Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 04 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7s7hq3tf63/
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DEUXIEME ANNEE. - Na SOT, YifcASE JUSTIFiÉ &&,QGO £XEMFi_AiHE omo m MBiTimw B MEECBEI5I 4 AOUT 1916. LE BRUXELLOIS A.BOJVivEJivrEcisr'x-s : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotidlien Indépendant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE -4 s, Kue Henri MauBt 45, Bruxelles t 1.1 AWNTOJVCHS î Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes Les Aspirations Bulgares Le Comité national bulgare vient d'adresser un mémoire aux ministres des affaires étrangères, aux plénipotentiaires d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie, de France, de Grande-Bretagne, d'Italie et de Russie- i La nouvelle situation créée dans les Balkans par le traité de Bucarest a provoqué la création de ce Comité qui a pour but de travailler à former l'unité du peuple .bulgare, l'œuvre à llaquelle s'était déjà consacré le Comité balkanique de Londres. d Le peuple bulgare se jeta dans la guerre libératrice en 1912, contre les Turcs, pour libérer la Macédoine. Ce fait fut acte à là Conférence de Londres, le 17 mars 1913. Lorsque la Bulgarie demanda à "ses alliés de lui livrer la Macédôirie, la Serbie et la Grèce ont manqué à leur parole. Surtout la Serbie, qui avait signe un traité d'alliance formel avec la Bulgarie, le 29 février 1912, so.us le patronage du tsar Nicolas II. Le refus de la Serbie et la violation du traité pour la Macédoine amenèrent la seconde guerre balkanique désastreuse pour la Bulgarie. Cette guerre créa à Bucarest, en -août 1913, un nouvel esclavage pour la Macédoine. Les délégués bulgares demandèrent à la Serbie et. à la Grèce de laisser ù la population bulgare de Macédoine ses droits scolaires et ecclésiastiques. La Serbie et la Grèce, qui avait réussi à soulever la Turquie, la Roumanie et le Monténégro contre la Bulgarie, refusèrent. en disant avec ironie que, dans leiirs Etats, il existait une administration basée sur la Constitution, qui est encore aujourd'hui lettre morte pour les territoires de la Macédoine réduits en esclavage. _ T, .tr i ac'iûpage'eiu'bpeèli. la. a permis (( exterminer et d'anéantir sans pitié la population bulgare en Macédoine, où, non seulement il n'y a ni liberté, ni droits, mais même pas le droit de vivre. Aussi les ministres plénipotentiaires de Russie et d'Autriche-IIongrie près la Cour royale de Roumanie déclarèrent, à Bucarest, que le traité devait être revisé. En Macédoine serbe, la population masculine est jetée sur le champ de bataille. Les jeunes conscrits bulgares, passés par la baïonnette dans les casernes serbes, ont crié : « Vive la Bulgarie ! » A Kragenovatz, dans l'automne de 1914, on les a tués. Les ténèbres cachent la plupart des sévices exercés sur les Bulgares en Macédoine. Des gendarmes et des garde-champêtres déshonorent, comme des brutes, les jeunes filles et les femmes : les soldats pillent les propriétés, les meubles et le bétail. Il se commet des assassinats et des massacres en masse. Les réfugiés arrivent en Bulgarie par dizaines de mille. Et cette situation dure depuis un an et (demi ; depuis la guerre, elle s'empire de jour en jour. Cette situation effroyable est attestée par ïa déclaration faite par le prince-héritier de Serbie, en décembre 1914, au sujet des droits constitutionnels iar lesquels il voulait suborner les Bulgares de l'armée serbe et les pousser à se battre pour la Serbie. Les Bulgares macédoniens ne se battront pas pour leurs nouveaux oppresseurs. Tous les Macédoniens, prisonniers en Autriche-Hongrie, ont demandé à émigrer en Bulgarie.Les événements, dit le mémoire, survenus à Talandevo et dans une partie des villages de Tikveche, le 20 mars 1915, ont produit, une impression douloureuse. Depuis un an, les journaux bulgares sont remplis d'informations officielles sur les crimes, sur lés persécutions en masse, les meurtres, les viols et .les pillages exercés sur la population bulgare de ce pays asservi. L'enquête faile par des journalistes et des publicistes russes sur la frontière serbe-bulgare à la fin le l'année dernière constate cette situation. En trois mois et demi seulement, du 1er jan-vier_1915 au 15 avril, les Serbes seuls ont commis en Macédoine les méfaits suivants : dans la région de Malesche, tuées : 93 personnes, battues : 360 ; violentées : 230 femmes ; enfermées : 160 personnes ; dans la région de Katehani, tuées : 7 personnes, battues : 420, violentées : 135. femmes ; enfermées : 542 personnes, etc. Serbes et Grecs ont pillé comme, des vandales, profané, insulté et confisqué plus de 67 monastères, 1,058 églises, 147 chapelles, fermé 1,065 écoles, ehaësé 5 archiprêtres et 1,036 curés. Ils ont chassé des édifices nationaux, plus de 1.778 maîtres et professeurs laissant 70,000 écoliers sur la rue ; 10,000 Macédoniens bulgares ont été tués ; plus de 150.000 Bulgares ont été chassés à l'étranger, des villes, des bourgs, des villages ont été brûlés- Voilà d'où viennent les révoltes. Les grands savants européens : Canitz, Louis Leger, Cyprian, E. de Laveleye, Lejean, Bérard, Routier, Naamann, Pouqueville, Grigorevitch, Teploff, Backmaceff, Iretchek, Milukof, Kaïtch, Elisée Reclus, Hervé, etc., prouvent catégoriquement que la Macédoine, est bulgare- Aussi le firman du Sultan, de 1870, la Conférence des ambassadeurs à Constantinoplle en 1876, le traité de paix de San Stefa.no en 1878, le programme de Mûrsteg en 1903, le protocole de Revais sur l'autonomie de la Macédoine en 1908, le nrojet de traité en 1910, entre la Russie et la Bulgarie, le traité d'alliance serbo-bulgare en 1912, le traité secret entre la Serbie, le Monténégro et la Grèce contre la Bulgarie, 'le protocole de la Conférence des ambass.adejiis_à Pét.r.Q£.r.ode_iiQur J'af-en 1913, reconnaissant clairement "la Macéîoine comme neuplée par les Bulgares. Le savant français, E. Renan, de la Commission de Carnegie, dit : a I jes mêmes souffrances dans le passé et les mêmes espoirs dans l'avenir font la nation. C'est l'élément qui soude un peuple, d Les Ser-bes et les Grecs peuvent-ils prouver, dit le mémoire, qu'ils ont quelque chose de commun avec la population macédonienne ? Non. Le fait que 15 bataillons de volontaires macédoniens pendant la guerre libératrice et celle entre les alliés ont combattu avec l'armée bulgare et aucun avec les Serbes et les Grecs prouve que lia Macédoine est bulgare. Elle sera continuellement un volcan en ébullition touiours prêt à faire éruption tant qu'elle ne se verra pas libre et unie à la Bulgarie. A la Serbie et à la Grèce, dit le mémoire, nous ne demandons rien nue ce qui nous appartient : la Macédoine bulgare et les territoires bulgares qu'ils nous oni volés. La Bulgarie unie leur sera un bon voisin et ami et ne fera aucun obstacle à leur unité. Le Comité national bulgare conclut, dans le mémoire, qu'il s'adresse à l'aéropage européen en le priant d'intercéder en faveur des demandes justiS'et légitimes du peuple bulgrare sur l'octroi de la liberté a la Macédoine et à tous les territoires bulgares, afin de les réunir au royaume de Bulgarie. Le mémoire est signé par le Comité national bulgare : président. Fitcheff : vice-président, Koyatcheff ; secrétaires. Kiroff. Dineff ; trésorier : Dimoff • membres : Marineff, Tografski Tourteheff. Tferzieff. (Conforme pmir l'extrait : P. HANTCHEFF) P-.-S. — Le Jim.r.dloix connaissant mieux les affaires balkaniques avait raison de dire que la. plus grande probabilité pour la Bulsrarie est que ce pavs restera ou bien neutre, ou bien délivrera la Macédoine. p, h Osés- m TROISIÈME PÂÛÉ ttêfté- DÉPÊCHES LE BLOCUS Londres, 31 juillet. — (Renter). — Lloyd annonce : Le vapeur à passager Iberian, de la ligne Leyland, a été coulé par un sous-marin L'Iberian, b,233 tonnes, a été d'abord bombardé,puis torpillé et coulé. 7 personnes ont péri, 61 ont été sauvées. j FRANGE, — Exploit d'aéroplane Chartres, 31 juillet. — (Havas.) — Un aéro- i plane est tombé hier. Le pilote et un lieutenant ont été grièvement blessés. Paris, 30 juillet. — D'après une évaluation du Temps, les dégâts ooeasionnés à Gerbeviler (département de Meurtlie et Moselle 1 qui a été presque complètement dévasté par le bombardement et. l'incendie, atteignent 12 millions de francs. FRANCE. — Chute d'un aviateur ^ Dunkerque, 3.1 juillet. — Dans le voisinage d'Etampes, l'aviateur militaire Davoy a fait une chute, avec un biplan et trouva la mort sous les débris de l'aéroplane. FRANCE. —■ Le bombardement de Compiègne Paris, 2 août. — Le Petit Journal annonce au sujet du bombardement de Compiègne, que celui-ci commença un peu avant 11 heures du soir. TJn taube allemand survola la ville et disparut après le deuxième coup de canon. On pouvait apercevoir très distinctement les lueurs produites par LA GUERRE AUTRICHIENS ; Théâtre de la guerre Hisse Vienne, 2 août. (Hier)- — Entre la Vistule et 1-3 Bug un violent combat s'est'déroulé sur de i nombreux 'points. Nos alliés refoulèrent Vennemi ; au sud-ouest de Dubienka, au sud de Cholm et \ au sud de Leszna. Au nord de Lublin nos troupes repoussèrent de fortes contre-attaques et continuèrent depuis lors leur attaque. Près de Kiïnow une division allemande se trouvant en contact avec Varmée de Varchiduc J ose vh-Ferdinand a pris d'assaut deux lignes ennemies se trouvant Vune derrière Vautre. Des troupes austro-hongroises se sont frayé le chemin jusqu'à Nowo-AJesandria. Pendant qu'ici à la rive est de la Vistule et près de lAiblin, Vennemi résiste encore, il continua ce matin tôt sa retraite plus loin à l'est dans la région jusqu'au Bug. Des régiments allemands ont, dans leur poursuite, traversé ce matin Cholm. — Dans la Galîcie Orientale la situation est inchangée. Au nord-est d'Iwangorod. des troupes allemandes qui avaient avancé hier sur la rive est, ont enlevé aux Russes un point d'appui important. Chez les forces alliées, sous le commandement en chef autrichien, on a amené en juillet 527 officiers russes et 126,311 hommes prisonniers ; 16 canons et 202 mitrailleuses ont été capturés. Théâtre de la guerre italien De petits combats dans le territoire de frontière du Tyrol et de la Carintliie eurent également, hier, une issue favorable pour nous. Dans « la région de Castel Tesino deucc compagnies en-| nemies ont été surprises et ont subi des pertes ? nos positions ci s-à-ri s Orf /x^m-TrV/ mrr/rc?/r ; de frontière à l'est de Plockenj réussirent partiel-j lement jusqu'à dans nos propres ligne* L'assaut de nos réserves refoula toutefois l'ennemi qui su-j bit des pertes considérables notamment par notre j> feu d'artillerie. Au front du territoire de la côte, le calme est complet depuis le territoire du Km jusqu'à la tête de pont de Gôrz inclusivement, abstraction faite d'un feu d'artillerie et de petites tentatives d'attaques. Par contre, l'ennemi prononça dans le courant de la journée d'hier et cette nuit, de fortes attaques répétées contre la partie avancée vers l'ouest de notre position au bord du plateau dû Karst. A l'est'de Palazzo, le combat n'est pas encore terminé. Une attaque venant de Selz et trois attaques venant de Vermi-gliano, ont été repoussées avec de considérables pertes italiennes. ITALIENS Rome, 30 juillet. — Les Autrichiens ont tenté de reprendre hier matin Pelagosa, en la- faisant bombarder du côté de la mer par un détachement de débarquement. Les assaillants furent repoussés avec pertes. Deux Italiens ont été blessés. RUSSES Pétrograde, 31 juillet• — Entre le Niémen ei l.a Duna. il y a eu le 29 juillet des combats d <t-vant-postes. Au sud de Bauske, à la rive gauche du fleuve Muscha, dans la région au delà du Niémen, l'ennemi renouvela ses attaques dans la. nuit du 29 juillet, au nord-est de Suwalki,près du village de Klenorzeyzy. Dans la région de ICowno, les avant-gardes ennemies s'avancèrent du sud-est et s'approchèrent des ouvrages extérieurs de la forteresse. Au Nareio, principalement des combats d'artillerie. Au même front, entre le village de Kamenka au Narew et le chemin de : fer, nous avons serré les Allemands. A la rive . Jii/ii'j --7.^. /V /!"■ rt /rl n (>vs\ar>!-• - - ■ —- j repousse avec succès plusieurs attaques ennemies. < 1 la Vistuh\ l'ennemi, amena ses avant-gardes, | des deux côtés de l'affluent de la Had.onla sur les j y ont on* s:ur que/que-s points de la rive droite du fleuve ei essaya de construire des ponts. Nos trou-pes attaquèrent (Les détachements ennemis qui passèrent la Vistule. L'artillerie lourde détruisit un pont de l'ennemi, près du village de Kobyl-nitza. Entre la Vistule et le Bug, l'ennemi entreprit le 29 juillet, avec des masses considérables, une attaque sur les rives du Wierpz. Dans le seo teur Cchmiel-Piaski. l'ennemi fut refoulé avec des pertes considérables, mais le long de la rive gauche du Wierpz, il parvint, après un combat opiniâtre, à avancer dans un secteur. Une division s'empara du village de Travanihi et passa sur la rive droite du Wieprz. Entre le Wieprz ôt, Le Bug, nous repoussâmes le 29 juillet toutes les attaques opiniâtres de l'ennemi. Au Bug, nous chassâmes l'ennemi dans la région de Sokal, de deux lignes de tranchées; nous fîmes 1,000 prisonniers et prîmes 4 mitrailleuses• Près de Ka-mdonkti, nous avons repoussé avec succès une it-taque autrichienne. Pétro grade, 31 juillet. — Le 28 juillet, feu d'infanterie dans le territoire de la côte. Dans la-région d'Olty, nos détachements éclaireurs attaquèrent, des postes turcs dans le dâfilê de Grulli-Bagdad (?) et abattirent de nombreux adversaires à la baïonnette. Sur le reste du front pas d'activité combattive. Le 29 juillet, feu d'infanterie dans le territoire de la côte, ainsi que dans la direction vers Olty, près d'Alkins. Sur Vautre partie du front, il n'y a pas eu- de combat. TURCS C on s tant in o pie, 1 août. — Au front des Dardanelles, rien d'important- Le 31 juillet nos colonnes de reconnaissance quà, avaient pénétré près de Sedd-ul-Bahr dans les tranchées ennemies, ont rvrn 77uir.-u—r£r fusil* ri riv munition s. U-/i né nos aviateurs a jeté arec succès quatre bombes ' sur Tenedos, dont uni toucha son but au champ d aviation. Notre av/atenr fut •poursuivi par de'u.v aviateurs ennemis qui ouvrirent su/ lui un fende mitraileuses inefficace. Sur les autres fronts rien d'important. gHEaaa^a—■«M—MM——BMM— lies coups tirés par l'artillerie. Aucune personne n'a été atteinte, toutefois, deux maison et un€ scierie de bois furent détruites- La gare n'a pas souffert. La population a gardé son calme. Berlin, 2 août, — On mande de Genève au Lo-kal Anzeiger : Le bombardement tout à fait, imprévu de Compièg-ne par la lourde artillerie allemande a fait fuir à Paris les familles françaises et anglaises habitant Compiègne depuis le commencement des hostilités, ainsi qu'un grand nombre de personnes y passant les vacances. Le bombardement, dirigé contre la gare et les alentours a causé plusieurs incendies qui duraient encore hier au coucher du soleil. Des localités bombardées par les avions allemands la ville de Nancy a subi le-s plus grands dégâts. On évalue le dommage causé au champ d'aviation de Nancy, à 200,000 francs. ITALIE. — En Tripolitaine Berlin, 30 juillet. — D'après la. Gazetta del Popolo, le colonel des bersaglieri, Tiberto Boset-ti, a été fait Drisonnier dans un combat contre la tribu des Tarheima, à Tripoli. RUSSIE. — La situation Copenhague, 2 août. — Comme l'annonce le Politihen les nouvelles anglaises de Pét-rogrado sont très inquic-t an tes au sujet du grand da-nger dont l'armée russe est menacée par l'armée de von Below. qui se trouve maintenant au dehors de la forteresse de Kowno au Njemen. Si elle parvenait à prendre cette forteresse et d'occuper la rive est du fleuve, la ligne de retraite russe serait très en danger. Les nouvelles anglaises font ressortir encore que von Below dispose de grandes niasses de cavalerie qi;i peuvent avancer p.lus rapidement qu'on ne peut le calculer. On considère donc comme un acte habile de la part du généralissime russe d'évacuer les forteresses de la Vistule en Pologne, qui ne pourraient tout de même pas tenir contre les canons modernes. Berlin, 2 août. — Le Berlincr Tageblatt annonce : Ive journal de Pétrograde Nowoje Wrçmja écrit sur la situa-tion : Un sombre pressentiment nous être in f. La situation est plus mauvaise que dans la guerre japonaise. . Toutefois le pressentiment n'est pas encore certitude ,jusqu'à présent. RUSSIE. — La retraite générale des Russes Paris, 2 août. — D'après un télégramme du correspondant du Temps de Pétrograde, des déclarations des ' autorités russes laissent entrevoir que le commandement en chef des armées russes comme déjà annoncé, a l'intention de transformer l'armée, ce qui fait prévoir l'abandon de toute la position à la Vistule. Comme on annonce à présent, lo nouveau fi-ont do l'armée russe s'ap-puyera sur les forteresses Kowno, Grodno-Brc-st, Li-towsk.RUSSIE. — La retraite jugée au Danemark Copenhague, 31 juillet. — L'H jlraldatt. le Copenhague écrit. : Si même l'évacuation de 'a ligne de la Vistule est caractérisée comme un chaînon du plan de défense russe et ne signifie pas grand chose, au point de vue militaire, la retraite russe est- tout de même, actuellement le plu® gros événement de la guerre, au sujet des conséquences duquel on ne peut rien prophétiser. Chacun sait quelle signification militaire et morale la possession de Varsovie et d'autres forteresses de la Vistule, a pour les Allemands. BULGARIE. — La neutralité Paris, 2 août. — Le Ternes annonce de source diplomatique que l'accord turco-bulgare prévoit une bienveillante neutralité de la Bulgarie, jusqu'à la fin de la guerre. ESPAGNE. — Le Pape et la paix Une lettre adressée, le 18 juillet, par le docteur Franco Franchi au journal A. B.C., de Madrid, dit que le cardinal Aydan Gasquet, bénédictin anglais et ami intime du Pape, a déclaré que Benoît XV, malgré l'échec de quelques-unes de ses tentatives antérieures, préparait une action de grande envergure, à laquelle tout l'épis-copat des Etats belligérants devra unanimement collaborer. Cette action tendrait à obtenir un armistice. Les détails du projet dont les difficultés évidentes ne rebutent pas le Pape, ne sont pas encore connus. Cette nouvelle est également confirmée par le cardinal Maffi, archevêque de Pise, que le Pape a appelé à Rome pour discuter certains détails. Le cardinal Maffi déclare que le projet est aussi grandiose qu'hardi, qu'il est digne d!un esprit apostolique, convaincu de la force de son immense autorité, mais qu'il semble toutefois difficile à être pratiouement mis en œuvre. TURQUIE. — La situation aux Dardanelles Paris, 1 août. — Hervé dédlare dans la Guerre Sociale nue l'accord turco-hulgare prouve que la diplomatie de la Quadruple Entente n'a pu décider la Serbie de céder à la Bulgarie des territoires en Macédoine et d'amener ainsi la Bulgarie à intervenir. A la suite du refus de la Serbie, les Alliés sont obligés de sacrifier 100,000 hommes pour le forcement des Dardanelles, pour nue celte opération mal commencée soit terminée. Tout le monde sait que les opérations militaires n'ont pns avancé depuis le débarquement ; les troupes de débarquement ne détiennent, qu'un ro-çher ' u. où elles sont exposées au feu turc et '' rs lequel on devra amener tout le renfort avec -V- ntiii "!vnd.es difficultés. En outre, les per-'lrs Alliés sont extrjiordinairement. élevées-On deyrn .v.'outer 'l'entreprise jusqu'au but parce ou o!■ n besoin ailleurs des troupes de la flotte et nue les Pusse* ont besoin d'aide. Pour leur envoyer des provisions et des obus, on doit pren-('■ e Cunstantinople à tout prix. Avec la mauvaise saison, la subsistance des troupes devient impossible. Constantinople doit tomber dans deux mois sinon tous les sacrifices auront été inutiles. ETRANGER Le Pape condamne la guerre Appel à la paix S. S. Benoît XV vient d'adresser à tous les peuples belligérants et à leurs chefs une enev-clique dout nous détachons ces passades saillants : Des paroles de paix et de charité ont. été les premières que nous avons adressées, en notre qualité de Pasteur suprême, aux nations et à leurs chefs. Hélas ! notre conseil, sorti du cœur d'un père, n'a pas été entendu. En ce jour qui marque le triste anniversaire de l'éruption de ce formidable conflit, le désir de voir la guerre se terminer bientôt sort, plus ardent encore de notre cœur. Xous élevons plus liant la voix pour faire entendre notre appel fraternel en faveur de la paix. Puisse cet appel dominer le bruit effroyable des armes, atteindre les peuples belligérants et leurs chefs, et faire naître en eux des intentions plus bienveillantes et plus amicales. Au nom du Dieu saint, au nom du sang sacré de Jésus, prix de la rédemption de 1 Humanité, nous adjurons par la divine Providence les peup5.es belligérants de mettre fin dès maintenant à l'épouvantable carnage qui depuis un an déshonore l'Europe, C est le sang de 'eurs frères nue les hommes répandent sur terre et sur mer. Les plus belles contrées de 1 Europe, ee jardin du monde, sont jonchées de cadavres et de ruines. Là où naguère encore se développaient l'activité des usines et le fructueux travail des champs, résonne maintenant le son effrayant des canons qui. dans leur f tireur de destruction, ne ménagent ni villages, ni villes, et qui sèment partout la dévastation et la mort- ^ otts oui, devant Dieu et. devant les hommes, portez la terrible responsabilité de la paix et de la guerre, entendez nos prières, écoutez la voix paternelle du représentant du .Tuge éternel et suprême, n nui vous devrez rendre compte de tous actes publics et privés. Les richesses débordantes que le Créateur du monde a données à vos pays vous permettent de continuer la lutte. Mais a quel prix? se demandent les milliers de jeunes vies humaines nui s'éteignent chaque jour sur les champs de bataille. Mais à quel prix? demandent les ruines de tant de villes et de villages et de tant de monuments que nous devons à la piété de nos ancêtres. Les larmes amères versées dans le silence du foyer familial et. sur les desTes des autels ne démontrent-elles pas, elles aussi, que le prix de la prolongation du combat est beaucoup trop élevéf

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