Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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08 October 1918
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s.n. 1918, 08 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/513tt4h678/
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Le Bruxellois Mardi 8 Octobre 1918. • N° f343 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous (<» iBVREAUK DE POSTES. gécUmations concernant les abonnements doivent être af* sées exclusivement au bureau de poste qui m délivre^ abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 0.0© Fr. e.OO Fr. 3.00 TIRAGE a 125.QOO par jour fllaroi 8 Octobre 13J8. - N° 1443 ANNONCES Kéc?of^e"?,EChTO : : ««".'<■ 600 Annonces ZTcUrel'" I J " ? { [ * j * \ PETITES ANNONCES. » . La grande ligne. 2.0C Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vent» j BRUXELLES, 33-35, rue de la Casernt TIRAGE : 125,000 par jous QUINZE CENTIMES JOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT La Tolérance Ce mot que l'usage et l'histoire appli<ruent Surtout au» convictions philosophiques et religieuses sert à dénommer une vertu qui prit ses commencements, dans le monde moderne, au milieu même des terribles agitations et des guerres religieuses du IGe siècle, qui grandit avec le 18e siècle pour s'imposer, comme une chose Simple, à nos générations actuelles, si profondément divisées d'opinions philosophiques, dog- : Etatiques, politiques, etc. Historiquement parlant, ce fut contre l'autoritarisme et le dogmatisme religieux que le laï-cisme moderne eut d'abord à revendiquer la liberté et le devoir de tolérance. Mais, de même que le christianisme, d'abord persécuté par le fanatisme païen, s'était fait ensuite lui-même fanatiquement persécuteur contre les sectes hérétiques, c.-à-d. non conformistes, ainsi, le laï-cisme oublia souvent dans sa lutte contre les églises son principe de tolérance. Malgré le progrès des temps, cette vertu était donc loin d'être Sincèrement et univarsellement pratiquée, surtout dans notre pays, livré à toute la furie des luttes politico-religieuses et bassement électorales.La controverse et la lutte des partis en étaient venues à une bassesse et à une violence incroyables. D'une part, certains ravalaient la noblesse de la religion et son utile influence sur les âmes, jusqu'à n'y voir qu'une question de gros sous «t d'exploitation de la crédulité. L'école oui n'eût pu que gagner à la chaleur et à la lumière religieuses, était accusée de ne viser qu'à former des «électeurs cléricaux». Comme si l'alpha et l'oméga de la vie nationale et individuelle devaient se ramener à la seule question électorale, à l'hégémonie d'un parti sur l'autre ! Ecoutez encore ces interruptions parties des bancs de la gauche à l'adresse des catholiques dans une séance de la Chambre de décembre 1905: M. Van Langendonck. — Ils ne croient pas au Christ ! M. Anseele. — Ils spéculent sur la religion ! Prolétariens socialistes et bourgeois libéraux s'acharnaient dans la haine, la contrefaçon, la dépréciation de l'idéal religieux qu'ils confondaient avec certains abus, inséparables de tout ce qui est humain. Du côté catholique, on s'écartait tout autant de la tolérance, du respect mutuel et de la modération. Certains catholiques exaltés dénonçaient les écoles communales comme des antres de perdition, d'où sortaient les pires bandits. Dans les villages ou les petites villes, malheur à qui envoyait ses enfants ou ne professait aucune religion ou pas la religion commune ! Trop de prêtres s'attribuaient le monopole de la vérité absolue, ne tenant compte d'aucune nuance ni dans les caractères, mi dans les choses, s'imaiginant que la religion d'aujourd'hui est et peut être absolument celle de hier ignorant presque tout du progrès, des sciences et des idées. Combien ces «petits vicaires de combat » et ces moines prêcheurs de « retraites fermées » étaient loin du type classique du « bon curé t de Lamartine et autres grands^ esprits, profondément religieux, bien que libérés de tel ou tel dogmatisme étroit. Les élections venues, nous savons comment les Belges, fils de la même patrie, et dont l'union était tant célébrée dans les discours de distributions de prix, s'agonisaient des pires injures, en venaient même aux coups, aux agissements les plus odieux. Se rappeler le député Golfe, assommé rue du Marais, le 24 mars 1912, par la ira caille Socialo-libérale et resté depuis incurable à l'hôpital. En vérité, c'était une îolie r ^ratertHté.-d «a pstrirt-i-sme bien. eu reluisant. \ La guerre, 'souvent hélas! au prix d'un nou veau fanatisme, a réalisé momentanément le miracle d'un rapprochement entre les esprits et les cœurs, entre les idées et les sentiments. On a vu les premiers magistrats de Bruxelles, d'opinion libérale et radicale, assister à une cérémonie religieuse à Sainte-Gudule, ce qui jadis eût semblé un comble et un abaissement de l'esprit libre, une capitulation devant «l'arrogance sacerdotale et l'intolérance monacale », pour employer le sot langage usité naguère. Nos Conseils communaux n'ont plus entendu les pires diatribes à propos du budget d'une église à équilibrer, ou de la restauration d'un monument religieux. La simple connaissance du grand fait évangélique et catholique par les enfants des écoles a cessé de paraître une abomination intolérable ! Du côté religieux et ecclésiastique, l'allure se fit moins belliqueuse et intransigeante aussi. On sembla mieux comprendre que la religion avant tout doit être paix, charité, consolation de toutes les souffrances physiques ou morales, espérance, rapprochement des cœurs, et que, sous la diversité des dogmes, des pratiques et des formes rituelles, toutes les religions représentent d'utiles et puissantes orientations vers l'idéal pour le bien des individus et des nations. Puisse l'amélioration dont nous nous félicitons persévérer après la guerre et se transformer en un heureux état inébranlable ! Certains signes pourraient faire croire le contraire. N'a-t-c>n pas, ces jours-ci, signalé que l'administration des hospices de Charleroi avait licencié les relie ieuses qui, depuis de nombreuses années, se dévouaient aux pauvres et aux malades ? Un journal allemand notait à ce propos qu'abstraction faite du point de vue philosophique, la mesure apparaissait d'autant plus odieuse que ces religieuses, d'origine française, étaient empêchées, en ce moment, de rentrer dans leur pays. Bien qu'elle ne soit pas tout à fait invraisemblable, je n'ose croire à l'authenticité de la nouvelle et serai bien heureux de l'entendre démentir. Si je parle de la chose, c'est donc à titre d'avertissement et pour prémunir contre le venin de l'intolérance d'où qu'il vienne. Peut-être, nous autres Belges, nous pourrions nous-même, sur ce point, prendre leçon chez nos adversaires actuels ? Bien que ne jouissant pas, comme nous, de l'unité religieuse et comptant une moitié de catholiques et une moitié de protestants, l'Allemagne a su, depuis plus de 40 ans et après la courte période du Kulturkampf, maintenir chez _elle la paix religieuse. Le gouvernement mit à cela tous ses soins et la chose fut puissamment soutenue aussi de toute l'influence personnelle de PempeTeur Guillaume II, protestant de tradition, mais, a-t-on dit justement. catholique de tempérament. Il ne manque pas d'esprits réfléchis pour apercevoir et avouer que cette politique sage et modérée eut d'heureux résultats pour la sauvegarde et le renforcement des tendances idéalistes dans les diverses couches du peuple allemand. Chez lui, moins que chez nous et qu'ailleurs, l'idée religieuse ne servit d'enjeu aux luttes violentes et basses des partis ; on s'y est accordé, comme d'ailleurs en Angleterre et cq Amérique, à mettre hors cause et pour ainsi dire sur un terrain réservé, le sentiment religieux, quelles qu'en soient les formes diverses. Cela ri'est évidemment possible que là où de leur côté les clergés abandonnent quelque chôse au moins de leur trop naturel dogmatisme et autoritarisme. Est-ce à dire que la tolérance implique nécessairement le scepticisme ou l'hypocrisie? Au contraire, Ja conviction qui réclame le respect pour elle-même est' disposée souvent à accorder aux autres convictions le bénéfice du même respect, de la même tolérance comprise, non au sens dédaigneux d'une concession forcée à ce qu'on méprise, mais d'une juste estime, intérieure et extérieure, ënvers la pensée d'autrui. Hunisniis. LH GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 7 octobre. — Officiel : ThéStra ds la guarra à l'Ouest Croupe d'arméaa du princu héritier Ruppreeht Journée calma en Flandre et devant Cambrai. Groupé d'armées du colonel-général von Eeehn Au nord de St-Quentin, les âfres combats durent itour ainsi dire sa*k> interruption depuis la mi-septembre. En défît de l'engagement réitéré de troupes fraîches, l'ennemi n'a pu obtenir jusqu'ici de succès appréciables. Hier encore, ses "t. tauqes développées durant la matinée au nord-est de Le Catelct et des deux côtés de Lesdins, ainsi que l'après-midi sur un large front au nord de St-Quentin, ont échoué. L'ennemi qui avait d'abord gagné du terrain au canal de la Somme près d'Essigny-le-Petit, fut de nouveau refoulé sur Renauconrt, au cours de contre-attaques fructueuses et d'entreprises nocturnes. Croupe d'armées du Kronprinz allemand L'ennemi nous a suivi de près jusqu'à nos nouvelles positions sur l'Aisne et la Suippes entre Pontavert et Basancourt, qu'il a fréquemment attaqué. Des combats se sont développés près de Pontavert et de Berry-au-Bac, des deux côtés de la route Reims-Netifchâtel et près de Bazancourt. Partout l'ennemi fut repoussé. De petits détachements occupent la rive septentrionale de la Somme, en certains endroits. L'ennemi a attaqué avec des forces assez considérables à l'Ames et à l'ouest de St-Etiemie. mais ici encore ses attaques n'eurent aucun succès, par suite de nos contre-attaques.Au front de bataille en Champagne une pause de combat est intervenue hier, après dix jours de combats acharnés. A l'est de St-Etienne, près d Orfeuil et d'Autry, nous avons repoussé des attaques partielles et en de nombreux endroits du restant du front des attaques de reconnaissance assez fortes de l'ennemi. Creupe d'armées von Callwltz Entre Argonne et Meuse les Américains ont continué leurs violentes attaques. Le régiment d'infanterie général feld-maréchal von Hinden-burç n. H7 qui avait déjà contribué d'une façon décisive à empêcher la percée de l'ennemi, par sa brillante défense aussi bien que par ses attaquesj à l'ouest de la Meuse, repoussa l'ennemi sur les hauteurs à l'est de l'Aire. Le caporal Kcinowski s'est particulièrement distingué à cette occasion. Hier encore, le centre de gravité des attaques ennemies était situé des deux côtés de la route qui mène de Charpentry à Romagne. Les régiments alsaciens-lorrains et westphaliens qui combattent en cet endroit depuis plusieurs jours ont fait complètement échouer l'assaut réitéré de l'en, ne mi. Le s Américains ont de nouveau subi les plus lourdes pertes. BERLIN, C octobre. — Officiel du soir ; Combats partiels au nord de Saint-Quentin et en Champagne. Entre Argonnes et Meuse, nous avons repoussé de violentes attaques des Américains. FRANÇAIS • PARIS, 6 octobre. —• Officiel de 3 h. p. m. : La poursuite a continué pendant la nuit sur tout le front de la Suippes. A gauche, nos troupes franchissant le canal de l'Aisne, la région de S-a-pigny, ont atteint les abords d'Aguicourt. Plus à l'est, elles approchent d'Aureaucourt-leiPctil. Le massif de Nogent-la-Bassée est en noire pouvoir et [.a Bowvd ri:-nassé Nous vroaressons sur In ligne no d de Pomi-le, nord de la Vannes, nord d'Ep y, A droite, nous occupons la village de Poril-Favrgcr sur la Suippes. Sur l'Arnes, nos éléments avancés ont abordé la crête boisée au nord de la riv'ére. Plusieurs centaines de prisonniers ont été fa.ils dans la iournée d'hier et dans la nuit. Au sud de l'Ailette, des unités italiennes opérant dans la région Oslcl-Soupir, après avoir enlevé le point d'appw important de Soupir,de la cour Soupir et le parc de ce village, ont livré hier de rudes combats sur le plateau au nord-est. Elles ont conquis de haute lutte les tranchées solidement tenues par l'ennemi, la hauteur de la Croix-sans-Téle et de la ferme du Metz. Au nord de Saint-Quentin., des combats se po ii suivent ai ce la même acharnement dans ta région de Lesdins, où nous avons réalisé une nouvelle avance à l'est de celte localité. PARIS. 0 octobre. — Officiel de il h. p. m. : Au nord de Saint-Quentin, la bataille a continué tout le iour. Entre Morcourt et Séquehart, nos troupes ont enlevé Remancourt, la ferme Tilloy et plusieurs bois organisés en points d'appui. L'en-nemi a résisté avec une furieuse énergie sans pouvoir enrayer l'avance de nos troupes qui ont conquis le terrain pied à pied, en faisant plusieurs centaines de prisonniers.Ati nord de Reims,nous avons atteint la Suippes en de nombreux points. Les arrière-gardes ennemies sur la rive sud ont opposé une grande résistance et ont conlrc-attaqué A plusieurs reprises. Nos troupes les ont repoussées, leur infligeant des perles sanglantes. Nous tenons tes lisières sud de Avilcourt èt le village de Bcrtricourl au nord de la Suippes. Plus à droite, nom avons forcé le passage de la rivière à l'est d'Oravillc et enlevé la cimetière de Ponl-Givart. Des combats non moins vifs ont eu lieu dans la région de Bezan-courl et de Boull-sur-Suippes, qui nous ont permis d'arriver aux lisières de ces localités. Nous avons débouché de Bélenivillc, malgré un feu violent de mitrailleuses et d'artillerie et gagné du terrain ainsi qu'au nord de Saint-Clément à Arles. Dans cette région, nos troupes, au cours de leur progression, ont supporté sans plier une très forte conlre-atla-que.Notre artillerie tirant à vue sur les bataillons ennemis leur a fait subir de lourdes pertes. L'ennemi a été contraint de se replier en désordre.Les combats d'aujourd'hui ont complètement achevé la délivrance de Reims. ANGLAIS Londres, h octobre. — Officiel 7 Aujourd'hui, des combats Locaux se sont livrés dans le voisinage de Revois, au nord de Couy et a-u sud de Cambrai. Nos troupes ont fait des progrès. Dans le secteur Armenlières-Lens, la retraite de l'ennemi continue. Nos troupes avancées ont atteint Vevrhi et Erkughen à l'ouest de H oudesedeti. Au cours de combats livrés les 29 et 30 septembre par la 2e armée britannique en Flandre, les 9e, 29e et 88e divisions se sont particulièrement distinguées. Malgré le temps très défavorable, elles ont avancé de plus de 9 milles à travers un terrain particulièrement difficile. Elles ont repoussé l'ennemi de toutes les hauteurs situées à l'est et au sud-est d'Y-pres et pris une part prépondérante à la capture de 4,000 soldats et de 100 canons effectuée par les troupes britanniques. Au cours de la première journée d'attaque la 9e division s'est emparée de Becelaere, situé à 5 milles à l'est de leur point de départ, et trois jours après elle a atteint Ledeghem. De même, la 29e division a dépassé le premier jotir Gheluvelt et s'est emparée de Houissecques. Elle a aussi avancé de plus de 5 milles le long de la rouie de Menin. Sur la droite la 35e division a dépassé de loin notre ancienne position de 1917 et s'est emparée de Zandvoorde. DERNIERES DEPECHES LE DISCOURS DU CHÂNGELIER La presse allemande Berlin, 7 oct. — Comme le dit fort bien le «Lokal Ânzeiger», la répense du président' Wil-son à la démarche allemande peut arriver d'un moment à l'autre ; on rencontre, assurément, dans les milieux politiques, des personnes qui mettent en doute une telle rapidité dans la solution.La presse vSsnncisa Vienne, 6 oct. — Jusqu'à présent, il n'y a q\ie le «Wiener Neuer Journal» qui, vu l'heure tardive à laquelle on a eu connaissance du discours du chancelier, s'occupe des paroles du prince Max de Bade, dont le retentissement est si grand en Allemagne. Le discours fait ressortir que le nouveau chancelier de l'Empire est tout à fait versé dans les conceptions du bloc majoritaire dont il adopte pleinement les vues ; si, par conséquent, il y a encore, chez le président des Etats-Unis, un atome d'affection pour la justice, il devra donner à cette offre des gouvernements coalisés comme au discours du prince Max une réponse qui fera aboutir à la trêve d'armes, et, tôt ou tard, aux débats préliminaires sur la paix. La pressa hollandaise Berlin, 7 oct. _ — La presse hollandais® accueille avec satisfaction la démarche pacifiste allemande, jugée extrêmement sympathique, d'accord avec la «Gazette Générale de l'Allemagne du Nord». Toutefois, en lisant entre les lignes, on constate un certain seçpticisme quant à l'empressement de l'Entente à entrer en négociations.Amsterdam, 7 oct. — Un article de l'tAlge-meen Handelsblad» publié avant le discours du nouveau chancelier contient ces lignes : « Nous traversons une semaine importante, et ce serait faire preuve de mauvais vouloir que de sous-évaluer la portée des événements actuels on Allemagne, où l'autorité militaire doit céder la place à un gouvernement parlementaire, où, par conséquent, c'est la voix du peuple qui, à l'avenir, va piloter les destinées de l'Etat : ce facteur à lui seul est déjà d'une belle importance, mais il importe encore davantage, à cette heure, de considérer combien les faits nous rapprochent de la paix et ouvrent une nouvelle ère historique. Depuis quelque temps, il y a eu beaucoup de changement en Europe Centrale,- et cela, moins par suite de la pression des événements au front que par suite de l'aspiration des peuples à la paix ; ces nations se rendent compte, après une série d'années douloureuses, que les vieilles doctrines impérialistes et chauvin istïs, naguère promotrices de la politique à l'intérieur comme au dehors, étaient fausses. C'est là un revirement qui n'a pas échappé à l'attention des peuples actuellement en çuere avec les Puissances Centrales ; d'ores et déjà, nous apprenom d'Amérique qu'on y a l'impression favorable,-belle que cette sincère et îoyajle tentative de paix qui se manifeste chez le peuple allemand, est digne d'être prise en considération. Le président ne demande mi la guerre d'extermination contre l'Allemagne et il ne tient pas non plus à contrecarrer les efforts légitimes du peuple allemand dans la v&ie économique. Dans les milieux politiques des Etats-Unis, de même que dans le commerce américain, on est également d'avis qu'il .ne serait pas recommandable d'exploiter à l'excès des avantagées politiques, non plus que des succès militaires Ce sont là des opinions qui prouvent qu'outre Atlantique, o-n ne ferme pas les yeux sur la puissante modification actuelle en Allemagne. Amsterdam, 6 oct. — Du «Vaderrland» : « L'Allemagne et l'Autriche ont accepté le programme de Wilison et demandent l'intermédiaire du président des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre. C'est là un grand événement, et pourtant c est une grande surprise dont les conséquences sont incalculables. Les Puissances Centrales reconnaissent la justesse des buts de gTiexre de leurs adversaires. Elles estiment nue leur programme n'a pas été rédigé sous l'influence des événements de guerre, mais découle d'une conviction inébranlable et en exprimant cette oen-fiance en Wilson, le prince Max de Bade a droit a la même confiance de la part des Alliés. Il déclaré solennellement que le nouveau gouvernement allemand, qui a derrière lui la majorité du peuple, aurait tout aussi p-u hésité à faire la même démarche, si les prévisions de guerre etaiont favorables en ce moment aux Puissances Centrales ». La presse ssandinava Christiania, (î oct. — L'clntelligenzausedler» cGTit« relativement au changement de prouver-ibe-mon-t en Allemagne : « La personnalité démocratique et humanitaire de Max de Bade, peu im-pnrte qu il soit d'origine pnneière, fournit le P'us sur garant de soin entrée en fonctions dans les bonnes dispositions et de sa volonté d'ac-complir le changement de système parlementaire en Allemagne. Son programme résidera en première ligne dans la réalisation d'une paix durable basée sur^ia Ligue des Peuples et sur le désarmement général, ainsi nue «ïw la ^ cm ocra' ! tiScit» ni iii'.riic.htô à l'intérieur <&e l'Empire ». Le programme des parîfs majoritaires alternants Berlin, 5 oct. Voici le pro^Tamme adopté par les partis majoritaires du Reichstac- allemand : . 1°, Maintien de la réponse du gouvernement impérial à la mote papale du 1er août 1917 et aawâsion sans restriction à la résolution du Reichstag du 19 juillet 1917 ; 2° Ralliement à une Ligue des -Nations basée sur les principes suivants : La Ligue des Nations comprend tous les Etats et s appuie sur le principe de l'égalité des droits pour tous les peuples. Sa "réalisation est la garantie d'une paix durable; elle assure l'existence indépendante et le libre développement économique des peuples. La Ligue des Nations assume la protection des Etats qui y adhèrent, reconnaît leur intégrité ainsi que l'inviolabilité des droits qui leur sont garantis par la fédération ; elle exciut tous accords particuliers contraires à son but. Les bases de la Ligue sont : Elaboration et extension du droit international; engagement réciproque de Etats de soumettre à une décision pacifique tout conflit qui ne peut être aplani par les voies diplomatiques : application générale du principe de la liberté des mers ; accord sur le désarmement général et simultané sur terre et sur mer: garantie de la porte ouverte pour les relations entre peuples au point de vue économique, public et privé; extension internationale de la législation sociale et de la protection des ouvriers ; 3° Déclaration safïs ambages liu sujet d'un rétablissement de la Belgique et d'un accord réglant l'indemnité ; 4° Les traités de paix conclus jusqu'à présent ne doivent pas constituer un ofestacle à la conclusion de la paix générale. Dans les pays bal-, tiques, en Lithuanie et en Pclogne, il y a lieu de créer au plus tôt des représentations nationales établies sur de larges bases. Ces Etats, dans ^lesquels des administrations civiles doivent être établies à bref délai, ont à régler leur Constitution et leurs relations ,ivec les peuples voisins ; 5° Création d'un Etat fédéral de l'Alsace-Lor-raine^ garantissant une pleine autonomie, conformément au désir de la représentation du peuple alsacien-lorrain ; 6° Application immédiate de la loi électorale en Prusse. Recherche des moyens propres à amener la même réforme dans les Etats fédérés qui ne l'ont pas encore ; 7° Unification ' de la direction politique de l'Empire. Nomination de représentants du gouvernement pris dans le Parlement dans le but d'unifier la politique de l'Empire. Maintièn strict de toutes les responsabilités constitutionnelles. Elimination de toutes les, institutions militaires de nature à influencer la politique ; S0 En vue de protéger la liberté personnelle, le droit de réunion et la liberté de la presse, modification immédiate des prescriptions sur l'état de siège. Limitation de la censure aux questions relatives aux rapports avtc les gouvernements étrangers, à la stratégie u à la tactique, aux mouvements de troupes et à la fabrication du matériel de guerre. Institution d'un office pplitique de contrôle au sujet des mesures prises en vertu de l'état de siège. Los réformes gouvensemenîaiss en Allemagne Berlin, 7 oct. — D'après le «Berliner Tage-blatt», le chancelier de l'Empire aurait conféré hier après-midj,^ en Son palais, avec tous les secrétaires de l'Etat. La conférence aurait roulé sur des sujets d'ordre intime. Les partis du Parlement ont eu pour intention d'accélérer dans toute la mesure du possible l'accomplissement de la réforme électorale et d'arriver au plus tôt à une base d'accord entre les fractions, en -Sorte de permettre la mise à exécution du programme dans k- sens du discours du prince Max de Bade. Les négociations qui avaient commencé hier au. Reichstag sont poursuivies à l'heure actuelle encore. Copenhague, 6 oct. — Les événements de la politique intérieure, en Allemagne, ont captivé l'attention des Danois, au point de reléguer à l'arrière-^lan les événements du* front. La presse danoise déclare que le système parlementaire est effectivement réservé.en Allemagne, et en espère un/s répercussion favorable Eious forme d'une prompte conclusion de la paix. La nomination du prince Max de Bade aux fonctions de chancelier a l'approbation unanime des Danois. La prétendue causa de la catastrophe bulgare Berlin, 7 oct. — Le chef de cabinet bulgare Malinoff aurait dit, à oe qu'en prétend, que la défection de l'armée bulgare serait attribuaible à la défectueuse assistance militaire de la part des Puissances Centrales. Or, cette affirmation, dit le «Berliner Lokal Anzeigter», est absolument mensongère. La vérité, c'est que non seulement ces puissances se sont pleinement conformées à leurs obligations envers la Bulgarie, mais qu'elles ont envoyé à cette dernière une quantité de troupes et de matériel de beaucoup supérieure à celle faisant l'objet des conventions. La résistance allemande à l'Ouest Berlin, 6 oct. — Si la destruction définitive de l'arme des tanks est essentiellement une question de technique, la tactique s'est néanmoins assimilé cette nouvelle forme d'attaque avec une rapidité surprenante. Si, au début, il est arrivé que ncs troupes — surtout les plus jeunes — ont senti faiblir leurs nerfs devant les tanks dévalant sur eux, il n'est pas moins vrai que même les débutants se sont habitués à combattre calmement les tanks avec une rapidité stupéfiante, qui fait en sorte que les éléphants trépidants atteints au cœur d'une main sûre, se trouvent mis hors combat au front de l'Ouest. Influencés par leurs fortes pertes, les tanks ne sont entrés en lice ces joursrci qu'avec une prudence qu'on ne saurait méconnaître. Malgré cela, ils ont dû capituler à diverses reprises devant l'infanterie allemande, même sans appui de l'artillerie. L'infanterie ne laisse point de faire prisonnières les garnisons en dépit du feu de barrage et des difficultés de terrain. Les lance-mines et 1Jartillerie rivalisent entre elles pour alléger le combat d'infanterie. Souvent, quelques décharges à courte distance suffisent pour régler le compte des tanks. Fréquemment, nous avons pu noter que le restant des escadrilles détruites faisait volte-face à toute essence, à la suite du succès de notre défense énergique. Un exemple significatif de la résistance héroïque cpposée par les Allemands à l'attaque en masse de l'Entente, sur tout le front, nous est fourni par un messa-ge transmis par pigeon voyageur expédié par la vaillante garnison de l'ancien village de Vau-quois. Le voici dans sa brièveté classique: «De tous côtes, l'ennemi surgissant du brouillard, es-calace la montagne. On se bat avec acharnement même jusqu'au dernier homme. Vive le Roi !» Les héros de Vauquois ont confirmé la véracité de leur message. Ils se sont battus jusqu'au dernier homme, contre un ennemi cinquante fois supérieur.Sous le feu continu des Anglais, la ville de Cambrai est devenue la proie des flammes. La guerre sous-marina Londres, 0 oct. -— L'agence Reuter est infor-mee de Saint-Sébastien que le vapeur espagnol «Mercedes» a été coulé et qu'on ignore la cause de ce désastre. Les pertes anglaises Berlin, 7 oct. — On mande de Rotterdam au «Lokal Anzeiger» : « D'après les journaux anglais, les pertes de la Grande-Bretagne s'élèvent, depuis avril jusqu'à octobre de cette année, à 34-,3o9 officiers et 527,4-69 soldats », L'étaî das charbonnages du Nord Le «Daily News» apprend de Paris que le député Ba&ly, bourgmestre de Lens, a dit qu'il faudra^ des années pour remettre les mines en état d'exploitation. Le gouvernement a avancé aux grands charbonnages da Lens, de Courriè-res .et de Liévin les sommes nécessaires pour I acnat de nouvelles machines. Maladie de M. Uoyd Ceorgs? _ Vijjnrç 7. Ly elfe Zu- ncli que M. Lloyd George aurait eu une attaque d'apoplexie. Son état serait grave. Le ravïtaiflemenî de l'Angleterre Londres, 7 (Hollandsch Nieuws-Bureau) — Le contrôleur des vivres, M. Clynes, a déclaré qu'aussi longtemps que la production du tonnage ne sera pas redevenue normale, le système du rationnement devra être maintenu en Angleterre. Il serait cependant préférable d'organiser' la réglementation internationale du ravitaillement: ce devrait être la première tâche de la future Ligue des nations. Mesures contre un nationaliste indien La Haye, 7. — Les autorités anglaises ont defendu à M. G. Tillak, chef du mouvement nationaliste hindou et défenseur de l'autonomie des Indes anglaises, de prendre, sans autorisation préalable, la parole dans des réunions publiques, à l'exception du Congrès naticnal hindou.Formidable explosion aux Etats-Unis New-York 7. — Une formidable explosion B'est produite dans une fabrique d'obus à Morgan. Plusieurs autres usines du voisinage sont également menacées. Les autorités ont ordonné d'évacuer toutes les localités situées à moins de 10 milles anglais de la ville de Morgan. Les pompiers sont dans l'impossibilité de s'approcher de l'endroit de l'explosion. 60,000 habitants ont déjà quitté le district. Le bruit de l'explosion a été entendu à New-York. La grippe espagnole en Italie Lugano, 7. — Afin de combattre la propagation de la grippe, les autorités de Turin ont ordonné la fermeture de tous les • bâtiments publics et des églises. La propagande bolsheviste en Suède Stockholm, 7. — Dans le «Socialdemokraten», la femme de lettres bien connue, Ana Lindha-gon, sceur du bourgmestre de Stockholm, proteste énergiquement contre l'emprisonnement du prince Kropotkine par les bolchevistes* Il faut relever le fait que Mie Lindhagen efc son frère, jusqu'à ces derniers temps, étaient les principaux collaborateurs d'un journal bolche-viste suédois, le «Politiken». Ils quittèrent la rédaction dès que ce journal eût accepté de l'argent des bolchevistes russes pour la propagande bolcheviste en Suède. Fin d'une grève à Madrid Madrid, 7. — La grève des postiers madrilènes est terminée. ETRANGER ANGLETERRE. — Les difficultés du recrutement en Irlande. — On sait qu'en guise de ccmprom's, le gouvernement anglia.'s a renoncé momentanément à Pinlroducl.on du service obligatoire en ir-lande, a la condition que le recrutement volontaire donnât à l'arm'e un certain nombre de soldats. La campagne de recrutement faite en Irlande a tourné en un f asoo complet. Même dans l'Uister. la forteresse des unioBisies, très peu de volontaires se présentent devant ks commissions de recrutement. IJfe «Mirning Post» attribue ce manque d'eoipre-'errent de la part des Ulstér.ens au fait que les habitants catholiques de l'Uister, qui sont acquis au mouvemc'nt national, ont prof,té de l'absence de leurs compatriotes protestants, qui ont répondu en assez grand nombre à l'appel du gouvernement anglais, pour s'emparer des places vacantes et pour faire fructifer leurs affaires. Cette situation a .vnguliijrement refro'di les ardeurs m> liliiiTes des Ulsîériens protestants, avec le résultat qu'à Belfast et dans les comtés d'Antrim et, de Down, pour lesquels un contingent de 8.500 volon-tatps avait été fixé, 1,360 voioata res seulement se sont présentés jusqu'à présent. Dans l'Irlande catholique. les inscriptions ont été pour ainsi dire nulles; dans certaines localités les inscriptions sont nulles. ANGLETERRE. — Eabindranath Tagore et l'émancipation des Indes. -— Le «Times of In-dia» annonce que M. W. Pearson, le secrétaire anglais du célèbre poète hindou Rabindranath Tagore. lauréat du prix Nobel pour la littérature, a été arrêté à Pékin. M. Pearson est depuis des annéas secrétaire de Tagore, qu'il a accompagné dans ses voyages au Japon et en Amérique. Il aurait' été arrêté du chef de tentative de soulèvement et aurait été conduit à Shanghaï. D'après 1? même journal, le nom de Rabindranath Tagore a été cité à propos du procès des conspirateurs hindous à San Francisco, parce qu'il aurait entretenu des rapports jS,p V^c hindou et avec les hom-. mes d Etat du Japon et de Chine, à l'effet de les intéresser a la libération des Indes anglaises ,,™AN'Cf' — La. vie chère en France. — l> mi-vernement français tait d'énergiques efforts do,u-s opposer au renchérissement croissant de la v;« C'est ainsi que M. Victor lioret, nwtfstre du tedlemeot, a saisi la Chambre française do deux: k2™,oanccmailt ia " rechercl» et ts. OMi-.tatation des îafraolions en matière de ravitait-tement », 1 autre « étendant au bélaii de boucherie ™^ù°^rail0j-a,nsï <îu'aux autres denrées ser-vant a lamentation les dâgposâteons de la toi du 4 avril 1918 autorisant l'acquisition de certaines denrées de première nécesslé ». tJ*' ^ défaitisme. — Le Conseil de guerre maritime de Toulon, présidé par le capitaine de vaisseau Florent, a condamné à 6 mais de prison te matelot télégraphiste Camille Lépinay, prévenu "l,0 J"1" dernier, dans le réfectoire du poste de r. S. F. à Porquerolïes, ou oowrs d'une discussion avec ses camarades marins et des soi-dats, proféré publiquement et à haute voix des pr* pos défaitistes. 1 HOLLANDE. — Vn emprunt de l'Entente en îM-lande. — Le «Vaderiamd» apprend de Rofterdai* Qiî a^la Bourse do cette viite ont couru mero-rocU k™1 ? a3S? positifs au sujet d'un emprunt d'à 200 (millions de florans que l'Entente, et surtoul 1 Angleterre, négocierait arec un consortium da banquiers hoiHandiars. Cet emprunt rapporterait t> p. c. et serait garanti par des bons du Trésor an-Épais. Le «Vadariand» expavaTie ie vœu que le goot-vernement hollandais ne perde pas de vue la ques. uon du ravitaillement en vivres du pays lorsqu'il s agira de fixer les conditions pour un emprunt aussi vaste. ECHOS ET NOUVELLES AVISL Bruxelles, 3 octobre. — M. le Gouverneur gé* neral a édicté, le 11 septembre 1918, une ondoie nance concernant la saisie de l'orge, de l'avoine, des pommes de terre hâtives et tardives, du tabac et de la chicoree <le la récolte 1919. c'est-à-dire de celle de l'anmée prochaine. Les dispositions de cette ordonnance se ba» sent sur celles qui concernaient l'année 191». Les produits agricoles désignés sont saisis ef eVe.hvDes aux pris fixés, lesquels cor? r-spondent a ceux de 1 année précédente. On a. également, pour la nouvelle année économique, tait le nécessaire pour laisser aux communes, et, par leur intermédiaire, aux agriculteurs, u* délai de livraison restreint et pour qu'ils puissent disposer librement des quantités qui leur ^ Sfetre c^formés à la fourniture obligatoire, de façon a pouvoir les mettra en vente dans le commerce libre, aux prix fixés ent' conf«rmément aux clauses qui fZTK R£Frement édictées. L'obligation de tounmr sera également appliquée à la nouvelle année économique sur la base de la surface qui était cultivee en 1918, diminuée de 25 pour cenf. et d une quantité par hectare,' qui, à ce qu'on nous apprend, comportera pour l'orge (y compris le grain de semaille), 1,800 kilos nui dl mari- DeS -su'I>p!éments de 1 à 29 , devTcnt etre payés par les corn-, munes ou les agriculteurs qui 'ne se seront p is conformes au délai de fourniture ainsi fixé i > en ontre, le nécessaire pour que des communes ou des établissements en collect tmte puissent, de leur propre culture? ou d" leur propre fermage, fournir à leurs membres ^ Tommes de terre d'automne néces-affame,i dès à pré. ctes terres dont le rendement futur sera porte en compte pour le ravitaillement de Icuri consommateurs ; la taxe appliquée est de 1 ara par consommateur. Tous contrats de cette cl f^lT l ..l soumis a l'approbation de la «cKar-t 1"Ts<>r?"u.nKss'«j 1e» ; toutes demandes d'autorisation doivent etre adressées à cette administration du ravitaillement en pommes de tora tion civile&U Pré5idcnt AURA-T-ON DES FECULENTS* vi!ri™hqnelqU* temps déjà, les comités provinciaux de ravitaillement ont cessé de répartir habitante ro fa>Z' P°1-' fèves- etc-> entre Iea Habitants. Ce fait a ete vivement regretté par les menagères et de nombreuses plaintes sont parvenues à cet égard aux autorités compétents. II importait, parait-il, de constituer des ré-« - nnportantes en vue du ravitaillement des ctuvrea d alimentation gratuites ; soupes communales, cantines, etc. Cependant, devant la per, sistance des récriminations du public, il vienti d etre décidé que la vente des féculents reprendrait vers le 20 octobre. Voilà qui réjouira les ménagères. thc4T,^ûeures' se donnera ait J^ 'EATRE DU VAUDEVILLE, la ÛEUX§ ER? <ê MATINEE LAÛ9CSIE : Les Vivacités du Capl- Ve' avec G' LIESSE, prêté par le Théâtre Moliere. DIPLOMES UNIVERSITAIRES Ln arrête royal, paru au «Moniteur» décide qua pendant la guerre et vu l'impossibilité de reunir la Commission prévue par la loi, l'enté-rinement des diplômes sera remplacé par'un visa du Ministre des Sciences et des Arts. Ce visa conférera aux diplômes leur effet légal, jusqu'au jour où la Commission compétente pourra se reunir et les examiner. D'autre part, pendant la duree de la guerre, les jurys constitués par le Gouvernement pour la collation des gra-des académiques légaux décideront si l'équiva-lenoe peut être admise entre les diplômes et cer^i tiricats belges et les diplômes et certificats con-quis à 1 étranger par Iës récipiendaires qui se présenteront devant eux. LA FETE DU Sî-ROSAIRE L'Eglise catholique célébra dimanche dernier, dans toute la Belgique, la fête du Saint-Rosaire. Cette fete, instituée en souvenir de la victoire de Lépante, revêt une splendeur extraordinaire aans 1 eglise Saint-Paul à Anvers. Dans cette ancienne église des Dominicains, les offices sa-lennels attirent chaque année une foule de chrétiens; une magnifique procession parcourait lea rues de la paroisse avant la guerre. Rappelons que ce superbe sanctuaire, reconstruit en 1540, garde pieusement un des chefs-d'œuvre de notre immortel peintre flamand Ru-bens : La Flagellation. Il est difficile de trouvçn même dans les oeuvres de son pinceau, une scèn& plus vigoureuse et de plus merveilleuse couleur, Les bourreaux frappent avec rage, et le Christ est patient^ résigné; son beau corps blanc, tout ensanglanté, est un prodige de modelé ferme eb savant. LE CONSEIL COMMUNAL DE St-JOSSE se reunira à 1 hôtel de ville, le mercredi 9 octobre, à 9 h. du soir, en vertu de la loi communale pour le dépôt du rapport annuel sur Ici affaires communales de 1917 et 1918. (A.) FAITS DIVERS M. DE PAPAS REAPPARAIT. — L'escroc -qui, sous le faux nom de de Papas, avait fait de nombreuses victimes à Bruxelles dont nous avons raconté les exploits, vient de se signaler à nouveau. Se présentant sous le nom de M. Sevilla et en qualité d'attaché à l'ambassade espagnol^ à M. Buol, de l'av. Louise, il lui offrit en venTfe des marchandises qui devaient arriver de ce pays et se fit ainsi remettre 4,875 fr. sous des prétextes divers. Naturelle- . ment, le commerçant ne revit ni individu, ni argent, ni produits! L'escroc en question ne serait autre qu'un certain Parmascixien, né à Smyrne. (A.) BRUXRLLBâ-KHRMBSSB^ A LA DEMANDE PReKInPIRIPIKI Roj des Glows et Aisgustes roiS^BRU^LLES^ LES FRÈRES YORK dans leur numéro de discussion, immense suec&s. 1 "" " - « i —■ i

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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