Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 12 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z31ng4jn5s/
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5m0 anstèe. - Pî° 8 238 - Ed. ABONNEMENT « Bruxelles - Province - Etranger Ë Xes abonnements sont reçus exclusivement £ par tous h*» BUREAUX DE POSTES. Les récloipations coneomt^nt los n bonne- p monts doivaet être adressées exciusivcn.eut au U bureau do poëte qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 moi» : 1 mois : £& Fr. 9^0 0 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 pa/jour mr# w.a7g?^ .■ . v.caetjraa eîsà Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT H*iardil2 fÊar-s (91S. ANNONCES Faite divers et Echos la ligno fr. 6 0 rNécrologio s 00 Annonces commerciales.,,., g of Annfflieos financières s 00 k PETITES ANNONCES : la grande ligue 2 00 |a Rédacteur en clief : Rehù ARMAND. W Rédaction, Administration, Publicité, Vcnto BRUXELLBS, 33-35, rue de la Caserne Tirage: 125,000 par jour Nos Industries menecées par les Anglo-Americans [J*l «WU Illl^SU ilEUVI SUUiùU LUS INDUSTRIES DU VERRE Avec les charbonnages, les industries métallurgiques et les industries textiles, les industries du verre constituent l'un des piliers principaux de l'édifice industriel belge. Il faut distinguer ici les verreries ordinai-• res, les glaceries, les fabriques de bouteilles, cristalleries, gcbeletteries et spécialités diverses.La guerre et la politique économique de la Grande-Bretagne ont déterminé, pour la plupart, une crise et des dangers à peine moins grands que pour l'industrie du zinc et la grande métallurgie, qu-oique la question du [ravitaillement en matières premières ne joue ici qu'un rôle da second plan. C'est le bouleversement des conditions anciennes de concurrence et la volonté de la Grande-Bretagne de s'émanciper de l'importation étrangère qui viennent surtout en ligne de considération.A ce dernier -point de vue, il importe de y noter que la Grande-Bretagne était avant la guerre l'un de ?ios principaux clients. Environ 70 p. c. de sa consommation en verre à vitre étaient couverts par l'importation étrangère, et la Belgique y avait de loin la plus grande part. L'importation totale de bouteilles s'élevait à une somme de 815,000 liv. 6t. dont 422,000 liv. st. d'Allemagne et le reste à peu près intégralement de Belgique. En fait de flintglass'et de produits de flintglass, l'importation totale anglaise était de 1,385,000 liv. st., dont 636,000 d'Allemagne, 180,000 d'Autriche et le Teste en majeure partie de Belgique. Il n'y avait guère que les produits de laboratoire et les versas optiques pour lesquels la Belgique laissait le champ libre à l'Allemagne et à la France. Cetto dépendance de l'étranger s'est traduite au début de la guerre par des inconvénients multiples. Tout manquait à la fois et ce manque était particulièrement sensible en ce qui concerne les nécessités de l'armée. Il fallait recourir au dévouement des particuliers pour fournir la Croix-Rouge comme les élatS-majors, pour répondre à des besoins pressants qui allaient des bouteilles pharmaceutiques jusqu'aux: lorgnettes de campagneSur ce domaine, comme sur d'autres, l'effort anglais fut adv irable d'énergie pratique et de méthode scientifique.Le gouvernement établit i: rî.édjpifcÇ'-raMlt un Comité d'études pour le verre, le « Glass Research Commit-I tee ». L'université technique de Sheffield fut désignée spécialement pour étudier la matière à tous les points de vvj. On finit par y installer des usines complètes, capables non seulement de faire tous les essais de laboratoire, mais d'expérimenter les fabrications sur une base réellement industrielle. En même temps fut fondée la «Society of Glass Technologie i>, dans le but spécial de compléter l'instruction des ouvriers spécialistes. Le- professeurs les plus célèbres des universités anglaises ne crurent pas en-des-sous de .leur dignité de se charger des leçons théoriques et pratiques au sein des écoles professionnelles. — C'est un exemple en môme temps qu'une leçon pour l'avenir. Il est très difficile d'apprécier les résultats de ces initiatives. Il paraît que le Yorks-hire compte aujourd'hui déjà environ 10,000 ouvrier^ d'élite. Il est vrai que ce district • avait une fabrication verrière assez étendue quoique primitive dans ses procédés. D'autre part, l'université de Sheffield a organisé une exposition qui montre la fabrication anglaise à l'œuvre pour toutes les spécialités techniques et optiques. — Dans la section optique:, les journaux vantèrent surtout les produits de la Derby Crown Glass Cy Ltd. — La section technique qui nous intéresse davantage avait comme exposants : 1. — La British Glass Wool Co de Londres lame de verre en flocons et en éche-veaux; . 2. -— La British Laboratory Ware Association : alambics, bouteilles, spéciales, cylindres, etc.; 3. — La Duroglass, Ltd de Londres : appareils -de chimie; — La Edinburgh and Leith Flint Glass Co, matériel de tuyauterie, lampes électriques, verres émaillés, etc. ; 5. — L;> Edisyran Electric Lamp Co : types de lampes divers,blanches et de couleur,etc.; 6. —Icknield Glass Co de Birmingham : alambics, cylindres et autres verres de chimie;7. — Powell (James) and Sons, Ltd à Bornslcy : thermomètres; 8. ■—■ Turner and Co à Sheffield ^bouteilles diverses, blanches et de couleur; 9. — W ord Bross Ltd à Bornsiev i beB$eil-les, alambics, bouteilles giaduées, burettes, etc., etc.; 10. — Molineaux and AVcbb : grand assortiment <ie verres pour expérimentations di-veises.Cette nomenclature indique l'étendue et le sérieux -cie l'effort anglais. Quant aux dangers qui en résultent pour l'industrie belge ceux-ci ressortent plus spécialement des créations sur le terrain de la fabrication des bouteilles, que les journaux anglais, dans la pr-emicre année de guerre,déclaraient devoir rester l'apanage de la Belgique tout comme l'industrie du zinc. Il est vrai que l'on a hésité quelque peu, mais depuis on s'est rattrapé. Qu >n on juge par la liste suivante des constitutions faites depuis 1916 : British Glass Bottles Ltd; V. C'. Glass Manufacturing Co Ltd; Shcraton Bottle Works Ltd; Haïr p hire Bottle Works Ltd ; Glenvillo Glasworks Ltd; Ligliam Glass and Bottle Co Ltd. De plus, la grande brasserie Alsopp and Sons a fondé une boutellerie qui donne de l'occupation à 350 ouvriers. Enfin, et ceci est tout p , rticulièrement caractéri tique, un fabricant belge, M. Oscar Moreels, a fondé avec lo concours d'ouvriers belges réfugiés, le3 Di '1 Glass Works. La menace peu' les spécialités verrières belges est ainsi aussi directe sinon aussi complète, que la menace pour l'industrie dia- Smantaire belge. La seule différence qui exista entre l'une et l'autre,c'est que la Grande Bretagne est en mesure de monopoliser lo commerce et lalailleiie des diamants alors é- que la monopolisation do l'industrie du ver-i- re lui est impossible. Néanmoins le coup est rs rude. Il atteindra l'industrie belge d'autant plus durement que celle-ci se voit encore ine-i- nacer par ailleurs les marchés qui pourraient s, lui rester, — Il n'y a rien qui défende effi-i- cacement la_ situation acquise de nos verriers, ni la situation géographique des usi-a nés, ni la présence de matières premières, ni i- mfme la main-d'oeuvre et l'expérience tech-is nique. — Plusieurs pays ont suivi l'exemple ia donné par la Grande-Bretagne. Il faut tenir u ici un compte spécial du développement de ie l'industrie verrière aux Etats-Unis et au Ja-i- pon. — Nous avons signalé déjà les grandes a- extensions des verreries japonaises d'Asahi i- qui s'apprêtent à ravitailler, si elles ne le, i- font déjà, le marché d'Extrême-Orient, si i- important pour nos industriels belges. (A suivre.) 6 ' " 1 LAGUERRE U-ll de Communiqués Officiels % "" ALLEMANDS BERLIN, 11 mars. — Officiel du soir : de Rien de nouveau des théâtres de la guerre. 111 BERLINj 11 mars. — Officiel, midi ; ia" Théâtre de la guerre à l'Ouest. 'a~ L'action de l'artillerie et. des lance-mines ,r s'est ranimée fréquemment dans la soirée. r " L'action des reconnaissances, animée, a con- ja tinué. Nos détachements se sont introduits en plusieurs endroits au front de Flandre, dans la région d'Armentières et sur la rive r / cccidentale de laMeuse dans les tranchées cn- c~ nemies et ont ramené des prisonniers et des en mitrailleuses. Au cours d'une entreprise al- jj lemande au nord-est de Reims, une fois u encore les Français ont fait manœuvrer un es réflecteur installé sur la cathédrale de Reims ns comme nous l'avons déjà constaté fréquem- ir_ ment dans ces derniers temps. ;n_ Le capitaine chevalier von Tutschei et le lieutenant Wusthof ont réalisé leur 27e; le ,j_ premier lieutenant Bethge a obtenu sa 20e ug victoire aérienne. nt Théâtre de la guerre à l'Est, es _ Pjs bandes ennemies ont été dispersées it- près de Baçumaisch (au nord-est. d'e~Kïew) ut et près de Rasdjelnaja (à la voie ferrée iè- Shmerinlid-Odessa). y Des autres théâtres de la guerre, rien de an nouveau. a- Evénements sur mer. ns BERLIN j 11 mars. — Officiel : Cn Nos sous-marins ont. détruit dans la zone ,ss de. barrage anglaise 18,000 tonnes de jauge n- brute. Parmi les navires coulés se trouvaient is- deux navires anglais, notamment le vapeur es armé « Dalewood », jaugeant brut 2,Jt20 ton- :S- nés chargé de charbon pour la flotte anglai- e- se à Scape-Tow et le vapeur aruté « Largo » o- jaugeant brut l,7GJt tonnes avec 2,1,00 tonnes ?n de charbon pour Belfast, deux autres vapeurs avaient à bord une cargaison d'huile, il- etc. ^ AUTRICHIEN ^ VIENNE, 11 mars. — Officiel : In pj-s d'événements particuliers. ^ VIENNE, 0 mars : D'assez fortes bandes ont été dispersées près n_ de Balta en Ukraine par nos troupes de cou-verture s'avançant sur la route de Kowel à 3n Odessa. es Au froitt italien combat d'artillerie assez j animé par endroits. se BULGARE SOFIA, Il mars. — Officiel du 9 mars : Front de Macédoine : Après une prépara-c~ tion méthodique d'artillerie, un détachement d'assaut allemand a pénétré dans les trart-a~ chées ennemies de la boucle de la Czerna du n~ nord de Rapach, et a ramené des prisonniers français et deux mitrailleuses. Cette attaque déclancha des deux côtés un vif feu d'artillerie. • S-S A l'ouest du village de Makowo, à l'ouest 1_ du Vardar, nos postes ont repoussé un détachement de reconnaissance français. Une patrouille anglaise renforcée, qui cherchait à Rapprocher de nos postes près de Vcmbouchure de la Strouma, fut repoussée £une manière sanglante. Au front de la Dobrotidja, armistice. TURC il- CONï> 7 ANTINOPLsE, 'J mars : Front de Palestine ; Activité d'artillerie il- d'intensité variée; sur tout le front attaques ;t- de l'ennemi, notamment près de Nebi Saleh et F cil Azur; elles ont été repoussées. Dans le golfe d'Adali une batterie côtière a coulé 'i" un navire de surveillance ennemi d'environ 1,000 tonnes, qui était armé de plusieurs ca-le nons. £ FRANÇAIS es PARIS, 10 mars. — Officiel, 3 h. p. m. : es Nous avons repoussé des coups de moin la au sud de Bétheny sur la rive gauche de la <ir Meuse et dans les Vosges. L'ennemi a subi le des pertes et a laissé des prisonniers entre é- nos mains. Nos détachements ont pénétré a- dans les lignes ennemies à l'Est d'Auberive et es dans la région de Badonviller et ont opéré de nombreuses destructions et fait des prisonniers.PARIS, 10 mars. — Officiel, 11 h. p. m. : Activité des deux artilleries au Ban-de-S:f!>t et à Vidu. Rien à signaler sur le reste du f'Ont. Aviation : Dans la journée du 9 mars deux id az'ions ennemis ont été abattus par nos pi-de lotes et deux autres gravement endommagés sfc sont tombés dans leurs lignes. Il se confir-a- me que cinq appareils ennemis ont été abat-dé tus dans lts journées du G et du 8 mars. No-;s, tre aviation de bombardement a effecté plusieurs sorties. Quatorze mille kilogrammes s de projectiles ont été lancés gur les gares, i cantonnements et terrains d'aviation de la zone ennemie. Plusieurs incendies ont été constatés. e AfôGLASS LONDRES, 8 mars. — Officiel : La nuit dernière l'artillerie a déployé son ' activité près de Ribecourf et dans la vallée ' de la Scarpe. Violents duels d'tirlillerie dans le secteur d'Y près ut de la route de Mc;ii;i au bois d'ilouthulst. t : Dernières Dépêches i lies événements militaires $c 1» semaine terminée le 7 mars 1918 3 Au front Ou,?s'c, actives pous-sées d-3 reoonnaif'sanoe de part et d'autre. D>as ' troupes d'assaut b ran de bou rgoo _ s es r.a-s roeincrent, d'un raid près de Neuve-Chi-i polis, OS Portugais, dont 3 officiera ; de Chavigxron, retour avec 10 Américains et i quelques Français prisoTir.erg. Au sud do Tahtvrs, les Allemands ont reparla à l'ennemi les tronçons do tranchées qui, en février, tombèrent aux mains de celui-ci, et ce tout eu lui faisant 400 prisonniers.. En'tro Meuse et Moselle, assauts contre les tranchées ooeu-p&es par Joe Américaf'iv, au nord-est 1 de Seicheprey, avec, cornu,^ résultat, 12. prisonniers américains, indépendamment des fortes pertes ennemies. Uco poussée couronnée do succès dans les tranchées avoisinant 1) xmucle en fit ramener, commis prisomiiei's belges, 114 soldats et plusieurs officiers. Au front Est, la paix est conquise ; les troupes du colonel général von Kirch-bach et du général feld maréchal von Eîichhorn ont rétabli le bon ordre en Livonie ainsi qu'en -Estho-nie et ont délivré ces populations des ba.rd.ts et pillards russe®. Puis, avançant au-delà de Duinabourg iet Minsk, les troupes allemandes atteignirent la frontière orientale de Livon. e et opérèrent à Bobrinsk leur jonction avec dos divisions polonaises; elles entrèrent ensuite éjtfoeeasivo-ment aux acclamassions de la foule dane Reval, Dorpat, Pleskau, BoriaSou et autres villes esthonienne-s et livoncnr.es. Le groupe d'armé® von Linsmgan fou-tknt avec succès les Ukrainiens dans leur luttes p-ouï l'indépendance ; au 1er mars, | prise de Kiev: pa.r les troupes g«rmsno-ukrainiennes. Bien que n'ayant pas cn-. core le total exact du butin enlevé aux troupes de la Grande-Russie, on peut d'ores et déjà citer : en fait de priscm- , niera : 6.8C0 officiera, 57.000 soldats; ea 1 fait do matériel : 2100 caions, plus de 5.000 mitrailleuses, des milliers c& m. 1-: liers de véhicules, plus de 500 eam'ons auto-tracteurs, 11 autoniobi'es blindée», des munitions d'artillerie représentant ■au-delà do deux millions de chàrgâs, 128.000 fusils, 800 lceom'tive.s. 8000 wagons de chemin de fer, 22 avions. Au 3 mars, signature du traité de paix avec la Russie ; et, en conséquence, arrêt des opérations militaires en Granclc-Rus-r.'o. En outre, renouvellement du traité d'armistice avec la Roumanie, qui accepte les conditions des Centraux ; ia signature d'un traité do paix en règle n'ctaat plus qu'une question de quelques jours. En Finlande, requête du gouvernement de ce pays aux Allemands, qu\ y donnèrent satisfaction en débarquant dos troupes aux îles Aaland. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. La guerre sous-marinc L'arrivée du « TV'olf » à Lubeelç I.nbeck, 10. — Le croiseur auxiliaire «f Wolf » est arrivé cet après-midi à 3 1/2 heures devant Travemiindie et a atteint en 1 1/2 heure Le port de Lubcek approprié aux vaisseaux d'ecu#profonde, ou il a déchargé une partie de sa. cargaison. A son entrée dans le port, le navire fut chaleureusement reçu par le comman-, dant du port, les membres du Sénat et par popt iation ; l'équipage répondit par un triple hurrah en l'honneur de la ville de Lubcek. Le navire accosta le quai du port aux sons des cloches. Les effets de la guerre sous-marine Berlin, 10 mars. — Le « Sunday Times » du 10 février écrit cc qui suit au sujet du rationnement forcé des vivres récemment mis en vigueur et ses causes : Le peuple ne peut comprendre pourquoi l'on introduit soudainement le rationnement qu'on a tardé si longtemps à introduire. On en impute la responsabilité», à l'Amirauté. Elle a en effet gardé le secret au sujet de nos pertes navales et sous prétexte de ne fournir aucune donnée à l'ennemi, elle a provoqué une faus-' se impression dans tout le pays. Aux Anglais ' en générai on a caché le fait extrêmement 1 important que non seulement il y a pénurie ; de vivres dans le monde, mais une pénurie beaucoup plus grave, de navires, et que nous ; ne pouvons compter sur les abondants transports d'outre-mer qui nous alimentaient, par le*passé. La menace des sous-marins est devenue un véritable danger et nous devons indiscutablement nous en tenir à notre propre production comme jamais nous n'avons dû ' le faire jusqu'ici. . L'attaque aérienne de Paris et environs Paris, 9. — Une note Havais annonce [ que l'attaque de cette nuit fut exécutée par des forces importantea ; 10 à 12 escadrilles auraient survolé les vallées die r l'Aisne et de la, Marne, le long du, che- J JLS -S. sS -XL® A. IV JL ?s, min de fer Paris-Creil. Sitôt l'alarme J'z donnés, un vigoureux tir dî> barrage fut 'te d rigé sur les avions ennemis, et plus de 50 avions de défense prirent leur vol ; ils parvinrent à repousser de nombreux appareils ennemis avant l'arrivée de ces ?" deriffera au-deosus do Paris. Plusieurs ^ bombes tombèrent non loin de Beauîieu, dans des terrains non habités. Jusqu'à présent, on cito les n'oins do 9 tués et 39 blossss. Les avions français bombardèrent les champs d'aviation ennemis, à Ville-au-Bois et à Epxeux. [1C SolHeiiudc réiibreque angio française Pas mal do journaux anglais, après j.3 avoir orgoté sur la prochaiïie offensive allemande, pronostiquèrent qu'elle se-a. ra'fc dirigée plutôt contre le front fi nçais, et ce, pour une série ce j.p motifs peu flatteurs pour la France. 2^ Voici venir maintenant <; l'Eeho c'o Paris » avec un article de Ma.- el Hutin, qui prétemd savoir, de soureo autorisée, n. que cette offensive va sévir plutôt contre ,x les troupes anglaises. Cpnelusïon ; J'aime mieux le coup 0_ pour lui C}ue pour moi 1 a- Ou réserve le tonnage anglais st aux produitH comestibles. 12 Berlin, 11 mars. — On mande au « Lokal-!_ anzeiger » que le cabinet de guerre anglais ,,3 aurait décidé do réserver dorénavant le ton-rage au transport de céréales pour la panification, la viande et le lard, à l'exclusion mê-j1" me des matières premières destinées aux fa-' biiques de munitions ainsi que des fourrages.sa A propos du mouvement paelfbte ii- ea Angleterre. '1 Berlin, 9 mars. — De la iS-hleo'i-ielje 'n Zo'i.ung» ; La eeconde lettre de Lord é- Lanctiidownc, arrivant aprio ces quatre 1- traités do pàr.x, hit prcbablcroeaS die-le t:e p-ar la crairo d'aboutir à un dc«sa .re datas la voie pri-ê par L' yd George ; on a- tout cas, i! n'y rend pas jaotke. à l'AUc-magne, et ooa objectif coïnc'de avec ce-lui du prirti de la guerre. Nom voyon« e- dans cette îohtrc' et dans les imprecsions >3 prevoquKieo chez les alliée des indicos dénotant quVi de moins on moins s- sur la pukseiKe m libaire de i'E ito.ite. -1* Los alliés ne sont pas cnco-re absahimeni lr convertis, leurs dirige-ants f ^rtout s'ob-s» stir.'Kit à re pce, l'être. U fau ir.i que, de 3~ mémo que la- Russie la Epyace et l'An-1_ gl-Dtcrre. soient guéries de le-urs illusiona ■x par la recette de von II sidenburg, tant pis pour Cilles si la note cle frais est trop élevée. n Le goi-yernernont anglais el ies "" corporations. Amsterdam, 0 mars. — On mande de is Londres à 1' «Alrjerr.ee-n H-n-'lei.-.b'ad^ que le cs-nflit de i'Amalgamated g; ?:o;y of Engine rs au sujet du rorviee mibtai-ïo ;» d< nné l'eu à une conférence avec le 1 pùs:r:er i&r'. I e et le minisUe Bar nés ; en suit'«de aroi l"is chefs d^es ouvriers de i? rindt.'F'rie mécanique re seraient déclarés prêts à ae.cerJr ct les cc^n dit ions du "i gouverneinent. Celles-ci sont ég"1'1"m'nt •° admises par les ouvriers dos clxarb^n-ia-ges, ce qi'i augmentera de 50,030 hom • V mes le contingent à fournir. L'irderveulioii allemande aux îles Aaland v Stockholm, 0. — On annonce de Wasa il au « Dageiis Nyheter » que le gouvernement finlandais a fait afficher cette pro-,s claœiatkm : « Le débarquement des troupes allemandes à Aaland et leurs opérations mi-1 taircs auront lieu d'accord aiiec le gouvernement finlandais, dont les troupes, ,c ainsi qu'il résulte, de la proclamation de leur chef suprême, eussent réprimé petr *t elles-mêmes les excès des gardes rougaâ et ban-dits russes, e,i csux-ci n avaient }>as tl afflué en nombre absolument débordant, ce qui rendit indispensable l'injerventiou d'une pui<:-:anee disposant -ae moyens plus efficaces. Les clauses du traité de ^ paix germano-rus : e stipulent que les so'dats russes et bolchsvist.es doivent éya-• citer la Finlande, c esit cetve évacuation te que les Allemands vont mettre à exécution et contrôler par eux-mêmes. L'Allemagne ne tolère pas que des soldats rus-» ses déguisés en civils, viennent se join-a- cire aux méfaits des gardes rouges en is Finlande, et, dès lors, violent les clauses ut du dit traité de paix. » -1: Un nouvel héritier en Autriche S1 Vienne, 10. — St. M. l'Impératrice a et accouché heureusement d'un prince, à a- Bade, vers 10 heures du matin, iè Le Japon mobilise, s- Londres, 10. — De Tokio au « Morning is Post » : Cinq classes de la marine japo- nake ont été convoquées Le 5 mars, le A propos de la démission de Trotsky as Vienne 10. — Du « Fremdenblatt » : is- Les fauteurs de la révolution ^ russe ar n'ont pas su se borner à ce qu'ils pou-e" v aient atteindre. Ils ont voulu ameuter n" lo peuple épuisé et décomposé à de nou-,r? val les luttes et n'ont pas eu le courage de tirer des faits les conséquences nécessaires. C'est ainsi que Kerenski et Trotz-ki oint décidé du sort de lai Russie ; leurs noms équivalent à la page la plus noire ce de l'histoire de la Russie. ée Les chances de victoire de l'Entente s- Vienne, 10. — Du « Fremdenblatt » : :le s L'Entente n'a pas été à même de rena-e- porter la victoire avec l'aide de la plus -«'.f—... : ...— grande piu'saance militaire du monde, et il cet absolument exclu pour elle do s? rendre maître die la quadruplice sans l'aide de la Russie. Si réellement la France veut traîner en longueur jusqu'au dernier quart d'heure, le peupla français s'en repentira amèrement. Lo sort de la Russie est là pour nous montrer à quoi aboutit ur_e_pol .tique qui no veut point reconnaître les faits, lo sort do la Russie peut servir d'exemple a l'Entente. L'archevêque d'Athènes en Conseil de guerre Berlin, 11 mars. — On mande de La Haye au « Lokalanzeiger » cette nouvelle venue d'Athènes : L'archevêque d'Athènes destitué, de même que d'autres sommités du clergé ayant participé à l'excommunication de Vcn:.z»los,sont traduits par devant le Conseil de guerr^ Retour de diplomates anglais de Petrograd Stockholm, 30 mars. — On mande de Ha-l.aranda au « Oagbladet » que 'e pei&onnel de l'ambassade anglaise a passé hier à Stockholm, dans son trajet de Pétrograd à londres; l'anvji; se.deur grec en Russie serait attendu proeh tinement à Tornea. cap i tait de la Graiiile-Ru-,,!. J Berlt ,11 — D'après la ^ Gazette do Voaf >, le. go-uv e me ire n t d-es séci-'-ts annonce le (raniïfeïo imminent do la eipi-tal.' à Moooou. Pctitigrad cerait décla.ré port libre. Lo poarparler-j russo-aiioiinnd.H Berlin, 10 mari — Le général en chet Kryknko _a_ adressé au général eu chef ©st un re.d-^télégramme insistant sur ies condition du traité de paix signifiant la suspension des hostilités au front et demandant - i le nécc raire a été fait dans cc but. A quoi le général en chef Oet télégraphia ce qui •suit : .t Le suspension d vj hostilité ; par l'Allemagne -tut lieu effectivement le 3 ma:N a 1 heure de i'r.prt mi li. Si, néanmoins, i! y eut encore r es échauf fumées le 4 maro, les Allemands le regrettent;:ls constatent, aux termes des informations parvenues, qu'elles furent causée; d'une part en raison :,i résistance opposée en Esthonie et Ukraine à la marche régul ère des troupes allemandes, d'autre part à ces circonstances fâcheuses que, dans certaines iones de la Grande Russie, ces troupes eurent à maîtriser c es bandes (lui le- attaquaient. Sinon, le voeu le plus ardent du haut commandement des troupes al lemande • implique la cessation de ces com-bet~. dan#-' i- plu., bref délai, en vue 4e. cjjoi :es disposition . nécessaiic; sont prise-. Voilà qui remet ies choses au point, n'en «èplaîïi aux nouveiles tendancieuse-, répandues par la presse étrangèie. *■' i projet gj'auîllosè Lerlin, 11 mai.s, — Du « Be.liner Lokal-aneeîger » : L.i convention économicme con-clué " vec !,i ï t u . - i e comporte le plan d'un canal de la Baltique à la mer Noire et d'un coût évalue a 2 milliards. En Allemagne, ce juojct est hautement a]jprouvé, en conséquence il faut .'attendre à une participation des .capitaux allemands ce canal procurera un accès ; ■ à la Baltique P le Nord <'•! la Russi ' et les nations frontières; sa partie vep'ciilrionale sera acce sib'e aux \ a peurs ce grandes dimensions. Ceci joi.it au fa:t de Riga décrété port libre,'donnerait satisfaction aux satére-sés russe;. Progrès du f arl-;, . .. en Kussi-Berlin, 11. — La Gazette générale do . Al'on:a~::e du Nord ■ apprenti de petrograd que le mouvement; favorable' à une ratification Immédiate de la paix prend de plus en plus d'ampleur. On redoute paa («a ' i talifleattion par le Congrès d>: ; Sovjaùs, à Moscou. Grâce aux mesures énergiques pa.tr obvier à ene contre-rôvolu-tion, la ville, ue Pétrograd est entièrement rentrée dans le calme. I.enin parvïcnl à réprimér les velléités belliqueuses. Londres, 9 ma es (Reutor). — 0,i ntan-de d'- F-itrograd au «Daily Mail» que l'ardeur belliqueuse des bolcliewistes so ce j r.t apai co sous les influences de Lénine, Les journaux rcconnaiscent l'impossibilité do continuer 1a guerre; autre fcj t dénotant qu'on finit- par rabatîlro de l'ontliousi .smc du début : Moscou n'a dpnné dornièxcmiant que 2703 agrdas rouges au lieu des 60,030 qu'on aitte t-dait ; les rcsidta.ts du recrutement à Pe-trc~"ad ne sont pas encore co-nnus ; i's son*. pTÔbabilemcailt encore plus mé lio-cres ; la oapitaJo continue à être évacuée par ses habitants, car ils sont, conv vn-cus do la prochaine arrivés des Allemands . La situation en Finlande Stockholm, 10. — Des informations officielles de source finlandaises ' annoncent que die nombreux soldats et gardes rouges s'efforceraient de contourner les conditions du traité de paix germano-russe en se faisant inscrire, illégitimement bien entendu, comme citoyens finlandais.Copenhague, 10. — Un officier supérieur finlandais a autorisé le collabora-tour du « Berlingske T'idende » à publier cette information : les gardes rouges prennent la fuite en semant la terreur et on pillant tout oe qu'ils trouvent à Helsingfors et autre villes du Sud de la Finlande. Les habitants se demandent pourquoi les gardes blanches ne viennent pas les délivrer ; ia population ferait bien d'attendre que tout soit rentré dans l'ordre, afin de passer à une attaque générale qui aboutirait à la victoire. i. DIX CENTIMES

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