DEUXIEME 'ANNEE. — K" 81! Tlniga juatlflé 68,000 uainiilaini q m m Imm t? CTfTION B SAMEDI 1" MÀi Ï91S, LE BRUXELLOIS Asoîwsïji-ijvï^-jara's ; Il i»as 12 fraacSo — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 ir 1 mois„ 2 francs. rjtstcjhoîi . ®n. i3rï.cS.é:g>oxiL<âLs(»iefe'$ riEDAÇnorSî, ÂDÊVS . STRATION,' PUBLICITE 46, S^jx® SnEerupi itflau.», 4Sa Kfr*xuac®lS.®e) Fsits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologï i* Bgse \ ta* Petites annonces, ia ligne Su centimes _mManMfcaMuiiuMiMnMn»i^"gj!g^SSS!SSS5Ë!^j!?'jr' " *<BinMa,'BMt——ta"aaa*M——1 La Guerre hors de France La situât ion actuel ie JU4<A>4. u v. ^ ^ s.^ Des lecteurs nous écrivent pour nous demai.der où étaient les Français, les Anglais et les Belges pendant les périodes que nous avons analysées dans nos articles récents. Evidemment, );>s adversaires des Allemands étaient... en face du o'eijx-c., immédiatement séparés parfois par quelques mètres à peine de tranchées, celles-ci se touchant souvent, comme on l'a vu par les dépêches de détail parues ici. A 1 Est, au début, les Russes menacèrent bien- j lût, Koenigsb'erg et prirent Gumbinhèn "et Lister- I burg. 1 .a défaite de Tannen'berg "les ri jeta hors ; de la Prusse orientale. Battus ensuite nus lacs ! oiasurieiis et à In'sterburg, ils furent refoulés jus- | qu'à Smvnlki, qui fut même investi par les Aile- j mands. Hindenbùrg menaça aussi Varsovie et il | n'en est "as encore fort loin. A l'heure actuelle, la situation sur cette partie du front oriental se résume comme suit : Les Allemands ont, pour la seconde fois, rejeté les Russes hors de la Prusse orientale et repris Guiubinnen et les localités de l'extrême-1 routière prussienne de l'Est occupées par les Russes tout récemment pour la seconde fois. Le Iront s étend ainsi vers le Sud. vers Varsovie, qui reste aienacee. et va nar Lowic::, Omaszow rejoindre la Nida, un affluent de la Vistule. Péné-ïrant alors en Autriche, la ligne de bataille laissé "Jracovie à 1 ! -aest, atteint' Tarnow et se raccorde I la ligne .stro-hongroise des Carpathes. qui îonstituent les Aines défensives des plaines hongroises jus jii'en Bukovine. 1)'après les communi- {uc's officiels, anlr.i^^.eiis, Ir. 12 -' -■■■ ■ore'franchir en aucun point les défilés, les passes ît les cols des Carpathes, où, d'ailleurs, la fonte les neiges naralyse en ce moment l'activité des belligérants. Przemysl est tombé après un siège iiéroïque de quatre mois et demi, donnant aux Russes la possession de toute la Galicie et d'une pariie de la Bukovine. Bans cette dernière province, les Autrichiens affirment avoir refoulé les Russes jusqu'au Prutli, c'est-à-dire jusqu'aux frontières mêmes de la Roumanie. En fait, et l'une façon générale, les Austro-Allemands se Irouvent. du Nord au Sud du front oriental, sur la défensive et celle-ci n'a pas encore été. à ce riu'il paraît, sérieusement entamée jusqu'ici par les Russes. Les principaux généraux qui commandent les Austro-Allemands de ce côté sont le ma- j réchal von Hindenbure-.l'archiduc Frédéric d'An- j triche, les généraux Dankl et vùn Auffenberg. Le j grapd-duc Alexis, oncle du tzar Nicolas II, commande comme généralissime les énormes forces russes oui leur sont opposées. En Serbie, le statu qitô se maintient. Là aussi, les Autrichiens refoulés se maintiennent efficacement. sur la défensive et n'occupent presque plus rien en territoire serbe. Les Albanais, révoltés contre Essad Pacha, lequel a tout l'air de vouloir ! repêcher en eau trouble et pour son compte ■ couronne de roi d'Albanie, tombée du front (3 s prince de Wied, voudraient attaquer la Serbie j l'Ouest. Le madré pacha de Tirana s'y refuse i j vient, dit-on, de battre les révoltés austrophile I Les Monténégrins, repousses dans les gorges c la Tsérnagora, tiennent toujours les mont Lot cen, que les vaisseaux autrichiens bombarde] sans cesse et qui restent la clef du Monténégro d côté de l'Adriatique et des bouches du Cattari Pour le reste du front Sud autrichien, les Serbi restent eux aussi sur la défensive. La Drina < le Danube séparent les adversaires. Au Caucase, les gorges des montagnes que 1< neiges maintiennent infranchissables séparent h Turcs et les Russes. Ceux-ci tentent de pénétre en Arménie par t'Est, c'est-à-dire par l'angle e: trême -Nord occidental de la province persane ci l'Azer'oeidjan (Tabris). Les Turcs s'efforcent d même d'y déborder le flanc gauche des Russf et... la Perse, impuissante, les laisse faire toi deux, tout en protestant énergiquement de sa nei tralité. Mais les sympathies persanes sont visibh meut en faveur des Turcs. En Ep-vpte; le canal de Suez n'est pas cncoi franchi par les Turcs oui restent empés en fac de l'isthme dans ia presqu'île de Sinaï. Le détroit des Dardanelles est attaqué à so entrée par les flottes combinées de Franft e d'Angleterre. Ce boyau de 70 kilomètres de loi gueur qui débouche dans la mer de Malmart et est, avec le Bosphore au Nord, la clef de Corn m T„i,..... ..■■ ■>!■' «|»pVwfu.»" "■ ". " ut qu'il semble 'impossible d'arriver à en forcer 1 passage sans le concours d'une puissante armé dont le débarquement, doit se faire dans la près qu'île de Gallipoli. vraisemblablement dans 1 golfe de Saros, afin de prendre par terre les fort du détroit à revers, de détruire la voie ferrée qv vient-de Stamboul et , en longeant la mer, sous 1 protrot'r a des flottes alliées, d'attaquer par dei rièje l'armée turque qui défend la presqu'île et' le forts. Mais c'est un projet qui n'est pas encoi réalisé et qui prendra en tout cas du temps. Quant aux colonies, partout, <auf' pour Tsiiu tao et les archipe's océaniens des H es Bismarcl Carolines et Mariannes, dont les Japonais se'soi emparés, les Allemands y luttent toujours sai > avoir, excepté au Togoland, rien perdu d'esseï j tiel de leurs territoires. | La guerre commerfce ou plutôt, recommence, di I clarent certains journaux étrangers. Nous résumerons demain les mouvements str; tégiques des Français, des Anglais et des Belge ainsi que leurs positions actuelles et. !e plan di Alliés tel qu'il semble se dessiner d'après leu: i évolutions les plus récentes. , MARC î.'ii SALM L,im% TROISIÈME PAGE les deraters filé-grammes arrivés penadsint M nuit IjC BRUXELLOIS commence aujourd'hui la publication d'un nouveau grand roman populaire : Monsieur S ,ecoq par EMILE GABORIAU MONSIEUR LECOQ est le prototype du roman policier qui fait aujourd'hui fureur au cinéma et dans toutes les publications à succès. Le triomphe de ce chef-d'œuvre d'Emile Gabo-riau, où se déroulent les incroyables intrigues policières du célèbre chef de la Sûreté, Monsieur Le. coq, fut foudroyant dès qu'il parut. C'est une histoire passionnante où l'amour, lo h\aine, les luttes des classes sociales étalent leur* a, yttagçnismes meurtriers. Ce rà^nan s'ouvre sur un crime aussi odieux que mystérieux et tient le lecteur haletant et angoissé jusqu'aux dernières péripéties réparatrices. Nos lecteurs seront servis à souhait. -c7.>sr- VTgBaMWWWPMWBHWWWMM——a—umil ynaeaa DÉPÊCHES LA GUE.KRE AERIENNE Ofenpest, 27 avvril. — Le Lloyd de Pest apprend d'Eperjes : Un aékoplstae ruiie, du type Sikorski, a été forcé hier de descendre dans la eomeaine < Czobos, par notre artillerie ' uv« . I » »* "it l'aéroplane quatre pl ■ ! - qui (i. 1 ;»> niers. Stuttgart, 27 avril. - Le Ministère ele la Gue re communique : J:Iier< uuitin, entre 9 et 10 be res. un biplan frain. ii , ve liant de la direction e | l'Ouest, survola Ôbernhof et y jeta quatre boi f bes. Trois bombes tombèrent élans l'atelier sup j rieur de la fabrique d'armes Mauser. L'a'viate' ' a été bombardé par des canons et des mitraille ses. Par les éclats des bombes six personnes ele population civile furent tuées et sept grxèveme blessées. Les dégâts matériels causés aux bât ments sont insignifiants. L'exploitation de la f S brique d'armes n'est oas arrêtée. L'aviateur s' | chappa dans la direction de l'Ouest. LE BLOCUS î Rotterdam, 28 avril. — A Naples, un vapei ; italien, le Cornelia Scotto, qui avait à bord i ; chargement d'étoffes en laine, des chaussures ! du caoutchouc, a été arrêté. Le chargement, de î tiné à l'Allemagne, avait été expédié par un Gre ! Pelanos qui a été expulsé. Quatre navires grecs, sous pavillon américai ont été arrêtés et amenés à Mudros, Tiarce qu'i transportaient de la contrebande en Turquie. Genève, 28 avril. — Le Petit Parisien apprei J de Barcelone que le vapeur français Haïti, ent à Santander, a été poursuivi par un croiseur ail mand. Il aurait toutefois réussi à s'échapper. Copenhague, 28 avril. — Le vapeur angla Jenny Swift, en route pour la côte anglaise, a é attaqué par un Taube allemand. Une bombe causé de graves dégâts au navire. ! Copenhague, 28 avril. — Le capitaine du v peur danois annonce qu'il a rencontré anx eni , rons des îles Faroë une escadre anglaise qui boi | bardait violemment 2 grands voiliers et les eoul .'Alanel. Il aura Pi ablemcnt heurté une mine. !.' niipage a été sai . On n'a pas aperçu de sous-marin.a FRANGE. — Le se: ce obligatoire u ' jusqu'à SO ans ! I Genève, 28 avril. On annonce de Paris à la Tribune de Genève, 'te la Commission du Parle-ment a reçu une pro sition de loi étendant le service militaire oblig: iiVe jusou'à l'âge de 60 ans. ,t FRANGE. - îombardement de Saint-Dié u Paris,'28 avril. — ).n annonce de Saint-Dié au '■ | Temps : L'artillerie Demande a bombardé mardi 's : midi Saint-Dié. 24 u- tombèrent sur la ville, it ( Quelques maisons o'j e'iô sérieusement endomma- { gées, 1 •s' i ANGLÉTEtiS. — Les pertes officielles T | Londres, 28 avril J La liste des pertes offi-._ 1 cielles contient 98 niais d'officiers anglais ayant * pris part en grande lartie à l'assaut de la colline 60. De ceux-ci il yï'>"~ tués et 61 blessés. Mae J Namara a dit dans 1 discours : Kitçhener.est sa-s i tisfait, en effet, de ai'. Ueil. de son appel au peu-, pie anglais, mais ce a ne signifie pas que le nom-| lire d'incorporés es sui't'isam. Le correspondant parlementaire du T nu.- t end compte des Surpressions l'une déléeatim de îiiemores du Parlement-éprouvées lors d'une vi It: dans les camps d'uiter-, ne'ment. Cette affaire sera discutée aujourd'hui . dans les deux Chambra. On apprend d'un camp j d'internement que lèsli'iisonp'.ers' allemands re-i çoivent. un très grand t mibra de paquets, qtieî-| quefois 500 par joiiVj Cette quantité diminue .' j maintenant un peu, niais le fait prouve -que les e RUSSIE. — La misère en Russie e s Pctrograde, 28 avril. — D'après le Ruskoje ;- i Slowo il n'y a plus ni vivres, ni pommes de terre e I dans le Gouvernement de Rjasan. Dans beau-s I coup de communes les vivres ne suffiront, plus que i j jusqu'au 25 mai. A Tùmrsk, l'expa itation des a ' erands moulins est arrêté" à défaut de grain et de charbon. A Wladik wsl ts i! y a disette eom-s plede en sucre et graisse. D'après le Rjetch lo e question du charbon est à son point culminant Pour les besoins journaliers de 25.000 ptid, il ;- n'est plus livré que 2,500 pud. L'Administration :, de la ville s'inquiète au sujet du maintien de l'ex-t ploltation des conduites d'eau, attendu que les s provisions de charbon ne suffiront plus que jus-i- qu'au 28 mai. RUSSIE. — La flotte russe dans la Mer Noire Paris, 28 avril. — On annonce de Bucarest qu'on a aperçu hier devant Constanze une flotte ig russe se dirigeant vers le Sud. A la tête de le | flotte se trouvait un grand croiseur cuirassé me 'î d.érne. Ou croit que c'est un"npuveau navire ds 5 guerre construit dans |os chantiers de Sebastopol • RUSSIE. — Echange de prisonniers Stockholm, 28 avril. On annonce de Trelle borg : Cette semaine commence l'échange de pri sonulers grie;vement blessés entre la Russie e' l'Allemagne, uotamment par un wagon par se le maine dans chaque direction. Le rôle! des projecteurs lumineux Du Telegraaj : Dans les communiqués offi ciels il est très souveot question de projecteur: r" lumineux. Toute le nionde ne sait pas ([ue ce: appareils attiraient dé à l'attention dans la plu: 'e haute antiquité. Dans ces temps reculés, on de î" vait toutefois se contenter de matières très in B" flammables, telles qu la paille et le goudron lr pour constituer les sou ces lumineuses. On se ser vait également de pn jectiles lumineux, lancé: 'a par des mortiers, et qii donnaient une flammi ^ blanche très éphémère On disposait aussi de ra 1_ quettes qui étaient c innues en Orient, depui 'j- des siècles et qui. le Byzarce, firent leu: e" chemin jusqu'en Occdent. L'établissement de l'altitude, l'envoi de iignaux optiques, se fon ou moyen de lentilles, de miroirs et de. longues vues, et d'une vive soirce de lumière naturelli ou artificielle. ^ En 1821, Gauez cons ruisit l'héliograplie. Pen dant la guerre amérie: ine de 1861-1865, ces in struments ont permis es maintenir les communi ' cations des navires ave; le continent. Depuis que l'on disaose pour la signalisatioi ^ de la lumière d'acétylène, de la lumière calcaire de Drumond et de celle des lampes électriques, li science des signaux a pris une importance pré ed pondérante. re Les navires d'aujourd'hui sont pourvus de bat e" teries complètes de projecteurs lqmineux, qu leur permettent de surveiller efficacement k 1 s surface des mers. té TURQUIE. — Mohammed V Ghazi Sultan Constantinople, 27 avril. - Le Conseil des Mi nistres a décidé de prier le Sultan d'accepter le ^ titre de < Ghazi » (le victorieux). a. Constantinople, 28 avril. — A l'occasion du 7 a. anniversaire d* l'avènement au trône du Sultan LA GUERRE ,, 7„ 7, ,,,, N/inU ANGLAIS Londres, 28 avril. — Maréchal French annonce sous la date du 27 avril : Hier toutes les attaques allemandes contre les positions au Nord d I près furent repoussées. Pendant l'après-midi nous a.-mis passé à l'attaque et nous avons gagné du terrain à Saint-Julien. Les Français y prirent part en cornmwt avec nous sur notre aile gauche ainsi que plus au Nord. Het Sas a été repris. Nos a viateurs ont jeté des bombes sur les gares de Tourcoing, Roubaicr, Ingelmunster, Stàden, La qevuircli, Thielt et Roulers. RUSSES Pétroqrade, 27 avril, — A Ossowjetz des combats d'artillerie par intermittence eurent lieu. :4 droite de la Vistu-le au Sud-Ouest de Rados-zi.ee, une, escarmouche s'est livrée au cours de la ■journée du 25, avec issue heureuse pour nous. Dans les Carpathes l'ennemi a entrepris, après une longue préparation par une canonnade d'ar- hïierte, une ! Est d'Orosvatak. Les trouves assaillantes se sonti avancées jusqu'à nos obstacles de fils de fer bari belés; elles furent dispersées par notre feu. Au 26 avril l'ennemi a réalisé des vaines attaques dans la région au Nord-Ouest et à l'Est du défilé d'Uszok. Dans la direction vers Stri], un . coml/at opiniâtre continue. Nos aviateurs ont bombardé avec succîs du aviateurs allemands qui se trouvaient dans le par» d'aviation non loin de Sonniki. Nous avons endommagé et pris deux avions : un Allemand eî Naselsk et un Autrichien à Rirnanow. I * Rétrograde, 2S avril. — L'état-major de l armée du Caucase annonce du 21 avnl : Dans la di-' rection vers Olti et le long de la cote, nos troupes ont continué leur offensive. Dans la vallée d A-laschqerd, notre cavalerie a livre un combat, avec i les Kurdes; ils furent dispersés et refoulés Wj ' le Sud. Sur les autres secteurs, aucun changement. 1 la ville esi richement pavoisée. L'enthousiasme j s\ st. encore accru par les nouvelles des succès j importants remportés dans la nouvelle tentative j <]-.«s A lliés de- i'orci r 'es Dardanelles. Les journaux • font ressortir que le Gouvernement du Sultan, qui commença avcc un régime constitutionnel, \ t caractérisé cette année-ci par la manifestation de vigueur ei 'd'unité des Ottomans et des Musul- » nui us démontrées par les succès obtenus jusqu'ici \ par le? troupes turques. Les journaux expriment 3—.ty£nnrutry nj-+"n:a«- de^ D-iTda- 's qui signifie 1 effort le plus puissant des Alliés, échouera aussi lamentablement que les attaques précédentes et que le combat entrepris par les Turcs pour leur existeiTce finira victorieuse-■m cnt. TURQUIE. L'attaque des Dardanelles Constantinople; 27 avril. — On annonce d'A-; xnndrette en-date du '26 avril : Le croiseur français tl'Entiecastcnv,r, accompagné d'un transport ■ is, qui avait à bord un hydroplane, est arri-v;i !r-ns ce ';;»rt. Le croiseur prit sa course vers Erzin. où l'hydroplane s'éleva. Après une croi- ; s'oie de deux heures', le croiseur revint à Alexan-drette. Lorsque l'aéroplane entreprit un vol il dut ^ revenir après un vol de vingt minutes à bord du . transport, en raison du feu continuel entretenu j) nar les troupes turques. TURQUIE. — Aviateurs allemands sur Tenedoa Amsterdam, 28 avril. — On'annonce de Mytï- : lène nu Times que deux aéroplanes allemands ont jeté des bombes sur Teuedos. On croit qu'ils ont nu s'écha^^er. PERSE. — Un officier anglais fusillé en Perse Londres, 28 avril. - On annonce de Simla au Tunes que le capitaine anglais Dyer, qui avait obtenu la concession de la Société des pétroles persan a été fusillé le 15 avril par des Arabes au Karun supérieur. ETATS-UNIS. Croiseur allemand interné \\ nsliington. 27 avril fReuter). — Le comman-n ( du croiseur auxiliaire Kronprinz Wilhelm a . décidé d'interner le navire à Newport-News. j —^ Les Sitoâ pittoresques j Le Château d'Ecaussines-LaSaing î {. . . Bien peu de Bruxellois connaissent l'antique , manoir d'Ecaussmes-Lalaing, bâti sur un escar- ' . pement rocheux à un tournant de la Sennette, ses ' murs verdis par le temps. C'est un joyau de la ; vallée. » Le château, forme un vaste pâté de constructions élevées en forme de fer à cheval. De nombreuses tours s'accrochent au bâtiment et leurs tourelles gracieuses s'élevent au dessus des toits. ( Une chapelle en style gothinue, surmontée de I clochetons, est accolée au château. Deux portes, ' ornées de tourelles en poivrières, donnent accès J au château. A l'extrémité de l'aile sud du châ- ! teau s'élève une vieille tchir d'observation dont , ^ porte d'entrée est décorée d'un cartouche ar- ; moirée. Cette porte donne accès à la cour d'honneur du château. Le manoir élevé au milieu d'un décor spleiidi-de, forme avec ses dépendances un ensemble • imposant- et pittoresque. T;e domaine fut acquis, en p '• les comtes Van der Burch; il devint ^?!sui.te propriété des d'Aremberg, et passa alors a \Ime la nrincesse de Sarsina, résidant à Home, qui en est la propriétaire actuelle. Dans 1 éo-lise du village on voit un sur>erbe mausolée de Michel de Crov. mort en 1556. A côté de ce tombeau on remarque les pierres tom-1 baies des Van der Burch. yi> D.; H. ETRANGER ALLEMAGNE. — Pas de bœufs dans les rues de Berlin. — Par suite du manque de chevaux da trait, on avait voulu, à 1 instar de Munich, atteler] à Berlin des bœufs eux cluv.iots et ;i litres véhicules, servant au transport de charges^lourdes. Ld p éfot de la police berlinoise a refusé de' donner) l'autorisation nécessaire. A Paris cependant quel-i quea chariots attelés de bœufs circulent paisible-; ; i.t dsrs'ii-î juWT^plttrei).-,; '...'«s. tl» dv chariots,- d'une grande maison d'eaux minérales, jouit, depuis beaucoup d'années, d'une grande) popularité avec ses deux jolis petits bœufs niv#r* nais. ANGLETERRE. — Le manque de teintureu chimiques. — Comme c'était à prévoir, l'industrie textile anglaise commence à se ressentir du manque de matières colorantes, qui sont indispensables à la teinture des tissus. Depuis des années, pour ces teintures chimiques, l'Allemagne était la fournisseur exclusif du monde entier, et l'Angleterre doit regretter amèrement d'avoir entièrement abandonné cette industrie aux Allemands. La création de pareille industrie en Angleterre exigera des années d'efforts. Dans le Daily Tele-graph il est fait un appel au public, et en premier lieu aux femmes, auxquelles on demande de ne porter -lendant. les anuées à venir que des étoffes non teintes ou teintes en quelques nuances seules ment. Cela sera un sacrifice pour certaines pér-i sonnes, mais d'un autre côté, l'Angleterre serait ainsi mise à même de créer petit- à petit un» toute nouvelle industrie pour la fabrication d«« couleurs chimiques. AN GLETE.RRE. — Hausse des salaires. — Le coût de la vie ayant augmenté à la suite de la guerre de 10 à 15 p. c. en Angleterre, les salaires ont suivi ce mouvement de hausse pour la plupart des métiers. Selon un rapport officiel venant da paraître, les salaires hebdomadaires ont été augmentés : pour les gaziers et journaliers, de 8 à 6 shillings ; pour les cheminots, de 3 ; pour les "boulangers, de 3; pour les ouvriers des docks,' de 1 ài S shillings suivant les districts. Pour les chaudronniers les salaires ont monté de 35 ou 37 shillings 5 pence à 50 shillings. On sait que plusieurs corps de métiers n'ayant pu obtenir gain de caus» dans leurs demandes d'augmentation, menacent de se mettre en grève. Ainsi les mineurs réclament 20 p. c., les postiers 4 shillings par semaine, les employés de commerce 5 à 12 shillings par se, maine. HOLLANDE. — La t Tour de Mensonge » à Shiis. — Du Nieuwe Courant : Sluis, la petit# ville de Zélande, qui était perdue et oubliée depuis des années dans un coin des Pays-Bas, ai acquis pendant la guerre actuelle une réputation universelle. Ces derniers mois on pouvait lire journellement" le nom de i Sluis » aussi bien dans le Times, la Temps et le Corriere délie Sera, que dans les journaux hollandais, y compris celui de... Trifouil-lis-les-Oies.En effet, Sluis fut depuis octobre dernier quartier général des correspondants de journ»>KjJ hollandais, dont plusieurs s'affublaient mêm^ dm titre de correspondant de guerre. Et. Sluis fL'Ecluse) est devenue dès lors l'iclus» de leurs formidables mensonges. Au début, krsque la ville abritait enoor» dw journalistes sérijnx, tout alla relativement bieu, c'est-à-dire qu'on ne mentait pas trop effronté, ment, mais on ne fournissait pas beaucoup d« copie. Après le départ de ceux-ci il ne resta plus: à Sluis nue quelques succeurs de pouce journalistiques oui s'amusaient à lancer des nouvelles do la plus haute fantaisie. Ils publièrent des »ouvell#i gui «utubais ^ j

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