Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 October 1916
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s.n. 1916, 30 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jh3cz33w40/
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3~ Année - N. 752 - Ed. B CENTIMES Lundi 30 Octobre 1916 A80HHEMEHÏ POSTAI, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.30. - Mk. 3.60 Les bureaux de p<vte tn Belgique çt h l'Etrangei «'Acceptent:;rjptt des *bomièm*nte TRÏ.HEStRJhl.S; eeux-ei prennent eoors les IJahv. 1 Avutl î Jujllêt 1 Octob. On peut a'abemner touie/cia pour les deux derniers m©in 011 même pour le dernier mois de chaque trlmastre an prix de : 2 Mots 1 Mois Fr 3.00-Mk2.49 Fr.l.50-Mk.1.20 TSRAGE : ©O.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : m ci© SALM » » -, T-rmiT-rrw nu m.n—m Jeumal QnoHaien IpiépeaSaisî « i Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — L'a ligné Faits divers et Eclios . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne . . • 0.40 La grande ligne ©-75 —%-— TiRAGEîSO.OOO PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDE BERLIN, 29 octobre. — De midi : Théâtre (le la guerre ix l'Ouest. Groupe d'armée du prince héritier Ituppreclu de Bavière. Des attaques anglaises, qui se sorti dé • t puces pprès une intense canonnade entre Gueudecourt et Lesbœujs oui été étouffées en grande partie par i'ef- j ficacilé de notie artillerie. Là, où elles ont pu s'exé. enter, elles ont été repoussées avec de lourdes pertes. A cette occasion deux automobiles blindées (tanks) ont été détruites par des coups, portant en plein. Plus tard, à l'est de Le sb œuf s, deux compagnies ennemies ont pénétré dans notre tranchée la plus avancée ; ici le combat n'est pas encore terminé. Armée rlu Kronprinz allemand. La latte d'artillerie seule a atteint par intervalles line intensité considéiable sur la rive orientale de la Meuse. théâtre de la guerre à l'Est. Armée du Mdmarèchal général prince Léopold do Bavière. Presque tout le front de la ligne du Stoehod a été exposé aux violents feux russes, qui ont atteint à l'ouest de Luck la plus grande intensité. Une attaque russe, déclanchée de la région boisée à l'est de Scelwow s'est écroulée dans notre feu de barrage. Front du général de cavalerie archiduc Chartes : Au frdhl de la Transylvanie rien de nouveau. Au sud du défilé de Toenoesz, nous ayons atteint Azu-ga, en combattant. Malgré la tenace résistance de l'ennemi nous avons réalisé des progrès dans la direction de Campolnng et également plus à l'ougst. 1 héàt're de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du [eldniarcchat général van Mackensen. La situation ne s'est pas modifiée. Front eu Macédoine. Des attaques ennemies, prononcées au ^sud-est de Kenali et dans le cou de la Czerna ont échoué avec des perles sanglantes. AUTJtiZCïilENS Théâtre de la guerre à l'Est. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. Lts combats au sud des défilés du Szurduk et de la Tour Rouge continuent. Ill iflrâiîPt de^PjJaJul.-des troupes austro-hongroises et allemandes ont chassé l'ennemi d'une position de hauteurs, très fortifiée, jusque dans la vallée de Parasziiga. A la frontière hongroise, des contre-attaques roumaines ont été repoussées. A l'est de Dorna-Watra, nous avons pénétré dans les positions russes sut une largeur de front de 4 kilomètres. L'ennemi a laissé 8 officiers, 514 hommes et 2 mitrailleuses entre nos mains. Ses efforts pour reconquérir les hauteurs perdues sont restés vains. Front du fetdmaréchal général prince Léopold de Bavière : Violent combat d'arUlietie pour l'armée du colo-nel-généial von Tersztyanski. Une poussée en avant russe isolée au sud de Zaturcy fut refoulée avec de grandes pertes pour l'ennemi. Théâtre de la guerre italien. A l'aile sud du front du littoral, les combats d artillerie et de lance-mines continuent. L'infanterie ennemie, qui s'avançait le lonç de la route d ' Oppachiasella, fut obligée, par noire feu, dre rebrousser chemin en toute hâte. théâtre de la guerre sud-Est. Rien de nouveau chèz nos troupes. TURCS CONSTANTINOPLE, 28 octobre. — Communiqué du 27 octobre: Au front du Tigris nos avions ont jeté avec succès des bombes sur un hangar et les campements de l'ennemi. troi't du Caucase : Des escat mouches, au ccuis desquelles nous avons fait un certain nombre de prisonniers; des autres fronts aucun événement essentiel n'est à annoncer. C0NSTA6TI90PLE, 29 octobre (Communiqué du 28 octobre). — Pas d'événement essentiel aux fronts. FRANÇAIS PARIS, 28 oclobfié. — J h., p. m. : Sur le front de la Somme,canonnade intermittente. Au nord de Verdun la lutte d'artillerie se maintient liés vive dans la région de Douaumont. Nos troupes ont brillamment enlevé à la grenade une carrière oigatiisée par l'ennemi au nord-est du fort de Douaumont. Partout ailleurs nuit calme. PARIS, 28 octobre. — 11 h., p. m. : En dehors de la lutte à'artillerie, qui continue très violente dans la région de Douaumont, aucun événement important à signaler sur l'ensemble du front. Le mauvais temps persistant entrave les ope-rat.ns.Vrniée d'Orient. PARIS, 28 octobre : Le mauvais temps continue. Rien à signaler en dehors d'une vive canonnade dans la région de la Cerna. RUSSES I'ETRGGRAD, 2S octobre. — De faibles détachements allemands ont attaqué nos positions au sud de Riga. lis ont été refous* és. Après une vigctt-reuse piépaiatfon d'artillerie, l'ennemi a prononcé a ec environ un bataili n, l'offensive contre nos détachements avancés sur la rive occidentale de la •<6ch!schaia, dans ta légion de Moldawicze; il a été obligé Je se ictiier sur la riv eoccidejttale du fleuve. Dans les Carputhes bc s 'es, dons la région au sud de Kafailow et éi l'ouest de XVarochia, nous avons repoussé p"r nos feug des tentatives d'offensives ennemies. Front de la Dobruscha. L'adversaire continue ses attaques sur le front entier. Nos troupes et les roumaines se retirent, en combattant, au nord de la ligne Harsou'a-Kasap-chi'coi.ROUMAIN BUCAREST, 27 ociobit'. — Frnol nord et nord-est : A Toeigyes-Bekas, nous avons repoussé une attaque ennemie. A Hugies, un avion ennemi a été abattu pat notre ai tille rie. Dans la vallée dit Trolus, l'ennemi a attaqué avec violence. Il fut repoussé. Dans la vallée de i'Usul, noire avance continue; nous fîmes prisonniers un officier et 82 sodats et capturâmes une mitrailleuse. Dans la vallée de l'Oi. tus, calme. Dans la vallée du Buzen, à Tablabutzi, à Batacea et à Predelus, situation inchangée. L'ennemi a attaqué avec violence le mont Claucetu-La-zuggi, à l'ouest de Predeal. Le combat continue. Dans la région de Dragosiavle, nous avons repoussé une violente attaque ennemie dans la vallée de la Piahowa. Le terrain est couvert de morts ennemis. A l'ouest de l'Oit, des attaques ennemies ont été refoulées. Dans la vallée du Schiu, nous nous sommes repliés vers la sottie sud du défilé Sur le fiont du Danube et dans la Dobrudscha, situation inchangée. ITALIENS ROME, 28 octobre. — Au sud de la route Loppic-Mcri des détachements de noire infanterie ont pénétré dans le village de Sano, duquel ils ont repoussé ^adversaire et détruit les installations de défense ennemies. On annonce du plateau d'Asiago et de la vallée de la Sagana une activité plus intense de l'artillerie ennemie. Au front des Alpes juliennes une vive activité de l'ariillerie ennemie s'est également poursuivie hier dans le secteur à l'est de Go-rilza et sur le Karst. Notre artillerie a riposté avec-la même vigueur au cours d'une nouvelle attaque imprévue. Au sud de Nova Villa nous avons avancé un secteur de notre front de 300 mètres. AWGLAïS LONDRES, 28 o. tobre (communiqué officiel du 27 octobre après-midi). — Pluie abondante. Activité d'artillerie ennemie au sud de l'Ancre, où des coups de main couronnés de suci ès ont été entrepris contre les tranchées ennemies. Communiqué officiel du 27 (soir).— La pluie torrentielle continue. L'artillerie ennemie et les mortiers de tranchée ennmis ont jait preuve d'activité entre La Bassee, Hulluch et dans la voisinage de eBaumont-Hamel. Au sud d'Armentières, nous atons canonné des tranchées ennemies. Dernières Dépêchés La valeur de l'avance iVançaise prés de Verdun. Berne, 28 octobre. — Stegemsnn écrit dans le « Bund » : Pour celui qui juge clairement le grand enchaînement des faits et qui ne perd pas de vue l'axiome fondamental que l'ensemble des combats ne forme qu une seule unitc stratégique, la campagne roumaine, doit apparaître comme l'élément décisif dans la guerre européenne. Le succès partiel que les Français ont remporté sur la position défensive de Verdun par une heureuse et surpren r.te sortie, ne change rien à cette situation. Lorsqu'ils débouchèrent le 24 octobre par la ligne Fleury-Souville, ils traversèrent un champ de ruines, complètement dévasté et s'emparèrent d'une série de positions qui antérieurement avaient pour eux une grande valeur stratégique. Ils ont à nouveau conquis partiellement les positions qu'iis avaient perdues le 25 février dernier, sur la rive droite de la Meuse. Ils ne peuvent toutefois leur rendre une valeur stratégique. Ce n'est pas encore ici qu'ils pourront songer à une percée des lignes allemandes, vu que leur coup de main par surprise n'a pas réussi à dépasser les lignes allemandes, leur infanterie étant insuffisamment équipée. Cette poussée n'a, en somme, aucune portée stratégique de quelque importance. Elle n'a point réussi à "déchirer l'ensemble des lignes allemandes. \ la Chambre française. Paris, 28 octobre. — La Chambre a terminé la discussion de plusieurs interpellations au sujet de l'utilisation des contingents des effectifs et a adopté un ordre du jour de confiance demandant un renforcement, par tous les moyens, du contrôle parlementaire et administratif, afin d'assurer l'exécution stricte de la loi. Encore les atrocités roumaines. Berlin, 27 octobre. — L'enquête qui se poursuit au sujet des atrocités roumaines en Roumanie a donné lieu a de nouveaux motifs de plainte. C'est ainsi que les déclarations officielles de 15 témoins constatent le fait suivant : Le 26 septembre, 37 hommes d'un légiment de la garde du corps bavai ois, furent faits prisonniers par les Roumains, au sud du pont de chemin de fer commandant le défilé.de la Tour Rouge. Ils furent pilles et maltraités par les Roumains, par vengeance avouées pour les lourdes pertes que les Roumains avaient éprouvées au cours d'un précédent combat. Le lendemain matin, les prisonniers furent conduits dans le lit d'un fleuve voisin et pris directement sous un feu de tranchée par un détachement roumain commandé par un officier supérieur. Dix hommes s'écroulèrent aussitôt, douze autres furent grièvçpient blessés. Ce fut seulement le feu soudain des mitrailleuses allemandes qui empêcha la continuation du massacre des prisonniers sans défense, en contraignant les Roumains à une fuite éperdue. mm La situation en Grèce, Rotterdam, 28 octobre. - Le « Daily Chronicle » écrit : « On pourrait admettre que le règlement de la question grecque s est accompli à peu près comme suit : Le Roi aurait craint une attaque militaire *du côté des révolutionnaires à Salor.ique ; d'un autre côté, les Allies l'auraient décidé à licencier la plus grande partie de se armée. Venizelos auiait déclaré ne pas vouloir utiliser ses troupes contre quelqu'un d'autre que les Bulgares, et n'avoir jamais eu l'idée de les employer pour faire la guerre civile. Se basant sur cette déclaration, les Alliés auraient pu avancer de l'argent à Venizelos, sans pour cela provoquer un conflit militaire apec le Roi. » Genève, 28 octobre. — Le « Matin » mande d'Athènes : « Hier soir, après la clôture du conseil des ministres, le gouverneur a soumis à la signature du Roi, un décret révoquant tous les fonctionnaires qui avaient pris fait et cause pour le mouvement révolutionnaire à Salouique. » Athènes, 28 octobre. — En connexion avec la grève des cheminots, déclarée jeuefi dans la région de Larissa, on s'attend à une grève des dockers et des cheminots sur les .lignes de l'Attique. Le cabinet a délibéré toute la nuit sur la question de savoir s'il .y avait moyen de mobiliser tous les grévistes, aSn de les forcer au travail. La situation dans l'armée tlo « ' 'que. Berlin, 29 octobre. — Ijri neutre qui était récemment à Paris y a eu l'occasion de s'entretenir avec un ami intime du général Serrai! qui lui a communiqué une lettre de ce dernier. Rentré chez "lui, !e neutre développa immédiatement de mémoire le contenu de la lettre et assura à un collaborateur du « Bcrliner ïagebistt », qu il autorisa à en prendre copie, que le contenu était at.Sîz fidèlement ré.abii. La lettre dit : ^ « Mon cher ami I Vous aussi vous ne pouvez pas comprendre q: o je ne prends pas encore paît à l'offensive généi.'î^? Je. sais cu'on m'en blâme souvent publiquement et qu'on m attaque en sourdine, mais si on savait quelle est la situation ici, on se garderait de prononcer des jugements injustifiés. Il est vrai que j ai à ma disposition une armée rela-tivement importante.Mais ou ne doit pas oubier d'abord que la ligne que je dois tenir, s étend du lac .ûe^Presbo ii<squ^JL'5m"v,».is!H'î-c de la Sttourus et court en courbe par le iac de Doiran. Mesurez donc la distance sur la carte. En outre çn ne sait pas combien d'hommes j'ai déjà perdus à la suite de maladies et d'épidémies et combien il y en a da is les hôpitaux. Vous seriez effrayé si je vous en donnais le nombre ! En troisième lieu — et c'est en vérité le principal — quelles troupes ai-je à ma disposition? Un tel mélange bigarré de peuples avec sa confusion de langues babylonienne n'a probablement plus été vu depuis l'expédition de Xérès. Et si c'étaient encore.au point de vue militaire,d'excellentes troupes! Mais, si je vous disais que j'éehan-jgeiais volontiers toute mon armée contre une armé» trois fois inférieure composée de ces horos qui remplissent le monde d'admiration actuellement à la Somme et autrefois devant Verdun, cela vous dirai; josez ! lî para';* qu'on m'a expédié principalement le rebut de toutes les armées. Abstraction faite de, quelques exceptions, nos propres troupes blanches et de couleur sont très inférieures. Les Anglais blancs et de couleur sont les plus grandes canailles — parmi les premiers notamment les Néo-Zélandais et Aus.'ràliens qui ne peuvent nier ieur descendance des gr ands criminels que l'Angleterre a envoyés en Australie jusqu'en 18661 On ne peut es-pérer la discipline de ces hommes, ils se considèrent même en campagne comme des Anglais libres, qui peuvent faire et laisser ce qu'il leur plait. Si les armées russes qui combattent en Russie, île se composent pas d'un matériel meilleur, elles me feraient pitic I Les :roupes italiennes qu'on a mises à ma disposition, sont des canailles lâches, qui se sont lamentablement enfuis devant les troupes bulgares et qui se firent battre scandaleusement par des troupes numériquement très inférieures. Je ne mets que des espoirs très modestes d^ns les Portuguais. lis , ne font pas bonne impression. Les Serbes sont les seules troupes relativement bonnes; elles se trouvent à notre aile gauche et ce sont les seules qui ont même remporté des succès remarquables contre les troupes bulgares numériquement supérieures.Mais, ce sont malheureusement des restes lamentables de cette fière armée dont l'héroïsme est même reconnu pai les Allemands et les Autrichiens. Elles sont souvent déprimées par la pensée de la perte de leur patrie ; seule la haine contre les Bulgares les tient debout. Mais ce n'est pas tout I J'ai derrière moi les Grecs qui jouent un rôle très douteux.Tout au moins le gouvernement. Je ne serais nullement surpris d'être forcé un jour de devoir me défendre contre une attaque dans le dos. Celte évent- -uté enchaîne toujours une partie de mes forces. Finalement on ne doit pas oublier que dans ce pays sauvage la guerre se fait autrement qu'en France. Même si j'entreprends l'offensive et si j'avance victorieusement vers Sofia, les difficultés de l'assistance augmenteraient dès que je m'éloignerais de la mer, ma base d'opérations. Si vous résumez tout cela, vous comprendrez la difficulté de ma situation et par conséquent la difficulté d'une offensive, comme vous la désirez. Vous ne pouvez naturellement publier cette lettre, parce qu'elle sèmerait ia discorde parmi nos alliés, que ne me pardonneraient pas que j'aie décrit leurs troupes auxiliaires telles qu'elles le sont réellement et ce qui n'est pas à l'honueur de nos alliés. Car les Anglais seraient certainement furieux si on savait quelles canardes ils ont aimées et les Italiens également, attendant qu'on en conclurait pourquoi i'; sont toujours battus depuis un an et demi, par les forces autrichiennes bien inférieures.Me'J racontez mes communications dans le cercle de vos amis, pour qu'ils le propagent et que !e peuple sache les ! véritables motifs qui expliquent et rendent compré- j hensible mon inactivité apparente, car on ne peut divulguer des choses pareilles dans les journaux, pour ne plus éclairer l'ennemi. » Distinction hollandaise à un diplomate allemand. La Haye, 28 octobre. — La Reine a décerné à l'ambassadeur allemand von Kiihlmann la grand-croix de l'Ordre d'Orange-Nassau. La guerre maritime. Londres, 28 octobre. — Le vapeur « Fritso » (641 tonnes) faisant route de Lortvick à Londres, a été amené à Cuxhaven. Londres, 28 octobre. — En présence de la poussée des torpilleurs allemands, pendant la nuit de jeudi à vendredi, le collaborateur maritime du « Times » exige que les champs de mines soient étendus aussi près que possible et jusqu'aux ports de Zeebrugge et d'Ostende. Amsterdam, 28 octobie. — Les journaux consacrent à la vai.ïante poussée des torpilleurs allemands dans la nier du Nord, de chaleureux hommages. Le « Nieuwe Rottcrdamsche Courant » écrit : « La sortie des torpilleurs allemands fut un petit acte enlevé avec brio. Le « Nieuwe Courant » dit : « Malgré les divers exposés des alternatives anglaises et ; allemandes, ie fait capital reste acquis que le service j de garde anglais, qui a réussi à faire passer le canal j à tant de transports, s'est heurté cette fois à des ! contre-torpilleurs allemands qui l'ont surpris et il n'a pas été à même de repousser l'attaque. » Le « Nieuws van den Dsg » écrit : « Les Anglais disent eux-mêmes que la flotte anglaise a été prise dans un traquenard et avouent le succès allemand. Celui-ci s'agrandit encore, s'il est vrai que la. flottille de torpilleurs venait non de Zeebrugge, mais de la baie allemande. » Amsterdam, 28 octobre. - - Le collaborateur maritime du « Times" » écrit, qu'on doit rendre hommage à la bravoure et à l'audace de l'entreprise exécutée dans la Manche, par les contre-torpilleurs allemands. C'est la première fois que des contre-torpil-ieurs enemis cherchent à entraver les transports dans la Manche. Beaucoup de gens seront surpris qu'une telle tentative ait pu se réaliser. La manœuvre a été plus violente que n'importe quelle autre des contre-torpilleurs de Zeebrugge, et on peut dire qu ils ont trumgS la surveillance du service de patrouilles anglais, pour se giouper à ia faveur de l'obscurité.L événement prouve la nécessité d'agrandir le ptus tôt possible l'étendue des champs de mines afin de barrer les voies d'accès de Zeebrugge et d'Ostende. Le correspondant rappelle la dernière visite du Kaiser à Zeebrugge et croit que cette visite a eu pour effet de provoquer une action maritime plus éneigique. Le coup de main nocturne de jeudi servira probablement de point de répère pour indiquer en quel sens cette vive activité s'exercera. S il faut en croire les dépêches Reuter que nous avons so.us les yeux, les autres journaux anglais représentent le raid des contre-torpilleurs allemands comme une entreprise manquée. Christiania, 28 octobre. — (Bureau télégraphique norvégien.) — A la suite des pertes maritimes inouïes de ces derniers temps, i'assursnce de guerre a décidé une notable élévation des primes pour les traversées, qui apparaissent comme particulièrement dangereuses, surtout celles où il s'agit de contrebande établie, munitions ou autres marchandises prohibées du même genre. L'asrurance de guerre a décidé en outre de ne- pas approuver, provisoirement, une partie des voyages, qui paraîtraient exposés particulièrement à un danger immédiat. Aviation, La Haye, 28 octobre. — Un lougre de pêche a débarqué à Scheveninge un aviateur anglais, qui a été pris à bord à 15 milles à l'Est du bateau-phare « Smithsknots ». L'aviateur avait d'abord tait couler lui-même son avion. Il a été mis provisoirement sous la surveillance militaire. DEPECHES fR*produit's dt L'édition précédente.) Russes el Roumains. Stockholm, 29 octobre. — Un télégramme du « Odesski Listok » de Réni laisse entrevoir que le quartier général roumain discute l'intention d'évacuer la Valachie. Pour l'exécution de ce projet parlent surtout les représentants russes au quartier général roumain, lis font ressortir que l'évacuation de la grande et petite Valachie produirait un racou'r-cissemenl extrêmement important du front défensir de sorte que celui-ci pût être facilement maintenu contre des très vigoureuses attaques ennemies. Dans le cas où on laisserait de torts contingents russes et roumains dans la Valachie, de graves échecs seraient à craindre#, 'u que ces troupes y seraient répandues sur des positions dispersées et presque abandonnées. Il a été proposé d'occuper une position défensive qui court dans la direction Tandarei-Buzen-Carpa-tltes. Cette proposition est combattue de la manière la plus passionnée du côté roumain. Le Roi, aussi bien que l'état-major roumain et le gouvernement roumain,ne veulent rien savoir de ces propos russes. Des scènes tumultueuses ont eu lieu à Campina. Le quartier général roumain a élê de nouveau transféré et se trouve pour le moment à Buzen. Les causes du succès français près de Verdun. Berlin, 26 octobre. — Le succès que les Français ont remporté le 24 octobre près de Verdun, a sur-! pris l'opinion publique allemande, mais il s'expîi-que assez facilement en tenant compte des circon stances. Les opérations allemandes devant Verdun ont été, comme on le sait, ajournées en raison des combats à la Somme et des nouveaux événements en Orient. Au moment de leur ajournement, les positions allemandes se trouvaient dans une situa tion assez défavorables pour la défense contre des .attaques permanentes. Elles ne furent pas établies pour la défensive, mais eiles formaient une étape en vue de nos attaques systématiques. A la suite de l'ajournement des combats de Verdun, l'état-major allemand décida donc d'établir des positions plus favorables plus en arrière. On avait presque terminé ce travail quand commença le 24 la poussée ennemie, notamment avec une iorce de cinq divisions. Toutefois l'attaque n'aurait pas amené un suc-ces, si elle n avait pas été prononcée par un brouillard extrêmement épais, qui priva l'artillerie allemande de ses .observations et qui empêcha l'infanterie de reeomvtre l'assaillant, avant qu'il ne fût à quelques pas des tranchées allemandes. La retraite allemande s est ensuite effectuée méthodiquement. C'est une invention française, si on affirme que le commandant du fort a été fait prisonnier. Il ne se trouvait plus aucun défenseur dans ïe fort lorsque les Français l'atteignirent. Le communiqué allemand avait déjà dit que le f,n brûlait. Il s'agissait d'un grand incendie qui avait éclaté à la suite d'une Inflammation de benzine et qui força les troupes allemandes à quitter le fort. Chacun reconnaîtra par la cohérence des événements qu'il ne s'agit que d'un succès local, remporte par la poussée française, qui, quoique sans importance, ne doit pas être nié, mais qui ne s'explique que par des circonstances spéciales et dont les suites ne peuvent avoir aucune portée. Nous pouvons avoir confiance dans ce secteur, dans l'état major allemand et dans sa prudence. Les pertes (!•' la marine norvégienne. D'après le « Middagsavin » de Christiania, l'Of-, fies norvégien d'assurances de guerre publierait probablement fîn octobre un avis d'après lequel le transport de contrebande, par la mer du Nord, sera exclu de l'assurance norvégienne. Le journal ajoute que semblable décision signifierait la cessation des transports de bots yers l'Angleterre, à moins que des compagnies d'assurance anglaises n en courussent les risques. Pius de fabrication de genièvre en Hollande. La Haye, 28 octobre. — L'office d'Etat, pour ia répartition du blé, a de'cidé de ne plus en mettre • a la disposition des distilleries de Schietfam. Ces distilleries fabriquaient la plus grande partie de la production du pays. On croit que les stocks qui sont encore disponibles pour la distillation du ge. nièvre, suifiront ju:qu'à la mi-novembre. A partir de ce moment, toutes les distilleries du pays devront fermer leurs portes. Les bénélices de la navigation. Londres, 28 octobre. -- La Osaka-Shosen-Kaïsha, la grande compagnie japonaise de navigation, qui n a pas moins de 108 navires eu exploitation, et 26 autres sur chantier, distribue un dividende de 66 p. c. pour l'année sociale écoulée. Le service maritime entre la Hollande et r^ngk'ierre. Amsterdam, 28 octobre — Vendredi, de nouveau, il n est pas arrivé un seul paquebot anglais. Grève de cheminots en Grèce. L'Agence Remer apprend d'Athènes que les employés du chemin de fer de Larissa ont déclaré la grève et exigent une augmentation de salaires. Castro. Le « Curaçaosciie Courant' > annonce que Castro, l'ancien président du Venezuela, réside avec sa famille dans l'île de Puerio-Rico. Des parents qui habitaient depuis des années dans l'île de Curaçao, sont allés le rejoindre à Puerto-Rico. Le rationnement du eu Hollando. Le « Vaderiand » de La Haye annonce qu'on doit s'attendre d ici peu à 1 introduction de la carte de pain en Hollande. Par ce système, on réstreindrait la consommation de froment. La lation accordée serait de 3 kg. par. tête et par semaine. La situation en Gréee. Berne, 27 octobre. — Le « Secoïo » mande d'Athènes : « L amiral Fournet a reçu une longue audience du Roi. 11 a donné au Roi des explications étendues au sujet des mesures prises pour assurei le maintien de 1 ordre en Grèce. Fuient ensuite reçus par le Roi, les ambassadeurs Eliiot, Cuillemin et Bosdari. L'ambassadeur russe sera reçu aujourd'hui. Par ces visites, les ambassadeurs de l'Entente visent à dissiper toute ombre de m fia; ce entre l'Entente et le gouvernement g.ec. Ehiot a proposé de gracier les ofliciers révolutionnaires grecs arrêtés.Londres, 28 octobre. -~ Le correspondant du « Daily Telegraph ■» annonce u'Athènes, en date du 26 octobre, que d'aptès des informations de source autorisée, la situation peut être résumes comme suit: L'ambassadeur français a assuré h.cr au Roi, dans une audience, que la pai iie du pays qui s'est séparée, n'a pas 1 intention de marcher sur la capitale. Après asoir reçu celte assurance, ie Roi a re-r.océ à sa résistance cou re tes mesures militaires demandées par lamùal français et un a .corJ a été conclu. Le Roi a promis d\xécuter toui-s les mesures qui pourront çontribaci à écarter les scrupules de l'Entente. Le Roi no se: s -.vis importuné à l'avenir et jouit a paisiblement de ia souveraineté dans la pattie du pays qui lui est rest.'e. Il sera complètement libre de continuer 1a politique de neu-tialite à laquelle 1! tient pli s que jamais. L'Entente considère la partie séparée du Royaume comme un al! ; qui le droit de participer aux avantages de la neutralité bien veillai; :e que le gouvernement d'Athènes a p omise à différentes reprises à l'Entente. Le journal « Hestia » écrit que R'sprès le nouvel accotd toute tentative pour 'té-primer je niouven..nt révolutionnaire c* .-re ict Bulgarie. sera considérée comme une ruDture du traité.

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