Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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22 November 1917
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s.n. 1917, 22 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dj58c9st30/
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niv TPMTIMFC Jeudi 22 Novembre 1917 \ ABONNEMENT / Bruxelles - Province - Etranger f Le« abonnements sont reçus exclusivement par tou» le« fimiiAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent litre adressées exclusivement au bureau de poste qui t * gélivrl l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois : 2 mois 1 mois : [Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOUWNA rv QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales 'j.00 Annonces financières 2X0 PETITES ANNONCES. . • La grande ligne 2 00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS ITALIEN BERLIN, 21 novembre (midi) : ROME, 19 novembre (Officiel): Théâtre de la guerre à l'Ouest. La nuit dernière, violente canonnade entre Groupe d'année du feld-maréchal général le mont Grappa et l'Astico. prince héritier Kunprecht de Bavière: Sur le haut plateau d'Asuigo, l'ennemi a di-En Flandre, le feu s'est ranimé à partir de ritjé un violent feu concentrique sur nos po-ïnidi pris de Dixmude et depuis le boisd'IIout. sitions établies sur le monte Fondarecar et sur hulst jusqu'à Becelaere. Entre Poclka.peUe et le monte BaruP'necchi; aucune attaque d'm-Tasschendaele, il a revêtu, hier encore, une fanterie n'a succédé à la canonnade. Grâce à grande violence. Une action d'artillerie accrue des offensives locales, nos troupes ont de nouai plusieurs endroits, en Artois, fut suivie veau occupé quelques parties de tranchées d'agressions ennemies de reconnaissance, les- avancées; elles ont fait prisonniers 6 officiers Quelles furent repoussées. Entre Arras et St- et 202 soldais. Quentin, un vigoureux duel d'artillerie a pré- Au sud de QuCro, d'importants détachements Vudé à des attaques anglaises, dont le choc prm- ennemis ont attaqué nos lignes établies près çipal fut engagé entre les rouîtes menant de du monte Fenera et du monte Tomba. Bapaumfi et de Péronne vers Cambrai. Tandis La rapide intervention de nos troupes, no- 'gue ce dernier avait pour huit de percer nos tamment des bataillons n. 64, 68 m 69 des ber- posilions dans la direction de Cambrai, les at- saglieri, qui méritent d'être cités pour la vail- taques connexes menées au nord et au sud du lance dont ils viennent de faire preuve, a em- jshamp de bataille principal, près de Riencourl péché l'ennemi de renouveler les tentatives et de Vendhuille, avaiciù des buts limités iOca- qu'il a faites pour franchir le Piave dans la lementt. Ettfre Fontaine les Croistiles et Rien- région de Fogare, 'court, l'adversaire ne put jxis s'avancer au-^ Aujourd'hui, nos aviateurs o-nt bombardé à delà de notre ligne la plus antérieure. Sur le diverses reprises des troupes ennemies dans le champ de bataille principal, l'ennemi rè'ifsit bassin de la Primolano. Au nord-ouest de Su- à gagner du terrain sous la protection de nom- segana et près de Tcne di Livenza, nos hy- Jjreuses automobiles blindées. Nos réserves or- droavions ont été actifs la nuit, malgré le vent rêtèrent l'attaque dans ses positions povérieu. violent. fes. Les localités situées dans la zons Je çom- ANGLAIS bat, parmi lesquelles Gra.ncourt àt Marconi-; LONDRES, 19 novembre. (Officiel): sont demeurées à l'ennemi. Des fractions du Au front de bataille d'Ypres nous avons lé- tna'cériel encastrées dans ta position furent par- gomment amélioré notre position au nord- dues. Au sud de Vendhuille l'attaque d'une °uest de Passchendaele. Nous avons repoussé brigade anglaise s'écroula avec des pertes ele- av£>c silooès u?0 attaque contre un de nos ou- VI yuu u vy 6C ot, "•<" v jr-1 wages avancés au nord-est du bois du Pody- dlees. 1res de bo-Quennn au sud de c€t ^ gone. Oe matin nus avons pris soins le feu -de pille, le duel d'artillerie et de lance-mines nos mitrailleuses des détachements ennemis t'était accru par moments. Une agression Iran- qui cherchaient à s'approcher de nos lignes taise déclanchée dans la soirée au nord au sud-est de Poe'oapelle, la plus srande par- d'AMncourt, a été repoussée. Le feu inM tio d^mtre-eax fut tuée ou faite prisonnière. , , , , 1 . , , 1 . . Activité die 1 artillerie onneanre, durant la dans les secteurs de combat perdura ,nsqu ,.i journée à l'est et au nord-est d'Ypros. A la minuit êt diminua ensuite. Ce matin, i la pre suite d'un coup de main ennemi exécuté con- ttnère heure, il a recommencé près de Rien- tre nos tranchées à l'est de Bouzoaucourt, un court avec une grande intensité. do n.°® hommes a disapru. Des combats de pa- _ . , . , trouilles à l'iest d'Annentières nous oint per- G-roupe d anneo du prince impérial mis de faire quelques prisonniers. a^emanci ! Action combattive accrue au nord-ouzst de ( ^ » * « 'Pinon ot, à l'est de Craonne. Sur la rive orien- S I taie de la Meuse, le feu, après la défense coy mJ'vt Ulvl v» treuiw agression française aux prenuè^s heu. Le prograaUÛ0 de Clemeneeau. fs du f7Wr'. ^ dP: Chaume, ne s 'si plus ^ 2Q ^ _ cl6mencaaiU a autorisé ramme le jour durant. , ^ , . v .. 't ^ quelques-uns de s-es amis a prendre oonnajs- Théâtre de la guerre à l'Est. samee du manuscrit ayant tarait à la déclara- j>„ fvJS2 S <r V '»-»;■ r <•»- i. .^' noe oCtb après-midi a la Cliambre. Oe.doouinent i» "aen- * *>*» r*»*. '* »» ci cornvre i-cb « paciiis.es » et Les « dofasiates » BERLIN, 20 novembre (Officiel du soir): de tout acabit. Afin d'étouffer le mouvement Activité animée d'artillerie près de Poel- pacifiste on menace du conseil de guerre, et hapeUe et de Passchendaele. Dans la région quant aux affaires de scandale on annonoe une entre les routes a-lant de Bapaume et de Péroiu action à fond de la justice militaire. Le pio- ne vert Cambrai, les Anglais ont attaqué avec gramme de poliitiquie extérieure do Clemen- des forces considérables et gagné du terrain. cftau ne se distinguera pas eensibleiment au vaines. L'ennemi a subi de lourdes pertes. A point de vue matériel de celui ds ses prédié- l'&t, pas d'opérations de certaine envergure. cees-eurs, ma s aoereOra une forme plue déter- En Italie, rien de nouveau. minée; la centralisation du commandement Sur mer. militaire suprême de l'En.ente semble pro- BERLIN, 20 novembre (Officiel): mettre beaucoup. Les dépêches qui nous sont Un de nos sous-marins, commandé par le parvenues jusqu'à prêaenji. do Paris laissant- premier lieutenant de marine Wendlandt, a entrevoir que Clemenceau a déjà su intimider attaqué avec un entrain brillant, des forces ses adversa'ree, même avant qu'aïuoune parole de combat navales ennemies opérant à la cô~ie officielle ne soit prononcée. de Syrie, qui se croyaient à l'abri derrière Les Les combats à l'Ouest. filéts par eau basse, et a anéanti un grand Berlin, 20 mov. — En Flandre, le feu in- monitor anglais ainsi qu'un destroyer ennemi tense de ces dorniers jours a dégénéré en un au moye-n d'un coup double de torpille. La combat d'artilsrie des plus violents depuis le perte de ces n-avires occasionna à l'ennemi des 19 novembre. Le foyer principal du feu enne- pertes d'équipage considérables. mi s'est dirigé contre le secteur- du front entre Sur le théâtre de la guerre septentrional, la route d'Ypres à Stadein et Becelaere et a nos soius-manns ont. de nouveau coulé 5 va- pesé avec une ins stance touitig particulière com- yeurs. Parmi ceux-ci figuraient deux vapeurs tre nos positions des deux côtés de P^esdhen- anglais armés, à charge complète. daele. Nous avons constaté qu'un nombre p'hts AUTRICHIEN ** grand de batteries lourdes a cartonné méibhodi- VIENNE. 20 novembre. — Officiel : quement nos posit'ons. Dans les montagnes entre la Brenta et le Durant la nuit et le matin du 20 novem- Piave> on se bat avec acharnement sur le ver• br", 1 ennemi a dtrgé son feu av. c une înitfin- sant septentrional du Monte Tomba. Toutes site égale oontre les secteurs ein question. les tentatives faites par les Italiens en vue de Eu Artois un fen_ animé a sévi également reconquérir leurs positions perdues, par des toute la journée et jusqu au soir des deux cô- contre-attaques fertiles en pertes, sont restées tés de la route Douai-Arras. De fortes pa- vaines. L'ennemi a subi de lourdes pertes. A trouilles ennemies ont été repoueeéès à diver- pan cela, rien à signaler. se3 reprises avec de lourdes pertes pouir l'en- •ri'/îîrs nemi. La combat d'artillerie au nord St-Qufiai- CONSTANTINOPLE, 10 novembre. (Ofïi- tln ^t Revenu violent près de C'herisy, Bulle. . court et Quoint. Depuis le 20 novembre, a 7 h. D'aucun, deis fi'onts, il n'y a d'événements du matin un lourd feu pose sur le fronfc s,f-p- j>artâculiers à signaler. tentiional de St-Quentin. En dép t de l'hoTi-BULGARSS I zon couvert l'activité aérienne a augmenté en SOFIA 20. novembre: Arto s et des d(,ux côtés de St-Quentin. Front en Macédoine :' A l'ouest de Bitolla Au nord-eet de Soissotns entre l'Oise et Che. et dans la bouch de la Czerna, feu d'artillerie^ vn8ny. l'arMlene ennemie a augmemé d'jn- plus animé de temps à autre. Un de nos dé- tensité. A est de la^ Meuse, les essais des tachements d'attaque pénétra dans les posi- ^ rançais en vue de pénétrer au moyen de plu. tions ennemies à l'oueSCdu village d'Altschak sit'urs compagniee dans nos pcsdtiens au nord Mahle, causa de lourdes per.es à l'ennemi et d? la forêt de Courieres, ont échoué aveo les ravwna des prisonniers français. PllIS lourdes pertes pour l'ennemi, qui laissa Front de la Dobroudscha : Faible activité dGs Pionniers entre nos mains. Vers le soir combattive près de la ville de Tulcta. nouveaux préparatifs d'attaque de l'ennemi KPiiNi'AKi furent reconnus. Le feu anéant sssut de nos r» a T»Tci 4- ,,, -, , batteries fit rage dans les tranoh&es bo,ndées 'iXm,'J. « -M» !'«»«.. -, -«c de, u poussé aisément un ooup de main ennemi moinchc tentativj. rsotre feu ci antiJl^ne bi^n sur la région, du Fayet. En Onampagn© action dirigé, lui causa les plus lourdes pertes. Tan- 'd'artillerie a&aez vive dans le secteur ue la ds que tous les projets d'attaque fiançais Butte-diu-Mosnil. Sur In. rivo droite de la échouaient de façon sanglante nos troupes **> > *-*»***« a- attaqué nos positions au nord du bois des P03 t-ions ennemies et ramenaient un asseiz .Caurières sur une étendue d'un kilomètre en- grand nombre de prisonniers et plusieure mi- "v'iron. L'attaque, brisée par nos feux, n'a pu trailleuses. flibordw notre ligne avancée que sur un très La # métiode B de pétain. laime* espace. Les fraetionis enneani-es qui c1 r. t avaient réussi à y prendre pied, ont été re- neve, 21 nov. Sous oa titre : « La me- ijieitéets pour la plupart nar no^re contre-atta- thede de Pétain », le Matin, de Paris, repiro- qu,o immédiate. Ën Lorraine un coup de mauï dudt une étude du « Bulletin dis Armées de la ©nrienii sur nos postes ru sud de Nourrx, ■ est Bépublique » sur la bataille de l'Aisne,-dans fi ^ SU0CèS" dam'° Slir le rœte du ' laquelle il est dit, entre a.utr<* : « Les combats JPAÎUS, 20 novembre. (Officiel) 11 h. p. m. : à rA,SIte flfCnt définitivement le moo d'at- Coonbats d'artfUarie assez violent en Beilgi- t;iqu'9 1u,e les expériences de la guerre mon- au nord diu Chemin des Daanes et sur la diale, en parfaite concordant ne pointe d© vuo Jp.yi'g •cirait® de l'a Meuse. entre les hauts commandemeoite français et an glais, ont fait adopter. Ce mode d'attaque pout se définir ainsi : Pas de tentatives de percée, comme on l'entendait en 1915, mais bien conquêtes de buts limités et restreints, de façon consécutive et prévues dans le plan génlara', après une préparation à fond par l'artillerie. Le succès «ait ainsi atteint par une accumulation des moyens die combat et la restriction volontaire de l'avance de l'infanterie. » Gustave Hervé, dans La,Victoire du 4 nov., commente cette publication en ces termes : « Il n'était nul besoin d© faire tant de bruit autour de cette énormité, si elle n'avait paru que dans le « Bulletin des Armées », que personne ne lit, mais elle a été reproduite par le Matin, qui est très lu... Cette méthode d'attaque n'a pu germ^ir que dans l'esprit d'un philistin, qui n'a pae la moindre idée des lois im-muablfv d© ia guerre, mais qui est pénétré de l'esprit des défaitistes. Les attaques partâellea prolongent la guarre en la perpétuant, elles prolongent le terrible martyre des Français, comme celui des Belges, derrière nos lignes. Une attaque partielle av- o des buta déterminés et restreints peut bout au plus aboutir à l'écrasement de quelques divisions allemandes, à la capture do quelques milliers d'hommes et quelques centaines de pièoes d'artiilJjfi-rj©. L'ennemi s® retire alors de un à deux kilomètres en arrière (comme au Chemin des Dames), et sfi réinstalle, tout à loisir, drns de nouvelles positions. Comme il faut d.ux ou trois mois pour préparer une nouvelle « irruption », l'ennemi a le temps de reprendre haleine, Il n'a pas à craindre d'être écrasé, puisque nous restreignons volontairement l'avance de notre infanterie. Que ]© « Bulletin des Armées » nous recommande ce système comme un pis-aller passe encore, mais qu'ill veuille le faire passer à nos yeux comm© le nec plus ultra de l'art de la guerre, établi par l'expérience et qu'il le recommande comme tel, en en attribuant la paternité au général Pétain, non, merci!.. Le succès réside dans les coups d© surprise te'-s que Madkensen en infligea aux Russes, aux Serbes ©t aux Roumains et tels que von Belcw et Conrad en infligent en ce moment aux Italiens. Et qui nous dit que les Allemands n© rééditent pas La surprise d© Verdun, avec plus de succès qu'au 26 février 1916? » Ces réflexions du « Simple lapin de garenne », oomme Hervé affecte de s'appeler lui-même, démontrent, dans une certaine mesure, que dans des mil.eux assez étendus de Franc© on est mécontent de l'a Art de la Guerre », tel qu'il est pratiqué par les demi-dieux militaires de là-bas. LA GUSSEE E2Î HAUTE-ITALIE. Berlin, 20 nov. — Les Halicns ont tenté vainement de reconquérir t"* l'ttide d" fou^û en masse, les positions que nous avons pouqui. s s sur le versant septentrional du Monte Tomba. Notre feu d'art Merie a semé la destruction dans les colonnes compactes de l'assaillant tandis que nos mitrailleuses fauchaient l'un© vague d'attaque après, l'autre. L'en..©mi fut culbuté hors de ses positions de départ avec les pertes les plus lourdes etr après avoir vainement sacrifié d- s milliers d'hommes. Zurich, 20 nov. — Du « ZiirchQr Tag-esan-zoiger » : Lcg communiqués italiens font déjà mention des âpres combats qui se déroulent au barrage de la vallée d.e San MarLno. L'avance d''s coalisés a atteint, d'après les communiqués mêmes de rcs adversaires, la moitié des gorg s d© la Brenta. Incidents eafre marias américains et Sinii-Eetner, Londres, 20 mov. — Dans plusieurs villes cô-tières du Sud de l'Irlande, la population s'est livrée à d s hostilités contre les marins d© la flolte américaine, dont les autortés anglaises avaient voulu se servir contre le mouvement Sinn-Feiner. Le commandant de la flotta américain© a adressé à Washington un rapport sur ces incidents. i.»» ii i mri'ii i ■ DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) îians l'attente de la déclaration mimstéri&lls française. Berlin, 20 nov. — On mande de la frontière suiss3 au « Berliner ïageblatt » que, d'après un télégramme de Paris, la séance de demain, à la Chambre est attendue et considérée comme une des manifestations politiques lies plus importantes qu'aura à enregistrer, en France, l'histoire de la guerre actuelle. Clemeaio'ia.u s'occupe depuis plus eurs jours de l'élaboration d© la déclaration gouvernementale, qui sortira du cadre habituel d©s manifestations ministérielles de ce genre et revêtira la forme d'un véritable programme. i/remièie.5 mesures radicales de Clemenceau. Genève, 20 nov. — Le « Temps », d© Paris, annonce que le cabinet Clemenceau a ordonné la fermeture de tous les syndicats ouvriers parisiens, pour la durée de la guerre. En même temps des instructions ont été données aux préfets, pour réprimer énergiquCmCnt tout mouvement et toutes réunions pacifistes, dans 1-a France enière. Rappels do miasions militaires. Genève, 20 nov. — Le « Petit- Journal », de Paris, annonce qu© les missions militaires russes aux fronts anglais et français ont été rappelées.LA GUERRE EN HAUTE-ITALIE. Berne, 20 nov. — La « Tribuna » estime la situation militaire menaçante ©t prépare l'opinion publique à l'abandon d© la ligne du Piave pour raisons stratégiques. B©m©, 20 nov. — Selon les journaux de Turin, les feuilles italiennes ne" cachent plu» qu'on combat en ce moment au Monte Grap pa pour un des secteurs les plus importants du front italien. On devrait opposer ici la résistance la plus extrême. On demande éner-giquement la participation des troupes auxiliaires françaises et anglaises., Les) Datons —eaBMBBMBBBg—SB auraient donné tout c© qui est en leur pouvoir pour empêcher la menace du flanc des troupes qui défendent le plateau des Sept Communes et de i©ndr© impossible à l'ennemi la descente dans la plaine. Berne, 20 nov. — La presse de Paris fait ressortir la gravité de La situation de l'armée italienne qui opère entre La Brenta ©t le Piave. «Le Petit Parisien» écrit : La résistance italienne sur le Piave ne conjure pas le danger qui menace les ailes. Les autres journaux expriment la même opinion. En ce qui concerne l'aide à apporter par les Alliés, le même journal dit ensuite qu'on ne doit pas être surpris que les renforts anglo-français ne sont pas ©noore intervenus. Il ne serait nullement prudent, d© se jetsr dans la bataille par petits paquets. Evacuation de Venise D'après les journaux parisiens, une partie de la population, ainsi que d© nombreuses administrations ©t un grand nombre de commer. çants, ont quitté Ven&e. Plusieurs journaux vénitiens ont publ é un avis disant qu'ils paraîtront dorénavant à Rome. Plus de 50,000 réfugiés de Venise sont déjà arrivés à Rome. Les consulats des pays de l'Entente à Venise ont été transférés depuis mercredi dernier à Milan. Le Temps apprend de Milan que les tableaux du Titien et de Véronès© qui se trouvaient à Venise, ont été transférés à Florence. D'Annunzio disparu? Paris, 21 nov. (Havas). — D'après le « Figaro », la presse italienne annonce que Ga-briele d'Annunzio est porté manquant depuis neuf joure. On craint qu'il soit tombé entre les mains de l'ennemi. LA GUERRE CIVILE EN RUSSIE. Les relations tendues avec l'Entente. Copenhague, 20 novembre. — On mande d'IIaparanda au « Sozial demokraton » : La plupart des télégrammes anglais voient en Ka. ledine l'homme d'avenir. On serait tenté de croire que 1&3 bruits anglais au sujet de la marche en avant de Kaled ne contre Prétro-grad sont dictés par le désir ardent de voir" le3 résolutions pacifistes étouffées par les cosaques. Il n'est pas sans intérêt d© voir comment la libérale Angleterre et la France républicaine mettent leur espoir dans les ccsa^ ques, mais pour l'instant, il n'y a aucun motif de croire que les hord©s détestées des cosaques remporteront la victoire sur l©s libres ouvriers ds La Russie; Il paraîtrait qu'un incident sérieux se serait produit entre les consuls d© l'Entente et les nouvelles autorités à Tornea : la sentinelle de la frontière n'ayant pas admis le passe-port du courrier des gouvernements de l'Eutz-nte et, ayant empêché le courrier d© poursuivre son voyage, les consuls de l'Entente envoyèrent u,n ultimatum avec facultî de réponse d'une demi-li©ur©, après quoi, les autorités se décidèrent à donner l'ordre a la sentinelle de lasser passer la frontière. L©s autorités à Tornea ont ordonné que toutes les marchandises de Russie à destination des pays de l'Entente fussent retenues en guise de représailles contre l'ordonnance anglaise d'après laquelles tous les vapeurs anglais portant d s cargaisons à destination d'Arkangel de'va.ent retourner en Angleterre. Cologne, 20 nov. — D© Copenhague à la « Gazette de Cologne » : L'accès à la Russie est complètement barré à présent. Le nouveau ministre des Affaires étrangères Trotzki a donné ordre au conseil des ouvriers et soldats à Tornea d© ne laisser passer qu© les voyageurs qui seraient en possess.on d'un passeport émanant du ministère des Affaires étrangères russe, ou d'une représentation russe à l'étranger. II est assez significatif pour la situation actuelle en Russie qu® les AngLa.;s et les Françaî3 qui ont joué jusqu'ici un rôle prépondérant en Finlande et en Russie ont complètement disparu du tableau. Los officiers anglais et français se hasardent encore à pe.ne à s© montrer dans les rues. Le bruit court à Haparanda que les ambassadeurs anglais et français y sont attendus chaque jour. Copenhague, 20 nov. — Les relations du nouveau gouvernement avec les ambassadeurs de l'Entente deviennent de jour en jour plus tendues; les relations officielles sont pour ainsi dire suspendues; le départ des ambassadeurs serait réglé jusque*^lans les moindres détails, mais n'aurait point été mis à exécution jusqu'à ce jour à cause de la situation incertain© en Finlande; la vo:e d'Arkangel ne sera.t pas moins dangereuse à cause de la présence des sous-marins alîmands. On s'attend néanmoins chaque jour au départ des ambassadeurs. Lq suicide do g&reoski sembla se confirmer. Copenhague, 20 nov. — Des voyageurs arrivés de Pétrograd à Haparanda annoncent que Keronski aurait mis fin à ses jours par un coups de feu, après avoir vu échouer ses efforts en vue d'amener les troupes du front septentrional à maroher sur Pétrograd. La coalition gouvernementale. Le mythe Koinilow. Christiania, 20 nov. — De 1' « A f tfin posten » : Il résuite d'un colloque entre notre oorties-pondant et le secrétaire privé d© Kerenéki, échappé par la frontière, que les Bolschewiki auraient pris pied ferme dans .Pétrograd et qu'ils auraient envoyé de forts détachements de troupes à Moscou où le gouvernement d© coalition aurait déjà été déclaré. Quant à la participation d© Korniiow aux récents combats, c'est une pur© invention, Korniiow étant resté en prison tous ces derniers temps. Discours d'flsquith et de IiloydGeorge à la Chambtfe des Communes Londres, 19 nov. (Reuter). — C'est devant une salle comble qu© la discussion du nouveau Conseil de guerre des Alliés efc du discours de Lloyd Georges à Paris a ©u lieu. Asquith a dém,ontré La nécessité absolue poux le gouvernement d'assumer la responsabilité de ce qui a été fait ou non, et a fait ressortir l'importance vitale de discussions des diverses armées, ainsi que l'importance de leur collaboration La plus complète possible. Asquith s fait reSÉSortir en outre le contrôle absolu de l'Allemagne sur les alliés ©t se déclara l'adversaire de toute organisation opposée à La responsabilité des état6-généraux devant Leurs gouvernements ou d© nature à amoindrir La considération ou la responsabilité de chacun des gouvernements alliés devant leurs propre* peuples. En ce qui concerne le discours de Lloyd Geoiv ge à Paris, Asquith déclara vouloir éviter toru t© discussion inutile, mais ce serait, d.t-il, aller à l'encontre de ses devoirs s'il passait ce discours eous silence. Asquith exprima son doute de ce que le Conseil tenu en mars dernier à Versailles ©ût pu influencer de quelque manière la situation en Russie. 11 d manda 8i ca n'était pas un fait acquis que la veille de l'attaque allemande contre l'Italie, Cadcrna comptait b.en que le triomphe aur^e «té saon. En os qui concerne d'au'res passages du discours, Asquith dit que Lloyd G©orge aurait donné à comprendre que la vaillance britannique et 1© sang britannique avaient été gas-piUés, alors qu'au pont de vue stratégique ils auraient pu être mieux utilisés ailleurs. Il doute sa un Conseil des Alliés se 6erait mêlé d'une des deux grandes offensives à l'ou©st. Il conclut son discours en démontrant au milieu des applaudissements, l'importance de la collaboration britannique à la guerre. LE DISCOURS DE LLOYD GEOEGE Dans sa réponse à M. Asquith, Lloyd George déclara que la oause des Alliés péchait par un manque de cohésion et d'unité de vues et que les observations qu'il avait formulées sur les faits acquis ne s'adressaient à aucun état-major, ni à aucun haut commandement d© l'armée anglais© ou de toute autre armée. Il avait simplement voulu faire ies6ortir dans une certaine mesure, que le manque de cohésion dans la coopération des Alliés avait eu pour conséquence un malheur. On avait considéra c©La comme une tentative de La part d'un civiL de ss mêler dans les affaires militaires. Mais déjà, b.en avant Kitchener, et en juin de l'année dernière, les mêmes plans avaient été exposés. Le projet concernant une direction commune aurait été conçu lors de la réunion des chefs d'états-majors généraux, à laquelle furent représentées l'Angleterre, La. France et i'Itaii . Lui-même, Lloyd Georg©, s& serait opposé avec la dernière énorg.© à la nomination d'un généralissime. Cette nomination r1'aurait, eu. aucune -utilu'c, ara coT?trair©_ elle n'àurâîrpû que produire des frictions. Selon lui, il est diff.ci'-e de répondre à la question d'Asquith relative au front italien et sur ce qu'aurait dit Cadorna. On pourrait beaucoup dire sni.r ce que Cadorna a dit et sur la façon dont on en pense en Angleterre. L'Angleterr© n'est pas responsable du front italien. L*> gouvernement anglais a su maintes choses, il en a cru, il en a supposé. Le gouvernement italien', lui, en a su quelque chose, mais S r William Iiobertson ne pouvait pee s'occuper énergique-ment d'un autre front que du front anglais. Mais s'il avait existé un Conseil commun, à Versailles, Roberteon aurait pu faire valoir ses avis avec l'appui des représentants du gouvernement, et aurait pu ainsi les faire admettre. Le front italien, dit Lloyd George, esti d'importance pour notre front. Un écroulemenitj s'esit predu t au front italien. Nous y sommêa accourus, de même que les Français, afin d'à réparer ce malheur. Est-ce que cela n'influence pas fortement nos opérations sur notre propre front? Bien, alors, nous arrivons à cette conclusion, que le système d©s offUers « d© liaison » et les réunions habituelles de ministres et de chefs d'états-majors généraux est absolument inefficace et insuffisant pour garantir' effectivement une bonne coopération. Il noue faut un corps organisé permanent, qu| veille en permanence, qui suggère des initiât;, ves, qui fait, ses rapports aux gouvernements, n'importe si c'est notre front ou le front français, ou le front italien, ou le front russe, qui se trouvent en cause en première ligne. La possibilité de fr.ctions doit être écartée et si des divergences d'opinion viennent à se produira entre les conseillers des armées, — de notre ar* mée et de celles des autres armées, — c'est ce Corps orge n sé là qui aidera le gouvernement à mettre en harmonie les questions et les pointa de vue divergeants qui seront soumis non scu-lement à l'appréciation de notre gouverne-» ment, mais aussi d _ tous les autres gouvernements. M. Asquith a dit que la déci» on finale do,t rester au gouvernement. C'est ce qui été le cas jusqu'ici, ©t rien n'y sera changé, si on adepte la nouvelle organisation. Il se peut que je n'entende rien à ia stratégie militaire, mais j'entends quelque chose, tout de même, à la stratégie politique (ri1 es et apprqb ttions), et à la façon dont' on gagne pour soi l'opinion' publique lorsqu'il s'agit d'une proposition qui la concerne, et comment on la persuade d© 6on opportunité. Je me suis décidé à tenir utt discours déeagréabl*. (Approbation.) C~la d©* vait obliger tout le monde à parler de ces fait», et on en a parlé dans deux, clans trois partit^, du monde. Le résultat du pas qu© j'ai risqué, c'est que l'Amérique, l'Italie, La Franc© ©t l'Angleterre sont édifiées et initiées et qu© l'opinion publique est initié© aussi. Et c'est, d'une extrême importance. ,(Approbation.) Tous les discours sur ceux de L'est et sur ceux; de L'ouest ne sont que papotages. N'otr© champ de bataille se trouve dans le nord comme dans Le sud, à l'est comme à l'ouest et notr© tâche consiste à exercer une pression sur L'en, nemi dans toutes les directions des points cardinaux et de lui porter des coups partout où nous pouvons. C'©àt là notre tâche et la raison pour laquelle nous avons besoin de ce-Conseil' commun. Il aura à surveiller tout ce vastie( champ d'opérations, et pas seulement une par-, tie. Nous avons besoin de toutes leg expériences, d© tous les appuis qu© nous pourrons noufl

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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