. pajer. Les membres du clergé, qui avaient déjà beaucoup souffert sons l'administration de Carranza, furent également emprisonnés, parce qu'ils refusaient d'acquitter l'impôt. De nombreux prêtres espagnols furent transférés à Vera-Cruz et expulsés. Il est impossible d'énumérer tous les faits odieux dont la ville a souffert sous l'administration des o émancipateurs » ! Ici on ne comprend pas comment les victimes ne se sont pas révoltées et pourquoi elles n'ont pas anéanti les tyrans, mais toutes craignaient l'effusion dn sang! Lorsque je quittais Veru-Cruz, Obregon avait ! déjà abandonné la capitale, maudit par la popu- î lation. Des navires de guerre américains, ancrés devant Vera-Cruz et. devant d'autres ports prouvaient que le Gouvernement américain voulait | LA GUERRE communiqués offciele FRANÇAIS Paris, 19 avril (15 het^res). — Les troupes ai glaises se sont emparée^ hier, près de Zwartelei en Belgique, de 200 mètres de tranchées allemar des. Malgré plusieurs contre-attaques, les Angla\ ont 'maintenu le terrain conquis et, ontjj retranch leurs punitions. En Alsace, nous avon* fait, des progrès. Non avançantes sur les deux' rives du Fecht. Sur l rive septentrionale, nous avons occupé la crêt du Burgkopf, au Sud-Ouest du Sillacker- Waser qui domine là vallée.Sur la rive méridionale,dan le territoire du Sciuiepfearied, nous avons pre gressé en marchant vers le Nord dans la. directio ie Fecht-Metzeral. Nous avons occupé notammeu une série de hauteursdont, la plus septentri.onal donuinc le cours du Fecht, vis-à-vis du Burgkop) Des aéroplanes qui survolèrent Belfort ont jet i bombes qui endommagèrent deux hangars et il, mendièrent quelques caisses de poudre, mais qu ne blessèrent personne. Paris, 19 avril (23 heures). — Dans la nuit d 1S au 19 avril tôt au matin, à 3 h. 30, les Allemands ont exécuté une contre-attaque à Epar'gèt 'Aie fut repoussée. i Dans le bois de M. ont-Marc un Gombat d'in-! fant-erie eut lieu sans résultat remarquable, ni • pour l'une ni pour Vautre partie. _ j Dans la région de Regniéville, combat, d'artil-s lerie, dans lequel nous avons gardé le dessus, é Dans h s Vosges nos attaques sur les deux rives d Fecht nous ont vaiJu des progrès, nous s avons jbligé l'ennemi à évacuer un pont en amont a de Metzeral, il abandonna du matériel de guerre q considérable. > L'aviateur Garros fut obligé à Vatterissage à Ingêlinunster, à 10 km. de Courtrai. Il fut fait prisonnier le soir du 18 courant. ri t ANGLAIS e Londres, 19 avril.— Le combat, commencé au e soir du 17 avril, a atteint son point culminant pendant la nuit, lorsque nous primes la hauteur 1 n° 60, o environ 3 km. au Sud de Zillebeke et, à l'Est. d'Y près. Ce monticule domine la région vers i le Nord et le Nord-Est. La poussée en avant f ut préparée par Vexplosion de quelques mines sou-, terrain es. De nombreux ,Ulemands furent tués. Nous fi i.:es 15 prisonniers, y compris un officier. Au 18, le matin, Vennemi, réalisa une violenta contre-attaque, elle fut toutefois repoussée ave9 des pertes. Tous les efforts des Allemands pour reconquérir ce monticule échouèrent. Nous avons descendu, de nouveau, quelques avions enenns. leur nombre s'élève maintenant, depuis le 5 avril à cinq. RUSSES Pétrogra.de, 19 avril. - Pendant la mat du 18 avril / ennemi a entrepris une nouvelle attaqué contre la hauteur à l'Est de Telepotseh. Par uno contre-poussée nous avons obligé Vennemi à êoa-euor les environs de nos r>ositions. Nous m on# fait prisonnier un détachement autrichien. Au 17, non s avons repoussé une attaque venant de la direction d-e Stvij. Rien de nouveau à annoncer des autf 's nariivs du front. Théâtre de la g'uei-ye du CauGase : Le h. les combats d'artillerie et d'infanterie le long de la côte furent continués. Van s la direc-l'on d'Ârtwrn• nos trouves avancent •ers le Sud. Aucun ùTtangem< nt sur la restant des s. changer d'attitude vis-à-viç de Carranza. Il lui a lonné toutes les latitudes pour qu'il put montrer :iu'il était maître de la situation. Maintenant ju'il a failli à ses promjes'ses, on doit mettre une :in à ses menées. Et puis? La question resta sans réponse. Villa et Zapata ne sont pas les hommes capa-,)les de conduire le peuple mexicain. Qui sera l'hvxttêBjr autour duquel < . réuniraient tous les Ifrfrfel1' agfcjaain-i di^ iou à leur Je n'en vois guère. Seule la tutelle des Etats" [Jnis peut, à mon avis, sauver ce malheureux pays aussi prodigieusement riche qu'il est mal gouverné. PEDRO RÉALGAIt, Lisez ©ffl TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant te nuit. DEPECHES LE BLOCUS Copenhague, 19 avril. — Trois cutters de pêche d'Esbjerg, en Jutlaud occidental, après avoir péché dans les eaux méridionales, ont été amenés et conduits p .. des tomilleurs allemands a Cuxha-ven, où leur pêche a été vendue aux enchères publiques. Les cutkrs ont été relâchés. L'Ecluse. 19 i il. — Un vapeur de pôche arrive,à Grimsbv, y a amené l'équipage du vapeur néerlandais Ôianâfi, qui faisait route de Seaham à Rotterdam, fie navire a heurt'é une mine dimanche'matin : 1 a coulé. Tout l'équipage a été sauvé. FRANCE. Le général Manoury fie-aève,, 19 avril. -- L'état du général Manoury laisse toujours à désirer et il comporte les plus grands soins. Le prince de Connaught a rendu hier visite au général blessé et lui a remis, au nom du roi Georges, la Grande Croix de l'Ordre de Saint-Georges et de Saint-Michel. ANGLETERRE. — Pour augmenter la flotte Constantinople, 19 avril. — D'aorès un communiqué-officiel d'Athènes, le Gouvernement anglais a saisi deux croiseurs grecs de 5,000 tonnes et, quatre torpilleurs en construction sur les chantiers anglais. RUSSIE. Pertes russes Bâle, 19 avril. — On annonce de rétrograde : Les premiers listes des pertes en officiers russe? dans les eombats des Carpathes donnent ~?,i22 noms, dont 31) commandants do régiment. HOLLANDE. — Le « Katwyk ». Une erreur L'Ecluse, 19 avril. — Les journaux hollandais apprennent que le Gouvernement allemand aurait snontanément fait la déalaration suivante f l'ambassadeur hollandais a Berlin : Il n y a ei ni chez lui ni chez la marine allemande aucuns intention d'entreprendre une attaque contre ut navire hollandais. Le Gouvernement allemand lu reconnaît pas moins la possibilité qu à la sui te d'un hasard malheureux, le hntv'ijl' ait et: coulé par un sous-marin allemand. Immédiatement après la réception de l'incident, le Gouvernement américain a ordonné une enquête et a prié le Gouvernement hollandais de lui communiquer les rapports officiels au sujet de l'incident, dont il pourrait tirer des conclusions. Si l'enquête prouve que le K'atwijk a été coulé par un sous-marin allemand, le Gouvernement allemand n'hésitera pas à publier immédiatement, ses regrets el_à accorder pleins dommages et intérêts. ifgt'fWra'TB cul '1 v ït y rv—, ? -, • -l'ï, r. ou i cou r r. 3 le comme l'annojice le Maasbode, que trois hommes de l'équipage du bateau-phare Muas, ont déclare avoir remarqué des sous-marins anglais dans li voisinage du bateau-phare et notamment le joui du torpillage. Us ont parfaitement, distingué 1( pavillon anglais avec, des lunettes d'approche L'affirmation qu'il n'y avait donc dans ces eaus que des sous-marins allemands est par conséquen contruuvée. Le journal ajoute que cette déclara tion ne 'u-ouve pas que le Katwijlc a. été torpilli par un sous-marin anglais près du bateau-phan Noordhinder, c'est-à-dire à 00 milles du bateau phare Maas. TURQUIE. — L'attacpie des Dardanelles Athènes, 19 avril. — On annonce de. Cuoos qu le poseur de mines turc Azdrj, qui fut poursuiv par des navires de guerre anglais, s'est, échoue L'équipage de 33 hommes a été désarmé par le troupes grecques. Athènes, 19 avril. - Les Anglais ont condom né à la pendaison le Muffi de Tenedos, parc qu'il aurait fsiit des signaux aux forts des Dar danelles. L'exécution a eu lieu. AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE. Un combat de deux jours Berlin, 18 avril. — Nous recevons les nouvelle officielles suivantes de l'Afrique Orientale aile mande ; Les 18 et 19 ianvier, au cours d'un com bat de deux jours, de gros effectifs ont été battu à Jassini. Ils ont eu 200 tués. 4 compagnies on été faites prisonnières. Leurs pertes totales son de 700 soldats environ ; notre butin est de 35 fusils, 1 mitrailleuse, 2 montures et 60,000 cal touches. Nous avons eu T officiers el 11 soldai tués. 12 officiers, 2 médecins militaires et -soldats blessé?"; 2 soldats ont disparu. I- île de M; fia a été occupée par les Anglais les 10 et 11 jai: vier. LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 20 avril. (Iî.euter.) — Le capitain du vapeur de pêche Fcrtno, en arrivant aujoui d'hui à Grimsbv, a déclaré que le_ vapeur de pt elle Vanilla a été torpillé hier matin par un sou. marin allemand. Le T anilla a été mis en pièce et coula. Le vapeur Fermo, qui se trouvait a un distance de 300 yards, alla au secours afin (1 sauver l'équinagt? du I anilla. Le sous-mari l'enlpêcba toutefois de lui porter secours en h tirant une torpille qui ne porta pas. Le vapei Fermo fila alors à toute vapeur. Naturellement les faits ont été dénaturés con plètement- par'les Anglais selon leur habitude. L'incident est toutefois facile à constituer, es le mensonge est vraiment trop grossier. En ré: lité le vapeur de pêehe a naturellement voul enfoncer le sous-marin. Il lui fut imposé, poi sa propre sécurité, de procéder à l'attaque, f tentative n'ayant pas réussi, le Fermo .signa hypocritement cela comme un empêchement d t travail de sauvetage. • ■ ETRANGER A G L ETE .R E. — La hausse dès salaires.— Londres, 20 avril. — D'après le Labour Gazette, les salaires des ouvriers ont été considérablement* augmentés au mois de mars, principalement dan * l'industrie des machines et des constructions navales. Dans ces exploitations, les 446.267 ouvriers ïtfi;n""'T)1ori|?t,'/m rie salaire^, doîjd» le total n'y.>Vlvùï'<ïIidri\.c r*r ¥***_ le premier trimestre de l'année courante, l'niig-mentation de salaire a atteint £ 108,809 par semaine. 742.003 ouvriers y ont participé. Les salaires des ouvriers agriculteurs ont été augmentés généralement depuis le commencement de l'année.SUISSE. Exposition de timbra-poste. —» On annonce de Zurich que l'on organise une exposition de timbres-poste qui aéra ouverte du 12 au 16 mai. L'intérêt se concentrera sur la salie où seront réunis les timbres de la guerre 1914-1916. On éditera en cartes postales officielles des curiosités philatélistes; le fac-similé d'une carte-postale pour transport par aéronlanë durant le : siège de Przemysl et celui d'une lettré passée par I la censure russe. Ces cartes seront timbrées du ( sceau de l'exposition et envoyées au* amateurs moyennunl 20 pfennig. Le Schweizer Philatélie tenverein Zuerich se charge dos commande* nom; ces cartes. RUSSIE, ~ L'industrie et la tutelle de l'Etat — Pétrograde, 20 avril. -- Le Rjetch reproduit, un article du journal radical F)en au su jet de î'i*B puissance de l'industrie russe à produire indépendamment des subsides de l'Etat. Le Rjeteh. dit a s ce sujet : A peine la guerre était-elle déclarée et dès qun l'industrie russe reçut les ordres les plus importants, immédiatement différentes branches J le l'industrie réclamèrent des subsides de l'F.tat. L'industrie m» pouvait donc travailler que •■.•as la tutelle de l'Etat. Les demandes de subsides surgissent maintenant comme des ehnmpijrnonsvSons subsides fie l'Etat, aucune ne paarche. fWte. si-* {-nation offre les craintes les pins aérien>.e<j pour l'avenir de notre industrie. RUSSIE. — Nouvelle ('.mission de bans dn Trésor. — Pétrograde, 20 avril. Le ministère des finances a décrété l'émission de 30(1 millions de nouveaux bons du Trésor 4 p. c., répartis en 12 e séries et avec un terme de 4 ans. D'autre part, on a émis pour 400 millions de. roubles' de bons de " Trésor du même import à répartir jusqu'au 14 oc-" tobre (vieux stvîe). Ces derniers doivent servir à s couvrir les bons du Trésor 5 p. c. rchéurn le p 14 avril (vieux style). e " n RUSSIE. — L'arbitraire douanier. - Pétro-ii grade, 20 avril. — Le Rjeteh annonce : L'ambaa-r sadeur américain à Pétrograde a dépoHe au ministère russe une réclamation au sujet du fait l- que des envois eonsidérables de médicament - et de dons charitables de la Croix Rouge américaine tr pour des sociétés de bienfaisance allemandes et autrichiennes en Chine, restent en magasin à u Vladivostock, le Gouvernemént russe réclamant iv un droit d'entrée de 240,000 roubles pour ces eTl-la vois. Les négociations sont encore en suspens. , 'e GRECE. Le prince Georges pau-t pour la II France. -- Rotterdam, llp^avril. — Le prince Georges de Grèce est xrnndredi soir p.-ir h torpilleur Jevax pour In i

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