Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 26 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416vj09/
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Le Bruxellois JOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT ^ ABONNEMENT : Bruxelles - Province - Etranger «Les abonnements sont reçus exclusivement v/ar tous les BUREATTX DE POSTES. V kes réclamations concernant les abonne-meuts doivent .être adressées exclusivement au (bureau de poste qui a délivré l'abonnement, _ ^ PRIX DES ABONNEMENTS t ' ' 3 mois : 2 mois : *' 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage: 125,000 par jour* g- —l' ! T ANNONCÉS - Fft!t« divers et Echos ...,,. la ligna fr. 6 01 | Wêerologle ;',v.........,\v.3 oC Annonces commerciales.. ...V.ïh.i..'":'.'.- 2 Où Annonoes financières s W) ^ETITESAMUONCES: la grande ligna 8 00 I ' Rédacteur en ohel' Rk»é ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Venl9 BRUXELLES, 33-3S, rue de la Caserne; Tirages 125,000 par jourt, Chronique des Abus ' ■ ■ - ■ -fjjfiPris cm flagrant délit dis vol et de joouticwssion, certams^pabriotards ortientl (pour détourner d'eux l'alttention. Ces y breuves » affirment,ignorer le» autorités allemandes,' me retirer aucun profit Vde la guerre, du commerce usuraire ou «lu manque d'énergie des autorités nationales. Le calme revenu, ils réclamew iVont plus impérieusement que d'autres via récompense des vertus ( !) civiques /dont ils font un si impudent étalage. A fqui les honneurs, les rubans, les ordres lonorîfiquéB, sinon à ces gaillards qui MUronit élevé* le vol à la hauteur • d'une ffinsfritultioffl, nationale 1 Vf » A Bruxelles, c'est par millions, en (province, c'est pair «entames de milliers francs qu'on exploitie l'incurie des Çirn et ,l'indolente indifférence des an-tire», En octabre dernier, M. De Wolf, sadrajiniistratenr-dé légué du comité do se-.ioouTO et d'alimentation d'Alost, com-Watoda 5000 kilos de carbure pour les bei \BOiais de ses concitoyens. L'ordre n',ayan(. /pas été exécuté, il apprit que 3000 kilos \de oette matière avaient été expédiés à et étaient emmagasinés dans une maison qu'on lui désigna. Un matin,une ^centaine de kilos de carbure, adressés i\ M. de Sadeloer, à Melderb, prit la (clef des champs, exemple que suivirent <'bienUSt les. 1900 autres, adressés à M. Orner de Smet, à Hael'tert, cette fois, flïnfin, un employé auquel M. De "Wolf J&rdonjia de- s'enquérir auprès des four-(«3iss->urs, MM. Van den Poal et Oie, de iGiamd, y apprit que le carbure destiné [là 'la ville d'Alost avait été livré depuis (plusieurs jours déjà. Intrigué, M. De /ÏWoJf écrivit au bourgmestre, qui décla-\ra le lendemain que le carbure s'étaib (ion effet éclipsé et que oette opération avait produit 500 fr. de bénéfice. EÎ M. /De Wolf ayant fait observer que le gain .réalisé sur la livraison des 2000 kilos de 'ipairbure devait être plus considérable, le jjnaïeur de répondre : c Si le fait est hexadi, la différence devait se trouver cm-\tfo. les mains du baron. » L'incident ayant été soulevé h la réunion suivante du comité, le baron de jBethaàe s'excusa en disant qu'il s'était :borpé à rendue service à M. Orner de !Sine.l- et qu'il était, en toute cette af-/ Satine, uu interméeÈteliife nésinténe-s®» ; \*qu'il avait acheté et payé le carbure est (question ptaii' le compte du dit de Smet tpb qu'ayant, besoin d'une autorisation Récrite de l'autorité locale, il avait sollicité l'intervention du bourgmestre,qui Qui avait fourni ce document revêtu du jêccau da la ville. -(£»- A retenir la juste observation formulée par un membre du comité local : Ces (procédés constitiuent une véritable pri-jrne à l'agiotage criminel des aceapa-;Teure, attendu que M. De Wolf déclare Lque le carbure pavé 2 fr. 25 le kilo à la fi mie Yan deu Poel a été vendu à Haell-fcort au prix de fr. 5.50 à fr. 6.50! ;|Ç A combien de millions s'élève le ciiif-jire des bénéfices prélevés de la sorte ('•dans tout le pays au détriment de la ,ruasse et au profit d'une poignée de mer-'©autûs sans conscience, demande le , cNieuwe Tijd», d'Alost, auquel nous 'empruntons ces intéressants renseignements.'Il Certains incidents de la vie de eom'itard présentent parfois un aspect "eoiniquement imprévu, qu'à bon droit ■l'on s'étonne de trouver mêlé aux faits-divers et aux petits drames de l'assis-fianee et du ravitaillement. Une ména-, gère de Malines avait été chercher du , sirop au magasin communal. La denrée ;Jui parut- de qualité inférieure ou ava Ijriée et elle en fit la remarque aux em-i'ployés qui, naturellement, léccndu'isL-1 rent cavalièrement. La cliente se rendit ("tïuprès d'une notabilité qui la renvoya au comité, où l'on tenta de la remballer ;«X>mme la première fois.Ce sans gêne dé-"ibhaina la colène de la dame à un tel ipotat, qu'elle jeta-pot et sirop à terre Suu grand dam des vendeurs qui, pour 'pnouver leur bon droit), s'empressèrent y!c mettre brutalement leur victime à la (porte. Où et à qui doit-on donc s'adresser, à Malines, quand on vous débite .des denrées avariées ai> que l'on fait iJVïiyer au prix de bonnes ? fj® A Anvers, c'est la soupe de la pa-'iliee qui fait les frais de la risée publique. Eu sa sollicitude pour ses subordonnés, M. Qui do Droit avait décidé de /distribuer 3/4 de litre de soupe à cha-Vti'ii des agents dont, à sa grande sui- Srise, 95 p. c. s'empressèrent de refuser t. libéralité. Dame ! La soupe est senv ijblab'e à la m,ixture que l'on sert cha-^ijue jour au jiublic, et personne n'ignore que si l'on tamisait tout un bidon de ,''iet aliment réconfortant, il ne lesterait Çdainis le tamis que quelques vagues dé-iïbriiis de légumes ! Cet état de choies ne pouvant perdurer, un confrère anver-&bi« propose une solution élégante .: que 'l'on donne, suggèr«-ti il, tous les trois Ajoura deux biscuits ou deux tartines aux hagenite qui ne consomment pas la soupj tôt que l'on réserve aux autres tous les 'foickms de soupe destinés au corps de pci-jlice. Un jugement de Salomci-n, quoi! ?'• A Louvain, on Sic plaint de La qualité S© la ir.njje. Non iedfeinè& ^a viande t 'fi [ v- f ■* - ^ brille par son absent», mais elle n'est pals toujours mangeable : elle sent parfois et «a composition n© change guère. Un contrôle s'impose avec d'autant plus de raison, qu'il est "do notoriété publique que Las préposés à la préparation quittent souvent l'abattoir en emporbainit un 'petit bidon de soupe, à la surfaoe de laquelle surnagent deux doigts de graisse idt dans laquelle est dissimulée, faut>il le dire, un bon morceau de viande. A Hasselt, il fut soustrait au détiri-mcsnit du C. N. 350 kilos de café d'un wagon remisé en gare. La police ouvrit une enquête qui révéla qu'une partie du café volé avait ét>é offerte en vente à deux des principales firmes de la place qui, chose étrange, ne piment fournir aucun renseignement au sujet de leurs singulière fournisseurs. Il fut cependant établi que le café avait étié déposé dans le grenier d'une habitation de la rue Goedbloets, dont l'occupant fut arrêté, ainsi qu'un habitant de Zonhoven, dans la charrette duquel on découvrit 50 kilos de la marchandise volée. Que faut-il penser de la façon dont la surveillance se pratique à Hassetlt? (A suivre.) LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN\ 2$ mai: ïhéâlî'c de lu guerre à l'Owcfit. Vu la tempête et la pluie, l'activité com-baltive des artilleries resta toute la journée dans des limites modérées. En connexion avec les attaques nocturnes partielles de l'ennemi au nord-ouest du Kemjnel, ainsi qu'au nord et à l'ouest d'Albert, elle atteignit une assez grande intensité passagère. Les attaques ennemies s'écroulèrent ■parfont. avec des -pertes considérables. Près de Hamel, nous avons repoussé l'ennemi en contre-attaque. Pour le restant, les troupes d'assaut ennemies fuient abattues deirant nos lignes. Le lieutenant, Eiscnnienger et le vice-feldwebel Gund qui occupaient un avion d'observation, ont abattu, le 2S mai, h avions faisant partie d'une chaîne de b avions anglais de combat à tin occupant. BERLIN, J2b mai (Officiel du soir)' Rien de nouveau des théâtres de 'a guerre. BERLIN, %!■ mai (Officiel), midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. La situation ne s'est- pas modifiée. Dans la région de Kemmel, de part et d'autre de la Lys et. de la Scarpe, au sud de la Somme. ainsi qu'entre Moreuil et Montdidier, l'action d'artillerie a été rallumée dans la soirée et a été vive également pendant la nuit-. L'action de l'infanterie est restée limitée à des combats de reconnaissance. Nos propres entreprises au sud-ouest de Bucqnoy et à l'Oise ont rapporté des prisonniers.La guerre soua-inai'ine.. BERLIN, 25 mai (Officiel): Sur la côte occidentale de /'Angleterre, un de nos sous-marins a coulé les vapeurs anglais ul'riucess Uagmar» {y30 t.) fs.Uu\xn (1,350 t.), «Wylic» (6,000 t.) Tous les trois vapeurs transportaient des cargaisons de charbon. Au totalj 15,000 tonnes ont été détruites d'après les derniers rapports arrivés de nos sous-marins. AUTRICHIEN VIENNEj 3.'t mai (Officiel): Hier, les Italiens ont attaqué à diverses reprises nos positions sur la Zugna Torta et dans la vallée de l'Adige, après une forte canonnade a longue portée. Les deux premières attaques se sont écroulées aussitôt dans le sang sous le feu opérant à merveille de nos batteries. Les assaillants refluèrent vers leurs tranchées. Au troisième assaut, les Italiens réussirent à peine à s'approcher de nos positions. Les gardes impériaux du J,e régiment sortirent de leurs couvertures et se ruèrent sur l'ennemi avec leur vaillance accoutumée. Le corps à corps se termina par une victoire complète des nôtres. Partout, l'attaque fut refoulée. La nuit même, un dernier nid d'Italiens fut déblayé. Trois attaques tentées par l'ennemi contre nos positions du Monte Asolone aboutirent au même résultat: elles lurent également repoussées. Ainsi, ta quatrième année de leur guerre de rapim a débuté pour les Italiens par de graves insuccès. VIENNE, 23 mai (Officiel): Au front italien l'activité de reconnaissance réciproque a abouti également, hier, à des combats en plusieurs -endroits. BULGARE SOFIA, 22 mai: Fioist eu Macédoine : j-. A l'ouest du lac d'Ochrida, des compagnies françaises, qui tentaient de s'approcher de nos avant-postes au sud du village if Home cher, ont été chassées par notre canonnade. Aux lacs d'Ochrida et de Prcspa, l'action réciproque d'artillerie a été vive. Nos troupes d'assaut se sont introduites dans les positions ennemies à l'ouest du lac de Prespa; elles ont ramené quelques prisonniers français. Au nord de Bitolia, dans la boucle de la ( y.crna, au sud d'iluma et près de Doiran, l'action réciproque d'artillerie a été renforcée par moments. Au sud du lac de Doiran, nous avons dispersé un détachement anglais rcujtrrcc. Dans ta région de Bitolia, des aviateurs allemands oni abattu trois avions ennemis, qui tombèrent devant nos positions et qui furent détruits par notre feu àfatiBMetitP *" ' *t C V. .r<, .. ■ " ■ ' ■ X"': TURC 'CONSTANTINOPLE, 21 mai (Officiel): Front do Palestine : Feu de diversion intermittent. Des mouvements ennemis à la tête de pont du Jourdain ont été pris sous le feu de notre artillerie. > Des patrouilles ennemies qui cherchaient à prendre contact ont été repoussées partout par nos troupes. L'activité ani-tyée aérienne persiste. Front de Mésopotamie : Pas d'opérations de combat. Rien d'important sur les autres théâtres de la guerre. FRA1MÇASS PARIS, 9/( mai (Officiel, S h. P. M.): Des coups de main ennemis au sud-est, de Mesnil-Saint-George» et à l'oifcst. de Novon ont- échoué sous nos feux. De notre côté, nous avons pénétré dans les lignes ennemies au sud-est de C'oucy, en Champagne et dans les Vosges et ramené une quinzaine de prisonniers. Activité d'artillerie intermittente en quelques points du front. PARIS, ?J, mai (Officiel, 11 h. P. M.:) Un de nos détachements a pénétré dans les lignes ennemies au sud de Canny-sur-Matz et fait sauter les abris; d'autre part, un coup de main ennemi à l'est de Sampi-gny a échoué. Rien à signaler sur le r^stc du front. ITALIEN ROME, 23 mai (Officiel): Sur le front de montagne, activité habituelle des deux artilleries. Les opérations de nos détachements de reconnaissance n'ont amené aucun fait saillant. Des détachements ennemis ont été dispersés dans la Vallarsa. Sur les versants sud du Sasso Ros-sô, violent combat à coups de grenades à main. Le long de la Piave, le duel d'artillerie est devenu plus intense à certain moment. Nous avons immédiatement, enrayé une attaque dirigée par les Autrichiens sur la tête de pont' de Capo Sile. Près de Cava Zuccherma, un de nos détachements a mis en fuite tin avant-poste ennemi et détruit des ouvrages de défense. Les aviateurs italiens et alliés ont descendu trois avions ennemis et. en ont forcé trois autres à atterrir. Nous avons efficacement bombardé le champ d'aviation établi près de Motta di Livenza. Le capitaine Baracca a remporté sa 32e victoire aérienne. ANGLAIS LONDRES, 23 mai (Officiel): La nuit, l'ennemi a enlevé un de nos postes établis dans le secteur ,/U t>ois d'Avlnyi deux de nos ho-mmes manquent- à l'appel. Nous avons exécuté d'heureux coups de main à proximité de l'Ailette et île Boiteux-Saint-Marc; nous avons infligé des pertes a l'ennemi et pris une mitrailleuse. L.es Allemands out aussi tenté un coup de main dans les environs de Riez-de-Venage; ils ont été repoussés par le feu de nos mitrailleuses.La nuit dernière, l'artillerie ennemie a été active dans la vallée de l'Ancre, au sud de Leus, à l'est de Robc'cq et à l'est de la forêt de Nieppe. Nous avons repoussé la nuit des altaq prononcées par l'ennemi près du bois d'A-veluy et au. sud d'Hébiiternc; les Allemands ont- subi des pertes. Un détachement anglais a attaqué un poste de mitrailleurs allemands dans le bois d'Aveluy et détruit la mitrailleuse dont ils se servaient. La nuit, des troupes françaises ont. exèa«-té d'heureuses attaques au nord de Baillent et à l'est de Locre; elles ont. fait des prisonniers et. pris une mitrailleuse. Pour le reste, rien à signaler. Dernières Dépêches L'aitii(j«e aérienne contre. Paris. Genève, '-ij mai. — Parmi les localités des environs de Paris qui ont cm bom-bartiéo3 jusqu'à minuit par des aviateurs allemands, il faïub citer : St-Denis. Av.berviili'srs, Bondyes Vincennes. Après minuit, ce fut le tour de Montmorency, Argenlenii et St-O-ennain. Le détachement opérant au nord-est 'et au noixi-OHCsi s'est réuni jusqu'à l'aube dans le Voisinages do Compicgr.e. Les ausros traces sont '. aeore inconnues. Les observateurs français, qui ae tonc servis de pré-ierence de ballons captifs, ont signa,lé vers la deuxième hetire du jour qu'aucun avion ennemi n'était plus en vue-. Les journaux ne peuvent rien publier au sujet du résul'jat des combats aériens, ni ■au sujet des incendies qui ont éclaté deiti.s la banlieue et qui, d'après les dépêches reçues, n'étaient pus encore éteints oo> midi. La menace française *le guerre économique. Zurich, 2-1 mai. — Du <;Journal de St-Ua!l;> : i/a dépit des négations françaises, le chargé d'affaires français à Berné, a affirmé à deux reprises, la première fo s en présence du conseiller fédéral b'eiiultes;, la ,<■ ocaide en présence du président fédéral Calonder et des conseillers fédéraux Schuiteas et Ad or, que 4'E-ii,tente f-.-ra>.3 éventuellement une guerre, économique côntre la Suisse. Départ de l'ambassadeur suédois à Tokio Amsterdam, 24 mai. —• De Tokio au rDaily Mal» : Ls départ de l'ambassadeur suédois Wallenberg, qui a quitté Tokio awos 14 nombres tvn vue de la co-|oni>i* .suédoise, provoqué une sensation énorme. On considère ouvertement oc. fait comme anti-neutre. L'opposition au service obligatoire en IHamile. Londres* 24 mai. — Dé Dublin aù c.D&ilir Newsn; La crainte 'de l'introduction du service obligatoire en Irlande est caractérisée par te fait que la signature 'des formulaires relatifs à l'enregistrement électoral a été refusée dans les districtjs irlandais, les gens croyant que c'étaient des listes se rapportant à l'introduction du service obligatoire. L'afrestalion des chefs irlandais. Londres, 24 mai. — De Dublin au «Daily News»; Diverses institutions publiques et autorités locales ont accepté des motions . de protestation contre l'arrestation de De . Vakra et des {autres chefs irlandais, où l'on exige la publication immédiate des preuves do culpabilité. L'agriculture française. Berlin, 21 mai. — D'après les joiirnaux français, le ministre du ravitaillement a décidé, en vue d'encourager l'agriculture, d'augmenter les prix des céréales pour la moisson coûtante. Tous les agriculteurs doivpnt déclarer avant le 1er juillet leurs teries.plantées de céréales et de pommes de terre. Les déclarations sont contrôlées officiellement. Il a été décidé en outre d'importer des céréales du Maroc, pour la France. Les prévisions de la récolte marocaine seraient favorables cette année. Démission du gouvernement finlandais. Stockholm, 24 mai. — De Helsingfors au ccDagens Nyheter»; Le3 membres du gouvernement finlandais ont remis leur démission aux mains de Svinhufoud; celui-ci a chargé le sénateur Kusti Passikivi de constituer un nouveau gouvernement; la plupart des sénateurs resteront néanmoins à leur poste. La fin du «Vindietivc». Berlin, 24 mai. — Nous reproduisons ici le rapport d'un méoaniexen anglais du «Vindiotive», fait prisonnier par les Allemands après l'attaque opérée sur , Gsîtende lel 10 mai : J'avais déjà participé, comme mécanicien, au raid conitlre Zeebrugge ; là, pendant que nous étions immobilisés contre le môle, j'eus l'ordre de transporter dans la cale des blessés recueil -lis sur le pont du navire. Puis, quand nous fumes hors de la- portée du tir allemand, on descendît égale ment) les tués, qui furent ensuite enterrés à Douvres. Quelle triste traversée, avec des contai nés de tués à bord : 500 au total. Comme j'étais familiarisé avec les machines du «Vindiotive», ou mo proposa d'aotfompagner oe navire ; naturclle-ment io ne pouvais pas refu&nr, «mcoie qu'il fût facile de deviner les risques de mort; on nous accorda cinq jours de congé supplémentaire pour nous permettre de voir encore nos proches, auxquels nous eûmes soin de ne pas dire où l'on nous envoyait. Puis, la nuit du & au 10, vers 1 h. 1/2, nous arrivions en vue d'Ostende, sans pouvoir, me semblait-il, trouver directement l'entrée du porb; en tout cas, nous avons croisé longtemps en long et en large, sous une effroyable canonnade de toutes les batteries côtières allemandes ; notre «Vin-dic.tive», déjà mal arrangé à l'entreprise de Zèebrugge, en devenait criblé comme une écumoire, les portes, parois, cloisons, passerelles, cheminées s'abattaient à qui mieux-mieux ; sans compter ■ les coups portant sous la ligue de flottaison, avec, comme résultat, l'entrée de paquets d'eau considérables. Bientôt, il n'y avait plus moyen d'y rester, et sur l'ordre : <: Tout le monde dehors », on s'efforça de quitter le navire, problème très ardu pour quiconque ne tenait pas à être touché par le feu ennemi, déchargé de l'estacade à une centaine de mètres seulement, par de nombreux eut rions-revolvers et mitrailleuses; un tir rapide dépassant toute conception, auprès duquel celui de Zeebrugge n'était qu'un jeu d'enfant. En se pelotonnant sur soi-même derrière une tôle d'acier, on n'y échappait pas encore, car les projectiles des canons-revolvers traversaient le blindage, et l'artillerie, de son côté, concentrait son tir sur notre passage. Nos hommes, dans une angoisse mor-ie.lle, tâchaient de courir \ers l'arrière du navire, et, après quelques enjambées on les voyait- tout à coup s'affaisser pour ne plus ;.e relever; pas lin seul 'd'entre eux p'? parvenait à son but.C'est oe qui ine fit juger qu'il iic restait plus qu'à anter par-dessus bord, bien que le pont du navire fiib à 30 pieds au-dessus de la "nier, dont le niveau était caché par une «palissé couche de fumé?, flammèches, etc. U fallait une prompte décision; je gonflai donc ma ceinture de natation, appliquai mon masque anti-gazeux et sautai à l'eau; renient© à la surface, je ne voyais pas à un pas devant moi; ou-tne les couches délétères masquant la vue, les gai piquaient aux yeux, je me crus même sur le point do perdre connaissance. Heureusement, une bouffée de vent vint me soulager, eti je pus voir, ftevant moi, l'esbacade, vers laquelle j'avais a me diriger; je vis en même temps un camarade qui s'efforçait également de se sauver à la nage ; il était tombé à l'eau instantanément par la destruoteon subite d'un escalier de débarcadère sur lequel il se trouvait . Nous parvînmes à nous cacher sous les pilotas de l'estâcàdie, où nous grelottions, avec , de l'eau à mi-corps, toute une heure qui : s'écoula encore avant la fin du co'mbait et ïisEvant que nous pûmes nous constituer ; _prisonniers. Nos cinq officiers avaient pt-^ablç>ïng^4 éW tués( sinon ils eu$$çjnt 7 --j fait .sauter le croiseur suivant les in|-stractions reçues, plutôt que de le lais-*, sér immobile « en dehors du passage pour la navigation ». J'avais vu, pendant qwej je nageais, une douzaine d'hommes de metne. équipage partir dans une choloVv pe automotrice et persécutés par un tiri rapide^épouvantable. J'avais cherché à*5 appeler leur atteivbion, par mes cris,mais1 que pouvaient-ils pour nue venir en? aide, et d'ailleurs n'avaient-ils pas araj-1 plement de quoii s'occuper de leur pro^ pt\e sauvetage ? S'ils sont rentrés en An. glejtterre, ils doivent, avec nous deux? faits prisonniers, être les seuls survivants de la dernière randonnée du «Vinj-^ dicfcive». i - j-: ■ guerre aérienne. Berlin, 21 mai. — Durant la nuit du 28 au 23 mai, plusieurs soldats ont Été felessés par suite de la chute d;une bombe sur utf: hôpital nettement reconnaissable. D'autre^' jets de bombes dans la même localité on(j' occasionné la mort d'un civil français etf ont blessé 11 civils français, parmi lesquels 2 femmes. Plus de 300 projectiles ont <def nouveau été lancés sur Laon par les Fran* fais. . La guerre sous-marine. j j Stockholm, 24 mai. — Les journaux de notre ville annoncent que l'on repêche en nombre sans cesse croissant, des minea an-; glaises à la côte occidentale de Suède. Hier, on a rencontré une mine ancrée dans les' eaux territoriales suédoises. Le «Journal de Stockholm» fait remarquer à ce sujet: «Les' dernières communications officielles prou-J vent qu'une puissance étrangère a posé un' champ de mines endéans les eaux suédoises^ «t ce A une profondeur de 3 mètres à peine,J donc d'une manière extrêmement dangereuse pour la navigation. On peut difficile; ment s'imaginer; un plus grand mépris dii droit des neutres, pour mous servir d'uné' expression récemment employée par l'Ami.] rauté anglaise et il nous paraît être dû de-1 voir absolu du gouvernement de sauvegair-' der au plus tôt les intérêts de la Suède.» "4f Le «Journal de Suède» trouve étrange qu'on n'ait encore rien entendu de3 meeu:; res que compte prendre le gouvernement suédois à Londres au sujet de cet abus, '^vj Stockholm, 24 mai. — Suivant les «Nouvelles suédoises», le vapeur «New SwedenV,' de la compagnie est-asiatique suédoise, jau< géant brut. 5,319 tonnes, a été coulé au cours de la traversée de Naples vers l'Amérique du Nord. • fj Christiania, 24 mai (Ag. tél. nei'V,}— La presse norvégienne communique que le' ministre dès Affaires étrangères aurait dé-' claré hier au Storthing en guise de réponse à la question de M. Hagerup Bull, concer-; nant le torpillage des navires de pêche noir'-1 végiens, que l'ambassadeur allemand lui1 aurait promis de faire des représentations' télégraphiques à Berlin pour que l'activité des sous-marins soit suspendue. Le minis< tre des Affaires étrangères désire à présent communiquer que la brève déclaration qu'il a faite impromptu à ce iSujet ne concorda! pas avec ce qu'il comptait déclarer. Dang son entretien avec l'ambassadeur allemand; le ministre a sollicité l'intervention de oa dernier, qui lui promit de faire son possible pour que les bateaux de p&che qui ignoraient que la zone dangereuse existait tou-' jours soient avertis, afin de pouvoir quitter la zone dangereuse. L'ambassadeur a promis de télégraphier à Berlin à ce sujet. I Berlin, 25 mai. — On a pu relater, au 9 mai, les succès du croiseur sous-marin corn-mandé par le capitaine de corvette lickel-mann, qui parvint à couler dans la zone bloquée des Açores, 17 navires d'une valeur considérable. Depuis lors, on a reçu lç rapport du commandant, qui apporte nom-! bre de détails intéressante; on s'y rend compte de la résistance opiniâtre de quet-J ques-iins des navire,? attaqués aiusi que de l'attitude amicale de l'équipage du sous-1 marin envers ses ennemis. C'est ainsi qu'il soutint un combat contre le vapeur italien «Prouioteo», jaugeant 4,455 tonnes et armé de 0 canon®, parti d'un port- américain au golfe du Mexique à destination de Messine, avec une cargaison de rvaphte pour la marine italienne; dès le premier coup de canon avertisseur, il ouvrit le feu de ses deux pièces; toutefois, sa résistance mo duia pas longtcmp-, grâce à la justesse et à la rapidité de tir du croiseur sous-marin. Quelques charges portées en plein eurent bien-tôs mis en feu une cargaison aussi inflammable, ce qui détermina l'équipage italien à cesser le feu et à hisser le di'apeau blanc, emblème de la capitulation. Le combat poursuivi de part, et d'autre avec beaucoup d'âpreté n'avait provoqué chez les Allemands ni perto humaine ni avarie matérielle, alors que les Italiens y perdaient pas mal d'hommes: cinq tués, dont un officier, dix blessés, les uns grièvement, d'autres plus légèrement. Les bit-s-és fuient, recueillis à bord du croiseur sous-marin, où un médecin procéda aux pansements. On mit a la disposition de Italiens, en remplacement de leur chaloupe de sauvetage qui avait pris l'eau, une autre barque d'un vapeur allant à la dérive dans ces parages, et on leur procura des vivres. Deux jours plus tard, le croi-eur sous-marin arrêtait le quatre-mâts suédois «Mar-tha», parti d'Espagne avec une cargaison de sel destinée au gouvernement de la Suède. Et, bien que ce voilier eût été rencontré indéniablement à l'intérieur de la zone bloquée, ce qui eût motivé son coulage, les Allemand- le laissèrent continuer, son trajet-, en considération des difficultés pour lui d'éviter ces eaux, puisqu'il avait à lub'er contre clés ver ts contraires. ,., I> ravitaillement do la Belgique. ■- Washington, 24 mai. — Wilson a autorisé que le nombre de navires "de la flotte do secours belge soit rétabli au chiffre pfimi-i tif «#qu'un tonnage suffisant pour te trans-j ,1 .Ç.oH ^ H vwres ^it roi^p»^ 1 5'3 àiîtifeërr M» 1309 T EdJB; PI* CENTIMES . UiriiâScfae 28 Mal <918*

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