Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 January 1915
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s.n. 1915, 09 January. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t108/
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Deuxième aimée. IV* 104 Samedi 9 Janvier 1915 ABONNEMENTS ; 1 m 12 frsnct, — 8 Moi* 7 francs» — 3 moi» 4 francs 1 mois S francs. •foMLsriaal Indépendant Rédaction, Admit :r*tlon, Publicités 45, RUE HENRI MJUS, 45, BRUXELLES annonces Fiuti-dirers, la liga» 2 rancs, Nécrologie la ligne i;frana Petites annonces, la ligne 20 centime* La Situation financière en Belgique Un financier belge des plus réputés nous adresse l'exposé suivant de la situation des finances de l'Etat belge : Déjà avant la guerre, des mesures de circonstances avaient contribué à déprécier nos fonds publics. Alors déjà la crise était latente sur notre marché financier parce que, notamment, Ses banques avaient saturé le public de Valeurs peu sûres. Le gouvernement ayant brusquement décrété des impôts assez lourds, les acheteurs, inquiets, délaissaient les valeurs de Bourse. La nouvelle loi de 1913 sur les sociétés anonymes, l'introduction des timbres d'effets et des timbres sur titres étrangers avaient ralenti l'initiative au point de vue de la formation de sociétés anonymes et des émissions nouvelles.D autres événements survenus dans le monde 'financier belge avaient encore aggravé la situation. Plusieurs banques fusionnèrent. Seuls, les « faiseurs » de ces transactions y gagnèrent, te public y perdit. L'émoi fut vif surtout à la Banque (le Reports, de Fonds Publics et de Dépôts à Anvers. Malgré les difficultés de la situation, le conseil de surveillance de cette banque — dont le financier Thys, décédé l'année dernière et qui faisait partie "de la direction de plus de soixante sociétés ! — était président, décida, avec l'appui d'un banquier parisien, la Banque Nationale de Crédit à Paris, de reprendre pour 15 millions de francs d'actions à fr. 140. Lorsqu'un peu plus tard, parut le bilan ainsi que la liste des valeurs prescrites au vœu de la loi, les actions baissèrent de fr. 140 à fr. 60. Cotte foi» Thccrc, iranqueb ueiges, craignant de voir trop atteint le crédit public belge, s'interposèrent pour éviter un désastre. Tous les journaux soulignèrent alors le fait que le fils du directeur de la Banque Nationale de Belgique îut nommé président de la Banque de l'Union Anversoise chargée de la réorganisation de l'organisme anversois. La transaction heureusement fut menée à bonne fin. Entretemps, la situation financière de l'Etat belge empirait sans cesse. En février 1914, le' gouvernement émit sur le marché de Londres vin emprunt de £ 12 millions 3 p. c. au cours de 73 p. c. ; en automne 1912, l'emprunt de 300 millions de francs 4 p. c. de bons du Trésor à 86 p. c., repris par des banquiers belges, ne fut ïntoe pas entièrement couvert. La Rente belge tombait à rien. L'hiver dernier, le gouvernement avait dû emprunter de grosses sommes, contre des bons du Trésor, à tous les banquiers de l'étranger. Ces emprunts'variaient de 100 mille à 5 millions de francs ; il essaya môme de faire accepter ces bons par des exploitations minières et des sociétés d'assurance® françaises. En juillet 1914, des quantités Qe rentes de l'Etat 3 p. c. et de fonds d'Etat 4 p. c, furent repris par des banquiers. Ces valeurs se montaient à 150 millions de francs, de sorte qu'au moment de la déclaration de guerre les caisses de l'Etat étaient presque à sec et la dette publique belge s'élevait de 3 1/2 à 4 milliards de francs, dont une grande partie n'était pas consolidée. L'encaisse-or «'était plus que de 200 millions de francs et la provision en argent de 40 millions de francs, tandis qu'il y avait pour plus de 1 milliard de billets de banque en circulation. La déclaration de guerre paraît avoir annihilé 3a dernière grande pensée financière du gouvernement, c'est-à-dire son fameux projet de 3'abandon par l'Etat de l'exploitation des chemins de fer nationaux, alors que dans tous les pays, mémo en France et en Angleterre, on insiste sur la nécessité de la reprise des chemins de fer concédés par l'Etat, le gouvernement avait l'intention de concéder l'exploitation du ra.ilway belge à une société nationale des chemins de fer belges sous le contrôle de l'Etat. ïJne commission fut même nommée pour l'élaboration de ce projet de déchéance lancé dans le but de faire affluer immédiatement dans les caisses de l'Etat des ressources financières considérables immédiatement utilisables. Où en est maintenant la situation financière «le l'Etat belge et de la Banque Nationale de Belgique, à qui la Société Générale vient de succéder, redevenant banque d'Etat comme elle le fut jadis ? Pour la juger, toute base nous fait défaut. Jusqu à la chute d'Anvers, la Banqué Nationale rie Belgique a émis un grand hombre de billets de banque, alors que la couverture déjà insuffisante des billets dç, banque belges, était devenue fie plus en plus aléatoire. Les réserves d'or et d ar^ept dé la Banque Nationale se trouvent e» Angleterre nû la Belgique a obtenu après la déclaration de guerre, un emprunt sans intérêt de 500 millions de francs consenti par la Francs et- l'Angleterre, principalement en vue r | des besoins militaires, acquisition de muni tions, etc. Si donc on considère que, depuis la déclara tion de guerre, la dette de l'Etat augmente d< mois en mois, rien que par le payement des ap pointements de fonctionnaires de l'Etat à qu on a croisé les bras, la situation financière, surtout pour l'avenir, n'est guère rassurante, d'autant plus que l'épuisement de plus en plus complet du pays, au point de vue économique, rendra bien difficile le rétablissement d'une situation plus ou moins normale et supportable. Seule, la paix mettra fin à ce trouble qui va s'aggravant chaque jour. X. X. X. La Guerre actuelle est une question de concurrence économique Quand nous avons écrit, ici même, que notre malheureuse patrie était, avant tout, victime d'une guerre économique causée par des rivalités commerciales, on nous a taxé d'exagéra--tion et accusé de ravaler ce conflit mondial à des proportions trop mesquines, d'épourvues d'idéal. Les Anglais, eux, sont de notre avis ; voici comment ils envisagent la question : « Les chefs des grandes môisons d'industrie et de, commerce exercent aujourd'hui un rôle aussi important pour l'avenir du pays que les chefs des armées de terre et de mer, » C'est dans les premières semaines de la guerre que sir Charles Wright Macara, président de la Fédération anglaise des associations de maîtres filateurs en coton, président de l'Association parlementaire des patrons anglais, prononçait cette Vers Je tnêifle'temps, les manufacturiers anglais, 'Assemblés à Londres, déclaraient solennellement que jamais les perspectives offertes au commerce et à l'industrie de la Grande-Bretagne n'avaient été si belles, Cette pensée se Retrouve dans tous les milieux financiers et économiques de la « grande île ». « Pendant que la guerre dure, écrit lu Financial Review-, d'octobre, elle offre aux fabricants anglais une occasion splendide de s'établir siIr ùtle base meilleure dans ces Marchés neutres tfii tii'ô'w-de oit. Us ont été jusqu'ici 'è'dihprimèà par la plus grande hardi'es's'è ou ÈKS ressources plus grandes de lenifâ concurrents teutons. » Dans la Contemporary Review, sir Chiozza Mo-ney, membre du Parlement, déclare de son côté : « Jamais, dans l'histoire du monde^ «fié bicasioh pareille ne s'est offerte tfôWi'tiièree britannique. En sécurité tir, Vàh pays, ayant libre accès aux ressoûteès en matériel du monde entier, il se voit offrir les marchés de son plus grand rival, t» A quoi bon multiplier des citations, teu-tefe semblables? Les Anglais ne se eorttfvUtèiîl pas de méditer, ils agls«e*ît, tracent des plans de batailles économiques, lèvent des régiments qui s'appellent itï, The Union Jack Industries Zagues (colonel... ou président : lord Hill), chargée d'établir la liste des manufacturiers britanniques et d'empêcher toute erreur sur les firmes; là>v The Ëritish, Empire Industrie X/eaq\& '(colonel : duc de Sutherland), dont 'o but est de prendre en Russie la place de 1 Allemagne; plus loin, The Limited Kingdom Manufacturer's Représentative's Association, spécialement destinée à préparer dea catalogues, des prix-courant, à envoyer des Voyageurs de commerce pour r-e&uisiliîr les ordres donnés jusqu'ici aux voyageurs allemands; ailleurs, The Entente Lea-gue, présidée par lord Desborough, patronnée par la reine elle-même, dont la mission est d'inciter fabricants, vendeurs, consommateurs à ne traiter qu'avec les « amis ». Le Correspondant Su 25 octobre publiait une longue liste do ces ligues, dirigées par les plus grands personnages de l'Angleterre, conseillées par le gouvernement, et à la tête desquelles brille souvent le nom des souvrains. Ce Kont les cadres d'une autre armée qui s'efforce de préparer une autre victoire. * « Et la France, se demande avec anxiété le Matin (de Paris) — numéro du 3 janvier 1915 — fait-elle de son côté assez pour organiser la guerre économique? En quoi les présidents des fédérations industrielles et commerciales, les académi-ciens( ceux des parlementaires qui ne sont pas aux armées, ceux des ministres qui ne portent pas la charge de la défense nationale, en quoi tous ces hauts personnages peuvent-ils modifier le sort des combats qui se livrent des Vosges à la mer du Nord ? En rien. Alors, leur expérience, leur talent, leur prestige, frappés de paralysie? Ces hommes, hier au premier plan de la France, ne peuvent, dans une telle crise, servir de rien à la France? La France a, comme l'Angleterre, « libre accès aux ressources en matériel du monde entier. » I armi ceux qui n'ont pas le droit de se battre, n y a-t-il plus un chômeur? Toutes les familles de | réfugiés ont-elles du travail? Toutes les femmes j de mobilisés qui cherchent à s'employer le peu LA GUERRE ttï -g-g Tiiqués JLU. îâ-B.JULJLi-dL « Allemands Vienne, 8 janvier. — Les combats qui durent depuis des mois, aveo des succès alternatifs, dans les montagnes boisées des Carpathes, continuent. Ils se caractérisent pa.r des entreprises de petite envergure dans des vallées isolées et éloignées 1 une 1 de l'autre. Dans les derniers jours l'ennemi, ayant reçu des renforts, tenta d'avancer par des poussées en avant, sur quelques affluents supérieurs fluviaux. A l'Ouest du défilé Uszok et en Beskide orientale, tout est calme. Au front, au Nord et au Sud de la Vistule, il y a eu hier un combat d'artillerie.Vienne, 8 janvier (hier après-midi). — Sur le front en. Galicie hongroise, le calme a régné dans la journée d'hier. Dans les région supérieures, le temps s'est modifié en légère gelée avec chute de neige. Au bord du Dunajec et en Pologne russe, dans quelques endroit, des combats d'artillerie ont eu lieu. Dans l'avant-région des Carpathes, et dans la IBukovina méridionale, des patrouilles de gardes, envoyées en avant, furent retirées plus près des défilés principaux, en présence des forces ennemies, supérieures en nombre. Français Paris, 5 janvier (15 heures). — Malgré la température exécrable, notre infanterie a légèrement progressé dans les dunes, en face de Nieuport. D^ns la région de Saint-Georges, nous avons gagné du terrain, à certains endroit nous avons pu avancer de 200, à d'autres places de 500 mètres. - Grâce à notre artillerie et à nos tranchées viv»- aont construites, l'offensive allemande a pu être .u rqtee dano la log,**,» »j.« nutre-uamB ae juorettë. Dans le voisinage et sur le chemin vers Reims, les Allemands s'étaient emparés d'une de nos tranchées que nous avons pu reprendre. Nous avons occupé la ferme de Creux d'Argent, à 2 k«i. d'Orbey, au Sud-Est de Bonhomme, et nous nous y sommes fortifiés. Dans la Haute-Alsace, nous avons gardé le terrain entre Thann et Cernay, près de Bennhsir*. Paris, 5 janvier (23 heures). —- Nos troupes se sont emparées pendant la nuit dernière d une carrière, à la jonction des routes de Saint-Mihie! à Rouvroy et de Saint-M ih iel à Maiz?ey, ainsi quo de quelques tranchées voisines. Aucune autre opération n'est signalée sur le reste du front. Le temps continue à être détestable, la plui» n'a cessé de tomber pendant toute la journée. Anglais Oapstadt, 6 janvier. —- Deux aviateurs allemands ont survolé le camp anglais près de Luds-ritabucht, et y ont jeté des bombes. Les dégâts sont insignifiant*. Londres, 8 janvier. — 1/Agence Router annon-ce de Las Palmas : Les bateaux qui ont coulé le croiseur auxiliaire allemand 'Kronprinz Wilhelm sont les vapeurs français Bellevue et Montagel, aidés des voiliers Union et Anne de Bretagne. Londres, 8 janvier. — Le vapeur de Glasgow, Astarté, a sombré, dans le fleuve Mersey, après une rencontre aveo un navire encore inconnu. Russes Pétrograde, 5 janvier. — De l'état-major gé-néral du Caucase : Hier soir nos troupes ont remporté une victoire complète sur les Turcs. Nous avons battu deux corps d'armée, dont un corps d'armée entier a été fait prisonnier, à Sarykamysj. Turcs Constantinople, 8 janvier. — L'Agence ottomane mande : Un journal étranger i annoncé Pj«mal Pv cha a été assassiné. L'Agence ottomane est autorisée à démentir cette nouvelle. Constantinople, 8 janvier. — Nos troupes Tenant de la direction de Somai et Bajirgue ont occupé Urmia, un point d'appui important des Russes. Après un combat naval indécis, qui a eu lieu hier entre la flotte russe e£ les croiseurs turcs, lai flotte russé coula un navire marchand italien, quoiqu'il eût hîseé son pavillon. vent-elles? L'armée du travail est-elle tout ea-* tière mobilisée, comme l'autre? u Notre capacité pour faire la guerre pendant une longue période, écrit un économiste anglais, dépendra principalement de notre capacité à maintenir dans un emploi et un ira.ilail réguliers une. proportion plus considérable de notre population industrielle. » Notre population industrielle, dit le Matin, est infiniment plus réduite par la guerre que celle de la Grande-Bretagne. Mais le devoir est d'occuper toute celle qui nous reste. Ï1 le faut pour que nous puissions mener la guerre « jusqu'au bout » et pdur qu'après la guerre nous puissions profiter de la victoire. Et l'organe du financier Buneau Varilla montre le bout de l'oreille. « Ce ne sont pas les affaires qui manquent, il y & toutes celles que l'Allemagne a laissé tomber. Si ilous nous en tenon* âU chiffre des exportations allemandes en 1912, nous trouverons 140 millions environ à gagner par an en Espagne, plus de 65 millions au Portugal, 125 millions ftus Mexique; 275 millions au Brésil, plus de 300 millions en Argentine, SOO raillions en Italie, plus d'un milliard aux Etats-Unis, pour ae parler que de quelques pays neutres. De tout ce commerce, l'Angleterre peut s'assurer la plus grande part. Mais nous devons faire effort pour nous emparer de la nôtre. Pas demain. Tout de siilte. ii L'Allemagne ne sera pas anéantie, en effet, par cette guerre. Nous n'allons pas, avoue le Matin, dans cette guerre, détruire une nation de 69 millions d'hommes. Vaincus, les Allemands recommenceront à travailler, à produire, à vendre. La liberté de la mer nous permet de prendre aujourd'hui sur l'ennemi une avance qu'il ne pourra peut-être jamais regagner. Prenons-la et hâtons- nous! Faisons notre profit de la formule britannique : « Jamais, dans l'histoire du monde, une occasion pareille ne s'est offerte. » Cette guerre économique, nous pouvons la mener avec no» alliés. Le Board of Trade a nommé une commission anglo-française chargée d'empêcher les commandes de fournitures militaires faites par les deux gouvernements de se contrarier. <t Elargissons ce système, dit le Matin. Fondons une alliance de plus avec la Grande-Bretagne. Que ses commerçants et les nôtres, ses industriels et les nôtres, ses ouvriers et les nôtres se trouvent côte à côte aussi dans la lutte économique. Organisons-nous à l'intérieur en nous inspirant de l'exemple anglais. » Avions-noud tort de soutenir que la guerre actuelle, comme toute guerre d'ailleurs, est, au fond, une question de concurrence essentiellement économique ? DEPECHES BELGIQUE. — Démenti. — La nouvelle donnée par le journal hollandais « Telegraaf », que tous les jeunes gens des classes 1914, 1915 et 1916, habitant Overpelt (Belgique), auraient reçu l'intimation de se présenter à l'hôtel de ville pour être incorporés dans J'armée allemande,est absolument fausse. Rien de pareil n'a été fait. Il serait certainement impossible au dit journal hollandais de présenter un tel avis signé par un commandant allemand ou une autorité quelcon» que. ANGLETERRE. — Le recrutement. — Londres, 8 janvier. — Les engagements de volontaires affluent. Hier soir, à Cardiff, dans l'arrondissement de Slamorgan, où déjà 37,000 jeunes gens s'étaient engagés, il y a eu des meetings en plein air où des soldats venant du front ont pris la parole. Il y a eu ensuite des démonstrations patriotiques émouvantes après lesquelles les volontaires allèrent au bureau de recrutement. Comme vu l'heure tardive le bureau était fermé, un officier brisa la fenêtre et entra ; malgré l'heure avancée il prit encore l'inscription de nombreuses recrues. -ANGLETERRE. — Le prix de la farine augmente à Londres. — Londres, 8 janvier. — Le prix de la farine est monté de nouveau d'un shilling; le sac coûte donc maintenant 42 shilling (fr. 52.25). ANGLETERRE. — La note américaine. — Londres, 8 janvier. — Le « Daily Telegraph *. affirme, de source autorisée, que la réponse da l'Angleterre à la note- américaine promettra des satisfactions, mais insistera sur ce point que les Etats-Unis n'ont pas le droit de réclamer en faveur d'autres Etats. Page, l'ambassadeur américain à Londres, a télégraphié en ce sens au président Wilson. Le commandement suprême des troupes en Flandre a été remis par le général Joffre au général French. Les forces dont French disposa sont groupées comme suit : Les Anglais et. una partie de l'armée belge occupent l'étendue comprise entre la côte et Lille. De Lille à Arras, se trouve; une armée française sous le commandement du général de Castelnau. Au nord d'Ar-ras jusqu'à la frontière belge, se trouve une autre armée sous le commandement du général Maudhuv. A ces troupes se joignent celles commandées par le général Durbat. HOLLANDE. — Les internés. — Amsterdam, QXJVQ GHiWTÏMBaS KDITIOIV A

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