Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 13 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/445h990w6f/
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DEUXIEME ANNEE. N° 225. TI-RAGE JUSTIFIE 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION B. JEUDI 13 MAI 1915. LE BRUXELLOIS j!kjmc>?>siœœTb/ÊèEî ' gnc &s. i I m, 12 finu>C8« — 6 mois, 7 francs,—S mois, 4fc*w&. 1 moisj S &aacg« •ÏOU3P ,n.stï: .Qrn.oi5.dU.esi* RÈQAÇTrlQ.N, ADIMINISTRATIOIR, PUfeLJCI-Ti 48, Womb 3«e ;-ç .^Ke ggfcri*s£«tS«® • .! j ■■, r.'j f.r- .Mig-Divers, k ligne 2 francs. Nécrologie, k Ssga« S Stand Pe£iîc« annonces, k igae haïmes Notes d'un Flâneur 1 exemple fil ne lait m trop Émit noivei Une partie du parc Duden, qui formait le jardin potager du château, a été transformée en une plaine de jeux. C'est ce qui s'appelle sacrifier l'utile à l'agréable. Et nous pensons que ce n'est pas le moment d'annihiler nos réserves potagères pour des exercices de football qu'on peut pratiquer ailleurs et qui ne profiteront qu'à quelques privilégiés, alors que les légumes sacrifiés auraient pu venir en aide à bien des familles nécessiteuses, et Dieu sait combien il y en a depuis presque un an que dure cette guerre ruineuse ! Nous admettons qu'il s'agit ici d'un cas spécial et isolé et que le sacrifice du potager n'a été fait que parce que cette plaine était entourée de hauts talus disposés en gradins, destin 'S à former à peu de frais un amphithéâtre natuitl pour les spectateurs, genre Forum de Namur, créé par Leo-pold II, qui avait du reste la manie des choses trop grandioses, hors de proportion avec les ressources de notre petit pays. , Mais il est un fait certain, c'est qu'en Belgique, au cours de -ces dix dernières années, on a sacrifié à des travaux de luxe, souvent inutiles et toujours coûteux, des milliers d'hectares qui auraient pu et dû être conservés à la culture et dont nous avions un urgent besoin pour nourrir la surpopulation de notre pays qui tient le record de la densité sous ce rapport. On commence à regretter ce gaspillage de terrains cultivables qui auraient dû être d'autant mieux préservés qu'il y en avait déjà trop peu. Maintenant que toutes les denrées alimenta-res sont chères et rares, les yeux de bien des gens s'ouvrent sur le peu de fond de la vie artificielle et superficielle que nous menons. Et bien des per- ■™73^f^SS^jlrnmïres r!ouis XVI "et des pianos-' buffets, sont en train de répéter avec le coq de-La Fonta'ine, maintenant que ce luxueux buffet est vide : Le moindre grain de mil ferait mieux mou affaire. Que les gens riches, qui ne savent plus que faire de leurs revenus, les gaspillent en un luxe sans; rt-i-im, c'est déjà immoral, et l'on peut l'excuser en constatant que c'est une manière comme une autre, de faire rentrer l'argent dans la circulation, car au delà d'une certaine somme il est impossible à ces richards de. boire et manger tous leurs revenus. Mais la grande erreur est qu'une foule de citoyens à situation plutôt modeste s'obstinent à singer les gens qui jouissent du superflu et. à jouer s salon » et « dame di» monde ». Or, à jeu-là, tout le salaire y passe et d'économie point. Aussi lorsqu'il arrive un événement imprévu, maladie, grève ou guerre, c'est le désastre et en avant la soupe communale et les dîners à 45 centimes pour les dames et messieurs aux bottines galochées à 25 francs et aux chapeaux buses d'un louis : c'est le spectacle auquel nous assistons aujourd'hui. Tandis qu'à côté de ces ci-g-ales dorées, l'ouvrier au salaire minime, mais '.lout la femme est économe et prévoyante, qu-i '< nus deux ont songé à l'avenir et à l'imprévu, peuvent attendre paisiblement sans tendre la hia'n que la crise terrible actuelle soit passée. Mais nous voilà loin de notre jardin potager. Nous y reviendrons en citant un exemple qui ne plaira peut-être pas à certains de nos lecteurs, suais qui n'en est pas moins la vérité. Or, la vérité toute nue doit toujours être dite quoi qu'on puisse en penser : Les Allemands; gens pratiques, avouons-le, viennent de décider que tous les italus de chemin de fer, terrains communaux et autres inoccupés chez eux seront transformés en "terrain de culture. C'est un contraste frappant ;avec ce qui s'est fait au parc Duden à St-Gil!es et ce qui c'était fait partout en Belgique depuis dix ans qu'on a sacrifié la terre cultivable à des travaux de luxe. Comme les circonstances nous donnent des leçons! Ger'mania docet! Nous pensons formellement et nous espérons que la guerre forcera bien des citadins à retourner à la culture de la terre qu'ils ont eu tort d'abandonner, attirés comme les papillons par l'éclat éblouissant des ville;; ton. taculaires. Combien du reste y ont brûlé leurs ailes; combien qui, vivant heureux dans leur village, sont venus dans les Babvloues dévorer rapidement tout leur avoir, parfois amassé liard par l.iard par leurs vieux parents. Et nous nensons aussi que si les dures leçons de l'heure présente profiteront à bien den irons qui avaient oublié le principe de la vie simple », pour vivre d'une Vie superficielle et art-if ici; lie au jour le jour, sans penser -au lendemain, edes profiteront tout autant aux édilités belges oui, sous prétexte d'embellissements inutile-, <.as-pillaient à plaisir les ressources nationales ei nr-«ïent ci en farre. enydes -rivaux somntnairc ; et inutiles qui coûtaient gros en frais de construction et en frais d'entret.i^ri : Espérons don« que la leçon portera ses fruits et qu'on ne verra plus supprimer tant de choses de rapport pour les remplacer par des superfluités qui ne rapportent rien du tout et contribuent à ruiner la masse au bénéfice de quelques exploiteurs des manies du moment. FREDO-GILL. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télé-grammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHÉS LE BLOCUS Rotterdam) 10 mai; — Les vapeurs suédois Atlantic, Carolina et Titania et le vapeur danois Le-vonia ont été amenés dans des ports anglais. Les vapeurs Dux et Frigg ont été amenés à Swine-munde. Le vapeur grec Georgios, en route pour Constantinople, a été coulé par les Russes près de Sinope. Hull, 9 mai. (Reuter.) — Le vapeur Trura a été torpillé ce midi à la côte écossaise par le sous-marin U 39. L'équipage a débarqué à Rosyth. Pas de morts. BELGIQUE. — En Flandre Genève, 10 mai. — La Tribuna annonce que le journal de l'armée anglaise, publie la démission de 18 officiers, dont 4 généraux de l'armée dans la Flandre. Londres, 9 mai. — Les listes, des pertes renseigne! i la perte de tout le corps d'officiers d:i rc-f 2un i ù :,i gai i de Wavv.-ielisliy.-i et du ; ' régiment de l'artillerie lourde de Londres. Londres, 9 mai. — La nouvelle liste des pertes' signalé la perte-de 130 officiers. ANGLETERRE. — La perte du « Lusitania >- Rotterdam, 10 mai. — On annonce de Londres au Rotterdamsche Courant, que la liste des passa-1 gers de lrî classe contient les personnalités connues suivantes : Alfred Vanderbilt; le consul cu-i bain à Liverpooi Julian de Alava ; le directeur de théâtre de Londres, Charles Frcrnan, un Amé- j ricain ; les auteurs américains Eîben ïïubbard 1 et Charles Klein; le roi du Champagne américain George A. Ketzler; l'éditeur de journaux bien connu Hearst, de New-York; le collectionneur irlandais Ilugh Lane ; le Sportsman américain A. D. Loncy et sa famille ; le consul mexicain à Liverpooi Frédéric G. Padella ; le grand financier américain Dr. Pearson ; l'explorateur polaire Poster Stackhouse ; l'éditeur américain et fils du directeur de l'Associated Press Herbert Stone; le grand industriel D. A. Thomas de Wales. L'Ecluse, 10 mai. — D'après une nouvelle de New-York à Havas, Vanderbilt et Miss Stone, la fille du directeur de l'Associated Press seraient sauvés. La Haye, 10 mai.— Il résulte d'un télégramme reçu par la légation anglaise du département des affaires étrangères à Londres, concernant la nerte du Lusitania, que d'après un communiqué du Cu-nard Line, les nationalités des passagers sont réparties comme suit : l1» classe : Anglais, 179 ; Américains 106; Grecs, 3; Suédois, 1; Mexicain, 1; Suisse, 1. — 2° classe : Anglais, 521; Américains, 65-; Russes, 3; Belge, 1; Hollandais. 3; Français, 5 ; Italien, 1 ; inconnus, 2. — 3° classe : Anglais, 204; Irlandais, 39 ; Ecossais, 13; Russes, 59 ; Américains, 17; Persans, 21; Grecs, 2; Finois. 1; Norvégiens, 4; Mexicain, 1. Berlin, 10 mai. — On apprend de source autorisée que le Lusitania avait à bord 5,400 caisses de munitions de guerre. La plus grande partie du chargement se composait de contrebande de guerre. ITALIE. — Situation critique Milan, 10 mai. — L'Italie garantit a la Suisse le transit de vivres pour le cas d'une participation de l'Italie à la guerre européenne. Genève, 9 mai. — On mande de Bellinzo.ia à la Gazette de Lausanne : Le trafic italien de marchandises, qui débouche sur les lignes Vérone-Venise, est arrêté. La Haye, 10 mai. — D'après le Schweizer Lan-desdienst, l'attaché militaire italien, major Re-pe'.e, est parti pour Pétrograde à titre de ri présentant officiel de l'Italie dans le grand quartier général russe. ITALIE. — Divulgations remarquables Lugano. 10 mai. — "L'Avanti de Milan déi lare dans un article de fond, intitulé : i La Révolte narlementaire contre le Ministère n, qu'un grand mouvement se prépare dans les cercles parlementaires afin (lej préserver l'Italie de la guerre. Le LA GUERRE Communiquès officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre à l'Ouest : Berlint 10 mai (d'hier soir, retardé). — Le long die la côte nous avons fait des progrès dans la direction de Nieuport\ nous avons "pris plusieurs tranchées ennemies, ainsi que des mitrailleuses. Une contre-poussée de V ennemi, exécutée au cours de la nuit dernière, a atteint Lombartzy-de; elle fut toutefois repoussée complètement. En Flandre nous avons de nouveau gagné du terrain. A Verloren HoeJc rfaus avons fait 162 Anglais prisonniers. Au Sud-Ouest, de Lille, comme contre-coup de nos succès en Galicie, Vi-Hjran.de offensive attendue franco-anglaise a coiumencé. Elle se dirigea contre nos positions à l'Eit de Fleurbaix, à l'Est de Richebourg, à l'Est dn V ermelles, à Ablain, Carency, Neuville et Saini-Laurent près d'Ar ras. J 'ennemi, —des Françaisj ain.\ù que des Anglais blancs et nègres, — a am*0 an moins quatre nouveaux corps d'armée dànhlc combat, à côté des forces anciennes. employées déjà depuis longtemps sur cette ligne. *j\ialgré cela les attaques répétées ont été rcpoifâtéc-A presque partout avec des très fortes pertes pour Vadversaire. Surtout c'était Te cds lors de$ tentatives d'attaques des troupes anglaises. Environ'600 prisonniers furent faits. Seulement dans-Ja ''gion Carencv-Nkuvil-le, l'adversaire a réussi-à rétablir dans noire ligne la plus avancée. N.otr&cpntre-attaqv.e se poursuit. . An Nord de Sieinobri dans la vallée du Fecht, nous avons repevl'ennemi qui s'était installé, caché par un. illard, opaque, tout à fait dans nos positioty£jp<,;r nos attaque?, et nous, avons détruit ses Uanelipr . j Un de ?ios dirigeables a jeté.ce matin quelques bombes sur la localité fortifiée d^e Southe-nd,située à l'embouchure de la Tamise. Théâtre de la guerre à l'Est : La situation est inchangée. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Malgré toutes les tentatives de Vennemi d'arrêter notre poursuite nar de nouvelles forces, amenées en toute hâte par chemin de fer ou par marches forcées, les troupes alliées du groupe d'armée du général von Mackensen ont refoulé aussi hier l'adversaire de position à position en lui prenant plus de 12,000 prisonniers, ainsi que beaucoup de matériel. Le nombre des prisonniers faits par ce groupe d'armée seul depuis le 2 mai monte avec ce chiffre à plus de 80,000. Nos avant-gardes se s ont approchées au secteur de Stobnica et ont atteint la Brzszauka, ainsi que le Wislok inférieur. La poursuite continue. ANGLAIS Isondres, 10 mai. — Maréchal Frencli annonce sous la date du 9 mai : Hier, pendant la nuit et aujourd'hui,-1'ennemi, a continué attaques à l'Est d'Y près, elles furent repoussées toutes avec pertes graves'pour l'ennemi. Notre ligne y a été renforcée. Ce matin notre première armée a, attaqué l'ennemi sur la ligne Bois grenier-Festhubei't. Elle a gagné du terrain dans la direction de Fromelles. Les combats continuent. Nos aviateurs ont entrepris une attaque contre une jonction de chemin - de fer eu Nord, de Lille \ et contre le pont jeté sur le canal vrès de Don. RUSSES Pétrograde, 10 mai. — Communiqué publié lé 9 mai : Au Sud-Ouest de Mitau nos ïroupes progrès-sent. Au 7 l'ennemi fut obligé à évacuer les positions retranchées à Janiszki. Au soir du 8 mai des troupes ennemies, secondées par une escadre, qui avancèrent le long de la côte, ont occupé après un court combat avec noÉ troupes de la Ljandwehr, la ville de Libau. Au Nord du Narew, à Wacli, nous avons repoussé une faible attaque allemande et refoulé V ennemi sur ses positions situées plus en arrière< A la Nida le calme règne. En Galicie orientale les attaques de l'ennemi deviennent plus nombreuses, mais moins vigoureuses. Lors d'une contre-attaque un de nos régiments a conquis 4 mitrailleuses dans la région où l'adversaire dirigeait son attaque principale. Dans les Carpathes nous avons repoussé des attaques venant de la direction de Mesoelabortoz, ainsi qu'à gauche de la Lomnitscha supérieure. L'état-major de l'armée du Caucase annonce sous la date du 9 mai : Notre offensive dans la direction d'Olti continue. Nos troupes ont occupé Ardos et Peghyk. Nous avons exécuté une attaqué contre un bataillon turc, qui avait passé à l'off en* sive sur notre aile gauche. 9 officiers et une com-gnie environ furent faits prisonniers. Dans la direction d'Alaschger les Turcs furent refoulés vers le défilé de Klyschliadiuh. Sur le restant du front la situation est inc7ian~ gée. journal ajoute que la grande majorité du Sénat et de la Chambre désire le maintien absolu de la neutralie et que l'immense majorité du pays veut la paix. Ces faits sont connus du Gouvernement qui ne justifie son attitude actuelle que pàr l'am-big-uité de ses déclarations du mois de décembre et par le vote qui a, été émis à la Chambre. L\4-vanti croit pouvoir divulguer ce qui suit au ?-niu des négociations diplomatiques et de la politique du Gouvernement : Lorsqu'au cours de ï-.i semaine dernière, les dernières concessions de l'Autriche ne furent pas considérées comme satisfaisantes, le Gouvernement a immédiatement conclu un accord avec la . iplé-Entente ; les ambassadeurs de l'Allemagne t de l'Autriche auraient alors présenté de nouvelles concessions acceptables par l'Italie. Le Gouvernement ne peut toutefois plus annuler le traité avec la Triple-Entente et il fait retomber les responsabilités sur la diplomatie des Puissances centrales qui seront arrivées L-op tard. li'Avanti divulgue encore l'intention du Gouvernement de ne pas s'impliquer dans la guerre en rompant avec l'Autriche et l'Allemngiip. mais de prendre un chemin détourné, en procédant-contre la Turquie, sous le prétexte qu'elle n'a -pas respecté le traité de Lausanne. Ce biais est considéré comme étant inspiré par le ministre des Colonies Martini. Si ces renseignements de YAvanti sont exacts, le ministère Salandra se serait mis dans une situation très délicate et Giolitti' semble maintenant surgir menaçant de sa retraite actuelle. ETRANGER ANGLETERRE. — Contre l'émigration des œuvres d'art de VAngleterre. — Le Gouvernement anglais a nommé une commission se composant de membres de la direction de la London National Gallery, afin de trouver les movens pom empêcher l'émigration des œuvres d'ar; en possession de citoyens du Royaume-Uni. Cette commission vient de déposer sou rapport qui démontre que pendant l'année 1914 près do 400 tableaux célèbres ont été vendus à l'étranger. La liste contient 52 œuvres de Rembrandt, 21 de Rubens, 27 de Van Dvck, 16 de Holbein, 21 de Gainsborougl et 13 de Turner. La pluoart des œuvres d'art, qui ont été vendues nar des collectionneurs anglais, sont allées au Musée Kaiser Friedrich à Berlin, au Musée Métropolitain à New-York et aux galeries privées des Elats-Unis. La commission préconise plusieurs mesures afin de restreindre l'émi. gration des œuvres d'art de l'Angleterre, mais elle se déclare contre une législation oui défenc absolument l'émigration, comme en Italie, el contre une majoration du droit d'exportation. ITALIE. — Le Pave et le prix Nobel. — Dr Tijd : Plusieurs journaux italiens contiennem des notes relative., à l'attribution du prix Nobe' au Pape, en récompense de ses efforts en faveui de la conclusion de la paix. La vérité est que la dernière fois ce prix n'a ptu été attribué, et que la commission de la fondation Nobel ne s'est pas encore réunie jusqu'à présent, H est vrai que certains membres influents ont exprimé pareille intention dans des lettres el au cours d'entrevues particulières, ce qui n'a d'ailleurs rien d'étonnant. GRECE. — La situation. — Salonique, 10 mai. — L'ancien ministre de. la justice Raktovan, qui est attendu ici, prendra la^direction du parti ; Veniz'elos. Le parti indépendant a éiu comas chef i Johaunes Ijragumis. j jîGïl'TE. — U>.,e mission. —Constantinonle, . 10 mai. — Le capitaine Mueckie est arrivé à Elu-la avec ses officiers aor< ., une marche de 5 jours d'Elwedsch à la mer Rouge. Ils arriveront pro-: bablement lundi à Lamas. La direction du chemin de fer .met un 1 : in spécial i leur disposition. Toute la ville de Lamas les attend avec joie. Choses da Wallonie "La iNuit de Mas " a lalmédy (Notes de Folliloi ) A côté do la tradition du ci grand feu » qu'on allume Je deuxième dimauchc de mars, ainsi que nous le rappelions, il existe dans le Folklore de notre Wallonie bien des coutumes antiques. L'une des plus fidèlement conservées et pratiquées encore, en Ardenne surtout, est celle qui consiste à planter la nuit du 1er mai ou la nuit de l'Asconsion ou encore celle du 15, un arbuste sous les i fenêtres de la bien-aimée, en accompagnant ce rite bizarre du cliant en chœur de très vieux lieds, dont quelques-uns ont une saveur exquise. Nous avons assisté, il y a plusieurs années, à une de ces « plantations de mai », non ioin de Malmédy. Elle avait lieu en l'honneur d'une jeune fille, aussi bel.le que sage, fiancée depuis peu au « capitaine de la Jeunesse » du village. Tous les jeunes gens y assistèrent. Car, à côté des <( mai » que chaque soupirant va planter en hommage à sa préférée, il y a aussi le « mai » collectif que la « jeunesse » d'un village plante en l honneur de la plus vertueuse, de la plus digne, de la « reine » enfin. Cet usage est encore suivi à MaJmédy, à Bevercé, à Floriheid et dans la plupart des localités de l'Ardenne allemande, cette terre qui s'efforce — pour combien de temps encore. hélas! — de rester irréductiblement attachée au dialecte wallon. Voici, à titre de curiosité, un specimen des lieds populaires que nous entendîmes, à cette occasion, chanter, en une nuit étoilée de lor mai 1896. sur les coteaux d'un coquet village de la région malmédienne. Le texte, trèi ancien, a été reconstitué il y a une vingtaine d'années par notre sympathique confrère de l'Echo de Malmédy M. Florent Lebierre. La musique en a été orchestrée pai Mme la baronne von der Heydt. Voici donc ces vers archaïques qiii exhalent au chant, un sentiment de- tendresse élégiaque et de suave poésie, quand la brise noc ; hume en emporte au loin la mélodio naïve... LI NUTE DI MAIE Il fait tranquille, lu cîr est bai : Esè manèdje on n'ôt non bru : Ava les tohamps les p'tits oûhais Si rpoisaient quéqnès' heur' ossu. i Nos onte, nos frohans bois et haye, Po trover one cohe bell' assé... Ah ! quéll' bejl' mite qui 1' nûte du Maïe, Qwand qu'on-s-a 1' bonheur d'ess' ainmé! Ahl quéll' bell' nûte qui 1' nûte du Maïe, Qwand qu'on-s-a 1' bonheur d'ess' ainmé 1 No v'nans, tôt pleins d'joïe et d'amour, Planter l'âbe al' ciss' qui s'ainmans, Tôt 1' clawant n' sintans batt' noss' cour Et, tout tronlant, douc'mint n' tchantans ; N' sohaitans qu' coulà li ahâye, Espérant, d'ess' riscompinsé... Ah 1 quéll' bell' nûte qui 1' nûte du Maïe, Qwand qu'on-s-a 1' bonheur d'ess' ainmé! Ah! quéll' bell' nûte qui 1' nûte du Maïe, Qrçand qu'on-s-a 1' bonheur d'ess' ainmé 1 So J' timps qu' n' tchantans, noss' maîtresse Su duspiète, su r'live bin douc'min, Elle vint lûtchi podri F figniesse Et s'a 1' timps long d'essx â matin. Et totes nos pônes ell' no les r'pâye Tôt no d'jurant fidélité... Ah ! quéll' bell' nûte qui 1' nûte du Maïe, Qwand qu'on-s-a 1' bonheur d'ess' ainmé 1 Ah ! quéll' bell' nûte qui 1' nûte du Maïe, Qwand qu'on-s-a 1' bonheur d'ess' ainmé! Mme la baronne von der Heydt a donné de ce vieux lied ardennais une adaptation allemande que Guillaume II voulut, nous dit-on, entendre, après le texte wallon orginal, au cours d'une soirée donnée en son honneur quand il visita, il y a une quinzaine d'années, Ja camp d'Elsenborn. En voici Jes deux premiers vers et les deux derniers : Heil dir, in sternen klarer Nacht, Wenn niemand ausser uns mehr wachtl... O ! wie so schoen die Maiennacht Wenn uns das Gluck der Liebe lachtl On le voit, l'âme wallonne reste vivace et recèle un fonds de poésie insoupçonné, même de beaucoup de Bel- ; ges- MARC de SALM. Echos et Nouvelles LES ARRIVAGES Bu 19 au 25 avril, les transports du Comité National ont été provisoirement interrompus. Les i arrivages se sont bornée à 401 tonnes de riz, 327 j tonnes de pois et haricots, et 100 tonnes de pom-! mes de terre. Ljevures. ■— A la demande du Comité National, a The Commission for Relief in Belgiurn » importera 1,000 tonnes de seigle et 1,000 tonnes de malt pour fabriquer de la levure en Belgique. 1 Elle sera répartie sous le contrôle de la C. R. B. et. l'alcool produit sera dénaturé. BATEAUX BELGES REFUGIES EN HOI,LANDE D'après le Telegraaf, le nombre de bateaux bel-' ges réfugiés à Zierikzee s'élève actuellement à 84; oïl en attend encore davantage. Rarmices bateaux, se trouvent 57 chaloupes de 5 pêche ayant leur port d'attache à Heyst, Blanw ffcnberghe et Zeebrujjge. Les ménages très nombreux se trouvant a bord sont assistés par le co mite local. On fait des effoîts en vue de crée

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